[PV] Mais j'ai rien fait ! (Ou presque)

La musique l'envoûtait, et elle dansait. Elle s'enroulait autour de la barre, sans complexe. Encore en bikini, elle passa une main dans son dos pour défaire le noeud de son bandeau qui masquait sa poitrine. Tout en remontant le long de la barre d'acier, se tenant grâce à ses cuisses, elle ôta le haut et le lança aux spectateurs. Des applaudissement saluèrent cette initiative. Elle sourit, et descendit avec souplesse de la barre. Sa poitrine restait haute et ferme, la jeunesse de son corps ayant conservé l'élasticité de la peau.  Ou peut-être était-ce dû aux manipulations des scientifiques. Elle n'en savait rien.

Mais sa beauté lui servait. Elle récolta les pourboires sur le devant de la scène, s'allongeant et rampant tel un serpent plutôt sexy. La fin de la musique arriva, et elle descendit de l'estrade. Toujours seins nu, avec seulement un morceau de lingerie sexy pour couvrir son entrejambe. Le string noir, avec de la dentelle sur les bords, était en satin et flattait vraiment son teint. Elle se mêla à ses collègues et passa de clients en clients, récoltant encore un peu de pourboires pour quelques danses lascives. Elle repartit ensuite dans les vestiaires, prendre une douche. La fin de son service arrivait. Il était deux heures et quart. Tôt dans la matinée, ou tard dans la soirée. Dans trois quart d'heure, elle aurait fini. Elle préférait donc s'y prendre en avance, se laver, être propre pour partir. Et puis elle préférait ne plus être couverte de la sueur de la danse.

Elle sortit de la douche dix minutes après. Elle se sécha, et remit un peu de paillettes sur son corps. Elle ne remit que son string, comme avant de prendre sa douche, et rangea ses affaires. Elle allait continuer à passer entre les clients. Son sourire et ses atouts lui valaient de percevoir d'assez bons pourboires.

Elle finissait une petite danse pour un groupe de client quand une collègue vint lui dire qu'elle avait une danse privée à effectuer jusqu'à la fin de son service. Une demi heure quoi. Elle partit aux vestiaires pour aller s'habiller un peu (c'est mieux pour se déshabiller). Elle revêtit un top à paillette, bustier, de couleur rouge. Avec un pique en sequin sur le devant. Et elle portait une jupe plissée, noire, s'arrêtant à mi-cuisses. Elle n'avait pas remit de haut de bikini. Prête, elle alla rejoindre son client dans une salle au-dessus. Elle referma la porte derrière elle. La salle possédait une lumière tamisée, qui donnait des allures ambrées à la pièce. La musique démarra, et Fleur s'approcha de son client qu'elle ne distinguait pas à cause des ombres de la pièce. Elle commença à onduler sensuellement, passant ses mains sur son corps pour flatter ses formes.

Mais c’était quoi ce putain de micmac en fait ? Il était en train de se faire baiser ou il n’y connaissait rien !  Et pourtant la baise… fin bref, il se trouait le cul pour avoir un salaire décent en plus de son salaire de flic et pour le punir on lui rajoutait un taff en plus ! Complètement cons ces types… surtout qu’il sentait qu’il allait avoir des emmerdes !  Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait le coup venir, d’autant qu’il ne serait payé qu’une fois le taff correctement effectué !  Bon il aurait les frais entièrement remboursés, mais à justifier à chaque fois et tout, donc au final, il allait se faire sacrément chier, surtout que s’il refusait…. Non, il n’avait pas eu le loisir de refuser en fait ! Ils avaient fait jouer quelques dossiers, détruits s’il acceptait de bosser, sinon… et bien tant pis pour lui…

Aussi, il avait un peu les boules, personne ne lui avait forcé la main sans conséquence jusqu’à présent ! Et parce qu’e son contact avait fait exception, Gabriel allait se venger, comment ? Il ne savait pas encore comment, ni où, mais il allait bien trouver, et ça allait être violent… très violent… sans doute électrisant aussi ! Mais ça, c’était une autre histoire ! Il sourit et commença à imaginer des saloperies toutes plus vaches les unes que les autres…

C’est ainsi que commencèrent les recherches, internet, nada, commerces de proximité, bien maigre. Il n’avait pour tout indice qu’une série de photos… c’était très, très maigre… par contre les photos étaient pas mal du tout ! Elle devait être une salope sacrément demandée pour qu’on l’envoie la chercher à l’aveuglette avec pour seule piste des photos…

Surtout que s’il avait bien tout saison, c’était carrément du niveau du kidnapping avec séquestration…. Il risquait foutrement gros ! Heureusement avec la paye à la clef, il n’aurait plus besoin de bosser jusqu’à la fin de ses jours…. Mais quand même, il risquait un bon moment de taule si ça se savait !

Mais bon, comment coincer quelqu’un sur une simple photo ? Et où iraient les personnes n’ayant aucune identité pour avoir la paix ? Avoir un boulot demandait une identité, car ceux qui acceptaient de payer en liquide n’étaient pas forcément les plus courants. Ça rabattait 95% des emplois, restaient les putes, les strip-teaseuses, alors était venue la partie la plus amusante du boulot avec distribution de biftons à la clé pour délier les langues bien sur…. Bizarrement quand il laissait le choix entre les biftons ou la police on parlait franchement…

Apparemment plus facilement avec les biftons qu’avec les menottes. Mais personne ne la connaissait, enfin, personne, jusqu’à cette nuit… en effet, excédé, il avait décidé de passer du bon temps aux frais de la princesse ! Il avait choisi une boite non visitée au hasard et y était allé, avait consulté un peu le barman sur les qualités de service, il s’était montré laconique et Gabriel était allé s’asseoir avec une bière pour voir un peu les shows…

C’est là qu’il l’avait vue !  Enfin, bon, il y avait quelques détails de différents, ses tatouages, mais delà de ça, la même ! Décidé, il avait échangé quelques mots avec le barman, avait fait changer l’argent de main et avait obtenu uns show privé avec cette putain d’emmerdeuse qui la faisait courir depuis si longtemps ! Il en était positivement ravi ! Il alla dans ces salons privés, arém de sa bière et attendit de voir un peu comment ça allait se passer.

Il fallut un peu de temps avant qu’elle n’arrive, mais dès qu’elle entra, ses traits confirmèrent que c’était bioen elle, un foutu hasard tout ce qu’il y a de plus  heureux !  Pour une fois, il pensait qu’il avait du pot. Alors autant continuer sur la lancée !  Autant en profiter autant qu’il pouvait !

Elle entra dans la pièce, fermant bien derrière elle… jolie tenue bien provocante et tout ce qu’il y avait de plus bandante… enfin, elle commença son show, assez classique il fallait le reconnaitre, il fallait espérer que la suite serait mieux que « regarde, je me caresse devant toi » !  Autant profiter du show et régler le boulot après…

Doucement, yeux rivés sur la plantureuse jeune femme, il commença à taper la mesure sur sa suisse de sa main, bien malgré lui…

La musique s'amplifiait, et la chaleur montait peu à peu. Les règles, le barman avait dû les souffler à son client. Elle pouvait toucher, frôler, etc. Mais lui, il n'avait pas le droit. Elle sourit doucement, s'approchant encore de son client pour se frotter contre lui, comme une chatte, passant ses mains sur son torse, descendant sur ses cuisses, s'immisçant entre ses genoux pour flatter son entrejambe avec son bassin. Elle s'écarte un moment, et ses mains reviennent sur son propre corps pour faire glisser sa jupe plissée contre ses cuisses fermes.

Elle revint contre lui, laissant ses lèvres frôler le lobe de l'oreille de son client. Elle ondule contre lui, frémissante. Elle soupire, donnant l'illusion d'adorer se frotter contre lui ainsi. Elle finit par se mettre à califourchon sur lui, bougeant son buste très près de son visage, ôtant son top à paillettes pour laisser sa poitrine jaillir sous son nez. Héhé, tu peux regarder, mais pas toucher.

Elle se frotte encore un instant contre lui, embrassant l'arrête de sa mâchoire, puis se redressa. Elle posa une main sur chaque genou, et les écarta. Puis elle s'inséra encore une fois entre, et se tourna, ondulant contre lui. Il avait une vue nette sur les tatouages de son épaule gauche et de sa hanche. Elle n'était plus qu'en string après tout.

- Alors... Tu aimes ? Ou tu préfères autre chose ? Le client est roi.. Même s'il touche pas.

Vous savez ce que c’est que le plus dur dans ce genre de cas ? Résister à l’envie de prendre les choses en main !  Oui, en cet instant, c’était le plus dur pour Gabriel ! Elle était là, à portée de main, il aurait pu jouer un peu, mais il ne faisait que regarder, cerveau au garde à vous, prêt à faire exploser le futal au moindre signe de l’autre cerveau.. Mais ce putain d’autre cerveau gardait en reserve une règle simple :  pas touche !

Et ça lui faisait royalement chier au passage ! Mais bon, il avait payé donc inutile d’en demander plus… il avait payé et savait qu’il ne serait plus admis dans l’établissement s’il le faisait…. Donc il préférait éviter !  Mais avouez qu’n string avec rien d’autre… à califourchon qui plus est…

Il devait garder les bras le long du corps, vu comme elle avait tendance à s’immiscer entre ses cuisses… elle devait sentir entre ses miches la dureté de son envie d’en avoir plus… et le pire, c’était sa question, elle savait qu’il en voulait plus, mais elle le lui demandait… elle voulait vraiment une réponse ? Bon, très bien, elle l’aurait ! Il sourit alors qu’il sortait de sa poche de veste quelques billets. On avait pas le droit de toucher, sauf pour une chose, glisser le pourboire, mais où ? Entre le string et la peau… Il le fit non sans peine…

« J’ai bien une idée…. Continue donc en enlevant le string… »

Il souriait toujours…. Le show allait devenir intéressant… surtout qu’il la voyait mal refuser vu la dose de pognon qu’il avait mis…

Oui, elle sentait très bien son envie d'en avoir plus. Mais les règles étaient ainsi faites, pour protéger l'intégrité des danseuses. De même, pour respecter la loi, elle avait toujours un bout de scotch pour masquer ses tétons. Il était noir, ce soir. Pour aller avec le reste de sa tenue. Elle se frottait lascivement contre lui, consciente du désir qu'elle inspirait.

Quand il glissa une grosse liasse de billet entre son sous-vêtement et sa peau, puis qu'il fit sa demande, elle se retourna, retournant à califourchon sur lui, ondulant telle une vague contre lui. Ses lèvres vinrent happer le lobe de son oreille, avant qu'elle ne lui susurre :

- Malheureusement, c'est interdit par les règles de l'établissement. Pour respecter les lois, vous comprenez...

Elle n'était pas une prostituée non plus ! C'était une danseuse de charme. Elle ôtait ses vêtements, mais elle n'en restait pas moins une bonne danseuse, séduisante et douée. Les vêtements, c'était un plus. Malgré tout, elle ne dansait pas complétement nue (sauf prestation personnelle, mais ça n'arrivait jamais puisque ça impliquait de passer à l'étape supérieure par la suite).

Jason avait bien tenté de l'initier pourtant. Mais, même si elle l'aimait sincèrement (peut-être pas en tant que concubin, comme n'importe qui), elle ne se sentait pas capable de franchir la barre. Elle était inexplicablement effrayée par l'idée de "passer à la casserole".

Tout en songeant à cela, elle continuait de se frotter contre lui.

- Par contre, le règlement ne vous interdit pas de vous faire du bien par vous-même.

Fais chier, la prochaine fois il irait dans des établissements bien moins regardants là-dessus…. Bon d’un autre côté dans un établissement moins regardant, tomber sur une fille en très bonne santé était tout ce qu’il y avait de plus exceptionnel… ça faisait sacrément chier ! Enfin bon, le jeune homme sourit et la regarda se mettre à califourchon sur lui. Et il faisait  en profiter complètement alors ? Il lui semblait avoir payé pour ça à l’origine !  Allait-il être remboursé ? Bonne question, question qu’il ne lui posa pas, sachant très bien que non, ce n’était pas compris dans le forfait pourtant il avait demandé la totale.

Il ne la touchait pas, c’était elle qui le touchait, préférant profiter du spectacle de sa poitrine aux aberrations plastiques noires… dommage que cela gâche le spectacle, il ne protesta pas, mais finalement, il se décida et porta la main au string de la jeune femme et reprit son argent, pas de prestation comme demandé, pas de supplément… il n’en prit que la moitié pour la ranger. Pas de prestation spéciale, pas d’argent, l’atre moitié, il la lui mit sous le nez.

« Dommage ma belle, t’avais tiré le gros lot, enfin bon, dis moi, on est filmés ? »

Il sourit et sans attendre la réponse, comme pour payer la question, il mit un billet unique dans son string, sur le devant, en fait, il le glissa de manière à ce qu’il vienne frotter contre son pubis, juste une taquinerie. Alors qu’il jouait lui aussi à un jeu avec elle en somme, car en glissant le billet, il ne se gêna pas pour lui envoyer une légère décharge, pas violente, juste assez pour stimuler son sens du toucher et la sensibiliser, on allait voir qui rirait le plus…

Elle n'était pas une prostituée non plus ! C'était une danseuse de charme. Elle ôtait ses vêtements, mais elle n'en restait pas moins une bonne danseuse, séduisante et douée. Les vêtements, c'était un plus. Malgré tout, elle ne dansait pas complétement nue (sauf prestation personnelle, mais ça n'arrivait jamais puisque ça impliquait de passer à l'étape supérieure par la suite).

« Je remets l’argent, si tu me donnes un baiser torride et que tu me retires le futal… rien de plus, avant de reprendre ta danse, ça, ça devrait aller, non ? »

Il espéraitr un peu…

Il.. Enlevait l'argent ? Sérieusement ? Mais... Ce n'était pas elle qui faisait les règles de l'établissement. Et c'était la loi qui dictait ce règlement. Elle fit la moue, mais continua à onduler contre lui. Ses mains continuèrent à caresser son torse par-dessus les vêtements. Son bassin continuait d'agacer sa virilité.

- Je n'y peux rien moi. Et oui, il y a une caméra. Pour contrôler, pour s'assurer que les danseuses ne soient pas abusées.

Elle se redressa, le laissant remettre un billet à un endroit bien précis. Mais le plus étonnant, c'était qu'elle sentit comme.. Pas une caresse mais.. Elle se sentait toute chose d'un coup. Et pourtant, ce n'était pas l'expérience de ce genre de danse qui manquait. Mais jamais auparavant elle n'avait été... Comme ça.

Elle hésita à la proposition de son client. A priori, rien n'interdisait d'embrasser un client, tant qu'il ne la touchait pas ou qu'il ne la forçait pas à faire quelque chose contre son gré. Et ce ne serait pas le premier homme qu'elle embrassait non plus. Quant à lui baisser le pantalon... Boarf, s'il le désirait...

Elle sourit. Elle se pencha à nouveau vers lui, et ses lèvres happèrent les siennes. Elle les mordilla, avant de glisser sa langue contre, se frayant un passage entre ses lèvres pour aller chercher sa jumelle. Dans le même temps, elle s'était mise à genoux entre ses jambes, se collant contre lui, et ses doigts jouaient avec la ceinture du pantalon. Elle insista un peu, et la braguette s'ouvrit également. Puis, elle se releva, en se frottant contre lui, lascive, et ses doigts emportèrent le pantalon vers les chevilles de son client alors qu'elle rompait le baiser. Elle acheva habilement d'éloigner le jean de là, et se représenta à califourchon sur ses genoux.

Okay, ils étaient filmés…. Plus pour bien longtemps sans doute, avec sa capacité, ça devait déjà grésiller sévèrement dans tout le club, alors d’ici quelques minutes, ça serait complètement grillé, mais ils ne fermeraient pas le club pour autant… non, the show must go on, d’abord, et ensuite the pépettes must rentrer in the caisse ! L’un dans l’autre, ils pouvaient bien tolérer une légère panne des caméras, surtout que ce serait une panne généralisé….

Il jeta un rapide coup d’œil au plafond, les caméras devaient être dans son dos…. Dommage, pas de visage dessus, et ce ,n’était pas la vision nocturne ou infra rouge qui laisseraient supposer les traits de son visage vu l’état des caméras… Gabriel sourit alors qu’elle l’embrassait, et bien comme il faut en plus la salope !  Elle voulait se faire tirer en privé plus tard ? Bah si elle continuait comme ça elle y aurait droit !! Plus ou moins de gré ou de force ! Oui, il envisageait désormais une telle possibilité… et alors ? Il payerait les témoins et ferait ce qu’il faut pour qu’elle perde si elle demande un procès !

Elle accéda aussi à sa demande pour son futal, le lui enlevant sans difficulté, pour le calbure, il allait se démerder… Comme promis il reprit tout l’argent enlevé pour le lui re-glisser, recommençant son petit manège électrique un poil plus fort, à peine, juste assez pour faire passer à une sensibilité plus élevée…

« C’est bien plus agréable comme ça…. »

Il sourit et la fixa droit dans les yeux en se demandant quel serait son prochain pas de danse, alors qu'il lui mettait un nouveau billet sous le nez...

Un petit sourire satisfait effleura les lèvres de la danseuse tandis qu'elle l'observait replacer les billets. Mais une fois encore, elle se sentit... Émoustillée, oui. Subtilement émoustillée. Elle se mordit la lèvre inférieur en se sentant doucement s'humidifier. Mais merde, elle n'avait jamais eu ce genre de... Sensations pendant un show avant... Elle devait couver quelque chose. Peut-être bien qu'elle était dans sa période d'ovulation ? Il paraît que les femmes sont plus sensibles à cette période de leur cycle menstruel. Quoique non, ses règles s'étaient terminés la semaine précédente. Ce n'était pas encore la période...

Elle passa outre ce petit désagrément, et se dit qu'elle en parlerait à Jason plus tard. Il pourrait sans doute l'aider. Pour le moment, elle se passa à nouveau les mains sur le corps, flattant de nouveau ses formes, soupesant sa poitrine, faisant jouer ses doigts avec l'élastique de son string là où il n'y avait pas de billets. Elle les ôterait tout à l'heure, à la fin du show. D'ailleurs, la fin arriverait probablement dans les dix minutes suivantes.

Elle se pencha, frotta sa poitrine contre son torse, puis s'accroupit légèrement pour être sûre de bien se frotter contre lui en se redressant. Son corps dansait souplement. Elle était telle une liane aux formes généreuses. Il y aurait une barre en acier qu'elle jouerait au serpent avec . Mais il n'y en avait pas. Il n'y avait que lui. Une idée germa dans sa tête. Il était assis sur une banquette. Elle s'écarta alors de lui, s'installant à genoux sur la banquette un peu plus loin. Puis elle s'avança, féline, à quatre pattes. Elle s'allongea à moitié sur lui, frottant sa poitrine contre son entrejambe dressée, et se redressant à demi pour venir souffler doucement dans son cou.

- Le client désire-t-il une danse particulière pour le temps qu'il reste ?

Oui, sa voix était chaude et sensuelle. C'était le métier, que voulez-vous. Mais ça n'était absolument pas une tentative de drague. Elle allumait, mais ne consommait pas.

Oh putain, si ça continuait il allait sortir et dégorger un bon coup le poireau devant elle… ouais, aussi simplement que cela ! Ouais, il ne s’embarrasserait pas des détails ! Oui, tout à fait, il en était capable ! Toujours aussi sensuelle, elle semblait être la parfaite danseuse érotique, le petit plus client particulier en moins… vous savez, de quoi offrir un magnifique film porno  au mec qui jetterai un coup d’œil aux écrans video ! enfin, si c‘était pas aussi peu visible à cause des parasites !

D’ailleurs, en  parlant de parasites, il entendit un léger claquement semblable à celui d’une porte mais pour qui en avait l’habuitude , tellement différent :  le claquement de la caméra qui venait de rendre l’âme ! Emme ne e remarquerait sans doute pas pensant juste que le show d’à côté devait être terminé et que la collègue était partie un peu vite…

Putain, plus sensuelle et plus allumeuse, tu meurs ! Bah Gabriel se demandais si c’était possible justement de mourir… un peu plus et il l’aurait prise sur place et se la serait tapée jusqu’à ce qu’elle puisse plus marcher tant il lui aurait fracassé les pattes arrières…. Oui, il était poète à ses heures… enfin bref…. Et son petit numéro à quatre pattes, en train de jouer avec sa virilité comme avec le reste de son corps… putain la salope…. Il en pouvait plus !

Sa question fut la cerise sur le gâteau… il en fut pas long à hésiter, préférant commencer par une petite dose d’humour….

« J’aurai bien dit une danse à l’horizontale, mais je suppose que c’est aussi interdit par le règlement alors offre moi donc tout ce que tu sais faire de plus sensuel… sans même me toucher…. »

Il sourit et retira son caleçon, oui, il allait le faire… il commença à se frotter doucement la hampe d’une main…

Cling ? Une de ses amies avait sans doute fini. Elle vérifia la pendule derrière elle. Non, il était encore moins dix. Bientôt la fin, mais pas maintenant. Fleur sourit, et ses doigts effleurèrent les cuisses de l'homme sans se presser. Elle sourit à sa petite pique d'humour, puis hocha la tête. Sa demande était tout à fait réalisable. Du moment qu'il ne la souillait pas...

Elle se redressa, s'écartant ainsi de son client, et s'installa juste à côté de lui, sur la banquette. A quatre patte d'abord, pour s'éloigner, balançant ses hanches de façon lascive. Animale. Féline. Elle s'allongea par la suite, frottant son corps bronzé contre le velours du siège. Elle se retourna, s'adossant au bout de la banquette, entrouvrant les lèvres pour laisser échapper des soupirs factices qui sonnaient vachement vrais, et l'une de ses mains se posa contre sa joue, deux doigts glissant contre ses lèvres pour ensuite descendre le long du menton, de son cou... Elle erra sur sa poitrine, la soupesant, la caressant, puis descendit à nouveau, soulignant la finesse de sa taille, son ventre plat.. Elle retira les billets, un à un, les posant à côté, sur le dossier de la banquette. Puis elle joua avec l'élastique du string, passant sa main par-dessus, mimant une jeune femme qui se faisait plaisir elle-même sans réellement le faire. Mais elle donnait parfaitement le change. Et elle ondulait du bassin en même temps, son regard à moitié masqué par ses paupières observant l'attitude de son client.

Cinq minutes encore. Elle se mordilla la lèvre inférieure, et redressa le buste, mettant en valeur sa poitrine haute et ferme.

- Comme ceci.. ?

Même sa voix s'y mettait, prenant un accent rauque, charmeur.

Elle sourit avant de s’exécuter ! Au moins il avait une vue d’enfer, il fallait le reconnaitre ! Il sourit à son tour alors que sa main commençait des allers et retours le long de sa hampe. Une masturbation en règle, par contre, il avait une idée qui ne lui plairait pas, mais elle ne lui avait pas interdit… Il regarda à ses pieds, il y avait encore son top… oui, allait bien la « marquer » en souillant son bustier… Oui, ça serait amusant… il laissait entrevoir ses dents blanches dans son sourire alors qu’il la regardait, les yeux emplis de désir…

Il al regarda faire, elle devait sans doute compter intérieurement le pognon mais l’apparence est tout ce qui compte dans ce genre de moments… désormais sur que la caméra avait lâché, il hésita et se leva pour être sur qu’elle le voir bien pendant qu’il est en train de se masturber, au point où il se plaça à côté d’elle, lui lançant sur un ton amusé :

« Oui, c’est bien, mais tu n’as pas plus torride ? Et s’il te plait, ne décroche pas le regard de ce que je fais… »

Il ce faisant il lança de l’autre main quelques billets froissés, comme pour payer ce geste. Puis, il se remit à l’observer faire tout en se préparant à envoyer la sauce… Toujours dans cette optique de jeu il lui lança, plus amusé qu’autre chose :

« J’espère que tu te plais à faire ça, car tu ne me sembles pas très convaincante… »

Il sourit et continua ses mouvements, mais étant endurant, il n’avait pas l’intention de se lâcher jusqu’au bout… non, il se retiendrait à la toute fin et aviserait…

Son regard le suit, il n'y a pas de doute. Elle n'est pas voyeuse, fondamentalement. Mais elle se sent tenu de le surveiller malgré tout. Comme avec chaque client à qui elle a fait une petite danse privée. Bien que là, elle ne dansait plus beaucoup. Son bassin ondulait, mais ça s'apparentait plutôt à un mime d'une séance de plaisir solitaire.

Elle passa outre, pour cette fois, vu l'épaisseur de la liasse de billets posés près d'elle. Elle en attrapa d'autres d'ailleurs, du bout des doigts, avec agilité, et les posa avec les autres. Il voulait qu'elle le voit jouir ? Bon, il y avait pire comme fantasme. Elle ne le quitta donc pas des yeux. Elle était gênée, au fond d'elle-même. Elle n'était pas à l'aise. Mais... Elle travaillait encore. Et l'argent était toujours le bienvenue. Comme disait Jason, le travail, c'est le travail. Tu n'es plus toi, tu es un instrument du plaisir des yeux.

- Bien sûr...

Elle sourit, légèrement aguicheuse, et sa langue passa sur le tranchant de ses dents avant d'humidifier ses lèvres. Sa main droite remonta, et redessina le contour de sa poitrine, redescendit se perdre autour de son nombril et alla frôler ses cuisses.

Mais peut-être avait-il envie d'entendre un peu plus le plaisir qu'elle feintait de prendre. Alors ses soupirs se firent plus rares tandis que ses lèvres laissaient échapper quelques gémissements. Elle continuait de mettre son corps en valeur en ondulant contre la banquette et en flattant ses formes avec ses mains. Ses lèvres entrouvertes étaient régulièrement humidifiées par sa langue, tandis que son regard ne quittait pas les gestes de son client.

Elle savait très bien simuler, mais c’était juste de la simulation, bien évidemment, c’était quelque chose e normal dans ce genre de lieu, mais elle jouait si bien le jeu qu’elle donnait vraiment l’impression de ne pas faire semblait un seul instant ! Il continuait d’aller et venir le long de son fort joli attribut masculin. Il souriait, un peu gogueunard.

Loin d’être rapide, il faisait des mouvements lents pour aiguiller lentement le désir, l’agacer et surtout en profiter un max, même si ce n’était qu’une main qui l’offrait… Il se serait bien fait plaisir en se jetant sur elle, mais il préférairt éviter de suivre complètement ses envies, question de risques vu le type de personnes fréquentant les lieux !

La mafia pouvait apporter pas mal de problèmes ! Et la sécurité aussi ! Donc l’un dans l’autre, ça attendrait. Jamais il ne s’arrêta. Sauf quand il entendit me petit bruit caractéristique de fin de prestation. Son premier réflexe ?  Se baisser pour saisir la jupe pour ne pas qu’elle la remette. Il lui tendit d’autres billets.

« Je garde ça comme souvenir à souiller… je pense que vu le pourboire tu peux bien accepter ! Non ? »

Il s’approcha de la jeune femme en lui tendant son haut, ça il le lui rendait, il ne voulait pas non plus claquer tout son fric pour avoir le plaisir à la con de la laisser en string sortir de la pièce. Non, et même la jupe, elle aurait son intérêt plus tard…. D’un autre côté il ne lui laissa pas le choix pour celle-ci puisqu’il la glissa dans l’une des grandes poches de son manteau !

Il avait une idée en tête, une idée pour en profiter un peu plus….

« Dites moi, y aurait-il une sortie de deerrière au club, ou n’y a-t-il qu’une seule entrée et une seule sortie pour tout le monde ? Il y a des gens qui ne doivent pas me voir sortir ou le club va devenir un gruyère ? »

Il lui glissa encore quelques billets pour obtenir la réponse. C'était un gros mensonge, mais il n'avait rien à perdre...

Dès lors que le show fut fini, Fleur cessa toute activité. Elle s'étira, calmement, et observa son client. Elle se demanda pourquoi il ramassait sa jupe lorsqu'il se baissa. Pour la lui donner ?

Ah ben non. Il voulait la garder. Elle hocha la tête en avisant les billets qui suivirent. Elle s'en saisit d'ailleurs rapidement pour les glisser avec les autres. Elle attrapa aussi le haut qu'il lui tendait, et l'enfila rapidement. Elle le défroissa légèrement.

Elle était étonnée par sa question suivante. Enfin au départ. Elle se rappela ensuite que de nombreux hommes ne voulaient pas être vus sortant d'un de ces établissements. Saisissant les billets, elle répondit d'une voix qui était toujours chaude et sensuelle :

- Il y a une sortie à l'arrière, pour le personnel et les clients trop tatillons sur leur réputation. Je peux demander à une serveuse de vous la montrer.

Elle attrapa le reste des billets, ce qui représentait une liasse plutôt épaisse en fin de compte, et rechaussa ses escarpins rapidement. Elle ouvrit la porte de la petite pièce tandis que les lumières n'étaient plus tamisées. Hélant une serveuse, elle lui demanda de conduire ce monsieur jusqu'à la sortie arrière. Puis, se tournant vers ledit monsieur qu'elle voyait clairement pour la première fois, elle sourit.

- Je vous souhaite une bonne nuit, et j'espère que le show vous a plu...

Un hochement de tête plus tard pour le saluer, et elle descendait les escaliers, peu gênée par sa tenue dénudée. Elle se dirigea vers les vestiaires pour se changer, et ôter toutes ses paillettes de son corps. Elle reposa le haut dans un panier à linge, pour qu'il soit lavé, et enfila un jean délavé avec un petit chemisier cintré. Elle prit soin de décoller le scotch noir de ses tétons pour ensuite porter un soutien-gorge en satin noir, assorti au string, et referma le petit chemisier blanc jusqu'à mi-hauteur. Son décolleté était sexy, mais pas indécent.

Elle passa voir son patron aussi. Elle déposa l'épaisse liasse de billets de son dernier client sur son bureau. Il compta, et lui en redonna les deux tiers avec un sourire amusé. Elle s'en saisit et sortit. Ces billets, et les pourboires de ses danses, ça lui donnait un bon petit revenu en fin de soirée. Elle les glissa dans la petite pochette qu'elle emportait. Cette pochette contenait, en plus des billets, sa fausse carte d'identité absolument bien imitée, son permis de conduire, les clés de sa voiture et les clés de sa maison.

Puis, après avoir décroché une veste en cuir du porte-manteau, elle sortit par la porte arrière.