[PV] Mais j'ai rien fait ! (Ou presque)

Il sourit et la remercia pour sa réponse, il avait obtenu tous les éléments de réponse qu’il voulait connaitre ! Une porte pour le personnel et pour les clients qui ne voulaient as être vus, super, nickel !  C’était parfait ! Il avait tout ce qu’il fallait pour la suite du plan, car pour cette fois ci, Gabriel avait un plan ! C’était assez rare, mais rassurez vous, ce n’était pas à proprement parler un plan, non c’était plutôt une sorte d’idée vague plus ou moins générale concernant la suite.

Il suivit la serveuse, restant silencieux sur le trajet, lui adressant à peine un au revoir  quand elle le laissa à la porte, il n’avait pas non plus dit au revoir à l’autre… il n’avait même pas retenu son prénom d’ailleurs… Quoiqu’il s’en foutait. Mais elle allait bien vite comprendre qu’il n’était pas complètement satisfait par la prestation… Il avait d’autres envies et comptait bien en profiter avant de ramener cette jeune femme à ceux qu’elle n’aurait jamais du quitter…

Il attendit à la sortie, camouflé derrière des poubelles de la voir sortir. La rue était mal éclairée, certes, mais le passage sous un lampadaire permettait de voir clairement qui était la personne qsui sortait. Il attendit de la voir sortir. A cette heure ci rares étaient les passants, non, en fait ils étaient presque inexistants… Il sourit et sortit la jupe qu’il déchira sur la largeur en l’attendant, cela restait du tissu cela ferait de très bons liens mine de rien…

Enfin, il la vit. Il sourit et la suivit. Les caméras à cette heure ci étaient désactivées dans cet endroit pour une simple et bonne raison, trop de crimes donc il fallait bien en ignorer quelques uns… l’argent et ce qu’il offre… Il la suivit sur quelques dizaines de mètres avant de se saisir d’elle et lui plaquer une main sur les lèvres, lui laissant le nez pour respirer…

« Ecoute moi bien sainte nitouche, tu vas venir avec moi et tu vas être très gentille… y a des gens qui ont très envie de te revoir… »

Il la ceintura de l’autre, venant, comme pour se rattraper, lui effleurer un des globes de chair opulents qui ornaient son buste.

Si elle s'attendait à être prise d'assaut par son dernier client ? Pas du tout. C'est pourquoi elle était décontractée en marchant, se dirigeant vers sa voiture. Quand soudain, une main se plaqua sur ses lèvres et l'empêcha de crier. Elle ne put que gémir sourdement, et tenta de se débattre alors qu'un bras l'empêchait de se retourner pour frapper son agresseur, la plaquant contre lui.

Elle gémit une nouvelle fois, étant dans l'impossibilité de crier et de se débattre. Et les paroles de l'homme lui glacèrent le sang. Elle se raidit. Non, ils ne pouvaient pas l'avoir retrouvée... Jason et elle avaient fait en sorte de masquer tout ce qui pourrait mener à elle. Elle tenta d'écraser les pieds de son agresseur, refusant d'être remise entre les mains des scientifiques. Elle ne voulait pas subir à nouveau tout ces tests, toutes ces prises de sang à longueur de temps... Pas que les scientifiques étaient méchants, non. Ils étaient très gentils, très cordiaux. Et puis il y avait son père parmi eux. Mais.. Elle aimait trop la liberté qu'elle avait acquit. Elle aimait marcher le soir dans la rue, sans but réel.

Elle tenta de lui donner un coup de coude aussi, refusant de se laisser abattre.

Mais aïeuh !  Ça faisait mal aux pieds ! Et puis la tentative de coup de coude aussi… putain mais ça faisait chier nom de dieu !  Elle ne pouvait pas se laisser faire comme une gentille fille ? Non, bien évidemment !  Putain, saloperie de boulot à la con ! Bon en même temps, vu les profits, râler était là juste pour la forme. Il était excédé par sa résistance, oui, déjà, mais si gabriel était un homme patient, ça se serait su !

Il lui boucha le nez alors en même temps que la bouche, sentant qu’elle venait de lui mettre un bon coup dans l’estomac, putain, elle y était pas allé doucement la furie !  Il sourit en se reconcentrant sur la meilleure chose à faire étant donné la situation, l’immobiliser. Profitant de sa force physique un peu supérieur au sien, il la bouscula assez pour la déstabiliser et la plaquer face contre le mur. Peu cavalier mais ainsi se débattre était un peu plus difficile, technique de flic pour passer les menottes.

« Tu sais quel est le gros avantage de cet endroit ? Personne ne vient quand tu crie si ce n’est en espérant un petit viol… à pratiquer, et crois moi, tu es une cible de choix ! »

Il sourit et enfoui son visage dans le cou de la jeune femme pour lui lécher la nuque et la base du cou avec un grand plaisir ! Puis, sans la moindre douceur il lui rabattit in premier bras dans le dos, se planquant contre elle de tout son poids pour ne pas lui laisser l’opportunité de se dégager. Ce ne devait pas être des plus agréables étant donné que le mur était du crépi…

Il continuait de la bloquer, rabattant ses bras dans son dos pour l’attacher avec la jupe… oui, tout était utile… enfin, il tentait de l’attacher, vu comment elle se débattait il ne fallait pas s’étonner à ce qu’il éprouve des difficultés dans sa tâche !

« Tu ta calmes ma belle et ensuite on discutera de tout ça ! D’accord ma jolie ? »

Il prit risque de lacher les liens provisoires d’une main pour lui flatter la croupe ans aucune malice, purement et simplement !

Ses efforts portèrent leur fruits. Au début au moins. Parce que voilà que l'homme l'empêchait de respirer, et qu'il la plaquait face contre le mur. Elle gémit sourdement alors que le choc contre la surface rugueuse lui éraflait la peau. Non mais vraiment, cet homme était... Elle grimaça.

- Espèce de brute ! Je ne retournerais jamais là-bas ! JAMAIS !

Elle cria le dernier mot, même si ça ne servait à rien sinon à évacuer la rage qui l'habitait. Et à écarter toute peur malvenue qui pourrait la pétrifier. Elle grimaça également en le sentant lui lécher la nuque, puis gémit de douleur quand il lui tordit à moitié le bras dans le dos. Elle n'avait même pas la possibilité de répliqué. D'une, il était trop lourd, et de deux, il avait maintenant immobilisé ses deux bras et avait noué ses poignets avec un bout de tissu bien serré contre sa peau. Elle grogna, et gigota comme elle pouvait, négligeant le crépi qui râpait sa peau.

- Vous pouvez allez vous mettre vos explications et vos compliments où je pense ! Quand Jason saura que j'ai disparu, il me cherchera, et vous payerez pour ceci !

Elle joua des pieds, les balançant vers l'arrière pour tenter de frapper son agresseur. En plus, elle ne tolérait pas qu'elle le touche ainsi. Non non non !

- Lâchez-moi maintenant !

Profitant de ce qu'il avait lâché en partie ses poignets, elle tira sur les liens avec acharnement pour tenter de les défaire. Elle espérait aussi que Jason arriverait chez elle, comme tout les soirs, cinq minutes avant elle. Comme ça, il suspecterait quelque chose.

Enfin de la vraie résistance mais inutile…. Gabriel jubila !  Il sourit. Elle ne pouivait absolument rien faire, rien de rien, elle était complètement à sa merci ! Et vous savez quoi ? Pour un salopard comme le flic ripoux qu’était Gabriel, c’était jouissif ! Il soupira se plaisir et reniflant exagérément son parfum.

Elle ruait comme une jument qu’on essayait de débourrer, elle se débrouillait pas mal niveau coup de pied, mais bon, pas suffisamment bien à son gout pour justifier une libération… quoique… vu ses coups de pieds, il était obligé soit de se caler davantage contre elle, soit de s’écarter…. S’il faisait l’un, il risquait de l’abimer davantage, s’il faisait l’autre elle allait se barrer… il ne voyait pas d’autre possibilité…

La furie qu’était devenue l’échappée de labo ne voulait pas y retourner, sans blague ? Elle ne voulait pas retourner là bas… lui non plus s’il en venait, il en était sur, mais bon, il avait été grassement payé , et pas elle… si elle faisait une contre proposition valable, peut être aurait-ce été négociable, mais ce n’était pas avec des pourboires de strip-teaseuse qu’elle allait lui faire la même proposition…

Pour l’empêcher de fuir, il se cala bien contre elle, venant saisir les liens qui lui obstruaient tout mouvement au niveau des poignets pour engager ainsi une double clé de bras et la calmer. Avec un peu de chance elle comprendrait :  résister ne servirait à rien du tout, bien au contre, résister aggraverait les choses…

« Ecoute moi bien, beauté, je sais que tu veux pas y retourner, mais vu le pris qu’on me donne pour rentrer chez toi, crois moi, je vais pas me faire chier à les doubler… après…. Tout dépend de ta coopération… »

En disant cela il ne put s’empêcher de glisser une main baladeuse jusqu’à l’une des protubérances mammaires de la jeune femme pour la serrer fortement et sans la moindre douceur entre ses doigts, pour la relâcher aussi sec.

« Mais d’abord, tu vas gentiment me suivre car sinon… »

Il porta sa main à sa veste et en sortit un glock qu’il arma, tout près de la tête de la jeune femme. On pouvait entendre le barillet tourner et le chien s’armer distinctement dans un clic sonore…

« Et pour info, chérie, si on te cherche, on ne trouvera rien… pareil, jamais sur la vidéo du club on ne me voit… donc si ton ami veut te chercher, bon courage… »

Il laissa redescendre les poignets de la jeune femme, mettant fin à la clé de bras.

« Tu seras sage ? Ah et autre argument en ma faveur, ton ami nous retrouve, tant mieux, le seul témoins valable bouffera des pissenlits par la racine… Vu ? »