Tant de temps que je n'ai pu ajouter ici mes quelques lignes ^^
Je suis désolé, et me rattrape, au lieu d'un poème je vais en mettre deux ... (partit pour en mettre quatre mais ce serais peu plaisant d'en lire quatre d'un coup, on en perdrait le goût ^^)
Charon
Un nectar d'une pure beauté,
Une ambroisies divine aux reflets écarlates,
S'engouffrent jusqu'au fond du fleuve sacré .
L'Achéron rougit sous cette pièce sans entracte .
Ils l'appellent guerre, et c'est leurs jeu favori .
Et c'est grâce à elle que vient ici tant de vie .
Cette passerelle funeste en envoie tant par jour,
Que l'on pourrait croire à un superbe calembour .
Vous ne vivez déjà pas vieux, alors pourquoi cette haine ?
Pourquoi tant de tueries, pourquoi cette Géhenne ?
Nourrissons, mères, veuves, vieillard et innocents,
N'ont-ils pas mérité un châtiment plus clément ?
Races humaines, vous me débectez ,
Non content déjà d'ainsi vous exterminer,
Vous voulez aussi vous en prendre à votre terre sacré,
Qui depuis les temps immémoriaux vous a bercé .
Regardez vous en face, et quelle différence ?
Ne pouvez vous donc pas évitez une même sentence ?
Ne pouvez vous donc pas arrêtez tant de peine ?
Fuire, s'en aller, et rejoindre ceux qui encore vous aime !
Vous ne pouvez, sotte espèce !
On ne vous a pas appris à réfléchir par vous-même.
Et c'est pourquoi encore, sur ce radeau miteux,
Je dois chercher les nouveaux descendus des cieux.
Enfants, femmes, vingts morts sur les bras.
Et enfin je me décide à repartir sur la houle,
Avec tout ces innocents délaissés à bord,
Tandis que mes larmes coulent !
*note de petit lexique: moûsoû: illusion en jap *
Moûsoû
RIEN !
La personne qui me parlait vient de disparaitre,
Laissant à sa place un long chemin .
Autour de moi un étrange lieu vient de naitre .
Je me retourne et en ma face blême,
Le chemin se présente à moi, exactement pareil .
Et j'avance depuis des heures sans aucun problèmes,
Par terre n'as changé qu'une seule dalle, et la fatigue m'offre sommeil .
Désormais la dalle est unique sur un chemin de fer .
Et tandis que je me lève d'un difficile réveil,
Un être étrange se met à dancer devant moi,
Habillé de sombres corneilles, apparue de ses doigts .
Le lieu qui m'entoure est parfaitement onirique .
Des cristaux de glaces opales recouvrent les murs .
Et l'être de rêve devient tristement statique,
Pour disparaitre avec les corneilles, en reste de la sciure .
Et maintenant les cristaux s'effondrent sur ma tête .
Térrifié je ferme les yeux ne voulant voir cette sentence funeste,
Mais une énorme chaleur instantanément me couvre,
Et le terrible désert défile sous mes yeux qui se rouvrent.
Des jours sous le sableux enfers,
Et je tombe définitivement sous la chaleur du plomb solaire .
Englouti par le noir, je me fait avaler par ce goudron macabre .
Le paradis m'ouvre ses portes, un lutin me parle, en face d'un arbre .
Un chemin, une chambre glaciale, un désert interminable ...
Illusion suprême et fatale !