Renouveau
Le couvercle céleste s'emplit de mille feux.
De couleurs ardentes font danser nos yeux,
Alors qu'au loin l'astre rougeoyant se couche.
Et notre horizon s'étend d'une nocturne touche.
La précision se perd dans le sombre décor,
Perdant en complexe ce qu'il gagne en sensations.
Le paysage offre son intégrité, et s'endort,
Offrant à la pénombre sa parfaite soumission.
Et enfin, en voyage dans cette glorieuse noirceur,
Je puis retrouver le bonheur d'un manteau protecteur,
Cachant mes mouvements, cachant ma face,
En Egide bienfaitrice, malheureusement fugace.
Et sous cette proie divine de l'aurore,
Je me balade, dévêtu de tout ces manières d'or,
Qui enrichissent mes relations sous le plomb solaires,
Mais qui cache et alourdie mes formes austères .
J'en suis venu à espérer cette ébène protectrice,
L'admirant en fugace et éternelle beauté, propice
A l'oubli du paraître, pour laisser les rêves
parcourir le monde en de douces trêves .
Et lorsque, enfin dans cette nuit,
Vous faites de vos cauchemars vos plus beaux amis,
Laissez vous pénétrez par ce goudron vaporeux .
Oubliez vous dans le noir, dans ces songes nébuleux .
Je suis capable de courir sous les étoiles,
En ces lieux oniriques, et en maître parfait,
Je frôle les cauchemars de tout ces êtres,
Qui furent miens et qui sont désormais au paraître.
Et de un
Discours de l'ombre au corps
Aux heures propices d'une nuit délicieuses,
Il émet la volonté d'un désir puissant,
Qui offre, sur sa vie, une fin douteuse.
Souffrir est ce qui lui revient violemment !
Il aimerais, pouvoir, dans son propre corps,
Tiré l'encre rouge pour ces mots,
Et pouvoir de nouveau, et encore,
Puisé dans sa chair la boue de ses vaisseaux.
Il a le désir de s'arracher lentement les entrailles,
Déchirer les horreurs se nourrissant en son sein,
Déloger la putrescences, n'ayant autre chose qui lui aille,
Et l'anéantir, me finissant par les mêmes moyens .
Tout ce qui est bon sens l'entrave,
Il veux à sa flasque chair les pires châtiments,
Il veux pouvoir s'user dans les gestes les plus graves,
Libérer la Terre de sa présence et le plus douloureusement .
Point de clémence, ni de pitié,
Il veux se déchirer, bout à bout, ce corps, souillé, putréfié,
Cet immondice à la charnelle gonflée de malveillance.
Pas de choix, pas de repentances, pas de loi. Juste le silence .
Il a la volonté de s'arracher cœur, poumons, organes avec les dents,
Offrir à son corps, la seule punition possible, une sentence infernale,
Mais il ne puis, qu'en essais y ressemblant,
Infliger à son corps tout ce qu'il peut de plus condamnable .
Dans le corps, il y a l'esprit, dans l'esprit l'homme,
Dans l'homme on as la bête, et dans la bête l'immonde,
Et l'immonde qu'il est demande du repos, un somme,
Et le monstre qui restait en sommeil ne le laisseras pas en ce monde !
Non, l'outrage qu'il se porte,
N'est en rien comparable, à ce qu'il supporte .
ET de deux pour vos beaux yeux !