Le Grand Jeu

Havre de Repos des Pervers(e)s [HRP] => L'Art => Discussion démarrée par: Darthestar le mercredi 24 octobre 2012, 22:01:59

Titre: Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le mercredi 24 octobre 2012, 22:01:59
Eh bien ... après maintes réflexions de ma part de petite tête de linotte, je me suis dis qu'il serait bon de faire passer mes poésies parmi vous, afin de recceuillir quelque avis ... Il seront donc poster ici ^^ post par post, en espérant que cela plaise ^^

Le premier seras donc celui-ci :

Perdu

Sous le réseau des péchés infernaux,
Voyez cet homme qui, par tout maux,
Arrache à la vie tant d'êtres bons
Au nom d'une patrie sans nom.

Dans l'empire d'un de ces péchés,
Voici que ce déchainé vient détrôner
L'homme aux mille âmes en valeur,
Bien que malgré tout il reste un tueur.

Poussé par d'amplement louables volontés
Ce sublime démon vient, sur sa lame, briser
Tant de rêves et d'espoirs aimé des vivants,
Qui s'envole, tels des pétales dans le vent.

Et sous la puissance d'un Damoclès bestial,
L'être humain se terre avec le Graal
Que vient chercher ce saint dénaturé
Et pour lequel sa conscience fut abandonné.

Même devant des armées ce fou ne s'arrête,
Galopant vers la victoire là où d'autres auraient pertes,
Et plongeant dans les coeurs le froid de sa pensée
Nombres de ses ennemis viennent à se pétrifier.

Cet archange maudit traverse de nouvelles ruines
Quand face à lui arrive encore d'autres vermines.
Et, dans sa rage, ce déchus tue un être dont les sanglots
Lui font prendre conscience de tout les coups en trop.

Ainsi ce coléreux paladin était exorcisé de sa haine
Agenouillé près d'un corps dont l'expression saine
Montre toute la douleur qu'elle ressent face au dément
Qui toujours la rechercha, et la tua, ayant oublié sa vie d'amant.
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le lundi 29 octobre 2012, 00:39:41
Oubliez de mentionner que je suis toujours aussi mauvais à l'écrit et que donc c'est bourré de fautes ... Je vous pris de me pardonner pour cela ... et je vous offre une suite ^^

Dune fictive

Sous le soleil ardent, un homme allongé
Dors doucement et d'un sommeil serein.
Souriant ce gisant semble aimer
Ce lieu avec lequel il ne fait plus qu'un.

Tranquille cette figure se repose sur le sable,
Laissant sur les dunes une marque fiable,
Alors que baigné dans cette mue rigide
Ce baigneur s'enfonce dans sa futur Égide.

Le sirocco soulève de nouvelles tempêtes
Qui gicle sur le dos de l'homme et sa serviette
Se soulève sous le vent pour recouvrir
L'humain qui ne quitte pas son faible sourire.

Secoué entre le sable tourbillonnant
Et le vent qui passe furieusement,
Cet homme reste rouge sous le soleil
Ne lâchant pour rien son état de veille.

Doucement cette forme se fait recouvrir
Par le sol si brulant qu'il ferais couler la cire,
Et lui ne pousse ni soupir ni râle mécontent,
Semblant indifférent à tout ce qu'il ressent.

Ce corps cramoisi reste coi, allongé,
Il est si sec que l'on s'étonne qu'il n'ai cassé,
Et si maigre que l'on n'oserait l'imaginer
Encore marcher ou même assis, voir levé .

Oui ce corps déshydraté depuis ce matin
S'enfonce avec ses affaires sous le sable fin,
Trouvant le repos avec les trésors enfouis
Dans ce désert où nombres de personnes ont péris.
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Silence le lundi 29 octobre 2012, 08:25:43
Je sais pas si tu voulais qu'on commente, mais je les trouve très bien, moi. Essaie peut-être de ne pas faire tout le temps des rimes plates, mais aussi des croisées/embrassées.
Comme la 1re strophe du deuxième poème, quoi.
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le samedi 03 novembre 2012, 17:45:30
Je te remercie Silence !
Pour ce qui est des poèmes, faire des rimes plates assure une stabilité qui met en valeur mes petits jeux de mots et mes possibles apparitions de rimes plus sophistiquées d'où leurs prépondérances dans mes écrits.

Enfin sur ce en voici un autre :

Pertes

C'est comme prendre la lourde décharge
D'un troupeau animal en pleine charge,
Ce qui laisse le corps à l'état de cendres
Et qui relâche une âme sans rien à revendre.

Ami de la drapée, cette véhémente puissance,
Provoque chez tous une longue errance
Menant tout droit vers nombres de passage nocturnes,
Plongeant le perdu dans une langueur taciturne.

Ses pas s'accompagnent de la lourdeur des temps
Depuis lesquels ce désireux porte dans son sang
Ce sentiment aux reflets d'améthystes
Éloignant aux loin tout possible Christs.

Et un jour s'effondre ces êtres délaissés
Qui alors se retrouvent lucides et éberlués
Face à ce sentiment qu'eux-même n'avaient compris,
Même s'ils fussent sots, même s'ils fussent érudit.

Sondant alors dans leurs peurs parfaites,
Leurs cœurs et leurs âmes, ces esthètes
Aux doigtés experts découvrent toutes leurs plaies
Et la sentence à cause de laquelle ils erraient.

Et la plus grande de ces découvertes
Sont les larmes, jusqu'alors inertes,
Qui se mettent à couler sans pouvoir cesser
Sur les joues d'un Homme, puis sur les rudes pavés.

Les vannes ouvertes, le fluide ne s'arrête,
Et les larmes tarient laisse place net
A quelque chose d'éternel nés d'un voyage épuisant.
Sur les joues d'un Homme, le rouge de pleurs de sang.

(Et oui c'est une autre vue du premier ^^)
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Azazel Ängelsson le samedi 03 novembre 2012, 17:55:03
J'aime beaucoup. :)
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Lyan Rose le samedi 03 novembre 2012, 17:58:44
Un intéressant travail qu'est celui de réécrire quelque chose sous un autre angle. Je ne peux pas dire que je suis un grand fan de poésie, cependant ton travail se laisse lire. Les effets utilisés sont des choix intéressants sous de multiples aspects et, malgré l'inévitable présence de certains clichés, la manière de décrire reste plutôt originale. J'ai jamais été un grand ami de la poésie, mais j'aime bien et je reconnais le travail fourni. Puisque tout travail mérite salaire, je vais devoir faire l'effort de relever mon curseur jusqu'au bouton à +1. :D
Titre: Re : Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Silence le samedi 03 novembre 2012, 19:47:00
Je te remercie Edean !

Euh... Moi c'est Silence :D
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le dimanche 04 novembre 2012, 00:14:57
Que ceux qui ont vu Edean lève la main ! "sifflote" Mais un grand merci à vous. Lyan, j'étofferais ma réponse envers toi quand je posterais un nouveau poème ^^
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Zénoriel le dimanche 04 novembre 2012, 16:33:13
J'aime également. C'est juste classieux
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le mardi 06 novembre 2012, 19:33:34
Je vous remercie tous pour vos commentaires ^^ (Et j'ai du réécrire trois fois cette phrase)
Pour Lyan afin de répondre à son fourni commentaire, il est vrai qu'il est très difficile d'éviter les clichés en poésie quand on sait que de nombreuses figures de styles poétiques obligent à faire des choses vus maintes et maintes fois. Malgré tout j'essaye de varier ^^
Merci pour mon salaire d'ailleurs ^^ et j'en rajoute un autre :

En souvenir du temps

Miroir aqueux reflétant une image
Déformé par le remous des âges,
Ce reflet de cent ans passés à vivre
Montre à quel point de la vie on s'enivre.

J'avance lentement dans cette surface,
Dont l'argenté ne me laisse nul trace,
Et qui m'enroule de sa douce fraicheur
Pour amoureusement m'enlever ma couleur.

Plongeant avec lenteur mon air, premier,
Laisse sa place à un élément moins ailé
Qui m'enrobe de sa protection svelte
Et qui ne présente pas d'action suspecte.

C'est comme une consoeur millénaire
Qui veille désormais sur moi d'un oeil sévère,
Me comblant de ses bienfait par moult moments
Grâce à ma sagesse et mes doux élans.

Sous des tonnes d'une eau tranquille,
Je reste descendante tel une lente vrille
Et j'attends le dernier de mes instants
Qui arrive étonnement lentement.

Et soudain cet attendu maelström
Vient faire tournoyer ma frêle carcasse d'Homme,
Pour la figer d'une instantanée paralysie,
Permettant d'accomplir la plus folle de mes hérésies.

Et dans cette immense gangue de glace,
Vint se placer une petite tache, une trace,
Du passage d'une vieille dame sur sa fin
Qui pour dernier rêve voulait un corps à jamais sain.
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le samedi 10 novembre 2012, 11:17:51
Et voilà le suivant, j'espère qu'il conviendra à tout le monde ^^ (Celui-ci à de spécial qu'il rentre dans l'histoire d'un rp solo que je n'ai jamais pu prolonger):

Chapitre 1: Le passé d'un livre


Au début d'un temps où l'écrit fut important
Hommes et femmes prirent sur l'instant
Une plume ou un pinceau pour écrire
Sur tout sujets plaisant aux sires

Parmi toutes ces plumes l'une fut usée
Pour écrire un livre profane, déjà élimé,
Portant en lui le nom des pires outrages
et des plus grandes fautes en cet âge !

Le dominam evilis millemium était né
Livre créé sur les histoires et contes de fée
Qui en nos jours ont été amputés du bon sens
Mais qui en cet époque approchaient l'excellence

Ce livre de mains en mains fut donné,
Vendue, offert, confisqué et encore spolié,
À autant d'hommes qu'il y eu dans un seul pays
Et quoique maintes fois oublié, maintes fois on le revit

Très vite devenu légende, la convoitise fut extrême
Tous doutait de son existence et quand bien même
L'on entendait tel ou tel seigneur annoncé qu'il avait été brûlé
Les populaces s'acharnait pour pouvoir se l'approprier

Certains se jetèrent dans le feu, pensant le retrouver en enfer
D'autres tuèrent pères, fils, voir des familles entières
Car la possibilité qu'un voisin puissent avoir le saint livre
Était assez puissant alcool pour pourchasser cette vouivre.

Tant de massacres furent stoppé par Agnis le grand,
Qui un jour le livre qu'il possédait à tous il montra.
Appelant que c'est le diable qui créa cet horreur il le jeta
Dans les flammes avides qui firent disparaitre le livre du serpent

Les esprits se calmèrent peu à peu, assez déçu de voir,
L'objets qui aurait éxaucés tout leurs désirs les plus fous, brûlé
Mais après avoir vu sept hommes avides dans le bûcher, plonger
Et finir en cendre en voulant ramasser l'oeuvre, ils perdirent espoir.

Néanmoins le livre maudit conserva sa puissance en ce monde
Agnis le grand voulant faire de son pays une terre féconde,
Vit tout son domaine flêtrir en une journée par une volonté maligne
Et les paysans crûrent que leur maitre avait conservé quelques lignes.

Dans un assaut à l'avenir funeste pour tout le pays,
Les gueux et les marauds attaquèrent leur nouvel ennemi
Qui finit sous les coups de pioches et de pelles,
Lui qui avait choisit d'exorciser un mal s'annonçant éternel.

Les troupes du peuple, loin encore d'être rassasié dans leurs carnages
Cherchèrent dans la forteresse les restes du maléfique ouvrage
Et n'y trouvant rien mirent feu à la totalité du domaine
Afin que la malédiction ne puisse plus toucher une seule de leurs graines.

Cette terre existe encore en notre temps désormais bien avancé,
C'est cette terre emplite de mort-vivant dans les cols du nord
Et je dois avouer que la raison pour laquelle nombres ont renoncé
N'est pas celle d'être attaquée, ni même celle du manque d'or.

Le bouquin maudit ne se laisse jamais facilement lire !
Il paraitrait que même le feu ne peut l'atteindre !
Et que la seule personne capable de l'étreindre,
Est celle qui sort du livre une fois déclenchée son ire.
psaume VII, "L'akhmet de Syon", chapitre 9, le livre des démons.

Pour les curieux, les questions c'est après ^^
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le mardi 04 décembre 2012, 15:03:27
Tant de temps que je n'ai pu ajouter ici mes quelques lignes ^^
Je suis désolé, et me rattrape, au lieu d'un poème je vais en mettre deux ... (partit pour en mettre quatre mais ce serais peu plaisant d'en lire quatre d'un coup, on en perdrait le goût ^^)

Charon

Un nectar d'une pure beauté,
Une ambroisies divine aux reflets écarlates,
S'engouffrent jusqu'au fond du fleuve sacré .
L'Achéron rougit sous cette pièce sans entracte .

Ils l'appellent guerre, et c'est leurs jeu favori .
Et c'est grâce à elle que vient ici tant de vie .
Cette passerelle funeste en envoie tant par jour,
Que l'on pourrait croire à un superbe calembour .

Vous ne vivez déjà pas vieux, alors pourquoi cette haine ?
Pourquoi tant de tueries, pourquoi cette Géhenne ?
Nourrissons, mères, veuves, vieillard et innocents,
N'ont-ils pas mérité un châtiment plus clément ?

Races humaines, vous me débectez ,
Non content déjà d'ainsi vous exterminer,
Vous voulez aussi vous en prendre à votre terre sacré,
Qui depuis les temps immémoriaux vous a bercé .

Regardez vous en face, et quelle différence ?
Ne pouvez vous donc pas évitez une même sentence ?
Ne pouvez vous donc pas arrêtez tant de peine ?
Fuire, s'en aller, et rejoindre ceux qui encore vous aime !

Vous ne pouvez, sotte espèce !
On ne vous a pas appris à réfléchir par vous-même.
Et c'est pourquoi encore, sur ce radeau miteux,
Je dois chercher les nouveaux descendus des cieux.

Enfants, femmes, vingts morts sur les bras.
Et enfin je me décide à repartir sur la houle,
Avec tout ces innocents délaissés à bord,
Tandis que mes larmes coulent !


*note de petit lexique: moûsoû: illusion en jap *
Moûsoû

RIEN !
La personne qui me parlait vient de disparaitre,
Laissant à sa place un long chemin .
Autour de moi un étrange lieu vient de naitre .

Je me retourne et en ma face blême,
Le chemin se présente à moi, exactement pareil .
Et j'avance depuis des heures sans aucun problèmes,
Par terre n'as changé qu'une seule dalle, et la fatigue m'offre sommeil .

Désormais la dalle est unique sur un chemin de fer .
Et tandis que je me lève d'un difficile réveil,
Un être étrange se met à dancer devant moi,
Habillé de sombres corneilles, apparue de ses doigts .

Le lieu qui m'entoure est parfaitement onirique .
Des cristaux de glaces opales recouvrent les murs .
Et l'être de rêve devient tristement statique,
Pour disparaitre avec les corneilles, en reste de la sciure .

Et maintenant les cristaux s'effondrent sur ma tête .
Térrifié je ferme les yeux ne voulant voir cette sentence funeste,
Mais une énorme chaleur instantanément me couvre,
Et le terrible désert défile sous mes yeux qui se rouvrent.

Des jours sous le sableux enfers,
Et je tombe définitivement sous la chaleur du plomb solaire .
Englouti par le noir, je me fait avaler par ce goudron macabre .
Le paradis m'ouvre ses portes, un lutin me parle, en face d'un arbre .

Un chemin, une chambre glaciale, un désert interminable ...
Illusion suprême et fatale !
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Patchouli Knowledge le mardi 11 décembre 2012, 07:20:01
Je ne voudrais nullement paraître chiante, mais, "Mille" est invariable, il ne prend jamais de "s" c'est ce que j'ai remarqué dans ton premier poème. Enfin, désolée d'avoir un peu tout cassé l'ambiance, autrement je trouve ça agréable à lire.
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Keleth le mardi 11 décembre 2012, 15:11:02
Pas de soucis Patchouli, j'ai dû marquer dans mes oeuvres/présentations/posts que je n'était vraiment pas bon en orthographe, ni en conjugaison, et qu'ainsi ce genre d'erreurs m'arrivent souvent ^^

En tout cas merci Patchouli je vais corriger ça !
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le lundi 24 décembre 2012, 00:20:25
Alors voilà de nouveaux ajouts, en espérant qu'ils puissent plaire ^^
Je vous en met deux de tailles standards ^^

Ordre Unique

Une petite voix fluette, doucement, se fait entendre.
Petit élan fragile d'une jeune enfant au cœur tendre.
Appel à l'aide destiné à quelques personnes charitables.
Espoir inutile, car il n'en existe aucun de semblable.

Dix voix viennent s'ajouter à celle du triste enfant,
Mince écho, équilibre évidemment tremblant.
Mais tant de sentiments incarnés dans cette petite voix,
Vaut la peine d'être écouté, ainsi en aurais-je foi.

L'accumulation se fait de plus en plus grande,
La tristesse en émanant est de moins en moins tendre.
La fillette rassurée laisse aller sa voix au loin,
Un appel fragile devient une demande sans fin.

Et cette demande, traversant l'horizon devient chant,
Un chant cristallin lié aux sentiments les moins cléments.
Un chant d'une telle beauté, tel qu'Ondine ne pourrait rivaliser.
Tendre enfant, arrête-toi, je ne saurais te blesser.

Un chœur !
D'une limpidité et d'une grandeur sans valeur.
Une véritable symphonie capable à elle seule de souder l'être humain.
Un joyau d'un incomparable sublime se forme en les moins vils mains.

Le monde, unifié en un seul et grand moment,
Mais même ainsi je ne puis t'aider un seul instant.
Je ne voulais point te faire du mal, mais en continuant tes espoirs,
Tu n'as fait que plonger ton corps dans ces pensées noires.

Tard, drapé, je me tourne vers toi,
Petite figure blême, aux lèvres bleuies par le froid.
J'ai décidé de t'aider, malgré les lois inverses à cet honneur,
Ce chant que tu m'as envoyé, je te le rends, pour effacer tes malheurs.

Et l'autre :

Analyse

Aux espoirs comblés
Dont je n'aimerais parler
Je veux déchéance
Aux bonheurs, malveillance
Et à l'amour, Haine
Et ne laisser ainsi que peine .
Vite, horreurs, achevez-moi
Et que désormais rien ne soit
Que larmes et sang
Que j'aille jusqu'à être dément
Un démon dans l'enfer béant
A l'ignominie irradiant
Et dans les couleurs rougeâtres
Découper un de ces âtres
Protégeant ma vilénie
Et mes douloureuses envies
De douleurs, et de tueries .
Récupérer le riz maudit
Des mariages et des églises
Brûler tout cela, l'incendier
Définitivement les éliminer
Rendre en cendres ces symboles
Voir toutes ces coupoles
Tomber sous les pierres
Effaçant l'abri des hères
Être l'assassin damné
Par ces vies enragées
Auquel je ne veux plaire
Et à vouloir me satisfaire
Je plombe la chape
Que les voyageurs attrapent
Pour se couvrir les épaules
Et passant les saules
Pleure leur compagnon perdu
Dans les coins obtus
De la robe rouge
De celle qui arrête ce qui bouge
De la déesse mortelle
Qui me hèle
Tel son protégé
Parce que je lui suis dévoué
En être imparfait et inutile
En être lâche et subtil
En créature qui au bonheur préfère
A toutes fleurs celle de fer
Qui voit en elle libération
En une toute simple action
D'un mouvement net
Éparpiller les miettes
De toute ma personne
Quant les cloches tonnent
Dans un requiem final
Et dans un sommeil hivernal
Je cauchemarderai
Je m'en irai
Vers de nouvelles horreurs
Histoires pour que mon cœur
Se mette à me condamner
A éprouver ces sentiments cachés
Au plus profond des ténèbres
Qui resteront toujours les plus célèbres .
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Keleth le vendredi 01 mars 2013, 22:38:53
Aux anges

En un sentiment total d'admiration,
Et pourtant si loin d'une possible action,
Je vous représente, déesses inégalées,
Genre humain dont je ne devrais parler.

Aux Aphrodites, aux Héras, aux beautés splendides,
Aux êtres féminins, qui des déserts arides,
En un sourire, en font des oasis bénis,
Je me doit de leur dévouer une trace écrite.

A ces demoiselles, splendeurs florales,
Qui nous laisse, naïvement, entrevoir leurs pétales,
Ces douceurs de tournesols, de roses et de lys,
Ces chants de pureté dont elles resteront toujours les cantatrices.

A ces dames, aux charmes ravageurs,
Dans les prémices d'un esprit vengeur,
Trouvent leurs supériorités dans le sublime de leurs êtres,
Je cherche liaisons mais ne trouve rien à comparaître

A toutes ces belles figures,
Dont je ne peux approcher, de peur d'une coupure,
Dont mes mains maladroites purent être les organisatrices,
Je préfère rester dans l'ombre, protecteur de ces délicieuses actrices.

A ces formes de perfection, dont les mouvements,
Vont jusqu'à faire perdre la notion du temps aux passants.
Toutes ces ombres dont on garde un souvenir onirique,
Nous en gardons l'impression de canons antiques.

Pour vous, êtres de rêves,
Je garderais toujours un sentiment de bonheur,
Et de loin je ne me permettrai aucune trêve,
Tant que mes actions protectrices garderont leur valeur !


En marche

Je vois passer nombre de paysages,
Aux apparences fragmentées, aux apparences sauvages,
Montant vers le ciel, ou plongeant sous terre,
Marqués par les pas de ses éternels hères.

En strates, en monts, en vallées,
Je les vois lentement défiler,
Avec leurs couleurs, vives, ou mortes,
Lieux désolés qui, le temps, supportent.

En de ces lieux, secrets et sauvages,
Mon corps et mon esprit, détachés, voyagent.
Mais en cet engin en rien je n'adhère,
Bouclé par le fer et ces vitres de verres.

Je passe de point d'eau en campagne,
Et de campagnes en vertes vallées,
Et autant on parle de ces traversées qui soignent ...
Rien ne me permit de ne plus y penser !

Bloqué dans un chien mécanique,
Embourbé dans ces sons et ces formes,
En rien naturel, en tout aspect éthique,
Comme dans un animal une tique énorme !

Je ne me sens que peu à ma place,
Un être solitaire au milieu d'une impasse,
Entouré par quantité de personnes,
Et pour une fois aucune alarme ne sonne !

Les paysages ont de nouveaux changé,
Les souvenirs tendent à s'effacer,
J'en garde pourtant une graine, une idée ...
Qu'en ce milieu-ci, il est difficile d'exister !

Un peu de nouveautés vu que je n'ai pas poster depuis un moment ^^ J'espère que cela vous plairas ^^
Titre: Re : Les poèmes du vampire
Posté par: Darthestar le vendredi 10 mai 2013, 00:46:57
Renouveau

Le couvercle céleste s'emplit de mille feux.
De couleurs ardentes font danser nos yeux,
Alors qu'au loin l'astre rougeoyant se couche.
Et notre horizon s'étend d'une nocturne touche.

La précision se perd dans le sombre décor,
Perdant en complexe ce qu'il gagne en sensations.
Le paysage offre son intégrité, et s'endort,
Offrant à la pénombre sa parfaite soumission.

Et enfin, en voyage dans cette glorieuse noirceur,
Je puis retrouver le bonheur d'un manteau protecteur,
Cachant mes mouvements, cachant ma face,
En Egide bienfaitrice, malheureusement fugace.

Et sous cette proie divine de l'aurore,
Je me balade, dévêtu de tout ces manières d'or,
Qui enrichissent mes relations sous le plomb solaires,
Mais qui cache et alourdie mes formes austères .

J'en suis venu à espérer cette ébène protectrice,
L'admirant en fugace et éternelle beauté, propice
A l'oubli du paraître, pour laisser les rêves
parcourir le monde en de douces trêves .

Et lorsque, enfin dans cette nuit,
Vous faites de vos cauchemars vos plus beaux amis,
Laissez vous pénétrez par ce goudron vaporeux .
Oubliez vous dans le noir, dans ces songes nébuleux .

Je suis capable de courir sous les étoiles,
En ces lieux oniriques, et en maître parfait,
Je frôle les cauchemars de tout ces êtres,
Qui furent miens et qui sont désormais au paraître.

Et de un


Discours de l'ombre au corps

Aux heures propices d'une nuit délicieuses,
Il émet la volonté d'un désir puissant,
Qui offre, sur sa vie, une fin douteuse.
Souffrir est ce qui lui revient violemment !

Il aimerais, pouvoir, dans son propre corps,
Tiré l'encre rouge pour ces mots,
Et pouvoir de nouveau, et encore,
Puisé dans sa chair la boue de ses vaisseaux.

Il a le désir de s'arracher lentement les entrailles,
Déchirer les horreurs se nourrissant en son sein,
Déloger la putrescences, n'ayant autre chose qui lui aille,
Et l'anéantir, me finissant par les mêmes moyens .

Tout ce qui est bon sens l'entrave,
Il veux à sa flasque chair les pires châtiments,
Il veux pouvoir s'user dans les gestes les plus graves,
Libérer la Terre de sa présence et le plus douloureusement .

Point de clémence, ni de pitié,
Il veux se déchirer, bout à bout, ce corps, souillé, putréfié,
Cet immondice à la charnelle gonflée de malveillance.
Pas de choix, pas de repentances, pas de loi. Juste le silence .

Il a la volonté de s'arracher cœur, poumons, organes avec les dents,
Offrir à son corps, la seule punition possible, une sentence infernale,
Mais il ne puis, qu'en essais y ressemblant,
Infliger à son corps tout ce qu'il peut de plus condamnable .

Dans le corps, il y a l'esprit, dans l'esprit l'homme,
Dans l'homme on as la bête, et dans la bête l'immonde,
Et l'immonde qu'il est demande du repos, un somme,
Et le monstre qui restait en sommeil ne le laisseras pas en ce monde !

Non, l'outrage qu'il se porte,
N'est en rien comparable, à ce qu'il supporte .


ET de deux pour vos beaux yeux !