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Soeurs d'armes [Shiryuu]

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Légion

Soeurs d'armes [Shiryuu]

samedi 20 octobre 2012, 20:37:38


Las Hermanas

Perdu quelque part entre le long désert qui séparait Tekhos du reste de Terra, le monastère de Las Hermanas était une antique structure vouée à l’Ordre, bâtie sur les restes d’un ancien fort ashnardien datant d’une époque coloniale où les Ashnardiens avaient envoyé des colons vers le nord. Ils avaient utilisé les ressources d’un gisement de pierre à quelques lieues de Las Hermanas pour bâtir une caserne militaire, mais l’avaient finalement abandonné, lorsque l’Empire avait jugé plus opportun de s’étendre à l’ouest, vers Nexus. Depuis, le fort était tombé en décrépitude, et était devenu, en quelques décennies, le repaire de contrebandiers établissant un trafic d’armes de Tekhos à Ashnard. Ce trafic était difficile, car il passait par les Badlands, où il fallait affronter des gangs, ainsi que les redoutables raiders. Et, outre les Badlands, le désert comprenait bon nombre de créatures hostiles et de tribus xénophobes. Et, même en faisant exclusion de tout ça, ce désert était aride, très sec par endroits. Les contrebandiers avaient donc jugé utile de s’emparer de ce fort abandonné, et s’en étaient servis pour opprimer un petit village à proximité. Ce petit village, Armadillo, était très pauvre, et vivait surtout grâce à son comptoir commercial, qui refourguait les pierres à des villes plus grandes.

C’était l’Ordre qui avait chassé les bandits. Des missionnaires avaient été envoyés, et un bataillon de soldats-moines avait, il y a des années, purifié le fort. Les bandits les plus cruels avaient été crucifiés, et l’Ordre avait assuré la reconstruction de ce lieu de péché et de souffrance, où des esclaves avaient été enchaînées dans des caves sordides. Il était devenu un superbe monastère, Las Hermanas, dirigé par un ordre de sœurs monastiques. Le monastère comprenait un couvent, et c’était ce couvent, très isolé, qui en assurait sa survie. Il fallait verser un impôt pour avoir le droit de mettre sa fille au couvent, et, dans la mesure où Las Hermanas était isolé, bien des nobles y envoyaient leurs filles pour éviter qu’elles ne perdent leur virginité avec des garçons de basse-cour. Engendrer des bâtards était une plaie pour les familles de haute lignée, que ce soit à Nexus ou à Ashnard. Pour autant, Las Hermanas ne pouvait vivre uniquement de ses rentes, et, partant de là, le monastère était ouvert aux étrangers.

Acté ne s’était jamais attendue à pouvoir entrer sans difficulté dans le monastère de Las Hermanas. Elle  voyageait seule, sur le dos d’un cheval qui souffrait de cette chaleur, et était séparée de la Horde depuis maintenant deux mois. Une durée normale pour une mission. Cette dernière consistait à tuer un criminel qui avait son refuge dans les canyons d’une partie du désert. Il s’était abrité au sein d’une tribu d’autochtones hostile, et avait réussi à le tuer, apportant comme preuve de sa mort son médaillon. La mission avait été périlleuse et épuisante. Acté s’était infiltrée pendant la nuit, en passant par des grottes, et avait égorgé l’homme, utilisant une diversion en incendiant la moitié du camp. Elle rentrait maintenant chez elle, mais, en chemin, elle avait décidé de se reposer à Las Hermanas. Elle s’attendait à être rejetée, à cause de sa tenue délicieusement provocante, mais la sœur supérieure, Rebecca, avait autorisé sa présence. Le monastère ne comprenait que des sœurs, et elles lui avaient expliqué que la raison en était historique. Le missionnaire qui avait repoussé les bandits était en réalité une femme, qui dirigeait un ordre chevaleresque de sexe féminin. Le monastère comprenait une bibliothèque, une aile de repos, une grande cour intérieur, et un couvent, interdit à la visite. Acté ne comptait de toute façon pas s’attarder.

*Ce sera juste le temps d’attendre que mon cheval se repose, et, ensuite, je partirais...*

La Horde n’était pas dans le désert, mais dans une forêt, aux dernières nouvelles. Acté n’était pas inquiète ; il arrivait fréquemment qu’elle soit séparée de la Horde pendant de longs mois pour accomplir les missions périlleuses que la Reine leur confiait. Celle-ci était une prime qui leur permettrait d’obtenir des matières premières précieuses dont la Horde avait besoin, ainsi que des armes. Il arrivait parfois que les Amazones soient des mercenaires, ce qui ne gênait pas particulièrement la belle guerrière. Elle était en train de se reposer à l’ombre d’un arbre quand les cloches de Las Hermanas sonnèrent. Acté se releva, et entendit l’une des sœurs se tenant sur le mur parler à voix forte.

« Marcus ‘‘The Reaper’’ nous attaque ! »

Marcus était le chef d’une bande de pillards, d’esclavagistes, et de violeurs, qu’on appelait les Rats-Noirs. Il était connu dans la région pour être un grand violeur, et Acté ne fut guère surprise. On lui avait expliqué, lors de son séjour, que, si elle avait été si facilement admise au sein du monastère, c’est parce que Las Hermanas craignait une attaque imminente du Reaper, qui cherchait à s’emparer des belles filles vierges du couvent, soit pour les revendre, soit pour les violer. Les sœurs avaient envoyé un courrier demander des renforts à l’Ordre, et ce dernier n’avait ramené qu’une simple femme, qu’Acté n’avait pas encore eu l’occasion de côtoyer. D’après les informations de la messagère, un détachement de moines guerriers était en route, comprenant même quelques chevaliers, mais il mettrait du temps à arriver... Et Marcus en avait entendu parler, car il avait décidé d’attaquer plus tôt.

On pouvait entendre les coups de feu que les pillards faisaient en avançant. Ils avaient des chevaux, et ressemblaient à des cow-boys. Certains avaient des carabines, d’autres des pistolets, et d’autres encore des arcs et des arbalètes. Acté alla récupérer son bouclier. Le siège de Las Hermanas allait bientôt pouvoir commencer.
DC d’Alice Korvander.

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Shiryuu

E.S.P.er

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 1 samedi 20 octobre 2012, 20:41:07

(hrp: la tenue actuelle de Shiryuu http://diablo3cainsguide.com/wp-content/uploads/d3monk.jpg )

Cela faisait deux jours que Shiryuu avait élue domicile au sein de ce monastère, dont le fonctionnement et la culture étaient différents en bien des points de celui dont elle venait. Le terme de monastère avait ainsi bien des significations, mais les soeurs de celui-ci l'avaient accueillie généreusement en lui offrant le couvert et le gîte. Shiryuu avait été épuisée par la longue marche qu'avait été la sienne, même si elle était une guerrière accomplie son manque d'expérience du monde pouvait lui porter préjudice Elle ne s'était pas attendue à ce que ce désert soit aussi long à traverser, et elle avait du finir son voyage à pied car son cheval était mort de déshydratation.
C'était donc une Shiryuu assoiffée et fatiguée que les soeurs du monastère avaient recueillie. Shiryuu ne serait en temps normal pas restée plus de temps que nécessaire, à savoir une nuit, mais elle avait appris que ses hôtes étaient sous la menace d'une attaque de bandits, et elle avait donc décidée de rester pour les aider à se défendre. Aucune d'entre elles n'étaient de guerrières, et elles avaient sous leur garde des jeunes filles, des proies faciles pour des bandits, mais Shiryuu n'avait pas l'intention qu'il en soit ainsi.

Alors que la jeune femme était dans sa cellule en train de méditer, un cri d'alerte ainsi que des cloches lui firent savoir que l'attaque tant redoutée allait avoir lieu. Elle qui était à genoux sur sa paillasse se releva tout en empoignant son katana, et marcha d'un pas rapide en direction de la cour principale. C'était la panique, beaucoup de femmes couraient dans tous les sens pour aller s'abriter, Shiryuu en comparaison était calme, posée, mais aussi déterminée. Elle vit également une autre femme, à l'accoutrement profondément différent, qui ne pouvait être une des soeurs ou des habitantes de ce monastère. Dire qu'elle était habillée était presque une exagération, mais elle avait un armement dont elle semblait savoir se servir, on pouvait lire dans son regard la même expression que Shiryuu, celle d'une guerrière redoutable. Elle alla alors en sa direction.

Vous savez de toutes évidence vous battre, vous allez aider à la défense du monastère ?

Mais déjà on entendait des bruits sourds au niveau de la porte principale, les bandits étaient proches, et nul doute que ce ne serait pas cette porte en bois qui les empêcherait de rentrer. Shiryuu dégaina alors son katana.

Quoique...c'était une question stupide, nous serons soit violées soit tuées, ou même les deux si ces bandits gagnent. Je m'appelle Shiryuu, pourrais-je compter sur vous ?

Les Amazones

Légion

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 2 samedi 20 octobre 2012, 21:32:10

Les sœurs étaient désespérées. Elles étaient paniquées, hurlaient, priaient, et pleuraient. Acté les regardait avec un mélange d’ennui et de mépris. Prier ne leur permettrait pas de lutter contre les balles et les lames des bandits. Sa prière, Acté allait la faire en plantant son épée dans le ventre des ennemis, et en se régalant de leur sang sur son corps. Elle frémissait à l’approche de la bataille, entendant les coups de feu que ces idiots gaspillaient. Aucune sœur ne savait vraiment se battre, mais les coups de feu allaient être entendus depuis Armadillo. Des individus viendraient peut-être les secourir, et les bandits allaient devoir agir vite, afin de s’emparer du fort, et de l’utiliser pour se défendre, afin de repousser les combattants armadillans. Acté allait devoir les retarder. Elle accrocha les sangles de son bouclier, et mit devant ses yeux sa petite visière de protection. Ce masque n’était pas qu’un simple outil décoratif. Les fines lignes dessus étaient magiques, enchantées par Mythilène. Elle se retourna, et s’avança dans la cour principale. Elle vit une sœur trébucher dans sa longue robe blanche, et s’étaler sur le sol, avant de rapidement se lever. Les sœurs avaient toutes de longues robes blanches, plus adaptées pour ce climat suffoquant que des robes noires et longues.

Acté s’avança vers la porte principale, qui ne résisterait pas longtemps, quand une femme s’approcha dans son dos. L’Amazone se retourna, et vit une femme dans une tenue curieuse, de prêtresse, mais pas de sœur... Et elle avait une longue épée, un katana.

« Vous savez de toutes évidence vous battre, vous allez aider à la défense du monastère ? » s’enquit-elle.

Surprise, Acté ne répondit pas sur le coup, se demandant ce que cette femme lui voulait... Son regard était différent des autres sœurs. L’Amazone y lisait, non pas de la panique, mais une forte détermination. C’est ce qui l’incita à ne pas la congédier. Comprenant sans doute le ridicule de sa question, la jeune femme rectifia rapidement son erreur, et précisa :

« Quoique...c'était une question stupide, nous serons soit violées soit tuées, ou même les deux si ces bandits gagnent. Je m'appelle Shiryuu, pourrais-je compter sur vous ? »

Des coups sourds résonnaient sur la porte principale, et Acté tourna la tête, voyant l’une des barres de protection céder, se craqueler. Ils devaient avoir un genre de bélier, ou tiraient sur le bois pour le fragiliser, poussant des hurlements sauvages.

« Minettes, minettes !
 -  On vient pour vous en foutre plein dans le cul, yeeeeeeeeeeeeehhh !! »

Des mâles... Acté regarda Shyriuu, et lui parla rapidement :

« Je suis une Amazone, et je m’appelle Acté. »

D’abord le groupe, ensuite la personne. Acté avait annoncé la couleur : elle était, avant toute autre chose, une Amazone. Son sexe, son nom, ce qui lui était propre et individuel, était secondaire devant son appartenance à ce peuple.

« Je n’ai nulle intention de laisser ces soudards s’attaquer à des femmes. Les mâles me répugnent de manière générale, mais je dois dire que j’abhorre tout particulièrement ceux de cette engeance. Vous pouvez compter sur moi. »

Et, comme pour le lui prouver, elle se pencha vers Shiryuu, et l’embrassa sur la joue. Chez les Amazones, on ne se serrait pas la main pour se saluer, une pratique ridicule et sans intérêt. On s’embrassait, on se touchait, et on organisait un contact proche. Elle rompit rapidement le baiser, et se retourna. Le talisman sur sa tête se mit à briller, et la porte explosa alors. Il y eut plusieurs coups de feu, et Acté, qui avait sa longue épée harnachée dans le dos, sortit une autre arme : une arbalète de répétition à une main. Elle visa, et tira avec une précision affolante. Le carreau fila, et transperça la gorge de l’un des bandits, tandis que les autres s’avancèrent. Elle avança son bouclier, et les balles rebondirent dessus, tandis qu’elle décocha un nouveau carreau, qui se planta entre les deux yeux d’un autre. Un cheval s’élança alors droit vers elle, et elle roula de côté, délaissant son arbalète pour sortir de sa ceinture une dague. Acté se redressa rapidement, et frappa avec son bouclier, levant bien haut son bras. Le tranchant du bouclier frappa le cavalier au ventre, l’envoyant tomber sur le sol, où la dague se planta dans sa gorge.

Acté bénéficiait de l’effet de surprise pour frapper fort. Les tueurs ne s’attendaient probablement pas à essuyer de la résistance, et elle décida d’en profiter. Elle courut rapidement, son bouclier repoussant les chevrotines d’un fusil à canon scié, et elle sortit sa longue épée, l’utilisant pour frapper l’homme, lui arrachant les mains. Son sang jaillit, et il poussa un hurlement d’agonie, avant que sa tête ne soit décapitée d’un coup sec. Quelqu’un débarqua alors dans le dos d’Acté, et elle se retourna sur place, parant un autre coup de feu. Son bouclier tremblait, et elle dut bondir en arrière. Ils étaient trop nombreux, et elle ne pouvait pas, même avec Shiryuu, les combattre tous.

« On se replie ! » hurla-t-elle rapidement.
DC d’Alice Korvander.

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Shiryuu

E.S.P.er

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 3 samedi 20 octobre 2012, 22:07:26

Une Amazone, Acté. Si Shiryuu avait bien compris que Acté était le prénom de cette femme, elle ne savait en revanche pas ce qu'était une Amazone. L'ordre monastique dans lequel elle avait vécu durant la quasi totalité de sa vie n'était guère au fait des évennements extérieurs, et il en allait donc de même pour Shiryuu qui n'avait encore jamais entendue parler de cet ordre de guerrières pourtant bien connu par ailleurs. Mais le moment n'était pas aux questions, ni même de se demander pourquoi Acté l'avait embrassée sur la joue, la chaleur de ses lèvres laissant d'ailleurs sa belle empreinte sur la peau de Shiryuu. La porte céda, et une horde de bandits criards s'engoufrèrent dans la brèche qu'ils venaient de créer.
Plusieurs projectiles à grande vitesse, des balles de fusil, arrivèrent dans sa direction, mais de par ses réflèxes surhumains Shiryuu les renvoya à l'aide de son katana, et certains projectiles tuèrent ceux qui les avaient envoyés initialement. Shiryuu se lança alors dans la mêlée, la lame de son katana commença à faire des ravage, elle tranchait la chair de ces bandits avec une aisance déconcertante, le sang maculait le sol, sa lame, et une partie de ses vêtements. Elle jetait de temps à autres des regards en direction d'Acté, pour s'assurer que la femme ne se trouve pas en danger, mais malgré quelques difficultés elle tua sans trop de problèmes plusieurs bandits.

Néanmoins elles étaient confrontées à un problème. Elles n'étaient que deux contre une horde d'hommes manipulant des armes à feu, des instruments de guerre que Shiryuu considérait comme des armes de lâches, mais dont il fallait malheureusement reconnaître l'efficacité. Acté se trouva en difficulté, se protégeant derrière son bouclier. La guerrière n'était pas mise à mal par les bandits eux mêmes, mais par les armes qu'ils utilisaient, des armes de lâches. Shiryuu eût alors une idée, elle fît plusieurs roulades sur le côté pour se mettre à couvert, puis se concentra au plus profond de son esprit pour faire appel aux pouvoirs élémentaires que son lignage lui avait confié. Une petite tempête de sable s'éleva alors, brouillant la vue des bandits, elle ne dura pas plus d'une vingtaine de secondes mais la tempête les força à quitter l'enceinte du monastère.
Quand la tempête se calma, il n'y eut plus l'ombre d'un coup de feu. les bandits tentèrent pourtant allègrement de tirer, mais du sable s'était infiltré dans les mécanismes de leurs armes, qui étaient à présent grippées, et inutilisables à moins d'un nettoyage méticuleux. Chose qu'il était impossible de faire en pleine situation de combat, tel avait été l'intérêt de cette petite tempête.

Voilà qui va les priver de leurs armes de lâches. Je pense que le repli peut laisser place à une solide contre-attaque, qu'en dites vous ?

Les Amazones

Légion

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 4 samedi 20 octobre 2012, 22:49:04

Sur Terra, savoir se battre contre une épée était une bonne chose, mais c’était insuffisant pour une Amazone. Les armes à feu existaient, et la formation des Amazones impliquait de savoir agir contre elles. C’est ce qui faisait que certaines Amazones utilisaient des armes à feu, mais Acté n’en faisait pas partie. Elle préférait se servir d’une épée, car elle s’était toujours battue avec des armes blanches. Elle n’arrivait pas à se débrouiller avec un pistolet, n’arrivant pas à viser. Elle n’était pas Cynna, mais ça ne l’empêchait pas d’être une Amazone particulièrement dangereuse. Son énorme bouclier repoussait sans difficulté les balles, et elle avait appris à savoir s’en servir, à le porter, afin se déplacer rapidement. Elle était agile et rapide, comptant sur sa rapidité pour prendre ses ennemis à revers. Seulement, les bandits étaient bien trop nombreux ici, et bien trop armés. Elle ne pouvait que se replier dans le monastère, où, dans les couloirs, l’affrontement serait plus simple.

Ce fut à ce moment, alors qu’elle commençait à rebrousser chemin, que le talisman se mit à briller d’une étrange lueur violette. Tournant la tête, Acté vit alors que Shiryuu, qui se débrouillait pour le moment plutôt bien, concentrait sa magie, son mana. Son talisman pouvait le sentir. Il percevait les émanations magiques, ce qui était très utile quand on se battait. Pour une guerrière comme Acté, les sorciers et les magiciens étaient des ennemis de taille. Elle vit alors le sable se former devant Shiryuu, avant de se ruer vers les ennemis. Une tempête de sable ?!

*Elle manipule l’Air... Intéressant...*

Le talisman cessa de vibrer et de briller quand le sable disparut, et Acté put constater que les armes des bandits étaient enrayées, les grains de sable s’étant glissés dans les canons. Acté pouvait entendre des *CLIC ! CLIC !* réconfortants quand les pillards essayaient d’appuyer sur la gâchette, et sourit. Finalement, le repli ne serait peut-être pas pour tout de suite.

« Voilà qui va les priver de leurs armes de lâches, lâcha alors Shiryuu. Je pense que le repli peut laisser place à une solide contre-attaque, qu'en dites vous ? »

Acté eut un léger sourire, et brandit sa lame.

« Je n’aurais pas dit mieux ! »

Elle s’avança vers les hommes.

« Arrêtez vos conneries, bande de lopettes ! Elles ne sont que deux !
 -  Nos armes...
 -  Utilisez vos sabres ! »

L’homme qui les haranguait étant un grand individu à la peau noire, chauve et torse nu. On pouvait voir ses muscles luisants, ainsi qu’un collier d’os autour du cou. Un crâne reposait entre ses biceps, retenu par le collier. L’Amazone comprit qu’il devait s’agir de leur espèce de lieutenant, et il avait deux longues machettes. Un homme préféra néanmoins opter pour la fuite, et le lieutenant réagit rapidement. Sa machette lui trancha solidement la gorge.

« Je tuerai personnellement ceux qui songeront à fuir ! Dressez ces salopes ! »

Acté eut un sourire amusé. Les hommes sortirent des sabres et de longues dagues. Trois s’avancèrent vers Acté, qui bondit sur eux. Elle en chargea un avec son bouclier, le renversant au sol, et joua avec les sangles de son arme de protection, qui pouvait également se révéler offensive. Les sangles lâchèrent, sauf la dernière, qu’Acté tint entre les doigts. Sous son déplacement, le bouclier vola ainsi hors de son bras, décrivant un arc de cercle avant de frapper un autre forban à la gorge, la tranchant sec. Elle abandonna alors son bouclier, devenu inutile, et tint son épée à deux mains. Elle frappa fort sur le sabre du dernier scélérat, puis le frappa avec le pied. Un coup fort, qui l’envoya à terre, où elle planta l’arme dans son estomac, avant de la retirer, le bout couvert de sang.

« Venez, bande de merdeux !! » hurla-t-elle, les mettant au défi.
DC d’Alice Korvander.

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Shiryuu

E.S.P.er

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 5 samedi 20 octobre 2012, 23:19:43

Shiryuu et Acté ne se connaissaient pas encore vraiment, mais une sorte d'intimité commençait dores et déjà à se tisser entre elles, le genre qui ne peut se créer qu'entre deux combattantes partageant le même but. Shiryuu appréciait la force qui se dégageait de cette femme, et qui caractérisait ces femmes semblables à Shiryuu, les guerrières nées pour être ainsi, pour vivre ainsi.
Un autre type de pensée lui passa aussi par la tête, à présent que les balles n'étaient plus une menace pour elles. Shiryuu se rendit alors vraiment compte de la façon dont était habillée cette femme, et cela combiné à la façon qu'elle avait de se battre ne laissait pas la jeune femme aux cheveux d'argent indifférente. Elle n'avait eu que quelques rares expériences "de ce genre" depuis qu'elle avait quittée son monastère, voilà plus d'un an, mais elle avait vite compris son intérêt pour les femmes et celui que les hommes ne provoquait pas chez elle. En revanche, croiser une guerrière aussi belle, voilà qui était inédit pour elle.
Mais elle laisserait libre court à ces pensées plus tard, car les bandits, bien que privés de leurs armes à feu, restaient une menace, mais une menace contre laquelle elle et Acté pouvaient faire face bien plus aisément.

Sans un mot, elle marcha aux côtés d'Acté en direction des bandits qui semblaient avoir perdu leur ardeur initiale, ils étaient en effet tombé sur de la résistance là où ils n'en attendaient pas, et quelle résistance ! Leurs chances de victoire ne semblaient plus aussi certaines, et seule la cruauté de leur chef les poussa à poursuivre ce combat. Shiryuu acceuillit donc un groupe de bandits qui l'attaqua. L'un d'eux se rua sur elle, brandissant son sabre en la chargeant. Elle bloqua son bras à l'aide de sa main quand il s'apprêta à frapper, puis l'empala sur son katana avant de l'envoyer s'écraser à terre, en retirant son corps de la lame à l'aide de son pied appuyé sur le torse du bandit. Un autre vint sur son côté gauche immédiatement après, son katana fendit l'air, lui tranchant la tête qui vola plusieurs mètres en arrière, alors que le corps tomba au sol, répandant une gerbe de sang sur le sable chaud.
Shiryuu enchaînait les bandits sans aucune difficulté, car ils ne savaient pas vraiment se battre. Ils étaient brutaux, mais imprécis sans aucune vraie expérience du combat, la jeune femme les faucha alors comme du blé mûr, et ses mouvements étaient semblables à une danse tant elle était grâcieuse en dispensant ainsi la mort. Entre elle et Acté, les rangs des bandits se réduisirent rapidement.

Ce sont tes incapables d'hommes qui se font dresser bandit. Quand à toi, qui envoie d'autres à la mort plutôt que d'affronter deux faibles femmes, tu dois en avoir bien peu sous ton pagne pour te montrer aussi faible et couard.

Elle acheva sa phrase sur une autre décapitation, le dernier bandit qui avait cru qu'elle relâchait sa conversation en parlant ainsi à son chef, et qui avait appris de son erreur en perdant sa tête.

Les Amazones

Légion

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 6 dimanche 21 octobre 2012, 00:05:08

Difficile de croire que de tels comiques avaient pu effrayer à ce point les sœurs. Rien à voir avec les raiders, il ne s’agissait que de vulgaires bandits surarmés qui avaient en eux une confiance exagérée. Acté connaissait bien le mode de fonctionnement des mâles. Ils étaient perpétuellement arrogants, inutilement prétentieux. Leur chef restait derrière, tenant toujours ses deux machettes, mais aucun de ses hommes n’arrivait à vaincre les deux femmes, malgré ses menaces et ses encouragements.

« Crevez ces putes ! J’offrirai deux vierges à celui qui les décapitera !! »

Le cœur n’y était plus pour les bandits. Acté s’était même séparée de son bouclier, utilisant uniquement son épée, dansant au milieu des ennemis. C’est ainsi qu’une Amazone s’épanouissait pleinement, au combat. Elle sentait sa lame trancher les membres, sentait des taches de sang éclater sur son corps. C’était tellement beau, presque féérique... Pour elle, c’était une forme d’art. Elle sentait la résistance des os, l’épée devenant un prolongement de son propre corps, et elle dansait, fauchant, mutilant, se délectant des hurlements et des cris, presque en transe. Elle bondissait en arrière, roulait sur le sol, sortait l’une de ses dagues pour la planter dans un genou, se redressait rapidement, frappait avec ses jambes, ne ménageant aucun de ces individus. Elle para un coup d’épée avec sa lame, et frappa avec sa tête. Son talisman se mit à nouveau à briller, d’une lueur rouge et chaude, et, en touchant la peau de l’adversaire, il laissa des marques rouges. Sa peau avait brûlé, et l’homme hurla en gesticulant, avant qu’un coup d’estoc ne le soulage de ses tourments.

Les corps s’empilaient, prouvant la grande habileté au combat des Amazones. Acté faisait partie de la glorieuse caste des guerrières. Elle tenait une épée et apprenait à la manier depuis qu’elle avait six ans. Il s’agissait déjà d’une dague en acier, et elle lui avait semblé très lourde à l’époque. Elle se devait alors de la tenir trois heures par jour, et de toujours la porter à sa ceinture. Pour elle, tenir une épée était aussi instinctif et inné que des lunettes pour un malvoyant.

« Ce sont tes incapables d'hommes qui se font dresser bandit. Quand à toi, qui envoie d'autres à la mort plutôt que d'affronter deux faibles femmes, tu dois en avoir bien peu sous ton pagne pour te montrer aussi faible et couard. »

Acté se permit un bref regard vers cette femme... Au milieu de cette bataille, il se dégageait d’elle une beauté et un charme incroyable... Difficile de se dire qu’elle n’était pas une Amazone, car elle en avait l’allure. Elle était forte, belle, et savait se battre. Elle ne se laissait pas dominer par ses peurs, comme toute Amazone se devait de l’être. Acté entendit alors des bruits, et se retourna, voyant que l’homme aux machettes avait décidé de se joindre à la partie. Du haut de ses deux mètres, il poussa un rugissement, et chargea Acté. Prudente, cette dernière choisit de l’esquiver en bondissant de côté, et les machettes sifflèrent dans le vide. Elle tenta alors de prendre l’homme à contrepied en le frappant dans le dos, brandissant sa lame pour l’abattre, mais ce dernier, faisant preuve d’une agilité que son corps massif ne soupçonnait pas, se retourna, et para la lame avec ses deux machettes. Les armes s’entrechoquèrent, et il poussa avec ses puissants bras. Acté essaya de tenir, mais le pied de l’homme fusa, et la frappa à l’estomac. Elle en eut le souffle coupé, et n’eut pas le temps de réagir que l’homme misa sur son avantage, et la frappa d’un revers. Le sang gicla de la bouche d’Acté, qui se recula, légèrement sonnée.

Le tueur était plus doué que les autres, indéniablement. Il poussa un hurlement de rage, et frappa avec les machettes. Acté para, mais les muscles de l’homme étaient solides, et elle sentit une vibration remonter tout le long de son bras. Il frappa avec rage la lame, utilisant l’une de ses machettes, et perça la garde d’Acté. Elle se laissa tomber sur le sol, et le bout des machettes glissa sur son ventre, laissant deux petites lignes écarlates. Sur le sol, Acté n’attendit pas, et bascula son poids en arrière, relevant ses jambes, qui frappèrent rapidement l’homme à la tête. Dans la mesure où il avait la bouche ouverte en rugissant, ses dents claquèrent entre elles, et il se recula, sonné. L’Amazone se redressa rapidement, et attaqua sur la droite. Dès qu’elle sentit la lame heurter la machette, elle pivota sur elle-même, et frappa à gauche, puis pivota encore, frappant en bas à droite, avant de pivoter à nouveau, enchaînant les pirouettes, tout en avançant vers l’homme. Pour éviter la sensation de tournis, elle gardait les yeux clos. Cette technique était extrêmement difficile à apprendre, mais était la spécialité des Amazones. Elle finit par piéger l’homme, et sa lame arracha l’une de ses mains. Il poussa un hurlement de douleur en tombant au sol, et Acté attrapa au vol la machette de sa main coupée. Elle prit alors sa tête en ciseau, son épée et la machette du bandit frottant contre sa gorge.

« Sa... Salope !! »

Un sourire de plaisir éclaira les lèvres d’Acté. Le sang coulait de la gorge de l’homme, et elle n’eut qu’une légère poussée des mains à faire. Elle écarta les lames progressivement, puis les ramena rapidement vers l’intérieur, et la tête de l’homme fut tranchée, s’envolant dans un geyser de sang. Son corps désarticulé tomba ensuite sur le sol, et elle se tourna vers les hommes. Son visage était à moitié couvert de sang.

« Mourrez avec honneur, ou fuyez comme des lâches. »

Les bandits survivants se regardèrent entre eux, et se mirent à courir sans demander leur reste.

« Des démones, ce sont des diables !
 -  Lâches... » grogna Acté.
DC d’Alice Korvander.

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Shiryuu

E.S.P.er

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 7 dimanche 21 octobre 2012, 16:11:19

Le chef des bandits était la clef de toute cette attaque, si il mourrait, alors la volonté de ces brigands mourrait avec lui. Shiryuu l'avait provoqué, mais elle ne s'était pas attendue à ce que cet homme choisisse Acté comme cible plutôt qu'elle. Elle voulait aller l'aider, mais l'entrée dans le combat de leur chef avait redonné du courage aux brigands, qui se ruèrent tous sur Shiryuu pour laisser leur chef se battre tranquillement.
Shiryuu disposa rapidement d'eux, et Acté fit de même avec leur chef même si le combat avait menacé de tourner en sa défaveur, elle avait pris l'avantage au moment crucial, et avait tué cette brute sanguinaire dont le corps sans vie, et sans tête, gisait sur le sol en compagnie des autres cadavres.
Les quelques bandits restants ne demandèrent pas leur reste, conscient de la futilité de leur action et privés de chef, ils prirent leurs jambes à leur cous et partirent aussi loin et vite qu'ils le pouvaient. Le monastère était sauf. Shiryuu d'un geste vif fit partir le sang qui restait sur sa lame, puis l'essuya avec un pan de ses vêtements avant de ranger son arme dans son fourreau, puis se dirigea en direction d'Acté.

C'était un combat intéressant. Vous avez du être formée bien jeune pour avoir réussi à vaincre ce monstre, tout comme moi.

Un intérêt certain pour Acté se dégageait de Shiryuu, qui avait enfin l'impression d'avoir trouvée une égale. Durant cette année de voyages, elle était tombée souvent sur des hommes au caractère profondément machiste, qui considéraient que les femmes n'avaient pas à se battre. De tels comportement l'avaient plus d'une fois conduite à considérer le fait de retourner au monastère, alors trouver une véritable guerrière sur sa route était une chose qui lui apportait du bonheur.
Néanmoins Acté ne semblait pas être sortie totalement indemne de ces combats, ne serais-ce que par les deux blessures qu'elle avait au niveau du ventre.

Vous êtes blessée cela étant, il faudrait s'en occuper avant que vos plaies n'aient l'opportunité de s'infecter. J'ai quelques onguents cicatrisants dans ma cellule, si toutefois vous n'avez pas l'intention de partir tout de suite.

Les Amazones

Légion

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 8 dimanche 21 octobre 2012, 16:38:19

Ce fut une belle bataille. Acté était contente, car elle s’était terminée sur un bon combat. Le grand Noir qu’elle avait décapité était quelqu’un qui savait se battre, mais il n’avait rien pu faire contre les pirouettes de l’Amazone. Elle l’avait pris de vitesse, et avait progressivement pris l’avantage. Son visage en sueur témoignait toutefois de l’effort qu’elle avait du fournir pour réussir cette technique. Les survivants étaient en fuite, et il était probable qu’ils seraient tous rattrapés par les Armadillans. Les sœurs, quant à elles, n’en revenaient pas, et hurlaient au miracle. L’Amazone se retint de les réprimander, de leur dire qu’elles étaient faibles et sottes. Aucun miracle ne les avait sauvés, simplement le tranchant de deux lames... En songeant à cela, elle tourna sa tête vers la belle femme. Elle avait soigneusement nettoyé sa lame, avant de retourner vers l’Amazone, qui fut à nouveau frappée par ce mélange de beauté et de puissance qui se dégageait du corps de cette femme. Elle était, de plus, douée de capacités magiques, ce qui était un réel plus dans un combat.

« C'était un combat intéressant. Vous avez du être formée bien jeune pour avoir réussi à vaincre ce monstre, tout comme moi. »

Acté hocha la tête, confirmant silencieusement cet état de fait. Shiryuu était douée, elle se devait bien de le reconnaître. La question ne se posait pas de savoir si Acté était plus talentueuse d’elle ; ce genre de comparaisons était bon pour les mâles, qui voulaient toujours se prouver qu’ils étaient les plus forts. Acté n’était pas arrogante, elle était fière. Elle se savait douée, mais savait qu’il existait des Amazones plus fortes qu’elle, ce qu’elle admettait sans mal. C’était toujours bon d’avoir quelqu’un au-dessus de soi, ça vous forçait à devoir vous améliorer. Elle ne dit donc rien, jaugeant la femme du regard, la jaugeant de son regard ténébreux par son masque sombre, lorsque Shiryuu sembla remarquer les quelques coupures résultant des machettes de l’homme.

Attentionnée, elle lui proposa alors de se faire soigner par quelques onguents dans sa cellule. Acté avait, dans la sacoche de son cheval, des baumes, des pansements, des élixirs, et autres potions. Une guerrière ne devait jamais partir sans une solide trousse de secours, mais l’Amazone accepta l’offre, hochant la tête.

« Je vous suis, femme ! » s’exclama-t-elle.

Une courte pause s’enchaîna, et les deux femmes traversèrent la cour. Acté parla alors, satisfaisant les questions implicites que la guerrière avait posé :

« J’ai grandi au sein de la Horde des Amazones. Je suis née dans la Horde, et j’ai commencé à apprendre à me battre à l’âge de cinq ans. J’ai manié une dague en acier quand j’avais six ans. Cette épée est avec mon bouclier mes meilleures amies lors d’un combat. »

Elles remontaient le long de la cour, les sœurs commençant à regrouper les cadavres des bandits, laissant le soin aux Armadillans de creuser un charnier pour les y enterrer. Acté tenait à éviter d’être là quand ils viendraient. Elle avait déjà côtoyé suffisamment de mâles comme cela. Elle continua donc ses explications à l’intention de Shiryuu, restant à côté d’elle, son bouclier dans son dos :

« Cela fait maintenant plusieurs mois que je n’ai pas revu ma Horde. Je suis partie dans le désert pour une périlleuse mission, et je retourne maintenant chez moi. La Horde peut encore attendre un jour ou deux. Mon cheval a besoin de se reposer encore. »

Elles finirent par entrer dans la cellule de Shiryuu, et Acté alla s’asseoir sur le rebord de son petit lit. Elle était assez intimidée dans cette pièce, regardant nerveusement les murs. Sans être claustrophobe, l’Amazone préférait les grands espaces à des murs étroits. Elle décida de ne pas laisser libre cours à son angoisse, et parla pour satisfaire désormais sa propre curiosité :

« Vous avez un réel talent pour vous battre. J’ai rarement vu de femmes autres que les Amazones disposant d’une telle maîtrise du combat. Pour être honnête avec vous, vous... Vous m’intriguez. Je le ressens... Votre amour du combat, cette passion qui se dégage dans cette veine. Un combat est une forme de poésie, d’ode et de célébration de la vie. Ce n’est que quand on est proche de la mort qu’on apprécie toute la beauté de la vie...  Qui donc êtes-vous ? »
« Modifié: dimanche 21 octobre 2012, 18:16:34 par Les Amazones »
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Shiryuu

E.S.P.er

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 9 dimanche 21 octobre 2012, 17:05:59

Nombreuses étaient les questions qui se pressaient à la bouche de Shiryuu, notament concernant ces Amazones dont elle ne connaissait rien, mais dont Acté faisait visiblement partie. Un ordre de guerrières ? Un peuple ? Une armée ? Elle était curieuse d'en savoir plus à leur propos mais ne voulait pas non plus attaquer la femme sous une myriade de questions, car cela pouvait être irritant. Elles arrivèrent dans la cellule de Shiryuu, le tout était sobre, il n'y avait là qu'un lit, une table, ainsi qu'une baignoire en métal pour les bains et les ablutions, mais c'était amplement suffisant pour Shiryuu qui avait des besoins matériels limités.
Tandis qu'Acté s'assit sur le lit, Shiryuu chercha dans son sac de voyage l'un des onguents qu'elle avait fabriquée à l'aide de plantes, en suivant des préceptes qu'elle avait appris au monastère? Elle prit un bocal en contenant, l'ouvrit avant de s'agenouiller devant Acté.

Je proviens d'un monastère situé dans une contrée loin à l'est d'ici, je l'ai quitté il y a plus d'un an pour explorer un monde dont je suis peu au fait. Avant votre arrivée ici, je n'avais jamais entendue parler d'Amazone. j'ai été formée au combat depuis mon plus jeune âge comme vous, ainsi qu'à la maîtrise de mes pouvoirs de l'air, qui proviendrait de mon géniteur, un sylphe, mais je ne l'ai jamais rencontrée.

Shiryuu parlait avec un certain détachement de cette période de sa vie qui était désormais derrière elle, ses attaches au monastère avaient cessées d'être lorsque sa mère était morte, mais elle ne comptait pas importuner l'Amazone en lui racontant les moindres détails de sa vie.
Elle trempa deux doigts dans la mixture vert clair, dont la texture ressemblait à celle du miel, et l'appliqua sur les blessures du ventre d'Acté, celles qui étaient faites à la machette et donc les plus à même de s'infecter. Cela allait piquer naturellement, mais c'était un signe que l'onguent faisait son effet. Shiryuu ne pu s'empêcher de noter combien la peau de la guerrière était agréable au toucher, alors que le bout de ses doigts touchait son ventre en répandant l'onguent.

Voilà, d'ici quelques minutes il ne restera plus une trace de ces plaies. Il s'agit d'une vieille recette désinfectante et cicatrisante, dommage que dans ces contrées les plantes nécessaires à sa fabrication ne se trouvent pas.
Oserais-je...vous en demander d'avantage sur votre peuple ? Vous êtes la première véritable guerrière que je croise depuis cette année que je voyage, et je désespérais de trouver des personnes semblables à moi.

Les Amazones

Légion

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 10 dimanche 21 octobre 2012, 17:30:16

Ce fut au tour de Shiryuu, tandis que ses mains se posaient sur le ventre d’Acté, caressant l’emplacement de ses plaies. Ça piquait, naturellement, mais l’Amazone n’allait pas faire la fine bouche. Elle avait déjà vécu pire par le passé, et elle préférait occuper son esprit sur le récit de Shiryuu, plutôt que ses propres blessures. L’origine de ses capacités magiques avec l’Air venaient de son père, un Sylphe qu’elle n’avait jamais connu. Voilà qui résolvait un mystère. Quant à l’autre... Acté n’était pas surprise. Selon l’ordre religieux, un monastère pouvait autant être un lieu de méditation qu’un lieu d’entraînement. L’Ordre avait bien des ordres religieux dépendant directement ou indirectement de son autorité, dont des ordres guerriers. Les célèbres paladins de l’Ordre, pour ne citer qu’eux, étaient un bel exemple. En revanche, cette femme ne semblait pas trop attachée à l’Ordre. Elle avait quitté le monastère pour un pèlerinage sur les routes de Terra, et Acté hocha lentement la tête. Une femme forte, solitaire, qui n’avait pas vraiment de foyer, mais vivait sur les routes. Et ses talents ne résumaient pas qu’à sa grande beauté, ou à ses talents martiaux. Ses soins étaient très efficaces, digne des Chamanes de la Horde. Mythilène l’aurait sûrement félicité en hochant lentement la tête, comme elle aimait le faire quand l’une de ses élèves réussissait un exercice difficile.

Shiryuu lui posa alors une question qui intéressa Acté :

« Oserais-je...vous en demander d'avantage sur votre peuple ? Vous êtes la première véritable guerrière que je croise depuis cette année que je voyage, et je désespérais de trouver des personnes semblables à moi. »

Était-ce une forme de compliment ? L’Amazone n’en fut nullement surprise. Elle ressentait quelque chose pour cette femme, une forme d’attirance qui était partagée. Acté en était convaincue, que ce soit par les truchements dans la voix de Shiryuu, ou par ses douces et tendres mains se promenant sur son ventre.

« La Horde des Amazones est un peuple qui fourmille de contes et de légendes. Il y aurait tant à dire sur mon peuple... Mais je vais résumer pour vous... Les Amazones sont des femmes guerrières qui vivent de manière non sédentarisée. Nous formons une peuplade d’un millier de femmes au moins qui se déplacent sur Terra, loin des grandes routes et des villes. Notre peuple existe depuis des siècles, et est autant une population qu’une armée mobile. »

C’était une bonne présentation, mais très incomplète. Acté continua à parler, à présenter, dans les grandes lignes, la Horde :

« Faire partie des Amazones, femme, est un grand honneur, care c’est rejoindre une immense famille où chaque membre se soutient. Il n’y a pas d’unité familiale au sein de la Horde ; les petites sœurs n’ont pas de mères, simplement des génitrices, et sont éduquées collectivement par les aînées. Il en a toujours été ainsi au sein des Amazones. »

L’Amazone se tut un peu, et regarda ses plaies, désormais guéries.

« Vous êtes aussi talentueuse à l’épée que pour soigner les plaies. Si la Horde vous intéresse tant, je peux me porter garante pour vous. Une étrangère ne peut séjourner dans la Horde que si une Amazone le lui autorise... Et, ma foi, vos compétences feraient de vous l’une de nos égales. Il y a trop à dire sur mon peuple pour que je vous résume cela en une journée. »

Acté se redressa alors, se retrouvant assez proche de Shiryuu. La pièce était petite, et leurs poitrines se frôlaient presque. Acté n’était nullement intimidée, et détailla silencieusement le beau visage raffiné de la femme, avant de réitérer son offre :

« Il faudra environ une petite semaine avec des chevaux pour rejoindre la Horde. Elle se repose normalement dans une forêt à quelques lieues hors de ce désert. Vous pourrez y séjourner jusqu’à ce que je juge bon de vous renvoyer... Qu’en dites-vous ? »

L’Amazone était sûre que Shiryuu apprécierait ce séjour.
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Shiryuu

E.S.P.er

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 11 dimanche 21 octobre 2012, 17:54:15

C'était surtout cela que Shiryuu appréciait au cours de son voyage, apprendre et découvrir. Jamais en restant au monastère elle n'aurait fait la connaissance de cette femme guerrière, avec qui elle ressentait imperceptiblement un certain lien, une connexion, celle de deux guerrières se respectant. Elle écouta avec attention Acté lui parler de son peuple tandis qu'elle s'était relevée, verser un peu d'eau sur ses mains pour ôter le trop d'onguent qui restait sur ses doigts. Un peuple, une famille, des guerrières, les Amazones étaient tout cela à la fois et probablement plus. Apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur un peuple et sa culture était effectivement impossible, aussi Shiryuu apprécia l'opportunité qu'Acté lui offrait.

Me joindre à vous sera un honneur. Bien que j'aime la solitude, je ne rechigne pas à la présence de mes semblables, surtout quand elles sont aussi talentueuses et...belles.

Shiryuu hésita à sortir ce dernier mot, d'autant qu'Acté et elle étaient très proches, debout l'une en face de l'autre, leurs regards se croisaient, et il y avait une sorte de mystère séduisant qui se dégageait de ce regard derrière ce masque. Il n'était pas dans les habitudes de Shiryuu de se sentir, en quelque sorte, attirée par une personne aussi rapidement, mais les deux femmes avaient combattues ensemble, défiées la mort ensemble, et Acté était le première guerrière de son genre qu'elle rencontrait sur sa route. Elle avait aussi la vague impression qu'elle ne laissait pas Acté indifférente, que ce désir était réciproque. Toutefois Shiryuu ne souhaitait pas non plus engagner directement la conversation sur ce terrain, car elle ne savait pas quelles étaient les traditions chez ce peuple pour séduire. Et puis peut-être Shiryuu se faisait-elle aussi des idées ? Elle en doutait, mais ce n'était pas une chose à ignorer. cette femme était peut-être fatiguée, ou autre, et Shiryuu ne souhaitait pas passer pour une dépravée.
Néanmoins elle trouva une façon détournée de diriger la conversation en ce sens, sans que cela soit pour autant direct, car de ce qu'elle en avait conclue, il demeurait encore une zone d'ombre qu'elle voulait éclaircir.

Mais une question me pèse encore sur les lèvres. Si les Amazones sont composées exclusivement de femmes, et que vous rechignez à laisser des hommes poser leurs mains sur vous, comment faites vous pour...procréer ?

Les Amazones

Légion

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 12 dimanche 21 octobre 2012, 18:16:19

« Me joindre à vous sera un honneur. Bien que j'aime la solitude, je ne rechigne pas à la présence de mes semblables, surtout quand elles sont aussi talentueuses et...belles. »

Acté sourit lentement, révélant une partie de ses belles dents blanches. Oui, elle n’hallucinait pas... Shiryuu était en train de la séduire ! Chez les Amazones, on se séduisait généralement en s’affrontant dans un duel sous le soleil chaud, avant de se réconcilier sous la couette, mais... Et bien, il fallait s’habituer aux autres coutumes, et elle devait bien admettre qu’Acté n’était pas insensible aux charmes de Shiryuu. Elle n’en avait pas besoin plus, et commença à défaire les sangles de son bouclier, lorsque Shiryuu, décidant probablement de rectifier le tir en comprenant le sens de sa phrase, parla rapidement, enfonçant le clou :

« Mais une question me pèse encore sur les lèvres. Si les Amazones sont composées exclusivement de femmes, et que vous rechignez à laisser des hommes poser leurs mains sur vous, comment faites vous pour...procréer ? »

L’Amazone sourit, et son bouclier tomba ensuite sur le lit, avant de glisser, pour tomber lourdement sur le sol, faisant un bruit qui rebondit sur les murs de la petite pièce. L’épée tomba également, et Acté s’avança lentement vers Shiryuu, poussant cette dernière délicatement, la plaquant contre le mur, près de la fenêtre permettant de voir la cour. L’Amazone se colla contre le corps de la femme, caressant ses belles hanches à travers sa longue robe. Elle devinait de belles formes, une peau tendre et parfaite. Elle approcha ensuite sa bouche de son oreille, pour murmurer délicatement :

« Je pourrais te le dire, femme, mais je crois que ce sera plus clair avec... Une petite démonstration. »

Elle l’embrassa sur la joue, puis remonta lentement l’une de ses mains, attrapant Shiryuu par les cheveux. Elle la collait contre le mur, et vint l’embrasser, sans attendre plus longtemps. Leurs lèvres se touchèrent, et Acté soupira de plaisir. Elle n’avait pas fait l’amour depuis plusieurs semaines, maintenant. Ce désert dangereux offrait en effet peu d’opportunités de pouvoir se soulager, sexuellement parlant... Et Shiryuu avait une bouche merveilleuse. Le baiser se prolongea pendant quelques secondes, la main d’Acté glissant le long de sa longue chevelure, leurs nez se caressant. Acté finit par rompre le baiser, écartant lentement son visage.

Plusieurs secondes s’écoulèrent, avant qu’elle ne retourne l’embrasser, un peu plus sauvagement, avec un peu plus de passion, enfonçant ainsi la langue dans sa bouche, en aventureuse. Cette robe de moine la frustrait de plus en plus ; elle voulait sentir la peau de la femme, caresser ses formes, son tendre corps, pas ce morceau de tissu difforme et affreux. Elle enfonçait ses doigts dans les bandes grises, tirant à moitié dessus, sentant les nœuds sur le point de rompre.

« Si tu ne l’ôtes pas, je te l’arracherai, ma belle... » glissa alors Acté, on ne peut plus sérieuse.
DC d’Alice Korvander.

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Shiryuu

E.S.P.er

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 13 dimanche 21 octobre 2012, 18:49:34

Shiryuu ressentit une bien drôle de sensation au creux de l'estomac lorsque Acté lui parla de démonstration, en guise de réponse à sa question. L'Amazone la plaqua doucement contre un mur en collant son corps contre le sien, et Shiryuu se laissa faire lorsqu'elle comprit qu'il ne s'agissait nullement d'une agression du fait de mauvaises paroles, tout au contraire, ses mains sur ses hanches qui les carressaient lui faisaient du bien.
Shiryuu posa ses mains dans le dos d'Acté, caressant cette fois véritablement sa peau nue, car les vêtements que portaient l'Amazone laissaient en réalité de larges portions de son anatomie à nu. Elles échangèrent leur premier baiser, d'abors juste un contact entre leurs lèvres qui se prolongea quelques secondes avant qu'Acté ne se retire.

Ce n'est pas pour me déplaire. Mais je me dois de te prévenir. Je suis malheureusement bien moins talentueuse dans ce domaine qu'au combat.

La vie de moniale ne formait en effet pas à cet aspect de la vie, et même si elle avait eu quelques expériences depuis son départ du monastère, Shiryuu était loin d'être une experte, et était même plutôt une novice par bien des aspects. Cela se ressentit lorsque Acté retourna l'embrasser, véritablement cette fois, Acté glissa sa langue dans la bouche de Shiryuu qui lui répondit du mieux qu'elle le pu, mais clairement pas avec la même aisance que celle dont l'Amazone faisait preuve. Ce baiser était plus passionné que le premier, plus intense, et Shiryuu appréciait définitivement le contact de l'Amazone contre elle. Elles allaient faire l'amour, c'était une certitude, et Shiryuu se demandait comment cela allait se passer.
Acté se retira une nouvelle fois ses lèvres, déclarant que els vêtements que portaient Shiryuu étaient une gêne. La jeune femme les enleva alors, défaisant sa ceinture en tissu maintenant le tout, puis ôta son haut, ses bracelets, puis fit tomber son pantalon en tissu le long de ses jambes. C'était un corps de rêve qui s'offrait à la vue de l'amazone, et dont juste les parties les plus intimes étaient dissimulées derrière des sous-vêtements en tissus.

Le reste viendra...dès que tu aura à ton tour ôté une partie de ces étoffes.

Acté avait définitivement plus d'expérience que Shiryuu, mais cela ne signifiait pas pour autant que la jeune femme allait devenir une soumise docile.

Les Amazones

Légion

Re : Soeurs d'armes [Shiryuu]

Réponse 14 dimanche 21 octobre 2012, 19:09:23

Le délicat aveu de Shiryuu ne réfréna nullement les pulsions fortes de l’Amazone. Le sexe n’était pas quelque chose de compliqué, et Shiryuu avait en elle la passion et l’amour du combat. Il n’en fallait pas plus, mais Acté lui en parlerait un peu... Après. Pour le moment, elle voulait tout simplement profiter de ce moment avec cette belle femme. L’Amazone était clairement une lesbienne convaincue. Le simple fait de voir un mâle était difficile pour elle. Rien qu’à l’idée de s’imaginer embrasser par l’un d’entre eux, elle en vomissait. Elle allait donc sciemment s’occuper de la brave Shiryuu, et lui faire découvrir tout le bonheur qu’il y avait à coucher avec une Amazone. L’intéressée frissonnait au contact des mains baladeuses de sa partenaire sur les parties nues de son dos, et resta collée contre elle, tandis que Shiryuu se déshabillait.

Sa robe de moine combattante glissa rapidement de son corps, la révélant dans le plus simple appareil, ou presque. Une culotte et un soutien-gorge étaient encore sur son corps, et la lueur de désir qui se mit à brûler dans les yeux de l’Amazone était un très bon témoin du plaisir immense qu’elle venait de ressentir en voyant ce corps nu, offert à elle et à tous ses caprices. Elle était d’une telle beauté ! Acté sentait son cœur tambouriner contre sa poitrine, et s’imaginait déjà la baiser sauvagement contre ce mur. Comme bien des guerrières, l’Amazone pouvait faire sortir de son vagin un sexe masculin. Elle avait, avec cet organe, déjà engrossé quinze femmes chez elle. Les Amazones avaient un taux de fécondité assez élevé, car les guerrières faisaient l’amour de manière intensive, fécondant les travailleuses et les ouvrières. Cependant, l’espérance de vie d’une Amazone était assez courte, alors, bien qu’il y avait plus de naissances que de décès, les Amazones ne décuplaient pas de manière exponentielle et incontrôlable.

« Le reste viendra...dès que tu aura à ton tour ôté une partie de ces étoffes. »

Acté se mordillait les lèvres de plaisir, et commença à poser ses mains sur les hanches, désormais nues, du corps de la femme. Tout comme ses lèvres, elle avait une peau raffinée, incroyablement douce, et elle alla embrasser le creux de son cou, retournant se coller à elle. Elle lui mordilla très délicatement la peau, et remonta l’une de ses mains gantées pour caresser l’un de ses seins, pinçant son téton. Elle avait une poitrine formidable... Tout était attirant chez elle... Oh oui, ce serait une longue, une très longue veillée ! Acté doutait d’ailleurs de dormir beaucoup cette nuit. Elle tira un peu sur le téton, puis sourit lentement.

« Soit... C’est un marché honorable... Mais j’aurais une condition... »

Elle ménagea une petite pause, et rajouta, en plissant très légèrement les yeux :

« Je veux te retirer moi-même les vêtements qu’il te reste... »

Et, ceci dit, Acté se déshabilla à son tour. Elle tira sur la ceinture au milieu de son ventre, et, en défaisant celle-ci, une bonne partie de sa curieuse tenue tomba sur le sol, dans des cliquètements métalliques. Son soutien-gorge en acier tomba, ainsi que les peaux de bêtes le long de ses bras. Elle dégrafa ensuite chacun de ses gants, qui tombèrent également lourdement sur le sol. Acté n’avait plus sur le corps que sa culotte, formant à l’arrière de fines cordes qui glissaient entre ses fesses, et lui permettaient de tenir son épée, ainsi que ses bottes, et son masque.

D’un mouvement de la tête, l’Amazone ramena sa longue chevelure dans son dos, et embrassa à nouveau Shiryuu, avant de presser son cul entre ses mains, massacrant sa culotte blanche, tout en lui mordillant la lèvre inférieure. Elle tira lentement dessus, et la relâcha en relevant la tête, faisant claquer cette dernière.

« Tu as le tempérament d’une Amazone née... Ne jamais se soumettre, sauf envers les sœurs qui vous domptent... »

Venant de la bouche d’Acté, c’était le plus haut compliment qu’on pouvait faire à une femme. Elle délaissa un peu les fesses agréables de Shiryuu, grattant avec ses ongles le bas de son dos.

« Je vais te faire l’amour, Shiryuu. Ici et maintenant. Te faire l’amour avec passion et rage, à tel point qu’on pourrait même dire que je vais te baiser. Sache que ce sera long, car je n’ai pas eu l’occasion de goûter à la beauté d’une femme depuis de nombreuses semaines, maintenant... Et toi, tu es non seulement belle, mais également forte et déterminée. Tout ce dont une Amazone peut rêver... Et toi ? Souhaites-tu que je te fasse l’amour ? Que je te baise ? Dis-le moi, je veux l’entendre de tes belles lèvres... »
DC d’Alice Korvander.

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