Diable, Bran semblait réellement avoir un talent inné pour trouver les meilleures femmes, celle squi soient à la fois belles, soumises, et coquines. Mélinda était bluffée, alors que Lanrea, docile, l’appela «
Maîtresse ». Aucune envie de se révolter, d’appeler à l’aide, d’hurler... Elle faisait preuve d’un tel écrasement que c’en serait presque vexant...
Presque. Avec un léger sourire, Mélind attendit que la docile jeune femme s’approcha d’elle, ce que cette dernière fit. Rampant à quatre pattes, semblable à une espèce de belle petite chienne docile et soumise devant sa maîtresse, elle s’avança, et vint lécher le pied de Mélinda, faisant sourire cette dernière, exhibant ses superbes dents. Lanrea faisait remuer sa langue, et Mélinda souriait, caressant avec son autre pied les belles joues de la jeune humaine. Elle était probablement terrorisée... Et, ma foi, elle avait bien raison de l’être, car Mélinda ne faisait généralement pas dans la dentelle. Généralement, elle construisait ses relations avec l’esclave en optant pour dresser un lien de confiance et d’interdépendance. Avec Lanrea, elle essayait une méthode différente : créer ce lien à partir de la peur, pour arriver ensuite à cette situation de dépendance, ce moment où l’esclave avait
besoin de son maître pour continuer à vivre, et restait ainsi auprès de lui... Ou d’elle, en la circonstance.
Lanrea lécha avec talent les deux pieds de Mélinda, qui la laissa faire, jusqu’à ce que sa petite chienne se calme. Avec un grand sourire innocent, Mélinda se redressa, posant ses pieds par terre, et contourna Lanrea.
«
A partir de maintenant, et jusqu’à ce que j’en décide autrement, tu n’es plus Lanrea, mais ma petite chienne, énonça-t-elle en cherchant quelques objets.
Ne parle que quand je t’y invite, et, sauf ordre contraire de ma part, tu marcheras à quatre pattes. »
La vampire énonçait ses ordres d’une voix calme et douce, et sortit une paire de menottes. Elle se retourna vers sa chienne, et s’avança, se rapprochant du lit. Dans cette chambre, le lit était à baldaquin, soit avec des rideaux tout autour, et, surtout, des poutres. Mélinda en caressa une.
«
Approche-toi, petite chienne, et mets-toi debout devant la poutre. »
Elle attendit que Lanrea s’exécute, puis lui ordonna de tendre les bras à droite et à gauche de la poutre. Ce faisant, Mélinda glissa les menottes sur les poignets de la femme, de manière à l’immobilier contre la poutre, dos tourné face à sa maîtresse, qui se glissa derrière elle. Mélinda commença alors à glisser ses mains sous la minijupe de Lanrea, afin de pétrit ses fesses, tout en penchant ses lèvres vers son visage, l’embrassant sur le cou, remontant pour souffler sur sa joue, et glisser sa langue dessus. Elle tenait chacune des fesses de Lanrea dans ses mains, et les pétrissait, enfonçant ses griffes sur sa peau tendre, mais sans vraiment chercher à la griffer, simplement à lui faire mal. La vampire voulait sentir le sang de son esclave battre follement la chamade. Elle soupira contre elle, puis se retira alors du corps de la jeune fille.
Mélinda ne dit rien, et retira sa robe, puis alla un peu se changer, optant pour des vêtements plus appropriés à sa position de dominatrice. Elle prit ainsi de longs gants noirs en cuir, et des bottes. Elle laçait tranquillement les bottes, prenant son temps. L’attente était un élément à ne pas négliger dans ce genre de choses. Il fallait laisser le temps à l’imagination de travailler, de se laisser aller. Mélinda acheva de se préparer, et s’empara enfin d’autres objets, à savoir une cravache, et une
chaîne avec des pinces pour seins. Mélinda, fière, retourna voir sa petite esclave, et glissa ses mains de part et d’autre de son corps, faisant tinter la chaîne, avant de faire un bécot sur la joue de Lanrea.
«
Je ne voudrais pas que tes seins s’ennuient, ma petite chienne... »
Mélinda tint d’une main la pince, et, avec l’autre, elle ouvrit l’espèce de gilet de Lanrea, afin de révéler ses seins, puis approcha les pinces, les tenant par chaque main. Ce faisant, elle les referma sur chacun des tétons de la femme, et, sans tenir compte de ses gesticulations, referma le gilet, puis glissa ensuite ses gants sur le cou et le visage de Lanrea, la caressant longuement, étalant ses doigts en els faisant remonter, frissonnant en sentant le cuir crisser et glisser sur sa peau. Elle enfonça quelques doigts dans la bouche de Lanrea.
«
Hum... Vas-y, vas-y, suce, montre-moi à quel point tu aimes bien ce que ta Maîtresse te fait ! »
Et, pendant ce temps, sa main libre alla attraper la cravache, et elle donna un coup sur les fesses de la brave Lanrea. Elle la préparait, la chauffait, la faisait souffrir... Mais, et même si Lanrea ne s’en rendait pas compte, c’était pour son bien. Pour être réussie, une vie avait besoin d’une petite goutte de luxure. Et, avec Mélinda, la petite goutte devenait rapidement une grosse mare. Mais qui irait s’en plaindre ? Sûrement pas elle !