Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ruines [Edean]

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Ruines [Edean]

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 105 jeudi 06 décembre 2012, 22:24:31

Je dormis mal cette nuit, très mal même, mais il n’y pas besoin d’être devin pour comprendre pourquoi. J’avais geloté et claquer des dents une bonne partie de la nuit et en plus les Amazones autour de leur feu palliaient dans cette ville envelopper d’une inquiétante aura mystérieuse et quelque peu angoissante. Certes elles ne parlaient pas bien fort, mais causaient un bruit désagréable et continu de chuchotement, aussi quand on y était pas habituer, comme moi, cela devenait vite agaçant. Les Amazones avaient allumé un grand feu pour se réchauffer dans cette nuit si glacial, j’eu envie de les rejoindre avant de me souvenir que je n’étais qu’un « mâle » et que je n’avais pas ma place au sein de la horde, en tout cas je ne l’avais plus maintenant que Cymé m’a comme qui dirait jeter dehors, je me retournais donc, à même le sol pour ne plus les voir. J’avais froid, si froid que ça me brulait, mais mes paupières si lourde d’avoir traversé tant d’épreuves ce fermèrent toutes seules et le marchand de sable m’emmena aux pays des rêves.

Mon sommeil fut quelque peu agité, je me tournais et me retournais sans cesse balbutiant parfois quelques mots étouffer et sans sens réel. Ainsi pour les Amazones je n’étais qu’une merde comme tous les autres hommes de ce monde et de l’autre ? J’allais finir par penser qu’elles ont raison sur mon compte, après tout ce sont des guerrières lesbiennes. J’avais fait erreur en acceptant de revenir au camp avec Danaé et je crois que j’aurais dû insister pour rester dans ce temple avec l’expédition, je regrettais presque cette inquiétude qui nous tenais en haleine quand nous étions au pied du grand arbre magique… Dans mon sommeil léger, j’entendis vaguement des voix s’élever parmi les femmes, mais grelotant toujours, je n’y fis pas attention et replongea dans le gouffre sans fond de mon subconscient. Cependant je ne pus plus guère dormir, car bien qu’envelopper dans mes ailes, le froid était perçant et s’insinuait même en moi, venant me bruler de l’intérieur.

C’était insupportable et malgré ma fatigue, j’ouvris un œil, puis deux et me redressa difficilement encore tout fourbu. Je regardai le ciel, il faisait encore une nuit d’encre dans laquelle brillaient par-ci par-là quelques brillantes étoiles argentées, tout là-haut dans le firmament, vivaient les anges au sang pur. Des êtres trop parfaits ou parfois pas assez, ils doivent se sentir seuls là-haut, en tout cas Dieu sait que je ne voudrais jamais devenir un ange même si je le pouvais. Je n’avais dû dormir que quelques heures, mais je ne pouvais pas rester dans ce froid sans risquer de choper la crève et si je voulais vraiment retourner au combat demain, il valait mieux être plus en forme que ça. Le camp était calme maintenant, les Amazones doivent dormir et me rapprochant un peu du feu de camp encore vif, je vis en effet les guerrières dormir comme des bébés, avec des respirations plus ou moins régulières.

Je m’approchais du foyer à pas feutré et m’agenouillais devant tendant les mains pour réchauffer mes doigts gelées. Je faisais aussi promener mon regard sur les Amazones, assoupie et détendue, elles ont une grâce presque angélique qui faisait miroiter encore plus leurs beautés naturelles à mes yeux. Quand mon regard se posa sur la belle Léda, je me rendis compte que je ne toussais plus. Je lui devais plus qu’elle ne le croyait et aussi un peu parce qu’elle était magnifique à dormir ainsi si paisiblement, je fis passer une main dans mon dos et je pris fermement une de mes plumes entre mes doigts et tirai d’un coup sec… Je ravalais un grognement de douleur et je déposais délicatement ma plume sur le corps de la belle, tout en sachant qu’elle finirait sans doute dans une potion. Je soupirais et me rapprochais encore plus du feu pour me réchauffer entièrement…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 106 vendredi 07 décembre 2012, 23:19:52

Le feu brûla pendant toute la nuit, les sentinelles veillant à l’entretenir. Dans les hauteurs, il faisait très froid. Dormir dehors n’était pas recommandé, et la plupart des jeunes Amazones étaient d’ailleurs à l’abri dans les tentes, où il faisait plus chaud. Il était nécessaire d’entretenir le feu, et il brûlait fort. Un vaste feu de camp qui permettait à la Horde de survivre. Quand on affrontait cette température, on comprenait mieux la volonté des Amazones de quitter au plus vite cette ville maudite, elle et tous ses secrets. Ici, il n’y avait rien d’attirant, rien qui ne mérite qu’on s’y attarde. Cette ville était damnée, tout simplement. Les Amazones pouvaient le sentir.

Andromaque s’entretint assez longuement avec Mythilène et Sélène. Leur conversation dura un peu plus d’une heure, avant que Mythilène et Sélène n’aillent se coucher. Andromaque, de son côté, n’arrivait pas à dormir, et choisit de se rendre dans l’infirmerie, où Calypso continuait à travailler. C’était le meilleur endroit où elle pouvait aller. Calypso se refusait également à dormir, car elle pouvait enfin accomplir quelque chose pour les Amazones. Elle se sentait utile, et contribuait donc à cette quête avec vigueur et entrain. La Reine voulait juste la soutenir.

Lorsque l’aube perla, les Amazones se réveillèrent toutes assez rapidement. A défaut d’avoir une source d’eau chaude, elles se lavaient dans des bassines d’eau, ou utilisaient des seaux d’eau chaude. C’était un effort collectif, qui témoignait de l’esprit de solidarité qui animait la Horde. Il s’écoula ainsi une bonne heure, au moins, avant que la Horde ne soit prête. Andromaque en profita donc pour faire un bref discours, qui eut lieu sur la place centrale, près du grand feu, éteint.

« Mes sœurs, commença-t-elle, je sais combien ce séjour à Micahualca fut éprouvant pour nous. Plusieurs d’entre vous ont attrapé des maladies dues au froid, et nos provisions se raréfient drastiquement. »

Plusieurs Amazones hochèrent la tête, confirmant par ce biais les propos d’Andromaque. Personne ne le disait ouvertement, bien sûr, mais bien des femmes estimaient qu’Andromaque s’était fourvoyée en venant dans cette région sinistre et désolée. Par un miracle lié à la Déesse, aucun décès n’avait encore été à déplorer, mais, au train où les choses allaient, c’était un cas à envisager sérieusement. Le discours d’Andromaque était donc important.

« Je suis donc heureuse de vous annoncer que notre séjour prend fin aujourd’hui même. »

Un vif soulagement parcourut l’assemblée à cet aveu. La fin de ce cauchemar ? Enfin ? Une question vint immédiatement aux lèvres des Amazones, et la Reine enchaîna donc assez rapidement :

« Nous savons avec certitude où se trouve la statuette. Je vais charger sur-le-champ nos plus talentueuses guerrières d’aller le rechercher. Une fois que ceci sera fait, rien ne nous empêchera de partir... Et le plus tôt sera le mieux. »

Andromaque, inconsciemment ou non, avait un certain talent pour faire des discours. Quand on était la Reine d’un tel peuple, il fallait avoir des talents oratoires.

« En conséquence, je vous encourage à faire vos affaires. »

Il n’y avait pas besoin d’en dire plus. Il y eut un cri de joie collectif à cette annonce, et la Reine se permit un léger sourire.  Dans l’euphorie collective, elle réunit Sélène, Tallia, et Cynna, leur expliquant que les recherches de Sœur Calypso avaient permis d’établir la position des statuettes.

« Elles se trouvent dans la pyramide du quartier où vous vous trouviez. Orion a fait une reconnaissance cette nuit. L’endroit fourmille de monstres et de créatures peu recommandables, mais elle a pu trouver une entrée. En conséquence, c’est elle qui vous guidera.
 -  Et que fait-on de la Liche qui nous a attaqués ? »

Andromaque haussa les épaules.

« Les mystères de Micahualca ne m’intéressent pas. Je dois avant tout veiller à la survie de mon peuple. Trouvez cette statuette, et revenez, c’est tout ce que je vous demande. »

Les ordres étaient simples, clairs, concis. Les trois Amazones hochèrent la tête. La dernière mission de Micahualca allait pouvoir commencer.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 107 lundi 10 décembre 2012, 19:59:03

Du bruit me tira du sommeil, je m’étais endormis près du feu et j’avais bien rattrapé ma nuit, me dis-je en m’étirant un peu alors que les premiers rayons du soleil pointaient au-dessus des montagnes qui bordaient la cité maudite de Micahualca. Comme tous j’entendis le bref discours de la reine et fus surpris quand elle annonça que nous pouvions savoir avec exactitude l’emplacement des statuettes. Au moins cette expédition dans la bibliothèque n’avait pas servie à rien. Discrètement, je tendis l’oreille pour écouter la reine qui après son discours et tandis-que les autres Amazones l’acclamaient, avait réuni sa fille, Cynna et Tallia dans un coin pour s’entretenir avec elles. Alors comme ça les statuettes ce trouvaient dans la pyramide ?

Bien il ne me restait plus qu’à suivre le groupe de guerrières et à prêter main forte en dernier recours, mais seul dans cette cité en ruine je ne donnais pas chère de ma peau, il fallait que je trouve une alliés, une Amazone que rien n’arrête assez téméraire pour rejoindre ma quête et aider ses sœur en cas de besoins. Je cherchai donc Hélène des yeux, mais je ne la trouvant pas je me dis qu’elle avait peut-être été blessée après que je sois parti hier. Après tout je lui avais déjà évité la mort par deux fois. Mais sans Hélène a qui allais-je proposer de me suivre ? Je pensais à Danaé qui, je le savais avait envie de découdre et de montrer à ces morts-vivant de quelle bois elle se chauffe, de plus celle-ci possédait quelque pouvoirs magiques qui pouvais être immensément utile face à des adversaires plus nombreux que nous. Cependant sa blessure à la jambe bien-que presque guérie, me dissuadait de lui demander d’aller au combat avec moi. J’étais conscient des risques, une liche rodait dans cette ville peuplée de zombies et de goules, aussi je ne me sentais pas affronter Micahualca seul, il me fallait une alliée qui n’a pas froid aux yeux et qui n’a pas peur d’une ville fantôme et des fantômes qu’elle abrite. Mais qui ? Je ne connaissais pas grand monde dans cette horde moi.

Je tournais la tête de chaque côtés, on aurait pu me croire perdu dans un autre monde, moi un petit nephilim paumé au plein milieu d’un camp de femmes guerrières. Et alors que je tournais à nouveau la tête, mon regard se posa malgré moi sur une jeune femme nue occupé à se laver le corps. Sa longue chevelure rousse qui lui tombait sur ses épaules finement musclés, sa chute de reins semblait taillée par le plus grand des orfèvres et était soutenu par une paire de superbe jambe galbée. Elle était belle et désirable et elle se trouvait devant moi toute nue, mais mon côté étique repris assez vite le dessus et me rendant soudain compte que je la détaillais du regard ébahis comme j’étais, je détournai vivement les yeux, les joues cramoisies d’avoir ainsi regardé la jeune femme durant ses ablutions matinal. Alors que détournai le regard, je vis posé près de la bassine d’eau savonneuse, je vis des armes et notamment un lourd bouclier que je revis écraser la tête d’une goule…

Comment j’avais pu ne pas reconnaitre Acté ? En tous cas elle ne semblait pas avoir été blessée et d’après mes souvenirs de l’expédition elle correspondait plutôt bien à cette alliée que je cherchais. Une fois qu’elle eut fini de se laver et qu’elle se fut rhabillé de son armure légère, je m’approcher lentement, sur mes gardes, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec elle, je ne l’avais pas vraiment côtoyé et j’avais bien sûre fait disparaitre le rouge de mes joues pour prendre une expression des plus sérieuse.

-   Bonjour Acté, tes sœurs sont apparemment pressées de partir. J’ai vu Andromaque confié la dernière mission à Sélene, Tallia et Cynna, se sont tous trois de très bonne guerrière et je ne doute pas de leurs chance de réussite, mais pour être certains de ne pas avoir perdu notre temps dans cette bibliothèque, je voudrais les suivre pour peut-être leurs prêter main forte. Aussi je te demande de m’accompagner si ta soif d’aventure te démange.
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 108 mercredi 12 décembre 2012, 21:20:44

Ne pas faire partie de l’expédition finale ne blessa pas énormément Acté. Elle aurait bien aimé en faire partie, étant une femme d’actions, mais comprenait les raisons poussant Andromaque à ne pas l’envoyer sur place. La raison la plus évidente est que, contrairement aux trois femmes, elle n’était pas prête. Elle avait veillé assez tard, et dormit peu, car elle s’était couchée dans les bras d’une charmante Amazone, et lui avait fait l’amour pendant une bonne partie de la nuit. C’est généralement ce qu’elle aimait faire, après l’action : une petite (ou longue, selon l’envie) séance de chauds câlins sous la couette avec une belle femme. Pour l’heure, elle prenait son bain matinal. N’ayant pas de source d’eau naturelle à proximité, il fallait faire chauffer l’eau, et se laver dans une bassine, ce qu’elle était en train de faire. Son corps nu était visible de toutes, mais ne choquait personne. La nudité était quelque chose de très présent dans le petit monde des Amazones. Il n’y avait pas à s’en familiariser, c’était une chose éminemment naturelle. Habituées à un tel spectacle, les Amazones jetaient parfois de simples regards de salutations vers Acté, qui restait une Amazone très connue. Son style de combat, relativement différent de celui de Tallia, lui valait bien des adeptes désireuses d’en savoir plus sur sa manière de se battre. Contrairement à cette dernière, Acté employait en effet un style de combat fondé sur la défense.

Elle sortit de la bassine, et s’emmitoufla dans une serviette, avant d’entendre des bruits de pas. Se retournant, elle écarquilla légèrement les yeux, sous la surprise, en voyant le Nephalem se rapprocher d’elle. L’homme était ici depuis un certain temps, et Acté s’étonnait de le trouver encore là. N’avait-il pas entendu ? Les Amazones partaient. Ceci revenait, en vertu de la coutume, à retirer le droit à l’hospitalité dont il bénéficiait. A chaque fois que la Horde se déplaçait, les étrangers et étrangères n’étaient plus admises au sein de la Horde. Sans y tenir compte plus longtemps, elle enfila son armure, se sentant bien mieux avec cette dernière.

L’autre raison pour laquelle Andromaque avait refusé de l’envoyer là-bas était qu’elle devait participer à la surveillance de la Horde. Même maintenant, alors qu’on regroupait les affaires, qu’on rangeait les équipements, il fallait quand même opérer une surveillance. La zone n’était pas sûre. Elle entendit, alors qu’elle chaussait ses bottes, le Nephalem se rapprocher. Ce dernier lui parla alors, et elle l’écouta. Il l’invita à la suivre pour rejoindre les autres sœurs :

« Aussi je te demande de m’accompagner si ta soif d’aventure te démange. »

Elle se releva, avec ses bottes prêtes, et tourna sa tête vers lui. Elle avait enfilé son masque autour de ses yeux, et tenait son épée dans son fourreau.

« J’ai déjà pour mission de surveiller la zone, répondit-elle rapidement. Ma ronde peut vous amener près du pont menant à la pyramide, mais je ne saurais aller au-delà. »

Sauf ordre contraire, elle ne s’y risquerait pas. Non pas qu’elle avait peur, mais Acté ne raisonnait pas en fonction de sa « soif d’aventure », mais des ordres qu’elle recevait. Néanmoins, si le Nephalem craignait pour sa vie en s’aventurant seul dans Micahualca, Acté se demandait s’il était recommandé pour lui de rejoindre cette pyramide. Il devait y avoir à l’intérieur une forte concentration de monstres...

*Bah, se dit-elle, peu m’importe. Ce n’est qu’un mâle, après tout. Ils raisonnent plus en fonction de leur virilité qu’avec sagacité et intelligence.*

Elle avança un peu, et parla :

« Je vais commencer ma ronde. »

Ce faisant, elle sortit du camp, se mettant à marcher dans l’air frais matinal.
« Modifié: jeudi 13 décembre 2012, 23:55:20 par Les Amazones »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 109 jeudi 13 décembre 2012, 19:06:06

Je suivis l’amazone à l’extérieur du camp en détournant quelque peu les yeux vers l’horizon pour éviter qu’inconsciemment mon regard ne vienne se posé sur son déhanché digne d’une déesse grec, ce qui m’aurait indubitablement fait rougir et ça l’aurait amené à se sentir offensée. Bon et moi qui pensait que les Amazones sont des fières guerrières, riant au nez de la mort elle-même, je me rendais maintenant compte que les ordres que donne la reine sont plus important à leurs yeux que la gloire ou l’honneur. Je n’imaginais pas rentrer seul dans cette pyramide qui devait abriter pas mal de monstres, pas mal de pièges, aussi je devais convaincre Acté de la nécessité de venir avec moi…

-   Tu sais, Andromaque ne se rend pas bien compte, ne peut se rendre compte, de l’effroyable danger que représente le simple fait de dresser un camp dans le territoire d’un seigneur liche, il peut très bien attaquer Cynna, Séléne et Tallia sous sa vraie forme et il les tuerait toutes dans d’horribles circonstances, dis-je tout en marchant à côté d’elle. Tu as ordre de protéger tes sœurs, mais tu ne peux mieux les protéger qu'en t’assurant avec moi de la récupération de la statuette. Demande toi, qu’es-qu’Andromaque veut le plus ? Que tu fasses bien ta ronde comme une gentille soldate bien dresser ou bien avoir cette statuette entre les mains et enfin mener la horde hors d’ici ? Car même si vous préparez à partir, la reine ne donnera pas l’ordre de partir avant d’avoir son effigie de votre déesse mère et chaque seconde passer dans ce ruines lugubre augmente la chance de ne jamais en ressortir…

Je terminais en laissant ma phrase en suspens, j’espérais qu’elle comprenait l’enjeu de ce que je venais de dire. Moi je faisais ça pour l’argent promis en échange d’une autre statuette que celle que les Amazone voulaient, mais ça ne m’empêchait pas de penser un peu aux guerrières. J’aurais dû demander à Danaé de m’accompagner, je suis sûr qu’elle doit être pressée de prendre sa revanche en plus…

-   En tout cas je voulais te remercier pour m’avoir sauvé la vie… Et tu remercieras Pirène et Cynna de m’a part. Mais je voudrais savoir, pourquoi m’avoir sauvé alors que le plus simple pour vous aurait été de me laisser là-bas ?

Demandais-je en escaladant un tas de gravât qui barrait le route que nous empruntions, ça aurait  été plus simple si j’avais pu m’envoler, mais je crois qu’Acté ne se serait pas si facilement laisser prendre dans mes bras  et en plus même si son armure était légère, elle devait tout de même peser son poids. Nous étions encore loin du pont et nous étions rentré dans une zone dangereuse incessamment sous peu, il faudrait s’attendre à se battre…
« Modifié: jeudi 13 décembre 2012, 22:32:19 par Edean »
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 110 vendredi 14 décembre 2012, 19:38:41

L’homme tenait des propos séditieux, qui irritèrent au plus haut point Acté. Non content de bénéficier de l’extrême générosité des Amazones, il se permettait en plus de critiquer ouvertement les ordres de la Reine, et la sagacité de cette dernière ! L’Amazone sentit une colère froide monter en elle, et se retint de ne pas le frapper. De son point de vue, cet homme outrepassait largement ce que l’hospitalité permettait de faire. Elle se préoccupait par sa ronde, agacée d’entendre l’homme lui suggérer d’aller dans la pyramide. Il se prenait pour qui ?! Elle avançait le long d’une rue, avant que le Nephalem ne lui demande pourquoi les Amazones avaient cherché à le sauver.

« Nous ne sommes pas des monstres, répondit-elle sur un ton sec. Mais vous-mêmes ? Pourquoi vouloir désespérément récupérer cette statuette, si vous avez peur de vous aventurer seul dans cette cité ? »

Son ton, sec, laissait clairement comprendre qu’elle n’avait pas spécialement envie de converser. Elle s’avançait le long des immeubles, sans rien dire, devant se retenir de ne pas le frapper. L’unité et l’ordre étaient le tronc commun de la Horde. Si on ne respectait pas la hiérarchie, si on agissait en suivant ses propres sentiments, alors on ne méritait pas d’être une Amazone. Il fallait savoir se plier aux ordres, tout simplement. Andromaque était la Reine, la dirigeante, une femme forte et aguerrie. Acté ne pouvait pas remettre en question ses ordres. Chaque Amazone apprenait ça, et s’inclinait à cette situation. Respecter l’ordre établi, tout simplement. L’unité était la seule manière de permettre à la Horde de coexister, et la meilleure façon d’atteindre l’unité était par le biais de l’autorité, de la soumission au commandement légitime. En suggérant le contraire, en proposant à une Amazone de désobéir à un ordre, Edean remettait en question cette autorité, cette unité centrale. En somme, il ne comprenait toujours rien aux traditions amazones. Un mâle, tout simplement...

Elle ne dit rien de plus, et entendit des bruits à gauche et à droite. Elle regarda prudemment autour d’elle, sa main se raffermissant sur le pommeau de sa lame. Elle entendait des bruits venant de sous le sol, depuis les maisons, et s’arrêta subitement. Le sol tremblait sous ses pieds. Elle s’humecta les lèvres, et, en voyant à travers les trous dans certaines maisons, elle vit des formes silencieuses. Des êtres qui grognaient autour d’eux. Elle restait prudente, ses yeux glissant de gauche à droite. Acté s’humecta les lèvres, continuant à prudemment avancer.

Continuant à entendre des bruits en contrebas, elle comprit que la menace viendrait d’en-dessous. Elle eut à peine le temps d’y songer que le sol explosa autour d’elle. Des bras décharnés agrippèrent ses jambes, et la tirèrent en contrebas. Surprise, Acté glissa sur le mur, filant dans une espèce de conduit, et atterrit en contrebas, en geignant. Une bête lui sauta alors dessus, et elle réagit par instinct, l’une de ses mains gantées frappant le monstre à la tête. Elle se releva, et la créature bondit vers elle. Acté brandit son bouclier, et les griffes du sauvage s’enfoncèrent contre le bouclier, le repoussant. Elle attrapa son épée, et la planta dans le ventre de la bête. Elle retira son épée, et regarda autour d’elle, voyant un autre sauvage s’approcher. Elle le frappa à la tête avec son pied. Ils portaient des haillons, et elle le tua également. Les monstres avaient visiblement attendu qu’elle soit sur une zone instable, pour l’attirer dans ce piège. Son armure l’avait plutôt bien protégé, mais il lui fallait maintenant trouver un moyen de sortie. En haut, elle entendait les bruits de bataille. Les autres sauvages dissimulés dans les maisons avaient du bondir sur le Nephalem. Depuis sa situation, Acté ne pouvait rien faire, et avança dans le tunnel sombre, commençant par boire une élixir pour mieux voir dans la nuit.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 111 samedi 15 décembre 2012, 12:08:24

Un grand sourire éclaira mon visage alors que j’entendais l’Amazone me répondre par une autre question tandis que, visiblement frustré elle s’éloignait. Je ne répondis pas, mais n’en pensai pas moins, mes motivations auraient étés longues à expliquer et je préférais me taire, mais après tout je demandai juste que l’amazone reconnaisse la nécessité de me suivre dans cette pyramide, pas plus. J’aurais bien pu lancée une pique verbale bien mordante, mais cela l’aurait sans doute amené à m’attaquer et je ne voulais surtout pas avoir une ennemie de plus sur le dos, pas maintenant. En tout cas, cette statuette, je l’aurais même si je dois démonter cette ville brique par brique…

Nous longions des bâtiments, sans doutes d’anciennes habitations et alors que nous marchions silencieusement, des déplacements d’airs se firent ressentir, trahissant la présence d’ennemi potentielle. Sans bruit, je commençai lentement à tirer mon sabre de son fourreau et des grognements inquiétants s’élevèrent autour de nous, mais je n’eus la confirmation de la menace que lorsque le sol se mit à trembler. Mais qu’es-que ? En un grand craquement le sol s’effondra sous Acté qui disparut dans un trou sombre, nous étions tombés dans une embuscade. Des bruits de combat se firent entendre, mais je ne pus voler à son secours car je fus rapidement assailli de tous les côtés par une bande de morts-vivants dont je ne doutais pas un seul instant de l’agressivité. La plupart se tenait sur deux jambes avec des griffes longues d’au moins six centimètres et certains avaient même des armes et quelques lambeaux d’armures sur leurs corps décharnés. Un des morts se jeta sur moi toutes griffes avant espérant sans doutes me prendre par surprise, mais au dernier moment, alors que ces griffes allait me transpercé de part en part, je parvins à esquiver la charge de la bête d’un pas sur le côté et décrivant un mouvement arqué avec mon sabre katana, je la découpais en deux. Et d’un, les autres ne tardèrent pas à suivre tentant de m’encercler pour mieux me submerger sous leurs nombres.

Ils étaient nombreux cela ne fait aucun doute, je lançais un coup de sabre circulaire d’en le but d’abattre le plus de monstres et de faire reculer les autres, mais ce ne parut pas porter ces fruits et s’en suivit une série d’assauts endiablé que je parvins à contenir en restant en un seul morceau. Alors que plantais ma lame dans un mort, je me servis de mon pouvoir de télékinésie pour balancer un rocher sur un autre qui finit le crâne littéralement explosé. Puis je sortis mon arme du ventre du premier pour couper un bras à une autre bête qui tentait de planter ses griffes dans mes magnifiques yeux bleus. Cependant ils sont trop nombreux et l’Amazone ne pouvait m’aider de là où elle était, je ne savais même pas si elle était encore en vie. Bref il fallait que je trouve un moyen d’en finir, me dis-je en décapitant une autre bête faisant rouler sa tête jusque dans la maison de laquelle sortaient tous les morts. Mais oui, pourquoi n’y avait-je pas pensé plus tôt ? Me demandais-je en repoussant encore une bête d’un coup de pied dans les côtes. Je me concentrais et la maison trembla sur ses fondations avant s’écraser sur le tas de Zombie qui se mirent à pousser des cris stridents, inhumains en voyant leurs habitât leurs tomber sur le coin de la tête. Cela demandait un grand effort de concentration et après un grand fracas qui souleva des nappes de poussières dans l’air, ce fut le calme après la tempête. Les Zombies étaient ensevelis sous des monceaux de gravât et j’étais seul maintenant ne sachant même pas ce qui était advenus d’Acté.

Je me retournais vers le trou dans lequel l’Amazone guerrière avait disparu, me demandant comment elle allait, je m’accroupis au bord du trou et j’envoyais mon esprit à la recherche de celui d’Acté. Au bout d’un moment je la trouvais, bien sûr je ne pouvais pas la voir, mais je ne la sentais nullement blessée ni effrayée.

-   Tout va bien ?

Communiquais-par la pensée.
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 112 samedi 15 décembre 2012, 12:38:12

Acté commençait à avancer dans une espèce de sombre couloir poussiéreux et sombre. Elle clignait des yeux, le temps de s’habituer à cette faible luminosité. Elle avait utilisé un Chat pour pouvoir voir dans la nuit, et voyait tout comme à travers un voile bleuté. Elle discernait les formes, mais devait tout de même rester prudente. L’endroit ressemblait à une espèce de catacombe, de galerie souterraine creusée par l’homme. Elle se souvint alors que Mythilène avait dit que les racines de l’énorme arbre s’enfonçaient dans les profondeurs de la ville, dans des galeries. Il devait s’agir de grottes similaires à celles-ci. Ne cherchant même pas à remonter par l’endroit d’où elle était descendue, l’Amazone s’avança, tentant son bouclier le long d’un bras, son épée dans l’autre main. La redoutable Amazone n’était pas vraiment effrayée, plutôt contrariée de voir que sa ronde allait se compliquer. Elle avançait lentement, et sentit alors une pensée inconnue s’insinuer dans sa tête, que son cerveau assimila toutefois instinctivement à Edean, le Nephalem.

*Tout va bien ?*

Elle lui aurait volontiers répondu si elle l’avait pu, mais Acét n’avait aucun pouvoir télépathique digne de ce nom. Elle se contenta donc d’ignorer ce message, n’ayant de toute façon pas besoin d’un chaperon pour l’aider à sortir. L’Amazone s’avança le long de la galerie, suivant un chemin en pente qui descendait, voyant parfois des morceaux de granit, des briques, des murs en pierre. Alors qu’elle avançait, elle ne tarda pas à entendre des ricanements, et des mouvements furtifs dans les coins. Elle n’était pas seule, et il ne s’agissait plus de ces sauvages. Elle continua à s’avancer, entendant des écoulements aquatiques au loin. Probablement de l’eau. Elle atteignit une immense grotte, si grande qu’elle ne voyait pas le sol, avec de nombreux ponts en bois suspendus. Ils formaient une espèce de passage filant le long de la grotte, et elle avança prudemment. L’antique installation semblait bancale, sur le point de s’effondrer, et elle s’avança prudemment, croyant percevoir des bruits partout autour d’elle.

Il y avait plusieurs ponts en bois différents. Les Micahualcans avaient du aménager cette grotte il y a des siècles. Elle s’avançait lentement, prudente, attentive au moindre mouvement suspect... Et tournait fréquemment la tête quand elle percevait des mouvements. On jouait avec elle, on la narguait. Les prédateurs et la proie... Ils voulaient l’effrayer, qu’elle se mette à courir, à perdre le contrôle d’elle-même. C’était une satisfaction qu’Acté ne comptait pas leur offrir. Elle les attendait de pied ferme, et se rapprochait vers la sortie, quand les chasseurs attaquèrent.

Des harpies. De sinistres harpies similaires à celles qui se trouvaient dans la bibliothèque convergèrent vers elles. Elles étaient rachitiques, faibles, rabougries, et Acté en accueillit une avec son bouclier, le bout tranchant se plantant dans son estomac, lui coupant le souffle en arrachant sa peau. Une autre fonça droit vers elle, visant sa tête, et Acté ramena son bouclier devant elle, les serres tranchantes de la harpie se plantant contre son bouclier. Le pont se mit à dangereusement vibrer, émettant des craquements très inquiétants.

*Bordel, toute cette structure risque de se casser la gueule à n’importe quel moment... Ce n’est pas le moment de déconner !*

D’autres harpies se rapprochaient, et Acté donna un coup de bouclier, repoussant celle qui se tenait devant elle. Elle écarta ensuite son arme défensive, et frappa l’harpie à la mâchoire avec son gantelet, arrachant quelques dents au passage. Elle fit ensuite tourner son épée, et ouvrit en deux le ventre d’une autre créature ailée tentant de l’attaquer dans le dos. Une autre harpie fila vers elle, et ses serres lui raclèrent le dos, la faisant hurler. Elle tituba à moitié, le sang perlant depuis sa belle peau, et la harpie tenta de profiter de son avantage pour l’égorger. L’épée d’Acté décrivit un long mouvement de balayage, et sectionna les pattes du monstre. Elle se mit alors à courir, voyant d’autres harpies déferler en masse. Elle était tombée sur tout un nid, et sentit le pont se fragiliser. Les poutres ancestrales se brisèrent sous son poids, et Acté sentit le sol se dérober sous ses pieds, alors qu’elle dut se retourner sèchement pour stopper la course d’une harpie qui se rapprochait de trop. La bestiole s’éclata contre son bouclier, et tomba dans le vide, étourdie. Le pont se fissura alors, et se mit à tomber dans le vide. Acté glissa, et roula le long des planches en bois. Elle se laissa glisser, voyant les poutres se détacher et partir dans tous les sens. Le mur était proche, et elle se dirigeait vers un trou dedans. Le voyant se rapprocher, elle remonta ses jambes, et les tendit d’un coup, rebondissant sur une poutre afin d’atteindre cette brèche.

Ne contrôlant plus grand-chose, elle décrivit une série de tonneaux en roulant dans une espèce de long tunnel obscur. Son corps heurta des obstacles à plusieurs reprises, et elle en lâcha son bouclier et son épée, avant de s’écraser sur le sol, atterrissant sur le ventre. Un soupir endolori s’échappa de son corps, avant qu’elle ne se retourne, sonnée, respirant faiblement.

« Pu... Putain de merde... »

Voilà ce qui s’appelle un atterrissage en catastrophe. Elle ferma les yeux, respirant faiblement... Et se réveilla en sentant quelque chose de visqueux lui lécher la joue. Elle sursauta, et ouvrit les yeux, avant de voir une espèce de petite créature aux yeux jaunâtres s’écarter prudemment. Elle avait une peau nue, de grandes oreilles, et Acté entendit alors des bruits qui effrayèrent la créature. Elle s’enfuit rapidement, et Acté, sans pouvoir dire quoi que ce soit, vit ensuite une forme descendre du plafond, s’approchant en glissant d’elle, restant dans la pénombre.

Elle entendit des petits bruits fins et élégants, avant de voir une femme à la peau sombre, nue, s’approcher d’elle, se glisser dans son champ de vision. Elle reconnut une brouxe, une vampire sauvage. C’était une vampire qui avait perdu la raison, et était devenue une espèce d’animal uniquement intéressée par le sang. Acté se demanda si ce n’était pas elle qu’elle avait perçu avant d’arriver dans la grotte avec le pont. La brouxe bondit sur elle, cherchant à sucer son sang, et Acté se défendit du mieux qu’elle put. L’Amazone était toutefois blessée, et elle sentit la force de la brouxe dominer la sienne, avant que cette dernière ne commence à lui mordre la nuque, aspirant goulûment son sang. Le sang d’une Amazone était fort et revigorant, surtout celui d’Acté, pure Amazone, née au sein de la Horde, enfantée par une Amazone. Acté se débattit.... Et la brouxe poussa soudain un glapissement de douleur en se redressant. Quelque chose avait jailli dans sa nuqe, lui mordant le cou, faisant couler son sang. Elle se releva rapidement, et Acté en saisit l’occasion. Elle attrapa son épée, qui avait atterri à côté d’elle, et s’en servit pour embrocher la brouxe. Elle cracha du sang, et Acté, galvanisée, se releva, retira son épée trempée de sang, visa bien, et la planta à hauteur du cou de la brouxe, faisant sauter la tête de cette dernière.

« Salope ! » clama-t-elle.

Le corps de la brouxe tomba mollement sur le sol, et Acté reconnut son sauveur : la drôle de petite créature qui lui avait léché la joue.

« Triste jour, que celui où je dois ma vie à une espèce de gremlin... J’imagine que tu veux ta pitance... »

Ce serait sûrement meilleur que la peau d’une brouxe. Acté glissa une main dans sa ceinture, et en sortit une espèce de miette de biscuit, qu’elle lui envoya. La bestiole renifla ce morceau, et l’avala d’un trait. L’Amazone eut un léger sourire amusé, et alla récupérer son bouclier. Craintivement, la créature s’écartait d’elle, sans cesser de l’observer. Elle ne lui dit rien, et s’éloigna. Lentement, la créature se mit à la suivre.

*Il est temps de retourner à la surface...*

Acté avait mal un peu partout, mais il ne s’agissait que de blessures légères : des coupures, des hématomes, des ecchymoses... Rien qu’une Amazone ne sache pas endurer.
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 113 dimanche 16 décembre 2012, 12:15:14

Accroupis au bord de ce trou noir, entouré d’un véritable charnier je perçus les pensés d’Acté, son orgueil lui interdisait de m’appeler d’autant plus qu’elle croyait ne pouvoir me parler. Je pus voir tout le combat contre les harpies par esprits interposés, la détermination et la hardiesse d’Acté m’impressionnèrent quand elle affronta ces monstres ailés sur cette espèce de pont et je pus sentir mon cœur s’affoler en même temps que le sien lorsque la structure en bois vint à s’effondrer. Je pus sentir l’affolement la gagner quand elle se retrouva face à cette de vampire sauvage, puis la surprisse quand elle fut sauvée par cette caricature de Kobold nain. Je me relevais, elle ne m’aura pas servie à grand-chose finalement, je pouvais voir le pont depuis là et de toute façon Acté avait trouvé un animal de compagnie et semblait fort bien pouvoir se tirer de là toute seule.

Lançant un coup d’œil circulaire, je me mis à avancer restant sur mes gardes, car bien que j’avais ensevelis une petite centaine de Zombie sous une maison, Micahualca recelait encore bien des dangers. A présent j’étais seul dans cette ville, mais je ne devais pas céder à la panique et continuer à avancer vers la pyramide qui paraissait de plus en plus imposante au fur et à mesure que je plaçais un pied devant l’autre. J’étais désolé d’être parti du mauvais pied avec Acté, mes propos, quoique un peu anarchistes sur les bords, faisaient simplement appel à son bon sens. Je croyais que les Amazones étaient plus indépendantistes que ça, mais je m’étais lourdement trompé. En fait Andromaque devais être la chef de l’armée la plus puissante de Terra… Ça me donnait une petite idée, nous pourrions signer une alliance militaire… Idée à creuser, mais plus tard quand je serais sortis de cette villes en ruine avec ma statuette.

J’étais sur le pont de pierre à présent et j’étais subjugué par l’imposante beauté des bâtiments qui entouraient la pyramide et la pyramide elle-même, il a dû falloir la force de centaines de milliers d’hommes pour construire de tels monuments et malgré les millénaires ils tenaient encore debout, c’était impressionnant. Juste devant le pont deux statues géantes, deux colosses de pierres jaunâtres, soutenaient sur leurs dos de roche ce qui devait être l’entrée de la pyramide. Des marches menaient à cette entré et alors que je les gravissait conscience que je ne pourrais peut-être pas sortir de ce tombeau, je me demandais ce que pouvait devenir Séléne, Cynna et Tallia.
« Modifié: dimanche 16 décembre 2012, 12:42:03 par Edean »
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 114 dimanche 16 décembre 2012, 18:37:15

« Boum ! »

L’explosion fit trembler la pièce, faisant tomber une partie du plafond, mais tua les monstres. Un sourire éclaira le visage de Cynna, qui continua à viser les différents couloirs menant à cette grande pièce centrale. Elle se tenait au centre de la pyramide, surveillant un couloir par lequel Sélène et Tallia étaient parties il y a un quart d’heure. C’était un couloir sombre qui menait en hauteur. D’après les informations de Calypso, la statuette devait se trouver dans une pièce religieuse, qui se trouvait en hauteur, proche des rayons lumineux. La pyramide était cependant loin d’être abandonnée, et Cynna avait donc choisi de rester en arrière. Elle avait trouvé une bonne position, d’où elle avait une vue dégagée et un bon angle de tir, et s’amusait à abattre les nombreux ennemis qui s’approchaient de temps en temps. Elle utilisait pour cela son puissant fusil d’assaut, tirant au coup par coup pour économiser les balles.

C’en serait bientôt terminé, et cette perspective avait tout pour l’enchanter. Cette mission infernale viendrait enfin à se terminer. Elle n’était pas spécialement fâchée de quitter Micahualca. Tous les secrets de cette ville ne seraient pas résolus, mais leur mission serait accomplie. Andromaque désignerait ensuite quelques Amazones pour apporter la statuette au temple, et pour les attendre. La Horde reviendrait sûrement pour se restaurer, et refaire le plein de provisions. Ce genre de statuettes avait un grand intérêt pour les temples, car ils étaient généralement sources de miracles. Or, les miracles apportaient bien des pèlerins, provoquant une expansion du commerce, et permettant de recruter des individus pour permettre à la ville de se développer.

*Il ne reste plus qu’à la trouver...*

Normalement, ce ne devrait plus être trop long. Entendant des bruits venant d’un autre couloir, Cynna pointa son arme prudemment. Elle ne faisait pas feu instantanément, car on ne savait jamais qui pouvait arriver. Elle vit plusieurs goules débarquer, et eut un sourire, avant d’ouvrir le feu. Quatre goules. Elle les laissa avancer, et tira, les abattant comme des mouches. Cynna rechargea tranquillement son arme, remplissant son chargeur, puis se mit à nouveau en position, attentive au moindre mouvement suspect. Elles étaient entrées dans la pyramide par une entrée latérale, où il y aurait moins de monstres, et avaient avancé dans des cryptes, jusqu’à trouver un escalier qui leur avait permis de monter, de pénétrer dans la pyramide.

Elle n’avait pas peur. L’Amazone espérait juste avoir du gibier un peu plus intéressant que de vulgaires goules à abattre. En attendant que Sélène et Tallia reviennent.
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 115 lundi 17 décembre 2012, 21:57:39

Arriver au sommet de ce grand escalier de pierre qui menait à la grande entrée qui devait être l’entrée principale, je passais d’un pas ferme entre les deux colosses de pierre immobile depuis des millénaires. C’était curieux, en me rapprochant je sentis la vie sommeillé dans ces pierres, une puissance titanesque qui aurait pu faire peur aux dieux eux même, mais ces gardiens de roches semblait dormir profondément et bien que je sois certain qu’ils se réveilleront un jour, ce serait grandement étonnent que ce soit aujourd’hui. Je rentrais donc sans encombre dans une petite salle, une sorte d’antichambre au centre de laquelle trônaient sur un autel triangulaire de pierre ocre, trois statues d’hommes couronnés, certainement de grands rois Micahualcans. Ces rois taillé dans de la pierre d’un noir profond arboraient des expressions sévères, représentant bien leurs pouvoirs divins, dans le socle était gravé une inscription dans un alphabet inconnu.

Prudemment je contournais les statues pour passer sous une arche qui me mena dans un grand  hall avec au centre un genre de fil de fer qui était suspendu au plafond sans touché le sol. Sinon le hall était vide, pas d’autel, pas d’effigie, rien… Mais un Hommes, du moins je crus que c’était un Hommes, il était encapuchonné et portait un long manteau noir, il était dos à moi et semblait prier devant cet étrange fil de fer. Je portais ma main à mon sabre pour dégainer et me préparer à combattre, mais mon corps refusa d’obéir aux ordres de mon cerveau, je pus ressentir alors une présence étrangère s’insinuer dans mon esprit et fouiner ma tête tandis-que j’étais toujours immobilisé. Quand la présence se retira, après avoir saccagée mes pensées les plus intimes, l’individu se retourna face à moi. Je ne pouvais voir son visage, mais je pouvais sentir la magie vibrer autour de lui, il dégageait une aura sombre, pas forcément maléfique, mais très noir.

-   Un Nephilim vient à moi, pardonne mes manières brutales, la prudence l’impose dans cette ville maudite. Tu as un grand potentiel magique, mais même si tu sais beaucoup de chose, tu devras te trouver un vrai maître pour achever ta formation. Un conseil cependant, mon ami, ne t’attache pas trop  à ces femmes qui campent au-dehors, elles ont déjà fâché le roi-liche, leurs carcasses serviront bientôt de pitance aux vermines.
-   On se connait ? Nommez-vous ! M’exclamais-je, toujours immobile.
-   Du calme ! Je ne te veux aucun mal, du moins pour le moment… Je suis Yllidor, Maitre de la destinée. Je suis un damné, un de ceux qui ont défié le dernier roi de Micahualca.
-   Qui est-il vraiment ce roi ?
-   Bien, au commencement Micahualca était une ville prospère voué entre autre au culte d’Hadès et à la nécromancie, les citoyens ne manquaient de rien,  le taux chômage était quasi nul, le peuple était heureux… Mais les siècles passant, notre attraits envers des dieux passifs à commencer à chuter tandis-que le royaume élargissait toujours plus ces frontières. Puis un jeune prince, Dārayawuš, provoqua une guerre civile dans les rues même de Micahualca, avec ses disciples il est parvenu à diviser les nécromanciens, ce qui provoqua notre perte. Devant cette ville en ruine, abandonné de tous les dieux, Nabû-kudurri-uṣur le frère ainé de Dārayawuš et héritier du trône Micahualcan se donna la mort.
-   Mais  il est revenu ?
-   Enfaite il ne nous a jamais quitté, car grâce à l’arbre magique, il a réussi à maintenir son âme et c’est en tant que roi-liche qu’il règne sur cette ville fantôme depuis des millénaires.

C’est bien beau tout ça, mais moi ce qui m’intéressais c’était la statuette et pouvoirs partir d’ici au plus vite…

-   Oublie-tu mon amis, que je lis tes pensées ? Bien je ne vois pas pourquoi je te retiendrais plus longtemps. Mais fais attention cependant des forces qui te dépasse sont en jeux… Si tu veux tu pourras rejoindre tes camarades par là…

Dit-il en pointant un corridor du doigt et lui faisant confiance je suivis ses indications, non pas que je voulais absolument retrouver les Amazones, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à elles, c’est plus fort que moi.
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 116 mercredi 19 décembre 2012, 00:26:57

« Au moins, je ne reviendrais pas les mains vides... N’est-ce pas ?
 -  SQUUUUIIIIII ! »

Un sourire éclaira les lèvres d’Acté. Elle cessa de contempler le drôle de petit kobold se tenant sur son épaule, et s’avança le long des galeries souterraines. Sa priorité était de trouver un moyen de sortir, mais cet endroit était un vrai labyrinthe. Il y avait des galeries partout, et beaucoup étaient obstruées. Elle aurait bien aimé se servir du kobold comme d’un guide, mais ce dernier était terrorisé, et se cramponnait à l’épaule d’Acté. Elle aurait pu le repousser, mais elle avait vu combien ce petit monstre pouvait être efficace, avec ses griffes et ses dents. Et, de plus, elle lui trouvait un certain charme.

« Je vais t’appeler Sparky. Ça te va, Sparky ?
 -  SQUUUUIIIIIIIIII !!
 -  Je prends ça pour un Oui. »

Avec Sparky, elle avança donc, continuant à descendre au lieu de grimper. Elle entrait parfois dans les profondeurs de vieux puits, mais ces derniers étaient condamnés. Loin d’y trouver de l’eau, elle tombait parfois sur des cadavres squelettiques, ou fraîchement tombés, en cours de décomposition. Ce fut d’ailleurs dans l’un de ses puits qu’elle tomba sur quelqu’un. Elle inspectait un cadavre décharné, cherchant des indices, comme une carte, quand elle entendit, dans son dos, le déclic d’une carabine. Elle ne dit rien, se redressant lentement, avant de sentir une torche l’éblouir. Sparky, terrifié, se glissa dans son dos, s’agrippant délicatement à sa longue chevelure.

« Qu’est-ce que vous foutez là ? demanda l’homme, d’une voix vieillissante.
 -  Je suis tombée, et je cherche un chemin de sortie. »

Elle n’avait aucun abri pour se planquer. S’il tirait, il fallait qu’elle ait le temps de mettre son bouclier devant elle. La torche l’empêchait de distinguer l’allure de l’homme, mais, à sa voix, elle devinait qu’il ne devait pas être très jeune.

« Je ne parlais pas de vous, mais de celles qui vous accompagnent... Ce camp à l’entrée de la ville... Vous vous croyez en vacances ?
 -  Surveille ta langue, mâle ! s’exclama Acté. Tu parles à une Amazone ! »

L’homme semblait nerveux, agité.

« Des Amazones ? Qu’est-ce que c’est que cette connerie ?!
 -  Nous sommes venues chercher une statuette représentant notre Déesse. Continue à pointer ton arme sur moi, et tu le regretteras.
 -  J’sais pas qui t’es, mais t’as la langue bien nouée ! »

Acté ne dit rien de plus, tandis que Sparky se laissait descendre le long de ses cheveux. Elle tenait fermement son bouclier, et fit un pas vers l’homme.

« Reste derrière ! N’avance pas !
 -  Je n’ai pas peur de toi.
 -  Tu devrais, salope ! »

Elle avança son bouclier, et le coup de feu rebondit sur cette dernière. Acté courut vers lui, et le frappa avec le devant du bouclier, le couchant sur le sol. Elle lui attrapa sa carabine, la jetant au loin, et l’immobilisa sur le sol.

« Ne... Ne me tuez pas !
 -  Et pourquoi pas ? »

Il déglutit faiblement.

« Je... Je sais où est la statuette !
 -  Je le sais aussi ! Dans le temple.
 -  Non... Il n’y a rien là-bas, la pyramide est vide.
 -  Quoi ?
 -  Tous ces objets ont été déplacés par d’autres chasseurs de trésors… Mais je sais où ils sont !
 -  Tu as intérêt à ne pas mentir, misérable !
 -  Pitié ! »

Acté pesa le pour et le contre, puis le laissa se relever. Si cet homme disait vrai, il valait mieux se renseigner. L’Amazone restait toutefois prudente. Il pouvait tout aussi bien s’agir d’un piège.

« Dépêche-toi... »
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Re : Ruines [Edean]

Réponse 117 mercredi 19 décembre 2012, 20:57:01

Je franchis une arche sortant du hall qui faisait office d’entré pour cette gigantesque pyramide et je pénétrais dans un grand corridor aux murs de pierre jaune. Je jetais tout de même un petit coup d’œil en arrière, mais le damner c’était apparemment remis à sa prière et semblait m’ignorer il était comme absorber par sa méditation. Je me mis donc à traverser ce couloir en restant prudent, car ici le danger pouvais fort bien venir de n’importe où, mais le plus important c’était qu’à présent j’étais seul… Il ne fallait pas céder à la panique, j’allais pouvoir retrouver les puissantes Amazones, symbole de vie dans ce royaume de morts.

Je me retrouvais au bout du couloir dans une pièce obscure et quelques petites bougies éparpillées diffusaient une étrange lumière surnaturelle. Je dis étrange et ce le fus encore plus quand elles s’éteignirent toute soudainement me noyant presque dans la noirceur de cette salle. La seconde qui suivit j’entendis un cri inhumain, suraiguë qui me fis couler une goutte de sueur froide le long de ma colonne vertébral. Je me retournais, tirant mon sabre pour me défendre, mais alors que mes yeux s’habituait petit à petit à la faible luminosité de la pièce, un deuxième cri, plus proche cette fois me fit sursauter. Il n’y avait rien, la pièce était vide et j’étais seul à tourner sur moi-même, ne sachant plus trop quoi faire je pouvais distinctement entendre des bruit de pas, des martèlements de chaussures ferrées sur le sol de pierre. Je mis un moment avant de comprendre que le souffle de plus en plus saccadée que j’entendais était le mien, il ne fallait pas céder à la panique, je n’avais pas peur du noir tout de même, me dis-je en me mettant à placer un pied devant l’autre. En longeant les murs froids et poussiéreux, je parvins à sortir de cette salle pour trouver un corridor éclairer par une seule et unique torche à la flamme vacillante. J’avançais toujours d’un pas prudent en jetant parfois des coups d’œil derrière moi, parfois je lançais des coups de sabre dans le vide croyant avoir affaire à un monstre de chair et d’os, mais le cauchemar que je fuyais étais invisible et il se rapprochait, m’obligeant à courir le long de ce couloir. Des grognements gutturaux et des bruits infâmes d’os briser de chaire arracher remplacèrent les cris stridents, je serrais si fort la poigné de mon arme que mes phalanges se crispaient sur le manche et devenaient blanches. Un moment dans ma course de plus en plus effrénée, je glissais comme un con sur une dalle humide, le monde sembla s’effondrer sur moi, j’avais lâché mon sabre pour me recroquevillé dans un coin et protéger ma pauvre petite tête. Avec mes mains tendues devant moi, je tentais vainement d’attraper l’ombre qui me filait entre les doigts. Dans l’ombre je crus voir une silhouette s’approcher à pas lent en ricanant, je me relevais reprenant mon sabre qui trainait parterre et voulus faire face. La silhouette inquiétante se mit à grogner et approcha un plus vite, ma tête tournais, mon cœur était affolé et mon souffle saccadé. Alors que le zombie hideux allait me toucher, je luis décochais une fente de haut en bas peu précise, mais qui le fis gicler à plusieurs mètres, je ne pris pas le temps de voir si il pourrait se relever et je déguerpis en courant à bout de souffle. J’avais depuis longtemps perdu la notion de prudence et je ne faisais plus vraiment attention à où je mettais les pieds. Aussi me retenant comme je le pouvais de pleurer, je pouvais entendre des hurlements bestiaux me courir après, ils devaient être au moins quinze. Je traversais encore une autre sombre et un escalier que je gravis quatre à quatre toujours poursuivis par les monstres, en haut de cette escalier l’accès à la prochaine salle était condamné. Je tentais d’abord enfoncer ses planches, mais elles refusèrent d’abord de bouger et contrains de faire face, je levais mon sabre, mais n’eus rien le temps de faire avant de prendre la charge d’un des monstre plein fouet qui m’envoya percuté les planche qui explosèrent sous le choc.

Enfin de la lumière, c’était une grande salle circulaire, sans doute la salle centrale de la pyramide et je décrivis un petit vol plané avant de retomber en me heurtant le dos sur le sol de pierres dures. La créature qui m’avait agressé se jeta sur moi toute griffes en avant, mais à l’instant même où elles allaient s’enfoncer dans ma chair, j’embrochais le monstre de part en part lui arrachant un cri affreux. Cependant les autres n’allaient pas tarder à suivre leur camarade, j’étais fini… à moins d’un miracle.
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 118 jeudi 20 décembre 2012, 22:56:02

Cynna avait déposé son arme. Ça faisait bien un quart d’heure qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion d’ouvrir le feu. Qu’est-ce que Sélène et Tallia fabriquaient ? La pyramide ne lui avait pourtant pas semblé si immense... Pourquoi prenaient-elles autant de temps pour aller récupérer une vulgaire statuette ? Ce n’est pas que l’Amazone s’inquiétait, mais les munitions partaient plus vite qu’elle ne le souhaitait. Elle ne manquait pas encore de balles, mais elle en avait suffisamment dispensé pour commencer à les compter. De plus, elle n’aimait pas attendre. L’Amazone entendit alors des bruits de pas, et attrapa instinctivement son fusil, avant de viser le couloir depuis lequel elle percevait les vibrations.

*Bordel, c’est tout un troupeau qui se pointe !*

Le doigt sur la gâchette, elle visait silencieusement, entendant les vibrations se rapprocher à toute allure. Quelques secondes après, elle vit le Nephalem débarquer, glisser sur le sol, et se faire attaquer par une autre des goules décharnées de la région. Elle n’eut pas le temps de faire feu qu’il l’embrocha, et elle canarda alors les autres goules, en abattant trois à l’aide d’une rafale. Le canon rugit, et les balles déchiquetèrent les chairs des goules, explosant les crânes, arrachant les membres. Elle en vit d’autres débarquer, et continua à faire feu. Elle arracha la jambe d’une goule, avant de tirer plusieurs balles dans le torse d’une autre. Cynna ouvrait le feu méticuleusement, évitant de gaspiller ses tirs, et perçut alors du mouvement au-dessus de sa tête... Des vibrations qui agitaient le toit, faisant tomber un peu de poussière. N’ayant pas le temps de s’y intéresser, elle se concentra sur les goules, en atteignant une autre en pleine poitrine.

« Montez ! hurla-t-elle au Nephalem. Remuez votre cul ! »

Elle continua à ouvrir le feu, continuant à faucher les goules, et les autres hésitèrent alors à s’avancer. Cynna pouvait les entendre grogner et rugir, mais, progressivement, elles firent demi-tour, avant de fuir à toutes jambes. Un sourire victorieux éclaira les lèvres de Cynna, qui attendit encore un peu. Le canon de son arme fumait légèrement, et elle retira le chargeur, le remplissant à nouveau. L’Amazone se demandait bien ce que ce Nephalem pouvait foutre ici, mais, avant qu’elle ne lui pose la question, le plafond se mit à nouveau à trembler... A trembler dangereusement. De longues lézardes ne tardèrent pas à se former.

« Qu’est-ce que... ? »

L’Amazone n’eut pas le temps d’achever sa phrase que le plafond s’ouvrit en deux, faisant tomber des volutes de pierre qui se fracassèrent sur le sol. Au milieu de la poussière, Cynna eut un aperçu de l’étage supérieur, et vit Tallai brandir son bouclier, s’en servant pour repousser un jet de feu incandescent. Les flammes semblèrent l’avaler, léchant son corps, le bouclier les repoussant. Tallia repoussa les flammes, et sortit du champ de vision de Cynna. Elle se retourna, et courut le long du couloir par lequel Sélène et Tallia étaient passées, se désintéressant totalement du Nephalem. La priorité n’était pas de conter fleurettes avec lui, mais d’aider ses sœurs. Elle atteignit rapidement un escalier, et monta à l’étage supérieur. Elle vit des carcasses de cadavres, et comprit que Sélène et Tallia étaient passées par là. Courant dans un couloir un peu plus étroit, elle entra dans la grande pièce où Sélène et Tallia se battaient.

Leur ennemi n’était pas un dragon, mais quelque chose qui pouvait être bien plus dangereux. C’était un redoutable golem, un assemblage de pierres qu’un sort magique avait mis artificiellement à la vie. Et ce golem semblait avoir la particularité de pouvoir lancer des sorts magiques. Des symboles magiques avaient été tracés sur son corps, des symboles qui se mettaient à briller à chaque fois qu’il utilisait un sort magique. Ses mains envoyaient de puissants jets de feu, et chacun de ses pas faisait trembler le sol. Cynna se mit à ouvrir le feu, mais les balles ricochèrent sur sa poitrine. Le golem tourna la tête.

« Vise sa tête ! » hurla Sélène.

La tête du golem était son point faible, car le sort magique permettant à cet amas de pierre de s’animer venait de là. Suivant cet ordre, Cynna visa un peu plus soigneusement, et plusieurs balles frappèrent la tête du golem. Ce dernier tituba, portant une main à son front, secouant la tête, ais semblait juste indisposé.

« Il n’y a rien ici ! cracha Sélène. Rien d’autre que ce putain de golem ! »

Ce dernier se mit alors à courir à toute allure vers la Princesse des Amazones, levant les poings pour l’abattre sur elle. Elle bondit de côté, faisant une roulade sur le sol, et les deux poings frappèrent avec rage le sol, faisant trembler toute la pièce. Le choc en fut tel que Sélène fut soulevée dans les airs. Les attaques physiques semblaient aussi efficaces contre lui que pouvait être l’attaque d’une mouche contre un bouclier.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 119 mercredi 26 décembre 2012, 22:41:28

Comme je l’avais dit, au moins une quinzaine de mort-vivants assoiffé de sang déferlèrent sur moi, s’apprêtant à m’étriper. Allonger sur le sol en pierre froide de la salle circulaire avec la première goule embroché sur ma lame, je ne pouvais que prier pour qu’un miracle me sauve des affreuses bêtes. Elles n’étaient plus qu’à quelques centimètres lorsque j’entendis une série de détonations, des balles sifflèrent à mes oreilles et allèrent se loger dans les corps pourris jusqu’à la moelle, en explosant les monstres et m’aspergeant de sang, de cervelle et de boyaux déchiqueter.

-   Montez ! Remuez votre cul !

Cria Cynna tout en vidant son chargeur sur les bestioles encore debout, je ne l’avais pas remarqué occupé comme je l’étais, mais je me promis de faire une offrande à la déesse Amazone une fois la statuette retrouver. Je me mis rapidement debout en tentant d’éviter les balles et monta les quelques marches qui me séparaient de l’Amazone Tekhane, qui remplissait son chargeur. Elle semblait préoccupée et comptait ses balles sans m’adresser la parole. J’étais quelque peu surpris de trouver Cynna seule et j’allais lui demandé ou étaient les deux autres quand soudain le plafond se fissura et vint à s’effondrer non loin de nous en un grand fracas. Bien entrainé Cynna arma son fusil et sprinta pour rejoindre au plus vite la partie supérieur ou ses sœurs Séléne et Tallia se battaient ou plutôt essayaient de survivre contre une sorte de golem de pierre. Celui-ci semblait pouvoir manipuler l’énergie magique à sa guise, il bombardait les Amazones de sorts divers et variés qu’elles évitaient ou contraient avec difficulté. Comme quoi quand on envoyait un groupe de quelque combattant dans une ville maudite et hantée par un roi-liche, on mettait un magicien dans le groupe, sinon on se retrouve avec un putain de gros bidule jeteur de sorts.

D’en bas, je regardais le combat par le trou dans le plafond, je pouvais voir Tallia et Séléne se défendre comme elles pouvaient et Cynna se mit à ouvrir le feu en visant la tête du golem. Son canon déjà fumant cracha des rafales de plombs qui atteignirent presque toutes leurs cibles, le géant de pierre en fut un peu déstabilisé et je crus qu’il allait tomber. Cependant il réussit à se remettre sur ces pieds et comme si il était énervé, les quelques tonnes de rocher qui composaient le golem chargèrent Séléne qui, décrivant une roulade désespérer sur le côté, évita de justesse de finir écrabouiller comme une crêpe. Le choc fit trembler toute la pièce et envoya la princesse Amazone s’écraser sur les dalles de pierres et le golem, tout en maintenant les deux autres guerrières à distance avec un jet de flamme, menaçait d’aplatir pour de bon la fille d’Andromaque.

A part ma télékinésie, j’étais loin d’être un mage de combat et même, j’étais loin d’être un mage tout court, mais si j’ai pu arriver jusque-là ce n’est pas pour rester spectateur. Me dis-je en dépliant mes grandes ailes blanches et me mettant à courir pour prendre un peu d’élan, je pris mon envol et passai dans le trou du plafond, jaillissant devant le monstre de pierre tel un vrai ange salvateur. Le golem parut d’abord surpris de me voir débarquer alors qu’il allait abattre un poing phénoménal sur Séléne, mais il paraissait déterminé à l’écraser et l’effet de surprise passa bien plus vite que je ne l’avais escompté. Frôlant le sol à une vitesse inconsidérée, je pris la princesse des Amazones dans mes bras de justesse avant que le golem ne nous réduit en bouillie et je la déposai un peu brutalement derrière ses sœurs, hors de portée du tas de cailloux avant de repartir titiller le monstre. Tel un moustique, je virevoltai autour du golem qui essayait en vain de me choper en vol avec ces gros doigts rocheux et une panoplie de sorts variées. Ce golem-ci semblait spécial, il avait d’étranges runes gravées derrière la tête… Mais c’est bien sûr ! La force de ce golem doit résider dans les glyphes inscrits sur sa tête…  Il voulait m’attraper, mais ne réussissait qu’à battre l’air et moi je volai évitant de me faire avoir, il avançait au fur et à mesure que je reculai sans se rendre compte qu’il courait à sa perte. Quand soudain le golem tomba dans le trou et heurta lourdement le sol un étage plus bas.
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.


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