Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ruines [Edean]

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Ruines [Edean]

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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 90 mercredi 21 novembre 2012, 16:37:08

« Il faudrait que tu ailles parler de cette Liche à Andromaque... glissa Hélène à Danaé, tandis que els deux femmes se dirigeaient vers la sortie.
 -  Je sais ! répliqua-t-elle, agacée. C’est vraiment trop bête ! Ma jambe sera bientôt pleinement rétablie...
 -  Les ordres sont les ordres... »

Danaé ne répondit pas. Hélène comprenait sa frustration, mais l’héroïsme excessif était à bannir. Edean, de son côté, se releva lentement, et trébucha, s’affalant sur Mythilène. La Chamane, en signe de surprise, haussa les sourcils, mais n’eut pas le temps de faire grand-chose que le Nephalem s’écarta précipitamment d’elle. C’était préférable, car toutes les Amazones n’étaient pas, comme Hélène, bisexuelles. Le Nephalem se rapprocha alors des femmes, mais offrit avant de partir à Mythilène une étrange capsule, une fiole qui, selon ses dires, comprenait l’antidote contre des morsures d’araignées.

« Merci » répondit simplement la Chamane.

Elle n’avait rien à dire de plus, considérant avec circonspection cet élément. Pendant ce temps, Hélène guidait Danaé et Edean, jusqu’à rejoindre une série de marches. L’escalier les ramènerait à la bibliothèque, et elle était en tête. Le trio arriva ainsi dans les souterrains de la bibliothèque. Se rappelant que l’endroit était piégé, Hélène préféra alla directement à l’essentiel, et continua à monter, jusqu’à rejoindre la salle centrale.

« Qui va là ?! » s’exclama quelqu’un.

Un sourire amusé traversa les lèvres d’Hélène, qui ne tarda pas à se présenter devant Calypso.

« Ce n’est que moi, Calypso.
 -  Oh... soupira cette dernière. Que fais-tu ici ? »

Calypso était près d’une table, utilisant des bougies pour s’éclairer, et lisait plusieurs livres. Hélène lui expliqua qu’elle était remontée pour surveiller Danaé et Edean, qui ne tardèrent pas à arriver. Ils allaient maintenant devoir retourner au camp.

« As-tu trouvé des informations intéressantes ?
 -  Oui et non... »

Calypso consulta brièvement ses notes. L’Amazone n’était peut-être pas une grande guerrière, mais elle restait très forte. Hélène entendit alors un coup de feu venant du plafond, mais, comme Calypso ne semblait nullement surprise, elle décida de ne pas poser de questions, tandis que Calypso faisait un bref exposé.

« Micahualca est une ville très ancienne, qui appartenait à une civilisation qui a historiquement disparu. Cette ville était considérée comme une merveille architecturale et technologique, un hommage fait aux Dieux. On l’appelait la... Hum... Le ‘‘nuage des Cieux’’. Les Micahualcans avaient notamment fait des recherches importantes dans le traitement de l’énergie solaire. Ils utilisaient des miroirs spéciaux pour réfléchir la lumière solaire, et, à l’aide d’un système assez complexe, parvenaient à la diffuser dans toute la ville, permettant de la réchauffer, mais aussi de fournir des ressources énergétiques.
 -  J’aimerais juste que tu me donnes des informations sur le système politique micahualcan... Je veux en savoir plus sur cette Liche...
 -  Micahualca est une cité-État. Elle était dirigée de manière assez archaïque, c’est-à-dire que le souverain tirait sa légitimité de la religion en vigueur, un culte vénérant le soleil. Le Roi était le fils de la Lumière et de la Nuit. J’ai... J’ai trouvé un arbre généalogique incomplet et fragmenté, mais il y est mentionné que le dernier souverain fut... Nabû-kudurri-usur...
 -  C’est le nom de la Liche qui nous a attaqué... D’autres informations ?
 -  Et bien, si c‘est une Liche, le meilleur moyen de la détruire est de brûler son corps...
 -  Et où le trouver ?
 -  Il faut se rendre dans le Panthéon des Saints... C’est une sorte de lieu commémoratif au cœur de la ville, où les Micahualcans y déposaient les braves et les grands. Nabû était le dernier Saint. Par contre, j’ignore où se trouve ce Panthéon...
 -  Dans la pyramide centrale ? supposa Hélène.
 -  Je ne pense pas. Les Micahualcans considéraient les pyramides comme des offrandes à la vie, à la Lumière. Inversement, les morts, même sacrés, sont une évocation de la Nuit.
 -  Dans les catacombes, donc... »

Calypso haussa les épaules.

« Je pense qu’il doit y avoir un accès en surface, mais j’ignore sa localisation... »

On entendit un nouveau coup de feu, et Calypso précisa rapidement ce qui se passait.

« Orion s’amuse à abattre les harpies... »

Hélène hocha la tête, et se retourna vers Edean et Danaé.

« Tu t’en sortirais pour revenir au camp ?
 -  Je ne suis pas encore handicapée », répliqua Danaé.

Un sourire éclaira les lèvres d’Hélène, qui se tourna vers Edean. Elle tendit une main, et caressa l’une de ses joues, avant de lui faire un clin d’œil.

« Reposez-vous, alors. »

Et, après avoir dit cela, Hélène retourna près de l’escalier, et alla rejoindre Mythilène.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 91 jeudi 22 novembre 2012, 17:39:04

Nous étions remontées par l’escalier que je n’eus peine à reconnaitre, le choc brutal de température me fit à nouveau tousser un peu, mais cette fois-ci je réussi à me maitriser un peu mieux et évitais de dégringoler dans les escaliers. Hélène nous menait et bien malgré moi, je ne pus retenir un regard des plus lubrique sur son magnifique déhanché, ce fessier que j’avais bourré de coup de reins il y a peu. Enfin, nous arrivâmes au niveau de la bibliothèque et sans embrouilles, nous nous dirigeâmes vers la pièce centrale…

-   Qui va là ?!
-   Ce n’est que moi, Calypso.

Nous arrivâmes avec Danaë, j’étais essoufflé et elle boitait un peu malgré les soins que lui avait prodigués la chamane. Hélène et l’apprentie chamane appelé Calypso discutaient autour d’une table sur laquelle reposait plusieurs gros livres éclairer par une demi-douzaine de bougies. A un moment elle consultât ses notes, pour nous apprendre ce que nous savions déjà… Et aussi que selon les recherches qu’elle a faites, les corps des individus prestigieux seraient enterrés, sans doute dans une sorte de pyramide inversée. Il faudrait donc sûrement partir en vadrouille sans cette ville fantôme pour repérer ce tombeau et se débarrasser une fois pour toute de ce roi-liche. Hélène se retourna alors vers nous, les deux estropier…

-   Tu t’en sortira pour revenir au camp ?
-   Je ne suis pas encore handicapée !

Répliqua Danaë un peu vexée, mais je crois qu’elle avait honte surtout, honte d’avoir été blessée et de devoir rentre si vite. La remarque un peu boudeuse et puérile de la guerrière tatoué fit sourire Hélène qui, se tournant vers moi, me caressa tendrement la joue.

-   Reposez-vous, alors.

Dit-elle avant de s’en aller… Je la regardais disparaitre dans l’obscurité, cette femme avait représenté la sécurité, je la voyais invincible riant au nez du danger, elle avait su me rendre fous d’amour et me garder de la folie qui m’aurait cueillis comme un fruit mûre si elle n’avait pas été là, avec moi pour me guider. Je la voyais peut-être pour la dernière fois, mais ne l’oublierait jamais, ma Hélène.

Le cœur gros, je rejoignis Danaë qui boitillait en direction du camp des Amazone, nous passâmes l’arche qui servait de porte et je pris une longue inspiration. Je n’étais pas fâcher d’être sortis de ce bâtiment de malheur, en revanche la guerrière qui me tenait compagnie semblait se haïr elle-même, c’était bizarre… Je décidais de ne pas l’aborder maintenant, d’attendre que ce soit elle qui prenne la parole en premier si le cœur lui en disait. J’aurais bien pu lui proposer de faire le voyage par les airs pour lui éviter de marcher, car même si elle n’en montrait rien, elle avait visiblement encore un peu de mal, mais cela lui aurait sans doute déplu de devoir recevoir l’aide d’un mâle et en plus le camp n’était pas tout près et en mon état de fatigue, les longs vols qui plus est avec une charge sont déconseillés. Danaë était très belle comme la plupart des Amazones, mais précédemment Cymé avait couché avec moi car elle était en manque et qu’en tant qu’ancienne Tekhane, elle vénérait les anges depuis son enfance et Hélène elle m’avait laissé la baiser pour régler sa dette envers moi. Je ne savais pas trop donc ce qu’il fallait faire et je restais là, à regarder sa fine silhouette sans rien dire en me contentant de marcher dans ses pas…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 92 vendredi 23 novembre 2012, 11:59:03

Dehors, Orion était effectivement en train de tuer des harpies. Allongée sur le rebord du toit, elle utilisait son fusil à lunettes, fusillant au loin les harpies. En regardant autour d’elle, Danaé vit ainsi plusieurs carcasses de harpies ici et là, et se racla l’arrière de la tête, nullement surprise. Elle haussa les épaules, et entreprit de s’avancer, revenant vers le grand pont qui menait au camp. Elle arrivait de plus en plus facilement à marcher, même si sa jambe continuait douloureusement à l’élancer. Soupirant, l’Amazone devait parfois ralentir la marche, ne parlant que fort peu à Edean. Les Anges ne l’avaient jamais attiré plus que ça, qu’ils soient Nephalem ou non, et elle pensait surtout au rapport qu’elle ferait à Andromaque. Micahualca n’avait pas encore révélé tous ses secrets.

Ils finirent par rejoindre le grand pont, qui était toujours un peu frisquet. Danaé continuait à s’avancer, jusqu’à entendre de curieux coups de feu. Elle fronça les sourcils. Les nuages flottaient bas, et il y avait donc une espèce de brume rendant très difficile la perception des éléments alentour. Elle se mordilla les lèvres, en garde, mais comprit rapidement que le duo n’était pas la cible de coups de feu. Sur qui ouvrait-on le feu ? Elle s’avança, prudente, rejoignant l’extrémité opposée du pont, retournant ainsi vers le camp, et aperçut plusieurs cadavres de créatures décharnées. Des goules décharnées, ressemblant presque à des zombies. Elle vit plusieurs cadavres, et entendit les grognements des goules. Sebntant l’adrénaline remonter dans ses veines, Danaé courut le long d’une rue qui montait, sortant l’une de ses épées, et vit une goule atterrir dans un croisement, roulant sur le sol, la moitié de la tête en moins.

Tournant sa tête sur la droite, elle vit un homme repousser avec une botte une goule. Il portait un chapeau de cow-boy, un long manteau brun, et une machette dans une main, ainsi qu’un pistolet à six-coups dans l’autre, une espèce de Colt. Sa machette trancha la goule au ventre, faisant reculer cette dernière, qui rugit, avant de fondre sur l’homme. Il utilisa son arme, et tira sur la tête de la goule, la faisant partiellement exploser. Sentant alors du bruit, l’homme pointa son arme vers les deux inconnus, se tenant devant une maison.

« Hey ! Salut, poupée ! »

Danaé fronça les sourcils, main sur son épée.

« Qui es-tu ?
 -  Direct, comme je les aime, sweetheart ! »

L’homme poussa de la botte un curieux sac à dos, qui sembla disparaître, et Danaé se rapprocha, mais l’homme pointa son arme sur elle.

« On est pas encore suffisamment intimes pour ça...
 -  Je ne suis pas ton ennemie...
 -  Mmmh... La seule manière de m’en assurer, baby, ce sera quand on marchera ensemble au coucher du soleil.
 -  Hein ? »

L’homme releva son arme, et disparut dans la maison. Danaé courut vers lui, mais s’arrêta en voyant que l’homme avait sauté dans un trou profond crevé dans le plafond, utilisant un grappin pour descendre rapidement. Lorsqu’il arriva en contrebas, le filin se rétracta, tombant dans le vide. Danaé, agenouillée, se releva lentement, et soupira, secouant la tête.

« Cette ville est remplie de cinglés... »

Il était temps de rentrer au camp.
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 93 samedi 24 novembre 2012, 12:14:39

Une brume épaisse régnais dans les rues de Micahualca, mais cela ne me gênais pas tant que ça étant donné que je ne faisais que suivre docilement la guerrière devant moi. Je remarquais que sa jambe portait encore les marques des crocs pointues de cette goule, ça avait dû la faire souffrir le martyr et ça laissera sûrement une cicatrise à vie. Elle avançait cependant avec de plus en plus de faciliter jetant un pied devant l’autre à travers ce brouillard, elle allait même finir par me semer à ce rythme-là. Soudain dans cet océan brumeux, des coups de feu retentirent et l’Amazone et moi-même nous nous mîmes rapidement sur nos gardes, tirant nos armes respectives avec des crissements lorsque le fer de nos lames glissa contre le cuir de leurs fourreaux. Mais nous n’aurions rien pu faire avec nos armes blanches contre des balles de revolver projeter contre nous à une vitesse fulgurante, même moi avec ma télékinésie je n’y pouvais rien, la vitesse des balles aurait été telle que je ne pouvais qu’espérer les ralentirent un peu.

Nous entendîmes des grognements, sans doute de goules et le brouillard se dissipa un peu pour nous laisser voir une scène peu banale, un Homme fringué comme dans l’un de ses films Terriens, Indiana Jones… Il était assailli de mort-vivant, mais s’en débarrassait rapidement avec un grand couteau dans une main et un revolver dans l’autre. Faisant exploser le crâne de la dernière bestiole en un tir, il pointa ensuite son arme de poing sur l’Amazone et moi-même, mais semblait plus remarquer la guerrière oubliant presque de me menacer. Il salua grossièrement Danaë d’un « poupée » sans cesser de la braquer et quand celle-ci s’approcha un peu en lui demandant qui il était, il fit mine d’être sur le point de presser la détente tout en repoussant un mystérieux sac…

-   On est pas encore suffisamment intimes pour ça...
-   Je ne suis pas ton ennemie...
-   Mmmh... La seule manière de m’en assurer, baby, ce sera quand on marchera ensemble au coucher du soleil.

Répliqua-t-il d’un ton mielleux lourd de sous-entendu, personnellement, je lui aurais bien foutus mon sabre dans l’œil à cet abrutis… Mais je me retins et me contenta de bloquer son arme à feu par télékinésie, qu’il tire et son merveilleux engin restera inerte… Ca au moins je pouvais le faire sans trop de difficulté, mais il s’éclipsa avant même que Danaë n’ai pu répliquer. Elle lui courut après, mais s’arrêta bien vite en voyant qu’il avait fui.

-   Cette ville est remplie de cinglés...

Lâcha-t-elle frustré avant de repartir en direction du camp. Moi j’étais toujours sur ses talons, elle marchait plus vite que moi maintenant et je dû accéléré le pas pour ne pas être distancé alors que je commençais à peine à reconnaitre les bâtisse qui bordaient le camp des Amazones.

-   Tu penses qu’il peut s’agir d’un ennemi potentiel ? Il quand même tuer un paquet de goule à lui seul… A ton avis qu’est-ce qu’il pouvait bien transporter dans son sac ?

Puis, je me tus un moment et alla marcher à côté d’elle et plus derrière.

-   Tu sais Danaë… Je trouve que tu as été courageuse, tu es resté silencieuse quand on nous a dit de rentrer et malgré que tu as faillis perdre ta jambe, je sens que tu brûles d’une envie de prendre ta revanche. Tu es une guerrière endurante Danaë, si ça aurait été moi qui me serais fait attaquer, jamais je n’aurais pu me relever…
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 94 lundi 26 novembre 2012, 23:43:43

« Tu penses qu’il peut s’agir d’un ennemi potentiel ? Il quand même tuer un paquet de goule à lui seul… A ton avis qu’est-ce qu’il pouvait bien transporter dans son sac ? »

Le camp se rapprochait. Dané haussa les épaules, répondant assez rapidement aux interrogations du Nephalem :

« Si c’était un ennemi, il nous aurait attaqué. Micahualca est une ville riche, la capitale d’une ancienne civilisation disparue. Elle fourmille de légendes et de trésors qui intéressent beaucoup d’homme. Ce type était probablement l’un des nombreux chasseurs de trésors et de reliques. Tant qu’il ne vole pas la statue de la Déesse, son sort m’intéresse peu. »

De plus, elle avait un peu de trop de problèmes pour songer à ça. Sa priorité était de regagner le camp, faire son rapport, et se reposer ensuite. Le reste importait peu. Elle reprenait la route vers le camp, la brume continuant à s’épaissir. Les nuages volaient bas, mais elle pouvait discerner, au loin, les feux des tours de guet des Amazones. Danaé ne put empêcher son cœur de bondir de soulagement dans sa poitrine. Le camp était enfin là !

Ce fut à ce moment que le Nephalem choisit de rompre le silence, se mettant à lui parler. Danaé ne dit rien pendant sa longue tirade. Elle ne doutait pas une seule seconde que l’homme cherchait à la réconforter, et elle tourna lentement la tête quand elle estima qu’il avait terminé. Elle réfléchit silencieusement sur la meilleure réponse à lui apporter, et haussa les épaules.

« Merci... »

Elle ne voyait pas quoi dire d’autre. Elle savait déjà qu’elle était une guerrière émérite, ce qui renforçait encore plus sa colère d’avoir été blessée. Danaé allait sûrement passer le reste de la journée au camp, soit à se reposer, soit à surveiller le camp, soit à entraîner les petites. Une Amazone guerrière n’était jamais vraiment au repos ou en vacances quand elle revenait au camp. L’Amazone reprit sa route, et se rapprocha des tours... Quand une flèche vint se loger entre ses jambes.

« Identifiez-vous tout de suite !
 -  Pointe encore une fois ton arc sur moi, ma sœur, et je te le fais bouffer !
 -  Danaé ?!
 -  J’ai été blessée au combat, et je reviens faire mon rapport... Je suis avec le Nephalem.
 -  Pardonne-moi, la brume occulte ma vision, mais pas mon ouïe... »

Danaé sourit lentement, et s’avança. Deux Amazones ne tardèrent pas à venir à elles, donnant lieu à quelques embrassades L’archère se tenait sur un toit, et salua Danaé de la tête. Le camp se trouvait principalement sur une grande place publique, avec une ancienne fontaine désaffectée au centre. Quelques arbres solitaires se dressaient ici et là. Dans les ruines d’un ancien hall, Danaé vit plusieurs Amazones entraîner de jeunes femmes à manier l’épée. L’Amazone marchait vers le centre du camp, et se retourna vers Edean.

« Je vais aller faire mon rapport. Libre à vous de faire ce que vous voulez. Vu l’état de vos poumons, je vous recommande d’aller voir Sœur Léda. En l’absence de Mythilène, c’est elle qui s’occupe de l’infirmerie. Elle pourra faire un diagnostic plus complet que celui de Mythilène sur votre état. »

Avant d’aller à l’infirmerie, Danaé devait encore faire son rapport à Andromaque.
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 95 mardi 27 novembre 2012, 21:38:25

Danaé mit un petit moment à répondre avant de hausser les épaules et de me remercier, ma fois très simplement avec un petit « merci » qui confirmait bien ce que je pensai déjà des Amazones. Son amour propre avait été bafoué et je suis sûre que si elle avait le pouvoir de remonter le temps, elle prendrait un plaisir à faire souffrir la créature qui l’avait attaqué avant qu’elle ne daigne achever cette pitoyable existence dans un flot de sang. De toute manière, je ne m’attendais pas à une réponse plus longue que ces deux syllabes et je ne devais pas oublier que les Amazones sont avant tout un peuple nomade de femmes guerrières, aussi la notion d’honneur est prédominante chez elles. Je continuais à marcher à côté de la guerrière tatoué quand nous aperçûmes les tours de guet rudimentaires qui avait dû être érigé pendant notre absence, elle ne dit rien, mais ça se voyait nettement sur son visage et dans son attitude, une vague de soulagement la traversait. Moi aussi j’étais content de retrouver un semblant de civilisation, depuis le début de cette journée, je m’étais retrouver entre les crocs d’un dragon, entouré de Draugrs agressifs, assailli d’araignées géantes et pour finir nous avons été attaqué par une liche et ses goules… Ce fut une journée bien remplie décidément… Me tirant de mes pensées, une flèche vint se planter dans le sol devant nous, la sentinelle après avoir décoché son coup de semonce cria vers nous un formel :

-   Identifiez-vous tout de suite !

Ce que Danaé fit tout en menaçant sa sœur qui ne l’avait pas reconnue, elle expliqua brièvement que nous avions été blessées dans l’expédition et qu’elle devait faire un rapport à la reine.

-   Pardonne-moi, la brume occulte ma vision, mais pas mon ouïe...

Sur ce, nous passâmes entre deux tours et arrivâmes dans le camp, au travers de la brume je pouvais voir que le soleil se couchait déjà et disparaissait peu à peu derrière le flanc des montagnes environnante. Je ne savais pas trop quoi faire moi, je tombai de sommeil, mais ne savais pas où dormir… Je serais rentré avec Hélène, je lui aurais demandé si je pouvais partager sa couche au moins pour me reposer, je pouvais aussi aller voir Cymé…

-   Je vais aller faire mon rapport. Libre à vous de faire ce que vous voulez. Vu l’état de vos poumons, je vous recommande d’aller voir Sœur Léda. En l’absence de Mythilène, c’est elle qui s’occupe de l’infirmerie. Elle pourra faire un diagnostic plus complet que celui de Mythilène sur votre état.

Dit la guerrière tatouée, elle avait raison, je devais aller à l’infirmerie pour pouvoir espérer repartir à la chasse aux statuettes. Je traversai donc le camp jusqu’à la tente où les chamanes m’avaient soigné hier, j’allais finir par la connaitre par cœur cette infirmerie de fortune. J’écartai le pan de tissu qui recouvrait l’entrée et vis une jeune femme penchée sur le chaudron à remuer à la louche la même mixture étrange que celle que la chamane avait appelé « Hirondelle ». La jeune guérisseuse avait la même robe noire que ses sœurs, mais elle portait en plus un corset rouge vif et un curieux masque de la même couleur qui lui seyait plutôt bien, ses cheveux noirs lui tombaient le long des reins. Contrairement à Danaé ou Calypso, les tatouages de Leda étaient cachés, sauf une croix sur l’épaule droite et un petit stigma au front.

-   Bonjour... J’ai été renvoyé au camp par votre ainée suite à un problème pulmonaire… Je pensai que vous pourriez me diagnostiquer…

Dis-je en m’asseyant sur un lit en toussotant un petit peu…
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 96 mardi 27 novembre 2012, 22:23:48

Pour Léda, le départ de Mythilène signifiait qu’elle serait la responsable de l’infirmerie. La Chamane ne lui avait laissé aucune instruction, car elle avait toute confiance en elle, et Léda prenait très au sérieux ses responsabilités. La paresse était l’un des pires défauts chez les Amazones, car il encourageait la passivité, l’inaction, et était donc à proscrire. Elle travaillait d’arrache-pied, soignant les blessures, ou utilisant les herbes et les potions pour renflouer le stock d’élixirs dans le coffre. On manquait d’Hirondelles, ces derniers temps, et elle avait donc préparé un énorme chaudron. Elle était sur sa préparation depuis une ou deux heures. L’Hirondelle était facile à fabriquer, mais longue à faire. Elle nécessitait une bonne concentration et un très bon dosage des différents ingrédients. Dans une espèce de chaudron digne d’une sorcière, elle lançait de temps en temps des herbes, des poudres, se fiant à ses propres notes pour être sûre de ne rien rater. Comme on la dérangeait beaucoup, il arrivait fréquemment qu’elle ne se rappelle plus à quel stade de la préparation elle se trouvait.

Ce fut d’ailleurs encore une fois le cas, et, lorsqu’elle se retourna, elle eut la surprise de voir le Nephalem s’approcher. La patrouille était-elle de retour ? C’était peu probable, car, si tel était le cas, elle aurait senti la présence de Mythilène. Elle ne tarda pas à comprendre ce qui se passait quand le Nephalem se mit à lui parler, lui expliquant qu’il avait manifestement un problème pulmonaire. Sans attendre qu’elle n’accepte de l’ausculter, il alla s’asseoir. Cet homme n’était même pas Amazone. Léda n’avait donc aucune obligation de l’aider, mais elle contempla ses ailes. Des plumes d’anges...

*Certains élixirs conçus avec des plumes d’anges sont particulièrement puissants... Mais aussi difficiles à réaliser...*

Léda était une Chamane ambitieuse, qui ne doutait pas de ses propres capacités. Il était donc plutôt tentant de s’y essayer... Pour sa propre expérience. Elle hocha donc la tête.

« Enlevez votre chemise... Je vais voir ça... »

Elle attendit que l’homme s’exécute, et posa l’une de ses douces et chaudes mains sur son torse, l’amenant à s’allonger.

« Inspirez fort... »

Ses ongles touchèrent la peau du Nephalem, et elle ferma les yeux, ralentissant son propre rythme cardiaque pour être en phase avec celui de son patient. L’expérience ne dura que quelques secondes, avant qu’elle ne retire ses doigts, hochant la tête.

« Je vois... Vos bronchioles sont légèrement enflammés... »

Elle s’approcha des bocaux, en prit un, et mit quelques gouttes dans une tasse, puis commença une préparation en mettant une feuille spéciale. Elle écrasa cette dernière, et mélangea l’ensemble, jusqu’à former une espèce de soupe qu’elle tendit à l’homme.

« Le goût est amer, mais il devrait améliorer l’état de vos poumons. »

Elle le laissa boire, et croisa les bras, observant silencieusement les plumes de ses ailes.

« Cependant, vous devez savoir que nous manquons de réserves... Et la générosité n’est pas quelque chose que la Nature encourage... »

Léda ménagea une courte pause, le temps que l’homme comprenne ce qu’elle disait.

« Je veux l’une de vos plumes d’ailes. »
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 97 mercredi 28 novembre 2012, 15:24:21

Léda mit un petit moment avant de répondre avec un petit hochement de la tête et me dit d’enlever ma chemise afin qu’elle puisse m’ausculter. Je m’exécutais et elle m’allongea sur le lit de fortune en posant une main sur mon torse et pour entendre mes respirations, elle me fit inspirer jusqu’à-ce que je remplisse mes alvéoles pulmonaires au maximum. Je fixais le masque rouge de la jeune chamane, j’étai toujours très curieux malgré ma fatigue, en effet le combat et surtout ma violente quinte de toux m’avaient extenué. Sa main toute chaude sur mon torse nu était plaisante et bien que j’étais conscient que ce n’était qu’un geste purement médical, je ne pus empêcher mon cœur de s’accélérer un peu sous son doux contact.

-   Je vois... Vos bronchioles sont légèrement enflammées...

Dit-elle en retirant sa main et en allant fouiller dans l’armoire, j’en profitai pour me remettre en position assise et me demander ce que j’aillais faire après… Je n’en savais trop rien, mais ce qui était sûre c’est que le soir tombait sur le camp, il ferait bientôt noir et je ne pourrais de toute façon pas repartir avant une bonne nuit de repos. Léda revint vers moi en préparant une sorte de soupe dans laquelle elle moulait des herbes avec un pilon et un mortier.

-   Le goût est amer, mais il devrait améliorer l’état de vos poumons.

Me dit-elle en me tendant le bol de mixture brunâtre. Je pris le bol et regarda la soupe avec circonspection, elle ne sentait pas très bon, mais je l’avalais d’une traite sans rien laissé au fond du bol. J’en eus un petit haut-le-cœur désagréable, l’acide gastrique me remonta dans l’œsophage, mais heureusement ce n’alla pas plus loin et le bol toujours entre les mains, je regardais Léda du coin de l’œil. Elle aussi me fixait, elle semblait intrigué par mes ailes, elle ne devait pas en connaitre beaucoup de hommes ailé. En tout cas elle avait l’air de quelqu’un qui voulait quelque-chose, mais que ce quelque-chose appartient à quelqu’un d’autre…

-   Cependant, vous devez savoir que nous manquons de réserves... Et la générosité n’est pas quelque chose que la Nature encourage...

Ces paroles me fit sourire, Léda était certes une Amazone, mais ça prouvait que ce n’était pas une guerrière vu sa façon de tourner autour du pot. Je ne faisais pas parti de la horde et bien j’eu participé à l’expédition, je n’avais fournie qu’une aide facultative aux Amazones qui auraient bien pu s’en sortir sans moi.

-   Je veux l’une de vos plumes d’ailes.
-   Quoi ?!

M’exclamai-je en manquant de m’étouffer, avais bien entendu ? Elle voulait m’arraché une plume ? Déjà qu’une partie étaient partit en fumé un peu plus tôt dans la journée, heureusement que ça repoussent ces truc là… Mais mes ailes sont sensibles et m’arracher un plume à la racine serait comme arracher une dent à un humain. Au choix j’aurais préféré rester à tousser et éviter de m’approcher des sources de fumé…

-   Et moi je vous dis que si vous m’approchez comme ça, vous finirez noyer dans votre chaudron.

Dis-je en faisant un effort pour rester calme et ne pas crier...
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 98 mercredi 28 novembre 2012, 19:23:30

« Et moi je vous dis que si vous m’approchez comme ça, vous finirez noyer dans votre chaudron. »

Un soupir agacé s’échappa des lèvres de Léda. Visiblement, le Nephalem était quelque peu réfractaire à l’idée de se séparer de ses précieuses plumes. La Chamane ignorait si les ôter devait être douloureux, mais elle savait que les Anges avaient coutume de les perdre. Pour elle, les plumes des ailes étaient un peu comme des espèces de cheveux. Au bout d’un moment, ils finissaient par tomber, et d’autres se mettaient à pousser. Arracher comme ça une plume devait probablement être douloureux, ce qui expliquait le refus du Nephalem de lui offrir l’une de ses plumes. Sans se laisser démonter, Léda répondit assez rapidement, en haussant les épaules :

« Je ne voudrais pas vous torturer... Si jamais vous perdez une plume, pensez à la conserver pour me la donner. »

Elle se retourna ensuite, signe implicite que la conversation était terminée. La Chamane retourna ainsi près du grand chaudron, continuant à surveiller la préparation. Dehors, le soleil commençait progressivement à décliner, et la brume se levait. Le camp allait passer une nouvelle nuit ici, et Andromaque était inquiète. Beaucoup de choses avaient lieu dans cette ville, et elle savait qu’elle ne résoudrait pas tous les mystères liés à Micahualca. Ce n’était pas son intention. Elle cherchait tout simplement la statuette amazone, rien de plus. Les mystères de la ville et ces autres trésors ne l’intéressaient pas. Andromaque espérait que Mythilène reviendrait avec la statuette ce soir, et qu’elles pourraient lever le camp dès demain. Elle n’aimait pas cette ville austère et dangereuse. Veiller sur la Horde était particulièrement difficile dans ces conditions.

Danaé, de son côté, était assise sur un banc, et mangeait du pain, tandis qu’une jeune sœur lui faisait un délicat bandage. Elle était l’une des apprenties de Mythilène, et avait de longues mèches noires perlant sur ses joues.

« Ce bandage est parfait, ma sœur. »

La sœur se mit à sourire, se redressant lentement, et s’écarta, les joues rouges. Elle était fière d’avoir réussi son bandage, et Danaé l’embrassa sur le front, avant de lui dire de filer. Cette dernière se mit à trottiner, rejoignant l’infirmerie pour dire à Léda qu’elle avait bien réussi un bandage... Et heurta le corps de quelqu’un. Poussant un petit cri, la petite Amazone tomba sur les fesses, clignant des yeux sous la surprise. Elle caressa son petit nez, fronçant les sourcils, mécontente.
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 99 mercredi 28 novembre 2012, 22:50:04

-   Je ne voudrais pas vous torturer... Si jamais vous perdez une plume, pensez à la conserver pour me la donner.

Lâcha-t-elle avec un soupir agacé que faillit me hérisser le poil et comme si je n’existais plus elle retourna à la préparation de sa mixture, se remettant à mélanger divers herbes et autre ingrédient plus ou moins loufoque. Elle semblait très concentre penchée comme elle était sur son chaudron bouillonnant, une idée me traversa l’esprit, mais je la chassais presque aussitôt. Avec un froncement de sourcils, je quittais cette tente en reboutonnant ma chemise avec un « je n’y manquerai pas » un peu distrait.

J’étais seulement à moitié content, à moitié frustré et la fatigue me gagnait alors que je déambulai sans but devant la tente des chamanes, je devais me reposer convenablement, mais où ? Je pris alors la décision d’aller frapper à la porte de Cymé et de voir ce qui se passera, je passais entre les torches disposées sur le chemin pour chasser un peu l’obscurité naissante qui enveloppait le camp dans son inquiétant manteau. Cette ville morte avait quelque chose d’effrayant, de glacé, sentiment qui s’accentuait avec la nuit et bien-que je ne quitterais pas cet endroit sans la statuette sans la statuette que j’étais venu chercher, j’avais quelque peu hâte de quitter cette ville maudite par tous les dieux.

Soudain, à moitié endormi je heurtais quelque chose de mou qui se déplaçait à  une vitesse pour le moins imprudente. Je levais une paupière et me rendis compte que ce qui m’avait cogné était en fait une petite gamine de dix ans à peine, moi je n’avais rien, mais la petite, qui m’avait heurté de plein fouet avait fait un petit vol plané et était retombé sur les fesses. Elle se frotta le nez, irrité qu’elle était d’avoir été si brutalement interrompue dans sa course. Je m’agenouillais à côté d’elle et l’aidais à se relevé, c’est dingue comme elle ressemblait à Hélène, sauf par rapport à ses cheveux noires bien sûr…

-   Tu n’as pas mal ? Lui demandais-je soucieux. Tu allais à l’infirmerie ? Tu sais je crois que ta tante Léda est très concentrée et je ne pense pas qu’elle apprécierait d’être déranger à nouveau.

Dis-je en continuant mon chemin vers l’atelier de la métallurgiste, la fillette me suivait de loin. Elle ressemblait vraiment à l’Amazone princière, je devais en avoir le cœur net.

-   Tu excuseras ma curiosité, mais qui sont tes mères ma petite ?

M’enquis-je en m’arrêtant aux portes de l’atelier…
« Modifié: jeudi 29 novembre 2012, 17:55:52 par Edean »
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 100 dimanche 02 décembre 2012, 14:42:11

La petite Amazone s’appelait Yeul. Elle caressa son nez endolori, un peu énervée, et leva la tête... Ses yeux s’écarquillèrent en voyant que l’individu qui l’avait bousculé n’était autre que l’Ange ! Elle se redressa rapidement, l’observant silencieusement. Ce dernier se mit rapidement à lui parler :

« Tu n’as pas mal ? Tu allais à l’infirmerie ? Tu sais je crois que ta tante Léda est très concentrée et je ne pense pas qu’elle apprécierait d’être déranger à nouveau. »

Elle secoua rapidement la tête, fronçant les sourcils en levant fièrement la tête :

« Je suis une Amazone ! Les Amazones ne craignent pas la douleur ! Et j’ai été mandatée par Tante Léda pour aller faire un bandage sur la plaie de Tante Danaé ! »

Elle parlait sur un ton fort, avec fierté et orgueil. Yeul était née Amazone, au sein de la Horde, et avait suivi le rituel de l’eau. Les Amazones plus âgées l’avaient plongé dans un petit bassin d’eau, la noyant à moitié. Elle avait réussi à en ressortir, et avait dès lors été adoptée. Yeul était donc une Amazone à part entière, qui avait manifesté des talents magiques expliquant pourquoi elle était formée par les Chamanes. Il était stupide, tout simplement, de penser que tante Léda ne voudrait pas la recevoir. Elle lui avait en personne dit de revenir la voir après avoir mis son bandage ! Il était donc stupide penser le contraire !

L’Ange s’écarta, tandis que Yeul, en clignant des yeux, observait ses longues ailes. Bien des contes et des légendes circulaient sur les ailes des Anges. On disait qu’ils pouvaient voyager dans le royaume céleste, là où se trouvaient les Dieux... Dont la Déesse-mère. On disait qu’ils étaient les messagers des Dieux, mais, dans ce cas, Yeul ne comprenait pas pourquoi la Déesse avait choisi comme messager un mâle. C’était absurde ! Yeul l’observait donc, se posant tout un tas de questions, et l’individu sembla réaliser qu’il était observé, car il se retourna. Un doigt sur les lèvres, Yeul réfléchissait.

Elle ne portait même pas de soutien-gorge. A quoi bon ? Sa poitrine n’était pas encore formée, et elle portait juste un short avec des sandales. Elle n’avait encore aucun tatouage sur le corps, mais il était plus que probable que, d’ici quelques années, on lui en doterait.

« Tu excuseras ma curiosité, mais qui sont tes mères ma petite ? » lui demanda l’homme.

Fronçant les sourcils, elle répondit rapidement et fièrement :

« Je n’ai qu’une seule mère : la Déesse ! »

Pour les Amazones, le concept de « famille » était très particulier. La « mère », au sens classique du terme, n’existait pas dans la culture amazone. La génitrice n’était pas forcément la mère, et ce rôle se rattachait symboliquement à la fondatrice de la Horde, la Déesse-mère. Si la Horde était une immense famille, alors il était logique que la mère des Amazones soit la Déesse, celle qui avait fondé ce peuple. Yeul allait encore parler, lorsqu’elle vit Tante Cymé sortir de l’atelier.

« Tu ferais mieux d’aller à l’infirmerie, Yeul. Ne fais pas attendre Sœur Léda. »

Yeul baissa respectueusement la tête, se retourna, et fila rapidement. Cymé, de son côté, regarda le Nephalem, puis observa le ciel. Il s’obscurcissait rapidement, et on avait allumé des torches.

« Ne me dites pas que votre équipement est encore cassé... » lâcha Cymé avec un léger sourire.
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Re : Ruines [Edean]

Réponse 101 dimanche 02 décembre 2012, 22:23:57

Devant l’arrogance de la petite gamine haute comme trois pommes qui me gueulait presque dessus, je me sentis soudain très las, presque agacer. J’ai dit ce que je pensais en croyant lui rendre service, mais après tout peu m’importait qu’elle aille voir Léda, en fait tout bien réfléchi j’aurais dû passer mon chemin sans m’inquiéter de l’état de la petite fille qui soutenait de toute façon que les Amazones sont insensible à la douleur. J’aurais été en pleine forme, je lui aurais prouvé le contraire, mais je ne pus que rien faire et rester là devant cet atelier, j’aurais voulu lui dire qu’elle était le cadet de mes soucis et que j’avais juste voulu éviter que Léda soit à nouveau dérangé dans sa préparation…

A ma question de savoir qui sont ses mères elle me répondit par la déesse. Oui bon d’accord, j’aurais dû employer le mot génitrice, d’autant plus que je l’avais déjà remarqué que la horde s’apparentait à une grande famille où toutes les Amazones sont sœurs avec la guerrière la plus forte et la plus mure en tant que reine. En fait, comme la plupart des peuples de guerrier nomade, la civilisation des Amazones fonctionnerait sur les valeurs de l’honneur, de la piété et du respect des traditions. C’était en fait une sorte de monarchie fondé sur la méritocratie et cela pourrait presque ressembler à du despotisme pour un étranger comme moi. Bref, je ne savais pas grand-chose des Amazones hormis qu’elles étaient misandres, mais j’en avais tout de même marre que l’on me balance mon ignorance à la figure. Moi j’aurais cru qu’une gamine de dix ans se montrerait un minimum sociable après mon soin éclair, mais je m’étais trompé, même si elle n’a pas l’air encore aussi froide que Mythilène. Heureusement pour moi la porte s’ouvrit et Cymé apparut, elle avait dû être dérangée par les cris perçants de la gamine, et mettant fin à notre discussion, elle la renvoya et elle s’exécuta respectueuse…

-   Ne me dites pas que votre équipement est encore cassé... Dit-elle avec un petit sourire tout en m’observant.
-   Non je ne crois pas avoir abimé quelque chose… Mais je ne sais pas trop où dormir et les chamanes ont besoin de l’infirmerie et je suis vraiment fatigué… Je… Je peux dormir avec toi cette nuit ?

Alors que je parlais je n’avais cessé de rougir de plus en plus au fur et à mesure que je me rendais compte que ma demande était osée, je crus même que j’allais défaillir avant d’avoir terminé. Depuis notre première rencontre, il c’était passé pas mal de choses en moins d’une journée et j’avais presque oublié à quel point elle était belle dans sa tenue légère blanche. Mais de toute façon j’avais besoin d’une bonne nuit de sommeil pour me remettre d’aplomb et espérer pouvoir retourner au combat. Je dirigeai les yeux vers le bas ventre de la métallurgiste en pensant à l’ovule que j’avais surement fécondé hier qui va devenir une cellule œuf, puis un embryon et qui allait donner naissance à une fière petite Amazone. Je secouais la tête, de toutes façons ça ne se verrait pas avant quelque mois et ce n’était pas mon problème.
« Modifié: lundi 03 décembre 2012, 18:57:58 par Edean »
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 102 mercredi 05 décembre 2012, 00:11:43

Cymé avait passé sa journée à réparer des armures, des épées, et des armes. Il y avait relativement peu de métallurgistes au sein de la Horde, car il fallait des connaissances en métallurgie assez poussées. Cymé avait bien quelques assistantes, mais elles restaient en infériorité numérique par rapport aux guerrières. Elle avait donc passé la journée à réparer les pièces d’équipement, et se reposait. La nuit, lentement, approchait, et elle espérait vraiment que Mythilène aurait la statuette, qu’on en termine avec cette histoire. Elle sentait quelque chose de dangereux avec cette ville, quelque chose d’ancien et de risqué. Cymé ne serait pas déçue de partir pour de bon, mais elle savait qu’Andromaque n’ordonnerait ce départ qu’après avoir récupéré la statuette. Les Amazones étaient plutôt rigides sur ce point de vue... Surtout Andromaque. Cymé soupira lentement, commençant à fumer une cigarette. Edean lui répondit alors :

« Non je ne crois pas avoir abimé quelque chose… Mais je ne sais pas trop où dormir et les chamanes ont besoin de l’infirmerie et je suis vraiment fatigué… Je… Je peux dormir avec toi cette nuit ? »

Elle le regarda sans rien dire, le voyant regarder son ventre, et rougir lentement. Inutile de deviner ce qu’il avait à la tête par « dormir ». Une moue barra le visage de Cymé, qui tapa sur sa cigarette, et inspira une grosse bouffée. Elle savait quelle était sa réputation au sein de la Horde. Contrairement aux guerrières, elle était une métallurgiste. Si le sexe ne posait pas de difficultés au sein des Amazones, il fallait le mériter. Il était conçu comme une récompense pour les exploits guerriers, une manière d’honorer la vie après avoir répandu la mort. Cymé ne pouvait prétendre à ce schéma classique, et utilisait donc le sexe comme moyen de paiement pour ses armes. En d’autres termes, elle était un peu la prostituée du clan.

Cet homme qui venait négligeait les coutumes amazones. Il n’avait pas formulé explicitement sa demande, ce qui était heureux, car Cymé aurait pu se sentir insultée... Ce qu’elle était, d’ailleurs. Elle jeta la cigarette au sol, l’écrasant sous son talon. Les lois de l’hospitalité... Elle s’y raccrocha en se retournant, revenant dans son atelier, où elle s’approcha de la forge, vérifiant l’état d’une épée qu’elle était en train de confectionner.

« Si tu es fatiguée, tu ne pourras pas te reposer avec moi, répliqua-t-elle simplement, en lui tournant le dos. Je vais passer une partie de la nuit à travailler le métal. »

Elle souleva l’épée, et la posa dans un seau d’eau. Un *PSSSCHIIIITTTT* se fit entendre, et elle se retourna lentement, alors que l’eau devenait une vapeur montant dans la pièce.

« Les Amazones dorment à la belle étoile, et nos tentes sont généralement occupées par les enfants. Avec un peu de chance, vous pourrez vous loger au milieu des jeunes filles... Mais ce n’est pas spécialement de tout repos. Quant à dormir dans l’atelier... Je vous le déconseille, ce n’est pas prévu pour, et il risque d’y faire assez chaud. »

De plus, ce serait dangereux, et la présence d’un Ange gênerait Cymé. Elle allait réellement passer une bonne partie de la nuit à s’occuper de ses tâches. En contrepartie, elle pourrait dormir une bonne partie de la matinée, ce qui était un bon compromis. Au sein de la Horde, on commençait à empiler les rondins de bois pour le grand feu de camp central. Cymé se retourna encore, retournant s’occuper de l’épée. Elle la fit sortir du seau d’eau, l’observa silencieusement, et la replongea encore un peu.
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Re : Ruines [Edean]

Réponse 103 mercredi 05 décembre 2012, 14:49:20

-   Ah… bon d’accord et merci quand même…

Ces Amazones ont la tête durs et en plus Cymé c’était mis à fumée une cigarette toute en continuant son travail de forgeronne. Elle m’expliqua brièvement les habitudes de logement de ces sœurs avant de passer à autre chose et de faire comme si je n’existais plus. Alors baissant une fois de plus les bras, je ressortis de l’atelier en toussant un peu, le remède de Léda me faisait quelque peu un effet apaisant, mais la simple fumée de cigarette surchargée en nicotine, en goudron et en divers ingrédient tous plus mauvais les uns que les autres pour notre santé et celle des autres, m’irritais encore plus les bronches.

En sortant je sentis que l’air nocturne avait bien refroidit, depuis la disparition du soleil derrière les montagnes au loin, nous avions dû perdre au moins 4 ou 5 degrés. Le choc thermique, passé de la forge où régnait une chaleur étouffant à dehors en pleine nuit ou il faisait un froid de canard, me piquait la peau et m’hérissait de chair de poule. Je ne savais pas trop quoi faire ni où aller, je n’allais pas dormir avec les fillettes et passé la nuit avec des cris, des pleurs, des blabla dans les oreilles… Non il fallait que je me trouve un petit coin peinard, de toute façon j’étais lessivé et après tous l’important c’était de faire dodo.

Je déambulais donc une fois encore dans ce camp, je voulais revoir Hélène, elle au moins m’aurait aidé à trouver un endroit pour la nuit. En même temps j’espérais que l’expédition ne trouve pas la statuette ce soir, car si elles ont leurs statuette, les Amazones s’en iront sans aucun regret oubliant jusqu’à mon existence et si les Amazones s’en vont, je reste tout seul pour récupérer ma statuette d’Aphrodite, or comme je pense que toute les statuettes sont l’une à côté de l’autre sur un autel, ça me ferait mal qu’elles les trouvent sans moi. Quand vint le moment où je n’eus même plus la force de marcher, je m’écartais du sentier et m’allongeais à même le sol, il faisait froid, je me crispais en position fœtal m'enveloppant dans mes propres ailes qui constituaient une bien maigre couverture, mais c'était bien la seule que j'avais, et le sommeil m’emporta.
« Modifié: mercredi 05 décembre 2012, 17:20:26 par Edean »
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 104 mercredi 05 décembre 2012, 23:33:18

On dressa, comme d’habitude, un grand feu de camp, tandis que les Amazones mangèrent. Les sentinelles observaient les environs, mais l’expédition conduite pare Mythilène n’était toujours pas revenue. Andromaque sentait une certaine forme de nervosité l’envahir. Cette ville était vraiment dangereuse, et elle sentit qu’elle n’arriverait pas à dormir avant que Myhtilène ne revienne. Le feu de camp se mit à brûler férocement, permettant de réchauffer la nuit, et la plupart des Amazones entreprirent de se coucher, se blottissant à plusieurs dans des matelas et des couvertures. La nuit venait, et on pouvait voir les étoiles danser dans le ciel. Plusieurs Amazones levèrent le bras, généralement celles veillant sur des petites filles, afin de vérifier leurs connaissances en astronomie. On rigolait, on parlait, on gloussait, on chuchotait, et, naturellement, on forniquait. Andromaque, de son côté, restait assise, attendant patiemment. Elle fermait les yeux, et entendit alors une sentinelle courir vers elle, réveillant plusieurs Amazones endormies.

« Sœur Mythilène est arrivée ! »

Andromaque soupira de plaisir, et se releva, se pressant. Elle traversa le camp en sens inverse, et vit le groupe arriver. Mythilène était en tête, épuisée, et elle comprit qu’elles avaient bataillé longuement. Sélène était blessée, et Calypso tenait beaucoup de papiers entre ses mains.

« Ce voyage fut éprouvant... » lâcha Andromaque.

Myhtilène hocha la tête.

« Avez-vous la statuette ?
 -  Non, mais nous pensons avoir une bonne idée de son emplacement. »

Ce fut au tour de Calypso d’intervenir :

« A partir des documents récupérés dans la bibliothèque, et des informations récupérées par les sœurs, je devrais être en mesure de localiser l’emplacement de la statuette. »

Satisfaite, Andromaque hocha la tête.

« Je pense que vous avez besoin de soins... Vous me ferez un rapport par la suite. »

La moitié du camp était maintenant réveillée. Andromaque se retourna, et héla ses sœurs.

« Dormez, mes sœurs ! Notre quête se termine ! »

Il y eut un certain soupir de soulagement. Micahualca n’était clairement pas l’endroit rêvé pour se reposer, ou pour dresser un camp. Il était temps que cette expédition se termine, que la statuette soit entre leurs mains, et qu’elles aillent la rapporter à un sanctuaire. Avec un peu de chance, elle serait miraculeuse, et justifierait amplement les difficultés que la Horde avait eu à l’obtenir.
DC d’Alice Korvander.

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