Le pire moment de ma vie... Ou pas? [Pv: Arashi]

J’ai eut deux choix : Soit j’étais riche en prison, pour le reste de ma vie, soit j’étais libre comme l’air, mais sans le sou…Lors de mon passage à la prison Shyzuke, j’ai ruminé ma vengeance contre Lyan Rose, et je me suis préparé pour ma sortie; j’ai soudoyé les bonnes personne pour que ma remise en liberté ne traine pas trop. Malheureusement  je n’avais pas soudoyé assez de gens pour pouvoir passer ma vie bien loin des barreaux.

 Et je m’en suis rapidement aperçu, alors que deux officiers de police sont venus m’arrêter dans ma luxueuse résidence pour tentative de corruption, d’évasion ainsi qu’assaut armé sur un agent de la paix, j’avais en effet tiré sur un policier, rageant que mes ennemis principaux étaient toujours vivants…Inutile de dire que ma maison, mes biens ainsi que ma voiture furent immédiatement saisies. Ce qui m’avait cependant surpris, mes comptes bancaires n’avaient pas été gelés, ainsi que mes fonds, signe qu’on ne voulait pas de moi en prison, mais on voulait se servir dans mes comptes…

 Assis devant le chef de police de Seikusu, un représentant de l’ordre des avocats, quelques directeurs journalistiques ainsi que trois représentants du gouvernement, je compris ou toute cette mascarade allait. On n’avait même pas prit la peine de me mettre les menottes au poignet. J’avais déjà vu chacun des visages, ils faisaient tous partie de ma toile, tous des hommes et des femmes corrompues qui s’affairaient, dans leur domaine, à camoufler aux yeux de tous mes actions de marchand d’esclave. Il en manquait cependant un.

 Le chef du commissariat prit la parole.

Bien, comme le maire est la seule personne qui soit absente. Hiro, personne dans cette pièce ne veut vous voir derrière les barreaux, c’est mauvais pour les affaires…

  Évidemment, c’est MOI « vos affaires»

 Un des policiers arriva soudain derrière moi avant de tirer une matraque de sa ceinture  pour me frapper directement dans les poumons. Le choc fût si violent et brutal que mon souffle coupa net et ne revint que quelques secondes plus tard, avant que je puisse respirer, toussant, alors que le commandant remercia son larbin d’un signe de la main.

  Donc, nous vous offrons de redevenir libre, en échange de tout ce que vous possédez : Actions dans compagnie diverses, mais nous vous laissons vos esclaves, Hiro; elles ne sont pas toutes humaines et vous ne les contrôlez pas de manière officielle…

  Oui…. Et… et aussi le fait…que vous ne voulez pas… Pas tuer la vache à lait… qui vous permettrait d’avoir la retraite dorée… la retraite dorée que vous souhaitiez avoir…

 Pas faux, mais c’était tout de même une phrase de trop, que je pus constater en sentant une nouvelle fois une matraque heurter mon abdomen. Cette fois, je ne pus retenir un gémissement de douleur…

 Une heure s’était écoulée, alors que j’avais rapidement pris ma décision; j’avais beau être un monstre assoiffé de gains, je savais pertinemment bien que je pourrai toujours me refaire rapidement, mais perdre du temps en prison… on ne peut rattraper le temps, pas plus qu’on peut en gagner : le temps s’écoule comme un long fleuve, plus ou moins tranquille; c’est ce qu’on en fait qui lui donne des allures lentes, ou encore rapides. Donc tous mes comptes en banque, ainsi que leur clé ou encore le numéro de passe, de la Suisse aux Îles Caïmans tout en faisant le tour de la planète, furent lâchés et donnés à ces rapaces, profitant de mon instant de faiblesse pour me rendre encore plus pauvre… Mais s’il y a bien une chose qu’ils ne peuvent me priver, c’est ma puissance… Mon nom veut encore dire quelque chose à tous les hommes malveillants, et beaucoup rêveraient de m’aider si jamais on s’attaquait à moi et ainsi prendre une place à mes côtés.

 Cependant, les hommes qui étaient devant moi étaient les meilleurs dans rôle que je leur avais attribué. De toute façon, dans quelques jours ma richesse sera redevenue ce qu’elle était; mon cabinet ne m’avait pas été saisi, mes biens non plus par ailleurs. Enfin, c’est ce que je croyais, jusqu’à ce que le délégué de l’ordre des avocats ce leva.

Ce fût une longue et rude soirée pour nous tous, Hiro, je dois donc couper court à tout ça. Comme le commandant a dit, vous êtes libéré sur le champ, mais vous avez perdu tous vos biens officiaux, les femmes resteront toutefois sous votre tutelle… Mais, pour faire exemple, vous êtes radié de l’ordre pour une période de trois mois. Après quoi vous serez réaffecté à votre cabinet, ainsi que votre droit de défendre. Comme nous ne sommes pas des sans cœur, nous vous laissons ceci; une liasse de trois mille Euros, vous permettant de tenir quelques jours sans gagner d’argent.

On me congédia alors ainsi, l’air piteux, les côtes douloureuses et l’égo en miette, avec moins d’argent que je n’en transportais habituellement dans mon porte-monnaie.

Il faisait nuit noire quand je sortis du commissariat… Je devais me trouver un endroit ou dormir… Je me trouvai alors un hôtel; une petite chambre, sans grand luxe, beaucoup moins que ce que je connaissais, mais ça ferait l’affaire.

Je ne pus me résoudre à dormir, ruminant une rage sourde et contemplant mon torse ecquimausé dans le miroir, me jurant que je me vengerai de tous ces minables que j’avais fait riches… Tant qu’à jouer les insomniaques, aussi bien faire quelque chose de productif, non?

Attrapant le journal, après m’avoir fait une tasse de café instantané, dégoûtant serait le mot, je m’assois sur une chaise de bureau, commençant à lire les petites annonces, portant sur les appartements à louer. Malheureusement pour moi, on n’était pas en saison pour déménager, et tous les appartements étaient déjà pris… C’est à ce moment que je tournai la page.

Tiens? Quelqu’un cherchait un colocataire pour son appartement dans la 298 ème avenue! Je pouvais toujours aller voir… J’eus comme réflexe de prendre mon portable, tout juste à côté du réveil, mais je vis que ce dernier affichait 3 : 34. Non, mauvaise idée d’appeler à ce moment, je ne ferais pas vraiment une bonne impression.

–

Je venais tout juste de prendre mon petit déjeuné dans un restaurant en face de l’hôtel; il devait être environ 10:15… Ça devrait le faire! Attrapant mon téléphone, je composai le numéro que j’eus appris par cœur la veille (quand l’insomnie nous tient…). Le téléphone sonnait, mais aucune réponse… Soudain, une voix de femme répondit, mais elle ne m’entendait pas; c’était un répondeur. J’aimais déjà la voix!

Bonjour, Hiro Atayoshi à l’appareil. Je serais intéressé par votre offre de colocation et aimerais venir faire un tour aujourd’hui, histoire de voir l’appartement en question, rappelez moi au 705-896-5523.

Bon! Maintenant ça fait, allons voir si mes biens se vendent!

La vie dans deux mondes étaient compliquées, elle devait aller autant à Nexus que sur la terre, et toujours faire des voyages de Nexus à la terre chaque soir, sa devenait pénible à la longue, alors pour arranger le tout, un appartement fut trouver, cela était joyeux, mais les coûts dispendieux. Alors qu'elle passa sa première paye de son nouveaux job dans son appartement peu meublée, elle prit la décision de se chercher un colocataire. Elle fit une annonce dans le journal et oh étrange fait malgrés que le temps de recherche d'appartement terminées, elle eut un appel!

Le téléphone sonna! La première fois qu'il sonnait et qu'elle attendait cela sonner de sa vie! La jeune femme regardait le téléphone comme si c'était un extraterrestre et le fixa. Elle attendit sa voix, puis la voix d'un homme.

Un homme qui devait être début trentaine, hum...Cela n'était pas un peu vieux?  Bon faut pas se fié à sa voix, elle allait le rappeler plus tard, genre 1 heure plus tard. La jeune femme décida de faire un petit ménage de l'appartement, un appartement qui contenait deux chambres et 1 salles de bain et un salon/cuisine. Les murs étaient vide de décoration et les murs d'une couleur beige. La cuisine avait qu'un frigidaire et un four. Ainsi qu'une petite table pouvant assoir deux personnes. L'une des chambres avaient un lit double et l'autre était vide. C'était les seuls choses que l'appartement avait, à part qu'elleque vêtements dans le garde-robe d'Arashi.

La jeune femme regarda le téléphone qui ornait la seul autre petite table, elle le fixa et s'approcha, se remémora le numéro de téléphone, ah bon répondeur...

-Bonjour ici Arashi, celle de l'annonce, si vous pourriez passez aujourd'hui je serait à l'appartement tout la journée. Merci Bonne journée.

Elle raccrocha, lâcha un soupire, elle regarda partout, que faire pendant qu'elle l'attendait? Ah oui, elle pourrait, dessiner... Oui c'est la seule chose qu'elle pouvait faire... Elle prit une feuille et un crayon et commença à dessiner...

La réalité venait de me frapper en plein fouet; avec trois esclaves, il me serait bien dur de faire de l’argent en les revendant; je crois qu’il me ferait jouer les proxénètes; du moins le temps que tout ça se replace. Assis dans un bar, une tasse de thé entre les mains et une cigarette entre les lèvres, je regardai les trois jeunes femmes, plus belles les unes que les autres.

  Vous avez de la chance; je n’ai pas besoin d’esclave pour le moment, mais des putes, oui. Vous savez, l’histoire que je disais ou vous seriez vendues au plus offrant? Bien on dirait que j’ai menti. Je vous redonne votre liberté, en plus d’un job! Vous travaillerez pour moi vous me ferez rapporter de l’argent, et je vous laisse le quart de ce que vous avez fait en une journée pour  que vous puissiez avoir un logement, ainsi que couvrir vos dépenses… Un de mes hommes vous a déjà été confiée, il vous suivra partout, s’arrangera pour que tout se passe dans l’ordre, mais aussi s’assurer que vous reviendrez dans ce bar, à tous les soirs pour me donner mon argent. Par ailleurs, ils seront aussi là comme étant mes yeux et mes oreilles, histoire que vous ne me voliez pas, ou encore complotiez dans mon dos. Est-ce bien clair?

D’un geste unique, comme si elles partageaient le même cerveau, les jeunes femmes hochèrent la tête avant de se relever et de partir. C’était si commode les humaines nées sur Terra; elles sont si dociles! C’est alors que trois hommes vinrent s’asseoir devant moi. À ce moment, la sonnerie de mon téléphone, mit sur vibrations, me fit sursauter; j’avais un appel. Cependant, j’étais beaucoup trop occupé pour répondre, alors je laissai le téléphone dans mes poches.

  Assurez vous de les protéger, mais aussi de garder un œil sur elles; je ne veux pas qu’aucun accident ne se produise… Je vous en tiendrai personnellement responsables

 J’avais vraiment atteint le fond du baril à devoir jouer à ce jeu, alors qu’il y a quelques jours, j’étais de loin au-dessus de tout ça… Le pire moment de ma vie venait tout juste de s’amorcer…

 J’avais pensé partir sur Terra, sauf que le problème, c’est qu’une clientèle pour l’esclavage augmentait sur Terre, tandis que la compétition faisait rage sur Terra… Si je voulais garder une longueur d’avance sur mes compétiteurs, je me devais de trouver plus de produits rares, ou encore exporter des produits de Terra, empêchant ainsi la concurrence d’en mettre de côté.

Je sortis alors du bar. il devait être 15:00 quand je pris le message… Donc elle était disponible toute la journée? Aussi bien aller faire un tour maintenant… Ayant l’adresse en tête, j’hélai un taxi pour qu’il me conduise à l’immeuble en question.

 Une fois devant la porte de l’entrée, je toquai deux fois. Quelques secondes plus tard, une jeune femme aux cheveux vert me répondit… Ce serait elle ma colocataire, si je décidais d’y emménager? Woah, ça devient intéressant comme tournure!

  Vous êtes Arashi? Je suis Hiro, heureux de faire votre connaissance! Je peux entrer?

 À sa suite, je visitai l’appartement; celui-ci était très simple, plus pratique qu’esthétique… C’était amusant devoir un tel appartement ou seulement une femme y habitait : Aucun fauteuil, ni télé? Voilà qui était bien étrange pour une personne vivant au 21èmesiècle, au Japon!

  Je me trompe ou vous n’êtes pas souvent ici? L’appartement semble à moitié occupé!

 Un sourire amical pour lui montrer que je n’étais nullement gêné par tout ça, et on reprenait la visite des deux chambres…Bien évidemment, je m’attardai plus sur celle qui était vide que sur l’autre. Une fois dans la chambre qui me servirait probablement, je regardai par la fenêtre, qui donnait sur une petite ruelle. L’appartement était vieux, mais il était propre, aucun vice et avait toujours été entretenu à la perfection. Tournant le dos à la jeune femme, je sortis la liasse de billets de mes poches avant d’en prendre une partie; 500 Euros pour être précis. Je me retournai alors avant de m’avancer vers la jeune femme.

  Je vais vous avouer, Arashi, que je ne suis pas ici parce que j’en ai envie, mais bien parce que la situation dans laquelle je suis m’y oblige… Mais j’aime bien l’endroit et, si vous voulez de moi, je serais prêt à venir m’y installer, du moins pour quelques temps.

 Puis je tendis les billets.

Ce ne sont pas des Yens, mais peu importe le loyer, ça devrait faire l’affaire pour le mois à venir…

Que c'est long l'attente! L'ennuie est si désagréable surtout quand on attend une personne, Arashi savait que l'homme allait venir, mais quand? Elle ne le savait pas du tout! S'étant armée d'un crayon et de feuille elle griffonna des dessins, pendant très longtemps, si bien qu'elle entendit du bruit à sa porte, on cognait, au premier cognement, la jeune femme tomba de sa chaise en sursaut, son regard bleutés fixa la porte et lorsque le deuxième coup vint, elle se dirigea rapidement vers la porte.

Aujourd'hui elle portait des vêtements normale de la terre, des jeans moulants ses jambes à la perfection, un chandail blanc moulait ses formes, une ceinture noir armait son chandail. La jeune femme prit une grande respiration et ouvrit la porte

  Vous êtes Arashi? Je suis Hiro, heureux de faire votre connaissance! Je peux entrer?

-Euh oui, bonjour Hiro...Ah bah oui bien sûre que vous pouvez entrer, je vais vous faire visiter...

Elle lui fit signe d'entrer et lui fit visiter, il remarqua rapidement que le tout était que peu décoré. Fallait dire qu'elle travaillait depuis peu et sa paye était surtout pour payer le logement et qu'elle ne pouvait pas se permettre d'acheter d'autre chose pour le moment. Elle se gratta légèrement la tête, regarda Hiro et il tourna son dos à elle, il devait ne pas être intéresser, c'était sure, trop vide, sans rien. Elle allait devoir continuer ses recherches, c'est alors que la chose la plus improbable se fit, il se retourna dans ses mains se tenait des billets.

  Je vais vous avouer, Arashi, que je ne suis pas ici parce que j’en ai envie, mais bien parce que la situation dans laquelle je suis m’y oblige… Mais j’aime bien l’endroit et, si vous voulez de moi, je serais prêt à venir m’y installer, du moins pour quelques temps.

Elle ne le montra pas, mais dans sa tête c'était la joie, elle allait pouvoir mieux payer son logement en plus de celui à Nexus. Il lui tendit les billets, elle remarque que ce n'était pas des Yen. Elle regarda Hiro, c'était des billets qui devait venir d'une autre régions du monde.


Ce ne sont pas des Yens, mais peu importe le loyer, ça devrait faire l’affaire pour le mois à venir…

Elle le regarda et elle dit :

-Alors c'est parfait!

Elle alla chercher dans sa chambre une clé et revint et lui tendit en disant :

-Cela vous appartient à présent, lorsque vous serez près à venir vous installer, appellez moi et je vais essayer d'être présente pour vous aider à déménager.

Elle lui fit un magnifique sourire, heureusement maintenant elle avait un colocataire, elle aurait mieu voulue une femme, mais un homme sa fait pareille. Tant qu'il payait c'était correcte.

(HRP : Désoler du retard + Désoler c'est court )

Presque tout de suite après que je lui ai offert la somme, Arashi quitta la pièce, pour revenir quelques instants plus tard, m’offrant un « présent »; la clef de l’appartement. Bien, au moins une bonne chose de faite! Je pris alors ce qu’elle me tendait avant de la glisser dans ma poche, répondant à son sourire radieux.

Dans ce cas, c’est très bien… Je vais vous laisser tranquille, maintenant… Faut que je parte travailler… Mercredi prochain, dans deux jours autour de dix heures, je devrais revenir avec mes affaires!

Au moins, maintenant je pouvais dormir avec un toit sous la tête. La graciant d’une respectueuse bise sur la joue, je quittai l’appartement qui allait être mon logement. Je me mis à marcher en direction nord… Maintenant il ne me restait plus qu’à me trouver quelqu’un qui pourrait faire le sale travail à ma place, et je savais exactement qui.

Ouais, c’est moi… Prend des potes avec toi et retourne à ma maison, et déménage le tout! Va à l’hotel Kanzina, je dors là bas pour les deux prochaines nuit, et va à la chambre 302. Ouais, bien sûr tu seras payé…

Quelques heures plus tard, on vint toquer à ma porte. L’homme qui se trouvait devant moi était le même que celui que j’avais défendu face à un procureur qui m’avait sacrément mis dans l’eau chaude… Enfin bref, après quelques minutes à discuter de choses inintéressantes, je décidai de rentrer dans le vif du sujet.

Tu as tout ce que je t’ai demandé d’apporter?

Ouais, tout est là, la seule chose qui manque c’est mon paiement.

Je lui tendis alors tout ce qui me restait de l’argent qu’on m’avait laissé après m’avoir dépouillé… Maintenant qu’il avait ce qu’il voulait, il ne prit pas plus de temps et sortit de ma chambre, prenant bien soin de me laisser le camion qu’il avait dû voler pour ramener la majorité de mes choses. M’étirant, je verrouillai la porte avant de me déshabiller complètement.

J’irai voir mes meubles demain… Pour le moment je suis mieux d’aller sous la douche et de filer voir mes es…. Putes.

Oui, il m’arrive à l’occasion de me parler seul, il faut bien que j’aie mes petits délires personnels. Non?

Deux Jours plus tard

Il devait être environ dix heures du matin lorsque le camion que je conduisais venait de se garer devant mon nouveaux chez-moi… Bon, temps de se mettre au travail! Je m’étais de plus en plus habitué à ne pas me salir les mains, mais on dirait bien que j’allais devoir recommencer cette habitude que j’avais perdu!

Déverrouillant la porte, je toquai deux fois, histoire de ne pas faire peur à la jeune femme… Aucune réponse alors que j’entrai, mais je pouvais nettement entendre de l’eau couler; elle devait être sous la douche. Mmmm, juste d’imaginer ses formes me donnaient des idées… Non, pas maintenant, je dois faire ça avant.

Je commençai par installer ma chambre, prenant quelques meubles que j’arrivais à soulever tout seul, avant de les placer comme je voulais, assemblant la base de lit, branchant les lampes de chevet. Ça me faisait mal de l’admettre, mais il y avait des choses que je ne pouvais pas vraiment soulever seul, je devais attendre Arashi pour qu’elle puisse m’aider… Tiens, en attendant, pourquoi ne pas mettre l’écran plat sur la table basse dans le salon?

Et voila, maintenant elle pourras s'offrir un peu de luxe, car elle n'aura pu à tout donner sa paye pour son appartement.

Dans ce cas, c’est très bien… Je vais vous laisser tranquille, maintenant… Faut que je parte travailler… Mercredi prochain, dans deux jours autour de dix heures, je devrais revenir avec mes affaires!

Ils se firent la bise, elle trouvait cela étrange et elle le regarda partir, elle ferma la porte et regarda les billets, de l'argent de l'argent! Elle était bien heureuse, pourquoi pas ne pas partir s'acheter de nouvelle chose au magasin! Oh que oui, de nouveau vêtement s'annonce!

Les deux jours passa rapidement, la jeune femme avait travailler toute la journée de la vieille du déménagement de l'homme et s'était coucher tard, elle c'était lever dans les environs de 9h45, pour aller prendre une douche, et comme à son habitude, elle ne trainait pas de vêtement dans la salle de bain, une habitude quand elle habitait seule. La jeune femme ne se rendit même pas compte de l'arriver de son nouveau colocataire. Ne pensez pas croche, elle ne faisait rien dans la douche, seul ses pensés heurtaient son esprit pendant qu'elle se lavait les cheveux, puis elle lava son corps avec le savon.

Une fois la douche terminer, elle sortie, s'essuyant le corps puis les cheveux rapidement. Son corps était encore humide, voyant de beau reflet sur sa peau légèrement bronzer, son corps pouvant faire des jalouses, elle se peigna les cheveux, puis ouvrit la porte de la salle de bain, nue.

Cela lui prit quelque seconde à réaliser que devant elle, il y avait son nouveau colocataire. Elle rougit rapidement et elle referma la porte rapidement, prit une serviette, entoura son corps avec et sortie rapidement pour entrer dans sa chambre.

-Par...Pardonner moi! Je vous ai pas attendue et...et j'avais l'habitude de toujours laisser mon linge dans ma chambre... j'arrive sa seras pas long!

Elle s'habilla rapidement, chandail d'un rouge-oranger avec des manches courtes, puis un jeans court blanc, la journée était plutôt chaude. Elle ressortie et elle vit les nouveautés, elle fut surprise et elle fit :

-Bonjour, Wah! Vous en avez des choses! Bon qu'est-ce que vous avez à trainer que je puisse vous aider à tout entrer avant que je puisse manger un peu, je viens de me lever avant que vous arriviez!

Elle souriait, un large sourire qui éclairait son visage, toujours aussi insouciante.

Je tenais une boîte de livres de droits et me dirigeait dans ce qui allait être ma nouvelle chambre quand la porte de la salle de bains s’ouvrit, et ma colocataire complètement nue sortit, la peau encore humide, arrivant face à face à moi. Un moment d’hésitation entre nous deux nous fit nous fixer les yeux de l’autre avant que je ne détourne le regard, jusqu’à ce que je pus entendre la porte se fermer brusquement.

La laissant tranquille et retournant dans ma chambre continuer de poser la bonne centaine de livres de droits dans ma bibliothèque. Quelques minutes plus tard, Arashi revint, en petit jeans moulant et en T-shirt orangé...Hmm ça serait particulièrement dur de ne pas la baiser dès que j’en aurais terminé avec tous ses préparatifs, mais je dois travailler, dur, pour retrouver ma gloire et mon honneur perdu, en plus des pertes pécunières.

 Au moins, je n’étais pas en costard-cravate, mais en simple polo blanc et pantalons noirs, plutôt chic pour un déménagement, mais bon, moi et les jeans, ça toujours fait deux.

Oh, tu n’as pas à t’excuser pour quelque chose qui est de ma faute, j’aurais dû venir toquer à la porte des WC, pour que tu sois au courant de ma présence… Et au fait, tu peux me tutoyer, ça me donnera l’impression d’être moins vieux!

Essuyant la sueur de mon front avec mon avant-bras, je posai  les deux mains sur les hanches,  analysant ce qu’il me restait à aller chercher…

Voyons voir… Il me reste un matelas et une commode… La commode ça va, je peux le transporter tout seul, mais le matelas…

D’un coup, je croisai les bras, regardant la bibliothèque bien remplie : tous les documents contenant les lois du Japon y étaient.

C’est fou. Tout le travail d’une vie m’a tant rapporté…Et maintenant, tout ça peut tenir dans une pièce…Bon! Il faut bien que je termine si je veux arrêter de t’importuner! Tu viens?

Oh, tu n’as pas à t’excuser pour quelque chose qui est de ma faute, j’aurais dû venir toquer à la porte des WC, pour que tu sois au courant de ma présence… Et au fait, tu peux me tutoyer, ça me donnera l’impression d’être moins vieux!


Elle eut un sourire et le regarda s'essuyer la sueur sur son front, elle l'observa, lui habiller proprement, même s'il déménageais? Il devait avoir chaud autant habiller! Il regarda ce qu'il avait à faire et pensa, ses mains se posant sur ses hanches et il dit :

Voyons voir… Il me reste un matelas et une commode… La commode ça va, je peux le transporter tout seul, mais le matelas…

Il se croisa les bras, regardant la bibliothèque remplie de livre, Arashi se pencha la tête pour tenter de lire l'écriture sur les livres. Sérieusement, il avait beaucoup de chose. La jeune femme en était surprise, mais pourquoi avait-il déménager? Elle allait lui parler plus tard! Ils allaient habiter ensemble alors veux mieux bien s'entendre, n'est-ce pas? Bien sûre, sinon sa serait trop ennuyant. La jeune femme allait parler, et Hiro fut plus rapide.

C’est fou. Tout le travail d’une vie m’a tant rapporté…Et maintenant, tout ça peut tenir dans une pièce…Bon! Il faut bien que je termine si je veux arrêter de t’importuner! Tu viens?

La jeune femme prit qu'elle que seconde à pensé et elle fit :

-Ah mais, vous...tu ne m'importune pas! Faut bien que je t'aide! Euh oui j'arrive!

La jeune femme partie donc l'aider et une fois terminé, elle alla dans la cuisine et se fit deux pains grillés tartiné de confiture de fraise. Elle en prit une bouchée, ah ça fait du bien de manger après avoir travaillé un peu. Aujourd'hui congé de repos et elle en était bien heureuse, la jeune femme regardait l'appartement plus remplie qu'avant, bon faut dire qu'elle avait quasiment rien avant, normal elle n'avait pas beaucoup d'argent et voyageait souvent entre Terre et Terra. La jeune femme était dans ses pensés et mangeait tranquillement sa tartinade, ses jambes croiser et son regard perdue sur les murs vides, elle ne réfléchissait pas vraiment à qu'elle que chose, concentrer seulement sur le goût de sa tartinade.

Le matelas ne fut pas trop compliqué a transporter; bien qu'il était mou et dur à retenir, nous n'avions pas à le transporter trop loin. Relâché sur le support le matelas n'alait plus bouger de là avant quelques mois!

Merci beaucoup de ton aide, Arashi.

Alors qu'elle partait se restaurer dans la cuisine, je restai là, à ruminer ma colère, contre ceux qui m'avaient rendus si misérable...j'allais devoir trouver un moyen de me venger de tous ces sous hommes! Mais chaque chose en son temps, je devais m'installer avant toute chose...

Comme il faisait chaud je retirai mon polo, le jettant sur le lit fraîchement drappé, et entrepris de défaire la boîte dans laquelle la télé avait été enveloppée pour le déménagement.

Je vis alors qu'il y avait encore l'adapteur mural boulonnée à l'arrière

Pourquoi pas.

Me dis-je en haussant les épaules.

Je me dirigeai dans la cuisine, pour m'accoter sur un mur, la main gauche sur la hanche, on pouvais voir l'élastique de mes boxers, légèrement plus hauts que mes pantalons...

Avec la sueur ayant lustré mon torse et mon abdomen, j'avais l'impression d'être dix ans plus jeune, lorsque ma vie se résumait à la chasse d'esclave pour mon paternel et les études de droit.

Dis, ça pose un problème si je fais des trous dans les murs? Je voudrais y installer le téléviseur directement.

Tranquillement la jeune femme l’aida à transporter le matelas dans la chambre, cela avait été quand même facile à transporter, malgrés que celui-ci ne soit pas très facile à retenir s’il penchait trop d’un coté, heureusement l’aide d’Hiro l’aidait à bien le tenir et en qu’elle que minute le matelat fut monter en haut et ils l’installèrent sur le support qui maintenant le matelas bien en place, elle sourit grandement, s’essuya légèrement le front qui avait une légère goûte de sueur qui avait couleur et regarda Hiro d’un doux regard, souriante comme toujours. Hiro la regarda pour alors lui dire :

« Merci beaucoup de ton aide, Arashi.
-Et bien cela m’a fait plaisir Hiro! Nous sommes bien colocataire à présent! »

Elle garda son sourire et repartie vers la cuisine, elle s’assit à la table, fermant ses yeux lentement. Elle se demanda ce qu’elle pourrait faire, l’épicerie était faite et elle avait de la nourriture pour deux personnes, alors elle pourrait faire le repas pour eux deux, qu’est-ce qu’elle ferait et qui ne serait trop lourd… Mmm, un riz au poulet? Non… Un sandwich? Non plus, ah elle pourrait faire un Wrap au poulet! Oui! Un bon mélange des deux choix et cela serait super bon! En plus elle avait tous les ingrédients! Chouette!

Elle sursauta en voyant revenir Hiro vers elle, s’accotant contre le mur, sa main contre ses hanches, sans chandail, elle rougit légèrement se grattant la tête sous une légère gène face à la situation, en plus on pouvait voir un peu de ses boxers qui dépassait de ses pantalons, encore plus gênant pour la timide jeune femme, ainsi placer l’homme avait un air encore plus beau qu’avant qui fit encore plus rougir la polymorphe. Elle secoua doucement sa tête pour ce ressaisir et elle observa l’homme qui l’observait et qui lui posa une question :

«Dis, ça pose un problème si je fais des trous dans les murs? Je voudrais y installer le téléviseur directement.»

Elle sourit aussitôt, la télévision sur le mur? Wah… Sérieusement son appartement allait être rempli de chose en si peu de temps, cela allait vraiment paraître plus habité qu’auparavant. Elle se leva de la chaise pour se mettre légèrement plus en face d’Hiro et lui dit sur un ton enjouée :

« Mais ça ne pose aucun problème Hiro! Cela va faire plus de place si elle est sur le mur ! »

Elle rit légèrement et alla pour ce retourner mais ce souvint de ce qu’elle voulait demander et lui demanda :

« Je fais des Wraps de poulet, tu en veux? »

Elle se retourna pour aller plus dans la cuisine, Elle débuta alors à sortir ce qu’elle avait besoin pour préparer ce petit repas, léger sourire sur ses lèvres, se demandant ce qu’elle allait faire du reste de la journée, peut-être aller un peu au magasin, elle verrait bien, cela dépendra aussi si son nouveau colocataire avait encore besoin d’aide à faire des choses. Entre colocataire faut bien s’aider, non?

     
Volontiers, merci! J'installe le téléviseur et je viens t'aider.

Un petit sourire à la jeune femme clairement mal à l'aise et je repartis dans ma chambre. Ouvrant le garde robes j'attrapai une petite malette pleine de clés à molette et la télé pour fimalement me rendre dans le salon.

Quelques minutes et jurons plus tard, je finis par installer l'adapteur au mur. Poser le téléviseur sur l'adapteur n'était ni long, ni difficile, je me trouvai alors en un rien de temps dans la cuisine.
                         
Posant une main sur l'épaule de la jeune femme pour lui annoncer mon arrivée, je jetai un coup d'œil au poulet qu'elle faisait cuire.

  J'ai terminé de m'installer. As-tu besoin d'aide?

N'attendant pas sa réponse, je me saisis d'un couteau dans le bloc sur le comptoir pour le poser sur la table et sortir des tomates, laitue, oignons... Il me manquait un outil!

Tu as une planche à découper?

Arashi hocha la tête,  un sourire toujours scotché à son visage, et me pointa une armoire. Alors que je coupais les aliments, je me suis dit qu'il serait bon d'en savoir un peu plus sur la femme qui m'a accueilli chez elle.     

As tu toujours habité à seikusu? Est ce que tu es aux études?

 Les minutes passèrent alors que la jeune femme préparait ce fameux poulet, le poulet ce devait d’être parfais, car c’est l’élèment le plus important d’un Wrap, il le faut bien, le mot poulet est dans le nom du repas, Wrap au poulet! Enfin bref, la jeune femme coupa des lanières calmement et essayant le plus possible de les faires les plus droites et les plus égales. La jeune femme entendait Hiro échapper des jurons en même temps d’installer la télévision, elle eut un petit rire, trouvant quand même la situation drôle, et puis termina de couper les lanières de poulet. Un peu de beurre dans le poêle, on part le feu doucement et on met le poulet quand sa commence à chauffer, ce qui fut rapidement le cas. Elle y mit le poulet qui commençait doucement à cuire et une main se posa sur son épaule et elle sursauta légèrement, elle tourna son visage et vit Hiro.

J'ai terminé de m'installer. As-tu besoin d'aide?

Elle allait répondre, mais l’homme se dirigea vers les couteaux pour en sortir un et sortis les légumes, bon il s’en occupait! Laissons le faire! La jeune femme sourit continuant à faire cuire le poulet, une légère joie dans son cœur s’affichant sans vraiment qu’elle sache pourquoi, peut-être à cause de la nouveauté? Surement.

Tu as une planche à découper?

Oh elle avait oubliée d’en sortir une autre? Bon, c’était son erreur, toujours souriant elle hocha la tête et lui pointa une armoire et il alla chercher la planche, la jeune femme cuisant doucement la viande alors qu’une question fusa et qui la prit au dépourvut, pourtant elle aurait dû s’attendre à ce genre de question.

As tu toujours habité à seikusu? Est ce que tu es aux études?

Hum… Que devait-elle dire? Qu’elle venait d’une autre dimension de la terre et qu’elle avait étudiait en prenant l’apparence d’élève? Non! Il allait la prendre pour une folle, même si c’était la vérité, les humains ne croit pas du tout à ce genre d’histoire, qui serait assez fou pour croire qu’il avait un monde parallèle à cette endroit? Juste ceux qui ont tomber dans un des portails, elle devait vite réfléchir à un mensonge et que sa paraisse vrai. Tout sourire encore, elle regarda Hiro, tentant de cacher sa légère crainte :

« Et bien, oui j’ai toujours vécue dans cette ville et présentement oui je suis aux études, j’essaie d’aller au cours  en même temps que de travailler, c’est beaucoup de travail à bien organisser que j’ai en même temps un peu de temps libre pour me reposer… »

Elle souriait toujours, regardant Hiro avant de retourner au poulet pour ne pas qu’il brule. Elle prit alors une autre casserole et y plaça les légumes, un peu de beurre et les fit cuire légèrement, juste pour qu’il soit légèrement plus croquant. Elle descendit la chaleur du feu pour le poulet et sortie les pains à Wraps et commença à y mettre la préparation ce qui veux dire la sauce, puis la salade, lentement elle plaça les légumes et puis finalement à son centre le poulet pour les roulers! Et voilà des Wraps au poulet fait maison!

Toujours aussi souriant elle prit les deux assiettes et partie vers la table et y posa les deux assiettes, une de chaque coté, elle s’assit sur une chaise et attendit qu’Hiro s’assoit sur l’autre pour commencer à manger. Après avoir avaler la première boucher elle posa une question à son tour à Hiro :

« Et vous Hiro, que faites-vous dans la vie? »

La question presqu' à double sens finit par arriver... Mais elle n'était pas au courant de tous mes déboires, pour elle, cette question était toute simple. Pauvre petite, si innocente, le sourire éclatant qu'elle arborait la transpirait, l'innocence... Pour me donner plus de temps  de réflexion,  je pris une bouchée du wrap qu'elle avait préparée. Innocente certes, mais une sacré bonne cuisinière!

- j'ai longtemps été avocat, mais pour une histoire de corruption, on m'a radié, mais j'entends bien intenter des poursuites pour diffamation.  Tous les bouquins que j'ai emmené sont justement des livres de droit ... Pour l'instant,  je travaille dans un bar

Une nouvelle bouchée dans le tortilla et j'ajoutai

Et je croyais t'avoir dit de me tutoyer!

Inutile d'ajouter que le bar en question m'appartenait. Un des avantages à avoir un allié comme Arthur,  c'est qu'il fait des pieds et des mains pour me permettre de conserver un minimym de biens, quitte à me racheter un bar en me disant de garder le contrôle...

Une fois terminé, je débarrassai la table avant d'entreprendre de nettoyer la vaisselle.

dis moi, tu habite seule depuis longtemps?

L’innocence, voilà une caractéristique de la jeune femme, la pure innocence elle-même placé en la personne que l’on nomme ici : Arashi, elle accorde toujours la confiance à tous ceux qu’elle côtoie, même ceux à qui elle ne devrait pas. Et malgré tout elle est capable de toucher des cœurs grâce à cette facette d’elle, une douce personnalité qui ne désire faire de mal à quiconque, la douceur elle-même.  Elle pourrait se faire battre et jamais elle ne rappliquerait, cela n’était pas son genre, elle ne voudrait faire de mal à son agresseur, voilà pourquoi cette innocence est à ce moment un défaut incomparable de la polymorphe.

Les yeux presque étincelant de bienveillance regardaient Hiro, attendant une réponse à sa toute simple question, mais il semblait réfléchir, peut-être cachait-il qu’elleque chose? Nah, surement pas, il devait simplement chercher ses mots et il prit une bouché du Wrap, comme elle fit encore une fois par la suite. Elle avait toujours adorée ses Wraps, toujours aussi bon et délicieux, elle s’améliorait à chaque fois! Lentement Hiro termina de mâcher sa boucher et il avala le tout avant de finalement répondre à sa question :

« J’ai longtemps été avocat, mais pour une histoire de corruption, on m'a radié, mais j'entends bien intenter des poursuites pour diffamation. Tous les bouquins que j'ai emmené sont justement des livres de droit ... Pour l'instant, je travaille dans un bar »

Avocat à barman, voilà qui est étrange… Voilons! Pourquoi douter de lui, pauvre homme, perdu son métier pour cause de diffamation et voilà qu’elle avait osé même une infime seconde douter de lui! La jeune femme prit une timide bouchée de Wrap, se sentant rapidement mal de son léger doute.

« Et je croyais t'avoir dit de me tutoyer! »

Un léger rougissement vint à ses joues à ses paroles qu’elle ne put que seulement dire :

« Désoler, c’est l’habitude… »

Puis la suite vint dans un silence, les deux continuant de finir leurs Wrap au poulet silencieusement, la jeune femme légèrement gênée. Enfin, elle était toujours gênée, alors là ne serait pas étonnant qu’elle le soit encore maintenant. Puis vint la fin du Wrap autant pour elle que pour Hiro qui ramassa toute la table et se préparer à débuter le nettoyage de la vaisselle qu’ils avaient salies. Arashi se leva et s’approcha lentement pour se saisir d’un linge à vaisselle, elle allait quand même bien l’aider.

« Dis-moi, tu habites seule depuis longtemps? »

La jeune femme pensa rapidement à sa réponse, souriant grandement comme à son habitude.  Elle prit le premier morceau à essuyer et dit en même temps de le sécher en l’essuyant doucement :

« Et bien pour vous…te dire la vérité, non… Environ un mois, après avoir vue l’argent qui me restait à la fin de mon mois, j’ai pensé que cela serais mieux si j’aurais au moins un colocataire. Avant j’habitais dans les dortoirs de l’école, mais tu sais, c’est tellement mieux un appartement qu’un dortoir! »

Elle gardait toujours son grand sourire tout en continuant à essuyer la vaisselle, qu’elle mensonge qu’elle venait de raconter! Elle qui a toujours habiter à Nexus par avant, la voilà supposément ancienne pensionnaire de l’école. Parfois elle se détestait de mentir ainsi, mais il le faut, sinon elle pourrait passer pour une folle de dire qu’elle vient d’un endroit nommer Nexus et qu’il faut passer par un portail pour y accéder et qu’en plus c’est plus un monde médiévale cette ville… Elle serait bonne pour l’asile.

Mais peut-être venait-il de là aussi? Peut-être que lui aussi cachait son jeu? C’est vrai que si la jeune femme le regardait bien, elle pourrait se faire une centaine de scénario sur les possibilités qu’il vienne aussi de Nexus. Mais elle devait se tromper, il ne venait surement pas de Nexus, c’était impossible! Enfin bref, la jeune femme termina enfin de faire la vaisselle, elle plia le linge sur le bord du four et partit s’assoir sur le divan s’y affalant doucement, fermant pendant qu’elle que secondes. Elle rouvrit un de ses yeux pour retourner sa tête vers Hiro.

« Alors qu’avez-vous… Oops, je rectifie… Qu’a tu prévu de faire aujourd’hui? Tu as encore besoin de moi pour qu’elle que chose? Parce que moi j’ai pas grand-chose à faire en ce moment. »

Une ancienne pensionnaire?  Était elle véritablement  si jeune? Elle n'en avait pas du tout l'air ! D'un petit sourire,  je hochai la tête alors que je terminai de laver le dernelier morceau pour le tendre a ma comparse.

- Retrouver un chez soi, seul, c'est bien mieux que de devoir partager une salle avec dix autres personnes!

Une fois terminé,  la jeune femme alla s' asseoir sur le divan,  me demandant si j'avais besoin d'aide pour autre chose... le déménagement s'étant déroulé rapidement, je souris en posant ma main sur son épaule.

-oh,merci,  mais tout est pas mal terminé! Je crois plutôt que je vais emprunter ta douche!

Je m'éloignai en souriant,  satisfait d'avoir insufler en elle l'idée et même l'envie de venir me rejoindre... Je commençais nettement à maîtriser de plus en plus un pouvoir duquel j'avais perdu la main!

Une fois dans la salle de bains, je délaissai mes vêtements restants, les laissant choir au sol pendant que l'eau, que j'avais préalablement activé, se réchauffait. Une fois dans la douche, je fermai les yeux, appréciant la chaleur du liquide ruisselant contre ma peau