NOM & PRENOM : Himura, Eiji
AGE : 18 ans.
SEXE :Masculin
RACE : E.S.P.er
ORIENTATION SEXUELLE :Hétérosexuel. Pourrait apprécier futa, shemale et autres traps, toutefois.
SITUATION DE DÉPART :Expérimenté.
*
* *
DESCRIPTION PHYSIQUE :Eiji est un sportif et cela se voit tout de suite. Son corps est élancé et finement musclé par les séances de musculation et de sport qu'il pratique régulièrement, activité l'ayant habitué à suivre une certaine hygiène de vie. Un bon mètre 80 pour 72 kilos, il est plutôt bien équilibré et présente une belle silhouette aux épaules carrées et aux fesses fermes. Très correctement taillé au vu de son gabarit, notre ado propose à la vue une musculature discrète mais bien ciselée et séduisante pour qui apprécie ce style de silhouette, s'avérant de surcroît tout à fait fonctionnelle.
Son visage ? Fin et presque délicat, il est agréable à l’œil et ses traits presque doux le font passer pour un rêveur souvent dans la lune quand ils ne se figent pas dans une expression sévère, voire tout à fait froide. Son regard d'un noisette ordinaire soit assuré et sérieux. Un nez discret, une bouche aux lèvres fines mais légèrement pulpeuses, des cheveux d'un châtain très clair. Souvent mi-longues, les mèches épaisses de sa tignasse lui balaient une partie du visage et lui couvrent la nuque.
On trouvera assez facilement chez lui un air sévère et fermé, souvent calculateur. D'aucuns qualifient sa jolie petite gueule de sournoise (sa manie de plisser les yeux finement, ce qui donne l'impression que son regard est une lame d'acier froide et efficacement aiguisée), mais la plupart s'accordent à dire que ces défauts sont en fait la partie de son charme si particulier et vipérin.
A signaler ? Un piercing sur la langue -une simple boule argentée) et un curieux tatouage sur le côté gauche du cou le faisant parfois passer pour un Furyo (voyou japonais) malgré ses lunettes rectangulaire d'élégant intello, dans la rue ou au lycée. Aussi, il est totalement imberbe.
DESCRIPTION MENTALE : D'une certaine façon, Eiji pourrait passer pour l'illustration très caricaturée d'une manière de voir la culture japonaise : très travailleuse mais également portée sur la création fantastique oscillant entre l'infantile, le très mâture, le conservationniste et l'étonnante créativité. Fruit de l'union d'un travailleur acharné complètement prit dans le système des valeurs nippon et d'une romancière pour enfant gagnant sa vie grâce à des contes colorés très imaginatifs, l'aîné des Himura puise depuis toujours dans l'essentiel des deux mondes et s'est ainsi construit comme une sorte de ponts (parfois un peu branlant il faut le dire) entre deux rives lointaines.
De sa mère, Eiji à hérité d'une tendance à la rêverie et à l'évasion du quotidien par le biais de médias comme les mangas, les animes ou encore le cinéma et les romans. Inventif, l'esprit d'Eiji est fertile et très ouvert. Il est disposé à écouter les histoires abracadabrantes et ses interlocuteurs souvent loquaces une fois à l'aise lui ont donné à force d'habitude une grande patience et une capacité utile à tendre l'oreille -ou feindre de le faire.
Alors, adolescent Peter Pan, Eiji Himura ? Ce n'est pas aussi simple.
D'un père désespérément terre-à-terre écrasé par la pression sociale, l'homme en devenir à gagné un sens des réalités qui l'empêche de se perdre dans ses histoires et ses désirs. Pour se cacher de la colère de son paternel qui a toujours voulu pour lui un avenir de salary-man, Eiji a apprit à feinter et dissimuler, développant de ce fait une aisance au mensonge qui a vu des ramifications lui pousser pour aller flirter avec Manipulation et Interprétation.
Notre ESPer a vu ses armes s'affûter grâce à son intelligence et sa vivacité spirituelle qui lui ont valu de grandir vite... malgré sa tendance à se perdre bien volontiers sur les sentiers de la créativité et de l'infantilisation, nécessaire comme parfois inattendue.
Un peu comme si une vipère froide comme la mort levait vers la lune ses crochets gorgés de venin, se demandant si il doit frapper l'astre jusqu'à la mort ou au contraire le couver jusqu'à l'éclosion de quelque chose de plus beau encore...
---HISTOIRE :Vous raconter l'histoire d'Eiji, ce serait une perte de temps. Vous n'y trouverez aucun fait exceptionel, aucune aventure rocambolesque qui vaille la peine d'être restranscrite ici.
Fils d'ouvrier et de romancière pour enfants, le petit Eiji Himura s'est rapidement trouvé tiraillé entre deux mondes très différents symbolisés par sa mère et son père. Ce dernier, très terre à terre et désespérément morne, ne croyant en rien de particulier et ne laissait pas de place à l'imagination. Il croyait aux vertus de l'effort et à la place dans la société des travailleurs et enseigna très tôt à Eiji que tout travail méritait salaire tout en s'évertuant à tuer les idées fantasques que la mère du gamin lui mettait dans la tête comme dans celle d'Hanae avec qui Eiji passait le plus clair de son temps. Enfin, c'était plutôt l'inverse, la gamine recherchant la simple présence de son frère tant et si bien que pour tout les deux, se retrouver collés ensemble devint une chose parfaitement naturelle.
Madame Himura baignait dans le fantastique, l'irréel. Première à vivre les contes qu'elle couchait sur le papier, elle se laissait rapidement emporter par ses fantaisies de gamin et y entraînait forcément Eiji qui n'attendait que de se faire prendre par la main pour s'échapper du quotidien tristounet que les leçons de morale de son père rendaient un poil trop gris pour lui. Eiji était toujours le premier à dévorer les histoires de sa mère qui racontait les tribulations de Grenadine, une petite fille-chat qui affrontait les dangers d'un monde appelé Terra afin de devenir une grande magicienne reconnue par tout Nexus. Mais elle devait se frotter aux forces noires d'Ashnard...
D'après l'auteure, la seule chose qui n'existait peut-être pas "pour de vrai" était Grenadine et elle était persuadée qu'Eiji le découvrirait un jour où l'autre, héros de sa propre histoire.
Entamant l'adolescence, Eiji se porta sur le paranormal et aida sa mère à écrire quelques chapitres des aventures de la Neko de sa mère tout en commençant les petits jobs afin de faire plaisir à son père et d'engranger un peu d'argent de poche en vue de s'abonner à plusieurs parutions traitant des sujets fantastiques.
Oscillant toujours entre les deux mondes, Eiji flirta avec quelques petites minettes de son quartier et se prit à aimer ça, chose qu'il considérait comme incompatible avec ses drôles de rêves et d'envies qui le faisaient passer pour un doux dingue. Désireux de continuer à plaire, il se forgea une facade un peu plus "réaliste" et s'y tint, commençant à faire un peu de sport et se mettant aux arts martiaux pour des raisons...disons particulières, prétextant qu'il voulait simplement pouvoir se défendre contre les voyous et les chahuteurs.
Ce fût à cette période qu'il commença à s'apercevoir qu'il recherchait le regard d'Hanae. Et pas forcément le regard d'une soeur sur son frère mais plutôt celui d'une femme sur un homme. Après tout, lui la dévorait des yeux et appréciait les courbes généreuses de celle qui restait "sa moitié", qu'il ne manquait pas de tester. De petites phrases aux sous-entendus à peine voilés, des mains qui se perdaient "par hasard" sur la jeune femme... Elle ne sembla pas réfractaire et Eiji ne cessa donc pas, refusant toutefois de franchir un pas supplémentaire. Qui sait comment Hanae aurait réagi, après tout ? Peut-être qu'elle ne trouvait rien de particulier dans les drôles d'attentions de son frère ?
Sa vie ne montra jamais rien de particulier, jusqu'à ce qu'il rencontre Yukiko. Une drôle de fille qui partageait les passions pas si communes d'Eiji et qui se mit à lui dire un jour qu'elle le quitterait pour de bon pour "retourner chez elle". Devant la détresse de son petit ami qui en quelques mois s'était fortement épris d'elle, Yukiko lui proposa un petit souvenir particulier.
Pour tout dire, Yukiko avait rapidement su parler à Eiji. Comment le séduire, l'amuser ou même l'aider à s'instruire. Elle s'était immiscée partout avec talent et à-propos, se plongeant même sans peine dans l'univers littéraire lu et écrit de son compagnon. Yukiko fut la première (et seule) à pénétrer le secret le plus intime d'Eiji qui lui parla de son pouvoir d'abord à demi-mots puis sans aucune langue de bois, démonstrations à l'appui. Elle s'émerveilla, flatta, encouragea et aida finalement à l'acceptation de cet étrange cadeau du ciel dont la contre-partie, cette faim d'ogre, paraissait sérieusement l'intriguer.
La belle parvint à le pousser durant un temps vers les sports de combat comme le karaté et l'escrime, sans compter qu'elle avait été pour Himura la plus jouissive des amantes. Savoir qu'elle pouvait disparaître de sa vie était pour le jeune homme une douleur terrible, laquelle pouvait tout à fait le pousser vers un morceau de mémoire littéralement indélébile.
Elle l'emmena chez un petit tatoueur de Seikusu, perdu dans un des recoins de la ville. Un drôle de bonhomme, un vieux mystique un peu allumé qui les reçut dans une échoppe qui évoquait à Eiji le magasin où se trouvait Guizmo dans les films Gremlins. Le vieil homme -assurément un ami de Yukiko- préparait lui-même l'encre qui servait à ses tatouages. Et en quelques baisers, Yukiko parvint à convaincre Eiji de se laisser définitivement aller. Durant plusieurs heures, le jeune homme se fît encrer la chair selon une méthode traditionnelle et se vit affublé d'un symbole qui semblait n'avoir aucun sens, mais qui lui plut pourtant.
La belle Yu' disparu quelques jours plus tard, lui laissant un simple papier dans son casier de lycée. Sur la surface de ce dernier ? Simplement quelques mots en dessous du dessin qui représentait son tatouage : "
Un jour, ailleurs..."
Il passa son chagrin d'amour de la seule façon qu'il connaissait : en se réfugiant dans ses rêves, en continuant à les faire vivre. Et avec l'aide de la peur des orages que nourrissait Hanae, avec la présence chaleureuse de cette dernière sous ses draps dès les premiers signes de tempête. Eiji ne dit jamais rien à propos de ça, mais guettait régulièrement la météo et profitait de ces nuits particulières pour goûter davantage aux lignes insolentes de la belle. Ses mains s'égaraient chaque fois un peu plus sur son corps, ses envies d'elle étaient de plus en plus nettes et il lui semblait qu'Hanae y répondait de plus en plus, les ramenant à un couple en devenir se tournant autour.
Et leur quotidien à la maison prit une saveur plus épicée, plus incestueuse et appréciée...
Qui sait si sa vie ne prendra pas un tour inattendu, après tout ?
*
* *
AUTRES : -| En sa qualité d'ESPer, Eiji possède une faculté aux champs d'application si larges qu'il n'en fera peut-être jamais entièrement l'expérience de son vivant. En effet, le fils Himura possède un contrôle quasi-total sur les cellules composant certains éléments de son corps, lui permettant de modifier à volonté ses os (longueur, solidité, forme) ainsi que d'en générer de nouveau à grande vitesse. Son pouvoir s'applique à la chair (pour gérer instantanément la sortie d'un os hors du corps sans douleur sérieuse par exemple) et aux muscles, nerfs tendons et autres éléments aidant au mouvement de ces ajouts étranges et pour l'heure surtout circonstanciels. Ce qui veut dire ? Et bien, Eiji peut se doter de "simples" griffes d'os mais également au besoin de membres supplémentaires tout à fait fonctionnels...
Cette structure malléable empêche étrangement les maladies, poisons et autres infections d'avoir une prise sur notre bonhomme en s'adaptant à plus ou moins long terme aux symptômes et effets.
Ce pouvoir aux champs d'application très étendus n'est pourtant pas parfait : il consomme très vite les calories et autres graisses du corps et Eiji est obligé de manger très vite et en quantité très importante pour se reprendre. De plus, ses utilisations n'ont de cesse d'aiguiser un appétit de plus en plus vif et ce parfois même alors que le jeune homme ne fait pas usage de son don.
-| Bien qu'Eiji l'ignore, son tatouage lui permet d'ouvrir les portails vers Terra. Considérant qu'il s'agit de failles aléatoires permettant le voyage d'un monde à l'autre, ce n'est pas (encore) une capacité contrôlée.
Ce tatouage est composé, pour les initiés, de plusieurs symboles magiques anciens et puissants.
-| Il connaît quelques mouvements de Kendo et de karaté grâce à la pratique de ces sports dans sa pré-adolescence.