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Une mission piégée ? [PV THT]

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Mach Bonin

Humain(e)

Une mission piégée ? [PV THT]

mardi 15 mai 2012, 14:43:40

A peine avait il eu le temps de faire un bref retour sur Terre, que la mission qu’on lui confia l’obligea à retourner sur Terra.  En effet, l’homme que Mach avait rencontré sur son monde natal, et qui en apparence semblait être assez riches, et avec de nombreuses connaissances influentes, lui avait demandé de trouver un certain objet. Le Hic était que ce dernier était sur Terra et dans une contrée contrôlée par de puissants démons d’après lui. D’ailleurs, cela surprit un peu le mercenaire, et non parce que l’homme connaissait Terra, puisque cela devenait quand même de plus en plus banal, mais parce que ce dernier semblait déjà avoir réussi à nouer des contacts avec des personnes sur son autre monde, tout en commençant à y avoir de l’influence.

- Et vous avez un moyen qui me permettrait de trouver cet objet ?

Furent les mots que prononça alors Mach, assit en face de l’homme dans l’un des bars de la ville. Ce dernier étant bien entendu flanqué de deux gardes du corps, debout derrière lui, et l’ancien soldat doutait que se soient les seuls présents.

- Ne vous en faites pas pour cela, vous ne serez pas seuls sur cette mission ?
- Vous ne me faites pas confiance donc ?
- Loin de moi cette idée, vos qualités de mercenaires m’ont déjà été grandement recommandé. Je répondais juste à votre question, en vous disant que vous auriez un partenaire, et donc un guide pour vous aidez à le trouver. D’ailleurs, je pari qu’il vous facilitera la tache pour pénétrer cette contrée démoniaque où est censé reposer l’article que je vous demandes.

Furent les mots échangés par Mach et le commanditaire. Bien sur, il y en aurait bien d’autre pour finaliser le contrat, et que le jeune homme se fasse conduire jusqu’à un portail pour pouvoir changer de monde. Bon avant, il avait quand même demandé à l’homme qui lui servait de chauffeur de faire un détour par le quartier de la Toussaint afin que Mach puisse s’approvisionner en armes et munitions. Et vu le danger de la mission, le mercenaire ne lésina pas sur l’équipement. En effet, il prit plus de grenades et chargeurs que d’habitudes, sans compter, qu’il opta pour un fusil de plus gros calibre, et une cadence de tirs plus élevée qu’à l’accoutumée, puisqu’il était censé devoir affronter des démons d’après les dires de son patron.

Ainsi, el l’espace de vingt quatre heures, et seulement quelques jours après son retour sur Terre, Mach était de retour à Nexus. Et il ne perdit pas de temps, puisqu’après un dernier coup d’œil au papier indiquant le nom du bar dans lequel il devrait retrouver son contact, il se mit en route. Mach ne serait cependant pas surprit de découvrir que ce dernier se trouvait dans les bas fonds de la ville. Il en sourit même lorsqu’il arriva dans le quartier, puis devant la porte du dit lieu.

- Décidément, s’est toujours dans ce genre d’endroit qu’on rencontre nos coéquipiers !

Dit-il sur le ton de l’amusement avant de pénétrer dans le bar en question. Et comme on pouvait s’y attendre, personne ne tourna le regard vers lui, comme si cela ne les intéressait pas.  Et il s’avança alors, cherchant discrètement la personne qu’il devrait rencontrer parmi toutes celles présentes, et qui d’apparences n’avaient rien de recommandables pour un citoyen lambda. Posant son regard sur la pendule qui était pendue au dessus du comptoir, il put remarquer qu’il était en avance, et alla s’installer au bar lui-même et commanda à boire en attendant son contact. Le signe de reconnaissance avait été un bandeau rouge noué autour du bras, et Mach avait placé le sien de façon assez évidente.
Mais, il ne s’attendait pas à ce qui allait se passer, même s’il remarqua l’entrée de plusieurs personnes, de sexe et races différentes, en armes entrés dans le bar. Après tout, dans un tel lieu cela n’avait rien de surprenant. Ainsi, le mercenaire reprit sa buvette tranquillement, puisqu’il n’avait remarqué aucun ruban autour du bras des hommes présents. Cependant, s’est lorsque l’un d’eux arriva derrière lui, que le jeune homme sentit le danger. Il renversa alors volontairement son tabouret pour se laisser tomber au sol, et gêna par la suite l’individu. Ce dernier venait en effet de tirer avec son arme à l’endroit où le torse de Mach se trouvait précédemment. Mais, celui-ci n’y était plus, et se fut le barman qui morfla et s’écrasa lourdement derrière le comptoir, une balle en pleine poitrine.

*Et merde, s’était un piège !*

Pensa Mach qui roula du mieux qu’il le put pour tenter de se mettre à couvert tout en sortant son arme. Sa pensée était logique d’ailleurs, puisque l’homme s’était quand même attiré pas mal d’ennemis, quelque soit le monde, depuis qu’il avait commencé. Mais, cela pouvait aussi ne rien avoir à cela, et simplement en lien avec la mission qu’on lui avait confiée. Ainsi, il pourrait y avoir deux personnes, voir plus ayant le même but et engageant chacun des mercenaires. En tout cas, se fut les deux seules réflexions que se fit Mach sur la situation délicate qu’il traversait. S’est à plat ventre qu’il tira son premier coup de feu sur l’un des membres du groupe adverse et l’élimina sans autre forme de procès.

- Je crois que les carottes sont cuites cette fois !

Lâcha t il en essayant de tirer à nouveau. En effet, au sol dans un lieu où il n’aurait aucun couvert et en infériorité numérique, il aurait fallu un miracle cette fois pour que le mercenaire s’en sorte. Ce qui ne fut pas le cas d’ailleurs, puisqu’il ne sut dire ce qu’il se passa par la suite, et se retrouva dans un monde qu’il ne connaissait pas. Celui-ci n’était pas réels, mais issu de ses songes, puisque Mach n’était pas mort, mais grièvement blessé et inconscient. Chose que ses assaillants ignoraient visiblement puisqu’ils emmenèrent sa dépouille pour la laisser simplement dans les Terres Sauvages autour de Nexus. Ils avaient donc voulu effacer les traces de leur passage dans ce bar et avait fait le ménage, pour éviter qu’on découvre probablement la raison du massacre. D’ailleurs, Mach n’était pas le seul à être à cet endroit, puisqu’il se trouvait emmêler dans un amas de cadavre dans une fosse commune laissée à l’air libre.
« Modifié: vendredi 02 août 2013, 15:19:32 par Mach Bonin »
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Terra Hero Team

Légion

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 1 mardi 15 mai 2012, 19:30:41

Personnel utilisé

 - Lorenza Sperlonga (Striker)


Le Tapioca faisait partie de ces bars à Nexus qu’on ne présentait plus, et qu’on n’avait plus besoin de se pénétrer. Ceux qui le connaissaient savaient qu’il fallait l’éviter. Ceux qui ne le connaissaient pas n’en ressortaient jamais totalement entiers. C’était un petit bar discret, avec une enseigne discrète et tranquille. Le genre de bar où il ne se passait pas une soirée sans que la cervelle de quelqu’un ne vienne repeindre le mur. Pour Sanchez, le propriétaire du Tapioca, il était d’ailleurs préférable que les choses se passent ainsi. C’était une question de respect avec la clientèle, et, tant que les coups de feu, les sabres, les shurikens, les nunchakus, les balais, et les sorts magiques restaient de l’autre côté du comptoir, lui se moquait pas mal de ce qui se passait. Les autorités n’allaient jamais dans le Tapioca. Elles n’allaient jamais aussi loin dans les profondeurs de Nexus.

Sanchez n’avait cependant pas encore eu une seule fois l’occasion de faire goûter sa mixture spéciale. Une mixture qu’il réservait à tous ceux qu’il ne connaissait pas, aux « nouveaux », et qui avait une forte odeur. Un breuvage jaune, ressemblant vaguement à du bourbon, mais qui avait autant le goût de bourbon que la naphtaline. Cette mixture, c’était en effet tout simplement l’urine de Sanchez. On se faisait des petits plaisirs comme on peut, et, pour l’homme, petit et trapu, pisser dans ses bouteilles était une joie de tous les instants. Une manière à lui de bizuter les nouveaux.

Dès que Mach Bonin se pointa, Sanchez comprit qu’il allait probablement devoir conseiller à un serveur de ressortir le balai. Et il ne se trompa pas. Quelques minutes après l’arrivée de Mach, d’autres gars débarquèrent, l’arrosèrent. Sanchez, comme à son habitude en ce genre de situations, resta fidèle à lui-même, et choisit de se planquer derrière le comptoir. Dès qu’il vit les armes jaillir, il bondit derrière. Le jeune serveur qui l’accompagnait fut un peu moins rapide, et se reçut une balle en pleine poitrine. Sanchez avait alors songé que c’était chiant. Il avait du éplucher tout un tas de paperasse cet après-midi pour trouver le serveur, et voilà qu’on le refroidissait ! Ah, les gens, de nos jours ! Sanchez resta toutefois bien planqué, suivant le comportement préféré qu’il adoptait en ce genre de situation : la lâcheté.

Lorsque les tueurs s’en allèrent, emportant avec eux le mercenaire, Sanchez se releva. A défaut d’avoir un serveur sous la main, le second étant occupé à mettre le premier à l’arrière, Sanchez servit donc les verres. Le barman avait néanmoins reconnu plusieurs des tueurs. Ils appartenaient à une bande de raiders, des pirates et autres forbans. Il savait où ils se planquaient, et Sanchez était bien décidé à se venger d’eux. En effet, non seulement ils avaient tué leur serveur, mais ils avaient oublié de payer leurs consommations ! Profitant d’une pause, Sanchez sortit son téléphone portable, qu’il gardait religieusement à l’abri, afin que personne ne le pique. Sanchez était un transfuge tekhan qui avait quitté Tekhos et leurs normes discriminatoires pour rejoindre Nexus. Il avait toutefois emporté avec lui quelques effets personnels, et en profita pour passer un coup de fil.

« J’ai des raiders pour toi... Des putains d’enfoirés ! »

Et c’est ainsi que Striker se retrouva à rouler dans un désert. Elle portait des lunettes de soleil, bien enfoncée dans son énorme moto, roulant le long des dunes. Sanchez était l’un des nombreux informateurs de Sperlonga, et l’occasion de dégommer des raiders était trop bonne à saisir pour la laisser passer. En chemin, elle consulta sur son cadran une carte GPS. Elle se rapprochait visiblement du repaire des raiders. Une ancienne auberge abandonnée, avec, à proximité, un charnier où les raiders regroupaient leurs cadavres, les mettant à l’intérieur. Sperlonga arrêta son moto devant l’auberge, et appuya sur d’autres boutons du tableau de bord. Les ailes de la moto s’ouvrirent alors, révélant un stock d’armes intéressantes. Lorenza s’empara d’un long arc tekhan, qu’elle glissa dans son dos, et attrapa un solide fusil d’assaut, une cartouchière, et pointa l’arc vers l’auberge. Elle décocha une flèche, qui contenait une puissante bombe. La flèche passa à travers une fenêtre, grâce à un système de guidage laser, et une formidable explosion pulvérisa une partie de l’auberge, envoyant voler un morceau du toit dans un champignon de feu. Striker en profita pour sortir une cigarette, tirant un coup.

Pointant alors le fusil d’assaut, elle attendit que les raiders sortent, et les alluma rapidement. Elle en tua trois avec une précision effroyable, faisant à chaque fois exploser leurs têtes, et les autres choisirent de se replier dans l’auberge. Reposant le fusil d’assaut, Sperlonga pointa à nouveau l’arc, et lâcha une autre bombe, visant désormais l’autre partie de l’auberge. L’explosion acheva de faire tomber le toit, et elle démarra ensuite, rejoignant le charnier, jetant la cigarette par terre.

« L’inconvénient de squatter dans les vieilles baraques, Messieurs... »

Sperlonga mit les gaz, et rejoignit le charnier, où d’autres raiders étaient là, aspergeant d’essence les cadavres. Ils avaient entendu les explosions, mais eurent à peine le temps de comprendre ce qui se passait qu’une énorme moto jaillit depuis une dune surélevée face au charnier, s’écrasant dans une explosion de sang sur la tête et le corps d’un homme. Les pneus cloutés s’enfoncèrent dans sa peau, pulvérisant sa tête. Surpris, les raiders commencèrent à sortir les armes lorsque Striker s’empara désormais d’un fusil à pompe. Elle fit feu sur le premier qui se tenait devant elle, et les chevrotines l’envoyèrent voler au loin dans des gerbes de sang. A côté du cadavre, il y avait un autre raider, et, de l’autre côté de Sperlonga, trois autres hommes.

Comprenant rapidement ce qu’elle avait à faire, elle balança son arme vers le raider isolé, et glissa de la moto en s’emparant de deux pistolets-mitrailleurs. Elle atterrit derrière la moto, et les balles des raiders heurtèrent la carlingue. Son fusil à pompe heurta le visage du forban qui se l’était reçu, et quelques balles se chargèrent de l’achever. Sperlonga attendit que les autres imbéciles aient vidé leurs chargeurs pour se relever, et ouvrit le feu. C’est fou, cette manie que les gens avaient de s’amuser à vider leurs chargeurs en tirant sur quelqu’un. La moto blindée avait encaissé sans difficulté les balles, et Sperlonga avait fait mouche, avec une extrême précision.

« Tocards » commenta-elle simplement.

Lorenza récupéra ensuite ses armes, les rangea, et en profita pour sortir une nouvelle cigarette. Elle contempla ensuite le charnier en haussant les sourcils. Il y avait bien une quinzaine ou une vingtaine de cadavres là-dedans. Essentiellement des femmes. Probablement des prisonnières que ces cinglés avaient violé, tabassé, mutilé, avant de les balancer là. Une odeur dégueulasse se dégageait du charnier. Sperlonga était sûre qu’il y avait eu, dans l’ancienne auberge, des colliers d’oreilles et de doigts accrochés aux murs et au plafond. Ces mecs étaient des putains de dégénérés.

Contemplant le bout incandescent de sa cigarette, Striker vit alors qu’il y en avait un qui semblait en vie. Elle se contenta de le regarder en silence, pesant le pour et le contre. Si Striker se trouvait dans la région, ce n’était pas non plus pour faire du tourisme. Si elle avait aussi accepté l’offre de Sanchez, c’était aussi parce que ça faisait des concurrents en moins. Striker avait une mission dans le coin, et ce type avait l’air de ressembler à l’homme dont le barman lui avait parlé.

« Tu as une minute pour sortir de ce trou puant, avant que je ne fasse flamber ce trou merdique. Ça m’agresse les narines... »
DC d’Alice Korvander.

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Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 2 jeudi 07 juin 2012, 15:35:40

Mach n’avait pas eu de chances, et surtout n’avait soit pas été assez vigilants, soit pas eu le temps de préparer sa contre attaque de façon efficace. En effet, le nombre d’adversaire qui s’en prirent à lui dans ce bar dépassait l’entendement, et le mercenaire n’eut pas le temps de se mettre à couvert, qu’il se fit atteindre par on ne sait combien de projectile. Bien sur, il ne s’était pas laissé abattre, mais cela n’avait rien changé. Ses blessures, probablement mortelles n’avaient pas tardé à le faire entrer dans un comma qu’il ne saurait expliquer.

D’ailleurs ce qu’il lui arriva par la suite, il l’ignora totalement, et ne sut donc même pas combien de temps s’était écoulé depuis cette attaque sur sa personnes. S’est des bruits d’explosions, puis de batailles qui le sortirent de l’inconscience. Mais, par à coup. A chaque ouverture des yeux, sa vision était floue, et une odeur des plus nauséabondes venait agresser son nez. Mais, il parvint tout de même à identifier l’une de celle-ci, comme étant du carburant. Cependant, son esprit était loin d’être clair, tout comme son corps était loin d’être en état, et il se retrouvait perdu, avec moult questions à l’esprits, et pas toujours des questions censées.

En tout cas, lorsqu’il essaya de bouger, une énorme douleur surgit, mais, il était trop faible pour arriver à bouger. Cependant, cette douleur dans tout son corps fut ce qui lui permit de retrouver un peu ses esprits. Ainsi, alors que la bataille semblait se rapprocher de sa position, petit à petit, Mach retrouva ses souvenirs et ce qui l’avait mit dans cet état. Il jura intérieurement, alors qu’il tentait de se concentrer sur sa vue, pour qu’elle cesse d’être floue.

Mais, avec un corps dans un tel état, il y parvenait difficilement, et pesta de voir que cela lui prenait un temps fou. Pendant ce temps là, son ouie, elle fonctionnait très bien, et le bruit de moteur qui avait semblé lointain, et au second plan après les coups de feu et explosions, se fit bien plus présent, laissant supposé que l’assaillant n’était plus très loin.

Mais, il n’avait pas le temps de se préoccuper de cela, et savait qu’il devrait retrouver ses forces rapidement pour sortir de là. En effet, l’odeur d’essence revint souvent à son esprit, et il savait très bien à quoi elle servirait, à le faire brûler. Enfin, les faire brûler, puisque sa vue lui revint, et il vit qu’il se trouvait au milieu d’un charnier, des corps dans divers états de décompositions, ce qui lui fit naître une grimace de dégoûts. Oh, ce n’était pas la première fois qu’il en voyait un, mais s’était bien la première fois qu’il se retrouvait dans l’un d’eux en tout cas.

Son corps se mit alors à se dandinait, oubliant la douleur, et même le boucan du combat alentour. Non, son esprit n’avait qu’une idée en tête, sortir de ce merdier avant qu’une étincelle vienne faire tout brûler. Mais, les corps au dessus de lui semblaient peser une tonne, du fait que ses blessures lui pompent toutes son énergie. Il y parvint tout de même, et se retrouva au sommet de la pile, avec tout de même quelques mètres de trou à franchir désormais pour sortir du charnier.

Mais, il dut s’arrêter pour souffler, son corps le faisant trop souffrir. S’est d’ailleurs à ce moment là qu’il remarqua que le combat semblait être fini. Mais, il ne vit pas la silhouette au dessus du charnier. S’est quand il se décida à se remettre en mouvement, en rampant évidemment, qu’il entendit la voix sarcastique l’appeler. En tout cas, il prit cette remarque pour lui, parce qu’à moins d’une erreur, il était probablement le seul survivant du charnier.  Et celle-ci fut loin de lui être agréable, mais, une grimace de dédain serait le seul résultat visible sur le visage de Mach.

*Comme si je pouvais être aussi rapide tiens ! T’as pas vu dans quel état je suis cocotte !*

Pensa t il, en supposant simplement de part la voix qu’il avait entendu que s’était à une femme qu’elle appartenait. En effet, à plat ventre, il était difficile de voir qui était la personne au bord du trou. En tout cas, le jeune homme se mit à ramper de façon plus régulière sur le bord du trou de terre, remontant lentement vers la surface. Evidemment, une trainée de sang restait derrière lui en signe de son passage. Allait il réussir à sortir du trou avant qu’elle y foute le feu ? Il en doutait fortement quand même, puisque l’épreuve était périlleuse dans un tel état. Mais, la seule certitude qu’il avait en tout cas, était que la demoiselle mettrait sa menace à exécution.
Ma Fiche : Mach Bonin

Terra Hero Team

Légion

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 3 vendredi 08 juin 2012, 02:08:59

Qu’il y ait un survivant dans tout ce charnier n’était pas surprenant. Les raiders étaient des sauvages, des pillards et des bandits qui étaient loin d’être des professionnels. Il y avait fort à parier que ce type était une victime, peut-être un esclave ou un captif dont les raiders avaient voulu se débarrasser. Striker changea toutefois d’avis quand elle le vit ramper au milieu des cadavres, laissant derrière lui du sang. C’était un combatif. Une âme de guerrier. Ça excluait l’hypothèse du fermier. La minute passa rapidement, et Lorenza fumait lentement. Elle jeta la cigarette au sol, et l’écrasa du talon.

*Peut-être un raider rival... Ça expliquerait qu’il soit aussi hargneux... Mais il subsiste un doute.*

Lorenza balança alors les cadavres des raiders qu’elle avait tué dans la fosse. Ils n’étaient pas très nombreux, ce qui pouvait suggérer bien des choses. Soit ils étaient des éclaireurs, soit des individus que le gang avait laissé en arrière pour pouvoir faire le ménage. Dans tous les cas, si leur clan avait été massacré, ils ne perdraient pas leur temps à empiler les cadavres pour les brûler. Ils fuiraient plutôt monnayer leur valeur auprès d’un autre clan. Lorenza avait donc deux options : attendre ici que le reste du groupe se pointe, ou les poursuivre... Les poursuivre dans ce désert. Ils pouvaient être n’importe où, et elle regretta d’avoir tué tous les raiders.

*Quoique... Il reste peut-être des survivants dans la maison que j’ai dégommé. Espérons que oui...*

Chasser les raiders était le petit plaisir personnel de Lorenza, sa manière de tuer le temps quand elle n’avait pas une mission. Affronter seule tout un clan ne la gênait pas, bien au contraire. Striker était une tête brûlée. Elle contempla l’homme blessé, qui était sur le rebord du charnier, et commença à descendre. Elle attrapa l’homme par le col, le souleva, et le tracta hors du trou, lui permettant ainsi de sortir du charnier. Il était temps de le laisser là, mais, si c’était le cas, Overlord ferait sûrement des reproches à Striker. Or, Overlord était probablement la seule femme sur cette planète que Lorenza respectait sincèrement. Elle n’avait tout simplement pas d’équivalents.

Par respect pour elle, elle alla près de sa moto, et en sortit une bouteille d’eau. Elle la déposa alors à côté de l’homme, et lui donna quelques explications :

« Je n’ai rien de mieux que ça... Hissez-vous sur la moto, et attendez-moi. »

Striker ne se faisait aucun doute ; l’homme ne pourrait pas s’en aller avec sa moto. Elle avait de toute manière pris les clefs. Lorenza retourna alors vers l’auberge pulvérisée. Cette dernière continuait à brûler, et elle fouina autour. Il y avait sûrement quelques survivants qui tentaient de survivre. Elle ne pouvait que l’espérer, et sa patience fut récompensée. Un homme à terre avançait lentement sur le sable, se traînant par terre. Il avait du survivre aux explosions dans l’auberge, et avait réussi à sortir. Elle se rapprocha lentement de lui, et l’homme sembla presser le mouvement. Son pied gauche formait un angle bizarre, et son tee-shirt était déchiqueté, révélant une peau qui avait du avoir de très méchantes brûlures par endroits.

Son pied se posa sur le dos de l’homme, l’immobilisant.

« Pi... Pitié ! » gémit ce dernier.

Lorenza soupirait. Pourquoi est-ce que les types les plus cruels et les plus impitoyables de cette planète étaient toujours ceux qui imploraient la pitié de l’autre ? Elle l’aurait bien interrogé ici, mais elle avait quelqu’un d’autre à s’occuper, et elle devait de toute façon retourner à son repaire. Lorenza retourna donc l’homme. Il avait également été blessé au ventre, et pleurait à moitié. Levant le pied, Lorenza l’abattit sur sa tête, l’envoyant rejoindre le pays des rêves.

Elle le traîna ensuite par terre, afin de retourner à sa moto, et sangla juste contre son dos le rescapé, et, derrière lui, le raider. Elle regarda ensuite le rescapé. Il avait l’air d’avoir mal. Et Lorenza n’avait pas d’anesthésiants avec elle.

« Je vais mettre fin à votre douleur. »

Elle termina par un puissant uppercut qui envoya également l’homme dormir. Une manière comme une autre d’utiliser un somnifère. Lorenza monta ensuite sur sa grosse moto, et mit les gaz. Elle sortit une autre cigarette, et jeta le briquet dans le charnier, retournant vers son repaire. Ce dernier était un petit bunker militaire désaffecté, qui avait jadis servi de repaire à la bande de raiders qu’elle avait dirigé. Elle rangea la moto dans le hangar, où elle y enferma le raider, l’attachant au mur avec des chaînes, et déposa le rescapé sur un dortoir, utilisant la trousse à pharmacie pour soigner ses plaies. L’homme avait plutôt bien souffert, et en serait quitte pour plusieurs cicatrices supplémentaires. Elle le déshabilla entièrement, et constata qu’il était plutôt bel homme.

*J’ai toujours aimé les hommes avec des cicatrices...*

Gardant cette pensée pour elle-même, Lorenza acheva de nettoyer et de désinfecter les nombreuses plaies de l’homme. Qu’il ait réussi à se traîner avec ce corps massacré était un véritable exploit. Elle le laissa ensuite, vaquant à ses occupations. Elle avait deux hommes pour elle. Quelle chance !
DC d’Alice Korvander.

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Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 4 dimanche 01 juillet 2012, 14:43:47

Mach avait beau eu la chance de survivre aux diverses attaques, par balles ou contendantes que les assaillants du bar lui avait fait, il n’en restait pas moins dans une position délicate dans ce charnier. En effet, la jeune femme qui avait visiblement massacré la bande en question se trouvait désormais au dessus du charnier, à lui soumettre un ultimatum pour se sortir tout seul de ce pétrin. S’il en avait eu la force, il en aurait presque sourit, puisque dans l’état où il se trouvait, il devait être bien plus lent qu’un escargot. Car oui, le mercenaire avait quand même décidé de se mettre en mouvement, et pas seulement parce qu’on lui demandait. En effet, l’odeur de la fosse remplit de cadavre était loin d’être plaisante et il savait qu’il y resterait probablement s’il ne luttait pas pour en sortir.

Sa vision troublée, Mach avançait péniblement, chaque centimètre parcouru étant une épreuve où son sang s’écoulait à grand flot. En tout cas, s’est la sensation qu’il avait et il se dit qu’il n’arriverait jamais à temps avant que la demoiselle ne mette le feu. Chose qui serait probablement le cas de toute façon.  Cependant, cette prédiction de la jeune femme serait finalement fausse, puisqu’il ne sait comment, elle ne mit pas sa menace à l’œuvre, même mieux, elle finit par descendre dans la fosse pour venir l’en sortir. Evidemment, cela ne fut pas en douceur, et la douleur fut vive dans tout son corps, et la grimace sur son visage fut cette fois très rapide à apparaître.

Le corps meurtri, il fut déposer en haut de la fosse, et il put apercevoir pour la première fois sa bienfaitrice. Enfin voir, et bienfaitrice étaient de bien grand mots, puisqu’il ne discerna qu’une silhouette, qu’il trouva agréable. Mais, cela fut la seule pensée, hors de survivre qui lui passa à l’esprit. Et cela était probablement la seule bonne pensée qu’il avait pour la jeune femme à ce moment là, puisqu’elle était loin de faire preuve de compassion. En effet, elle aurait pu directement l’amener à sa moto et l’y déposer avec l’eau qu’elle lui offrit. Mais non, elle revint la lui laissant tomber non loin en le laissant se débrouiller tout seul pour rejoindre le véhicule. Pendant ce temps là, elle repartit faire on ne sait quoi vers la maison en feu qu’il y avait derrière lui, et dont il ignorait l’existence. Mais, il n’avait pas d’autres choix, et nullement la force de se plaindre. Ainsi, Mach chercha à attraper la bouteille d’eau, et il lui fallut plusieurs tentatives pour que sa prise sur celle-ci soit bonne. Il l’amena alors à sa bouche et en but une gorgée avant de s’en versée sur la tête pour se rafraichir tout autant que retrouver des forces et ses esprits. Evidemment, cela ne fut que minime, mais tout de même efficace, dans le sens où cela lui fit du bien. En temps normal, il aurait probablement même cherché à nettoyer un minimum ses blessures, mais dans la situation actuelle, cela n’aurait pas servi à grand-chose. Il se contenta donc de poser la bouteille et de se remettre à ramper vers son objectif.

Et était ce de sa position couchée ou par la taille réelle de la moto, mais, elle lui sembla énorme. Mais, Mach n’atteindrait jamais la moto de lui-même, puisque la jeune femme le rejoint et l’aida à finir le trajet en le soulevant, et trainant à moitié. Elle le positionna alors sur le siège arrière, où il sentit une masse, comme un sac ou un corps déposé lourdement derrière lui avant qu’elle ne revienne l’attacher pour éviter de le perdre. Il vit d’ailleurs bien mieux la demoiselle, mais n’avait toujours pas la force de parler. Cependant, il l’entendit s’excuser avant de se voir donner un puissant coup qui l’envoya dans les vappes. Mais, même si la méthode était discutable, cela éviterait à Mach de souffrir davantage par la rudesse de la route qu’elle ferait.

Ainsi, le mercenaire ne sut pas ce qu’il se passa pendant de longues heures, et quand il rouvrit les yeux, la douleur revint, mais tout de même bien moindre par rapport à ses souvenirs. Mais, ce n’est pas sur les soins qui lui furent prodigué que son esprit se focalisa dans un premier temps, mais sur le fait d’être allongé. En ouvrant les yeux, il se demandait naturellement où il se trouvait, et donc où la jeune femme l’avait emmené. Question qui quitta son esprit quand il tenta de se relever et que la douleur lui revint.

- Aie……

Ne put il s’empêcher de lâcher maintenant qu’il avait reprit des forces, et son corps étant sur la voie de la guérison. Mais, pour qu’il se plaigne, s’était que son corps lui faisait quand même énormément souffrir. Cependant, il parvint à s’assoir et à regarder autour de lui pour savoir où il se trouvait. Mais, évidemment, cela ne lui disait rien, bien que la configuration des lieux lui rappelle sa période dans l’armée et lui laissait penser qu’il se trouvait dans un bunker. En effet, les murs en béton simple, le peu de décoration, et la présence de simple matériel utile et pratique était dans ce style là, plutôt qu’un appartement.

Il se mit en tête de se lever, jusqu’au moment où il se rendit compte qu’il était nu comme un ver. Mais, cela ne le surprit pas plus que cela, même s’il pensa que la demoiselle ne manquait donc pas de pudeur pour ne pas s’être gênée sur ce pont. En effet, une femme normal l’aurait probablement laissé en sous vêtements au moins, voir plus. Son regard se mit donc à parcourir la pièce, qui à première vue était déserte, à la recherche de son équipement.
Ma Fiche : Mach Bonin

Terra Hero Team

Légion

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 5 lundi 02 juillet 2012, 21:42:30

Interroger le raider fut bien plus facile que prévu, malheureusement. Overlord n’aurait sans doute pas aimer ça, mais Striker éprouvait un malsain plaisir à torturer ces bandits des temps modernes. Ils étaient sans foi ni loi, et les plus civilisés d’entre eux n’étaient attirés que par l’or. Ils vivaient dans des zones désertiques, reculées, dans des bunkers désaffectés, des bâtiments délabrés, vivant sous forme de clans sauvages et barbares. Bien qu’il y ait une forte proportion de femmes chez les raiders, ces derniers étaient généralement masculins. Fallait-il y voir là l’une des raisons expliquant le fort sexisme tekhan à l’égard de la gent masculine ? La question était sans réponse, mais pouvait constituer un commencement de réponse.

Le raider parla bien vite. S’il aimait torturer et violer les gens, il n’aimait pas subir, et, après quelques bravades, quand Lorenza l’avait branché sur des électrochocs, et avait vu son corps se transformer en guirlande, le raider avait rapidement parlé. Et avait déçu Lorenza, tout en la rassurant. Il faisait partie d’un clan de raiders dirigé par Jim Roonie, alias « Big Jim ». Un nom à coucher dehors, mais dans la tradition des raiders. Big Jim venait de faire une vente d’esclaves au marché noir. Il proposait des fermiers, des colons, des travailleurs, capturés dans les bleds reculés de Tekhos à des acheteurs nexusiens, ashnardiens, ou même tekhans. Le surplus, soit les esclaves non refourgués, étaient alors abattus. Ils avaient été entreposés dans ce charnier pour être brûlés. Les raiders que Lorenza avait tué faisaient partie d’une arrière-garde chargée d’abattre les esclaves, puis de rejoindre Big Jim au campement. Il avait encore fallu torturer un peu le raider pour qu’il avoue la position du camp. Au nord, dans une ferme qu’ils avaient attaqué il y a plusieurs semaines. Big Jim comptait toutefois rapidement partir, avant que l’armée ne le rattrape.

*Il va donc falloir que j’agisse vite...*

Elle désira ensuite en savoir plus sur le type qu’elle avait sauvé. Le raider feignit au début l’ignorance, et il fallut d’autres coups d’électrochocs pour qu’il soit un peu plus loquace. Il ne lui expliqua toutefois pas grand-chose. Lui, c’était un contrat spécial, délivré par quelques types. Ils avaient été chargés de le faire disparaître, et ils avaient cru qu’il était mort... L’homme devait donc être dans le coma. Il ignorait son identité, n’étant qu’un sous-fifre. Lorenza le tortura encore un peu, juste pour la forme, et, après s’être assurée qu’il lui avait dit tout ce qu’il savait, elle enclencha à nouveau les appareils électriques, et s’éloigna. Elle ne comptait pas offrir à l’homme une mort rapide. Il ne la méritait pas. Sa chair allait se calciner et se mettre progressivement à brûler. Fort heureusement, la pièce était insonorisée.

Lorenza avança ensuite dans les couloirs métalliques. Ce bunker était assez petit, et datait d’une époque où l’armée tekhane craignait que l’armée ashnardienne ne passe par le désert pour attaquer leurs plantations. On avait donc installé des bunkers pour surveiller la zone, mais les Ashnardiens n’étaient jamais venus. Partant de là, tout le projet avait été annulé. Mais on ne pouvait pas non plus retirer un bunker militaire. On les avait scellés, cachés, mais rien n’était jamais éternellement scellé. Avançant dans les couloirs, Striker se rendit dans la salle de surveillance. Sur un écran, le raider était en train de rôtir comme un poulet. Sur un autre, son mystérieux invité surprise se réveillait. Nu. Bien bâti. Une gueule acérée, avec une légère moustache. Le genre vétéran. Lorenza fit la moue.

*Passons à la suite des festivités...*

Elle se releva, s’extirpant de son fauteuil. La femme portait un débardeur blanc avec un treillis et des bottes noires. Elle avait noué ses cheveux en une queue-de-cheval, et avait tout de la soldate. Prenant par précaution un pistolet sur sa ceinture, bien en évidence, elle alla vers les dortoirs. Le bunker ressemblait à ça :


La porte coulissa quand elle rentra dans la pièce. Elle resta sur le palier de la porte, observant, impassible, le corps nu de l’homme, avant de lâcher :

« Votre corps cicatrisera progressivement. Vous n’êtes pas un simple fermier. Je vous conseille de me dire qui vous êtes, et ce que vous fabriquiez dans un charnier avec des raiders prêts à vous transformer en viande rôtie. »
DC d’Alice Korvander.

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Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 6 vendredi 13 juillet 2012, 11:32:06

Mach reprenait petit à petit conscience dans le bunker à l’endroit où la jeune femme l’avait laissé. Et le silence qui y régnait, bien que pouvant être inquiétant, était pour le moment une bénédiction pour le mercenaire. En effet, celui-ci pouvait tranquillement se remettre, et même si son corps ne souffrait plus autant, certaines douleurs étaient encore présentes. Et il les sentit d’ailleurs quand il passa en position assise, en se demandant o ù il se trouvait. Oh bien sur, il se disait qu’il devait être dans la cache de cette jeune femme, mais où était elle elle ? Question qui dans le fond n’était peut intéressante, et il se contenta d’admirer la pièce qui ressemblait à un dortoir.

*Elles sont donc plusieurs à vivre ici !*

Pensa le mercenaire en voyant plusieurs couchettes, même si la majorité semblait inutilisée depuis bien longtemps. Et pour tout dire, la seule trace de vêtements était les siens qui trainaient dans un coin avec tout son équipement.  Cependant, sa nudité ne semblait pas le déranger, et il ne se précipita même pas pour se lever et tenter de sortir de là, puisqu’il ne voyait aucun danger. Et même si s’était le cas, même s’il en ignorait la cause pour le moment, la jeune femme l’avait boulu vivant, et non mort, ce qu’elle aurait pu faire au moment où il se trouver dans le charnier.

Mach se tourna pour poser les pieds à terre et se lever, au moment où la dite jeune femme arriva dans la pièce et prit la parole avec un ton des plus condescendant. Et même si elle avait initialement commencé par le rassurer sur ses blessures, chose qui avait au final que peu d’importances pour Mach, qui pouvait le juger par lui-même çà. La suite devint rapidement un début d’interrogatoire qui fit sourire Mach.

- Qu’est ce que j’en sais de ce qu’ils me voulaient ? S’est pas comme si un mercenaire n’avait pas d’ennemis hein !

Se contenta t il de répondre pour le moment avec un sourire des plus amusé. Son ton employé était visiblement aussi arrogant que celui de la jeune femme, qu’il regardait désormais. Il finit même par se lever, sans être gêné de se montrer nu devant elle, puisqu’elle avait sans doute déjà du en profiter.

- Et pour que j’en dise plus sur mon identité, il faudrait peut être que mon hôte, et ma bienfaitrice en face de même avant non ? Après tout si je suis votre prisonnier, je n’ai aucune raison de lâcher des informations aussi facilement !

Poursuivit-il donc en conservant le même ton, sans bouger pour chercher à récupérer ses vêtements. Quelque chose lui disait qu’il n’était pas, ou en tout cas pas pour le moment un prisonnier, mais, il valait mieux prévoir toutes les situations possibles, puisqu’il ne savait pas à qui il avait affaire. Ainsi, bien qu’à la merci totale de la jeune femme, puisqu’il n’avait pas manqué d’apercevoir le pistolet à la ceinture de la demoiselle, Mach resta stoïque, et se savait sans défense en cas où cela tourne mal. Mais, s’était bien dans ce genre de situation qu’il valait mieux éviter de montrer sa faiblesse, aussi évidente soit elle à un pseudo ennemi, même psychologique,. Bien au contraire, sur ce point, il valait mieux se montrer confiant.
Ma Fiche : Mach Bonin

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Légion

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 7 samedi 14 juillet 2012, 21:22:43

« Qu’est ce que j’en sais de ce qu’ils me voulaient ? S’est pas comme si un mercenaire n’avait pas d’ennemis hein ! »

Un mercenaire... A son corps défendant, il n’avait sur le corps aucun tatouage prouvant qu’il appartenait aux raiders. Ces derniers arboraient généralement des tatouages, qui indiquaient à quel clan ils appartenaient. Lui n’en avait aucun qui évoque une filiation quelconque à des raiders. Mais ce n’était pas pour autant suffisant. Il pouvait tout à fait être un marchand d’armes, un esclavagiste, ou, en somme, quelqu’un qui soutenait financièrement les raiders. Lorenza devait réussir à le découvrir, et elle ne pouvait le savoir qu’en comptant sur le bon vouloir de cet homme. Le fait qu’il soit beau et viril ne l’empêcherait nullement de répondre aux interrogations de Lorenza. L’homme n’était visiblement guère effrayé, encore moins reconnaissant, et faisait des efforts pour donner l’impression qu’il allait bien, et était en pleine forme.

Lorenza, toutefois, n’était pas dupe. Elle savait dans quel état elle l’avait récupéré, et elle savait qu’elle n’avait pas les talents d’Elaine en ce qui concerne la guérison. Qu’il soit debout relevait en soi du miracle. C’était assez impressionnant. Lorenza resta silencieuse, continuant à se demander que faire. La présence de ce gus l’importunait. Elle avait d’autres choses à faire, des raiders à traquer, et n’avait pas le temps de servir de baby-sitter.

*J’aurais du le laisser crever là-bas, ça m’aurait évité des problèmes...*

L’homme poursuivit, et Lorenza le regarda, légèrement incrédule, devant tant de culot :

« Et pour que j’en dise plus sur mon identité, il faudrait peut être que mon hôte, et ma bienfaitrice en face de même avant non ? Après tout si je suis votre prisonnier, je n’ai aucune raison de lâcher des informations aussi facilement ! »

L’incrédulité laissa place à un léger sourire, et elle précisa :

« Oh, mais, si ce n’est que ça, si la facilité ne vous plaît pas, je peux vous torturer, et obtenir mes informations. C’est ce que j’ai fait avec le raider que j’ai capturé. A l’heure où nous en parlons, il doit probablement en être au stade où la souffrance dépasse l’inimaginable... A moins qu’il ne soit déjà mort, ça dépend de sa résistance. »

Lorenza s’avança vers l’homme. Elle n’eut aucun mal à le pousser et à le renvoyer s’étaler sur le lit. Il était bien trop faible pour lutter contre elle.

« Je m’appelle Lorenza Sperlonga. Ceci est un ancien bunker utilisé par l’armée tekhane quand les grosses têtes de l’armée croyaient que les Ashnardiens envahiraient Tekhos. Depuis, le bunker est abandonné, et j’en ai pris possession pour y ranger mes petites affaires. Je passe mon temps libre à traquer et abattre les raiders, et je suis sur la piste d’un gros gibier. Un chef de clan qu’on appelle Big Jim. »

Elle lui exposait les faits. Lorenza s’écarta de lui, le laissant respirer, et s’assit sur un lit en face.

« Le temps que je perds à m’occuper de vous permet à ce salopard de s’échapper. Par conséquent, si vous n’avez rien d’utile pour moi, si vous n’êtes rien de plus qu’un poids, je vais devoir vous endormir à nouveau, et vous balancer dans le désert. Vous n’avez toujours rien à me dire ? »
DC d’Alice Korvander.

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Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 8 mardi 08 janvier 2013, 10:30:20

La situation était loin d'être idéale pour Mach, qui bien qu'il soit désormais debout savait très bien que si la demoiselle à présent dans l'embouchure de la porte, le désirait, pourrait le vaincre d'une facilité déconcertante. Et même s'il aurait du, en théorie se montrer redevable à celle ci de l'avoir secourue et soigner, ou du moins en partie, il ne le montra nullement. Pourquoi, parce que la dite bienfaitrice comme il finirait par la nommer dans l'une de ses réponses, avait été loin de se montrer cordiale avec lui à son arrivée. Non, pour lui son ton autain laissait plutôt penser qu'elle le considérait comme un vulgaire prisonnier, ou équivalent. Il avait donc décidé de ne pas se montrer des plus polis, bien que la jouer trop familier ou redevables aurait probablement eu le même effet sur la jeune femme. En effet, cela l'aurait probablement fait passer pour une lopette se contentant de se donner une image de dur enfin de compte.

Au moins, son comportement, et le fait qu'il tienne, difficilement certes, sur ses jambes, laissa voir une légère impression d'incrédulité sur le visage de la demoiselle, qui était loin d'être moche en plus. Et si cela était probablement loin d'être suffisant pour gagner sa confiance ou un quelconque respect de la part de celle ci, cela était préférable à une réaction de pitié à son égard. En effet, elle sembla frustrée, voir colérique sur le moment, et se rapprocha vivement du mercenaire affaiblit. Elle jouat d'ailleurs de cette supériorité pour le repousser sur la couchette sans mal, lui offrant d'ailleurs quelques hématomes de plus suite à l'impact rude qu'il n'avait pu amoindrir dans son état. La jeune femme se mit alors à le menacer, en citant l'exemple du raider capturé, dont Mach se rappellait vaguement la présence sur la moto qui l'avait conduit ici.

- Pratique comme planque en effet !

Répondit l'homme sans se démonter à Lorenza sur le choix du bunker comme QG. La réponse de Mach s'était en tout cas peut être montrée moins dures que ses propos précédants, et cela était probablement du au fait que malgré la réaction de sa bienfaitrice, elle s'était tout de même présentée à l'homme. Elle avait donc fait un pas, violent, mais un pas quand même dans son sens. S'était peut être aussi sa façon de montrer à l'homme que pour le moment, elle ne le considérait pas comme un prisonnier.

- Désolé, je ne peux rien vous dire sur le gus que vous recherchez. Ma mission était de retrouver un objet démoniaque avec un type qui en savait visiblement plus. Mais, il semblerait qu'au final, tout cela n'était qu'un piège pour m'éliminer.

Finissai je par dire à Lorenza quand, assise sur un autre lit, elle avait évoqué sa propre quête, et le fait qu'il la ralentissait donc, surtout s'il n'avait rien à lui apprendre. Ce qui était malheureusement le cas, puisque le nom de Big Jim ne lui disait rien. Non, il pensait simplement que lui et sa bande n'avait été que le bras armé de la personne ayant voulu le tuer.

- Je m'appelle Mach Bonin, pour finalement répondre à votre question sur mon identité. Et vous connaissez déjà mon travail. D'ailleurs, si vous en avez à me confier, je suis preneur vu que le précédant n'est plus d'actualité, sauf pour faire payé ceux qui ont voulu me tuer bien sur.

Il proposait son aide en quelque sorte, ou tout autre contrat qu'elle pourrait avoir à lui proposer cela importait peu au final. Qu'il assouvisse sa vengeance ou pas dans l'immédiat, il comptait simplement racheter sa dette d'une certaine façon, puisqu'il était débiteur de Lorenza sur ce coup là.
Ma Fiche : Mach Bonin

Terra Hero Team

Légion

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 9 jeudi 10 janvier 2013, 17:23:36

L’homme ne tarda pas à se présenter, et à expliquer les raisons de sa présence ici. Un mercenaire qui recherchait un objet démoniaque, et qui était tombé dans un traquenard. Il s’appelait Mach Bonin, ce qui ne lui disait rien, et en vint même à demander à Lorenza si elle n’avait pas du travail à lui confier. L’Héroïne cligna les yeux, se demandant si cette histoire était sincère. C’était trop simple pour être un mensonge, et elle n’avait vu sur lui aucun des signes caractéristiques propres aux raiders, comme les tatouages, ou les peintures de guerre. Les raiders étaient des espèces de clans sauvages, des tribus agressifs qui étaient au cœur de la plupart des trafics ayant lieu dans les Badlands. Ils s’occupaient ainsi de l’esclavage, du trafic d’armes, de denrées, de la contrebande, des stupéfiants... Un programme plutôt chargé. Lorenza savait que les Baldands étaient une zone très risquée à cause de ces bandes organisées, ces sauvages cruels et cinglés, défoncés par les drogues et les implants qu’ils prenaient.

Elle se retourna, se dirigeant vers la sortie de la chambre, et lui répondit :

« Je ne suis pas employeur, lâcha-t-elle, comme si c’était une évidence. Ni une mercenaire. Personne ne m’embauche pour faire ce que je fais. Et je ne vous retiens pas. »

Lorenza n’était pas spécialement agréable, mais c’était ainsi que l’Héroïne fonctionnait. Elle était l’une des plus réservées, des plus froides, qui passait énormément de temps hors du bunker, à traquer les raiders. C’était sa spécialité, son hobby. Elle les connaissait plutôt bien, et savait à quel point ils étaient dangereux. Ils envahissaient les Badlands comme un cancer purulent, se reproduisant entre eux, se terrant dans des grottes, des villes fantômes, des vallées... Ils formaient des clans misérables, faits de tôle, qu’ils pouvaient rapidement démanteler et reconstruire ailleurs. Big Jim était un puissant chef raider, et elle n’arriverait pas à le retrouver. Elle allait devoir trouver ses lieutenants, et cet homme, s’il était doué, pouvait l’aider. Lorenza réfléchissait donc. Elle avait pour habitude de travailler toute seule, n’ayant comme rares alliés que les autres Héroïnes. L’idée de travailler avec un inconnu ne la tentait pas particulièrement, mais, parfois, il fallait savoir faire contre mauvaise fortune bon cœur.

Big Jim était un raider assez paranoïaque, qui ne restait jamais fréquemment en place, et qui disposait, dans la région, d’une planque fixe, dans laquelle il entreposait son butin. Cette planque était cachée, et Lorenza avait espéré trouver des informations près du charnier. Elle avait échoué, et il lui fallait donc trouver des informations supplémentaires.

« Suivez-moi », lâcha-t-elle simplement en s’engageant dans le couloir.

Lorenza s’avança, en se mettant à parler, décrivant un peu mieux ce qu’elle faisait là.

« Big Jim est un contrebandier notoire, qui dispose d’une planque dans les Badlands. Quelque part...  Le seul véritable moyen de l’éliminer est de la trouver. Dans le charnier, je traquais Bonemasha, l’un de ses lieutenants, qui connaît cette planque. Malheureusement, il m’a filé entre les doigts. »

Tout en parlant, Lorenza se dirigeait vers la salle de contrôle. Ils rejoignirent ainsi l’entrée du bunker, une salle avec quatre entrées et un monte-charge au centre. La salle de contrôle comprenait plusieurs ordinateurs assez énormes, des machines bourdonnantes avec des écrans verts affichant une faible résolution. Tout ceci confirmait la vétusté des locaux. Indéniablement, on n’était pas dans l’un des bunkers sexy et new age de l’armée. Celui-ci était froid, sinistre, métallique, et gris.

« Les Baldands sont un territoire assez instable, au statut juridique flou. Il se situe à l’extrémité de Tekhos, mais l’autorité tekhane est virtuelle ici. Il n’existe qu’une route commerciale principale, et les guildes et autres sociétés privées se régalent en assurant aux entrepreneurs et aux caravaniers leur protection. C’est une zone rongée par l’appât du gain et la corruption. Les mines dans les montagnes constituent la principale source de richesses, et sont l’objet d’affrontements périodiques entre les industriels. L’autorité légitime, les Tekhanes, ne servent que comme arbitres. »

Il ne restait que quelques rares bases militaires encore actives, et les militaires qu’on y envoyait n’étaient pas forcément les plus compétentes. L’invasion formienne avait changé bien des choses, délaissant les Badlands et sa sécurité pour se concentrer sur les extraterrestres.

« Puisque vous voulez vous rendre utiles, vous pouvez me suivre. Je prévois de partir à la plus grande ville proche, Anachore, afin de retrouver Bonemasha. »

Le lieutenant était sa seule piste vers Big Jim, et elle rajouta, comme pour le convaincre :

« Big Jim, d’après ce qu’on en dit, s’intéresse beaucoup à tout ce qui est lié à la magie. Il est possible qu’il ait des informations sur votre artefact démoniaque. Mais, bien sûr, ce n’est qu’une invitation. Vous êtes libre de faire ce que vous voulez. »

Elle-même ne savait pas trop pourquoi elle l’invitait à la suivre. Son air viril ? Peut-être... Quand on était dans un bunker rempli de filles, et quand les seuls mecs qu’on voyait étaient des malades mentaux, voir des types qui avaient l’air sains d’esprits, et d’en avoir dans les muscles, ça détonait avec le décor.
« Modifié: vendredi 19 juillet 2013, 18:07:08 par Terra Hero Team »
DC d’Alice Korvander.

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Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 10 vendredi 19 juillet 2013, 14:59:33

La situation entre Mach et Lorenza commençait plutôt mal, et clairement à l’avantage de la demoiselle. En effet, le mercenaire était clairement dans un état qui ne lui permettrait pas de se battre, autrement que verbalement. Ainsi, malgré les « assauts » physiques que fit la jeune femme face à certaines réponses de l’homme, ce dernier ne se démonta pas pour autant. Mais, quand elle y mit de la bonne volonté, il en fit de même et s’était présenté tout en répondant aux questions de son hôte. Celle-ci restait perplexe sur les dires qu’elle venait d’entendre, et cherchait évidemment à savoir le vrai du faux. Or, le mercenaire n’avait pas menti, et n’avait eu aucune raison valable de le faire. Après tout, sa mission initiale ne semblait être qu’un piège qu’on lui tendait, et il n’avait nullement signé de close de confidentialité la concernant.

Il vit alors la jeune femme se lever et se diriger vers la sortie. Elle déclina alors sa proposition d’aide assez rapidement et froidement, si bien que Mach ne manqua pas de penser que Lorenza allait quitté la chambre sans plus attendre, laissant Mach seul, en espérant que ce dernier quitte le bunker. Chose qu’il aurait d’ailleurs certainement fait, si cela avait été réellement la volonté de la demoiselle. La seule requête aurait probablement été de le laisser récupérer ses forces avant le départ, puisque dans son état, il ferait une proie des plus faciles pour n’importe qui. Il profita alors du long silence qui suivit par la suite, alors que la demoiselle s’était immobilisée sur le seuil de la porte et lui tournait le dos, pour se rhabiller, puisqu’elle avait laissé ses vêtements à porter de mains. Par contre, cela n’était pas le cas de son armement.

Alors que cela ne le surprenait pas finalement, puisqu’elle prenait simplement une assurance en évitant que Mach ne puisse l’attaquer par surprise, il se laissa surprendre quand elle lui demanda de le suivre. Cependant, il ne dit rien, et se contenta d’obtempérer, suivant Lorenza du mieux qu’il pouvait, puisque ses blessures, pas encore totalement refermées, lui donnaient une démarche mal assurée. Ce qui ne perturba pas son hôte, qui se mit à lui raconter la situation dans laquelle elle se trouvait vis-à-vis des Raiders. Dans le dos de la demoiselle, Mach se demanda alors ce qui arrivait à celle-ci, qui s’ouvrait à lui, sans que cela ne soit réellement un sujet personnel. Ne lui avait elle pas dit plus tôt qu’elle n’avait pas besoin d’aide ? Certes pas en ces termes, mais s’était ce qu’elle avait laissé entendre non ?

Enfin, il n’allait pas non plus faire la fine bouche, même si dans son état, il se demanda comment il pourrait vraiment lui être utile tout de suite. Mais, cela ne semblait pas inquiétait Lorenza qui le guidait dans le bunker sans faire preuve de vigilance exagérée. Elle l’avait amené dans un genre de salle de contrôle, et finissait de lui expliquer, avant de lui proposer de la suivre. Elle avait décidé d’aller dans une grande ville chercher des informations afin de retrouver la trace de ces cibles. Elle se crut même en devoir de tenter de convaincre Mach d’accepter en remettant sur le tapis l’objet de sa mission à lui. Mach, se contenta de sourire de façon un peu amusé à cela.

- Je crois bien que remplir mon dernier contrat est inutile, puisqu’il s’agissait d’un piège. Et même si ce n’était pas le cas, mon employeur devait être de mèche à un niveau ou un autre dans ce qui m’est arrivé. Je ne vous suivrai donc pas dans ce but là, mais plus pour payer ma dette….

Répondit Mach calmement en s’asseyant sur une chaise qui craqua sous son poids. Pas qu’il était lourd, mais simplement que le métal de la chaise était vieux et en partie rouillée. Il ne voulait pas manquer de respect à Lorenza en agissant de la sorte, mais, il avait encore du mal à tenir parfaitement debout, et avait donc besoin de souffler par moment.

- Même, si dans l’immédiat j’aurai sans doute du mal à tenir longtemps sur un affrontement rapproché ! Enfin, je suis sur qu’on me trouverait une utilité quelconque selon la situation…

Reprit-il calmement en posant ses yeux sur les écrans de la salle, sans réel but. Ainsi, Lorenza savait qu’en cas où la situation tournerait mal, tant que sa condition physique ne serait pas revenue à son statut optimal, jouet des poings et du pistolet serait délicat. Mais bon, il y avait moult façon de combattre et d’appuyer ses alliés durant ceux-ci, et Mach savait se servir d’à peu près tout types d’armes à feu.
Ma Fiche : Mach Bonin

Terra Hero Team

Légion

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 11 vendredi 19 juillet 2013, 20:05:30

Pourquoi diable demandait-elle son appui ? Lorenza avait bien une idée... Il aurait du être mort, en théorie. Elle connaissait les raiders, elle connaissait Bonemasha. On l’avait balancé dans le charnier, et il avait su s’en extirper, et était déjà debout. Il était costaud, et avait l’expérience des combats. Ce n’était pas un petit prétentieux, quelqu’un qui avait été piégé par les raiders, ou un ancien esclave. C’était un mercenaire, et on l’avait doublé. Lorenza pouvait comprendre ça, et se doutait que, dès qu’il irait mieux, il irait régler ses comptes. Dans ce scénario, il valait donc mieux l’avoir près d’elle que dans une autre partie de la ville, où il risquait de compromettre ses plans.

« Même, si dans l’immédiat j’aurai sans doute du mal à tenir longtemps sur un affrontement rapproché ! Enfin, je suis sur qu’on me trouverait une utilité quelconque selon la situation… »

Un léger sourire traversa les lèvres de Lorenza, qui croisa les bras en la regardant, le toisant de haut en bas.

« Et on dit que les filles adorent se plaindre... » lâcha-t-elle, amusée.

Elle s’avança un peu, et lui fit signe de la suivre. Elle s’avança dans le couloir, et prit la première porte à droite, pénétrant dans l’armurerie du bunker. Il y avait des rangées d’armes, avec des caisses vertes de munitions et de grenades.

« Voici mon antre... poursuivit-elle. Mon petit nid d’amour... »

Il y avait des armes de tout type, que Lorenza récupérait dans les bunkers militaires abandonnés, et auprès des raiders et autres bandits qu’elle tuait. Elle récupérait les armes, les nettoyait, et les entreposait ici. Sur le long terme, elle avait plutôt une belle collection, même si elle ne valait pas celle du bunker principal. Ce bunker était une base secondaire des Héroïnes, reliée à la base principale. Se rendre à Anachore seule était risquée, même en présence de Mach, et elle devrait sûrement faire un rapport à Brainstorm. Il était important que les Héroïnes sachent où chacun se trouvait, de manière à pouvoir, si jamais la situation le justifiait, envoyer des renforts.

« Fais-toi plaisir... »

Lorenza, de son côté, savait quelles armes elle comptait prendre. Elle attrapa une mallette noire, avec le logo d’un fabriquant d’armes dessus :



KO Samui était un marchand d’armes qui aimait faire des modèles particuliers. L’arme qu’elle avait appartenait à la collection « Bahnstein Systems ». Elle assembla l’arme, mettant les différentes pièces, qui se fixèrent avec des ventouses et des vis hermétiques. C’était un fusil d’assaut Schlitter particulièrement puissant. Elle posa l’arme sur un établi, et attrapa deux armes à une main, comme arme secondaire. Les deux armes venaient également de KO Samui, et étaient des Red Marquis de la collection « VEPR Relics ».

« Bien... Tu peux t’exercer à partir de ce terminal, là-bas, qui fera apparaître des cibles. Je vais aller faire mon rapport, entre-temps... Après, on ira à Anachore. Plus nous traînerons, et plus nous perdrons nos chances de retrouver Bonemasha. »
DC d’Alice Korvander.

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Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 12 mardi 23 juillet 2013, 10:21:03

Lorenza se posait visiblement des questions, mais Mach avait décidé de ne pas chercher à savoir sur quel sujet celles ci portaient, et la suivait tranquillement dans les couloirs du bunker. Bien sur, il ne restait pas silencieux tout de même, puisqu'il aborda bien vite un sujet qui devait être mit en avant s'il devait l'accompagner dans sa quête d'informations, surtout si la situation tournait mal. En effet, dans son état actuel, il se voyait mal devoir combattre au corps à corps où il devrait faire preuve d'une agilité que ses blessures ne lui permettrait pas. Par contre, il avait tout de même d'autres idées sur la façon de se rendre utile tout de même.

La jeune femme ne manqua pas de sourire, voir rie un peu de façon amusé, ce qui n'était pas désagréable à entendre, puisque jusque là, elle s'était montrée plutôt froide à son égard.

- Me plaindre ? Non, disons plutôt que je met les choses au clair avant que cela ne soit toi qui vienne à te plaindre de moi !

Plaisanta t il à son tour, avant de suivre son hôte de nouveau dans les couloirs. En effet, le temps de l'explications de la mission étant finit, celui de la préparation commençait. Il se vit donc guider jusqu'à une armurerie, et plutôt bien remplie à ce qu'il vit quand il vit la pièce.

- Quelle collection dis donc !

Laissa t il entendre après un sifflement d'émerveillement. En effet, s'était une vraie caverne d'Ali Baba pour tout ferru d'armes, puisqu'il y en avait de tout types, et tout fournisseurs. Lorenza était déjà en train de faire son choix et lui avait laissé carte blanche pour qu'il s'équipe. Mach pouvait donc prendre ce dont il avait envie, même si pour la mission, il savait déjà vers quel type d'armement s'orienter.

- Une question avant que tu ne partes. Tu penses qu'on aura droit à de la résistance lourde ?

Dit il en se tournant vers Lorenza, alors qu'il était au niveau de la section des lances roquettes. La demoiselle, était sur le seuil de la porte, ses armes déjà sur elle, et allait retourner dans la salle de contrôle pour un rapport comme elle l'avait annoncée. Etrangement, elle semblait lui faire confiance, pour le laisser seul dans le bunker, et cela était quelque chose que Mach ne négligea pas. Lui, avait déjà en bandoulière un fusil de sniper de DAHL (http://nsa33.casimages.com/img/2013/07/23/130723095304958256.png). Ce dernier était capable d'enflammer ses cibles, si elles ne succombaient pas à l'impact initila, ce qui face à de simples humains ferait des ravages.

Une fois la réponse de la demoiselle, et donc savoir s'il emportait ou non un lance roquettes, pour se défendre et détruire les cibles plus lourdement protégées, comme les blindées. Mach se dirigea vers les pistolets, pour compléter son arsenal, et se défendre en cas où l'ennemi s'approcherait trop de lui tout de même. Mais, finalement, son choix s'arrêta sur une SMG légère de chez HYPERION (http://nsa34.casimages.com/img/2013/07/23/130723100927989441.jpg)

Puis, il alla t'ester les armes, et en fut assez satisfait. Il quitta donc la salle, et rejoignit la salle de contrôle, apeès tout de même une dizaine de minutes tout de même. Lorenza était penchée sur une console, visiblement toujours en train de discuter avec ses collègues ou supérieurs. Il s'appuya alors contre un mur, et garda le silence pour ne pas la déranger.
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Terra Hero Team

Légion

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 13 mercredi 24 juillet 2013, 11:53:48

« Une question avant que tu ne partes. Tu penses qu'on aura droit à de la résistance lourde ? »

Cette question, assez naïve selon Lorenza, amena sur ses lèvres un joli sourire étiré. Elle répondit assez rapidement. Mach, visiblement, ne comprenait pas trop dans quelle galère il s’était fourré. Elle allait ainsi lui faire l’effort de brièvement lui expliquer ce qui les attendait à Anachore, face à Bonemasha, et, surtout, face à Big Jim :

« Anachore est corrompue jusqu’à la moelle, et Bonemasha dirige plusieurs gangs particulièrement influents en ville. Quant à Big Jim, la rumeur dit qu’il a mis la main sur des armes militaires dans des bases désaffectées, et a embauché des scientifiques pour les rafistoler. On dit qu’il a des exosquelettes, des armures bipèdes de combat, et même des chars d’assaut. Donc... Je pense qu’il y aura de la résistance lourde. »

Le ton de Striker n’était, de fait, nullement défaitiste. Parler de cette résistance lourde l’avait en réalité plus émoustillé qu’autre chose. L’Héroïne aimait bien l’action, la guerre, les explosions en série, et le bruit assourdissant des canons des mitraillettes, les rugissements des balles s’égrenant sur l’asphalte... Une litanie de la fureur, tout simplement. Elle laissa Mach à ses recherches, se rendant dans la salle de contrôle, et émit un signal radio crypté vers le bunker des Héroïnes, un endroit secret, dissimulé dans le désert, à proximité de Tekhos Metropolis. Elle comptait faire son rapport à Ryouka, Brainstorm, l’Héroïne se chargeant de tout ce qui était lié à Internet, à l’électronique, et aux communications. Elle était une tour pivot, et Lorenza devait respecter la procédure.

« Oh, Lorenza ! s’exclama la voix guillerette de Ryouka, à travers l’intercom. Alors, comment est-ce que ta petite chasse se passe ?
 -  Bonemasha m’a échappé... grogna Lorenza. Mais je ne compte pas le laisser s’en tirer comme ça... Je sais qu’il va se rendre à Anachore, l’un de ses gangs menace d’entrer en guerre contre un autre, et Big Jim a besoin du contrôle à Anachore pour ses trafics de drogue.
 -  Donc, tu n’en as pas terminé ?
 -  J’en suis même loin » rétorqua-t-elle.

C’était un vieux modèle de communication, ce qui faisait qu’il n’y avait pas de représentation holographique de la personne, simplement sa voix, crachotante. Dans un sens, c’était regrettable : Lorenza aimait bien le visage de Ryouka, même si elle ne l’aurait jamais avoué ouvertement. Elle avait une réputation à défendre, après tout.

« Donc, quelle est la suite du programme ?
 -  Je me rends à Anachore pour pister cet enfoiré.
 -  Okay... Tu veux des renforts ?
 -  Ça devrait aller, j’ai rencontré un mercenaire dans le camp des raiders, il m’aidera.
 -  Ah ? Qui ?
 -  Il me dit s’appeler Mach Bonin... Je vais t’envoyer un prélèvement de son sang que j’ai obtenu en le soignant. Essaie de trouver tout ce que tu peux sur lui à partir de ça.
 -  J’aurais droit à une récompense pour mon service ? demanda-t-elle d’une voix douce et mielleuse.
 -  Si tu es sage... Oui.
 -  Tu sais que j’ai du mal à être sage... »

Lorenza sourit. Oui, elle le savait. Elle entendit du bruit derrière elle, et vit Mach. Visiblement, le mercenaire avait choisi ses armes. Elle éteignit les communications, ayant transmis son rapport. Si elle n’avait demandé aucun renfort, ce n’était pas pour autant qu’elle n’en recevrait aucun. Ryouka avait un fort pouvoir décisionnel en la matière.

« Okay... Prêt ? Ma moto est dans le garage. Nous serons à Anachore d’ici deux ou trois heures. »

En théorie, il n’y aurait aucun problème sur la route. On était certes dans les Badlands, mais c’était un coin assez paumé. Sa moto était un épais monstre qui pouvait aisément contenir deux personnes.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une mission piégée ? [PV THT]

Réponse 14 mercredi 24 juillet 2013, 14:38:46

Avant que Lorenza ne parte, Mach réussit à l'interpeller pour y poser une question. Et au vue de la réaction de de la jeune femme la remarque du mercenaire semblait sonner comme une évidence. Et à dire vrai, cela l'était aussi pour lui, mais, il avait tenu à préciser les choses, pour éviter de trop s'encombrer en équipement, si cela n'était pas nécessaire. La réponse vint alors, et fit aussi sourire le mercenaire, comme celle qui la formulait. Une chose était sure, pensa t il alors que sa partenaire quittait la pièce pour aller faire son rapport, s'était que le duo n'allait surement pas jouer dans la discrétion lors de leur entrée en ville, ne serait ce que parce qu'il ne passerait pas inaperçu.

Ainsi, Mach prit soin de récupérer un lance roquettes qui se rechargeait assez vite, en plus d'avoir une bonne pénétration de blindage. Ainsi, une fois son choix d'armes effectué et testé pour s'assurer du fonctionnement, le jeune homme s'était assuré de ne pas manquer de munition pour autant. Mais, il dut en prendre tout de même moins que ce à quoi il était habitué, car sa condition physique ne le lui permettait simplement pas. Déjà qu'un lance roquette et un fusil de sniper étaient déjà assez délicats à transporter, alors autant éviter de se surcharger. Après tout, nul doute qu'il trouverait suffisamment d'armes sur place pour remplacer une qui serait à court de projectiles ou qu'il aurait du abandonné pour se mouvoir plus vite.

Il rejoignit alors Lorenza dans le post de contrôle, et la trouva penchée en avant, en train de discuter avec une de ses collègues, si son ouie ne le trahissait pas. Mais, il évita de se montrer indiscret, même si la conversation semblait avoir tourné sur lui et son passé. Il s'en fichait, puisqu'il n'avait au fond rien à cacher, et cela était normal de se renseigner sur un mercenaire avant de travailler avec lui. Il se contenta donc de s'adosser à un mur. Il n'eut alors pas à attendre, souriant sur les derniers échanges tout de même, avant que Lorenza ne se retourne.

- Prêt !...

Dit il en se redressant alors, pour montrer qu'il était prêt à partir. Il n'était pas sur que la moto soit quand même le meilleur moyen d'attaquer une ville bien défendu, mais il n'allait pas s'en plaindre non plus, même s'il était probable que le trajet ne soit pas agréable il avait connu pire avec ce genre de blessures.

- Tu sembles plutôt bien t'entendre avec tes camarades !

Dit alors le jeune homme, alors qu'il marchait en direction du garage. Pourquoi entretenir la conversation quand elle pouvait paraître inutile ? Il ne saurait le dire, mais cela rendait sans doute tout cela plus agréable en soi, et tant qu'à faire équipe avec quelqu'un, autant en apprendre plus sur elle. Ils arrivèrent ensuite dans le garage, où Lorenza lui indiqua la moto sur laquelle il allait se rendre à Anachore.

- S'est avec elle que tu nous à mené ici, le raider et moi ?

Demanda t il alors, en s'approchant pour placer son équipement de façon à ne pas le perdre, sur la moto. Et si elle était assez aérodynamique, il était tout de même surprit qu'elle ait réussi à faire monter deux corps "inerte" sans les avoir perdu en chemin, puisque rien ne semblait être présent pour maintenir des corps ou objets sur celle ci, hormis le pilote qui se tenait au guidon. D'un autre côté, sa question montrait bien que dans l'état où il était à ce moment là, il n'avait pas trop gardé de souvenirs pour ce genre de détails.
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