Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le concept de chance [PV]

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Yume

Humain(e)

Le concept de chance [PV]

vendredi 04 février 2011, 20:15:42

Errance d’un soir , fugue éternelle . Et oui, Yume a encore mis les voiles. La bibliothèque se fait petite pour son besoin de savoir empirique de plus en plus grands. Il faut dire que les services sociaux ont autre chose à penser que de s’approvisionner en livres, surtout ceux qui lui servirais , c’est-à-dire dictionnaire, Encyclopédie, imagerie, Livres de photos  et toutes sorte d’artefacts qui lui permettrait d’en savoir plus sur le monde extérieur , plus sur ce monde extérieur . Son observation des gens du bâtiment triste où elle est confinée ne lui amène rien . Ce qu’elle en peux juger de ses sorties. L’intérieur est pesant , malsain dans les relations que les gens entretiennent les uns avec les autres . Discrète, elle a beau connaitre toutes les relations des gens entre eux . Elle sait qu’Hanami sert de vide foutre à tout les garçons en âge de s’intéresser à la chose . Elle sait que d’autres sont de vrais méchants se cachent derrière des visages d’anges et qu’à l’inverse certains dont le visage semble si froid sont en faite adorables .    Tant de chose comme cela . Elle sait par exemple à qui s’adresser en cas de problème . Sara est gentille , tout comme Jun . Il faut plutôt fuir les autres . Mais son micro monde se limite à trente, quarante personnes . La terre compte plus de six milliard d’êtres humains et tant de chose à découvrir sur leur manière d’agir .

Cette fois , Yume a décidé de se fondre dans la foule des êtres humains . Oui, elle ne se considère pas en tant qu’être humains . Mais eux, les hommes et les femmes sont attirants par leur intérêt . Si les concepts abstrait et le fameux verbe « s’appeler » lui échappe encore, elle fait des progrès en matière de vocabulaire et d’emploi des mots . Elle a aussi pris des vêtements plus normaux . Un jean dans lequel elle flotte . Un tee shirt à manche longues, donc les manches, justement, sont bien trop grande . Elle n’a pas omis les sous vêtements dans leur intégralité et elle porte une petite veste de laine pour se maintenir au chaud. Seul ses cheveux  ont gardé leurs apparence d’origine. Ses souvenirs de punitions par la noyade l’ont traumatisée et elle refuse encore de s’approcher d’un bain ou d’une douche . Et personne, connaissant ses antécédents, n’a voulu la forcer . Elle se contente d’une petite bassine et d’un gant .

Yume s’avance donc. Son regard s’attarde sur la vitrine d’une librairie. Elle admire les livres quand un homme l’aborde . Il semble gentil aux premiers abords alors elle ne se méfie pas . Puis il se montre plus insistant et une sonnette d’alarme retentit dans le coin de sa tête . Ce n’est pas son patron, il n’a pas le droit de lui faire cela. Alors, elle détale sans prévenir et l’homme lui court après. Il avait cru à une proie facile et il s’était trompé . La gamine se déplace avec l’agilité d’un chat dans les ruelles jusqu’à ce qu’elle rentre dans un autre homme . Priant pour que sa nouvelle bonne étoile, comme dans le livre de conte ne l’ai pas abandonné , elle pour qui le mot chance n’est pas encore un concept connu .


« S’il vous plait, aidez moi …. On me veux du mal … »

Theodor

Humain(e)

Re : Le concept de chance [PV]

Réponse 1 vendredi 04 février 2011, 21:40:00

La nuit est vraiment sombre, ce soir... Alors que les nuages plombaient le ciel, le rendant plus noir que noir, les seules étoiles de ce soir étaient la lumière des lampadaires... Une lumière triste, jaunâtre, à ras le sol... Tout comme l'espoir...

Allongé sur un toit humide, les yeux rivés vers ce ciel si vide d'expression, ma seule lumière à moi était l'embout de ma cigarette. Enfin plus pour longtemps... Mon index et mon majeur de la main droite s'en sont emparés et jetèrent le mégot dans une flaque d'eau voisine. J'expirais alors ce petit nuage de nicotine et d'autres produits assez nocifs. Et me revoilà plongé dans le noir...

En vérité : qu'est-ce que je fous là? Bah... j'm'ennuie. J'erre ici ce soir en quête d'un peu d'animation mais l'hiver est aussi morne d'un bout à l'autre du globe... Je me relève, tranquillement, et ma main droite vient machinalement toucher mon arme dans la poche intérieure de ma veste. C'est un réflexe que j'ai acquis après des années de « travail » en tant que tueur à gage ou chasseur de prime... Cela me rassure intérieurement, mais je sais que mon autre revolver est glissé dans son étui accroché à ma ceinture. Il n'est pas vraiment discret, ça je le sais, mais on est toujours surpris lorsque son adversaire utilise une autre arme que celle qu'il expose à nos yeux... Ma main vient ensuite toucher l'eyepatch qui couvre mon œil gauche, mon héritage démoniaque que j'exècre tant mais qui me fut si utile dans ma vie...

Il fait froid. Enfin plutôt frais. Mon jean, délavé et assez large, est troué au niveau des genoux, ce qui laisse facilement l'air refroidir ma peau. Je suis vraiment con parfois... Enfin, ma chemise noire me tient à peu près chaud et ma veste semblable à celle d'un costard - bien qu'ouverte de manière négligée – me couvre un peu. Je regarde les rues autours alors que mes cheveux volent dans le vent frais et humide soufflant sans pitié dans les hauteurs de Seikusu. Les mains dans les poches, je marche près du rebord du toit, observant toujours...

Un bruit capta mon attention. Des bruits de pas, lointains, facilement audible à cause de la pluie de la veille qui avait dû laisser quelques flaques d'eau. Puis, à quelques mètres de cette première personne – probablement – une autre personne courrait, mais le bruit était plus lourd. Un homme, sans doute. Les bruits de pas s'arrêtèrent et il me semblait que la personne cherchant à fuir – une fille, dirais-je – était assez en danger. Je viens me poster au bord du toit haut de trois étages, observant la scène. Deux hommes s'en prenaient à une jeune fille, c'était un peu cliché mais ce genre de rencontre imprévue ne pardonne jamais... J'attends et j'observe la tournure des évènements, pour ne pas faire face à un malentendu.

Un rire gras, porcin, atteint mes oreilles. Leurs gestes... c'était comme si je voyais ce qu'ils allaient faire d'elle. Ni une, ni deux, je bondis du toit pour atterrir sur une surface de métal – un étage en dessous - reliant deux escaliers de secours et je saute par dessus l'infime barrière pour arriver enfin à terre, accroupis. Et non, j'ai pas mal. J'ai parfaitement l'habitude de faire ce genre de chose. Au moins, j'étais déjà sur les lieux avant que les deux hommes eurent le temps de dire « fersk gresskar pai ». Ils me regardèrent avec étonnement. Le premier jeta un coup d'oeil au second, signifiant « occupes-toi de cet énergumène albinos et moi j'embarque la gamine ». Bien sûr, ce second homme se lança sur moi et c'est avec une rapidité impressionnante qu'une de mes balles se logea entre ses deux yeux. Le corps tomba en arrière de façon grotesque mais l'autre homme n'avait eut le temps de déguerpir d'ici avec la jeune fille. Je braque mon arme sur lui, un sourire carnassier aux lèvres.

« Vas-y, viens, viens t'en prendre à quelqu'un de ton niveau, sale pouriture de... »

La haine s'emparant de moi, je n'ai même pas eu le temps de finir ma phrase que je m'étais déjà dirigé vers le dernier pour lui foutre mon poing dans la gueule. Le nez en sang, il regarda brièvement le cadavre à terre puis il se leva pour détaler à toutes jambes...

« Ça va, t'as pas trop été secouée? »

Mon regard se dirigea maintenant vers la victime. J'avais pas l'air hostile, mais j'avais pas forcément l'air accueillant non plus...

Yume

Humain(e)

Re : Le concept de chance [PV]

Réponse 2 vendredi 04 février 2011, 22:14:40

Yume ferma les yeux . Les coups de feu… Leurs bruits, leurs détonations lui fit frissonner. Elles ravivent de vielles blessures, de vieux souvenirs … qui n’ont rien de bon . Ni l’homme qui s’écroule dans une mare de liquide rouge . Peur . Qui remonte doucement son échine alors qu’elle s’est cachée derrière son protecteur . Violence qui fut monnaie quotidienne à une époque . Et la crainte des coups qui va avec.  Mais c’est pour la protéger. S’il n’avait rien fait, ces hommes seraient en train de se servir elle comme d’une fille de mauvaise vie , sans avoir payer . Cela, Yume le sais, elle l’a lu dans un livre . Sara lui avait dit que c’était « de la grande littérature » . La littérature a rapport avec les livres. C’est un ensemble d’auteur et de livre très important pour les gens et leurs carture…. Non pas carture . Culture . Oui, culture c’est bien cela. La littérature fait partie de la culture . Des associations d’idées se font dans la tête de l’enfant qui observe son assaillant partir en courant . Elle soupire de soulagement . Ce ne sont pas de bons hommes . Ils ne sont pas intéressant . L’homme au pistolet par contre

Elle relève la tête , dévisageant l’inconnu . Alors qu’il demande si elle n’a pas été trop secouée , elle lui réponds, en toute ingénue et innocence


« Je … Je ne suis pas un arbre . On secoue un arbre pour cueillir leurs fruits plus facilement … Comme le prunier … Non ? On ne … secoue pas les êtres vivants ? »

Traduction … Il lui manque un dictionnaire pour comprendre le sens exact de la phrase . Mais déjà , son attention se fixe sur autre chose . Ses cheveux . Blanc comme la neige .. Elle en touche, sans avoir conscience de la gêne  qu’elle pouvait provoqué à son interlocuteur . Ils sont intriguant, tout comme l’homme . Il peux parler une langue … étrange … Comme les mots bizarres qu’il a prononcé en arrivant . Et cet aura qu’il dégageait . Froid mais rien qui ne puisse repoussé Yume de lui . celle-ci l’observait , au garde à vous . Elle réfléchissait . Un homme si intéressant … peut être était-il le nouveau patron envoyé par la bonne fée ou la bonne étoile . Elle hésita à la formulation de sa phrase . Comment lui dire cela …

« Je … J’aimerais … Je vous suis … très connaissante , je dois vous remercier … Il faut … que je me mette à votre service … Vous êtes … mon nouveau patron… Je dois faire … Tout ce que vous souhaitez ….Si vous le souhaitez ,bien sur . »

Le vocabulaire de l’enfant est aussi approximatif , autant que sa compréhension et son appréhension des choses . Reconnaissance , maintenant le mot lui revient et elle rougit de son  erreur . Elle lui présente en murmurant tout ce qu’elle sait faire en tant que domestique , du ménage à la cuisine , évinçant volontairement le sexe , suite à sa mésaventure . Elle espère une réponse positive de sa part . Elle finit enfin en ajoutant qu’elle ne prends d’habitude la parole que quand elle y est autorisée .. Droite comme un piquet, elle attends son verdict , sa réponse … Patiente …

Theodor

Humain(e)

Re : Le concept de chance [PV]

Réponse 3 dimanche 06 février 2011, 15:23:35

Et des fois je me sentais vraiment comme un abruti... Bien sûr, je n'allais pas la laisser entre les mains de ces deux malfrats, mais après je me sentais toujours un peu coupable... Pourquoi ? Les gens s'attachent de trop à leur « sauveur »... Cela me met toujours mal à l'aise.

La jeune fille, dont je me demande vraiment l'âge, toute candide, me fait une remarque qui me fit hausser le sourcil droit. Un peu surpris par cette remarque, je n'y fais pas vraiment attention pour le moment. Même si, malgré mon cache-œil, je ne vois qu'une humaine sans aucune particularité visible, j'ai l'impression que cette jeune fille est différente. Je ne broncha pas lorsqu'elle vint toucher mes cheveux... Non, je restais toujours intrigué. Toujours immobile, je ne bouge pas d'un pouce, comme pour ne pas effrayer un animal. J'ai un peu honte de cette comparaison, mais c'est le seul mot qui me vient en tête... J'avais peur de l'effrayer. Étrange...

Que pensait-elle de moi ? Aucune idée...

Et... encore plus étrange fut ses dernières paroles. J'avais presque l'impression de faire face à... à... non, je ne dirais pas esclave, mais pour me dire ça de cette manière... Son vécu a dû être... compliqué. Je me questionne maintenant sur ses liens familiaux... Avait-elle au moins une famille ? Là encore, aucune idée. Je me mis accroupis devant elle, afin que nous soyons environ à la même hauteur, sur un pied d'égalité. Afin de rendre mon geste plus crédible, j'essayais d'afficher toute la compassion que je pouvais sur mon visage. Pourquoi avais-je l'impression qu'elle était... seule au monde ?

« Tu n'as pas une famille, des gens qui pourraient s'inquiéter à ton sujet ? As-tu une maison, un lieu où vivre ? »

Je marqua une pause, essayant de ne pas l'assommer de mille questions à la fois. Plus les choses allaient, plus je commençais à éprouver une certaine compassion envers elle. Si je la laissais seule après l'avoir sauver, ce serait comme si je n'avais rien fait du tout... S'il lui arrive malheur une heure après l'avoir quittée, ce serait entièrement de ma faute. J'appréhendais un peu les évènements qui allaient suivre.

Je l'écoutais, tout en fixant le sol. Et je réfléchissais en même temps à ce que je pourrais faire pour elle.

« Tu peux me suivre, si tu veux. Mais ça sera plutôt à moi de m'occuper de toi et non le contraire... »

Fis-je en passant une main dans mes cheveux, alors que je regardais la jeune fille dans les yeux.

Yume

Humain(e)

Re : Le concept de chance [PV]

Réponse 4 mercredi 09 février 2011, 15:35:40

Yume le dévisage , faisant en sorte de retenir son physique parmi milles.  Sa blancheur jouerait beaucoup , son cache œil aussi .Avait-il perdu cet œil en se battant comme il l’avait fait pour la sauver . Ses cheveux blancs qui la fascinait . Tellement . Elle n’avait jamais vu la neige autrement qu’en photo . Sa fragilité avait fait de son premier hiver dehors un véritable calvaire . Chaque fois qu’il neigeait, elle était coincée à l’infirmerie, terrassée par une forte fièvres, des tremblements qui ne semblait pas vouloir s’arrêter et des hauts le cœur désagréable . On avait fini par la mettre sous somnifère, pensant que cela la sauverait et on avait pas eu tort . Les jours où il neigeait, Yume hibernait en quelques sortes . Peut être maintenant, supporterait -elle mieux cette espace et cette couche blanche immaculée tombant du ciel  . Ce qu’elle pensait de lui ? Rien de bien méchant . Elle trouvait qu’il méritait son attention.  Encore un peu farouche, elle tendis la main vers sa joue, commençant à la caresser pour retenir sa texture et surtout observer les réactions de son possible futur patron . Il fallait qu’elle teste, savoir ce qu’elle avait le droit de faire . Et ce qui lui était interdit . Elle avait de nombreux maître depuis un certain temps, tous aussi différent les uns que les autres . Et elle avait appris qu’il fallait un peu d’intuition et de courage pour que tout se passe bien.

Elle assimila la question . Famille ? Seule une photo sur la table de chevet d’une de ses camarades à l’assistance sociale apparut dans son esprit . Rien d’autre . Sa tête cherchait à toute vitesse et elle fini par juger bon de demander …


« Monsieur … C’est quoi , la famille ? »

Toujours aussi candide , elle pencha la tête pour répondre à la suite …

« Je n’ai pas de maison, je ne suis pas assez riche pour payer … une maison. … mais je sais faire des économies .  Et puis nous sommes en ville , c‘est plutôt les immeubles ….»

Maison, mot pris au premier sens du termes. Celui des agences immobilière . Deuxième tic  dans la dernière réplique de l’homme

« Vous occupez … de moi ? Comment ?… Et puis, vous êtes plus important … que moi ? »


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