Les yeux de Ryuga allèrent se perde dans le ciel, puis se plissèrent sous la force des rayons du soleil. A cet instant il repensa à l’évènement qui s'est déroulé, il y a peine quelques jours, cette marée noire évitée de justesse, grâce à la fameuse force verte, qui a carrément projeté le pétrole sous le feu du soleil.
Baissant son regard, il ne put cacher un sourire, en voyant les élèves masculins de la classe de Sei, redoubler d’efforts afin de passer le plus grand nombre de fois possible devant leur professeur. Ainsi ils pouvaient lorgner sur sa poitrine, dont il fallait bien avouer qu’elle était parfaitement mise en valeur par un débardeur moulant. Le policier reposa son regard sur la stagiaire, qui en répondant à sa question lui indiqua n’avoir rien remarqué de suspect depuis le meutre.
Un individu comme celui-ci, récidive dans 90 % des cas. Il faut redoubler de vigilance.
Et il ne croyait pas si bien dire, son regard fut attiré par une petite main qui tapait contre une vitre, dans un bâtiment à quelques mètres de là, qui devait sans doute être la remise où on entreposait le matériel. Cela dura un bref instant, avant qu’elle ne disparaisse sous l’ouverture, mais assez pour que l’inspecteur ne pense pas avoir rêvé. Il fronça les sourcils, et sans répondre aux interrogations de Zynarys, il se mit à courir à toute vitesse vers le bâtiment. Il allait sans dire que si c’était juste des étudiants qui jouaient, il allait passer pour un gros paranoïaque, mais il préférait cela plutôt que d’être passé à côté d’un meurtre.
Plus Ryuga avançait, plus ses craintes se concrétisaient, il pouvait maintenant discerner des bruits sourds, qui ne pouvaient être que des cris. Il porta sa main dans sa veste pour en sortir son pistolet 9mm, et vint emboutir la porte d’un grand coup de pied. Il découvrit un étudiant le pantalon baissé, les mains sur la gorge d’une pom-pom girl, alors qu’avec des coups de reins vifs, il la violait sur un matelas de saut en hauteur. L’inspecteur le pointa de son arme et le somma d’arrêter. Pris de court, le violeur sursauta, et eut le réflexe de tirer une étagère derrière lui, et de s’enfuir en courant à l’autre bout du bâtiment. Ce que Ryuga n’avait pas prévu c’est qu’il y avait une sortie à l’arrière, et donc l’agresseur en profita pour s’échapper par cette porte, et se dirigea à grande enjambées vers la sortie du stade. Le policier à cet instant, aurait bien aimé avoir des supers-pouvoirs, ralentit par les étagères et divers objets qu’avait fait tombé le violeur derrière lui, il n’allait sans doute pas pouvoir le rattraper.