Sur les toits....[PV MARINE] [2e partie : Terminé]

Par chance, pour lui, Aéké se rangea aux raisons de son infirmière improvisée et, s’appuyant sur elle, alla sagement s’asseoir sur le lit. Il se mit alors à enlever sa tenue et resta en sous-vêtement et T-shirt. Il s’allongea alors sous les draps.

Marine était alors aller chercher le livre dont elle avait parlé « Ainsi parlait Zarathoustra ». Elle revint vers lui et lui tendit l’ouvrage alors qu’il faisait la même chose avec un livre à lui vraisemblablement.

« Tiens je tenais à te donner ça. Je ne sais pas si tu as déjà lus mais si tu le veux »

Il attrapa son livre et elle fit de même.

« Voltaire ! Oui, je connais mais j’aime beaucoup ! »

Elle s’assit sur le bord du lit avec une grâce inouïe. Ouvrant le livre, elle commença à lire, le sourire aux lèvres « Candide ».

[J'ai opté pour "Candide" si tu avais en tête un autre titre dis-moi je modifierai  ]

[Je pensais à aucun titre particulié ^^]

"Ah ! je vois une fine connaisseuse !"

Il prit le livre dans ses mans tout en passant le siens. Il la vit se poser délicatement sur le lit. Il ouvrit le livre et commença à lire mais ne pu s'empêcher de changer son regard en direction de Marine. Il la regardait délicatement, elle était exactement comme ça femme, brute extérieurement mais si douce...

Il ne pu s'empêcher de vanter la beauté de Marine."Vous êtes vraiment belle.-Puis s'apercevant de se qu'il venait de dire se rectifia.- Euh...mince excusez moi..."

Il rougit devant la jeune femme à cause de ce qu'il venait de dire. Géné et honteux d'avoir dit cela il espérait ne pas s'en prendre trop dans la figure.

Tout occupée qu’elle était à lire, elle en oubliait presque son invité. Et oui, une fois le nez plongé dans un ouvrage, Marine avait légèrement tendance à oublier le monde qui l’entourait. C’était d’ailleurs un peu ce qu’elle recherchait dans ses lectures, l’oubli, l’oubli de soi, l’oubli de tout mais Aéké se rappela à elle.

« Vous êtes vraiment belle – il se reprit alors - Euh...mince excusez moi… »

Marine releva à peine son nez du livre et un léger sourire s’afficha sur ses lèvres rouges sombres. On pouvait presque croire qu’elle portait du rouge à lèvres ce qui n’était pas du tout le cas. La couleur de ses lèvres étaient naturellement rose foncé presque rouge.

« C’est bien aimable à vous de dire ça mais je suis très quelconque. Je vous ai dit que vous pouviez rester dormir, inutile d’en rajouter en compliment superflu »

Elle retourna à son « Candide » comme si de rien était. Elle ne croyait pas être belle alors quand on lui faisait ce type de compliment au pire, elle le prenait pour de la moquerie, au mieux, une simple marque de politesse ou de gentillesse. Mais en aucun cas, elle ne considérait cela comme vrai.

"Ce...n'est pas un compliment ou même une moquerie."

Hypnos la prit par le bras se qui la tira sur le corps allongé du dieu, les de visages l'un en face de l'autre, les yeux plongées les uns dans les autres. 

"Je ne plaisante pas vous êtes vraiment belle."

Il fit un petit sourire de sympathie pour prouver sa bonne fois et non une moquerie idiote ou même autre chose, Le dieu était vraiment sincère. Ils avaient les visage à quelques centimètres l'un de l'autre, les deux corps entremêlés avec seulement le drap entre eux deux. 

Visiblement, il ne partageait pas son point de vue et le lui dit clairement arrachant un nouveau sourire à la combattante. Un sourire qui ne dura que peu de temps car Aéké lui agrippa le bras et la tira vers lui. Surprise, Marine lâcha son livre qui se retrouva bruyamment au sol. Elle se retrouvait à moitié allongée sur le jeune homme, le visage à quelques centimètres du sien.

« Je ne plaisante pas vous êtes vraiment belle »

Il lui souriait avec beaucoup de douceur. Marine se sentait extrêmement mal à l’aise. Ce n’était guère dans ses habitudes de se retrouver dans une telle situation. Elle était décontenancée et très gênée.

« Euh… oui… si vous le dites ! Je… laissez moi me relever ou vous aller rouvrir votre blessure »

Néanmoins, elle avait bien du mal à quitter le regard noisette du jeune homme qui la troublait. Il y avait quelque chose de spécial chez lui mais elle n’arrivait pas à dire ce que c’était.

Musique d'ambiance

"Ne vous inquiétez pas pour ma blessure ! J'ai quelque choses à vous avouer. J'espère vous faire assez confiance. Je suis  un dieu."

Il ferma ses yeux puis les rouvrit alors les yeux noisettes étaient devenus dorée comme ses cheveux. Il prit la main de marine et la passa sous le drap au niveau de sa blessure et la fit toucher. Il n'y avait plus de blessure.
Le dieu fit un baisé sur la bouche de Marine puis se remit à sourire divinement.

"Je m'appel réellement Hypnos le dieu du sommeil."

« Ne vous inquiétez pas pour ma blessure ! J'ai quelque chose à vous avouer. J'espère vous faire assez confiance. Je suis  un dieu »

« Quoi ? »

Avant de pouvoir dire quoi que se soit d’autre, elle vit que les yeux et les cheveux d’Aéké changeaient de couleur pour devenir or. Il prit la main de la jeune femme et la passa sur sa blessure dont il n’y avait plus aucune trace.

« Mais je… »

Là c’est lui qui ne la laissa pas poursuivre. Il s’empara de ses lèvres et l’embrassa. Cela ne dura que quelques secondes et la jeune femme n’eut même pas le réflexe de chercher à se dégager de lui. Lorsqu’il la relâcha enfin, elle se recula jusqu’à être assise au pied du lit.

« Je m'appel réellement Hypnos le dieu du sommeil »

Le visage de Marine, si pâle déjà à l’ordinaire, était encore plus blafard que d’habitude.

« Pou… Pourquoi… pourquoi m’avoir menti ? Pourquoi me jouer cette comédie ? »

Hypnos était surprit par la pâleur de Marine.

"Pou… Pourquoi… pourquoi m’avoir menti ? Pourquoi me jouer cette comédie ?"

Le dieu s'assit et approcha sa tête de celle déboussolé de Marine.

" Pourquoi ? Et bien je voulais voir de quoi tu étais capable et si tu serais digne de moi. N'est pas peur je ne suis pas méchant."

Il rapprocha encore plus sa tête de celle de Marine. Les deux nez se rencontrèrent puis Hypnos lui fit n baisé amoureux. Il s'enleva et dit tout en passant sa main dans les cheveux de Marine :

"Tu devrais être honoré car tu es une femme choisie par un dieu."

Il se rapprocha alors d’elle, portant son visage à quelques centimètres du sien. Le souffle de la jeune femme s’accéléra.

« Pourquoi ? Et bien je voulais voir de quoi tu étais capable et si tu serais digne de moi. N'est pas peur je ne suis pas méchant »

Le dieu s’approcha encore d’elle et l’embrassa à nouveau. Son baiser était aussi doux que le premier, il paraissait même tendre. Marine n’osa pas le repousser. Alors qu’il se séparait d’elle, il glissa ses doigts dans ses cheveux.

« Tu devrais être honoré car tu es une femme choisie par un dieu »

La combattante se rembrunit quelque peu. L’image qu’elle avait des dieux n’était pas vraiment positive. Hypnos était un nom qu’elle avait déjà croisé dans les ouvrages de la bibliothèque. Il faisait parti du panthéon grec. Or les dieux gréco-romains n’étaient pas franchement les meilleurs vis-à-vis des hommes. Elle se remémora toutes les histoires liées à Zeus, ce qui fit que la rendre davantage méfiante. Les conquêtes humaines du dieu n’avaient pas vraiment bien fini. Elle n’avait pas vraiment envie de jouer les Europe ou les Leda.

« Je ne suis pas sûr d’être honoré. N’y voyez pas une offense de ma part, ce n’est pas une insulte mais je… je vous l’ai dit, je suis très quelconque et je pense que vous trouverez quelqu’un de bien mieux que moi sans problèmes »

Un instant, elle craint, malgré ses paroles, avoir peut-être offensé le dieu du sommeil.

« Que voulez-vous de moi exactement ? Si vous voulez de moi pour la nuit, faites ce que vous voulez, je ne m’y opposerai pas »

De ce qu’elle avait lu, c’était le plus souvent ce que voulaient les dieux, s’amuser avec une mortelle avant de retourner sur l’Olympe. Si c’était ça qu’il voulait, soit ! Mais il risquait d’être déçu, son corps était certainement bien loin de ce qu’il imaginait.

D’ailleurs, elle n’attendit pas vraiment la réponse du dieu, persuadez qu’il était là pour ça. Elle se leva et dégrafa son corset qu’elle laissa choir au sol. Puis ce fut le chemisier et la jupe. Elle se retrouvait en sous-vêtements et bas noirs. La même tenue qu’elle portait dans les bois mais elle n’en gardait aucuns souvenirs. Elle se rassit et enleva ses bottines. Son corps quasiment dénudé laissait voir les cicatrices qui la recouvraient. Hypnos risquait de ne plus avoir envie d’elle bien longtemps.

Hypnos fut vexé de se que dit Marine. Lui avoir tué ses femmes ? Que des absurdités humaines ! Se dit-il à lui même avant de répondre à Marine comme quoi ce ne sont que des légendes humaines et rien d'autre et que d'ailleurs il avait eu cinq fils et que si il l'avait choisi ce n'était pas pour que la «baiser».

Puis il fut encore étonné par le fait qu'elle se mette en sous-vêtements. Elle pensait que ses cicatrices dégouteraient les ardeurs du dieu mais bien au contraire, il les avaient déjà vus. Il se mit dos à elle dévoilant une gigantesque balafre partant de la nuque et allant en direction du rein  gauche.

«Tu sais si je tais choisi c'est pas pour rien.» Dit-il en plongeant son regard doré dans celui bleu-vert de la jeune femme. Puis un bruit fracassant se fit entendre dans l'appartement. Encore des voleurs, ces déchets de la société n'en n'avaient pas encore finis, ils voulaient venger la mort de leurs deux potes.

«Alors ces celas ? Pfft comment ont ils put tuer nos pottos ? P'tain ! Il va falloir les crever.» Disait -il en léchant son couteau.

Le dieu se leva énervé par eux, il était seulement en T-shirt et caleçon.

Sagement assise au bout du lit, les mains croisées, posées sur ses cuisses, Marine attendait le bon plaisir du dieu. A sa grande surprise, il se retourna, lui présentant alors son dos. Il souleva son T-shirt montrant alors à la jeune femme une cicatrice qui lui barrait totalement le dos, de la nuque aux reins. La cicatrice était impressionnante mais Marine en avait vu d’autres. Ce qui la surprenait le plus c’est qu’une telle cicatrice sur le corps d’un dieu qui semblait être parfait. Il rabaissa son vêtement avant de se retourner de nouveau vers elle.

« Tu sais si je t’ais choisi c'est pas pour rien »

Le regard or du dieu plongea dans le bleu de celui de la belle rousse qui n’osa plus rien dire. Elle était comme hypnotisée. C’est alors qu’un bruit terrible se fit entendre. Marine tourna la tête en direction du bruit qui provenait de l’autre pièce. A priori sa porte venait d’être enfoncée. Elle n’eut pas le temps de réfléchir davantage, deux hommes entraient déjà dans la pièce. Leur allure lui rappelait celle des deux autres agresseurs tués un peu plus tôt.

« Alors c’est ceux-là ? Pfft comment ont-ils pu tuer nos pottos ? P'tain ! Il va falloir les crever »

Marine se leva et Hypnos en fit autant. Le visage du dieu irradiait de colère à peine contenue. La jeune femme avait peur mais plus pour les deux voyous que pour elle.

« Bon dieu ! Mais pourquoi tu ne bouge plus...Ataké ? Bordel mais tu lui a fais quoi ?!? »

La scène était risible pour le dieu du sommeil car ces deux choses n'étaient riens, d'ailleurs Hypnos se raprocha de suis qui semblait ne plus bouger, il apposa sa mais sur ses yeux et dit « Eternal Drowsiness » (Éternelle torpeur). Une aura pourpre entoura la main qui était posée sur le visage d'un des agresseurs. Quelques secondes plus tard le bandit tomba sur le sol et semblait dormir.

Tout ça énerva son complice qui se mit à mettre des coups de couteaux dans le ventre du dieu, mais aucune goutte de sang ne tombait. On se demandait même si le couteau s'enfonçait dans la peau divine. Hypnos prit au cou son agresseur et commença à l'étrangler. Il prenait beaucoup de plaisir à le faire souffrir.

« Espèce... d'enfoiré...laisse moi...respirer... » Dit-il en agonisant.

D’un seul coup, l’un des deux hommes cessa de bouger. Il semblait complètement hypnotisé, incapable de bouger. Son compagnon le remarqua d’ailleurs.

« Bon dieu ! Mais pourquoi tu ne bouges plus...Ataké ? Bordel mais tu lui a fais quoi ?!? »

Hypnos s’approcha de l’homme aux yeux absents. Il posa sa main sur ses yeux, murmura quelques mots, une sorte d’aura se dégagea de sa main et l’homme se retrouva au sol. Il ne semblait pas mort mais profondément endormi. Marine se rappela qu’Hypnos était le dieu du sommeil éternel. Il était probable que l’homme ne se réveillerait jamais.

L’autre type se rua alors sur le dieu et le frappa à coups de couteau. La jeune femme eu un hoquet d’horreur mais le dieu ne semblait rien ressentir. Il attrapa son agresseur au cou et allait l’étrangler.
 
« Espèce... d'enfoiré...laisse moi...respirer... »

Encore quelques secondes et l’homme allait succomber. Marine ne pouvait assister à un tel spectacle sans réagir.

« Arrêtez ! Ne le tuez pas ! »

Malgré les faits, la jeune femme ne souhaitait la mort à personne. Elle ne tuait qu’en cas d’extrême nécessité et généralement en état de légitime défense. Elle s’avança et posa sa main sur le bras du dieu.

« Laissez le partir, je pense qu’il a compris la leçon – elle se tourna vers le visage du voyou qui commençait à virer au bleu – n’est-ce pas ? »

« Arrêtez ! Ne le tuez pas ! »

Hypnos tourna la tête en direction de la jeune femme qui devait surement ne pas souhaiter ça mort. Hypnos se retourna ensuite vers le bandit qui avait les yeux presque exorbités et le teint de visage bleu.

« Laissez le partir, je pense qu’il a compris la leçon – elle se tourna vers le visage du voyou- n’est-ce pas ? »

Le hors la loi fit des hochements de tête du bas vers le haut et en sens inverse pour dire qu'il était d'accord avec la jeune femme. Hypnos desserra le poignet autour de son cou pour le laisser fuir le plus loin possible avec son compagnon toujours dans un sommeil profond.

« Excuse moi de ma réaction. »

Il s'approcha de Maine et la prit par la ceinture et la suréleva, lui décollant les pieds du sol pour que leurs deux visages soient l'un en face de l'autre, encore et toujours les yeux dans les yeux.

Hypnos finit par accepter la demande de la jeune femme et lâcha celui était passé d’agresseur à victime. L’homme toussa et reprit son souffle avant d’attraper son compagnon et de le porter loin de cet appartement maudit. Marine se dit qu’ils ne risquaient pas d’y remettre les pieds.

« Excuse-moi de ma réaction »

Elle haussa simplement les épaules. Il avait juste voulu se défendre et la défendre.

« Ça va. Pas la peine de vous excusez ! »

Il s’approcha d’elle et la saisit par la taille pour porter son visage au même niveau que le sien. Leurs regards se perdirent l’un dans l’autre. Ils semblaient incapables de se détacher. Elle était fascinée par lui et cela semblait réciproque. Elle ne chercha pas à s’enfuir. Elle resta là, dans ses bras, bras ballants mais toujours rivés aux yeux dorés.