Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Hypnos le vendredi 28 mai 2010, 22:22:01
-
Précédemment (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3690.0)
Cela faisait déjà plusieurs jours de cela q'Hypnos pensait à la jeune femme dans le bois....elle était très jolie et ressemblait à sa femme. Les rues de Kyoto étaient très encombrées, bon c'était toujours comme cela donc la grande habitude.
La nuit commençait à tomber Hypnos était dans un quartier résidentiel, un des derniers à être authentique. Hypnos devait tuer deux vieux dans leurs sommeilles car c'était son boulot un peu de temps en temps quand il s'ennuyait. Vers les vingt-deux heures il faisait noir mais les lumières de la ville éclairaient.
Hypnos s'installa sur le toit de la maison qu'il avait acheté, un maison assez petite enfin pas plus grande que les autre.
Il scrutait les quelques étoiles perceptibles.
-
La nuit tombait doucement sur la ville et Marine regagnait son appartement. Après ses heures exécutées au lycée, elle s’était rendue à la bibliothèque pour préparer ses cours et prendre un peu de lecture pour ses prochaines soirées. Le sommeil la fuyait si souvent. Lorsqu’il était présent, elle ne dormait que quelques heures, poursuivit par ses cauchemars et les morts qu’elle avait égrenés sur sa route. Du coup, la lecture l’occupait durant les quelques heures qui la séparait du lever du jour.
Sur le chemin du retour, elle s’arrêta dans un snack chinois et prit un plat à emporter. Rien de très original : nems et riz cantonais. Elle en avait pris un peu plus comme ça elle en aurait aussi pour le lendemain soir. Elle n’avait pas le courage de cuisiner ces temps-ci.
Elle arriva alors dans son quartier, pas vraiment le mieux fréquentés de la ville, mais là où les loyers étaient les moins chers. Les rues étaient désertes. Les gens évitaient de trop sortir une fois que la nuit tombait. La nuit devenait le monde des voyous et des prostituées dans ce quartiers. Elle jeta un coup d’œil vers la voûte céleste. Le ciel s’était paré de multiples étoiles totalement visibles car aucun nuage ne venait troubler la vue. Marine reprit alors son chemin, quatre livres sous le bras et son cartable dans son autre main.
-
Hypnos continuait à admirer la voute celeste, ces yeux passaient de la lune à la grande ours. Il entendit des bruits de pas, bizarre pour l'heure, il regardat plus attentivement et vit un peu plus loin une chevelure rousse qui dessendait jusqu'aux épaules.
Il s'écria. Mais...mais c'est elle !! Il voulait la séduire pour celza il imagina un plan génial.
Il sauta tranquillement de son toit. et revétit son habis d'humain, c'était un long manteau noir avec les bordures dorées et ses yeux dorés devinrent noir/noisette.
Il s'approcha à une allure douce. Il était presque à côté de Marine quand il l'interlocuta en lui demandant le nom de la rue et ci c'était bien d'habiter ici. Il fit un sourir sympathique, pas trop pousser, avec un regard agréable.
-
Alors que la jeune femme avançait, elle eut l’étrange sensation que quelqu’un l’observait. Une impression qui se trouva confirmée par des pas qui se rapprochaient d’elle. Les muscles tendus, elle attendait de voir qui allait l’aborder. Un ou deux voyous avaient déjà essayé de l’aborder mais quelques coups bien placés et ils l’avaient laissé en paix. La jeune femme se demanda si elle n’allait pas devoir refaire un tabassage en règle.
« Bonsoir ! Pouvez-vous me dire où je me trouve ? Est-ce agréable de vivre ici ? »
L’homme qui l’abordait était assez grand, blond, les yeux noisettes, un beau sourire et une tenue sobre, noire mais élégante. La jeune femme s’arrêta et posa ses yeux bleu-vert sur le visage aux traits fins du jeune homme. Malgré son côté avenant, Marine ne baissa pas sa garde et garda son visage froid.
« C’est le quartier de la Toussaint. C’est l’un des quartiers les plus anciens et les plus malfamées de la ville. Cela sous-entend que la vie y est difficile et que de nombreux malfrats y vivent. Il faut être prudent et capable de se défendre par ici. Voilà, cela réponds à vos questions ? Bonne soirée à vous à présent, monsieur »
Elle inclina la tête pour le saluer et repartie en direction de son appartement.
-
Marine après sa réponse le salua et reprit sa route en direction de sa maison. Le dieu décida de la suivre tranquillement sans pour autant l'approcher plus. Hypnos sentait une présence qui l'avait suivit depuis quelques minutes. Hypnos avec élégance s'empressa de rejoindre la jeune rousse.
Il lui dit : " Ne vous retournez surtout pas et continuez à marcher normalement."
Hypnos avait un regard légèrement comme sur les nerfs. quand deux hommes portant un bandana apparurent. Ils portaient un jean, et une veste en cuir. Leurs yeux étaient noir et n'avaient aucun cheveu. L'un avait une batte de baseball dans la main droite et un poing américain dans l'autre et son complice empoignait un couteau de boucher.
L'un des deux lança le dialogue : " ah ! Ils doivent êtres riches ces deux là !"
Il couru dans la direction de la jeune femme et...comment pourrait-on le décrire... il s'évanouit dans un sommeille profond, son ami dit : " Qu'avez-vous fait à mon pote ?" et sur ces mots il mit un coup de couteau dans le bas du ventre de Hypnos, juste en dessous du nombril, bon heureusement le couteau ne s'était enfoncé que de trois centimètres et d'une simple main le dieu cassa la nuque de son agresseur. Il saignait abondamment et se cambra.
-
Marine sentait que le jeune homme continuait de la suivre mais elle sentait aussi qu’il n’était pas le seul. Ses sens étaient aux aguets.
« Ne vous retournez surtout pas et continuez à marcher normalement »
La jeune femme cligna simplement des yeux pour dire qu’elle avait compris. Alors qu’ils continuaient d’avancer, deux hommes surgirent devant eux. Les deux étaient vêtus de manière similaire, un vieux jean, des bandanas, le crâne rasé, des yeux sombres, de vrais têtes de bandits mais rien qui impressionnait la jeune femme. Elle en avait vu d’autres et dans ce quartier ce genre de scènes était monnaie courante. Cependant, Marine prenait acte de leurs armes respectives, un couteau énorme pour l’un, une batte de base-ball pour l’autre. Toujours tenir compte de la force de l’ennemi.
« Ah ! Ils doivent êtres riches ces deux là ! »
Sur ces paroles, l’un des deux, celui à la batte fonça vers eux mais s’effondra d’un coup. La jeune femme ne comprenait pas du tout ce qui lui était arrivé. Il n’était pas mort, elle le voyait toujours respiré mais il semblait inconscient. Si elle n’avait rien compris, l’autre type non plus.
« Qu'avez-vous fait à mon pote ? »
Sans attendre de réponse, il fonça sur eux ou plutôt, il fonça sur le jeune homme. Il planta son couteau dans le ventre mais l’homme réagit et brisa la nuque de l’agresseur. Marine était impressionnée. Ce type devait être sacrément bien entraîné pour arriver à faire un tel coup aussi rapidement et aussi puissamment. Mais le type avait réussi à le blesser. La jeune femme lâcha toute ses affaires et passa un bras autour de la taille du jeune homme blond.
« Ça va ? Vous pouvez tenir debout ? Je vais regarder ! »
Avec douceur, elle se pencha et observa rapidement la plaie. Il saignait abondamment mais la blessure ne semblait pas trop grave.
« D’accord ! Ce n’est pas trop grave, vous avez de la chance – elle regarda à droite et à gauche – L’hôpital est un peu loin. Par contre je n’habite pas très loin. Je pourrais vous soigner. J’ai l’habitude de soigner ce type de blessures. Appuyez-vous sur moi pour avancer ! »
Elle le soutint par la taille et avança jusqu’à la porte de son immeuble qui ne se trouvait qu’à une dizaine de mètres. Elle ouvrit la porte donnant directement sur la cage d’escalier.
« Il va falloir monter ! »
Elle aida le jeune homme blond à monter les deux étages. Elle était plus petite que lui mais son entraînement lui permettait de supporter son poids. Arrivés devant la porte de son appartement, elle l’ouvrit et fit pénétrer l’homme à l’intérieur. Marine ne se méfiait pas plus que ça de lui. Elle s’inquiétait plus de sa blessure. Il l’avait défendu d’une certaine manière et elle lui était redevable.
Elle l’emmena dans sa chambre et le fit s’allonger sur son lit. C’était un lit double en bois mais avec de simples draps de coton blanc et un oreiller. Le reste de la chambre était très vide. Dans un coin, une chaise supportait une valise ouverte qui semblait faire office de penderie et une table de chevet en bois surmontée d’une petite lampe. Quelques livres se trouvaient éparpillés sur le sol. Les murs étaient totalement blancs, sans aucune décoration. En guise de lustre, une simple boule de papier japonais protégeait l’ampoule.
« Allongez-vous ! Voilà, doucement ! Je vais vous enlever vos vêtements »
Elle écarta les pans de son manteau, ouvrit la chemiser et déboutonna le pantalon. La palie était propre. C’était plutôt une bonne chose.
« Je vais chercher de quoi vous soigner. Je reviens »
Marine alla prendre des compresses, du désinfectant, du fil et une aiguille. Elle comptait le recoudre. Ce n’était pas forcément nécessaire mais quand même préférable. Elle se lava les mains et revint auprès de son patient. Elle prit une compresse et tamponna la plaie pour éponger le gros du sang. Avant d’attraper une seconde et de mettre un peu de désinfectant dessus.
« ça risque de vous piquer un peu mais je n’ai pas le choix. Si je ne désinfecte pas, vous risquez une infection »
Tout doucement, elle commença à appuyer le plus doucement possible la compresse sur la plaie. Elle essayait d’être le plus douce possible mais elle se doutait bien que cela devait lui faire mal.
« Théoriquement, je devrais vous recoudre mais comme la blessure n’est pas trop profonde, je peux juste mettre un pansement. Cependant, la suture serait plus sûre. C’est vous qui décidez »
Elle releva enfin son visage vers lui. Elle ne s’était concentrée que sur sa blessure et non sur l’homme. Elle lui adressa un petit sourire.
« Au fait, je m’appelle Marine et vous ? »
-
Hypnos était dans ses pensées et concentrait son énergie à la réparation de la plaie qui pouvait révéler son corps divin. Il se senti soutenu par la jeune femme dont il ne connaissait pas le nom cela lui procurait d'ailleurs une légère sensation au niveau du coeur très agréable. Il parcouraient environ un bonne dizaine de mètres avant d'arriver devant un bâtiment. Ils tombèrent tout deux sur une cage d'escalier. Hypnos même avec sons statut de dieu avait du mal à marcher et fut impressionné par la force de la jeune femme pour l'aider à monter les escaliers.
Marine ouvrit une porte et les yeux du dieu s'écarquillèrent à la vu de la monotonie de l'appartement et de la pauvreté. Il pensait tomber su une personne à bon revenu enfin bref. La jeune femme l'allongea sur son lit qui était un simple lit superposé. Elle écarta les pans de son manteau, ouvrit la chemiser et déboutonna le pantalon.
« Je vais chercher de quoi vous soigner. Je reviens »
Hypnos scrutait le temps qu'elle revienne sa chambre. Puis il la vit revenir avec des compresses, du désinfectant, du file et une aiguille. Elle nettoya la plaie du sang qui était présent puis mit du désinfectant sur l'entaille.
« ça risque de vous piquer un peu mais je n’ai pas le choix. Si je ne désinfecte pas, vous risquez une infection »
Il répliqa : " Merci...ounch..."
Elle se mit à désinfecter la plaie et dit : « Au fait, je m’appelle Marine et vous ? »
Le dieu hésita " Je m'appel Hyp... Aéké"
-
« Enchanté de vous rencontrez Aéké même si les conditions ne sont pas les meilleurs »
Marine désinfecta l’aiguille et rapprocha les chairs afin de pouvoir les recoudre au mieux. Elle commença alors tout doucement à recoudre le ventre du jeune homme. Il lui fallut moins de cinq minutes pour y arriver. Elle avait l’habitude de recoudre ce genre de blessures. Elle l’avait fait pour elle un certain nombre de fois. Un dernier point et elle coupa le fil.
« Voilà c’est finit. Ça va ? »
Une nouvelle fois, la jeune femme désinfecta la plaie à présent refermée et mis une compresse propre qu’elle fixa sur la blessure avec du sparadrap.
« Voilà terminé. Théoriquement ça devrait aller mais vous devriez quand même aller à l’hôpital ou au moins voir un médecin afin qu’il vérifie si tout va bien. Vous voulez boire quelque chose ? J’avoue que je n’ai pas grand-chose. Je peux vous proposez du thé ou du jus d’orange ou de l’eau »
Elle se mit alors à ranger les pansements et le désinfectant, l’aiguille et le fil. Elle alla ramener le tout dans sa salle de bain avant de revenir auprès du jeune homme blond qui occupait son lit. Il était toujours à moitié déshabillé.
« Oh vous pouvez vous rhabillez maintenant que je vous ai soigné – elle alla se poster juste devant lui – Alors ? Vous voulez boire quelque chose ? »
-
Il sentit l'aiguille pénétrer son enveloppe charnelle et regarda Marine commencer de faire les points de sutures. Il était impressionné de l'agilité des mains de Marines. Elle finit et désinfecta à nouveau la plait pour mettre un sparadrap par dessus.
« Oh vous pouvez vous rhabillez maintenant que je vous ai soigné – elle alla se poster juste devant lui – Alors ? Vous voulez boire quelque chose ? »
Il eu un sourire niai à ce moment là car il se rappelait de la forêt.
" Mmh... oui bien sur je prendrais...onch volontiers un thé...."
Hypnos reboutonna son pantalon et mit son trois/quart.
[Désolé,un peu court]
-
Aéké sourit à sa question.
« Mmh... oui bien sur je prendrais...onch volontiers un thé… »
« Non, ne bougez pas voyons ! Votre blessure risque de se remettre à saigner ! – elle se retourna et alla jusqu’à la porte – Je reviens, je vais vous faire du thé »
Elle le gratifia d’un charmant sourire avant de se diriger vers la porte, puis vers la cuisine ou plutôt la kitchenette. Il n’y avait qu’un petit frigo, deux plaques de cuisson, un évier. Rien d’extraordinaire mais cela lui suffisait. En fait, elle se contentait de peu, de très peu. Elle remplit la bouilloire d’eau, un de ses rares investissements, et mit l’eau à chauffer. Elle attrapa deux tasses en porcelaine blanche et deux sachets de thé. C’était du thé russe aux agrumes. Un thé qu’elle avait goûté par hasard mais maintenant, elle l’adorait. Elle posa les deux tasses sur leurs soucoupes et posa les sachets de thé dessus. Elle posa également un morceau de sucre sur l’une des deux soucoupes. Quand la bouilloire siffla, signe que l’eau était bouillante, elle la versa dans chacune des deux tasses.
Elle repartit vers sa chambre, les deux soucoupes surmonter des tasses dans chacune de ses mains. Elle s’avança vers le lit et tendit une des deux tasses au jeune homme blond.
« Je ne savais pas si vous preniez du sucre alors je l’ai mis sur le rebord. Prenez c’est tout chaud. Ce serait dommage de le laisser refroidir ! »
A nouveau son visage s’éclaira d’un sourire. Le deuxième depuis qu’elle l’avait ramené chez elle.
-
Hypnos prit la tasse de thé dans sa main et prit deux petits sucres posés par les soins de la jeune femme. Ce thé faisait ressentir les steppes sibériennes de la Russie, il continuait de siroter en voyant Marine le visage éclaircit d'un magnifique sourire.
"Mmmh... merci beaucoup. Ça ne vous gène pas que je reste pour la nuit ? Je n'ai pas d'habitation."
Hypnos mentait car il habitait bien dans le même quartier. Bien sur il voulait être au près de Marine.
"Vous faites un très bon thé"
Puis il regarda dans les yeux océans de marines avec ses yeux noisettes.
-
Aéké mit les deux sucres dans son thé et le goûta. Il sembla le trouver fort à son goût et la jeune femme en fut ravie. Elle-même commença à boire le sien.
« Mmmh... merci beaucoup. Ça ne vous gène pas que je reste pour la nuit ? Je n'ai pas d'habitation »
Marine l’observa quelques minutes. Il ne ressemblait pas vraiment à un SDF même si parfois les apparences sont trompeuses. Néanmoins, vu sa blessure, elle préférait qu’il reste avec elle. Au moins, s’il se sentait mal, elle pourrait intervenir.
« Très bien. Vous pouvez dormir ici. Je vous laisse mon lit, je dormirai dans le canapé »
Elle passa sous silence le fait qu’elle ne considérait pas du tout comme un SDF et ne lui demanda pour quelle obscure raison, il voulait rester chez elle. Elle reprit sa tasse et souffla dessus pour refroidir le liquide ambré.
« Vous faites un très bon thé »
La belle esquissa un léger sourire.
« Il n’y a pas grande gloire à plonger un sachet dans de l’eau chaude, vous savez. Mais merci quand même – elle acheva sa tasse – Je vais dans l’autre pièce. Si vous avez besoin de quoi que se soit dites moi, sinon bonne nuit à vous »
Elle attendit quelques instants près de la porte. Le temps qu’il finisse sa tasse et qu’il lui indique s’il avait besoin de quoi que se soit.
-
"Merci, je peux me lever....onch...pas grave. Allez dans votre lit, je n'aime pas faire l'incruste."
Hypnos se leva du lit et la main contre sa blessure alla mettre sa tasse dans le lavabo puis il convia Marine à aller dans son lit et lui aller sur le canapé.
"Allez dans votre lit. J'irais sur le canapé, ne vos...ounche...inquiétez pas pour moi."
Il retira sa main du dessus de la blessure et vit un peu de sang. ce n'était pas franchement grave pour lui et il le cacha pour ne pas embêter la jeune femme.
"Hum juste avant d'aller dormir j'aimerais si c'est possible lire un livre puis-je ?"
Il regarda profondément avec ses yeux noisette les yeux de Marine, il sondait presque l'intérieur de sa personnalité. Il fut d'ailleurs très surprit du recule qu'avait la jeune femme sur le monde et là s'ouvrir comme cela à lui.
-
Marine regarda le jeune homme se lever et se rendre dans le salon. Il semblait vouloir la déranger le moins possible. C’était une gentille attention mais un peu idiote au vu des circonstances. D’ailleurs la blessure s’était mise à saigner ce qui était totalement prévisible puisqu’elle venait juste de le recoudre. Elle soupira.
« Hum juste avant d'aller dormir j'aimerais si c'est possible lire un livre puis-je ? »
La jeune femme le regarda tout aussi intensément que lui et ne baissa pas les yeux devant le regard inquisiteur d’Aéké.
« Lisez tout ce que vous voulez mais vous lirez dans mon lit et pas ici. Vous avez besoin de vous reposer dans un vrai lit et pas dans un canapé. J’apprécie votre courtoisie mais votre blessure risque d’empirer si vous dormez là –elle désigna le canapé de la tête – Je ne prétends que mon lit soit ce qu’il y a de plus confortable mais vous y serez mieux que là, c’est certain »
Elle alla jusqu’à lui et passa son bras autour de la taille du jeune homme blond pour le soutenir.
« Allez, soyez raisonnable et retournez d’où vous venez ! Et, si l’envie vous en prenait de me contredire, sachez que je serais infiniment plus têtue que vous. Aussi inutile de protester, appuyez-vous sur moi plutôt que de vouloir jouer les surhommes. D’ailleurs j’ai excellent livre sur la question. Nietzsche, vous connaissez ? »
-
"Bon d'accord -se passe la main dans les cheveux- Merci encore une fois."
Avec l'aide de Marine il s'installa dans le lit. Il connaissait assez bien Nietzsche pour avoir lu presque tous ses livres mais rien de mal à en lire à nouveau.
"Mmh oui bien sur je connais."
Il enleva ses principaux vêtements le temps que Marine prenne le livre et les rangea correctement sur le coin du li. Sous les draps restait que le caleçon et un T-shirt pour couvrir la blessure.
"Tiens je tenais à te donner ça.-Il sortit de sa poche un livre de voltaire- Je ne sais pas si tu as déjà lus mais si tu le veux. "
-
Par chance, pour lui, Aéké se rangea aux raisons de son infirmière improvisée et, s’appuyant sur elle, alla sagement s’asseoir sur le lit. Il se mit alors à enlever sa tenue et resta en sous-vêtement et T-shirt. Il s’allongea alors sous les draps.
Marine était alors aller chercher le livre dont elle avait parlé « Ainsi parlait Zarathoustra ». Elle revint vers lui et lui tendit l’ouvrage alors qu’il faisait la même chose avec un livre à lui vraisemblablement.
« Tiens je tenais à te donner ça. Je ne sais pas si tu as déjà lus mais si tu le veux »
Il attrapa son livre et elle fit de même.
« Voltaire ! Oui, je connais mais j’aime beaucoup ! »
Elle s’assit sur le bord du lit avec une grâce inouïe. Ouvrant le livre, elle commença à lire, le sourire aux lèvres « Candide ».
[J'ai opté pour "Candide" si tu avais en tête un autre titre dis-moi je modifierai ;)]
-
[Je pensais à aucun titre particulié ^^]
"Ah ! je vois une fine connaisseuse !"
Il prit le livre dans ses mans tout en passant le siens. Il la vit se poser délicatement sur le lit. Il ouvrit le livre et commença à lire mais ne pu s'empêcher de changer son regard en direction de Marine. Il la regardait délicatement, elle était exactement comme ça femme, brute extérieurement mais si douce...
Il ne pu s'empêcher de vanter la beauté de Marine."Vous êtes vraiment belle.-Puis s'apercevant de se qu'il venait de dire se rectifia.- Euh...mince excusez moi..."
Il rougit devant la jeune femme à cause de ce qu'il venait de dire. Géné et honteux d'avoir dit cela il espérait ne pas s'en prendre trop dans la figure.
-
Tout occupée qu’elle était à lire, elle en oubliait presque son invité. Et oui, une fois le nez plongé dans un ouvrage, Marine avait légèrement tendance à oublier le monde qui l’entourait. C’était d’ailleurs un peu ce qu’elle recherchait dans ses lectures, l’oubli, l’oubli de soi, l’oubli de tout mais Aéké se rappela à elle.
« Vous êtes vraiment belle – il se reprit alors - Euh...mince excusez moi… »
Marine releva à peine son nez du livre et un léger sourire s’afficha sur ses lèvres rouges sombres. On pouvait presque croire qu’elle portait du rouge à lèvres ce qui n’était pas du tout le cas. La couleur de ses lèvres étaient naturellement rose foncé presque rouge.
« C’est bien aimable à vous de dire ça mais je suis très quelconque. Je vous ai dit que vous pouviez rester dormir, inutile d’en rajouter en compliment superflu »
Elle retourna à son « Candide » comme si de rien était. Elle ne croyait pas être belle alors quand on lui faisait ce type de compliment au pire, elle le prenait pour de la moquerie, au mieux, une simple marque de politesse ou de gentillesse. Mais en aucun cas, elle ne considérait cela comme vrai.
-
"Ce...n'est pas un compliment ou même une moquerie."
Hypnos la prit par le bras se qui la tira sur le corps allongé du dieu, les de visages l'un en face de l'autre, les yeux plongées les uns dans les autres.
"Je ne plaisante pas vous êtes vraiment belle."
Il fit un petit sourire de sympathie pour prouver sa bonne fois et non une moquerie idiote ou même autre chose, Le dieu était vraiment sincère. Ils avaient les visage à quelques centimètres l'un de l'autre, les deux corps entremêlés avec seulement le drap entre eux deux.
-
Visiblement, il ne partageait pas son point de vue et le lui dit clairement arrachant un nouveau sourire à la combattante. Un sourire qui ne dura que peu de temps car Aéké lui agrippa le bras et la tira vers lui. Surprise, Marine lâcha son livre qui se retrouva bruyamment au sol. Elle se retrouvait à moitié allongée sur le jeune homme, le visage à quelques centimètres du sien.
« Je ne plaisante pas vous êtes vraiment belle »
Il lui souriait avec beaucoup de douceur. Marine se sentait extrêmement mal à l’aise. Ce n’était guère dans ses habitudes de se retrouver dans une telle situation. Elle était décontenancée et très gênée.
« Euh… oui… si vous le dites ! Je… laissez moi me relever ou vous aller rouvrir votre blessure »
Néanmoins, elle avait bien du mal à quitter le regard noisette du jeune homme qui la troublait. Il y avait quelque chose de spécial chez lui mais elle n’arrivait pas à dire ce que c’était.
-
Musique d'ambiance (http://www.youtube.com/watch?v=_tnor7MLbus&feature=related)
"Ne vous inquiétez pas pour ma blessure ! J'ai quelque choses à vous avouer. J'espère vous faire assez confiance. Je suis un dieu."
Il ferma ses yeux puis les rouvrit alors les yeux noisettes étaient devenus dorée comme ses cheveux. Il prit la main de marine et la passa sous le drap au niveau de sa blessure et la fit toucher. Il n'y avait plus de blessure.
Le dieu fit un baisé sur la bouche de Marine puis se remit à sourire divinement.
"Je m'appel réellement Hypnos le dieu du sommeil."
-
« Ne vous inquiétez pas pour ma blessure ! J'ai quelque chose à vous avouer. J'espère vous faire assez confiance. Je suis un dieu »
« Quoi ? »
Avant de pouvoir dire quoi que se soit d’autre, elle vit que les yeux et les cheveux d’Aéké changeaient de couleur pour devenir or. Il prit la main de la jeune femme et la passa sur sa blessure dont il n’y avait plus aucune trace.
« Mais je… »
Là c’est lui qui ne la laissa pas poursuivre. Il s’empara de ses lèvres et l’embrassa. Cela ne dura que quelques secondes et la jeune femme n’eut même pas le réflexe de chercher à se dégager de lui. Lorsqu’il la relâcha enfin, elle se recula jusqu’à être assise au pied du lit.
« Je m'appel réellement Hypnos le dieu du sommeil »
Le visage de Marine, si pâle déjà à l’ordinaire, était encore plus blafard que d’habitude.
« Pou… Pourquoi… pourquoi m’avoir menti ? Pourquoi me jouer cette comédie ? »
-
Hypnos était surprit par la pâleur de Marine.
"Pou… Pourquoi… pourquoi m’avoir menti ? Pourquoi me jouer cette comédie ?"
Le dieu s'assit et approcha sa tête de celle déboussolé de Marine.
" Pourquoi ? Et bien je voulais voir de quoi tu étais capable et si tu serais digne de moi. N'est pas peur je ne suis pas méchant."
Il rapprocha encore plus sa tête de celle de Marine. Les deux nez se rencontrèrent puis Hypnos lui fit n baisé amoureux. Il s'enleva et dit tout en passant sa main dans les cheveux de Marine :
"Tu devrais être honoré car tu es une femme choisie par un dieu."
-
Il se rapprocha alors d’elle, portant son visage à quelques centimètres du sien. Le souffle de la jeune femme s’accéléra.
« Pourquoi ? Et bien je voulais voir de quoi tu étais capable et si tu serais digne de moi. N'est pas peur je ne suis pas méchant »
Le dieu s’approcha encore d’elle et l’embrassa à nouveau. Son baiser était aussi doux que le premier, il paraissait même tendre. Marine n’osa pas le repousser. Alors qu’il se séparait d’elle, il glissa ses doigts dans ses cheveux.
« Tu devrais être honoré car tu es une femme choisie par un dieu »
La combattante se rembrunit quelque peu. L’image qu’elle avait des dieux n’était pas vraiment positive. Hypnos était un nom qu’elle avait déjà croisé dans les ouvrages de la bibliothèque. Il faisait parti du panthéon grec. Or les dieux gréco-romains n’étaient pas franchement les meilleurs vis-à-vis des hommes. Elle se remémora toutes les histoires liées à Zeus, ce qui fit que la rendre davantage méfiante. Les conquêtes humaines du dieu n’avaient pas vraiment bien fini. Elle n’avait pas vraiment envie de jouer les Europe ou les Leda.
« Je ne suis pas sûr d’être honoré. N’y voyez pas une offense de ma part, ce n’est pas une insulte mais je… je vous l’ai dit, je suis très quelconque et je pense que vous trouverez quelqu’un de bien mieux que moi sans problèmes »
Un instant, elle craint, malgré ses paroles, avoir peut-être offensé le dieu du sommeil.
« Que voulez-vous de moi exactement ? Si vous voulez de moi pour la nuit, faites ce que vous voulez, je ne m’y opposerai pas »
De ce qu’elle avait lu, c’était le plus souvent ce que voulaient les dieux, s’amuser avec une mortelle avant de retourner sur l’Olympe. Si c’était ça qu’il voulait, soit ! Mais il risquait d’être déçu, son corps était certainement bien loin de ce qu’il imaginait.
D’ailleurs, elle n’attendit pas vraiment la réponse du dieu, persuadez qu’il était là pour ça. Elle se leva et dégrafa son corset qu’elle laissa choir au sol. Puis ce fut le chemisier et la jupe. Elle se retrouvait en sous-vêtements et bas noirs. La même tenue qu’elle portait dans les bois mais elle n’en gardait aucuns souvenirs. Elle se rassit et enleva ses bottines. Son corps quasiment dénudé laissait voir les cicatrices qui la recouvraient. Hypnos risquait de ne plus avoir envie d’elle bien longtemps.
-
Hypnos fut vexé de se que dit Marine. Lui avoir tué ses femmes ? Que des absurdités humaines ! Se dit-il à lui même avant de répondre à Marine comme quoi ce ne sont que des légendes humaines et rien d'autre et que d'ailleurs il avait eu cinq fils et que si il l'avait choisi ce n'était pas pour que la «baiser».
Puis il fut encore étonné par le fait qu'elle se mette en sous-vêtements. Elle pensait que ses cicatrices dégouteraient les ardeurs du dieu mais bien au contraire, il les avaient déjà vus. Il se mit dos à elle dévoilant une gigantesque balafre partant de la nuque et allant en direction du rein gauche.
«Tu sais si je tais choisi c'est pas pour rien.» Dit-il en plongeant son regard doré dans celui bleu-vert de la jeune femme. Puis un bruit fracassant se fit entendre dans l'appartement. Encore des voleurs, ces déchets de la société n'en n'avaient pas encore finis, ils voulaient venger la mort de leurs deux potes.
«Alors ces celas ? Pfft comment ont ils put tuer nos pottos ? P'tain ! Il va falloir les crever.» Disait -il en léchant son couteau.
Le dieu se leva énervé par eux, il était seulement en T-shirt et caleçon.
-
Sagement assise au bout du lit, les mains croisées, posées sur ses cuisses, Marine attendait le bon plaisir du dieu. A sa grande surprise, il se retourna, lui présentant alors son dos. Il souleva son T-shirt montrant alors à la jeune femme une cicatrice qui lui barrait totalement le dos, de la nuque aux reins. La cicatrice était impressionnante mais Marine en avait vu d’autres. Ce qui la surprenait le plus c’est qu’une telle cicatrice sur le corps d’un dieu qui semblait être parfait. Il rabaissa son vêtement avant de se retourner de nouveau vers elle.
« Tu sais si je t’ais choisi c'est pas pour rien »
Le regard or du dieu plongea dans le bleu de celui de la belle rousse qui n’osa plus rien dire. Elle était comme hypnotisée. C’est alors qu’un bruit terrible se fit entendre. Marine tourna la tête en direction du bruit qui provenait de l’autre pièce. A priori sa porte venait d’être enfoncée. Elle n’eut pas le temps de réfléchir davantage, deux hommes entraient déjà dans la pièce. Leur allure lui rappelait celle des deux autres agresseurs tués un peu plus tôt.
« Alors c’est ceux-là ? Pfft comment ont-ils pu tuer nos pottos ? P'tain ! Il va falloir les crever »
Marine se leva et Hypnos en fit autant. Le visage du dieu irradiait de colère à peine contenue. La jeune femme avait peur mais plus pour les deux voyous que pour elle.
-
« Bon dieu ! Mais pourquoi tu ne bouge plus...Ataké ? Bordel mais tu lui a fais quoi ?!? »
La scène était risible pour le dieu du sommeil car ces deux choses n'étaient riens, d'ailleurs Hypnos se raprocha de suis qui semblait ne plus bouger, il apposa sa mais sur ses yeux et dit « Eternal Drowsiness » (Éternelle torpeur). Une aura pourpre entoura la main qui était posée sur le visage d'un des agresseurs. Quelques secondes plus tard le bandit tomba sur le sol et semblait dormir.
Tout ça énerva son complice qui se mit à mettre des coups de couteaux dans le ventre du dieu, mais aucune goutte de sang ne tombait. On se demandait même si le couteau s'enfonçait dans la peau divine. Hypnos prit au cou son agresseur et commença à l'étrangler. Il prenait beaucoup de plaisir à le faire souffrir.
« Espèce... d'enfoiré...laisse moi...respirer... » Dit-il en agonisant.
-
D’un seul coup, l’un des deux hommes cessa de bouger. Il semblait complètement hypnotisé, incapable de bouger. Son compagnon le remarqua d’ailleurs.
« Bon dieu ! Mais pourquoi tu ne bouges plus...Ataké ? Bordel mais tu lui a fais quoi ?!? »
Hypnos s’approcha de l’homme aux yeux absents. Il posa sa main sur ses yeux, murmura quelques mots, une sorte d’aura se dégagea de sa main et l’homme se retrouva au sol. Il ne semblait pas mort mais profondément endormi. Marine se rappela qu’Hypnos était le dieu du sommeil éternel. Il était probable que l’homme ne se réveillerait jamais.
L’autre type se rua alors sur le dieu et le frappa à coups de couteau. La jeune femme eu un hoquet d’horreur mais le dieu ne semblait rien ressentir. Il attrapa son agresseur au cou et allait l’étrangler.
« Espèce... d'enfoiré...laisse moi...respirer... »
Encore quelques secondes et l’homme allait succomber. Marine ne pouvait assister à un tel spectacle sans réagir.
« Arrêtez ! Ne le tuez pas ! »
Malgré les faits, la jeune femme ne souhaitait la mort à personne. Elle ne tuait qu’en cas d’extrême nécessité et généralement en état de légitime défense. Elle s’avança et posa sa main sur le bras du dieu.
« Laissez le partir, je pense qu’il a compris la leçon – elle se tourna vers le visage du voyou qui commençait à virer au bleu – n’est-ce pas ? »
-
« Arrêtez ! Ne le tuez pas ! »
Hypnos tourna la tête en direction de la jeune femme qui devait surement ne pas souhaiter ça mort. Hypnos se retourna ensuite vers le bandit qui avait les yeux presque exorbités et le teint de visage bleu.
« Laissez le partir, je pense qu’il a compris la leçon – elle se tourna vers le visage du voyou- n’est-ce pas ? »
Le hors la loi fit des hochements de tête du bas vers le haut et en sens inverse pour dire qu'il était d'accord avec la jeune femme. Hypnos desserra le poignet autour de son cou pour le laisser fuir le plus loin possible avec son compagnon toujours dans un sommeil profond.
« Excuse moi de ma réaction. »
Il s'approcha de Maine et la prit par la ceinture et la suréleva, lui décollant les pieds du sol pour que leurs deux visages soient l'un en face de l'autre, encore et toujours les yeux dans les yeux.
-
Hypnos finit par accepter la demande de la jeune femme et lâcha celui était passé d’agresseur à victime. L’homme toussa et reprit son souffle avant d’attraper son compagnon et de le porter loin de cet appartement maudit. Marine se dit qu’ils ne risquaient pas d’y remettre les pieds.
« Excuse-moi de ma réaction »
Elle haussa simplement les épaules. Il avait juste voulu se défendre et la défendre.
« Ça va. Pas la peine de vous excusez ! »
Il s’approcha d’elle et la saisit par la taille pour porter son visage au même niveau que le sien. Leurs regards se perdirent l’un dans l’autre. Ils semblaient incapables de se détacher. Elle était fascinée par lui et cela semblait réciproque. Elle ne chercha pas à s’enfuir. Elle resta là, dans ses bras, bras ballants mais toujours rivés aux yeux dorés.
-
Hypnos toujours en regardant profondément , ses yeux dans ceux de Marine cherchant à savoir se qu'elle pensait. Il s'approcha, s'approcha puis posa ses lèvres douces sur ceux de son ex"infirmière". Il embrassa langoureusement en cherchant la langue de Marine avec la sienne, quand il la trouva il commença de faire comme un bal.
Son souffle s'accéléra un peu plus, le corps du dieu du sommeil voulait de celui de Marine. Il stoppa encore une fois et retira légèrement sa bouche de celle de son amante et un léger filet de bave les reliait entre eux deux. Il descendit ses mains au niveau du fessier de la jeune femme où il n'y avait plus que la petite culotte noir et bordé de dentelles avant de recoller sa bouche à celle de Marine pour recommencer ce baisé si agréable.
-
Les lèvres du dieu finirent par se poser sur celles de Marine. Elle s’y attendait. Peut-être l’attendait-elle, ce baisé. La bouche d’Hypnos était chaude et accueillante. Sa langue vint s’amuser de et avec la sienne. De passive, la langue de la jeune femme se prit au jeu et commença, elle aussi, à caresser sa consœur. Cet échange dura longtemps, longtemps. Ils semblaient l’apprécier autant l’un que l’autre. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, le contact fut rompu.
Les mains divines se muèrent vers les fesses à peine voilées de la jeune femme alors que le contact visuel prenait le relais du contact lingual mais pour un temps bref. Probablement en manque de sa chaleur, la bouche d’ Hypnos se réappropria celle de Marine.
Celle-ci finit par rendre totalement les armes. Ses mains se hissèrent jusqu’au cou de celui qui l’embrassait et l’entourèrent. Elle se hissa jusqu’à lui, s’agrippait à lui à présent. Son corps se colla davantage contre celui du dieu appréciant le torse puissant qu’elle avait tout juste frôlé alors qu’elle le soignait.
-
Le dieu fut à demi surprit de la réaction de Marine envers lui, en effet lui qui pensait qu'elle ne se laisserais pas faire ou alors que cela serait sur un ton monotone. Ils continuèrent leurs échanges de salives une fois les deux langues dans la bouche du dieu et une autre fois dans celle de la jeune femme. Hypnos enleva le soutien-gorge de Marine se qui dévoila de beaux et fermes seins puis fit descendre la culotte pour la mettre entièrement à nue alors que Marine en faisait autant de son côté.
Il passèrent de debout à allongés dans les draps (en-drapés si je puis dire) se serrant mutuellement alors que tout en jouant avec la langue de sa compagne il se mit à caresser les fesses de Marine, elles étaient aussi douces que de la soie et même plus douce que son ex-femme. La main du dieu du sommeil faisait des vas-et-vient passant des fesses aux cuisses pour revenir aux fesses.
-
A priori, la réaction de Marine surpris le dieu mais il sembla aussi l’apprécier. Il pensait probablement qu’elle le fuirait ou se laisserait faire mais sans vraiment participer. Là, c’était bien loin d’être ça. Elle donnait autant qu’elle recevait. Peut-être avait-elle juste envie d’être aimée, de sentir que quelqu’un pouvait tenir à elle, pouvait l’aimer, vraiment aimer.
Les langues se mêlaient comme les salives. Les mains d’Hypnos glissèrent sur elle et dégrafèrent son soutien-gorge qu’il laissa tomber au sol avant de s’attaquer à sa culotte l’en débarrassant également. Marine n’était pas en reste. Elle lui enleva son T-shirt avant d’abaisser son caleçon.
Nus, l’un contre l’autre, leurs bouches ne s’étaient pas séparées. Elles ne se séparèrent pas non plus quand ils se dirigèrent vers le lit de la jeune femme, ni quand ils s’y allongèrent, se collant l’un à l’autre. Une des mains du dieu lui caressait les fesses et la cuisse. Les mains de la rouquine caressaient les épaules d’Hypnos et son dos. Une main, un peu plus aventureuse que l’autre, entrepris la même caresse que lui et alla caresser le fessier divin. La bouche de Marine finit par glisser des lèvres au cou qu’elle embrassa et mordilla avec plaisir.
Tout son corps se réchauffait et s’échauffait sous les caresses du dieu ainsi que sous le contact de son corps. Ses seins pointaient et son intimité s’humidifiait.
-
Hypnos sentit une main de la jeune femme sur son épaule et l'autre sur une de ses fesses, il en rougit. Les deux bouches se séparèrent alors que la bouche de Marine vint se glisser sur le cou qu’elle embrassa et mordilla avec plaisir. Pour le dieu cette zone était une zone assez érogène et il le sentit rapidement par de petit contractions de sa verge qui se remplissait de sang pour se gonfler lentement.
Il embrassa le front de sa compagne et passer sa main dans les cheveux feu de Marine. Il avait vécu toute ces sensations qu'une seule fois, avec sa première femme, le sentiment d'aimer et de ne pas faire cela que pour le fait de le faire. Aimer et se faire aimer, rarement une personne et même un dieu vit cela. Les deux bassin se rapprochèrent encore un peu plus alors que la verge du dieu complètement gonflée vint se coller contre le bassin de la jeune femme.
-
Marine se sentait bien dans les bras du dieu. Elle sentait ses mains la caresser. Soudain, elle sentit le sexe d’Hypnos se gonfler d’envie pour elle. Il était collé contre son pubis, le pressant doucement. La jeune femme se frotta et se colla un peu plus contre lui.
Elle n’avait pas fait l’amour depuis plusieurs semaines. Même si elle n’y accordait pas un intérêt majeur, elle appréciât cela. Le dieu la traitait bien en plus. Il était doux et tendre ce qui ne faisait que renforcer l’envie et le plaisir de la demoiselle.
Elle revint querir ses lèvres et se remit à jouer avec sa bouche alors que doucement, elle écarta les cuisses pour lui laisser l’accès à son intimité maintenant largement humidifié.
-
Le dieu sentit le corps de la jeune femme se coller à lui encore un peu plus avant que sa bouche soit reprise par celle de sa compagne. Sa verge était légèrement pressé entre son pubis et le corps de la jeune femme.
Puis après quelques minutes il sentit les cuisisses de Marine s'écarter pour laisser la place à son pénis. C'est là que l'art d'hypnos dans le domaine du sexe pouvait s'exécuter, il enfonça que le gland dans la fente légèrement humidifier et bougea un peu pour que son gland face de léger vas-et-vient excitant.
-
La jeune femme fut surprise que le dieu ne la pénètre que de son gland. Elle pensait qu’il aurait fait pénétrer l’intégralité de son membre en elle mais il n’en fit rien. Hypnos se contentait de l’exciter encore un peu plus. Elle sentait le bout du sexe du dieu qui caressait juste l’entrée de son sexe. Elle aurait pu essayer de bouger le bassin pour le faire aller davantage en elle mais elle préférait le laisser faire.
Marine se mit simplement à caresser le dos du dieu. Ses doigts suivaient la colonne vertébrale qu’elle effleurait à peine. Elle montait jusqu’à la base du cou pour aller jusqu’au bas des reins, se permettant parfois une légère caresse sur les fesses de son amant divin. Son autre main caressait les côtes et la hanche gauche du dieu.
Elle gardait les yeux ouverts, plongés dans ceux de son compagnon. Ils avaient une sorte d’effet hypnotisant sur elle. Si bien, qu’elle avait bien du mal à s’en détacher.
-
Les yeux des deux amants étaient toujours plongés les uns dans les autres alors qu'Hypnos commença à rentrer sa verge doucement tout en faisant de petit coups pour continuer à faire grimper le plaisir dans le corps de la jeune femme et dans le sien il finit par rentrer la totalité de sa verge dans le vagin de Marine, les bourses venaient jusqu'à êtres collés à l'entre grandement humidifié.
Le dieu du sommeil commença à bouger son bassin de haut en bas car ils étaient passé dans une position où le dieu était allongé alors que Marine était assise sur le pénis de son compagnon.
-
Le dieu finit cependant par la pénétrer totalement. Elle sentait son membre en elle. Il la comblait entièrement. Doucement, il se mit à bouger en elle. Les yeux toujours rivés à ceux d’Hypnos, elle commençait à prendre plaisir à tout ça.
Brusquement, il inversa la position. Marine se retrouva au-dessus de lui. Il lui laissait l’initiative. La jeune femme se redressa et se retrouva assise sur lui. Doucement, elle se mit à bouger son bassin sur le dieu du sommeil. S’aidant de ses jambes, elle commença à se soulever pour effectuer des mouvements de va-et-vient sur le membre tendu. Marine posa ses mains sur le torse d’Hypnos et se servit aussi de cet appui pour faciliter ses mouvements.
La jeune femme ferma les yeux. Le plaisir s’insinuait en elle. La verge la caressait de l’intérieur et lui donnait du plaisir. Ses gémissements commencèrent à se faire entendre mais ils étaient encore à un faible niveau sonore.
-
Il la voyait se bouger et trémousser de haut en bas et de bas en haut en s'aidant de ses jambes et et de ses mains sur le torse du dieu. Beaucoup de plaisir s'insinuait depuis le gland en parcourant la verge pour se diffuser dans tout son corps. Le souffle du dieu s'accéléra et il décida d'accompagner les mouvements de sa compagne. Il se prit du envie de prendre les seins de la jeune femme qui pointaient vers lui et il commença à les masser tout en passant lentement sur les tétons durcis par le plaisir qe devait éprouver la jeune femme.
"J'espère que ça te pait" dit-il en penchant légèrement la tête en arrière.
-
Marine, les yeux clos, appréciait ce moment de plaisir que lui offrait ce dieu. Elle ne savait toujours pas pourquoi il l’avait choisit vu qu’elle n’avait aucuns souvenirs de ce qui s’était passé dans les bois.
Elle sentit qu’Hypnos répondait à ses mouvements et se mettait à bouger ses hanches contre elle. Amplifiant les mouvements de la jeune femme. Il s’empara de ses seins, tentateurs, et se mit à les caresser et à les malaxer avec douceur et force.
« J'espère que ça te plait »
La jeune femme ouvrit alors les yeux et les replongea dans ceux du dieu qui avait décidé de passer la nuit avec elle. Elle se doutait que ce ne serait que ça, juste l’histoire d’une nuit et qu’ensuite il disparaitrait pour toujours, comme il était venu.
Pourtant, elle avait envie de prendre du plaisir avec lui et tromper un peu sa solitude aussi. Une solitude à laquelle elle s’était habituée par obligation plus que par choix et qui était devenu son mode de vie. Mais elle devait bien reconnaître que cela était dur à supporter parfois. Sa vie de soldat l’avait condamnée à la solitude et à l’isolement, même maintenant. Alors pourquoi se priver d’un peu de bonheur quand on peut en avoir. Elle lui sourit.
« Oui, beaucoup… beaucoup ! »
-
Il prenait énormément de plaisir avec elle et c'était aussi la première fois depuis le début du siècle car il avait violé à droite, et à gauche mais sans jamais prendre un véritable plaisir alors que là c'était l'apothéose de son plaisir jamais ressentit d'ailleurs cela le fit jouir rapidement, il était précoce du fait de ne pas avoir eu de rapport depuis très longtemps. Il remplit le vagin de la jeune femme de sa semence et il en fut surprit car il était plongé dans les yeux de sa compagne pensant à sa femme qui lui ressemblait de plus en plus.
*Mince...Que va-t'elle penser de moi ?* Pensa-t'il complétement déboussolé regardant à droite et à gauche avec ses yeux d'orés
Le dieu continuait quand même ses mouvements dans la cyprine et le sperme mélangé pour ne pas relâcher l'effort, continuant de malaxer et pétrir les seins de Marine, il finit par les lâcher et prit Marine aux jambes pour se relever et être debout en train de continuer à pénétrer sa compagne.
-
Marine accentuait ses mouvements de hanche, ses yeux toujours plongés dans les mires or de son compagnon divin. Soudain, elle le sentit jouir en elle et en fut un peu surprise. Au vu de la réaction, un peu paniquée du dieu, elle n’était pas la seule à être surprise. Cependant, malgré son orgasme, Hypnos avait toujours son membre tendu en elle et continuait ses mouvements.
Elle ne lui en voulait pas d’avoir joui. Il en avait bien le droit et puis, il n’avait pas arrêté ses mouvements en elle. La jeune femme lui sourit en continuant d’aller-et-venir sur sa verge dressée.
Les mains d’Hypnos vinrent saisir ses jambes et il se redressa contre elle. Sa position lui permettait de mieux contrôler les mouvements de son amante. Celle-ci passa ses mains autour du cou du dieu et se colla contre lui, ses seins caressant son torse alors que son visage allait se lover dans son cou. Son souffle rapide et haletant caressait la peau de son compagnon. Les yeux fermés, le plaisir était sur le point d’exploser en elle. Elle bougea encore plus vite et bientôt le plaisir se fit incontrôlable. Elle hurla alors que l’orgasme explosait en elle, plantant ses ongles dans le dos et la nuque d’Hypnos, cherchant à se raccrocher à lui dans la tourmente de la jouissance qui l’emportait.
-
Ses seins caressaient mon torse, de temps en temps tétons contre tétons se qui me fit des frissons alors que le souffle de mon amante allait de plus en plus vite et caressait ma peau, j'accélérais mes mouvement en elle, je sentais une nouvelle fois une grande excitation, j'allais à nouveau jouir alors qu'elle aussi, sentant ses contractions vaginales devenirs de plus en plus fortes et là un plaisir immense et intense m'envahit alors que je déversais ma semence en Marine et que elle jouissait et finit par expulser ma verge qui, continuait à déverser du sperme sur les draps, le sperme et la cyprine coulait encore de son antre se déversant sur ses cuisses puis allant tache à son tour les draps . Et je sentis les ongles de Marine se planter dans mon dos.
Je la lâcha et tomba sur elle , la tête sur ses seins et nos deux corps entre lacé.
"Désolé d'avoir... taché... tes draps"
J'avais encore le souffle haletant dû à la dose d'endorphine que j'avais reçu sous l'effet de la jouissance.
-
La jeune femme se sentait épuisée après cet orgasme violent. Elle se laissa aller contre le matelas. Son souffle ne s’était pas encore apaisé. Elle avait senti qu’elle n’avait pas été la seule à jouir. Le dieu, lui aussi, avait pris du plaisir et avait de nouveau jouit. Il se laissa d’ailleurs aller tout contre elle. La tête, aux boucles blondes, reposait sur ses seins.
Marine lâcha un petit rire en entendant sa remarque. Et bien, il semblait avoir un peu le sens de l’humour ce dieu.
« Tu… n’es pas le seule… à les avoir tâchés. Et puis, ça se lave, c’est pas grave »
Même avec de l’humour, elle restait pragmatique. La tête posée sur l’oreiller, elle reprenait doucement son souffle. Sa main caressait machinalement l’épaule du dieu du sommeil. Marine regardait le plafond blanc en se demandant ce qui allait suivre. Allait-il partir ou rester ? Partir, probablement. C’était d’ailleurs la seule issue possible pour la jeune femme. Hors, elle détestait ce genre de moment où aucun des deux partenaires ne savaient quoi dire et étaient plus gênés qu’autre chose. Pour y couper court, elle poussa doucement le dieu sur le côté et elle se releva. Elle sentit le sperme et la cyprine couler un peu plus d’elle, le long de ses jambes. Elle se dirigea vers la porte.
« Je vais prendre une douche »
Marine franchit la porte de sa chambre pour entrée dans la salle de bain. Elle se glissa dans la douche carrelée et ouvrit l’eau. D’abord glacée, elle se réchauffa progressivement alors que la rouquine commençait à se laver. Elle prenait son temps afin que le dieu en profite pour quitter l’endroit. Au moins, personne ne serait gêné et se serait très bien comme ça.
-
« Tu… n’es pas le seule… à les avoir tâchés. Et puis, ça se lave, c’est pas grave »
Un léger sourire se fit voir sur mon visage, ça ne m'étonnait guère, et maintenant de toute façon plus rien ne venait à m'étonner. Je reprenais tranquillement mon souffle tout en caressant le ventre de Marine, posé sur ses seins. Je sentit sa main me pousser légèrement pour se dégager, je me laissas faire tranquillement puis elle se releva.
« Je vais prendre une douche »
Je la vis se déplacer jusqu'à sa douche, alors que je me mis à regarder le plafond blanc et réfléchir, oui réfléchir à ce que j'allais faire car je ne pensais plus à rester, même si je n'aimais pas partir comme cela mais pour me faire oublier je me disais qu'elle avait eut l'honneur de recevoir un dieu dans sa couche même si c'était un argument très léger.
Je finis par me décider à partir mais avant je me rhabilla puis je chercha la placard où elle rangeait ses draps pour les changer, quand cela fut fait j'allais vers elle, puis la prit gentiment par le menton pour tourner sa tête et lui faire un dernier baisé langoureux sous l'eau avant de disparaitre peut à peut. J'avais quand même laissé un petit cadeau, un cadeau de dieu pour les soins, une petite bourse avec un petit million de yens en billet. Je pensais que c'était le minimum à faire...
-
A sa grande surprise, le dieu vint la retrouver sous la douche. Il lui donna un baiser et lui dit « au revoir ». Tout doucement, Hypnos s’effaça comme s’il s’était s’agit d’un mirage. Marine tendit la main mais il s’était déjà évaporé. Elle resta un moment hébétée avant de quitter la douche. Elle s’enveloppa d’une serviette avant de retourner dans sa chambre.
La jeune femme soupira en voyant les portes fracassées. Cela allait lui coûter cher de faire réparer tout ça. Elle pénétra dans sa chambre et vit qu’Hypnos avait changé les draps. Elle sourit. C’était une gentille attention qui la toucha. Elle vit alors la bourse remplit de billets. Elle regarda à l’intérieur.
« C’est une vraie fortune »
Ainsi le dieu lui avait laissé un petit cadeau d’adieu. Une nouvelle attention de sa part. La rouquine hésita un instant. Cet argent lui donnait l’impression d’être une prostituée qui s’était vendue. Mais son côté pratique reprit le dessus. Elle était bien loin d’être riche. Cet argent lui permettrait de changer les portes détruites. Cependant la somme était telle qu’elle pourrait faire autre chose avec. Elle déposa la bourse sur la table de nuit et se coucha. Autre cadeau de son amant, ou pas, elle s’endormit rapidement et, cette fois-ci, elle ne fit aucun cauchemar.
*****
Une fois habillée, le lendemain matin, elle sortit et se rendit dans une agence immobilière. Vu la somme qui lui appartenait à présent, elle pouvait changer de lieu de vie et quitter le quartier de la Toussaint. Elle entra et se dirigea vers la jeune femme assise derrière son bureau.