C’était vrai, elle n’avait pas tout à fait tord. Puisque c’était quelque chose qui lui plaisait vraiment, il aurait tout fait pour lui faire changer d’avis pour qu’elle garde son poste. Mais comme il lui avait déjà, il pouvait sans problèmes changer d’établissement. Ainsi, elle aurait pu pratiquer dans le lycée et lui aurait continué ses études ailleurs. Du moment qu’il la voyait, il était prêt à tout. Ses lèvres vinrent se perdre sur les siennes pour un nouveau baiser, tout aussi chaleureux que les précédents. Comme elle disait, on le lui avait pas apprit de se confier aux autres, mais plutôt à se refermer sur elle-même. Mais à présent, cette vie était derrière elle. Il fallait qu’elle l’oublie, et ce le plus rapidement possible. Mais il savait qu’il devait être à ses côtés, car ce ne serait pas une chose facile.
« Surement, mais n’oublie pas que je suis là maintenant. Je ne te forcerai pas à me dire quoi que ce soit, mais n’oublie que je serai toujours là pour toi, et ce quoi qu’il arrive »
Doucement, elle vint se plaquer un peu plus contre lui avant d’enfouir son visage contre son épaule. Il savait que tout ça était nouveau pour elle, et qu’elle devait surement faire de gros efforts en ce moment pour accepter ses sentiments. Sitôt enfuie, elle se retrouver avec une personne sur les bras, et, chose encore plus déroutante, il s’agissait d’un ange. Ça faisait beaucoup de choses en peu de temps. Elle finit par relever son visage vers lui.
« Ce n’est pas grave, je trouverai bien autre chose. Au pire, vu que tu as effacé toutes les cicatrices de mon corps, je pourrais toujours vendre mes charmes, après tout, il n’y a pas besoin de diplômes pour ça. Qu’en penses-tu ? Tu penses que les hommes paieraient pour être avec moi ? »
Il la poussa légèrement de lui et fit mine de tourner autour d’elle afin de regarder ses fesses, sa poitrine, et tout le reste de son corps sous différents angles, tel un connaisseur. Il s’arrêta de faire des cercles autour d’elle et s’en rapprocha par l’arrière, posant sa tête sur son épaule pour lui murmurer à l’oreille d’un air amusé.
« Oh oui ils paieraient, cher, très cher. Encore faut-il qu’ils arrivent à tromper ma vigilance, car je ne les laisserai pas faire le moindre pas vers toi mon cœur … »