Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une pause s'impose (Terminé)

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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 150 mercredi 09 juin 2010, 13:35:54

       William cessa un instant ses caresses et entreprit de se débarrasser de sa chemise. Il défit les boutons d'un geste impatient et d'une contorsion retira le vêtement qu'il jeta au loin. Nous y voilà donc ; le corps de Dolan...
       Le torse de William était finement ciselé et ses muscles plus ronds que longs laissaient supposer que le seul effort physique qu'il fournissait, était de lever de la fonte dans les salles de fitness. L'esthétisme le rendait trop artificiel et inapte à tout autre sport. Cela n'empêchait pas le juriste d'en être relativement satisfait, car ce n'est pas sur la force physique qu'il compte pour soutenir une femme et dominer le reste.

       Lorsque ce fut fait, William reprit, là où il en était, ses caresses expertes. Il crocheta le devant du soutien-gorge et tira doucement vers le haut. Les bras de la belle, pris dans les bretelles, suivirent le mouvement. Mais le juriste, un brin facétieux, ne jugea pas nécessaire de la libérer et interrompit son mouvement, laissant les jolies membres de sa belle entravées.
       Il en profita pour la serrer contre lui avec son bras libre et partit en quête de la bouche de son aimé. Une fois rassasié, il acheva enfin son mouvement et enleva totalement le sous-vêtement. Les bras enchanteurs retombèrent celui comme une fine pluie chaude.
      Sentir les seins de sa dulcinée sur son torse lui enflammait les sens. Il se pencha donc sur elle, l'obligeant à faire de même. D'un bras appuyé entre ses omoplates, il veilla à lui épargner tout effort, tandis que sa bouche quittait ses lèvres et descendait au fur et à mesure. Le menton, le cou, la naissance des seins, il ne s'arrêta sur aucun de ses lieux de ravissement et continua fermement sa progression. Une fois à destination, il prit sans hésitation l'un des mamelons en bouche. Il le mordilla délicatement sous l'impulsion d'une fièvre extatique, puis s'attela à réparer ses meurtrissures sous une averse de coups de langues pénitente.
       Avisant la sœur délaissée, il fit une pause pour enduire ses doigts d'une fine pellicule de salive et commença à titiller, agacer, asticoter et finalement caresser l'autre téton durci. Ses doigts rivalisaient de figures artistiques, à la manière de patineurs fous sur l'auréole, puis se rejoignaient dans leur effort conjugué pour offrir à l'éminence sensible tout le potentiel de leur talent réuni.

      Dire que ce n'est qu'une introduction...
« Modifié: mercredi 09 juin 2010, 16:06:39 par William Dolan »

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 151 vendredi 11 juin 2010, 21:09:45

Si elle n’avait pas osé s’infiltrer sous le tissu qui recouvrait l’avocat, lui s’en sépara sans regret. D’un mouvement plein d’aisance, il déboutonna sa chemise et l’envoya rejoindre celle de la demoiselle. Les tissus reposaient l’un sur l’autre comme leurs deux propriétaires.

Marine sentait la peau du jeune homme tout contre la sienne, chaude et douce. Tout comme son odeur, ce contact était enivrant. Elle trouvait cela étrange et un peu déroutant. Elle avait déjà vu des hommes torse nu et même nus mais elle n’avait jamais ressentie ça avant. Le désir qu’elle éprouvait, était tout nouveau et cela venait du seul fait qu’elle aimait le jeune homme.

Lorsqu’il lui prit l’envie d’enlever son soutien-gorge, elle ne protesta pas se laissant faire comme une poupée docile. Elle sentait les bretelles glissées le long de ses bras qui se tendirent afin de s’en séparer mais l’avocat en décida autrement. Stoppant le mouvement, une main dans son dos, il vint une nouvelle fois quérir ses lèvres. Elle ne se fit guère prier pour les lui donner. Elle avait soif des siennes tout comme lui. Leurs langues jouaient l’une avec l’autre avec délice. Il finit cependant par les abandonner et poursuivit ce qu’il avait commencé, libérant ainsi ses bras qui retombèrent sur lui comme des plumes, douces et fragiles.

Leurs bustes étaient à présent totalement nus, pressés l’un contre l’autre. Les seins de la jeune femme pointaient insolemment contre la poitrine de l’homme. Le contact était merveilleux et elle se laissait emporter pas toutes ces sensations nouvelles qui l’assaillaient.

William l’embrassait à nouveau comme s’il ne pourrait jamais apaiser sa soif d’elle. Des lèvres, il commença à descendre passant son cou, sa gorge pour enfin attendre sa poitrine. Sa bouche s’empara alors d’un des seins. La jeune femme émit un léger gémissement. Sa poitrine était devenue si sensible aux caresses. Elle sentit les quenottes du juriste mordiller tout doucement le téton durcit. Elle ferma les yeux. Sa respiration s’accélérait. Elle aimait ça. Elle ne savait pas trop pourquoi mais elle aimait cette manière de faire.

La langue prit le relais des dents, léchant et excitant le téton déjà mis à rude épreuve. Pour ne pas laisser l’autre sein seul, Dolan le caressa avec ses doigts légèrement humides et se mit aussi à le torturer à sa manière, si douce.

Marine ne comprenait comment sa poitrine pouvait lui donner autant de sensations délicieuses. Elle qui l’avait toujours détestée pour ne pas dire haïs. Cette poitrine, un peu plus développée que la moyenne, qui ne la faisait que paraitre plus femme dans un monde d’hommes. Ne la supportant pas, elle avait cherché à la cacher grâce à des multitudes de bandes qui la comprimaient au maximum quitte à ce que cela fasse terriblement mal à la jeune femme. Mais au moins, elle ne subissait plus les regards moqueurs de ses « amis ». Elle aurait voulu, à l’époque, avoir assez de courage pour les trancher comme les amazones le faisaient. Selon la légende, elles se coupaient un sein afin de mieux tirer à l’arc. Elle se serait tranchée les deux afin d’être mieux acceptée. Si elle avait fait cela, aujourd’hui elle l’aurait amèrement regrettée. Ses seins, détestés, lui procuraient maintenant, grâce au bon soin de son amour, un plaisir insoupçonné et merveilleux.


Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 152 mercredi 16 juin 2010, 23:27:15

       William en avait fini avec l'opulente poitrine de sa compagne. Non pas qu'il en était lassé, mais il y avait d'autres sites, d'autres fleurs délaissées en manque d'attention, dont il fallait s'occuper. Pour se donner du courage et du cœur à l'ouvrage, il croqua le fruit suspendu aux lèvres de la jeune fille et se régala de sa pulpe. Cerise, framboise, myrtille, il hésitait encore sur le goût mais ça ne l'empêchait pas d'apprécier tout le jardin qui lui était offert, cueillant à sa guise. Le baiser était une vraie dégustation de saveurs nouvelles ; des saveurs façonnés par le désir et l'amour qui étreignaient les sens de Dolan, et les coloraient d'un spectre jusqu'alors invisible. Il se perdit donc dans cette douce apathie, oubliant ses projets et ses plans. Il dériva lentement, s'abandonnant en courant qui charriait son âme comblée, sans avoir ni la force, ni la volonté de lutter. Quelque chose le fit cependant revenir à la réalité. Il ne savait pas quand, ni quoi, mais ça n'avait pas vraiment d'importance. Ses mains se réveillèrent de leur torpeur, agitant leur extrémité agile et fouineuse. Le bras de Dolan, celui qui officiait en tant que contrefort de cette magnifique architecture qu'il tenait dans ses bras, céda tout un coup, faisant s'écrouler l'édifice. Plus de peur que de mal, le matelas était là pour rattraper la jeune fille. William suivit le mouvement et se retrouva au-dessus d'elle. Il marqua un temps d'arrêt, désireux de ne pas précipiter les choses. Il lui laissait le temps, tout le temps qu'elle voulait pourvu qu'elle le veuille lui.

       Les lèvres du juriste s'approchèrent hésitantes et timides, vers le visage de son amour. Elles atterrirent aléatoirement sur la peau blanche, laissant une empreinte moite sur le site, et décollèrent de nouveau pour s'aventurer sur le cou où elles s'ancrèrent pour de bon. Pendant que la bouche était occupée à distribuer tendresse et douceur, les doigts, eux s'affairèrent. Pouce, index, majeur, annulaire, auriculaire, toute la joyeuse troupe répondait présent pour défier la pudeur de la jeune fille. Ils partirent la fleur au fusil vers la jupe, se gaussant de la fermeture qui leur barrait l'accès au plus intéressant. Le bouton qui maintenait la jupe fut maté en un instant et celui-ci sauta de son encoche, mais le plus dur restait encore à faire. Les serres de l'avocat se refermèrent sur la jupe innocente et la fit glisser langoureusement le long des jambes. La jupe défila jusqu'au pied comme la lente procession du vaincu qui vient honteusement apporter sa reddition au glorieux conquérant, ici interprété par William Dolan. Sans portée une grand considération à son adversaire, il jeta le vêtement qui retomba sur ses prédécesseurs, formant un triste cimetière d'habits amoncelés, preuve de la tyrannie qui sévissait sur le clic-clac.

       William posa une main sur la cuisse sans défense, caressant, captant chaque frémissements de la peau frileuse, soumise au vent froid de la nudité. La paume et les doigts glissèrent. Ils remontèrent la voie à sens unique et se frayèrent un chemin à l'intérieur des cuisses, là où la chaleur était le plus intense. La troupe hésita, n'osant pas s'aventurer plus loin, car la culotte en dentelle noir, qui protégeait le dernier bastion de cette grande campagne, n'était pas un ennemi à négliger. La troupe s'aventura tout de même, caressant le tissu gardien. William avait un aperçu de ce qui était derrière, il sentait la chaleur torride et l'humidité qu'il jurait de transformer en inondation. Le sous-vêtement ainsi amadoué, la troupe décida de monter à l'assaut de leur dernière objectif. Celui-ci connut le même sort que feu jupe. Il descendit, comme elle, le long des jambes albâtres et finit comme les autres, sur le tas grandissant de tissus abandonnés. La troupe galvanisée par cette ultime victoire, s'aventura sur les territoires que cachait le sous-vêtement. Les doigts l'effleurèrent tout d'abord, puis se posèrent. L'endroit était chaud, torride même, et le simple contact électrisait l'avocat. La troupe commença à s'agiter sur l'intimité de la belle rousse, caressant les pétales délicats de la rose qui s'épanouissait sous les caresses. Soudain, la troupe avisa un petit bouton juste à côté qui peinait à éclore. Le pouce et l'index le pincèrent et le soumirent à la torture, tandis que les autres doigts caressaient le reste de l'intimité de Marine, laissant les deux experts s'occuper de la partie la plus sensible.
       La troupe s'affaira doublement, car elle savait que son rôle était bientôt fini. Elle n'est que l'avant-garde d'une armée bien plus déterminée et belliqueuse. Mais pour l'instant, l'heure était aux caresses et à la tendresse. Les doigts continuaient de festoyer, après leur victoire bien méritée, poussant la fleur épanouie jusqu'à ses derniers retranchements.
« Modifié: mercredi 16 juin 2010, 23:32:55 par William Dolan »

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 153 dimanche 20 juin 2010, 11:22:32

De ses seins, la bouche de l’avocat remonta pour s’emparer une nouvelle fois de ses lèvres. De moins en moins timide, la jeune femme rendait chaque mouvement, chaque caresse de la langue bien-aimée. Elle s’accrochait à lui, buvant son souffle, l’aspirant comme si elle voulait fusionner leurs deux bouches.
 
Soudain, tout s’arrêta brusquement. La main qui la soutenait s’évanouit et elle s’effondra sur le canapé. Elle n’eut guère le temps de se reprendre car William revint à l’assaut de sa personne tel un général partant au combat avec empressement et ferveur. Elle se laissait faire une nouvelle fois, profitant simplement du feu d’artifice de sensations qu’il allumait en elle.

Doucement, il s’approcha d’elle. D’enthousiaste, il devenait presque hésitant. Craignait-il qu’elle le repousse ? Ou qu’elle veuille tout arrêter ? C’était bien loin d’être le cas. Non, elle voulait que ça continue même si cela l’effrayait un peu. Mais elle avait confiance en lui et elle savait qu’il ferait ce qu’il faut. Les lèvres si brillantes dans un tribunal, vinrent quérir la peau de la jeune femme. La joue d’abord, le cou ensuite la faisant réagir parfaitement. Ce cou si sensible aux caresses et aux baisers. Les yeux océans se fermèrent afin que les autres sens prennent le relais, le toucher, le goût, l’ouïe, l’odorat. Comme un aveugle, elle les développa davantage afin de tout ressentir au centuple.

Les doigts agiles de William allèrent se perdre sur le tissu de sa jupe pour en chercher l’ouverture alors que ses lèvres poursuivaient leur douce torture. La jupe fut vite maîtrisée et doucement, se mit à descendre le long des cuisses et des jambes de Marine. Celle-ci, le cœur battant à tout rompre, attendait toujours. Le bruit léger du tissu qui tombait au sol la fit frissonner. Elle était à présent quasiment nue. Sa culotte et ses bas étaient les derniers remparts qui la protégeaient. Elle craint alors que William voit ses cicatrices sur sa cuisse mais, heureusement, il semblait trop occupé par son cou pour y faire attention ce qui calma les angoisses de la belle.

La main du jeune homme s’enhardit à se poser sur la cuisse presque à nue et, après une légère hésitation, se mua vers l’endroit le plus intime de la jeune femme. Lorsqu’il effleura le tissu, elle ne put réprimer un léger gémissement. Son intimité était moite, déjà humide. Son corps répondait à la perfection à chacun des stimuli produit par maître Dolan. Les mains s’emparèrent du tissu qui, à son tour, glissa sur les jambes fuselées et rejoignit le reste de ses affaires jetées à bas du clic-clac comme des invités indésirables. Les doigts agiles repartirent à l’assaut d’elle maintenant totalement à leur merci. Ils se posèrent avec douceur sur cette partie de son anatomie qui n’avait jamais connu de telles caresses. Ils s’insinuèrent doucement en elle sans qu’elle se sente agressée. Le bouton le plus sensible de l’ensemble fut aussi caressé et doucement chahuté faisant émettre à la jeune femme quelques gémissements étouffés, preuve du plaisir qui montait en elle.

Plus, elle en voulait plus maintenant. Ses joues s’étaient colorées. De passive et attentiste, elle alla à la rencontre de son amant. Ses mains, légèrement tremblantes car inexpérimentées, cherchèrent le corps aimé. Une main alla se perdre dans les cheveux du jeune homme, pressant son visage un peu plus contre son cou, alors que l’autre alla doucement caresser l’épaule et le haut du torse osant parfois descendre un peu plus bas, sur les côtes et même à la limite du pantalon dont il était encore vêtu. Un nouveau gémissement s’échappa des lèvres de la demoiselle. Une complainte qui cette fois était parfaitement audible. Elle se mordit d’ailleurs la lèvre, un peu honteuse, avant de briser à nouveau le silence.


« William… Je t’aime tant… »

Des mots simples, une manière de dire, « je suis prête et j’ai envie de toi, mon amour ».

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 154 mercredi 23 juin 2010, 22:33:31

       Beaucoup d'images passaient dans la tête de William ; des souvenirs parfois amusants, parfois heureux. Oui, car ils concernaient tous Marine. Il ne savait pas vraiment pourquoi il pensait à cela maintenant, sans doute parce qu'ils allaient consommer leur union. Tout lui revenait en tête, de sa technique de drague boiteuse, jusqu'à l'héroïque combat contre Platon en passant par les moments où il avait failli la perdre. Finalement,  William aussi était anxieux. C'était à lui de mener la danse car il est le plus expérimenté, mais c'était sa première fois lui aussi... La première fois qu'il le faisait avec une femme qui comptait vraiment et dont il est éperdument amoureux. "Ressaisis-toi, mauviette". En effet, comme il se le disait à lui-même : ressaisis-toi Dolan. Bien, ou en étions-nous avant que ce "je t'aime" le déstabilise et l'envoie dans un kaléidoscope de souvenirs? … Ah oui. Nous y sommes.

       William se mit au-dessus de Marine, le visage à un pouce du sien. Il la contempla un certain temps en lui caressant doucement les cheveux. Il retira finalement ses lunettes et ses yeux verts flamboyèrent d'une lueur accrut en l'absence des verres inhibiteurs. Son regard était empreint d'une fascination sans borne pour la dame nue qui était sous lui. Il continua d'admirer son visage et ses expressions tandis que patiemment, il commença à ôter son pantalon et son sous-vêtement en même temps. Lorsque ce fut fait, William se colla contre Marine. Laissant son membre se déployer de lui-même, car nul besoin de stimuli lorsqu'on est collé à un corps de nymphe. Le juriste ne la quittait pas des yeux, toujours à quelques centimètres de son visage, captant chaque expressions ; douleur, plaisir, tout était enregistré et la réaction immédiate.
       D'une main, William se guida pour se préparer à entrer. Il allait lentement, ne se précipitait jamais et marquait toujours un temps d'arrêt entre chaque étapes. Puis, il hocha légèrement la tête pour lui signifier qu'il allait y aller. Il commença donc à pousser légèrement, avalant les centimètres avec précaution. Ses mires émeraudes étaient toujours fixée sur Marine, attentif à ses réactions. La dernière chose qu'il voulait, c'était lui faire mal. Les sensations étaient incroyables pour lui mais il ne les laissait pas le submerger, ce moment précis appartenait à Marine. C'était un moment dont elle se souviendrait toute sa vie, que ce soit en bien ou en mal. Il était à l'écoute de Marine, mais il progressait aussi en fonction des contractions de cette dernière, parfois plus éloquent que les regards ou les exclamations. Puis au bout d'un moment, son pubis rencontra le sien, signe qu'il ne pouvait pas aller plus loin. D'un regard éloquent il demanda la permission de procédé puis commença de lents mouvements de va-et-vient. Pour l'instant, William se doutait qu'elle n'avait dû avoir aucun plaisir à cette première pénétration. Il commença donc à accélérer crescendo, comme une locomotive qui se met en marche. Il calqua le rythme sur la respiration de la jeune fille, s'enfonçant en elle lorsqu'elle inspirait, puis se retirant lorsqu'elle expirait. Le moment passé, il lui coula un doux baiser et descendit jusqu'à son oreille en flattant au passage, sa joue, de tendres baisers.

       -Est-ce que ça va?... susurra-t-il dans le creux de son oreille.

       Il aurait pu se poser cette question à lui même qu'il n'aurait pas été sûr de la réponse. Il cherchait tellement à bien faire, trop même, qu'il en devenait inquiet malgré lui. Heureusement, son inquiétude n'était pas assez forte pour réduire à néant sa vigueur. Une catastrophe si cela arrivait. Enfin pour l'instant il n'avait pas échoué dans son rôle d'homme expérimenté qui déflore une jeune fille. Tout va bien Dolan. Maintenant, le plaisir allait reprendre ses droits. La douleur de Marine allait disparaître progressivement et le stress de l'avocat avec.

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 155 vendredi 25 juin 2010, 10:32:15

La main finit par se retirer de son intimité et l’avocat bascula alors sur elle mais il prit soin de ne pas l’écraser sous son poids, s’aidant de ses coudes et de ses avant-bras. Leurs visages étaient tout proche l’un de l’autre. Leurs souffles se mêlaient l’un à l’autre. Les doigts de William allèrent se perdre dans les volutes de feux des cheveux de sa compagne.

Il finit par se débarrasser de ses lunettes. C’était la première fois qu’elle le voyait sans. Elle avait toujours trouvé ses yeux magnifiques. Là, ils étaient encore plus sublimes comme s’il s’agissait des plus pures émeraudes existant au monde. Marine fut surprise d’y voir de l’anxiété. Il semblait appréhender le moment et guettait chaque mouvement de sa compagne. Elle en était touchée. Elle aurait voulue le rassurer en lui disant que tout ce qu’il ferait serait parfait mais elle savait bien que ça ne changerait rien.

Sans la quitter une seule seconde des yeux, elle sentit ses mains aller défaire et enlever le reste de ses vêtements. Bientôt, il fut nu contre elle. Elle avait déjà vu des hommes nus, quand on vit dans un camp complètement fermé où plus de 95% de personnes qui y vivent sont des hommes, un jour ou l’autre, on finit par en voir un dans son plus simple appareil. Mais ressentir un corps masculin totalement nu contre elle, ça, ça ne lui était jamais arrivé. Marine ressentait tout son corps contre le sien, les jambes, les cuisses, le ventre et bien sûr sa virilité, objet de désir et de peur.

Elle respirait vite, anxieuse. La main de William se glissa entre eux deux et elle sentit le membre se présenter contre l’entrée de son intimité. D’un geste de la tête, il lui indiqua qu’il allait la pénétrer. Elle hocha à peine la tête pour lui dire qu’elle était prête. Alors que le sexe de l’homme qu’elle aimait commençait à entrer en elle, la jeune femme retint son souffle attendant l’inévitable moment où il déchirerait son hymen et où la douleur se ferait ressentir.

Il avançait tout doucement, la laissant s’habituer à cette présence nouvelle. Et puis, arriva le moment tant redouté, et par elle et par lui. Le membre se trouva arrêter dans sa progression et dû forcer pour continuer, déchirant ainsi la fine membrane de peau et provoquant un léger saignement. Marine se contracta sous l’effet de la douleur mais elle fut surprise que cette douleur soit si peu intense. Elle pensait qu’elle aurait souffert bien plus que ça  mais ce qu’elle ressentait était plus proche du pincement un peu douloureux que d’une véritable douleur aigue. Se rendant compte qu’elle n’avait pas si mal que ça, elle se détendit un peu et continua de sentir le sexe de William s’enfoncer en elle jusqu’à la garde.
 
Les yeux émeraude vinrent quérir un nouvel assentiment de sa part et l’avocat commença à aller et venir en elle. Le souffle de la jeune femme s’accéléra sous ses mouvements. La sensation de frottement était un peu désagréable du fait de son déflorement mais elle ressentait aussi quelque chose d’autre, quelque chose de plus agréable, une ébauche de plaisir peut-être. C’était difficile à dire pour elle. Il poursuivit ses mouvements un moment avant de s’arrêter et de venir quérir un baiser, qu’elle lui donna bien volontiers, avant que la bouche de William ne descende vers son oreille distribuant toute une nuée de baiser au passage. Elle sentit alors son souffle contre son oreille puis sa voix chaude :


« Est-ce que ça va?... »

Elle esquissa un sourire qui se voulait rassurant.

« Oui, ça va… ça va très bien même »

Oui, maintenant que le moment tant redouté était passé, ils allaient pouvoir se détendre et le plaisir commencer à prendre ses droits. La sensation désagréable s’estompait de plus en plus, laissant Marine plus détendue et réceptive aux futures caresses et attentions de l’homme de sa vie.

« Je t’aime mon amour ! »

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 156 lundi 28 juin 2010, 15:26:02

       William était plus ou moins rassuré. La réponse de Marine l’avait apaisée et il lui répondit par un baiser qui avait la même signification que son « je t’aime ». Le juriste n’était toujours pas à l’aise avec cette phrase et ne voulait pas la distribuer trop facilement, de peur qu’elle ne perde sa valeur lorsqu’il arrivait à la prononcer. Outre cette petite faiblesse dans l’expression de ses sentiments, William se rattrapait dans d’autres domaines. Notamment dans le cas présent. Certaines premières fois étaient très douloureuses par manque d’excitation ou même impossibles à cause de la peur. Heureusement, ça n’était jamais arrivé à Dolan. Quelle humiliation ! Il avait imaginé à peu près tous les scénarios catastrophes et c’était sans doute cela qui l’avait légèrement inquiété. Mais à quoi bon se perdre dans des  « Et si » qui empoisonnent ce moment et le bonheur que l’on en tire. La phase d’angoisse passée et franchie avec succès, il s’agissait maintenant d’extraire tout le plaisir qu’une union comme celle-là pouvait procurer. Dans ce domaine William n’était pas excessivement mauvais – toute abus modestie gardée bien entendu - .

       La jeune homme, moins anxieux, commença à chercher son propre plaisir. Les parois chaudes et humides se refermaient autour de lui, les sensations étaient exacerbées par ce vagin vierge, fantasme de nombreux hommes. Il se contractait, enfermant le membre dans une cangue brulante, et suivait celui-ci dans ses va-et-vient récurrents. Le rythme augmenta encore crescendo, jusqu’à ce que la symphonie atteigne son paroxysme d’intensité. William fourra son visage dans le cou de Marine. Une partie reposait sur un tapis de cheveux alors que l’autre s’appuyait sur la peau moite. Il sentait l’extase se profiler au loin et frémissait pour chaque contact avec sa belle. Ses jambes autour de sa taille, les mèches qui chatouillaient ses joues, agitées par le souffle de l’avocat, sa poitrine contre son torse et ses doigts qui caressaient le corps fin de long en large. Ses mains, parlons-en. Elles erraient sans but et aveugle sur ce désert de peau blanche. Leur rôle était passé et toute la concentration de William allait à l’évaluation, la sensation et l’extase de ce qui l’unissait à Marine.

       Finalement, il enserra le corps de sa belle et posa ses lèvres sur sa bouche. Il se redressa lentement sur ses genoux, l’aspirant à sa suite par un baiser qu’il ne fallait pas rompre. La manœuvre effectuée, Marine était assise sur lui. Les deux mains plaquées sur ses fesses, il continuait les va-et-vient avec moins de rapidité, mais plus d’amplitude. Il la soulevait, le membre sortait presque pour s’enfoncer de nouveau au plus profond de son aimée et il recommença son exploit, ignorant la fatigue et absorbant le plaisir que ce mouvement lui procurait. Alors qu’il sentait l’extase venir, il cessa ses mouvements et laissa à la jeune fille l’initiative de faire ce que ses envies et son corps lui dictaient. De toute façon, si elle ne voulait pas que les sensations s’arrêtent, il fallait bien qu’elle trouve par elle-même le moyen de les entretenir.

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 157 vendredi 02 juillet 2010, 15:29:35

Une fois de plus, les lèvres de William s’emparèrent de celles de sa compagne, une manière pour lui de lui faire comprendre ce qu’il ressentait pour elle. La jeune femme avait  comprit depuis longtemps qu’il n’était pas des plus loquaces dans le domaine sentimental mais c’était une chose qu’elle acceptait sans peine. Elle-même n’étant pas forcément explicite non plus.

Elle le sentit recommencer à bouger en elle. La jeune femme avait l’impression de tout ressentir au centuple. Chaque fois que le membre de l’homme de son cœur s’enfonçait en elle, elle le sentait en entier. Elle sentait son sexe l’enserrer totalement, le tenant presque prisonnier. La douleur passée, les mouvements commençaient à donner du plaisir à Marine. Tout son corps s’éveillait et surtout des parties ignorées et insoupçonnées.

Le souffle court, le visage de l’homme coulissa dans son cou la caressant de son propre souffle. La peau qui se frottait contre la sienne était agréable et excitante. Ses seins étaient un peu compressés par la poitrine de l’homme mais cela ne la gênait pas. Au contraire, ils n’en étaient que plus stimulés encore. Ses mains dérivaient sur le cou et le dos de son amant, effleurant la peau, la caressant. Parfois, elles s’y agrippaient quand l’excitation montait d’un cran.

Doucement le bassin de Marine commença à osciller. La jeune femme suivait le rythme imposé par William, s’accordant à lui à la perfection. Elle se rendit compte qu’en suivant ses mouvements, les sensations étaient plus importantes, plus intenses. Elle poursuivit donc ses mouvements, découvrant tout doucement le plaisir.

Elle sentit les mains de son amant l’entourer et la soulever, alors qu’il s’emparait de sa bouche. Elle poussa un petit hoquet de surprise mais se laissa faire sans protester. Lorsqu’elle se retrouva assise sur lui, c’est un gémissement de plaisir qui alla mourir dans la gorge de William. Son sexe était encore plus profondément enfoncé en elle et se frottait de manière différente contre les parois de son vagin.

Les bouches ne se séparaient pas. Marine n’en avait pas envie. Sa langue jouait avec celle du juriste et refusait de s’en séparer. Elle l’embrassait avec fougue et passion. Les mains de l’homme glissèrent sur ses fesses et la soulevèrent avant de la faire redescendre sur sa verge. La belle rousse passa ses bras autour de son cou et se retint ainsi à lui tendit qu’il poursuivait ses va-et-vient en elle.

Marine explorait un tout nouveau monde emplit de sensations exquises et merveilleuses. Elle n’aurait jamais imaginé qu’un tel univers puisse exister. Mais, contre toute attente, William arrêta ses mouvements, se contentant de la tenir contre lui, son sexe toujours en elle. Surprise, elle abandonna ses lèvres et plongea son regard aigue-marine dans celui de son amour. Qu’attendait-il d’elle ? Elle n’avait pas envie que cela s’arrête. Elle bougea alors un peu son bassin et ses hanches pour encore éprouver les divines sensations. Le plaisir la parcourut comme une vraie décharge électrique surprenant la jeune femme. Etait-ce qu’il voulait ? Que se soit-elle qui prenne les devants ? Elle se sentait un peu perdue et terriblement maladroite.

Néanmoins, elle essaya de reproduire  les mouvements qu’il avait fais. Elle ramena ses jambes de chaque côté de son partenaire et se releva légèrement afin d’être dans une position comme celle qu’il avait adopté. Elle s’agrippa à son cou et s’aida de ses jambes pour se soulever contre lui. Les sensations s’immiscèrent à nouveau en elle. Elle recommença plusieurs fois le mouvement. D’abord hésitants, les mouvements se firent plus amples et plus rapides. C’était elle à présent qui donnait le rythme. Elle se basait sur ce qu’elle ressentait et le plaisir qu’elle prenait. Son visage dans le cou de l’avocat, elle gémissait de manière importante à présent.


Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 158 dimanche 15 août 2010, 12:54:02

       Marine, bien qu’un peu hésitante, prenait de plus en plus d’assurance. C’est elle qui imposait le rythme de la mélodie qu’ils composaient. Le changement de chef d’orchestre n’en altérait pas la qualité. Au contraire, William appréciait cette indépendance qu’il voyait comme un succès personnel – oui, la soif d’égo de l’avocat ne s’apaise pas, même en amour -, mais aussi comme un signe d’accomplissement pour la jeune femme inexpérimentée.

       William glissa sa main sur le galbe de ses cuisses, ne rencontrant aucunes irrégularités si ce n’est les presque imperceptibles changements de texture dus aux cicatrices. Il sentait les fibres des muscles de la cuisse se tendre sous ses doigts, lui prodiguant une sorte de plaisir animal parfaitement synchronisé avec les va-et-vient imposés par la jeune fille. Additionné au souffle chaud qui dégringolait périodiquement sur son cou en une avalanche torride, William sentait l’orgasme arriver. Il le réprima machinalement, car il ne voulait pas que cela se termine maintenant. Mais le rythme poussé imposé par Marine allait bientôt lui faire perdre le contrôle de son corps. C’est alors qu’il poussa un petit grondement de plaisir. Etait-ce un mouvement plus sensuel de la part de la jeune fille ou l’accumulation d’une extase contenue ? Sans doute un peu des deux. Quoiqu’il en soit, un barrage de volonté venait de céder et le flot non maitrisé d’émotions et de plaisirs se déversait dans l’avocat qui avait su plus ou moins garder la tête froide jusque là.

       Un petit effort sauvage accompagné d’un soupir rauque et primaire fut nécessaire à l’avocat pour renverser la jeune fille sur le dos. Il se serra contre elle et mordilla sans complexe la lèvre inférieure de sa compagne qu’il garda prisonnière entre ses bras puissants. William darda sur elle un regard dominateur, comme s’il défiait sa proie de lui échapper. Sans la quitter des yeux, il amorça un nouveau mouvement, son propre rythme, plus lent mais bien plus terrible que les précédents. L’assurance toute relative de Marine lui avait fait oublier qu’elle était inexpérimentée. L’acte était maintenant marqué par une intensité et un magnétisme animal que la jeune fille ne lui connaissait surement pas.
       William lâcha la lèvre de sa compagne car le rythme était maintenant plus élevé, mais toujours aussi intense, et elle bougeait tellement sous lui qu’il ne parviendrait pas à suivre ses lèvres sans lui faire mal. Il n’interrompit pas pour autant son regard allumé d’un désir ne souffrant aucune barrière morale. Cette femme était à lui. Rien d’autre n’occupait son esprit tourmenté par l’extase qui naissant entre ses reins.
       L’homme commençait à s’essouffler. L’effort était important mais le désir l’emportait sur les brulures de ses muscles qu’il sentait vaguement, comme si elles venaient de quelqu’un d’autre. Le rythme augmenta encore à tel point qu’il ne sentait désormais plus aucunes des subtilités du corps de sa belle. Puis, un feu liquide se concentra sur son membre l’inondant totalement. Il força encore le rythme et celui-ci sortit par poussées sporadiques qui lui extorquèrent un gémissement de plaisir.

       La tempête de désir balayée par cet ultime orgasme, William reprenait peu à peu conscience de son corps et de ses muscles éreintés. Ses bras furent les premiers à céder. Il s’affaissa délicatement sur Marine, sans pour autant l’accabler de son poids. Ses lèvres se collèrent naturellement à celles de sa belle comme un assoiffé à une fontaine. Il baisa ensuite longuement les contours de sa bouche, puis de son visage tout entier en quête de perles de sueur exquises.

       -Je t’aime, souffla-t-il entre deux baisers.
« Modifié: samedi 21 août 2010, 16:25:12 par William Dolan »

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 159 dimanche 22 août 2010, 21:46:46

Tout au plaisir qui la dominait, elle en oubliait tout le reste. Marine était totalement égarée dans ses sensations au point d’en avoir peur. Elle avait vécu toute sa vie en s’imposant un contrôle stricte sur elle-même, ne se permettant aucun écart. La moindre défaillance l’aurait conduite à une mort certaine. Le seul qui est réussi à la déstabiliser avait été l’homme qui la tenait dans ses bras mais rien n’était comparable avec ce qu’elle vivait en cet instant. Leurs deux corps, liés l’un à l’autre, dansaient à un rythme fou que la jeune femme ne maitrisait pas du tout, elle suivait juste son instinct, un instinct primaire et animal, mais qui la décontenançait aussi. Elle avait toujours combattu ses instincts primaires et là, elle devait leur laisser libre-cours. C’était paradoxal et perturbant pour elle. Néanmoins, la danse se poursuivait et le rythme s’accentuait encore.

Puis, ce fut William qui reprit les devants, la faisant basculer en arrière. Ils se retrouvaient alors dans leur position première et le fait qu’il reprenne l’initiative était rassurant pour elle même si c’était très inhabituelle de se laisser guider. Le jeune homme ne quittait pas la belle rousse de ses yeux émeraude, son regard avait quelque chose d’hypnotisant. A cet instant, il ressemblait plus à un fauve qu’à un homme et elle, elle était devenue sa proie. Une impression renforcée par la légère morsure qu’il lui imposait sur sa lèvre alors que ses mouvements de bassins devenaient de plus en plus amples et profonds. Marine respirait de plus en plus vite et haletait sous les coups de reins imposés par son avocat. Le plaisir s’intensifiait en elle mais la perte de contrôle qu’elle éprouvait lui faisait peur, trop peur pour se laisser totalement aller. Une partie d’elle se bloquait. Même si l’envie et le plaisir étaient bien là, l’inconnu du moment l’effrayait de manière inconsciente comme un refus de perdre tout contrôle. Elle ne pouvait se laisser totalement aller à la différence de son amant qui lui.

Bientôt le rythme intense se conclut de la seule manière possible, la jouissance. Le gémissement de Dolan fit alors frissonner sa partenaire qui sentait son corps se tendre contre le sien et des spasmes le secouer. Bientôt, son corps se posa avec délicatesse sur celui de la jeune femme qui, tout comme lui, reprenait doucement son souffle. Marine n’avait pas eu d’orgasme mais ce n’était guère important pour elle. Le plaisir avait été là tout comme la douceur et la tendresse de William au début, pour ne pas lui faire mal. Il avait fait attention à elle comme si elle était un bien précieux, une statue ancienne ou une sculpture de cristal. Le côté plus animal de l’acte ne lui avait pas du tout déplut, bien au contraire. Les sensations qui l’avaient envahie étaient merveilleuses mais la peur de se laisser aller totalement l’avait empêchée d’aller au bout. La jeune femme ne s’en rendait cependant pas compte, elle avait eut du plaisir et n’attendait rien d’autre. La jouissance était inconnue d’elle alors on ne peut regretter ce que l’on ne connait pas. Et ce qui la réjouissait le plus, c’était que William ait aimé et l’ait aimé. Le reste était totalement secondaire.

Les lèvres de l’avocat s’égarèrent à nouveau sur le beau visage de sa compagne heureuse, qui affichait un fort joli sourire. Le « je t’aime » ne fit que le renforcer. Pour un peu, elle aurait cru que son cœur n’aurait pas pu supporter autant de joie, lui qui n’avait jusqu’alors connu que souffrances. De petites perles d’eau salée se formèrent aux coins des yeux aigue-marine avant de couler vers les tempes. Elle était simplement heureuse.


« Je t’aime aussi, je t’aime tellement William »

Ses bras entourèrent la taille de son homme comme pour s’assurer qu’il était bien là et qu’il n’allait pas la quitter. A son tour, elle embrassa ses lèvres, sa joue avant d’aller chercher la peau humide de son cou. Elle susurra un nouveau « je t’aime » à son oreille. Des mots à peine prononcés, qui ne devaient être entendus que de lui parce que ce moment n’était qu’à eux. La tête nichée dans le cou de son amant, la douce langueur d’après l’amour commençait à l’envahir. Elle se sentait doucement partir. Sa fin de journée avait été plutôt chargée : sa sortie de l’hôpital, son renvoie de l’hôtel, les retrouvailles avec l’homme de sa vie et surtout ce merveilleux moment, sa première fois, leur amour qui s’était concrétisé de manière physique. La fatigue finit par l’emporter. Ses yeux se fermèrent doucement, son souffle se fit plus lent, et, toujours le sourire aux lèvres, elle plongea dans le sommeil, les bras toujours autour de William.

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 160 dimanche 29 août 2010, 23:32:48

       -Monsieur Dolan?

       William leva les yeux vers celui qui venait de le tirer de sa rêverie. Le sourire songeur qu'il arborait s'évanouit lorsqu'il avisa que toute la salle de réunion avait les yeux braqués sur lui. D'un geste impatient, il incita le comptable du cabinet à poursuivre son rapport et fixa les uns après les autres ses employés afin qu'ils détournent les yeux. Malgré les apparences, William était d'excellente humeur, bien qu'un peu fatigué. Marine s'était endormie dans ses bras et il avait bien fait attention à ne pas la réveiller lorsqu'il s'était levé aux aurores pour travailler. Il était un peu contrarié d'avoir quitter les bras de sa compagne pour assister à la sempiternelle réunion mensuelle. Le chef comptable, les avocats, tous les piliers de l'entreprise venaient faire leur rapport. Ce rituel instauré par Dolan était essentiel pour la bonne synchronisation du cabinet mais il était d'un ennui mortel. Le juriste se força à redresser la tête et adopta une expression intéressée qu'il espérait assez convaincante, puis il replongea dans des pensées plus agréable. Il n'était pas parti comme un voleur de son appartement. Il avait laissé un petit mot à Marine pour lui expliquer son absence et en l'invitant à prendre ses aises. Tiens! Cela lui rappelait qu'il devait trouver un habile stratagème pour la convaincre d'habiter chez lui. Ça serait agréable de l'avoir en permanence avec lui. Même s'il n'avait jamais habité avec une femme auparavant, ça ne lui faisait pas peur. Au contraire, ça le rendait plutôt enthousiaste. Marine était très précieuse. Au delà du fait qu'elle soit sa petite amie, c'était la seule personne qui savait tout de lui. Il n'avait plus de secrets à lui cacher. Elle avait un pouvoir sur lui, car elle en savait trop. "Il faut garder la tête froide". C'est ce qu'il se répétait sans cesse lorsque les vapeurs enivrantes de l'amour lui faisaient faire des erreurs. C'est alors qu'il se posait cette question : Serais-tu prêt à l'éliminer pour préserver ton empire Dolan? Tant que la réponse serait "oui", rien n'était perdu pour l'amoureux transit qu'il semblait être devenu. Et grâce au ciel, la réponse était bel et bien "oui" à chaque fois qu'il se la posait. "C'est bien William. Tu n'es pas irrécupérable."

       C'était elle. William le sentait. La seule femme qui connaisse et qui aime Dolan. Elle serait parfaite pour... partager sa vie? Ils s'aimaient, la demande en mariage ne serait donc pas une aberration. Pffff. Ce n'est pas de cette façon qu'il faut penser. William avait besoin de se ranger. Il avait un métier stable et était tout à fait capable d'entretenir une famille. Ce serait également un moyen de régulariser Marine. En tant qu'épouse, elle bénéficierait de son nom, et toutes les portes qui lui étaient actuellement fermées s'ouvriraient en grand pour elle. Il fallait également préparer un contrat de mariage. En cas de divorce, il était inconcevable qu'elle s'en aille avec la moitié de ses biens. Le juriste se tapa mentalement le front. "C'est à ça qu'il fallait penser en premier imbécile. Tu te ramollis!".


       Il est 11h56, nous sommes le 19 janvier. Maitre Dolan s'apprêtait à rentrer dans son bureau lorsqu'il fut interceptée par sa secrétaire. Elle se mit à le gratifier d'un sourire réellement impressionnant. William se demandait toujours comment elle arrivait à étirer sa bouche de cette façon.

       -J'ai un message pour vous, s'exclama-t-elle d'un ton qui laissait croire qu'elle avait gagnée au loto.

       -Et en quoi est-ce une bonne nouvelle? Demanda-t-il d'une voix morne.

       Niji lui tendit alors un papier que l'avocat ouvrit avec curiosité. "Je suis là où tu m'as volé à Platon". Ce petit mot suffisait à éclairer la journée de William qui se mit à sourire bêtement. Il se reprit lorsqu'il avisa que sa secrétaire le regardait toujours et la remercia d'un air grave.

       -Vous l'avez lu n'est-ce pas? Demanda-t-il d'un air soupçonneux.

       -Bien sûr que non, s'offusqua-t-elle en retournant derrière son bureau, visiblement vexée. A propos, vous n'avez pas de rendez-vous cet après-midi et un bouquet vous attend dans votre bureau.

       Ne sachant pas s'il devait s'énerver ou la remercier, il abandonna la partie et ouvrit la grande porte à double battant. Il jeta un coup d'œil à sa montre et attrapa le bouquet de fleur. William se figea lorsque sa main toucha le plastique qui enveloppait les fleurs. Elles étaient magnifiques, ce n'était pas le problème, mais il sentait une sensation désagréable qui n'aurait pas du ressentir alors qu'il s'apprêtait à aller voir sa petite amie. Le stress. "Pas de quoi stresser William, tu vas seulement faire une demande en mariage". L'avocat secoua la tête en souriant d'un air désabusé et sortit de son bureau d'un pas décidé.


       -J'aime bien celle-là, déclara Dolan en faisant tourner la bague entre ses doigts.

       -Or blanc sertie de 42 diamants de 0,08 carats chacun. Très bon choix monsieur, lui assura le vendeur qui accompagnait Dolan.

       Ideki venait de l'arrêter à la prestigieuse bijouterie Boucheron, joaillier français. Il avait jeté son dévolu sur un modèle assez fin pour lui. Il s'agissait d'une torsade d'or blanc piquetée de petits diamants. Et bien quoi? Il n'y pas de honte à être riche. Dolan se laissa un peu de temps pour réfléchir tandis que le marchand doté d'une patience infinie attendait son bon vouloir. Le bijou n'était pas trop "bling bling", ce n'était pas de l'or jaune et les pierres étaient assez petites pour rendre le bijou magnifique sans pour autant puer le fric.
       C'est finalement cette alliance qu'il acheta au prix d'une petit voiture et qu'il glissa avec sa boite dans la poche extérieur de sa veste. Il était maintenant temps d'aller à la bibliothèque. Son chauffeur l'y conduit et il descendit devant l'entrée de l'imposante bibliothèque de Seikusu. Toutes traces de nervosité avaient disparues. Il s'engouffra dans la salle où régnait un silence religieux. Le juriste ne mit pas longtemps avant d'apercevoir l'objet de sa quête. Une chevelure rousse reconnaissable entre milles - et ce qui était en-dessous - se tenait devant une étagère, un livre à la main. Le bouquet de fleur à la main il approcha doucement de la jeune fille qui ne semblait pas l'avoir vue. Il lui effleura légèrement l'épaule et prit une expression faussement timide.

       -Bonjour mademoiselle, je m'appelle William Dolan et je suis venu m'excuser de mon comportement intolérable au restaurant.

       Bien que son numéro de théâtre soit parfaitement interprété, il ne put s'empêcher de sourire.

       -Mais je dois vous avouez que ce n'est pas la seule raison qui m'a poussée ici.

       C'était à peu près les premier mots qu'il avait dit à Marine lorsqu'il lui avait parlé pour la première fois. Cette époque lui semblait loin, mais elle était pleine de souvenirs qu'il chérissait avec amour.

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 161 mardi 31 août 2010, 14:58:36

Marine ouvrit doucement un œil. Les rayons de soleil pénétraient à flots dans la pièce. La matinée devait être déjà bien entamée. Marine passa sa main sur le côté mais ne rencontra que du vide. Elle tourna sa tête et vit la place vide. Elle soupira. William avait dû se lever pour aller travailler. Elle aurait bien aimé se réveiller près de lui, dans ses bras mais elle savait aussi que son métier lui prenait beaucoup de temps et elle ne voulait pas qu’il se sente obligé de rester avec elle. Son travail, c’était sa vie. Elle s’en était rendue compte et l’acceptait totalement.

Elle se redressa et s’assit sur le clic-clac déplié. La rouquine ramena ses genoux contre elle et posa sa tête dessus, repensant à la nuit qu’elle venait de passer. Sa première nuit avec un homme, sa première nuit avec son homme, son amour, William. Elle sourit, rêveuse. Elle ne pensait pas qu’elle prendrait autant de plaisir à faire l’amour mais le fait que se soit avec son avocat n’y était pas étrangé.

La demoiselle s’étira tel un chat et s’extirpa du canapé. Elle ne put que remarquer la tache de sang qui y figurait. Finalement, elle fut heureuse que son compagnon ne soit pas là car elle trouvait ça terriblement gênant même si c’était la nature comme on dit pudiquement. Marine alla jusqu’à l’une des portes et sur un coup de chance, et ouvrit celle qui donnait sur une petite salle de bain. Une douche ne serait pas superflue. Elle se glissa dans la cabine et fit couler l’eau sur sa peau. D’abord froide, elle se réchauffa en quelques secondes. La douche était un moment privilégiée pour la jeune femme qui arrivait toujours à se détendre sous le flot liquide. Elle y resta d’ailleurs un peu plus longtemps que nécessaire car cela lui permettait de réfléchir et là, elle en avait besoin.

Après cette première nuit passée avec William, quelle allait être la suite de l’histoire ? La logique voudrait qu’ils vivent ensemble. Quoique c’était un peu rapide peut-être. Peut-être que l’appartement que lui avait proposé William était encore libre. Auquel cas, elle pourrait s’y installer et ils se verraient souvent c’est-à-dire tous les jours. De toute façon, elle devrait attendre de voir Dolan pour voir ce qui allait se passer. Elle ferma le robinet et repartit dans le salon qui faisait office de chambre. Elle attrapa ses affaires et se rhabilla. Il faudra qu’elle pense à récupérer sa valise restée dans la voiture. Elle regarda l’horloge : 10h24. Oui, vraiment il était tard et cela la fit sourire. C’était la première fois de sa vie qu’elle restait aussi tard au lit. Mais c’était aussi la première fois que les cauchemars ne la réveillaient pas. Elle avait passé une nuit calme et régénératrice. Un vrai bonheur.

Marine attrapa le petit mot laissé par son ami qui lui indiquait qu’il était parti à une réunion. Elle s’en était doutée. Et elle, qu’allait-elle faire ? Elle ne se voyait pas vraiment rester là, à attendre le retour de son chevalier servant. Elle avait besoin de sortir. Elle marcha jusqu’à la porte qui donnait sur le cabinet et y toqua. L’absence de bruit lui apprit que personne ne devait s’y trouver. Elle y entra et fut déçue d’avoir raison, elle aurait bien aimé le voir mais se serait pour plus tard. Elle passa les portes à double battant et se retrouva devant le bureau de la secrétaire qui sourit en voyant la jeune femme croisée la veille. Marine rougit mais se reprit vite.


« Excusez-moi, vous auriez un papier et un crayon, s’il vous plait ? »

La secrétaire lui tendit ce qu’elle lui demandait et Marine rédigea un petit mot, un sourire taquin illuminait ses lèvres. Elle voulait lui laisser une note pour lui dire où elle se trouverait. Mais plutôt que de le dire de manière simple, autant le faire avec un peu d’humour. Une fois rédigé, elle plia le billet et le tendit à Niji.

« Pourriez-vous remettre ce mot à maître Dolan, s’il vous plait ? »

La secrétaire arbora un sourire encore plus large.

« Bien sûr mademoiselle »

« Merci »

Sans plus de palabres, la jeune femme se dirigea vers l’ascenseur et rejoignit le hall d’entrée de l’immeuble. A partir de là, elle retrouva facilement son chemin jusqu’à sa chère bibliothèque, l’endroit où ils s’étaient presque rencontrés. Le premier lieu étant le petit restaurant. Mais c’était là qu’ils avaient échangés leurs premiers mots. Simplement heureuse, Marine s’approcha des rayonnages et s’empara d’un nouveau livre de philosophie, sa passion.

------

Les heures passèrent et son livre exploré, elle alla le remettre sur son étagère et s’empara d’un nouvel ouvrage. Quand soudain, elle sentit une main se poser sur son épaule. Sursautant légèrement, elle tourna la tête pour se retrouver face au visage adoré.


« Bonjour mademoiselle, je m'appelle William Dolan et je suis venu m'excuser de mon comportement intolérable au restaurant – il sourit - Mais je dois vous avouez que ce n'est pas la seule raison qui m'a poussée ici »

Elle sourit de plus belle en entendant ses mots.

« Ah ? Et quelle autre raison peut bien vous amener jusqu’ici, monsieur Dolan ? »

Elle remarqua le bouquet de fleurs. En même temps, il était difficile de passer à côté. Il était magnifique.

« Quelles fleurs superbes ! »

Sans vraiment attendre une réponse, elle se pencha vers lui et déposa un doux baiser sur les lèvres de William.

« Ravie de te voir mon amour ! Tu m’as manqué »

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 162 mardi 31 août 2010, 19:51:13

       Dolan était ravi de la revoir et tout le stress qu'il avait ressenti s'était évaporé au moment où elle s'était mise à sourire. Tandis qu'elle regardait les fleurs, lui, observait le livre qu'elle tenait. Ah! Le vieil ennemi et principal rival de William Dolan ; le très négligé Platon. Le fait qu'il soit mort n'était qu'une excuse pour justifier son échec. Après ce constat qui s'imposait de lui-même, William réceptionna le baiser de sa compagne avec plaisir, et après seulement, il daigna lui répondre.

       -Tu m'as manquée aussi, fit-il avec gentillesse. Je suis venu pour t'arracher une nouvelle fois au temple du savoir bien entendu.

       Tout en la gratifiant d'un large sourire, il fit mine de la kidnapper. Il lui laissant quand même le temps de se préparer et il l'entraina hors de la bibliothèque. Le soleil était au rendez-vous et faisait cligner les yeux à Dolan qui n'y était pas habitués en plein mois de janvier. La berline les attendait juste devant l'immense bibliothèque. Ideki, le chauffeur semblait ravi de revoir Marine. Enfin... ravi était un bien grand mot car il se contentait d'afficher un petit sourire au lieu d'adopter l'air solennel qui sied au chauffeur de William Dolan. Il la salua d'un petit signe de tête et lui ouvrit la portière. L'avocat entra à sa suite et la porte se referma derrière lui. La jeune fille proprement kidnappée, son ravisseur indiqua la prochaine destination de la berline. Direction la plage. William avait des envies de nostalgie et pour ce qu'il s'apprêtait à faire c'était plutôt adéquat.

       La voiture s'arrêta sur la digue qui surplombait la plage. Les fanions hissés sur des pylônes indiquaient qu'il y avait une légère brise venant du large. De peur qu'elle soit fraiche William sortit d'une pochette du siège passager, une sorte de châle en laine qu'il passa autour des épaules de la jeune fille. Pendant ce temps, Ideki avait déjà ouvert les portières. Il attendit que les jeunes gens descendent et disparut avec la voiture. La main de Marine coincée dans la sienne, il s'approcha du muret qui annonçait les limites de la digue. C'est là qu'il avait embrassée Marine pour la première fois. Enfin pas exactement. Le premier baiser, il lui avait honteusement volé devant son hôtel. Le second c'était elle qui s'était justement vengée. Mais le vrai baiser avait été consommé ici.

       -Tu t'en rappelles? Demanda-t-il doucement.

       Si ce n'était pas le cas, William lui rafraichit la mémoire. Il s'approcha délicatement d'elle et commença d'abord par déposer un timide baiser sur sa joue. Il l'enlaça, faisant de son corps un rempart contre le vent. Puis sa bouche se déplaça vers la commissure de ses lèvres. A la mesure qu'elle se rapprochait des lèvres carmins, les baisers se firent plus assurés, beaucoup moins timides. Lorsque leurs bouche ne firent plus qu'un, il s'appliqua avec patience à lui rendre hommage. Ce n'était pas un baiser pressé qui avait un objectif ou une signification. Il l'embrassait car il aimait ça et comptait bien partager cette amour.

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 163 mercredi 01 septembre 2010, 14:55:32

Marine sourit alors qu’il lui disait vouloir l’enlever. Elle replaça le livre sur l’étagère. Une nouvelle fois, elle dit adieu à Platon. Décidément, le pauvre philosophe ne pourrait jamais gagner face au redoutable avocat qui avait ravi son cœur.

Elle le suivit, la main dans la main. Il l’enlevait mais la victime était, là, totalement consentante. Ideki les attendait devant la berline. Il souriait et la jeune femme lui répondit de la même manière. Jamais elle n’oublierait ce qu’il avait fait pour elle. Il faisait froid mais le soleil était au rendez-vous et réchauffait un peu l’atmosphère. La jolie rouquine pénétra à l’intérieur de la voiture et William la rejoignit. Il indiqua alors leur destination : la plage.

Elle sourit. La plage. Quel merveilleux souvenir. Cette soirée avait été si agréable. C’était là qu’ils s’étaient avoué leur amour. Là qu’il lui avait dit qu’il prendrait soin d’elle. Là qu’ils avaient échangé leur premier vrai baiser.

Lorsque la voiture s’arrêta, maître Dolan sortit un châle qu’il déposa sur ses épaules. Marine n’avait pas pris sa cape ce matin-là aussi cette protection contre le vent du large serait la bienvenue. Une nouvelle fois il s’empara de sa main et la conduisit jusqu’au petit muret de la digue. Ils se trouvaient, à peu de chose prêt, au même emplacement que ce soir-là. D’ailleurs William lui demanda si elle s’en rappelait.


« Oui, oui bien sûr que je m’en rappel. Je ne pourrais jamais l’oublier, William »

Malgré sa réponse, le jeune homme se mit en devoir de lui rappeler ce moment. Il commença à embrasser sa joue avant d’atteindre ses lèvres. C’est à ce moment que Marine comprit à quel point il lui avait manqué ce matin. Elle se laissa faire un moment avant de prendre une part plus active au baiser. Sa langue vint jouer avec celle de son compagnon. Elles se mirent alors à danser ensemble avec tendresse d’abord puis avec passion. La demoiselle passa ses bras autour du cou William et se colla contre lui, profitant du contact et de la chaleur de son compagnon. Cette nuit, elle avait découvert, touché, caressé ce corps à la plastique parfaite. Lorsqu’ils se séparèrent, la jeune femme avait le souffle court.

« Et bien, il est encore meilleur que le tout premier mais j’ai comme l’impression que tes baisers seront meilleurs à chaque fois. Je ne me lasserai jamais de tes baisers mon amour »

Elle lui sourit avant d’aller chercher une nouvelle fois ses lèvres. Pour une fois, la jeune femme prit les devants et lui donna un baiser passionné. Il se passa un bon moment, qui ne sembla être que quelques secondes pour Marine, avant qu’elle n’y mette un terme.

« Je t’aime William »

Elle posa alors sa tête contre son torse alors que ses bras quittèrent son cou pour aller enserrer sa taille.

« Je suis si bien avec toi, si heureuse »

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 164 mercredi 01 septembre 2010, 20:36:29

       William se laissa complimenter sur la qualité de ses baisers avec l'expression d'un chat qui vient de ramener une souris à sa maitresse. Il cueillit d'ailleurs un nouveau baiser avec plaisir, laissant le moment durer et s'étendre indéfiniment. Il se promit de ne pas mettre un terme à celui-là. C'était Marine qui l'avait provoquée, elle devait assumer d'y mettre fin. Ce qu'elle fit au bout d'un certain temps. Quelques secondes? Minutes? William ne serait le dire. Elle prononça ensuite les mots qui était si râpeux dans sa propre gorge mais qui avait la douceur du miel dans ses oreilles. Cependant, l'heure n'était pas à la retenue et aux pensées pragmatiques. Pour une fois, elles n'étaient que parasites.

       Le moment était-il opportun? D'ailleurs comment le reconnaître? Le soleil brillait, oui. La mer scintillait comme si elle était faite de jade, oui. Le vent soufflait entre les construction des hommes, émettant ses sifflements plaintifs d'être ainsi dérangé dans sa course. La vérité, c'est que l'avocat n'avait aucune idée de ce à quoi pouvait bien ressembler ce moment aux yeux de Marine, ni ce à quoi il devait ressembler. Pourtant, sa main droite échappa à son contrôle. Spectateur impuissant, il la regardait faire ce qu'il était incapable de concevoir par lui-même. Elle se glissa dans la poche de sa veste et sortit une petite boite qui tenait toute entière dans sa paume. William observa l'objet pendant un court instant, stupéfait par ce qu'il voyait, puis ses mires vertes glissèrent sur sa compagne. Sa voix ne tremblait pas lorsqu'il ouvrit la bouche et plaça la boite juste devant elle.

       -Je t'aime, prononça-t-il avec une simplicité déconcertante.

       Son pouce se glissa dans l'interstice de la petite boite qui commença à s'ouvrir lentement. Arrivé à un certain point, le couvercle s'ouvrit de lui-même, sans l'aide de Dolan, laissant voir un bijoux posé sur son socle de velours. Les minuscules diamants incrustés dans le métal précieux entreprirent alors de refléter à l'unisson la lumière du midi, comme d'innombrables soleils miniatures.

       -Pour toujours, ajouta-t-il d'une voix qui ne flanchait pas.

       William gardait les yeux fixés sur Marine, une expression bien singulière sur son visage. Il était surpris d'avoir réussit à s'exprimer sans bégayer, mais il faut croire que les mots n'étaient jamais un problème avec William Dolan. Aaaaah, un peu d'arrogance ça ne faisait pas de mal, car il avait également l'impression d'être un insecte en plein milieu d'une autoroute, priant des dieux ou forces inconnus pour ne pas mourir écrasé. Tout cela s'exprimait sur son visage qui était dorénavant un vrai miroir placé devant la jeune fille. Si elle souriait, il souriait et si elle devenait triste, il le devenait également. Tout dépendait d'elle.


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