(prononcer "Kai-ri-douine") est la déesse de la mort et de la fertilité dans la mythologie galloise. Elle est experte en divination, magie et sorcellerie. Elle fut la femme de Tegid Voel sous le reigne d'Arthur, et c'est avec lequel que Ceridwen eut deux enfants:
Creirfyw (ou Creirwy), la plus belle fille de l'île britannique après sa mère, à cette époque. (c'était une mortelle.)
Ce fils, contrairement à sa fille, était rejeté par tout le monde à cause de ses handicaps. Ceridwen, ne supportant pas la situation de son fils, prépara dans un chaudron pendant un an et un jour, une potion de connaissance donnant le don de l'inspiration prophétique, la sagesse et le respect d'autruis à celui qui boirait les trois premières gouttes de ce mélange d'herbes (le reste se transformant en un terrible poison). Elle chargea un aveugle, Morda, de surveiller la mixture, avec son guide Gwion Bach lors de ses phases de sommeil. Mais c'est lors d'un de ses sommeils que la potion finit sa préparation. Trois gouttes jaillirent du chaudron, et c'est alors que Gwion Bach pris la place de Morvran afin d'obtenir le don à sa place. Sous l'effet du poison, la marmite explose et réveille Ceridwen. Le guide, comprenant que la déesse allait le tuer pour cet acte, se transforme en lièvre pour lui échapper. C'est alors que la divinité se transforma en animal prédateur pour le poursuivre. Ainsi s'enchainaient les multiples transformation (cela ne vous rappelle rien? Merlin l'Enchanteur, de Walt Disney...), jusqu'à ce que Gwion Bach décide de se changer en grain de blé. Ceridwen se changea en poule et mangea le pauvre guide.
Neuf mois plus tard, Ceridwen donna naissance à une réincarnation de Gwion Bach. Ne pouvant se résoudre à le tuer, elle installa l'enfant dans un coracle et l'abandonna en pleine mer. L'enfant sera recueillit et deviendra Taliesin (littéralement « front blanc »), figure importante de la mythologie celte, poète historique et barde mythique du VIe siècle.
Ne pouvant plus supporter le rejet de son fils, Ceridwen le tua en le noyant dans une fontaine réservée au culte de la déesse. Pour ce geste horrible, Tegid décida à son tour d'éliminer sa femme pour le meurtre de leur fils: pendant le sommeil de la déesse, il jeta son corps dans l'Atlantique, depuis la plus haute des falaises galloise, seulement accessible aux Dieux. C'est ainsi que disparu l'enveloppe divine de Ceridwen... ne laissant que son âme sur Terre.
Histoire d'Abigail:Abigail Maelrhys est une jeune fille née à Penybont-ar-Ogwr il y a 16 ans, dans une famille wiccane pratiquante (et respectant la tradition aradrienne), livrant un culte à la Déesse Mère Ceridwen et au Dieu Cornu Tegid.
La Wicca est une philosophie (plus qu'une religion) qui prône le culte de la nature.
Il faut rappeler que dans la Wicca, il n'y a pas de panthéon. Toutes les divinités féminines (Ceridwen, Frigg, Isis, Astarte, Hera, Lilith...) sont les différents aspects de la Déesse Mère, et toutes les divinités masculines (Cerunnos, Odin, Osiris, Asmodée, Zeus, Lucifer...) sont les différents aspects du Dieu Cornu. Mais les wiccans choisissent un aspect de la Déesse à vénérer.
La Déesse représente l'énergie féminine, la nuit, la magie, l'eau, la terre, la fertilité, le chaudron, le pentagramme, la coupe, le miroir, tandis que le Dieu représente le feu, l'air, la baguette, l'épée, la dague de cérémonie, les récoltes, la sexualité et le soleil.
Or, la Wicca Aradrienne reconnaît les divers divinités comme des parties indépendantes de la Déesse et du Dieu, et non comme des parties intégrantes. De plus, les pratiquants de la tradition aradrienne reconnaissent l'existence d'une entité maléfique, contrairement aux wiccan traditionnels qui nie l'existence du mal.
C'est dans ces rites que la petite Abigail a été élevée. Et ce ne fut pas à contrecœur qu'elle rejoignit ses parents dans ces coutumes ésotériques. Tout cela la passionnait et elle fut très vite initiée. Elle s'instruit beaucoup, en lisant divers récits mythiques. Mais cette activité n'était pas comprise de tous à l'école... À l'école primaire, les enfants se posaient des questions sur les habitudes de la petite fille.
Pourquoi elle portait tous ces talismans autours du cou? Pourquoi est-ce qu'elle apportait un fruit au goûté et qu'elle ne le mangeait pas? Pourquoi elle restait sous la pluie et le vent quand tout le monde était à l'abri?
Abigail paraissait vraiment pour une fille bizarre. Cette réputation ne la quitta pas au collège. Bien évidemment, elle fêtait toujours tous les sabbats et esbats de l'année, se dévouant à sa Déesse Mère, qu'elle considère comme une seconde mère.
Transition de Ceridwen: un nouveau corps.Après avoir été durement trompée par son mari, l'âme de Ceridwen erra un peu moins de 1500 ans sur Terre. Mais cette errance ne lui permit point de régénérer sa force. Il lui fallait un corps pour retrouver sa force, avant de retrouver son enveloppe divine. Mais pour que cette restauration soit optimale, il lui fallait trouver le corps le plus pur, et le plus dévoué, parmi ses prêtresses. Elle erra donc, durant ce millénaire et demi, voyageant de coven en coven, recherchant un corps exploitable. C'est il y a 2 ans qu'elle LE trouva, pendant le sabbat d'Ostara (équinoxe de printemps, vers le 21 mars). La déesse, invisible aux yeux de ses fidèles dévoués, regarda dans l'esprit des 13 membres du coven. Elle souhaitait un corps féminin, elle n'avait donc pas beaucoup de choix. Exactement 5:
- La Grande Prêtresse du coven, une dame de la trentaine d'année. Non... Avec un tel corps, la déesse ne reprendrait pas beaucoup de force.
- Une vieille dame. Non, trop âgée et trop faible.
- Une jeune fille d'environ 21 ans. Non, elle était trop maigrichonne et elle paraissait trop faible.
- Une enfant d'une dizaine d'année. Non, trop frêle pour supporter un tel fardeau.
- Une jeune fille de 14 ans, d'allure sportive, ayant un très fort caractère, et portant un grand dévouement envers sa Déesse Mère. Son âme était pure et ses mœurs respectables.
C'était ELLE qui lui fallait.
Point de vue d'Abigail:Ce soir là, il faisait assez frais. Je n'était vêtue que d'une robe blanche, sans rien en dessous, et j'étais debout, dans le cercle que formait les 13 membres du coven. Je levais ma tête vers le ciel, espérant que des dieux m'adresseraient la parole un jour... Je fermais les yeux, et mon esprit s'évada.
J'inhala l'air nouveau du printemps puis je rouvris les yeux: une apparition se tenait devant moi.
C'était une grande et très belle femme. D'une beauté froide, certes, mais magnifique. Elle portait une robe blanche mouillée, moulant la moindre forme de son corps de déesse et laissant voir chaque détail de son corps. Ses longs cheveux ruisselaient d'eau et sa tempe semblait beaucoup saigner, par dessus toutes ces blessures qui abondaient sur ce corps grisâtre.-
Quel est ton nom, mon enfant?A ces mots, j'eus la plus grande frousse de ma vie. Que m'arrivait-il? Était-ce un rêve?-
A-Abigail, madame.-
Ne m'appelle pas madame... Maîtresse est plus approprié.Maîtresse...?!-
B-Bien, Maîtresse...-
Es-tu prêtes à accomplir l'acte qui permettra à ta Maîtresse Ceridwen de revenir d'entre les dieux oubliés? Es-tu prêtes à accomplir le rite qui permettra à ta Maîtresse Ceridwen de retrouver son honneur, sa force, et sa magie?Mais que m'arrivait-il?! Ceridwen! D-devant moi! Elle m'a choisi MOI! Elle n'apparait que devant MOI! Je ne peux rien refuser à ma Déesse Mère. Je ne dois pas la décevoir.-
O-Oui, Maîtresse...-
Que mon âme et ton corps fusionnent pour ne faire qu'un...La déesse tendit sa main grise vers moi, voulant sûrement que je fasse de même. Une lueur éclatante s'échappait de sa paume. Mon bras se leva avec difficulté, et ma main alla se loger doucement dans la sienne.
Mon corps brûlait de l'intérieur. C'était... horrible... douloureux... insupportable... -
Tu seras... grandement récompensée...Après ses dernières paroles, je n'eus aucun souvenir de ce qui se passa cette nuit là.Quelques semaines plus tard, je me réveillais sur un lit d'hôpital. Mes parents accoururent vers moi, mêlant panique et joie. Il est vrai que j'étais toujours mal en point... Mais je ne me rendais pas vraiment compte de la gravité des faits. J'étais dans le coma depuis presque un mois... Une fois réveillée, je pus rentrer à la maison, normalment.La mission...Je choisis ce moment pour dévoiler à cette gamine quelle était sa « mission ». Elle était en train de sacrifier une pomme coupé en quart sur l'autel de sa chambre, et j'avais repris assez de force depuis que nos corps ont fusionné. Mais, étant coincée dans son corps, il était difficile de faire les choses correctement. C'est alors que de ma voix cristalline, j'envahis son esprit de mes paroles:-
Je suis ta Déesse Mère, mon enfant. Dès maintenant, nous partageons le même corps. Je peux lire dans tes pensées, et connaître tes sentiments. Nous sommes liées, et ce, jusqu'à ce que je retrouve toute ma force de jadis. Tu es mon pantin et ceci est une bénédiction.Elle m'avait entendu... Elle tremblait comme une feuille lors de mon discours.-
Mais comment puis-je vous croire...?-
Tu m'as vu de tes propres yeux...-
Ceridwen...?Ce fut avec difficulté que je dus lui expliquer que nous vivions à deux dans ce corps, pour un temps assez aléatoire. Mais je lui promis qu'en échange de son corps, je lui apporterais toutes mes connaissances, ainsi que mes pouvoirs.Comment la vie d'Abigail reprit son cour "normal":Les deux années qui suivirent furent... compliquées... Quelques jours après l'étrange apparition devant l'autel, ma mère mourut dans un accident de voiture... Je commençais à me refermer sur moi-même. De manière assez... comment dire... dangereuse? Je ne mangeais presque plus, je ne dormais plus, je ne voyais personne... Je me laissais mourir de l'intérieur... Mais Ceridwen pris soin de moi, bien qu'étant en moi. Elle me redonna goût à la vie, et rester en vie et en bonne santé fut mon objectif. Si mon corps était souillé, jamais ma Maîtresse ne pourrait revenir d'entre les oubliés.
Allé en cours, avec une déesse dans son corps... Lors des contrôles, elle me donnait toutes les réponses. Lorsque je me posais une question existentielle, elle me répondait. Lorsque je me parlais à moi-même, ou quand je me sentais trop seule, elle me parlait à son tour. C'était une seconde mère pour moi. Nous avions une relation très particulière, et je finis presque par la considérer plus comme mon égal, et non comme une déesse. Mais cela ne la dérangeait pas, au contraire. Je voulais donner mon corps à Ceridwen pour qu'elle puisse revivre, je me fichais pas mal de mourir.
Il y a quelque mois, il me semblât que l'état de ma Maîtresse s'améliorait. En effet, nous avions essayé quelque chose... Je me trouvais devant le miroir, à la demande de Ceri (petit surnom que je lui ai donné, et elle ne le prend pas mal). Elle me demanda de fermer les yeux et de vider mon esprit. Quand je repris conscience, tout paraissait normal, à première vue... Mais je n'avais aucun contrôle sur mon corps. Le voix qui s'échappa de ma bouche n'était pas la mienne. Le corps que je voyais dans le miroir n'était pas le mien. Il ressemblait beaucoup à la divinité que j'ai pu voir, ce soir où tout à commencé... Mais il était beaucoup plus beau. Ses blessures avaient disparu, et ses formes semblaient s'être épanouie. Ceridwen semblait être trop serrée dans mes vêtements de mortelle.-
Épatant.-
Tu as repris des forces, on dirait...J'étais heureuse. Ma Déesse retrouvait sa force. Elle allait mieux.
Elle ferma les yeux à son tour, et lorsqu'elle les rouvrit, je me retrouvais à ma place initiale.-
Pourquoi tu...-
Pour ne pas trop te fatiguer, petite...-
Mer...ci...Et je la remerciais. Elle était bonne envers moi: elle ne voulait pas me détruire en usant de ses pouvoirs. Je dois être une personne exceptionnelle, si Ceridwen m'a choisit...
Je dus partir de mon Pays de Galle. Mon père, militaire, a été muté à Seikusu. Pour lui, c'est dur de m'élever seul. C'est pour ça qu'il m'inscrit en pension. Il n'était pas trop d'accord au début, mais le fait que j'ai bien récupéré du décès de ma mère et de ma dépression le fit changer d'avis.
Ma chambre est remplie de livre ésotériques, de bougies, d'outils pour les rituels, sans oublier mon autel. Une personne normale qui rentrerait dans ma chambre me prendrait sûrement pour une sorcière... Mais je ne jette pas de sort. Je ne fais que prier. C'est Ceridwen qui parfois, joue des tours aux humains via mon corps...
Ça ne fait qu'une semaine que je suis dans ce lycée, et j'ai l'impression que les autres êtres humains me prennent pour une folle furieuse, froide et méchante. C'est peut-être vrai. On me regarde bizarrement dans les couloirs, et j'ai le droit à des noms comme "sorcière" ou "monstre". Comme si Ceridwen influençait sur mon aura...Pour finir...
Abigail n'a aucune notion de l'amour, hormis l'amour maternelle, elle est donc vierge, même si elle est sorti avec quelques garçons, mais sans trop comprendre pourquoi. En revanche, Ceridwen a eu plusieurs relations au cours de sa vie de déesse. Elle est assez expérimentée, puisque c'est une déesse, bien qu'elle n'ait pas eu de rapports depuis sa mort.
Grâce à l'enseignement de Ceridwen, Abigail connait tout ce qui touche aux Dieux de n'importe quelle mythologie. Elle sait qu'il en existe bien d'autres, et que certains sont présent sur Terre. Elle connait aussi l'existence des démons et des anges, et d'autres créatures.
Abigail est une wiccane pratiquante. Et grâce à la bénédiction de Ceridwen, aucun mal (maladie, malédiction...) ne peut la toucher. Elle porte des talismans en forme de pentacle et de croix ansées (Ânkh), montrant son appartenance aux wiccans.
Ceridwen est une déesse pratiquant la magie et la sorcellerie. Elle peut se changer en n'importe quel animal, mais ne peut changer de sexe. C'est aussi une divinité maîtresse de la divination, elle peut ainsi prédire le futur d'une personne, mais à une seule condition: elle doit avoir reçu un orgasme de cette personne pour pouvoir voir son avenir.
Elle peut aussi jouer des mauvais tours en lançant des sorts mineurs, tels que la lévitation.
La déesse peut apparaître via le corps de son hôte, mais les deux femmes ne peuvent être "vivante" en même temps.
Est-ce que tout a été dit...?