Les paroles susurrées à l'oreille de Marguerite la font frissonner. L'étrangère l'invite à se laisser aller, elle l'encourage à profiter de l'instant. C'est bien plus qu'il n'en fallait à la jeune paysanne pour s'enflammer. Une fois la surprise de se faire aborder par une femme passée, la gratitude et l'excitation font le reste . Et peut être aussi un tout petit rien de perversité dans sa nature aussi ...
Alors que son attitude change, qu'elle se meut, se frotte contre l'inconnue avec une lubricité qu'elle ne cherche plus à cacher, Marguerite entends les promesses de la femme. "Je t'offrirais autre chose" dit elle. Elle évoque "quelque chose" qu'elle a à lui offrir et naturellement, la paysanne qui n'a jamais entendu parler de telles choses ne comprend pas de quoi elle parle. Elle offre son corps aux caresses de sa sauveuse, laisse la main invasive s'infiltrer sous son jupon. Elle sent le frôlement des doigts contre la fine toison qui surplombe la fente plus que jamais accueillante. Ce toucher furtif suffit à faire se tordre et gémir la jeune femme qui serait littéralement prête, à cet instant, à tout accepter pour pouvoir ce libérer de ce désir infernal.
Mais c'est trop tôt. L'inconnue est joueuse. Après avoir tant fait monter le désir de la jeune femme, la voilà qui l'abandonne. Distante d'un mètre ou de cent, qu'est-ce que ca peut bien changer pour la pauvre Marguerite dont le corps et l'esprit exigent la satisfaction de leurs besoins immédiats. Elle se retourne vers la femme. Yeux brillants, visage rouge, sa poitrine exposée se soulève et s'abaisse au rythme d'une respiration saccadée et fébrile. Pas un instant elle ne songe à cacher son corps exposé et lève vers celle qui l'abandonne si cruellement un regard suppliant.
On la sent sur le point de se jeter vers l'avant, de saisir la femme plus grande et forte qu'elle par le col, pour se hisser jusqu'à elle et presser ses lèvres contre les siennes. Mais c'est à ce moment là que l'inconnue se dévêtit et que la vue du membre qui devrait être masculin fait écarquiller les yeux de la paysanne.
Plusieurs réactions contradictoires s'expriment tour à tour sur le visage de la campagnarde. De la surprise. De l'incrédulité. Peut-être même un soupçon de peur à un moment. Mais c'est finalement le désir qui prend place et s'installe définitivement sur son expression.
- Woaw
Finit elle par articuler.
La voix de autoritaire de celle qui se prétend être une femme la fait frissonner. Avec une once de bravache, Marguerite prend l'initiative de se laisse tomber à genoux devant elle. Elle saisit le membre dans sa main menue, et commence à y imprimer un mouvement de va et vient machinal. Elle lève ses yeux vers l'inconnue et lui souffle avec un ton étrangement décidé malgré son attitude timorée et soumise.
- Pardonnez moi mylady, mais ... ce n'est finalement plus votre langue que je veux ...
Et avec timidité, comme si elle en attendait l'autorisation, elle approche ses lèvres du membre, prête à y déposer un baiser. Elle Laisse ensuite le galbe de ses lèvres pleines caresser le membre avant, si on le lui permet, d'y risquer la langue. Un premier coup, d'abord léger, prudent et doux. Avant qu'elle finisse par fermer les yeux et ose poursuivre de manière plus franche la caresse buccale. Si elle se montre maladroite avec la gente féminine, il crève les yeux que Marguerite s'y entends en revanche très bien pour rendre hommage à l'attribut de ces messieurs.