Marguerite avait gloussé à la proposition de la femme. Un kidnapping, une vie de débauche ! La paysanne ne prend pas la proposition au sérieux mais se plait au moins à imaginer l'idée.
- Vous n'oseriez pas !
S'était elle exclamée avec un rire charmant, persuadée que l'inconnue plaisantait et que la chose qu'elle proposait tenait de l'impossible. Car c'est ainsi qu'est faite la vie à ses yeux, articulée autour du labeur et des traditions. Les galipettes, quoique plaisantes, ne sont que les petites récompenses qui égayent une vie faite d'efforts. Les dieux l'ont voulu et c'est ainsi. Mais ce constat n'empêche pas la jeune femme pleine de vie de savoir profiter des belles choses qui se présentent à elle. Comme cette partie de jambe en l'air unique et merveilleuse avec une inconnue aux attributs tout à fait particuliers.
Chaude et aguicheuse, Marguerite avait agité un instant les fesses avant que le membre de la femme ne se plante en elle. Elle avait poussé un cri de joie avant d'accompagner les mouvements de va et viens et réclamé que sa partenaire y aille encore plus fort. Un souhait que son amante se hâte de satisfaire. L'intensité du changement de rythme fait crier de plaisir la jeune femme.
- Aaaah aaaah ! Oh Ouui ! Han encore !
Leur baise se transforme vite en partie de rodéo. Le corps de la frêle paysanne qu'on pourrait croire malmené par l'œuvre de l'aventurière réagit à chaque coups de boutoir qui lui est assené par un nouveau cri. Non pas des expressions de douleur, mais bel et bien de plaisir. Assaillie tant par les coups de reins que par les sensations qu'elle ressent, Marguerite finit par ne plus réussir à tenir sur ses avants bras. Elle s'affaisse en avant, ses seins venant s'écraser contre la pierre moussue alors que sa croupe, fermement maintenue par sa partenaire, continue d'être prise par des assauts vigoureux. Pilonnée sans pitié ni retenue, la jolie bergère vocalise sans honte ni retenue le plaisir qu'elle ressent.
- Je .. oh oui ! ...
Le claquement rythmé de son pubis sur ses fesses rend la jeune femme comme folle. Joue posée contre la pierre froide, baisée avec une brutalité hors norme, stimulée par une situation hors norme et possiblement aidée par la bave aux vertus étranges, elle sent monter en elle une jouissance ravageuse.
- Oui ! Ca va ... Oh !
Bientôt, son corps est agité de soubresauts et se convulse alors qu'une humidité soudaine s'échappe de ses cuisses, inondant de fluides féminins leurs corps mêlés. Perdant la maîtrise de ses gestes pendant la poignée de secondes que durent sa jouissance, il est heureux que Fang se soit tenue derrière elle pour pouvoir la maintenir et l'empêcher de s'effondrer alors qu'elle parait pendant quelques instants partie faire un petit tour dans les étoiles.