Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

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Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 15 mardi 23 novembre 2021, 00:25:02

Oh... la jeune paysanne était peut-être quelqu'un de plus franche et résolue qu'il ne l'aurait cru au premier abord. Il pouvait voir l'envie et une petite pointe d'hésitation se disputer l'esprit et le corps de Marguerite. Un affrontement qu'il allait pouvoir influer... et il savait très bien quel parti prendre. Il posa ses mains sur celle de la jeune fille, la pressant contre son propre torse, pour qu'elle puisse mieux sentir sa chaleur.

- C'est vrai que je ne dirais pas non à de nombreux remerciements... mais.

Sa main glissa le long du bras de la jeune femme, arrivant jusqu'à son épaule, qu'il caressa avec douceur. Il la repoussa doucement, sans violence, ni abuser de sa force supérieure, et elle se retrouva rapidement dos au mur de sa propre maison. Son autre main était toujours pressée contre celle de Marguerite, maintenant la "distance" entre eux. Puis, avec lenteur, il se pencha vers elle. Il n'avait pas rompu le contact visuel, les deux paires d'yeux bleus plongées l'une dans l'autre.

Sa voix, d'ordinaire claire, était chaude et rauque de désir.

- Mais je serais un piètre invité si je ne rendais pas d'abord à ma charmante hôte les hommages qu'elle mérite.
Il chuchotait, mais ses lèvres était si proches de l'oreille de Marguerite qu'elle ne pouvait pas ignorer ses mots.

Sa main qui était posée sur l'épaule de Marguerite, glissa lentement sur son dos, puis son flanc, avant de se glisser dans le bas de son dos. Du bout des doigts, il saisit le tissu de la robe, et tira dessus afin de la remonter, de presque rien, guère plus d'un centimètre, le tissu glissant sur la peau nue des jambes de la femme.

Presque pudique, il l'embrassa, pour la première fois, sur la joue. Il s'était fléchi pour se retrouver à sa taille, alors qu'il se baissait, petit à petit.

- Et je compte être un invité exemplaire...

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 16 vendredi 26 novembre 2021, 17:23:44

Ainsi la jeune fermière n'est pas éconduite, loin s'en faut. Beaucoup d'hommes auraient profité de l'aubaine offerte sans tarder, arrachant les vêtements de la jouvencelle pour profiter au plus vite des charmes offerts. Mais le Pélerin est un homme qui se distingue du commun a bien des niveaux. Ni goujat, ni pressé, il fait preuve d'une courtoisie charmante en invitant Marguerite à profiter de la plus douce de ses attentions. La fille des champs se laisse mener jusqu'au mur où elle est adossés sans violence. Les premières caresses sont échangées, un baiser chaste est donné. Elle contemple le presque chevalier se baisser pour s'agenouiller devant elle. Il ne faut pas être magicienne pour deviner l'hommage qu'il s'apprête à lui rendre. Un hommage que même une princesse n'aurait pu refuser. 

- Vous êtes fou. Vous me traitez comme une reine.

Souffle t'elle à l'homme alors que ses paumes commencent à parcourir sa peau. Elle caresse ses bras, son torse et enfin ses cheveux lorsque les genoux de celui-ci finissent par toucher le sol. Elle laisse les mains de l'homme parcourir son corps et les guide avec douceur, les aidant à faire tomber les barrières de tissu pour faciliter l'accès à sa peau nue.
Son corsage délacé finit par révéler une poitrine pâle et généreuse qui frémit au contact de l'aventurier. Ses jupons relevés dévoilent le carré blanc de ses cuisses, le galbe de ses fesses et la pilosité fine et entretenue avec coquetterie de son intimité. Non aucun sous-vêtement ne vient recouvrir les dessous de la jeune femme. Personne à la campagne n'a de moyens à consacrer à ce genre de frivolités.

Incitée par les gestes sûrs de l'homme, elle se penche en arrière et vient adosser ses omoplates au mur derrière elle. Appuyée de la sorte, elle dépend maintenant entièrement de lui pour conserver son équilibre. Est-elle inquiète à l'idée de voir le jeune homme la laisser choir ? Peut-être dans les premiers instants oui. Mais ses bras semblent puissants et à mesure que les caresses se font plus intimes et osées, l'inquiétude s'évapore, elle fait place à l'abandon et aux soupirs d'aise. Le souffle chaud de l'aventurier finit par s'approcher de ses lèvres intimes et elle tressaille alors. Ses mains se resserrent sur les mèches brunes de son chevalier servant du soir. Elle laisse sa jambe être posée sur l'épaule de l'homme, ouvrant une voie royale vers les secrets que dissimulaient ses jupes. Le souffle déjà court, les joues rougies par l'anticipation d'un plaisir annoncé, Marguerite offre ses trésors avec impudeur.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 17 mardi 07 décembre 2021, 20:33:54

Le chevalier servant, sans la moindre honte, est à genoux devant la femme. Doucement, les gémissements de cette dernière se disputent aux craquements du bois embrasé. Il l'entend, à moitié, son visage perdu entre ses cuisses et à moitié recouvert de son jupon. Elle est douce. Elle sent bon. Il embrasse et lèche sa peau, qui n'est souillée d'aucun artifice. Le souffle chaud de son nez et de sa bouche s'écrasent, envahissent même, l'entrée du jardin secret de la belle, alors qu'il vient à sa rencontre. Il l'adore. Un soupir de plaisir, suivit d'un rire amusé, se font entendre lorsqu'il sent la jambe de Marguerite reposant sur son épaule.

Entre les froufrous de la jupe, un oeil bleu capte le regard de la brune.

- Ce n'est pas assez ? Dit-il avec une fausse curiosité, alors que ses mains glissent le long des cuisses de la maîtresse de maison, remontant jusqu'à sa croupe généreuse, pleine, maternelle. Tu préférerais être une impératrice ? Demande t-il alors que ses doigts caressent lentement les fesses blanches de Marguerite, courant sur la peau, sa paume s’enfonçant mollement. Ou une esclave ? Sa prise devient plus forte, plus mâle, les ongles laissant derrière eux une fille trainée de douleur alors que ses doigts écartés s'enfoncent dans sa chair.

Il ne la laisse pas répondre, embrassant fougueusement son intimité. Il la dévore, ses lèvres et sa langue exprimant sans ambiguïté son désir pour elle, courant sur ses lèvres, sa peau, s'enfonçant en elle, tandis qu'il caresse ses cuisses avec ses joues et même son front, ne ménageant aucun effort. Les mouvements réflexes de la paysanne ne le gênent aucunement. Elle ne peut l'arrêter, alors que chacun de ses gémissements, de ses cris, de ses frissons ne font que l'encourager d'avantage. Il est à l'écoute, changeant subtilement attouchements en fonction des réactions de la belle. Une main quitte son cul, remontant jusqu'à se saisir, un peu maladroitement, d'un sein découvert.

Il reste ainsi à genoux pendant de longues minutes, la harcelant encore et encore, n'essayant même pas de cacher ses grondements d'envie. Il se relève enfin, la bouche et le menton brillants, dégoulinants des fluides de la jeune femme, qu'il embrasse à plein poumons, sans prévenir, partageant son festin. Plaquée entre le mur et le corps brûlant du jeune homme, elle peut sentir le désir vif, dur, de ce dernier...


Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 18 samedi 01 janvier 2022, 15:23:48

La belle avait donné de la voix sans retenue, criant et gémissant sous les cajoleries expertes d'un homme qui avait eu bien des décennies pour élever la pratique au rang d'art. Une question lui est posée mais aucun répits ne lui est laissé pour y répondre. Elle se tord, gesticule, ses lèvres laissent échapper des soupirs de plaisir.

Mais si sa bouche n'a pas l'occasion de répondre à la question, son corps entier prend le relais pour le faire. Comment ne pas se sentir reine en baissant le regard sur ce chevalier servant à ses genoux, figure enfouie en elle, se démenant pour servir son plaisir unique, à elle ? Comment ne pas deviner qu'elle se sent toute puissante quand elle empoigne ses boucles brunes d'une main impérieuse et ondule son bassin avec autorité, imposant des mouvements impérieux qui ont pour seul but de satisfaire son plaisir immédiat, maculant le visage du jeune homme des fruits de son plaisir. Oui elle se sent souveraine en cet instant Marguerite et ca se voit. Mais ce n'est pas la seule chose qu'affirme son corps en cet instant précis. Car simultanément, les sensations qui l'envahissent la font trembler, perdre le contrôle. Plaquée contre un mur, soulevée comme une poupée de chiffon et soumise au traitement expert du pèlerin, elle n'a que bien peu de prises sur les évènements. Elle se sent objet, chose avilie et esclave de ses pulsions. N'éprouvant plus ni retenue ni honte, la jeune paysanne se fait plus animale qu'humaine, avide d'être prise et possédée. Chienne et reine à la fois. Voilà ce que l'étranger à réussi à faire de la bergère timide en l'espace de quelques minutes. Les délicieuses caresses s'achèvent et le prince se relève après avoir présenté ses longs hommages . Combien de fois Marguerite t'elle déjà atteint les sommets du plaisir ? Elle ne saurait et ne voudrait le dire. Jambes tremblantes, le corps encore secoué par les échos de sa jouissance, la belle retrouve la position verticale et aurait manqué de trébucher si les bras solides de son amant ne l'avaient pas retenue. La bouche mâle s'écrase sur les lèvres tremblantes de la jeune femme. Le baiser échangé est long, passionné, avide. L'étrange et douce acidité échangée par ce contact stimule la belle dont les mains finissent par encadrer le visage de l'amant pour maintenir les lèvres soudées le temps que tous deux en perdent le souffle. Quand leurs bouches se séparent, ses yeux se lèvent vers ceux de l'homme et un sourire redevenu timide orne ses lèvres alors qu'elle reprend haleine. Avec une candeur presque touchante, elle souffle à son oreille, reprenant presque mot pour mot ses paroles.

- Je serai une piètre hôte si je ne rendrais pas à mon bel invité les hommages qu'il mérite. 

Elle ose laisser courir ses mains le long du corps de l'homme. Libres de s'égarer, ses doigts caressent les bras, le torse de l'homme avant de venir se perdre sur ses fesses et oser frôler la virile manifestation de son désir. Elle déboucle le ceinturon et franchis uns par uns les obstacles jusqu'à ce que tombent les dernières entraves. A son tour elle initie le mouvement de glisser à genoux. Sa poitrine généreuse découverte par son corsage ouverte, yeux brillants levés vers lui, elle offre un spectacle adorable alors qu'elle dépose un premier baiser sur la tige qu'elle empoigne ensuite avec douceur mais certitude.

- ... et je compte être une hôte exemplaire ...

L'œil brille d'une lueur canaille alors que à son tour elle se livre à son tour à des politesses qui n'ont rien de communes. La jeune paysanne n'a pas les vies d'expérience de son invité mais ses gestes ne souffrent d'aucune hésitation. Sa langue entame le ballet, glissant le long de la hampe dressée pendant que ses doigts refermés autour de la chair palpitante impriment un rythme lent et contrôlé. Entre deux coups de langues savants et baisers délicats, Marguerite murmure.

- .. Surtout ne vous retenez pas mon beau prince. Ce soir, vous ferez de moi ce qui vous voulez.

Ce sont là ses dernières paroles car ses lèvres se referment sur le présent qui leur est offert et ne cesseront maintenant de s'activer avant qu'elles n'estiment leur devoir accompli.
 
 

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 19 lundi 03 janvier 2022, 01:45:06

A genoux devant lui, sa charmante partenaire inspire de nombreuses remarques, tantôt séduisantes, tantôt grasses, mais il a la bonne idée de rester coït, exprimant son affection par des gestes simples. Un sourire, une douce caresse de sa joue, puis de ses cheveux lorsqu'elle est trop basse. La vision de son beau visage, rouge, les yeux brillants d'envie, au sourire à réchauffer le cœur du pire des salopards, sa poitrine, pleine, opulente, entière, n'était pas qu'excitante, elle était inspirante. C'est pour ce genre de vision et de moment, qu'il continuait sa course infinie et défie les éons. Les humains, dans leur vie fugace et leur mémoire faillible, oublient de chérir ce moment. Marguerite ne le sait pas -et serait-elle charmée de le savoir ? - mais cet instant présent, alors qu'elle défroque le pérégrin, restera gravé dans la mémoire de Grayle pour les millénaires à venir, bien longtemps après que tout souvenir du royaume dans lequel elle vit soit effacé de la mémoire collective.

- .. Surtout ne vous retenez pas mon beau prince. Ce soir, vous ferez de moi ce qui vous voulez.

Il souffle du nez, tout sourire, apaisé, l’œil brillant d'excitation. Ses doigts se referment doucement sur les cheveux de la brune, alors qu'elle l'avale doucement. Il avait aimé qu'elle reprenne ses formulations pour présenter ses "hommages". Elle avait de l'esprit.

- Ce soir seulement ? Dit-il d'un air malin, la voix charmante. Une nuit est bien trop courte pour tout ce que j'ai envie de te dire et te faire, Marguerite, hm... pourquoi pas une semaine ? reprend-t-il, sincère. Sa poigne douce est devenue puissante, et la belle paysanne à genoux, même si elle souhaitant répondre, ne le peut pas, le mâle l'empêchant de reculer trop son visage. Seule solution pour elle, la fuite en avant. Et alors que son vit rempli la belle bouche de sa modeste partenaire, il ne peut s'empêcher de parler, ses phrases s'accompagnant de coups de bassins doux et langoureux, gagnant lentement et progressivement en intensité.

- Le temps qu'il faut, je peux t'aider à la ferme et aux champs... pêcher, garder les moutons, couper le bois, faire à manger... et bien m'occuper de toi... hum... matin, midi et soir... je peux être... très dévoué... ah...

Elle est douée. Ses lèvres sont accueillantes, sa langue est un délice. Son sexe est en feu, une délicieuse chaleur, et une envie pressante, presque douloureuse, remontant de ses fesses jusqu'à son bassin, aiguë, irrésistible. Les coups de bassin de Grayle deviennent puissants mais pas brutaux, alors que subtilement, il devient celui dictant le rythme, le nez de la belle cognant sans douleur contre son bas ventre musclé. Les gargouillis rejoignent les soupirs, et les grognements, alors que le chevalier se transforme en pillard et que l'hôte devient captive de raid. Elle doit s'accrocher à lui, respirant du nez.

- J'avais envie d'être doux, mais tu m'excite trop... promis... 
je me rattraperais... dit-il d'un air faussement peiné. La fellation s'est transformée en irrumation, alors que le vit se perd jusque dans les tréfonds de la gorge de la belle, poliment utilisée et manipulée par l'homme, qui continue de caresser ses cheveux et sa nuque.

A peine quelques minutes après son agenouillement, la jeune femme put sentir la verge masculine se durcir et se tendre, puis pulser, alors qu'un liquide brûlant, et surprenamment savoureux, ne se répande contre sa langue. Grayle, à demi-enfoncé, pour pouvoir contempler le visage de la Grayle, semblait à la fois soulagé et en proie à une délicieuse douleur. Un second soupir annonça un autre jet, puis un troisième.

La jeune Marguerite le découvrait maintenant seulement, mais l'immortalité du pérégrin se traduisait également par une endurance de l'ordre du divin, et surtout, une vigueur surnaturelle. L'humain foutrait comme un minotaure. Rapidement, la pression força l'homme à reculer, et c'est le menton, puis le cou, qui furent aspergée. Une partie des fluides coulèrent paresseusement sur la poitrine de la belle. Il vit son regard, trahissant multiples exclamations et interrogations, et ne put s'empêcher de pousser un rire clair.

- Tu m'avais bien dit de ne pas me retenir... il se mit à sourire, soupirant, comme délivré d'un poids trop lourd pour lui, le visage rouge, plein de sueur, et le sexe toujours et dressé, pulsante et menaçante matraque de chair dirigée vers la fermière comme une arme.

- Ah... par la déesse, Marguerite... il se mordit la lèvre inférieure je serais prêt à te défendre contre une armée entière...

Il avait déjà envie de la soulever et de la prendre ici, contre le mur, sans ambage, ou de jouer de sa force pour la projeter contre le lit, et de baptiser ce dernier de leurs amours... car il ne comptait pas s'arrêter de si tôt. Le chevalier était lancé en croisade.
« Modifié: lundi 03 janvier 2022, 01:59:42 par Grayle le pérégrin »

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 20 vendredi 07 janvier 2022, 18:57:49



Ah ! C'est lorsque les filles se livrent aux plus dociles des douceurs que les hommes tombent amoureux. C'est à ces moments que certains déclarent leur flamme, leur engagement sincère, leurs demandes en mariage parfois.

Marguerite je t'aime, je t'épouserai !

Combien de fois l'a t'elle entendu dans ces circonstances exactes, la tige d'un homme tenue en main, les lèvres enroulées autour de son extrémité ?
Toute affairée à son acte d'hospitalité, la jeune femme n'est pas en capacité de répondre quand le Pélerin parle. Déclare t'il sa flamme ? Ah non ! Son désir de rester une semaine. 7 jours c'est déjà bien. Assez en tout cas pour égayer sa vie solitaire. La Marguerite est assez folle pour faire semblant de croire à cette promesse. Celle de rester s'occuper d'elle, l'aider aux champs. Même si selon toutes vraisemblance il fera comme tous. Il se rhabillera et partira. Peut être même au milieu de la nuit pour ne pas subir le moment gênant des adieux. Alors elle sourit. Elle est dans l'incapacité de répondre mais son visage s'éclaire. Et elle marque son approbation en y mettant deux fois plus d'ardeur.

Mais ce n'est visiblement pas assez car bientôt le prince charmant se fait gredin. Il s'échauffe, accélère , amplifie le mouvement et finit par prendre d'assaut les lèvres ouvertes. Il devient brutal, finit par prendre l'ascendant le plus complet sur elle qui docile, ferme les yeux et accepte d'être le jouet des pulsions de l'aventurier. Langue sortie pour servir de gangue agréable à son sauveur, elle la victime consentante de l'homme. Il en a bien le droit puisqu'il vient de la sauver, non ? Elle lui est redevable. Elle a cherché et initié le contact pour lui plaire et le remercier.

Le moment fatidique finit par venir. La paysanne s'agrippe à ses cuisses et les serre fort pour ne pas céder à l'instinct de repousser le corps étranger qui lui donne la sensation d'étouffer. L'homme se contracte, cesse ses mouvements, est agité d'un spasme annonciateur de l'orgasme à venir. La petite bergère rouvre les yeux et se prépare devant l'imminence de la libération. Elle ouvre plus grand encore la bouche et lève vers lui des yeux mouillés de larmes.

Les premières giclées salées arrivent, qu'elle recueille et avale avec avidité. Mais bientôt c'est trop. Même pour elle qui n'en est pas à son coup d'essai.
Yeux écarquillés, elle ne comprend pas ce qui arrive quand il se retire soudain et que les torrents blanchâtre continuent de se déverser, l'éclaboussant sur le visage, le cou et les seins qu'elle empoigne pour pour les présenter à l'homme.

L'expérience la laisse hébétée et essoufflée. Le visage rouge, les cheveux emmêlés. Les trainées gluantes s'écoulent de son menton et maculent son corsage.  Elle se touche le visage, incrédule puis hasarde un semblant de sourire vers lui alors qu'il rit et parait si heureux.

- Est-ce que .. ca vous a plu, Messire ... ?

C'était le cadeau qu'elle avait voulu lui faire pour montrer sa gratitude. Malgré la violence subie elle en semblait heureuse. Toujours à genoux, elle passe par dessus sa tête la robe maculée qui ne la couvrait guère plus et entrepris de s'essuyer avec le tissu. Elle irait au lavoir le lendemain, nettoyer les souvenirs de ce moment. Peut être que une ou deux amies à elle seront peut être même là et qu'elle pourra leur raconter. Se vanter de son aventure avec le beau chevalier à la semence inépuisable, avec sa robe maculée pour preuve indéniable.
 
- Dieux merci, j'espère que jamais vous n'aurez à le faire ...

Une poignée de brigands, c'est après tout bien assez d'aventure et de danger pour un seul homme. Un combat éreintant suivi d'ébats vigoureux. La paysanne s'attendait à le voir demander à s'allonger et qu'il se laisserait gagner par l'épuisement. Elle veillerait alors sur son sommeil, sa main caressant ses cheveux avec une affection sincère, heureuse d'avoir évité le pire et fait la rencontre d'un héros comme elle osait à peine en rêver. Mais non. Au lieu de la fatigue attendue, elle regarde avec stupeur le membre conserver sa vigueur. Incrédule, elle le regarde et balbutie.

- Incroyable ! C'est comme si vous étiez prêts à partir à l'assaut derechef, messire.

Elle doit toucher et commencer à caresser l'espadon de chair pour se convaincre que ce qu'elle voit était bien réel. 

- Etes vous seulement humain ?

A ce niveau là, au final, peu lui importe. Elle n'a d'yeux que pour cette tige vigoureuse capable de repartir à l'assaut.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 21 samedi 08 janvier 2022, 18:51:43

Humain ? Oui, il l'était, techniquement. Techniquement, imbibé du pouvoir toujours latent de sa déesse, il pourrait également prétendre être un demi-dieu, voir une divinité mineure. Mais ce serait arrogant, n'est-ce pas ?

Il décida donc de rester mystérieux, lui renvoyant un sourire franc, alors qu'il se penchait en avant pour la prendre sous les bras et la remettre debout.

- Pour toi, je serais ce que tu veux. Sans prévenir, il la souleva alors, la tenant solidement par la croupe. Bien qu'opulente, la belle n'était pas grosse. Serrée dans ses bras, pleine de sueur et encore puante de sperme, elle était toute légère, alors qu'elle s'accrochait à lui. Il l'embrassa fougueusement, avant de marcher un peu au sein de sa maison, la transportant sans difficulté, pour la projeter doucement sur son propre lit, la faisant rebondir dans une tornade de cheveux bruns. Il enleva définitivement son pantalon et nu comme au premier jour, l'Adam vint voir son Eve, qu'il dévorait des yeux.

Un autre baiser, alors qu'il la plaque contre le matelas. Les corps se frottent l'un contre l'autre, pectoraux contre poitrine, vit contre bas ventre. Les mains masculines remontent le long des bras féminins, avant que les doigts ne s'entrecroisent. Il n'a rien de séduisant, de bravache, de romantique ou de malin à dire. Cette fois, le silence est d'or, et les souffles, les soupirs, les gémissements, le bruit des chairs l'une contre l'autre, des corps contre le tissu du lit, suffisent à communiquer ce qui est nécessaire. Il l'embrasse encore, à pleine bouche, sans hésitation, alors qu'une main s'égare vers son ventre. Doucement, elle se glisse dans le creux du dos de Marguerite, soulevant cette dernière, glissant un oreiller dessous, pour son confort.

Il tire la langue, lèche sa gorge, puis ses seins, la tête comme un bébé, fait doucement glisser les dents contre la peau pâle. Il ne cache pas son avidité pour cette poitrine pleine, qu'il a envie de dévorer. Les mains rejoignent, puis remplacent sa bouche, pétrissant les deux blanches collines avec envie. Re dressé sur ses genoux, il écarta ses jambes, présentant son vit à son jardin secret.

Ils s'accordèrent muettement. Chacun crevaient d'envie de l'autre. D'un mouvement fluide, il s'enfonça en elle, serrant les dents tant elle était brûlante et étroite, écartant les chairs, ses mains pressant sa poitrine avec envie, tirant sur un mamelon. Un mouvement du bassin, vif, puissant fut suivi du "boum" caractéristique du lit cognant doucement contre le mur.

-Aaaaah...

Éclairé par l'âtre encore enflammé, il se mord la lèvre inférieur alors que les deux paires d'yeux se retrouvent.

- Crie si tu as mal...

Sourire.

- Crie plus fort si tu es bien.

Se retirant d'elle, presque intégralement, il revint vigoureusement en elle, ses bourses épaisses claquant contre elle, faisant rebondir sa poitrine épaisse pressée par les mains avides du mâle. Grondant d'envie, le preux chevalier part à l'assaut.
« Modifié: dimanche 09 janvier 2022, 14:49:51 par Grayle le pérégrin »

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 22 vendredi 14 janvier 2022, 18:07:39

Marguerite pousse un cri de surprise et de ravissement quand elle est soulevée à la force de ses bras. Elle enroule ses jambes autour de sa taille, l'enlace et partage avec lui un baiser sauvage. Le feu qui était né au creux de ses reins était loin de s'être apaisé et le contact du bas de ses fesses avec l'érection encore vive du pèlerin ne fait rien pour l'apaiser.  Elle mordille et embrasse à pleine bouche. Ses lèvres se mettent en chasse de la langue du héros, ne lui laissant ni répits ni chance de fuite. Le contact n'est rompu que lorsque elle est jetée sur le lit.
Une violence plus que consentie : elle était bienvenue !

Les regards qu'elle échange avec lui ne laissent planer aucun doute sur le désir qui la ronge. Etendue devant lui, elle se dévoile impudique. Elle ondule, se cambre, prend ses seins à pleines mains et les offre en spectacle à l'homme le temps qu'il se déshabille et la rejoigne. Et quand enfin leurs corps se rejoignent, elle s'agrippe à lui. Elle soupire sous les assauts de ses mains, de sa langue. Elle halète et soupire, comme un animal fébrile aux abois. Et quand enfin il se positionne devant elle pour accomplir l'acte ultime, elle ne tient plus d'impatience. Elle tend son bassin, écarte de ses mains les lèvres intimes d'un sexe qui brûle pour faciliter la pénétration.

Il facile de deviner que la hampe de son sauveur n'a aucune peine à entrer en elle. L'entrée vive lui arrache un cri de plaisir qui reste en suspend. Ce n'était que le premier coup de boutoir asséné par le chevalier. Elle lève vers lui un regard enfiévré, le souffle court et lui crie.

- Oui oui ! Prenez moi comme vous n'avez jamais pris personne ! Haaaah ! Ne vous arrêtez pas !

Il n'en faut pas plus pour que l'assaillant reprenne son assaut. Vigoureux, puissant, inlassable. Les corps s'entrechoquent, se heurtent l'un contre l'autre. Et chaque choc est accompagné d'une vague de plaisir qui lentement la domine. Elle ferme les yeux, rejette la tête en arrière et crie. Elle emprisonne de ses jambes le bassin de son amant et s'accroche à ses bras mais le plaisir finit par la faire se crisper. Voilà bientôt ses ongles qui lacèrent la peau du pèlerin dans des mouvements passionnés et incontrôlés. Ses avant-bras, ses omoplates, son torse même. L'étreinte se fait sauvage, effrénée. La paysanne donne de la voix à tue tête alors que le lit de bois grince et heurte contre le mur avec une violence croissante. Se serait elle un peu retenu si ils n'avaient pas été dans cette petite fermette isolée, à des centaines de mètres de toute autre oreille humaine ? Qui savait.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 23 dimanche 16 janvier 2022, 14:05:29

Il la dévore des yeux. L'homme s'est devenu bête, et l'ange est devenue succube. Elle s'agrippe à lui, et il fait de même, la prenant avec force. Les cris de la belle et ses supplications l'excitent... il n'est plus excité. Il est en rut. Sa verge, épaisse, brûlante, pulsante, ravage les entrailles de la fausse innocente, plaquée contre le lit. Il agrippe sa poitrine, tire sur ses seins. Elle crie, le griffe. La douleur est sourde, éloignée, le sang qui coule est réel. Il riposte, la punissant de coups de boutoirs dantesques. La poitrine de la belle remue dans tous les sens.

Elle a l'air presque possédée, criant ainsi, un vrai brame, animal. Elle ne se retient pas, lui non plus, répondant par des grognements à chacun de ses gémissements. Il l'observe avec obsession, changeant subtilement chacun de ses gestes, leur intensité, leur angle, en fonction des réactions de la paysanne. Il se penche vers elle, parvint à capter ses lèvres, violant presque sa bouche, et gronde.

- Ah, femme, moi aussi je veux que le monde entier nous entende... chuchote-t-il d'une voix rauque. Il ne la laisse pas répondre, s’enfonçant en elle, la remplissant entièrement. Si elle était attentive, elle verrait son bas-ventre gonfler et dégonfler légèrement à chaque allez-retour du sexe du pérégrin. A chaque coup, le bruit mat des corps, du lit contre le mur, de la mouille qui gicle, l'odeur de la sueur, des fluides et du sexe empestant la pièce, du sang aussi, qui coule sur les bras de l'homme. Son rythme frénétique devient inhumain, si vif que le bruit de ses coups devient continu.

Après une durée incertaine, il grogne, et cède. Le plaisir explose, vrille son corps et son cerveau sous le plaisir. Son vit gonfle, tressaute. Il s'extrait d'elle au dernier moment, et un jet blanc s'écrase contre le visage exténué de Marguerite, suivi de plusieurs autres, souillant sa poitrine et son ventre. Il y en a tellement qu'une bonne partie coule le long de son corps pour s'écraser contre les draps, définitivement ruinés. Il perçoit la petite déception dans les yeux de sa partenaire au corps souillé.

- Aaaah... oui... tu as raison... dit-il, la comprenant instinctivement.

Il saisit ses jambes, les soulevant, les pressant contre le lit et la femme, exposant son intimité. Il revient en elle, sans sommation, se plaquant contre elle, torse contre seins poisseux de sperme. Ses coups de reins, vifs, sont cette fois de haut en bas, alors que son visage se perd dans la chevelure brune de Marguerite, dont il sent le souffle contre son oreille. Ainsi prise, la pauvre est prisonnière, piégée dans cette position animale où l'envie de faire l'amour est chassée par le besoin primal de se reproduire.
« Modifié: dimanche 16 janvier 2022, 14:26:20 par Grayle le pérégrin »

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 24 samedi 22 janvier 2022, 18:22:41


Jamais la paysanne n'a connu une telle sauvagerie, une telle violence dans les ébats. Elle se fait marteler, violenter. Le plaisir se mélange à la douleur et ses cris ne cessent qu'à l'ultime moment; quand soudainement. il extrait l'épieu palpitant de ses entrailles pour se répandre de nouveau sur elle. Elle échoue sur le dos, bras et jambes écartés, essoufflée. Ses cheveux ne sont plus qu'une crinière sauvage maculée de souillures blanches qui forment une auréole indistincte autour de l'ange tombé. Elle semble indifférente aux liquides chauds qui la recouvrent. On pourrait la croire inconsciente. Mais non. Elle respire et rouvre des yeux brillants de larmes. Des larmes de joie ? Des larmes de plaisir ? Des larmes de douleurs ?  Impossible de le dire avec précision, mais elle sourit à ce moment. Un sourire doux. Elle passe la main sur la poitrine de son partenaire, le caressant avec une douceur qui fait contraste avec la bestialité des instants précédents. Un geste délicat, comme pour s'excuser des blessures qu'elle lui a bien involontairement infligés. 

Et puis un troisième assaut est annoncé. Elle ne peut rivaliser avec la vigueur surhumaine de son partenaire et n'a que l'énergie d'enrouler ses jambes autour de sa taille et de s'accrocher à son cou, yeux fermés, joue délicate collée contre celle râpeuse de l'homme, elle ferme les yeux. Elle lui murmure des mots tendres à l'oreille dont il ne peut comprendre que des bribes entre deux halètements rauques.

Des mots tels que.

... mon chevalier ...

               ...Mon héros ...

                        ... Oui s'il vous plait...

                                                ... continuez ...


Mais la sauvagerie de l'homme finit par lui faire perdre la parole. Bientôt elle est remplacés par des gémissements qu'elle étouffe en plaquant sa bouche contre son épaule. Est-ce que ce sont des cris de détresse ? D'encouragement ? De jouissance ? Difficile de faire la différence. Même elle n'arrive pas à le savoir. Coincée comme elle est sous le corps de l'homme, clouée au lit pilonnée sans discontinuer, elle n'est pas en position de voir que dans le dos de son amant se profile une ombre menaçante. Un bandit revanchard, humilié qui avait profité du bruit pour se glisser dans la fermette sans se faire remarquer. Un horrible gourdin clouté en main, un rictus apparait sur son visage mauvais en voyant l'homme occupé à besogner SA victime.  Lâché par ses pauvres couards de comparses, il comptait bien assouvir sa vengeance ... et prendre son tour sur la paysanne, même si l'idée de passer après le bellâtre l'écœurait.

Le héros avait il une chance de se retourner à temps ?
« Modifié: samedi 22 janvier 2022, 19:59:50 par Marguerite Clairbois »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 25 lundi 24 janvier 2022, 21:23:07

Grayle était d'ordinaire doux et attentionné. Mais face aux charmes et aux désirs coquins de la fausse innocente paysanne, il avait laissé parlé l'aspect violent et vicieux présent en tout homme. Il la sent sous lui, contre lui, toute brûlante, palpitante, vivante. Oui, c'est pour ce genre d'instant que l'on vit. Pour serrer une belle femme dans ses bras et lui faire l'amour.

Et soudainement, la douleur. Vive, mais pas handicapante. Il sent sa chair se faire enfoncer, un os grincer, dans son dos, et un "GBLAAf! " sonore. Il pousse un cri, qui n'est ni de jouissance, ni de plaisir. Un bruit, alors qu'un autre coup l'atteint, cette fois au visage. Le gourdin clouté s'enfonce dans ses cheveux et son crâne. Grayle cogne sa tête contre le front de Marguerite, qui pousse un cri de douleur sonore, puis de panique alors que se dresse la silhouette d'un de ses anciens agresseurs.

La maison, autrefois remplie des cris de plaisir du couple, est soudainement vrillée par la voix de la jeune femme, alors qu'un troisième coup atteint Grayle en plein visage, pulvérisant son nez et son arcade sourcilière. Les seins crasseux de sperme et de sueur se retrouvent éclaboussés par le sang du pérégrin, alors que ce dernier est projeté contre le mur près du lit.

- Alors connard, tu fais moins le fier ?! hurla le bandit comme un fou furieux, avant de fixer Marguerite avec l'oeil injecté de sang.

- Toi, je vais pas te rater ma mignonne ! Un coup de gourdin, dans le vide, pour la forcer à reculer et à se terrer dans un coin. Il reporte son attention sur le jeune homme, probablement...

Le regard bleuté de Grayle est toujours aussi vif.

Il n'est pas mort.

Et tant qu'il n'est pas mort, Grayle est en pleine forme. Il se précipite sur l'intrus, comme un animal sauvage bondissant. Le gourdin le ceuille en pleine tête dans un bruit de craquement absolument ignoble.

Il ne s'arrête pas pour autant. Saisissant le bandit à bras-le-corps, Grayle le soulève au dessus du sol, avant de le projeter contre ce dernier, brutalement, comme un lutteur. Au-dessus de son adversaire, Grayle pisse le sang, le liquide carmin se répandant sur le sol et le visage du malfrat, qui geint, encore sonné par le choc. Grayle se penche en avant, se saisit du gourdin, et le lance à l'extérieur, à travers la porte. Un coup de pied, vif, au visage du moche, qui recule et grogne.

Grayle se dirige vers le lit, vers Marguerite, et... se saisit de la couverture et la lance sur elle, afin de la couvrir à l'abri des regards pervers du bandit.

-J'aurais du te tuer crache le jeune homme, un œil à moitié desaxé et la voix grave, rauque, d'une machôire quasiment brisée.

A travers ses larmes passées et actuelles, Marguerite peut remarquer une chose.

Il n'y a plus de trace de griffure sur les bras de Grayle. Le brigand se saisit d'un tabouret et le lance sur Grayle, qui encaisse le choc, avant de lui bondir dessus. Ils roulent au sol. Grayle se cogne la tête contre le lit, avant de se prendre un coup de poing. Du pied, il repousse son adversaire contre une armoire, puis le plaque contre un mur, avant de lui administrer un formidable coup de tête.

Le sexe et l'amour ont laissé place au pugilat et à la haine, alors que les deux hommes se rendent coup pour coup dans un bruit mat et sonore. Le feu projette des ombres dans toute la pièce, transformant les deux mâles en géants, magnifiant les coups, sublimant le corps nu et brillant de Grayle, donnant une dimension épique, quasi-mythologique à ce combat. Mais, alors que le bandit, simple humain qu'il est, ralentit et montre des signes de fatigue, Grayle ne semble pas affecté par les coups. Son oeil est revenu à la normale, son crâne se reforme lentement. Après une demi-minute qui semble durer une éternité, il commence à prendre l'avantage, et plaque le bandit au sol, posant son genou contre sa nuque, essayant de le maintenir face contre terre.

Il fixe Marguerite de ses yeux bleus, soufflant avec force, le visage plein de sang.

- Que veux-tu que j'en fasse ?

Pour la première fois de sa vie, Marguerite a une vie entre les mains.

Et un homme prêt à tuer pour elle.

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 26 mercredi 02 mars 2022, 15:33:52

La jeune paysanne avait assisté à la scène, horrifiée. Incapable de comprendre le déchainement de violence soudain. Elle avait crié, tendu en vain les bras pour se protéger avant de finir acculée dans un coin de la cabane. Effrayée par tout ce sang, effrayée par les blessures terrifiantes subies par son amant, elle est pâle comme un linge, nue et encore sous le choc quand celui-ci s'adresse à elle.

Elle balbutie, bredouille et enfin finit par enfin prononcer quelque chose d'intelligible.

- Tu ... tu es blessé ! On s'en fiche de lui, tu dois voir un médecin et vite !

Oui, son esprit finit par se raccrocher à cette décision. Et tant pis si les gens du village découvrent qu'elle était avec un homme cette nuit. Elle se relève, attrape avec fébrilité un chiffon qu'elle mouille et se précipite vers le pèlerin dans le vain espoir que ce pansement improvisé pourra le sauver d'une hémorragie fatale. Pauvre Marguerite, elle n'a toujours pas compris avoir affaire à un surhomme. Sa peur de le voir mourant est palpable, bien plus maintenant que la peur que lui inspire le brigand vaincu.

- Attaches les, enfermes-le dans la cabane à bois. N'importe où ! On doit aller voir la sorcière du village !

La brave rebouteuse. Elle au moins ne la jugera pas pour sa conduite légère. Elle qui aide toutes les jeunes du village en leur vendant la fameuse "tisane de lune", celle qui permet de ne pas souffrir des conséquences d'une relation passagère. Larmes aux yeux, tremblant comme une feuille, Marguerite se dépêche de rassembler des affaires.  Elle trouve une chasuble de lin à enfiler à toute vitesse. Un sous-vêtement pauvre, trop court pour être vraiment décent et supposé être porté sous une robe. Elle prend aussi le peu qu'elle possède. Une petite bourse qui semble bien vide, espérant que cela suffira à convaincre la vieille soigneuse de faire son office.

Le temps de la colère et de la rétorsion contre leur horrible agresseur attendra !

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 27 mercredi 09 mars 2022, 20:59:01

Alors que la jeune femme panique et parle, le bandit grogne. Il se débat, avant de taper sur le sol de la main, les yeux révulsés. Après quelques secondes de lutte inutile, son corps devient inerte, alors que l'air lui manque, étouffé par le voyageur. Grayle, les yeux toujours bleutés mais froids, se relève péniblement. Il regarde, admire même, la jeune femme se précipite pour venir essuyer ses blessures, avant de faire volte face pour rassembler ses affaires.

- Marguerite...

Il pose une main sur son épaule, et, de l'autre, la fait se retourner pour qu'elle puisse bien le voir de près. Il est toujours plein de sang, suivi par une odeur ferreuse. Le liquide carmin est rouge vif, comme une fraise en plein été. On oublie toujours à quel point le sang est clair lorsqu'on n'a pas l'habitude de le voir couler.

- Je vais bien. Regarde.

Une main pleine de sang se saisit de celle de Marguerite. Il la fait coulisser sur son visage, et elle peut voir que, malgré les coups de marteau, malgré les coups de poings, les coups de chaise, malgré les craquements, le visage de Grayle est intact. Son corps est dans un état similaire. Aucune trace de bleu, d'éraflure, ou de blessure, comme si tout n'avait été qu'un mauvais rêve. Seule trace de la réalité, le sang dégoulinant sur son visage et sur son corps. Il sourit, de l'air le plus rassurant qu'il puisse imaginer.

- Tu vois ? Pas la peine de t'inquiéter pour moi... la sorcière attendra... sauf si tu as été blessée ? Tu va bien ?! il panique un instant, avant de comprendre à l'air choqué de la belle qu'il va devoir s'expliquer. Il aurait aimé garder le secret, mais...

- Tu sais, Marguerite, tu es vraiment une femme extraordinaire. Beaucoup à ta place auraient réclamées la mort de cet homme sur le champ, mais toi, tu t'es avant tout souciée de moi. Un air de nostalgie l'envahit.

- Si je t'avais connue, à l'époque où j'étais encore un simple humain, ma vie aurait été bien différente...

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 28 dimanche 03 mars 2024, 17:35:13

La jeune femme, choquée et hébétée, regarde avec incrédulité son amant dont le visage est couvert de sang. Elle répète mécaniquement, tout en touchant le visage de l'homme qu'elle pensait mourant.

- Tu ... tu vas bien ... ?

C'est sans doutes trop pour sa petite tête, elle n'arrive pas à intégrer tout ce qui arrive. Sa bouche s'ouvre et se ferme dans le vide plusieurs fois d'affilée avant qu'elle s'exclame.

- Il faut prévenir le baillis alors !

Oui oui, c'est cela. Le baillis. Le représentant de la loi seigneuriale dans ce patelin. C'est vers lui qu'il faut se tourner !

C'est ainsi que la jeune femme secouée, habillée d'une tenue tâchée de sang et bien peu décente en vient à tambouriner à la porte du baillis en pleine nuit, réveillant au passage nombre d'âmes paisibles qui se mettent à ouvrir les volets à s'enquérir des raisons de cette agitation. Il ne faut pas longtemps pour qu'une petite foule curieuse s'amasse autour du représentant de la loi mal réveillé et de son acolyte, tous deux habillés et armés à la hâte pour venir constater par eux même la situation.

La paysanne tremblante et hors d'haleine avait bien tenté de leur raconter en chemin une histoire confuse et terrifiante, décrivant l'irruption brutale du brigand et son affrontement avec l'étranger venu à son secours qu'elle hébergeait pour la nuit. Une histoire de vengeance ou on ne savait trop quoi. Ah, on l'aime bien dans le village la petite Marguerite, mais on sait aussi que cette jeune femme est fantasque et que pareille mésaventure lui pendait au nez, à force de fréquenter de trop près les étrangers.

Arrivant sur les lieux, ils découvrent un spectacle chaotique. Un homme gisant inconscient sur le sol, du sang maculant le plancher de la masure. L'étranger aussi est présent. Il surveillé celui qu'on appellera "le suspect" et avait eu le temps de très modestement se raccomoder.  Le haut de sa chemise est tachée de rouge, mais étrangement, il ne semble pas sérieusement blessé.

- C'est vous qui avez mis une raclée à c'lui là ... ?

Les regards méfiants du baillis et de son acolyte en disent long sur leur scepticisme face à cette version des événements. Il y des éléments qui collent mais d'autres qui divergent avec la version racontée. Il y a trop de sang et pas assez de blessés ... Sans parler du fait que "l'hébergement" de l'étranger semble s'être fait dans la même couche que celle de la demoiselle qu'il a sauvé. Ca fait plutôt mauvais genre, si vous voyez ce qu'on veut dire. Et d'ailleurs les commères rassemblées dehors commencent déjà à jaser et à souligner à quel point les parents Clairbois doivent se retourner dans la tombe en voyant la gourgandine que leur fille est devenue ...

Mais un élément semble tout de même jouer en faveur de l'étranger : le témoignage de Marguerite. Tout le monde sait dans le coin à quel point la fille du pays, faute d'être très intelligente ou très chaste, est d'une grande intégrité. Personne l'imaginerait être impliquée dans une quelconque affaire louche. Elle tente d'intervenir mais se fait réduire au silence par un geste impérieux de la part du baillis mal éveillé.

- Laisses parler, mon p'tit, laisses parler. C'est lui qui raconte.

Rusé renard, il sait du haut de son expérience que pour démêler la vérité il faut écouter la version de tout le monde et être prêt à sauter à la gorge de chaque incohérence qu'il trouvera.

De son côté, alors que le "chef" écoute la très intéressante histoire que le pélerin pourra lui raconter, l'acolyte s'intéresse de plus près à la scène et finit par regarder du côté de l'homme assomé. Il ne faut pas longtemps pour qu'il s'exclame.

- Vindiou, c'est un d'la bande du marais, j'crois ben chef ! Et il est encore vivant, comme qu'ils disent. L'seigneur les r'cherche et offre même une belle récompense pour eux !

Une belle récompense ... ? Voilà qui change la donne. Le visage du baillis s'étire d'un sourire de satisfaction à cette déclaration. Ca va rendre l'affaire bien plus facile à juger tout compte fait. Il se pourrait même, en négociant bien, qu'il puisse s'attribuer une partie des mérites de la capture voire une partie de la récompense promise ...
« Modifié: lundi 04 mars 2024, 18:19:37 par Marguerite Clairbois »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

Réponse 29 lundi 01 avril 2024, 11:57:28

Après leur nuit, Grayle avait prévu de visiter le village le lendemain, afin de s'intégrer et de rencontrer les locaux. Il ne s'attendait pas à ce que son souhait se retrouve exaucé de cette manière. L'immortel, pour qui le temps s'écoulait à toute vitesse, et voyait les décennies comme des semaines, avait l'impression d'être passé du coq à l'âne en un instant. Il se retrouvait maintenant scruté par des dizaines d'yeux plus ou moins chaleureux (plutôt moins d'ailleurs). Les chuchotements se transforment peu à peu en discussions à peine masquées, surtout de la part des vieilles femmes, plus pugnaces que leurs vieux maris, dont une bonne demi-douzaine se sont assis sur un des bancs extérieurs de la ferme, trinquant à la santé de la "p'tite Marguerite qu'on aime tous".

Au milieu de cet attroupement devenant foule et qui semble à deux doigts de se transformer en fête de village, l'oreille de Grayle capte même quelques échanges d'argent, certains paysans faisant carrément des paris sur l'issue : l'étranger finira-t-il en prison, ou sera-t-il laissé tranquille ? Pour l'instant, la côte était de 4:1 contre lui. Peu rassurant... accosté par le baillis, Grayle hasarda un coup d'oeil à Marguerite. La paysanne semblait encore choquée, mais avait réussi à ne pas pleurer. Elle était actuellement entre les bras de plusieurs de ses amies, qui la bombardait de questions plus ou moins... audacieuses, tout en lui frottant les épaules et caressant ses cheveux. Deux d'entre elles rendirent son regard à Grayle, et il fut bien incapable de savoir s'il y lisait de la confiance, de la méfiance, ou un certain interêt, un peu morbide vu que son visage était poisseux de sang.

- Tu l'as bien massacré p'tit. Qui t'a appris à te battre comme ça ?

Question en apparence innocente, enrobée d'un compliment, mais destinée à le piéger. Tout apprentissage martial trop prononcé serait suspect. Ni lui, ni le baillis n'étaient idiots, et les deux hommes reconnurent cet état de fait en un instant. Le baillis savait que Grayle cachait quelque chose, et était partagé entre sa détermination à tout découvrir, et sa volonté de revenir pioncer. Les échangent se transformèrent vite en une passe d'armes, où Grayle devait en dire suffisamment pour rassurer le baillis, quitte à inventer des mensonges assez crédibles pour qu'il ne daigne pas trop enquêter.

- Personne Monsieur le Baillis dit-il avec une écœurante politesse. Je suis assez costaud grâce aux travaux à la ferme et je me battais beaucoup avec mes frères.
- Ferme ? T'es fermier ?
- Affirmatif monsieur, j'suis de Svargako.

Les yeux du baillis se plissèrent. Svargako était une ville idéale : suffisamment proche pour expliquer la présence de Grayle dans les environs et son absence d'accent, mais trop loin pour demander rapidement confirmation. Grayle n'avait pas choisi cette ville au hasard : lors de ses pérégrinations, il avait eu la bonne surprise de tomber sur des homonymes. J'suis des Gardair.

Il n'en dit pas plus. Le baillis, qui ne dirigeait pas un village fermier pour rien, essaya de le coincer sur des questions agricoles, sans succès. L'étranger semblait bien être fermier, malgré ses mains peu calleuses.

- Pourquoi t'es pas à ta ferme ?
- L'affaire se porte bien et j'suis plus malin, alors je voyage de village en village Monsieur le Baillis. Je dois amener un cheval à une elfe, Aeryn, elle m'a donné rendez-vous ici et de l'attendre.
- Et t'attend souvent les elfes dans les lits des locales ?

Grayle ne put s'empêcher de violemment rougir.

- Jamais de la vie Monsieur ! J'ai dormi par terre. Mademoiselle Marguerite a eu la gentillesse de m’accueillir après que je l'ai aidée à désembourber son chariot ! Puis ces malfrats sont arrivés, on s'est un peu battus, et ils sont partis, puis celui là est revenu...
Silence.
- Je cherche pas les ennuis... dès que mon amie arrive pour son cheval, je partirais. Ce sera juste quelques jours. Elle est très généreuse, vous avez tout à gagner, c'est une chevalière !
- Et comment elle connaît notre village ta chevalière ?
- Elle aime beaucoup votre vin !

Un sourire. Au tour de Grayle de flatter le baillis, qui est conscient de la tentative, mais l'apprécie. C'est vrai qu'ils font de bon vin dans le coin...  apprendre que le pauvre malfrat défoncé est recherché ne fait qu'agrandir son sourire. La fripouille, le visage en sang, crache et éructe, accusant Grayle d'être un démon immortel, mais personne ne le prend au sérieux, et pour causer : il pue l'alcool.

En effet, Grayle avait profité de l'absence de Marguerite pour imbiber la """victime""" de bière et de vin, afin de casser toute crédibilité que ses accusations haineuses pourraient avoir.

L'attroupement attendait la décision du baillis.

- Bon, normalement petit je te jetterais aux cachots par sécurité... mais tu dis nous apporter de l'argent et t'as une bonne bouille, alors on va couper la poire en deux. On va te mettre à l'isolement pour cette nuit et la suivante dans la crypte sous l'église de la mère révérende. Puis ensuite tu pourras rester tant que tu sais te tenir et que t'aide les fermes du coin. Pour la bouffe et le logis tu te débrouille. Par contre, dès que ton elfe arrive pour prendre ton canasson, tu dégage, compris ?
- B... bien Monsieur le Baillis. Merci pour votre hospitalité.
- C'est ca. J'te donne deux minutes pour dire au revoir à la petite Clairbois, après tu nous suis.

Grayle s'inclina presque jusqu'au sol, avant de se tourner vers Marguerite.

Il était difficile de dire quoi que ce soit, avec tous ces yeux fixés sur eux. Il avait tant à lui raconter, alors il laissa ses beaux yeux bleus parler pour lui. Ils étaient pleins de remerciements pour cette étreinte passée, et de promesses d'étreintes futures. Son désir pour elle crevait les yeux, mais sa bouche ne put rien dire d'autre qu'un tendre et chaud sourire.

- Merci pour m'avoir accueilli avec autant de chaleur Mademoiselle. Est-ce que je pourrais au moins vous entendre demain, à l'église ? Il chuchota, cette fois trop bas pour qu'on puisse l'entendre. Tu me manque déjà...

Il voulait la prendre dans ses bras et l'embrasser. Il se contenta de saisir doucement ses doigts et de lui faire un chaste baisemain. Les jouvencelles du village frémirent devant cet étalage de romantisme chevaleresque, et les puceaux prirent des notes.

Puis, faisant un au revoir, il suivi le bailli, espérant que le sol de la crypte de l'église ne serait pas trop froid, et que la mère révérende, pas trop sévère.
« Modifié: lundi 01 avril 2024, 12:03:50 par Grayle le pérégrin »


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