En retirant ses vêtements, de plus en plus à l’aise dans cet endroit, Kara repensait sans le vouloir à cette petite phrase prononcée par Kaito… La tenue d’écolière et la perspective qu’il l’éduque faisait naître dans son esprit des images qui lui chauffaient les reins, la faisant rêvasser une seconde, ayant même, un instant, une envie brutale de prendre quelques minutes pour elle, toute seule, en sachant son petit Etudiant non loin, excitée à l’idée qu’il l’entendrait peut-être… Surement, à vrai dire, elle était sûre qu’il était juste à côté, qu’il attendait fébrilement, lui aussi très impatient.
Mais l’enthousiasme prenait le dessus, elle avait envie de lui exposer ce corps qu’il adorait, dans des tenues plus osées… Il avait envie de plus, toujours plus, avec elle, et Kara était prête à dépasser ses limites ou du moins de les définir, ne les connaissant absolument pas. Quand il la regardait, la jeune femme oubliait ses complexes et les conventions, c’était son alcool à elle, ultra puissant, et elle trouvait ça d’ailleurs assez étrange de ressentir autant d’affection pour lui, et d’avoir envie d’être tout ce qu’il voudrait en matière de sexe et ses dérives. Dans son esprit, c’était l’un, ou l’autre, d’habitude, enfin, surtout parce qu’elle fuyait farouchement le premier cas.
Mais avec le petit Kaito, tout passait. Facilement. Enfin… façon de parler. Elle l’appela et à voir la vitesse avec laquelle il avait rappliqué, l’Etudiant était aussi désireux qu’elle ne découvrir quels seraient leurs prochains atours pour cette soirée spéciale. Il adorait, Kara se colla à lui en serrant ses cuisses sur sa main qui venait flatter son entre-jambe avec vulgarité, pour l’agacer, le titiller, et profiter encore plus de son contact brut. Bordel, son regard, celui-là, la rendait dingue, elle avala cette salive à l’excès avec difficulté, la tension montait entre eux, c’était plaisant…
« J’ai hâte que t’arrache tout ça. Aller, dehors, si non… » Souffla-t-elle en passant les yeux sur ses lèvres qu’il mordillait. Cette gueule d’ange était à croquer, et d’un coup, elle se sentait vraiment d’humeur à le chauffer comme cette salope qu’il avait décrit dans les pages de son petit carnet secret.
Il repart et Kara prend un moment pour se regarder dans la glace… c’est fou, elle se sent vraiment sexy. Avec un large sourire, pour elle seule, elle se penche pour retirer le short et tombe nez à nez avec un morceau de chair qu’elle reconnaissait. Son rire éclata dans la cabine, sans doute audible de l’autre côté… Merde, elle n’avait pas remarqué ce trou avant et visiblement, son petit Etudiant, lui, en profite ! C’est même pire qu’être voyeur, à ce tarif, quoi qu’il doive se concentrer sur d’autres sens et qu’il doit espérer, évidemment, qu’elle l’ait aperçu.
« Quel coquin… » Sa voix est suave, moins hilare désormais que la situation l’excite, en petite culotte, seule dans une cabine avec le sexe dur de son amant qui dépasse. Taquine, elle le fait patienter un peu, avant d’effleurer l’embout chaud, du bout de l’index seulement, à en oublier immédiatement la raison première de sa présence dans la cabine d’essayage. Ce jeu lui plait, même si se priver de voir Kaito réagir à ses stimulations la frustre un peu. Ses doigts s’amusent, le frôlent et alternent la douceur et des contacts plus pressés. Ça l’excite, elle a des sueurs froides, toute seule.
Mais son œil louche sur autre chose, un mouvement, un bruit. En tournant les yeux sur le côté, la jeune femme constate, d’abord avec effroi, qu’un autre sexe s’est glissé à travers le mur fin de la cabine. Merde. Ses lèvres se pincent, confuses, et peut-être aussi pour s’empêcher de rire nerveusement…
Qu’était-elle censée faire, c’est dégueux non ? C’est qui ce type ? Un moment, elle délaisse le membre de son petit Etudiant pour réfléchir en espérant ne pas paniquer, réalisant comme la situation est incongrue, bizarre, peut-être même anormale… En se raclant la gorge, Kara fronce alors les sourcils et change de main, reprend des caresses plus appuyées, pour tenter de se remettre dans le bain, empoigne la queue de Kaito et approche sa main de l’autre…
Elle s’arrête dans son mouvement.
Non, dégueux, elle ne le connait pas ce gars, c’est peut-être un vieux pervers, elle éprouve une sorte d’appréhension massive dans le ventre à se dire qu’elle n’a pas vu son visage. Et pire, si c’était quelqu’un qu’elle connaissait ? Kara sursaute place son index et son pouce et s’approche de ce gland inconnu… avant de donner une pichenette. Mais il ne bouge pas, et elle insiste un peu, le poussant avec deux doigts, n’ayant pas du tout l’effet escompté. Ca semble… plutôt l’exciter. Après tout, ce genre de personnes, adeptes de cette pratique-là, apprécient sans doute autant être repoussé que masturbé par celles et ceux qui sont de l’autre côté ? Est-ce que juste le contact lui a plu ? Peut-être qu’en lui dinant un peu ce qu’il veut, il s’en irait… Non. Non ! Kara secoue la tête.
« Hé. Monsieur. Vire-moi ça d’ici, gros pervers ! »
Non mais ! En quelques pas, elle s’éloigne avec une grimace, quelque soit la taille de l’engin, c’est comme les photos de pénis non désirées, elle a envie de baffer l’expéditeur ! Regagnant l’emplacement où se trouve toujours une partie de Kaito, en fixant pourtant cette autre trique inconnue, une moue tord son visage… Rah, quel con lui !
« Viens voir, Kaito, j’ai un truc à te montrer. »
Dès que son amoureux entre, elle le chope par le col, le fait entrer totalement, et ferme la porte derrière lui, se plaçant dans son dos. Son bras se tend vers le trou.
« Non, mais regarde. Regarde ! Y a un type qu’a mis sa bite là ! J’te jure ! »