Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Discussion démarrée par: Kara Desco le jeudi 07 janvier 2021, 18:41:57

Titre: Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le jeudi 07 janvier 2021, 18:41:57
La musique était super forte et les sièges vibraient.

La peau de Kaito avait un goût salé, alors qu’elle faisait remonter sa langue le long de son cou, laissant un sillon de salive léger former une belle ligne qui épousait sa jugulaire.

A l’écran, les couleurs défilaient rapidement à un rythme éblouissant à vous donner mal au crâne.

Ses dents vinrent mordiller le lobe de son oreille, son nez frottant le cartilage fin suivant les mouvements brouillons de son visage qui s’enfonçait dans son cou. Sa respiration était hachée et couverte par des bruits synthétiques de lasers, d’explosions, ou de n’importe quoi d’autre.

La salle était petite, les sièges assez vieux et grinçaient, inconfortables en réalité. Ils étaient engoncés entre deux accoudoirs au velours dépassé.

Sa main était froide, malgré tous les efforts qu’elle avait pu faire et les caresses enflammées sur son torse par-dessus son t-shirt, à cause de cette foutue climatisation, lorsqu’elle effleurait le nombril de l’Etudiant pour descendre ses doigts sous sa ceinture en les tortillant.

La bataille spatiale était épique, vraisemblablement, mais lorsqu’elle perçu le début de ce qui ressemblait à une protestation ou un gémissement, Kara plaqua sa main libre sur la bouche du Petit Kaito en collant ses lèvres contre son oreille.

« Chhhh… Regarde l’écran. »

Elle garda sa paume sur sa bouche pendant que l’autre avait enfin réussi à passer et la ceinture, et l’élastique de son boxer, respirant toujours aussi fortement contre son lobe avec une ardeur décuplée par la nécessité d’être discrets.

Kaito occupait toutes ses pensées depuis deux jours.
Elle s’était retenue de lui envoyer des sms, par dignité, sans doute.
Et elle avait trouvé un moyen infaillible pour fuir sa vie, pour oublier, pour s’évader très loin. Non, pas l’alcool, l’alcool coûte cher, et la peau de Kaito, elle, est disponible partout. Même au cinéma, en pleine journée, pendant que tout le monde travaille ou est à l’école, et que la salle est vide.

Ses doigts semblèrent trouver ce qu’ils cherchaient au vu du soupir rauque qu’elle souffla par les narines, et vinrent enserrer son sexe déjà plein de vigueur.

« Hé bah… le film te plait, hein… » Ronronna Kara doucement, glissant sa main lentement dans son pantalon dans un mouvement de va et vient.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le jeudi 07 janvier 2021, 21:49:31
Après l'épisode du métro, la salle de cinéma tenait plus de l'hôtel de luxe que de la petite animation de quartier. Personne à cette heure de la journée, l'obscurité seulement perturbée par les éclats de l'écran, un fauteuil plus confortable qu'une banquette en skai et par contre, Kara, en mode vampire assoiffé. Ces deux derniers jours, Kaito avait remarqué la manière qu'elle avait eu de lui tourner autour comme un fauve devant un bout de viande inaccessible. Il était même surpris qu'elle ne l'ai pas entreprit plus tôt.

Lui, de son côté, avait surtout fait acte de présence, être présent pour elle et l'accompagner dans cette épreuve difficile qu'était un licenciement. Ils n'en n'avaient que très peu parlé et lui même s'était surtout concentré sur de petits gestes d'attention qui prouvaient tout son attachement à la jeune femme. Les cours pouvant être suivis en ligne, sa présence à l'université n'était pas obligatoire et pour son boulot au club, ce n'était que deux à trois fois par semaine le soir.

Rapidement, Kara avait demandé à sortir marcher un peu et au final ils avaient déjà arpenté une sacrée partie du quartier où elle vivait. Cette proximité avec Kara était une toute nouvelle expérience pour l'étudiant. Flirter, parler avec une fille plus de dix minutes, sortir en se tenant la main ... Il était peut être un peu maladroit parfois mais elle ne relevait jamais rien, haussant juste un sourcil "presque" moqueur.

Le cinéma duquel ils avaient poussé les portes n'était qu'à deux rues de chez elle et il repassait l'épisode II de la saga starwars. Pas le meilleur ... mais ça leur changerait les idées.

Kara avait tenu ... presque vingt minutes avant de lui grimper dessus. Ca avait commencé par une main sur sa cuisse, par une épaule contre la sienne avant un assaut franc de sa bouche sur son cou. Quand les doigts fins se saisirent de son sexe, il voulut lui rendre la pareille mais elle l'en empêcha très clairement. Il essaya de parler mais en fut également censuré par une main inquisitrice. Kaito essaya même de glisser ses doigts entre les cuisses de Kara mais non, pas moyen! Et bien mademoiselle ? C'était excitant, exaltant. Il suivit les vas et viens en appuyant le mouvement de son bassin. Un gémissement s'échappa de ses lèvres closes. Plus fort s'il te plait Kara!

Le jeune homme s'agrippa aux accoudoirs et jeta sa tête en arrière, s'arc boutant contre le dossier. Son sexe le brulait et quitte à avoir quelque chose à prendre, il s'offrit comme fourreau les doigts de Kara à baiser.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le jeudi 07 janvier 2021, 22:32:02
Kaito était très mignon.
C’était ce qui lui venait à l’esprit quand elle pensait à lui, à chaque fois.
Elle s’en fichait, du film. Déjà, parce qu’elle avait vu la saga trop de fois pour réussir à s’enthousiasmer pour cet épisode, et ensuite parce qu’elle n’aimait pas la science-fiction. N’importe quel navet aurait fait l’affaire, elle voulait être avec lui. Quand elle enfouissant son visage entier dans le creux de son cou, le monde disparaissait et les sons étaient psychédéliques. Il était beaucoup plus efficace qu’une drogue pour elle.

Passer vingt minutes juste à côté de lui, sans bouger, c’était suffisant. Assez pour qu’elle tente une seconde de se persuader qu’ils allaient regarder le film sagement et que peut-être, après le ciné, elle pourrait lui demander de monter chez elle. Le temps d’un battement de cœur, elle avait abandonné l’idée et lui avait sauté dessus.

Maintenant, sa main pressait son sexe dur qui pulsait contre sa paume, l’enserrant plus fort de ses doigts, trop compressés par les couches de tissus, et la position. Mais sans être sûre d’en avoir conscience, la situation augmentait son excitation. Devoir se coller à lui dans une position inconfortable, avoir mal au bras contre l’accoudoir, se tordre un peu pour atteindre son cou, grignoter sa mâchoire en inspirant profondément le parfum de sa peau… L’ivresse l’envahissait, chauffant ses joues, l’intérieur de ses cuisses, ses lèvres brûlantes.

Incapable de se retenir malgré le lieu, dans un état second, ses mouvements s’accentuèrent et gagnèrent en intensité, embrassant avec un appétit de forcené sa joue à la limite des doigts qui barraient toujours sa bouche. Son gémissement passa la barrière difficilement, mais parvint à ses oreilles, et elle pressa sa main sur son visage pour le tordre légèrement.

« Tais-toi, trésor, tais-toi. »

Grogna-t-elle en relevant le nez assez pour le regarder dans les yeux, des yeux de fauve qui brillaient dans la pénombre stroboscopique de la guerre colorées en arrière-plan. En vérité, les sons de Kaito la rendaient folle, et elle préférait éviter de l’entendre couiner, de peur de vraiment ne plus rien contrôler.

Pour l’y inciter, elle retourna coller sa bouche à son oreille pour susurrer d’une voix chaude.

« Je vais descendre te sucer, mon ange, si je t’entends, j’arrête. »

Elle estimait que cela suffirait à le motiver, et sentit immédiatement contre sa main sa queue palpiter, lui arrachant un sourire carnassier qui avait luit dans l’obscurité. Délicatement, elle retira un à un ses doigts sur sa bouche, tout doucement, en l’observant avec attention. En récompense, et surtout parce qu’elle n’en pouvait plus, Kara vint l’embrasser goulument, son ardeur ne faisant qu’augmenter la pression de sa main comprimée sous le boxer.

En se décrochant de lui dans un bruit de succion, sa langue passa sur ses lèvres, et elle lui adressa un petit clin d’œil complice.

Avant de se pencher totalement pour venir se battre avec la ceinture, boutons, braguette, élastique. Une banalité qu’elle était étonnée de réussir à franchir sans trop lutter, en tirant une certaine gloire. Et une confiance accrue pour diriger sa hampe dressée et brûlante entre ses lèvres. Elle aurait bien aimé faire monter le plaisir, l’aguicher un peu, sembler maîtresse de la situation… Mais elle était trop impatiente, trop assoiffée, trop excitée.

Alors qu’elle englobait sa virilité avec empressement, ses mains arrangeaient comme elles pouvaient, et à l’aveugle, l’inconfort de ce jean qui frottait contre ses joues, ouvert à la hâte.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le vendredi 08 janvier 2021, 17:17:02
Ca, c'était un commentaire de salope. Kaito le pensa très fort mais comme commandé, il ne dit rien. Cette facette  de la personnalité de Kara le fascinait. Autant elle pouvait être réservée ou distante, autant comme à présent, elle diffusait une énergie sexuelle possessive à la limite de la vulgarité. Et il adorait cet état. On était en plein dans un manga de cul où Kara-sama décidait de lui appliquer un thérapie sociale plutôt sympa.

Bien sûr (pour l'instant), il n'oserait pas lui donner un petit diminutif bien senti mais quand une fois encore, elle vint lui glisser une insanité à l'oreille, il voulut lui répondre de la même manière. Il l'aurait bien appelé petite cochonne, salope, ou d'autres trucs dans le genre pour jouer et pimenter la séance un peu plus. Est-ce qu'elle apprécierait? Peut être pas à ce stade.

Il gémit encore en se raidissant quand il sentit les lèvres de la jeune femme se refermer autour de son sexe. Bon sang, cette bouche le rendait fou! D'un geste brusque, il resserra ses doigts sur la nuque de la jeune femme, prêt à appuyer mais comme elle le voulait, il se contint dans un effort énorme pour retirer sa main et la laisser faire.

Il haletait, soufflait. La fellation était divine, outrageante. Deux fois, il faillit éjaculer et eut un mal fou à se retenir. Il en tremblait sur son fauteuil. Kaito fermait les yeux en fronçant les sourcils. Il écarta ses jambes pour laisser un passage plus évident. Merde! Plus fort salope! Euuuh Kara!

Quand la fiction devient réalité ......
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le vendredi 08 janvier 2021, 18:45:38
Le goût de son sexe sur sa langue lui avait manqué, et le sentir pulser et pousser ses lèvres comme le faire glisser contre son palais avait un effet démentiel sur elle. Il y avait quelque chose d’instinctif qui s’éveillait en elle lorsqu’elle le regardait, alors qu’on aurait pu croire que ce type de désir puisse naître en admirant un homme d’âge plus mûr.

A vrai dire, à ses oreilles les bruits vifs de frottement de ses mains et de succion avaient éclipser les sabre-lasers et les autres conneries de ce film lamentable. Et plus elle l’enfonçait loin, plus elle avait ce petit doute qui l’excitait au plus haut point. Est-ce qu’elle va l’entendre ? Est-ce qu’il va tenir ? La tension dans les jambes de l’Etudiant était palpable, au point que Kara agrippa sa cuisse pour essayer d’obtenir un meilleur angle.

Mais en réalité, les mouvements qui semblaient être dominateurs et assurés ne reflétaient que la perte de contrôle, petit à petit, succombant aux pulsations puissantes contre sa langue, aspirant avec fièvre son sexe avec l’incroyable conviction qu’elle voulait le dévorer. Mais vraiment. Est-ce que c’était possible qu’il y ait une alchimie assez puissante entre eux pour qu’elle pète un plomb ? Déjà, se tripoter au cinéma lui semblait la limite raisonnable…

Alors, sa tête qui montait et descendait vivement en écrasant son nez contre son aine, ça, c’était vraiment déviant. Ils pouvaient être surpris, facilement en plus vu qu’on pouvait se douter qu’un couple seul dans une petite salle en pleine journée en profiterait sans doute. Le projectionniste pouvait-il les voir d’ici ?

Elle sentait Kaito se crisper, et plus il avait l’air de se retenir, de parler ou de jouir, plus cela jouait sur une sorte de corde sensible chez elle. C’était pervers. Kara avait du mal à maîtriser cela : quelque chose la poussait à continuer, à empoigner avec fermeté sa queue, à le sucer plus fort, à lever l’autre main jusqu’à son visage pour lui enfoncer l’index dans la bouche.

Il serait plus courtois d’arrêter maintenant, plutôt qu’encore torturé le supplicié ? Kara souffla longuement dans un dernier va et vient profond qui la laissa frémissante, avant de se décrocher de son sexe dans un bruit obscène. En raclant ses lèvres avec ses dents, tout en se redressant, elle serpenta jusqu’à sa bouche, en retira son doigt, et l’embrassa en gémissant, comme si enfin elle se le permettait.

« Bordel, Kaito, t’es vraiment un gentil garçon. »

C’était si mignon.
Elle craquait.
Et tout ça en réussissant à se retenir de lui gicler dans la gorge. C’était assez stylé pour qu’elle le félicite, elle-même plutôt admirative. Ce qu’elle venait de dire c’était un compliment, hein. Même si dans la situation, cela aurait pu avoir une toute autre consonnance…

Elle avait envie de lui. Lentement, elle releva sa robe et poussa juste ce qu’il fallait le mince tissu de sa culotte, se levant pour venir s’asseoir sur lui. Lui exposant son dos, appuyée sur le dossier de la rangée devant eux, elle dirigea d’une main son membre visqueux de salive pour descendre doucement, tout doucement, et se faire empaler complètement, se mordant la lèvre.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le samedi 09 janvier 2021, 10:53:02
Elle savait y faire et mieux encore, Kaito voyait bien qu'elle se délectait de cette fellation inopinée. La scène lui fit penser une fois encore à l'anime "Stringendo angel" où l'héroïne est une affamée de sexe et passe son temps à genoux devant le jeune étudiant. Si Kara prenait cette direction là, ce n'est pas lui qui l'en empêcherait. Elle lui écarta les cuisses un peu plus pour l'engloutir plus facilement. Elle y allait vraiment fort cette fois-ci. Il aurait adoré avoir un miroir pour la regarder faire, c'était déjà fascinant de voir la tête de la jeune femme plonger et remonter d'entre ses jambes en écoutant les bruits de succions accompagnant sa pipe. Encore une fois il faillit exploser, se retint à grand peine même quand elle détourna son attention en lui donnant son doigt à sucer.

"MMMMfffffff" Il mordit doucement pour exprimer sa frustration et son désir.

Une dernière fois, elle l'aspira longuement pour le relâcher sans discrétion aucune. Heureusement qu'il n'y avait personne. Les bruits qu'elle faisaient étaient plus qu'explicits. Elle l'embrassa lui rendant son propre goût ... qu'il aima. Bon sang, qu'il avait envie de la toucher!

Kara avait de la suite dans les idées. Toujours dans son lead, elle ne mit pas longtemps à venir sur lui pour se l'enfoncer à sa guise. Quand elle le prit totalement et fut assisse sur ses cuisses, Kaito se pencha en avant pour poser son front contre le dos de son égérie. Il avait la tête en feu. Pas que la tête d'ailleurs. Une violente convulsion le tendit et en serrant les dents à se les briser, il se répandit en elle, d'un coup, sans prévenir, vaincu par le petit volcan qui s'agitait sur lui.

L'éjaculation fut énorme, il avait dû lui remplir le ventre puisque out se suite, dès qu'elle bougea, du sperme coula de son vagin brulant. Il haletait, tout pantelant, épuisé de s'être autant retenu.

Toujours dur en elle, il souffla contre le dos de Kara. Mais qu'elle le laisse faire! Il se rejeta en arrière contre le dossier mou et poussa son bassin vers le haut pour inciter sa compagne à y aller.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le samedi 09 janvier 2021, 15:41:18
Les pulsations en elle la raidirent d’un coup et elle dut agripper d’une main le dossier du fauteuil de devant, et venir mordre l’autre pour éviter de trop piaffer de plaisir. Savoir que le Petit Kaito était arrivé au bout de sa résistance et n’avait pu faire autrement que se lâcher l’emplissait d’un sentiment puissant de délectation, de confiance, de plénitude.

Kara sentait ses entrailles en feu et elle se savait dégoulinante, mais un petit coup de rein de la part de Kaito la fit tressauter.

Ragaillardie, elle sortie de sa demi-transe pour ricaner et se dandina sur son sexe avec malice, le souffle de Kaito contre sa nuque lui donnant des sueurs froides. Il était si dur encore en elle ! Avec un regain d’énergie, son corps ondula de nouveau, reculant son dos jusqu’à se coller à lui, et venir plutôt prendre appui sur les accoudoirs en serrant les mains de l’Etudiant, imposant de langoureux et profonds mouvements.

Plus lente, mais aussi plus intense, Kara soupira comme une bienheureuse en posant son crâne contre Kaito, portant l’une des mains du jeune homme jusqu’à sa bouche pour l’embrasser, puis sucer son pouce avec passion.

Elle se sentait bien, elle avait oublié tout le reste du monde et ses problèmes, elle voulait qu’il reste en elle pour toujours. En fermant les yeux de plaisir, la jeune femme gémissait légèrement, consciente de la nécessité de rester discrète, mais incapable de se taire totalement lorsqu’elle faisait danser ses hanches contre ses cuisses.

Et puisqu’ils n’avaient jamais réellement parler de leurs expériences passées, Kara ne s’imaginait pas à quel point toute leur relation était nouvelle pour le petit Etudiant. Elle préférait sans doute l’ignorer et éviter de se poser la question pour le moment.

Dans un bref sursaut conscient, Kara ouvrit les yeux et se releva lentement les cuisses poisseuses, avant de se tourner pour se jeter sur sa bouche. Ses lèvres n’étaient pas assez accessibles dans la position précédente, elle ne pouvait pas s’en passer autant de temps. Debout, penchée sur lui, la jupe encore relevée au-dessus des fesses, Kara avait totalement oublié le film. Ses bras enlacèrent son cou comme une amoureuse trop collante.

« T’es pire qu’une drogue… »

Murmura-t-elle contre son menton en le mordillant.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le samedi 09 janvier 2021, 17:56:25
Un autre jour, un autre moment.



Depuis l'épisode du cinéma, Kaito remarquait que Kara se faisait plus entreprenante. Pas entreprenante comme on pourrait l'entendre mais de manière plus subtile. Un regard en biais, un effleurement volontaire, une pose provocante. La jeune femme libérait une sensualité qui mettaient les nerfs et la résistance de Kaito à fleur de peau.

Du coup il s'était mit à faire la même chose, peut être moins à l'aise que sa petite amie mais quand même, à sa manière à lui. L'effet ne fut pas celui attendu car Kara se débina à chaque fois en jouant l'effarouchée. Elle jouait. D'accord! On allait donc jouer. Kaito cessa ses manigances et attendit le moment propice pour lui rendre la monnaie de sa pièce.

Celui-ci se présenta un matin alors que les deux tourtereaux étaient sortis se promener un parc. La ballade avait été très agréable et ils avaient pu arpenter les allées désertes en profitant d'un bon air frais. Kara portait alors une jupe courte et Kaito avait eu ses petites fesses sous le nez durant tout le parcours. Ils étaient revenus en métro et durant le trajet, la rame s'tait arrêtée sur les voies, un arrêt mineur avait annoncé le machiniste. Seulement, l'arrêt mineur s'était éternisé et comme à l'accoutumée, les rames étant pleines, la tension était vite montée d'un cran. Kaito avait réussit à se glisser dans un coin du wagon et y avait tiré Kara qu'il gardait contre lui, un bras autour de sa taille. Une secousse fit trembler le wagon et plusieurs voyageurs crièrent d'effroi. Un mouvement s'ensuivit et Kaito se retourna brusquement, entrainant Kara pour la protéger d'un coup éventuel. Néanmoins, la situation se calma très vite et ils furent coincés dans cette position. Contre le dos de Kaito, des gens s'amoncelaient. Kara, elle, était emboitée dans le jeune homme et ses fesses frottaient contre son entrejambe. il était difficile de rester debout. L'étudiant réussit quand même à attraper deux poignées sur une barre en hauteur et les fit coulisser au dessus d'eux.


"Accroche toi à ça!"

De toute manière, elle n'avait pas le choix sinon ils risquaient de tomber. Une fois qu'elle eut les mains en l'air, Kaito ne perdit pas de temps et remonta discrètement la jupe serrée. Son corps faisant écran, il sourit au reflet de Kara dans la vitre avant de lui faire un clin d'œil. Le fantasme du métro ... une référence du hentai! Le jeune homme glissa une main entre eux pour caresser les fesses exposées.

"Chhhuuut ! Je t'interdis de lâcher les poignées!"


En bataillant un peu, il écarta l'élastique de la culotte et passa un doigt dans la raie des fesses, directement contre l'anneau de chair qui se contracta à son toucher. Kaito plongea son nez dans les cheveux de Kara et inhala profondément. Puis tout comme elle, quelques jours avant, il se délecta de la peau e son cou et du lobe de son oreille, le mordillant et le tirant tendrement.

"Tu te rappelles la dernière fois? Nous deux, dans le métro?"

Sa main libre passa devant elle et investit l'entrecuisse de la jeune femme. Une nouvelle secousse fit crier les mêmes voyageurs et du coup, provoqua l'appui de Kaito sur sa compagne. Une résistance céda .... son majeur fut aspiré tandis que devant, il crocheta sa main sur la chair tendre d'une cuisse découverte.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le samedi 09 janvier 2021, 19:50:27
Est-ce qu’elle se rappelait la dernière fois où ils avaient été aussi collés dans le métro, tous les deux ?
« O… oui. »



Elle n’avait pas beaucoup de place dans cet espace étriqué et il fallait avouer qu’au début de l’incident, Kara n’avait pas été très à l’aise. Et l’attitude de l’Etudiant l’avait fait craquer, un peu, voyant comme il se plaçait habilement pour lui éviter d’être trop secouée, un vrai gentleman. Au début, au moins, elle n’y avait vu que du feu, levant les bras pour s’accrocher aux poignées en songeant qu’il était assez agréable de pouvoir compter sur quelqu’un, se reposer sur le Gentil Kaito…

Mais une fois sa prise bien agrippée, elle croisa nettement son regard dans la vitre alors qu’elle sentait le tissu de sa jupe se lever pour découvrir ses fesses. Elle écarquilla les yeux en observant Kaito, ne pouvant s’empêcher de silencieusement lui adresser un petit sourire entre le défi et la menace. Son clin d’œil l’acheva. Il allait le faire. Quel enfoiré. La caresse de sa main confirma ses intentions lubriques et Kara frémit contre son dos.

Son tendre petit Etudiant souffla si près de son oreille son instruction qu’elle crut défaillir avant même de sentir son doigt entre ses fesses, son geste la choqua autant qu’elle l’électrisa, immédiatement, et elle serra fort les poignées comme pour se souvenir de l’interdiction de les lâcher.

A son reflet, elle adressa un regard presque agressif, plissant les yeux comme pour lui signifier qu’il ne perdait rien pour attendre, et finalement, même si elle mourrait d’envie de lui dire qu’elle n’avait rien à faire de ses ordres, de se retourner pour l’embrasser, l’excitation de se retrouver contrainte, serrée, et d’être pourtant libre de ses mouvements de mains la mettait dans un état de transe quasi-instantané.

Elle était prisonnière de ses ardeurs et voir son image floue face à elle, alors qu’elle voyait ses lèvres bouger venir chatouiller son oreille, associé au souffle brûlant et cette voix… Oh, cette voix…

Est-ce qu’elle se rappelait la dernière fois où ils avaient été aussi collés dans le métro, tous les deux ?
« O… oui. »  Articula Kara, se rendant compte que sa gorge était devenue sèche, se contractant en sentant qu’il ne voulait pas garder son autre main sage très longtemps. A nouveau, tout la wagon tangua et elle sursauta certes, mais ce n’était pas la conséquence de l’indicent du métro non. Le sentir s’enfoncer en elle lui arracha un couinement qu’elle retint du mieux possible, fermant les yeux et fronçant les sourcils avec contrition.

Pourtant, se concentrer pour se tenir aux poignées, faire attention à garder l’équilibre, réussir à paraître normale au milieu de tous ces gens serrés, la morsure sur le lobe de son oreille, oh, bordel, ses deux mains sous sa jupe… L’amalgame la rendait tremblante comme une débutante, la jointure de ses doigts blanchit alors qu’elle les serrait si fort sur le plastique usé.

 « Tu te venges, hein ? » Chuchota-t-elle, le visage exprimant l’émoi profond qu’il lui procurait si facilement. « Avoue. »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le samedi 09 janvier 2021, 22:18:08
Kaito prit tout son temps pour lui répondre, et plus encore. Du but de son nez, il suivit la ligne de la mâchoire de Kara jusqu'à revenir à son cou gracile.
Il chuchota tout comme elle, conscient que de toute manière, seule la jeune femme l'entendrait. Dans le wagon, autour d'eux, les usagers des transports baignaient dans leur jus en attendant que la panne ou l'incident technique qui les ralentissait soit résolu.


"Mais bien sûr que je me venge. Tu ne crois pas que j'allai laisser passer une occasion pareille. Je te découvre un peu plus chaque jour et ... je commence à connaitre tes faiblesses."

Pour confirmer ses dires, il releva le poignet et par là même, pénétra ses fesses plus profondément.

"Et bien Kara? Vous êtes bien réceptive ... ou alors peut être devrais-je te tutoyer comme..."

Il grogna sourdement dans son oreille.


"C'est comme ça que t'aimes être prise hein?"

Son ton hargneux contrastait avec sa politesse précédente. Il jouait sur les deux tableaux testant sa petite amie. A la douceur de sa voix s'accompagnaient des gestes doux et lents, à sa rudesse, des poussées beaucoup plus fermes et répétitives.

'Mais aussi peut être joues tu la comédie pour en avoir plus?"

Sans difficulté, il introduisit un second doigt dans l'anus de Kara et aussitôt il la doigta fermement , en rythme, sans s'arrêter. Un homme derrière lui le bouscula en s'excusant. Kaito crocheta ses doigts et se retourna à demi, présentant le profil de Kara.

"C'est pas grave, vous inquiétez pas, on est tous les uns dans les autres de toute façon, faut juste prendre son mal en patience."

L'homme approuva et leur souhaita une bonne journée.

"Tu as bien profité de cette pause?"


Kaito embrasse Kara sur la nuque.

"Tu n'as pas idée de ce que j'ai envie de te faire."

Avec Kara, plus de timidité. Le jeune homme est passé au delà de cette barrière naturelle et n'a plus de limites. En tout cas, plus depuis l'épisode du cinéma. Il bat des doigts dans l'anus ouvert.

"Je suis sûr que tu pourrais en prendre plus ... Il te suffirait juste de demander."

Pas jalouse, son autre main s'active à la caresser par devant sans toutefois s'introduire en elle. L'exclusivité de l'action est anale. Kaito se veut incisif, il ondule lui même contre sa partenaire, la force à tirer sur la poignées, à se dresser sur la pointe des pieds sous peine d'être plus infiltrée.


"Je pourrai te ... prendre ici, devant tout le monde ..."
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le dimanche 10 janvier 2021, 00:06:19
Elle restait suspendue au mouvement des lèvres fantomatiques de la vitre sale en attendant qu’il parle. Le timbre de sa voix était immoral. Il faisait preuve d’une telle assurance, elle lui explosait au visage et la transcendait.

Comment c’était possible d’être aussi cute quelques minutes avant et d’être un vrai démon en un battement de cils ? Elle se contracta à chaque mouvement, tanguant un peu en se laissant aller un instant au plaisir qui léchait désormais ses cuisses et remontait dans son ventre.

Il la vouvoyait.
Quel enfoiré.
Kara se mordit la lèvre en baissant la tête, comme si elle voulait éviter de lui offrir le plaisir de cette vision, mais la situation la rendait dingue. La tension dans ses bras s’accentua alors qu’elle se hissait comme elle pouvait pour avoir une quelconque incidence sur ses mouvements de main, en sentant la sueur perler à son front. Sans doute toute cette promiscuité… Rien à voir avec cette voix qui résonne dans son crâne, et le souffle contre son oreille. Le souffle contre son oreille.

« Bordel. »

Elle a à peine ouvert la bouche, pestant entre ses dents en roulant les yeux quand il demande si elle aime être prise ainsi. Et si quelqu’un les voyait ? Un sursaut fait resserrer ses cuisses, elle a du mal à lui répondre, et essaye de garder la face, en vain.

« Bien sûr… que je joue la comédie. »

Elle n’y croit même pas elle-même, c’est un délice, elle le sent bouger en elle avec obscénité et son corps derrière elle la bloque suffisamment pour qu’elle se sente compressée. Un second doigt. Kara fixe le visage flou de Kaito sur la paroi vitrée, sa poitrine se soulevant plus vite d’un coup. Le rythme devient plus intense, l’équilibre lui manque, elle sent la répercussion de l’homme qui vient de bousculer l’Etudiant jusqu’au fond d’elle. Il faut se retenir de piauler.

Et l’entendre parler à cet inconnu poli alors qu’il est en train de la prendre devant tout le monde l’exalte d’un coup. Il cause comme si de rien n’était, il contrôle sa voix, il contrôle ses mouvements, il contrôle même son cul. Du coin de l’œil, si elle se concentre, elle voit une partie de son visage s’approcher et elle évite de se coller un torticolis en reprenant sa place docilement. Kaito écrase sa bouche brûlante sur sa nuque, elle a une décharge électrique qui lui vrille le dos, et se cambre d’un coup, assumant le mouvement profond de sa main entre ses fesses.

Plus ? Oui ! Plus ! Non.
Elle avait déjà du mal à garder le silence, elle avait l’impression que tout le monde était parfaitement au courant de ce qu’ils faisaient. Ses jambes tremblaient de plaisir et elle se sentait humide, assez pour tremper ses sous-vêtements.

« N… Non, tu ne pourrais pas… » Souffla-t-elle, essayant de tourner le visage assez pour être plus discrète, mais ses muscles étaient trop tendus pour qu’elle y parvienne. « On va nous entendre. »

Elle dut s’interrompre pour refouler un gémissement, il se déchaînait sous sa jupe, et ses cuisses s’écartèrent pour contredire ce qu’elle venait de prononcer. Ses bras étaient douloureux tellement ils trimaient pour faire passer toute sa frustration sur les poignées. Il était diabolique.

« K… Kaito. Je peux pas me retenir moi. » Balbutia Kara, geignarde, comme si elle se plaignait ou le mettait en garde. Pourtant, ses fesses contre son bras et son entre-jambe ondulaient avec insistance, et ses yeux en amande ne lâchaient plus le reflet du si mignon petit Etudiant aux yeux de fauve, désormais. Elle déglutit. Il allait la bouffer.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le dimanche 10 janvier 2021, 10:24:50
"Oui je sais bien que tu ne peux pas te retenir. Ta démonstration prouve bien que tu aimes ce qui t'arrives non? Ah! Ne lâche pas les poignées j'ai dit! Tu aimes être prise sauvagement, braver les interdits, t'offrir sans pudeur réelle et ..." Encore une fois Kaito susurre à son oreille "te faire sodomiser par ton petit copain à la vue de tous. Petite perverse!"

Le troisième doigt dut forcer un peu plus pour rejoindre les deux premiers. Une fois bien installé à l'intérieur de l'étroit canal, Kaito se plut à les écarter pour élargir cet accès intime. Il ondulait contre Kara mais ce n'était rien à côté de la tempête qui la secouait, elle. Quand il décida de passer à une étape supérieure, l'étudiant abandonna l'entrecuisse trempé pour venir plaquer sa main contre la gorge de la jeune femme. Il la verrouilla et inclina sa tête contre son torse en extension. L'invasion anale fut plus sèche, plus abrupte, aussi bien en profondeur qu'en largeur. Seules les dernières phalanges retenaient une intrusion totale.

L'anal, Kaito avait lu que ou c'était tout bon, ou alors que ca ne passait pas du tout, il n'y avait pas de juste milieu. Depuis longtemps, ça avait été l'un de ses fantasmes les plus obsessionnels et sa première fois avec Kara avait été sensationnelle. Elle était totalement réceptive et secrètement, Kaito espérait bien que cela devienne récurrent dans leur relation. Cet aspect de la personnalité de l'étudiant ne le perturbait pas plus que ça. En revanche il fallait qu'il soit en totale confiance avec sa partenaire pour que ça aille. C'était le cas avec Kara, il se sentait pousser des ailes et repoussait ses limites (voulait repousser ses limites).

Il comprima légèrement plus le cou de la jeune femme en même temps qu'il affirmait un mouvement de piston dans ses fesses. Il y allait dur, elle encaissait bien.

Autour d'eux, un courant d'air frais circula indiquant le redémarrage des moteurs. Une secousse amorça l'avancée e la rame. Kaito supporta le poids de ses voisins le temps qu'ils se rétablissent. Le mouvement impacta directement la profondeur de la pénétration et il ajouta sournoisement son petit doigt dans l'orifice malmené. C'était beaucoup, il ne ferait pas plus cette fois-ci. Ses doigts étaient compressés, il les crocheta à nouveau avant de continuer à bouger en elle.


"Tu te rends compte que tu vas jouir sans que je me sois occupé de ta ... copine?"

Il augmenta encore le rythme jusqu'à ce que son avant-bras le brûle, et jusqu'à ce quelle vienne et inonde ses jambes.

Leur station approchait.


"C'était une vengeance ou une partie de plaisir, d'après toi?"

Lui même n'avait pas jouit bien qu'il soit resté dur comme un chêne tout le long de son petit jeu. Ce n'était pas grave, il se rattraperait à la maison. Il retourna Kara, contemplant l'ampleur des dégâts avant de l'embrasser tendrement et de la serrer dans ses bras.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le dimanche 10 janvier 2021, 14:00:32
Dès qu’il parle, c’est un déferlement de plaisir qui décuple ses sensations. Kara se mord la lèvre avec le plus de force possible, c’est une vraie torture de devoir s’imposer de garder les mains sur les poignées, il a senti lui-même qu’elle allait craquer et les retirer, mais ce rappel à l’ordre la force à obéir.

« Chhhhh… pas… pas si fort… » Elle avait l’impression qu’il hurlait tant il était collé à elle, et que toute la rame les écoutait. Tout ce qui venait de lui était amplifié par ses sens en transe. Elle ne pourrait pas tenir, elle lui avait dit, pourquoi il n’écoutait pas ? Oh, Kaito, c’est trop bon.

Kara piaffe au passage d’un doigt supplémentaire, fermant un œil avec appréhension, et mettant du temps à apprécier, avant de s’y habituer et de pincer les lèvres pour supporter la submersion énorme d’un vague de plaisir qui la fait tanguer maladroitement, ses bras fatiguent à force de la retenir.

Le coup de grâce vint sans doute de la poigne sur son cou qui lui coupe le souffle, l’obligeant à écarquiller les yeux, une seconde terrifiée par la sensation puis immédiatement déchaînée, son cerveau vrille.

Elle ne se rend même pas compte du changement d’ambiance dans le wagon, elle ne peut pas faire autre chose que penser à ces doigts, nombreux, qui la pénètrent sans ménagement. Elle se posera plus tard les questions adaptées sur cette pratique, elle verrait plus tard, elle allait exploser. Quand il hurle à nouveau, pour elle, à son oreille, c’en est trop, son corps se tend, elle serre les cuisses avec force, se contracte, se retient.

Elle a une seconde pour lâcher l’une des poignées de plastique qu’elle fourre contre sa bouche pour la mordre et s’empêcher de gémir fort, trop fort. Le son est mal retenu, tous ses traits se tendent et ses entrailles en feu se convulsent dans un chaos inexplicable.

Haletante, les membres tremblants, elle se laisse tomber en avant pour faire cogner son front sur la vitre, avant que Kaito ne vienne à son secours et ne la tourne face à lui. Elle a des paillettes qui volent quand elle ouvre les yeux et l’observe avec un sourire béat. Qu’est-ce qu’il est beau.

Dans cet état second de bonheur, elle est capable de lui dire toutes les conneries de la terre. Alors elle puise dans le peu de lucidité qui lui reste pour lui sourire et l’embrasser comme pour le remercier pour ce moment si particulier.

« Pourquoi ça pourrait pas être les deux… ? »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le dimanche 10 janvier 2021, 22:09:37
oOo

Il pleut.

Kara a les cheveux trempés et son t-shirt blanc aux imprimés criards à l’effigie d’un jeu en ligne un peu dépassé devient transparent. C’est pourquoi elle presse le pas pour aller se mettre à l’abri et entrer dans le premier bâtiment du campus qu’elle trouve à sa portée. C’est visiblement le réfectoire, parce qu’il y a placardé partout des menus et des tarifs divers. Des petites annonces, aussi. C’est vide à onze heures. Plus pour longtemps.

Au fond du couloir, elle entend les bruits de plats métalliques qu’on trimbale, le service se prépare. Kara grelotte mais persévère, actionne la poignée de toutes les portes sur son chemin jusqu’à en trouver une ouverte. Sortant son smartphone, elle prend en photo l’écriteau qui indique « réserve A16 » et s’y engouffre après avoir vérifié qu’elle n’était pas habitée…

C’est une petite pièce, où sont entreposés des ustensiles, des marmites, de grands plats carrés. Oh, tout est bien étiqueté. Kara pince les lèvres d’impatience, avant de retirer son t-shirt, et lève bien haut son téléphone portable. L’angle est avantageux, certes, mais le cliché de sa poitrine nue au milieu du métal bien catalogué est assez sexy. Elle en prend plusieurs, allant jusqu'à montrer le bas de son visage, sa bouche entrouverte, sa main entre ses seins.

Elle envoie alors la photo de la porte de la réserve à son petit Etudiant, qu’elle sait être en cours non loin.

Citer
Devine où je suis ?

Elle sait qu’il est mieux d’attendre pour parfaire son effet dramatique, mais ne peut s’empêcher de lui envoyer tout de suite après ses nudes, en sautillant comme une gamine qui commet une bêtise délicieuse. Merde, et s’il ne vient pas ? Elle frissonne. Il va venir, c’est sûr. Il ne va pas pouvoir résister. Quand la poignée de la porte tourne, son cœur se met à battre à tout rompre...
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le lundi 11 janvier 2021, 19:34:27
Emergence du Japon comme puissance technologique au XXe siècle. Développez les aspects de la transition entre un système féodal et un néo-capitalisme déguisé. PPPFFFF! Quel sujet barbant! Deux heures pour pondre une dissertation sur un thème ultra classique. Kaito pense déjà à l'après-cours et à  la journée qu'il a promis de passer avec Kara bien qu'il travaille au club le soir-même. Il n'a pas envie de se creuser les méninges et commence tout de suite à rédiger une introduction bateau quand son smartphone vibre dans sa poche. En temps normal, il ne s'en serait pas occupé mais sa petite aventure avec Kara le pousse jours après jours sur une pente qu'il apprend à affectionner. De consulter le message qu'il vient de recevoir lui donne l'impression d'enfreindre une règle sacrée. C'en est excitant au possible.

Discrètement, sous le panneau de sa table de travail, il déverrouille son écran et ouvre la discussion en cours avec sa miss qui est bien gentille de lui envoyer un coucou en classe. Kaito se liquéfie aussitôt et glisse sur sa chaise en cachant l'écran à ses voisins. C'est pas vrai !!


"Un problème Mr Nakajima?" demande le professeur de sa chaire.

"Euh non non désolé." répond t'il en se redressant.

Il laisse passer une minute pour regarder encore une fois la photo qu'elle lui a envoyé. Un chef d'œuvre de provocation, elle veut le faire mariner dans son jus et elle va réussir. Topless, en jean, ultra sexy posant comme un modèle au milieu de ...casseroles? Noooooooooooooooon!!!! Elle n'a pas le droit! Kaito connait cet endroit, il y a travaillé pour la fête de l'université de l'année dernière. Les cuisinières avaient besoin d'aide et il s'était porté volontaire pour ranger les cuisines. Kara n'a quand même pas osé faire ça? Faut croire que si! Le petit rituel qui s'est instauré entre eux prend de l'ampleur et Kaito ne compte ni se débiner ni laisser Kara prendre de l'avance dans leur relation. Là, elle a quand même fait fort. Cochonne!

La fin de la séance est interminable et le torchon que produit Kaito est une honte nationale. A la sonnerie, c'est dans un état d'excitation avancé qu'il se rue hors de la salle en bousculant même un camarade de classe qui n'en revient pas : Kaito qui court!

Le self est en effervescence. L'étudiant que tout le monde connait pour être calme et tranquille passe par dessus le comptoir de service et se précipite dans les dépendances des cuisines sous l'œil médusé d'une vieille femme qui passe la serpillère. Les jeunes d'aujourd'hui sont fous. C'est quelle porte déjà? Celle-là! Kaito l'arrache presque de ses gonds en l'ouvrant à la volée.

Kara est là, dans la même tenue, lui souriant effrontément.


"Salope! J't'adore! T'es toute à moi!"

C'est sorti tout seul, brut de décoffrage. Il claque la porte derrière lui, fait trois pas et enlace sa chérie pour lui rouler un patin titanesque. Il la tient fermement, la dominant de sa taille et la pressant contre lui. Il lui pelote les seins sans vergogne.

"J'ai pensé qu'à eux pendant deux heures, j'en ai mal à ...."


Kaito la couche sur le dos sur un chariot bas roulant, bataille avec sa ceinture et son futal après avoir viré ses chaussures. Il se place au dessus d'elle et glisse son sexe entre les seins de sa petite amie. Il se courbe en deux pour la serrer à demie contre lui et s'évertue à prendre l'objet de cette provocation. Il est dur, il est humide, il l'imprègne dès qu'il la touche. C'est dingue de la prendre comme ça alors qu'il a dix minutes, il était assis en classe. il n'est pas tendre et ramone contre la peau douce de la jeune femme qui n'a pas l'air de vouloir calmer la situation.


Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le lundi 11 janvier 2021, 21:11:40
Et si c’était quelqu’un d’autre qui entrait dans la réserve ?

Une tornade blonde entre alors en furie et son regard s’illumine dès qu’elle voit l’effet incroyable que quelques photos ont eu sur l’expression de son petit visage d’ange. Il est dévasté. Il va la dévaster. Kara le provoque volontairement d’un air taquin.

« On dit bonjour quand on est poli. »

Il lui saute littéralement dessus et la jeune femme est déjà submergée par une vague de désir, qui se libère après la légère appréhension d’attendre seule ici en entendant passer dans le couloir. Toute la crainte d’être surprise à moitié nue dans cette réserve s’envole d’un coup pour laisser pleinement la place à une chaleur bouillante qui brûle ses joues et sa peau nue monte en température.

Ses mains passent sur ses côtes qu’elle raille déjà de ses ongles, remontant immédiatement sur ses omoplates en lui rendant son baiser avec une ardeur démente. C’est immédiatement suffoquant, directement brutal et sans filtre. Elle le veut tout de suite, comment fait-il pour être aussi attirant ? C’est pas humain…

En accompagnant sa descente pour allonger son dos sur n’importe quelle surface qui pourra la soutenir, même si c’est sacrément froid, Kara grogne en venant l’aider à retirer sa ceinture avec empressement.

« Alors viens, viens, ils n’attendent que toi. »

Elle a déjà la gorge sèche mais son regard pétille d’une malice scandaleuse lorsqu’il se dépêche de frotter son membre impatient et gonflé entre ses seins. Ses mains les soulèvent et les compressent pour accentuer le mouvement et l’accompagner plus fort.

Plus fort, toujours plus fort.
Elle ne sait pas où elle va s’arrêter.
Elle n’a pas envie d’y réfléchir, parce qu’y penser serait resonger au contexte, au licenciement, à la vraie vie.

Non, proposer à Kaito chaque jour un lieu, une situation, une position et une contrainte supplémentaire, ça c’était le pied. Evasion garantie. Pas d’avant, pas d’après. Pas de problème. Pas de conséquence. Juste du plaisir.

« Oh, putain ! »

Son visage se crispe sous une décharge électrique quand les mains de l’Etudiant rejoignent sa poitrine, elle le sent frémir sur son thorax, et pose à son tour ses doigts entre les siens. C’est vrai qu’il est préférable de rester discrets ici, mais elle se sent un peu plus en sécurité que dans le métro face à tous ces gens, pourtant, il n’y a qu’une porte, non verrouillée, entre eux et un couloir bondé.

Les mouvements de bassin du petit Kaito sont rudes, elle louche en voyant comme il est humide, se contracte d’excitation et l’une de ses mains délaisse la sienne pour empoigner son sexe martyrisé sur le point d’exploser.

Impossible de calmer le jeu maintenant, c’est trop tard ; Kara quitte sa propre poitrine pour retirer son jean, en se tortillant et en sifflant un juron au vu du peu de latitude qu’elle a dans cette posture pour réussir à le virer. Quand il est à mi-cuisse, ne pouvant le faire glisser plus loin, elle s’attaque à son string qu’elle roule à son tour aussi bas que possible.

« Hé hé, attends Trésor, j’en peux plus, viens me la mettre, j’ai trop envie. »

C’était touchant, parce qu’elle est presque suppliante, mais son regard est celui d’un fauve, assurément. Le contraste saisissant ne s’arrête pas là, puisqu’elle relève sa main jusqu’à la bouche de son petit Etudiant préféré pour qu’il suce son index un moment, avant qu’elle ne le glisse entre ses cuisses pour venir se caresser en l’aguichant.

« Viens, si non, je m’en occupe toute seule. »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le mardi 12 janvier 2021, 16:32:22
"Non! Pas toute seule!"

Il met un instant à descendre d'un étage tout en laissant un sillon collant sur la peau de son ventre. Il s'arrange pour la faire basculer sur le côté et replie ses jambes vers le haut. En position fœtale, Kara doit se tortiller si elle veut le regarder. Kaito prend plaisir à reculer pour la laisser dans l'expectative et s'amuse à la caresser comme elle avait commencé à le faire. Elle est aussi excitée que lui et totalement réceptive. Un doigt ça passe, deux doigts, pas de contraintes, trois, aussi ? Bien, le jeu n'en faut pas la chandelle aussi Kaito, sans prendre de pincettes, s'allonge sur elle pour la pénétrer aussi loin que possible. Il ne s'arrête que bloquer par le corps de Kara qui fait obstacle. Le jeune homme manœuvre pour changer d'angle et une fois en position optimale, la ramone longuement, lentement, se délectant de la tendre chaleur qu'elle diffuse autour de lui. Elle l'a chauffé, il va faire de même. Sa position à elle n'est pas des plus confortables et il en rajoute une dose en immobilisant son bras disponible derrière son dos. Ainsi offerte, elle ne peut que subir cette pénétration destinée à aiguiser son envie d'en avoir plus.

Le ventre de Kaito se frotte contre le fessier rebondi et le jeune homme a une vue parfaite de son sexe qui entre et sort du corps de Kara. C'est grisant d'avoir sa petite amie à disposition pour extérioriser toutes ses pulsions dévorantes. Il est temps d'y aller plus fort. Kaito accélère sans contraintes et les petites fesses blanches de Kara tressautent sous les assauts plus vifs. Elle se débat mais il affirme sa prise et la restreint plus encore. Il se penche sur elle, peau contre peau et entame une furieuse session de "j'te prend comme je veux".

Depuis qu'ils se sont rencontrés, le corps de Kara est le réceptacle de tous les fantasmes de Kaito mais aussi l'objet d'une exploration continuelle et hautement bénéfique au développement sexuel du jeune homme. Jusqu'à présent, elle n'a jamais rien refusé et s'est même lancée dans certaines expériences qui les ont surpris tous les deux. Aussi Kaito se permet-il certains commentaires ou réflexions qui il le sait, l'exciteront plus que la blesseront.

Il termine de la retourner sur le ventre, toujours logé entre elle et calme le jeu physique pour taper dans le psychologique. il ondule lentement sur elle et lui susurre à l'oreille des insanités qui ne collent pas habituellement avec son langage. il lui dit combien elle est "bonne", combien il aime la "baiser", comme son petit "cul" l'excite et comme il a envie de "gicler" sur elle. Le tout ponctué de petits coups de langues précis et de mordillements de la nuque et des oreilles. Se retenant d'une main, il lui caresse les seins et définit les zones érogènes qu'elle affectionne.


"J'adorerai que quelqu'un entre et te voit dans cet état....."

 Sans bien entendu tous les problèmes que ça engendrerait. La pensée d'être observé anima un sentiment étrange en lui, aussi fort que d'imaginer Kara prise entre deux hommes. UUhhh Kaito se demanda sous le coup s'il était bien dans sa tête. A trop regarder des pornos, il devait devenir malade.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le mardi 12 janvier 2021, 21:35:14
Oh merde, Kaito, mais qu’est-ce qu’il est vulgaire… Obscène, en réalité, elle le trouve obscène et tellement vicieux, voyant parfaitement clair dans son jeu, alors qu’il la plaque, la place, se positionne, la bloque… Il a beau avoir l’air d’un ange, à cet instant, son regard exprime quelque chose de parfaitement immoral et pervers.

En quelques gestes simples et efficaces, il la soumet et elle adore ça. Oh oui, il a l’air de savoir désormais parfaitement ce qui la fait décoller, et vite en plus. C’est spontané et elle se consume d’un coup. Son corps est déjà moite, et il la pénètre avec une facilité déconcertante tant elle est excitée par la situation.

Quoi qu’elle propose, il est partant, et lorsqu’elle ne propose pas, il est ambitieux. Est-ce que tous les gamins de 19 ans sont comme lui ? Non, elle ne pense jamais à son âge. Depuis plusieurs jours, elle ne pense à rien d’autre que son corps, sa gueule d’ange, ses mains aventureuses, ses lèvres taquines, et cette queue ! Elle doit avouer qu’il est imaginatif et n’a pas froid aux yeux, c’est divin ! Elle n’aurait jamais cru avoir envie aller aussi loin dans ses divers fantasmes, elle n’avait même pas conscience que tout ça aurait pu l’exciter autant.

Mais il la baisait sur un chariot dans une réserve en lui bloquant le bras, son épaule lui tirait suffisamment pour avoir légèrement mal. Et elle aimait. Elle était en feu. Kaito coulissait avec une lenteur qui la transcendait désormais, et savait la mordre, la lécher ou l’embrasser pile aux bons moments. Qu’il était doué, bordel, qu’il était doué ! Elle serra les cuisses de plaisir en gémissant.

Mais sa phrase alors la perturbe, elle tourne la tête et les yeux comme elle peut pour s’en plaindre et a soudainement un flash. L’espace d’une seconde, elle a imaginé en effet qu’ils se faisaient surprendre, qu’elle avait honte, mais… Merde. Qu’est-ce que ça veut dire d’elle ?

« Ah ouais ? Tu voudrais qu’on nous mate ? »

Sa respiration haletante est saccadée et elle doit faire une pause pour soupirer lentement, dans un calme apparent. Pourtant, d’un coup, Kara donne un coup de rein et le pousse en arrière, profitant qu’il soit déséquilibré pour se redresser et s’éloigner en sentant son sexe glisser hors d’elle. Elle regrette presque, se mord la lèvre, mais se retourne pour lui faire face et passe ses bras autour de son cou en fanfaronnant d’une voix mielleuse.

« Kaito veut qu’on le voit baiser hein ? Tu rêves que ce soit une camarade de classe, ou une vieille cantinière ? Ou alors tu veux qu’on m’observe en train de me faire prendre sur le campus ? »

Merde, c’était vulgaire ce qu’elle disait, et pourtant, quand elle les prononçait, les mots l’excitaient d’une manière inattendue. Cette fois, elle ne se sent pas ivre d’excitation, pas comme dans le métro ou pire, dans le cinéma… non, elle a parfaitement conscience de ce qu’elle fait. C’est tellement… bizarre.

L’une de ses mains délaisse son cou et vient empoigner son membre poisseux qui pulse dans sa paume, dans un mouvement de va et vient rapide. Sa langue vient lécher sa petite bouche d’Etudiant jadis si sage, elle a l’impression d’à nouveau être affamée. La jeune femme le lâche alors, se hisse sur la pointe des pieds pour s’asseoir à peine sur le chariot, et tire son sexe vers elle, faisant glisser son gland entre ses lèvres.

« Peut-être que c’est déjà le cas… » Elle murmure, un sourire carnassier aux lèvres. « Peut-être qu’on nous regarde par la serrure… »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le mercredi 13 janvier 2021, 09:42:19
Elle le refroidit en sept mots mais rattrape aussitôt le coche en l'engageant sur le même ton. Ouf! L'espace d'un instant, Kaito voyait la situation dégénéré mais non, ça allait. Il essaya d'afficher son visage le plus angélique et alors qu'elle l'attirait de nouveau en elle, il fit mine de réfléchir, tout illuminé. Une poussée l'emmena heurter de son bassin celui de Kara. Il était tellement loin en elle que s'il s'enfonçait plus, il pourrait tenter de passer le col de l'utérus. Son sexe était ce que son corps n'était pas, une machine de guerre.

"Et bien ... en toute franchise, je veux tout faire, tout tester avec toi. Je veux que rien ne nous arrête. Tu déclenches chez moi un désir de fou et j'ai envie de le partager. J'ai la tête pleine de trucs dingues et la nuit je me réveille en sueur parce que je rêve de scènes qu'on ne voit que dans des films de ..."

Aie! Il est allé trop loin, il aurait dû s'arrêter avant. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'elle soit on défouloir sexuel.

"En fait, je t'aime tellement que parfois j'en perd mes moyens."

Ne parle pas, ne parle pas. Il écrase sa bouche contre la sienne et en même temps qu'il la pénètre, il lui dévore les lèvres avec passion et l'embrasse fusionnellement. Oh oui il adorerait qu'on les regarde baiser, il adorerait partager cette passion folle avec d'autres. Dans ses songes, il avait déjà mit Kara dans toutes les situations possibles et imaginables et elle acceptait toujours.

Il reprit ses va et vient lentement, très lentement, profitant de chaque millimètres brûlants de son vagin exquis. Il lui embrassait les épaules, la base du coup, mordillait son menton, glissait sa langue dans sa bouche, pétrissait sa poitrine à pleines mains. Ils étaient innarêtables. Plus grand qu'elle, chacun de ses mouvements la hissait sur la pointe des pieds, la comblait entièrement. En prenant appui sur la table, il arrivait même à la soulever, l'empalant indécemment.

Quand il est presque à bout, il en veut encore. Il se retire d'elle et la retourne contre la table, y écrasant sa poitrine alors qu'il la pénètre comme un animal. Bien lourd sur elle, il ramène ses bras dans son dos et la défonce pour arriver au point ultime. La phase câline passée , il ne se retient pas pour la prendre comme un sauvage, fort, très fort. La table grince sur ses pieds et les casseroles tremblent. Devant lui, sous lui, sa Belle encaisse, les épaules creusées en arrière, sa tignasse défaite, la peau de son dos luisante. Quelle vision de bonheur. Kaito exulte et dans un dernier élan animal, il pousse le plus loin possible en  elle et se retire juste à temps pour éjaculer sur son dos en longues giclées tièdes.

Reprenant ses esprits, il ne sait même pas si elle lui a parlé ou comment elle a vécut cette domination exemplaire.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le mercredi 13 janvier 2021, 15:52:09
Tout faire ? Tout tester ? Kara se sent pousser des ailes quand elle voit le visage si mignon d’un Kaito totalement pervers lui lancer de telle énormités franches, surtout quand il parle beaucoup, elle adore. Et blablabla, oh, oui, parle encore Trésor. Sa voix la rend folle. Ses petits yeux en amandes se plissent de désir en regardant sa bouche bouger, ses petites dents blanches, sa langue qu’elle aperçoit… Il est fascinant de candeur, quand on le regarde sans le son. Enfin, si l’on met de côté sa queue qui la pilonne avec acharnement.

Kara a bien noté qu’il s’est interrompu en parle des films porno, et se garde bien de le lui faire remarquer. Un jour ils en discuteront, sans doute, peut-être. Elle ne sait pas. Elle ne veut pas y penser. Pas maintenant. D’ailleurs, finalement, ce sujet semble bien plus intéressant dès qu’elle l’entend prononcer des mots à bannir.

Elle écarquille les yeux. Elle a dû mal percevoir, il s’est trompé. Vite, il fallait qu’il la ferme, et dans le même élan que lui, elle se contracte pour l’embrasser brutalement. Ah ouais, il s’enflamme et parle de manière inacceptable ? Kara le mord et attrape ses cheveux pour le lui faire, sans doute, regretter. Pourtant, elle oublie rapidement cet incident, qui n’en était un que pour elle, tant leur étreinte est puissante, intense. Fusionnelle. Tout est facile avec lui. Tout est fluide, tout est instinctif. Elle dérive avec lui, enserrant son bassin de ses cuisses avec toute la force possible, ses râles se brisent contre sa peau en sueur. Encore. Encore.

Kaito semble lui-même partir sur la même pente, alors qu’elle se fait retourner comme une crêpe d’un claquement de doigts. Son corps n’a cependant pas le temps de regretter le départ de cette hampe en lui, que déjà il la pénètre de nouveau, son poids contre son dos la compresse contre le chariot. Elle a presque mal, sent des courbatures, la torsion chaotique de ses bras dans le dos, la tension de ses omoplates, et sans doute des bleus sur les os de son bassin qui cognent de temps en temps. Il pèse lourd finalement, il est loin au fond d’elle, il y va fort, il est puissant.

« Oui oui oui, Kaito, encore mon ange, encore ! »

C’est si fort et bestial, que Kara se laisse submerger sans crier gare, sans l’avoir vu venir, et serre les dents en se contractant sentant alors le sexe vibrant de son petit Etudiant qui cogne au fond, pour ressortir vite avant de se répandre sur ses reins.

« Hhhhmmm… »

Elle tremble, incapable de parler, bougeant légèrement les épaules pour rappeler à son cher Kaito qu’il la tient encore fermement, et récupérer l’usage de ses bras en roulant le dos pour espérer dissiper les douleurs. Totalement en sueur, et passablement dégoulinante, elle tire son sac à main en se contorsionnant et en sort des mouchoirs, qu’elle lui tend en essayant de ne pas trop bouger.

« Aller, hop, nettoyage petit Kaito ! »

Bordel, elle l’adore. En se remettant de ses émotions, elle se met à rire. Kara se sent si bien avec lui. C’est possible, ça, sur le long terme ?
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le jeudi 14 janvier 2021, 14:15:33
Leur relation montait crescendo. L'un après l'autre, Kaito et Kara se surprenaient en  se projetant dans des situations piquantes et même périlleuses. D'un joli petit couple qui vient de se rencontrer, ils avaient déjà passé la barre d'une liberté sexuelle débridée. Kaito essayait toujours plus osé, plus interdit. Kara ne refusait rien et prenait plaisir et l'exciter sans limites aucunes.

Curieusement pour la saison, il pleuvait cet après midi là, et après avoir déjeuner ensemble chez Kara, ils avaient regardé un documentaire à la télévision, pelotonnés sous un plaid usé. Ensuite, Kaito avait dû, à partir de l'ordinateur de l'appartement, téléchargé des documents qu'il avait à réviser pour l'université. Installé à un bout de canapé, il étudiait tandis que Kara, à l'autre bout, lisait un magazine, adossée à l'accoudoir, les jambes étendues jusqu'aux cuisses de l'étudiant.. Elle était en culotte et portait ce t-shirt informe qu'elle affectionnait. La pluie tapait contre les carreaux et une certaine torpeur s'installait. Kaito secoua la tête pour chasser ce léger voile de fatigue et se leva préparer du thé. Du coin cuisine, il regardait sa tendre et belle et comme toujours, un pincement au ventre lui rappela comme elle était désirable. Ils avaient fait l'amour la nuit même, très tendrement, et une partie de Kaito se révoltait devant tant de douceur. Il avait en tête quelque chose de plus pimenté. Il abandonna l'idée de faire du thé et tout en fredonnant un air quelconque, il entassa quelques livres sur la table de basse à hauteur de  Kara. Puis il cala son smartphone à l'horizontale, et lança l'enregistrement vidéo.

Toujours en fredonnant et sans se presser, il se dévêtit et vint se placer derrière ses épaules, et après avoir mit sa main sous le petit menton de son égérie, il la cabra en arrière sur l'accoudoir. Sans un mot, il tapota du gland sur les lèvres de la jeune femme avant de forcer ses mâchoires et de se loger en elle jusqu'à la glotte. D'une tape, il écarta ses mains et tira la jeune femme par les aisselles pour l'étirer plus encore hors du canapé. La position était idéale et il lui prit la bouche comme il en avait envie. Fort et sans fioritures. Plus grand qu'elle, il maitrisa sa surprise et ne lui laissa d'autre choix que d'accepter son sort, enviable ou pas. Il avait son idée sur ce sujet là.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le jeudi 14 janvier 2021, 20:58:51
C’était très bizarre, mais passer du temps avec Kaito était sympa.
Il était vraiment facile à vivre, il fallait l’avouer. Au début, elle avait essayé, vraiment, de ne le voir que lorsqu’elle avait envie de lui. Mais rapidement, elle se rendit compte qu’il était tout le temps collé chez elle. Kara savait qu’il vaudrait mieux ne pas trop l’habituer, mais rester seule dans son appartement la déprimait, et ce mec était un rayon de soleil. Et ses baisers étaient les meilleurs antidépresseurs de la terre.

Dans les phases calmes, elle avait tendance à comater. Se sentir molle, sans but réel. Elle ne trouvait d’intérêt qu’à leur partie de sexe de plus en plus extravagantes. Dépasser ses limites semblait facile avec Kaito : ce qu’il proposait était excitant, et il réagissait au quart de tour dès qu’elle le regardait. Il suffisait d’un regard pour s’enflammer mutuelle, une situation anodine, un mot prononcé, à peine. Elle avait du mal à le laisser prendre sa douche, à ne pas le surprendre quand il étudiait, à ne pas fondre sur lui quand il laçait ses chaussures, quand il mangeait, à ne pas lui sauter dessus quand il faisait la vaisselle, qu’il s’habillait, aussi, à le laisser dormir. Sa présence dans son lit était perturbante. Pour tout un tas de raisons.

Pour tout dire, elle somnolait presque dans son canapé.
Le temps passait lentement, en dehors du sexe. Elle lisait sans grand intérêt un magazine de jeux, mais ses pensées étaient happées par son petit Etudiant. Elle se souvenait de ses caresses tendres de la nuit, et elle évita de soupirer comme une midinette à cette pensée.

Quand il se leva, elle leva légèrement le nez, voyant sa direction.

« Tu fais du thé ? » Demanda-t-elle machinalement, en posant ses yeux sur son jean et suivant ses fesses du regard une seconde, avant de reporter son attention, un léger sourire aux lèvres, sur l’article qu’elle lisait.

Rien d’anormal à l’entendre fredonner, il agissait ainsi souvent, elle ne remarqua aucun changement avant de sentir sa présence derrière elle. Kara allait lever les yeux quand elle sentit la main de l’Etudiant passer dans son cou, pour lui relever le visage, fermement, la faisant lâcher immédiatement son journal. C’était le signal de départ, son corps démarra plus vite que son cerveau. Les battements de cœur s’accélérant, elle entrouvrit les lèvres sous son gland lisse et chaud, ses pupilles s’arrondissant dès qu’il vint pénétrer sa bouche sans douceur.

Elle eut le temps de prendre une profonde inspiration par le nez et ouvrit au maximum sa gorge, mais suffoqua tout de même, un peu dans un bruit guttural. Son corps se contracta, mettant du temps à s’habituer à l’invasion brutale, le temps de trouver la bonne position à sa nuque. Une partie d’elle voulait protester, sa main vint agripper sa cuisse qu’elle pinça en représailles, mais l’autre glissait contre sa fesse pour accompagner ses mouvements vifs et profonds.

Kara était persuadée qu’elle allait étouffer. L’impression de domination du Petit Kaito était implacable, cette fois, elle avait beau pouvoir bouger, un faux mouvement lui garantissait une impression horrible de haut-le-cœur.

Ses yeux roulèrent sur le côté et elle aperçut alors le portable et surtout le petit rond rouge. Sa gorge se serra sur le membre qui l’écartait et l’écrasa davantage, et une seconde, elle manqua bien trop d’air. Pourtant, lorsqu’elle sentit un frisson d’excitation faire vibrer l’intérieur de ses cuisses, Kara grogna ce qui aurait dû être un gémissement, trop encombrée par cette queue qui la pilonnait. Il avait l’air déchaîné. Elle attendait un répit pour se venger.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le samedi 16 janvier 2021, 08:29:53
Kaito utilisa la première minute pour donner tout son aspect à cette nouvelle session de baise. Il la voulait perverse et sale. Que Kara ne lui refuse jamais rien développait chez lui cette idée que tout était possible sans restriction. Il voulait tout essayer et à chaque fois, repoussait les limites de leur relation. Il se réveillait la nuit en sueur, l'esprit envahit par des rêves torrides, toujours plus osés.

Kaito baissa les yeux. Kara était tendue. Les veines de son cou gonflaient sous l'afflux sanguin que provoquait sa position. HAN! Il se ficha au fond de sa gorge, forçant d'un coup toutes les résistances. Le corps de Kara s'arc bouta sur le canapé et Kaito se pencha pour la forcer plus encore. Il saisit ses hanches pour la verrouiller brutalement tandis qu'il marquait sa possession en roulant du bassin. Son sexe déformait le cou de la jeune femme et s'en était hypnotisant de le voir bouger en elle, gonflé sous la peau fine de son cou. Il se retira d'elle un instant qu'elle reprenne ses esprits et quand elle voulut parler, il s'engouffra en elle plus durement encore. Elle eut un haut le coeur terrible et un geyser de bave gluante gicla autour dusexe de l'étudiant. C'est ce qu'il voulait. En faire son objet de plaisir. Encore une fois, il se retira. Elle haletait.


"Tu es parfaite ma chérie. Continue comme ça."

Il l'appelait chérie pour la première fois et l'intonation qu'il donna était aussi significative que prometteuse. Il se cala à nouveau.

"OUVRE BIEN LA BOUCHE!" Il se surprit lui-même.

Il était temps de commencer vraiment ce qu'il avait envie de faire. La ravager. Les cinq minutes qui suivirent furent une succession de facefuck intense, d'éructations, de hoquets baveux, d'avalanches de saliveet d'autres trucs tout aussi gluants et d'une destruction progressive de l'état de Kara. Be my slut, be my whore! Tout un tas de commentaires traversaient l'esprit de l'étudiant déchainé. Elle pouvait aimer, ne pas aimer, en vouloir plus, prier pour cesser, il ne lui laissait pas le choix. Il lui baisait la bouche sournoisement.

Le point d'orgue, l'apogée de cette séance inédite fut quand elle eut la possibilité, quelques secondes, de pouvoir reprendre son souffle. La bouche grande ouverte, les yeux dans le vague, elle essaya de se redresser. Kaito la bloqua en s'agenouillant sur l'accoudoir, la tête de la jeune femme renversée entre ses cuisses. Il se fraya un chemin dans sa bouche béante en prenant soin de vriller du bassin pour écarter, pour pousser et malmener les parois de cette gorge offerte. Il se rua, d'un rythme violent, endiablé pour terminer ce qu'il avait commencé. Jamais il ne fut aussi dur, Kara passait un moment qu'elle n'oublierait jamais. Il jouit comme un fou et se déversa au fond de sa gorge, secoué par des spasmes brutaux. Il s'écrasait conte le petit visage d'habitude si mignon mais là, bouleversé, ruiné par le stupre. Il giclait encore quand il se retira d'elle et qu'importe, de toute manière quand il la regarda, il constata l'ampleur des dégâts. Son visage baignait dans une mare de jus qui goutait au sol. Elle était couverte de miasmes. Des siens, de ceux de Kaito. Le jeune homme se vit dans une de ces productions allemandes dégueulasses où les filles ne représentaient rien d'autre que sacs à foutre.

Etait-ce de la perversité mal placée ou un désir violent d'explorer toutes ses capacités et celles de Kara?

Il fit un pas en arrière avant de saisir son smart phone, toujours orienté vers elle. Kara se trémoussa pour reprendre sa position initiale, le magazine était tout chiffonné. Kaito, en prenant bien soin de cadrer la vidéo en cours d'enregistrement vint s'agenouiller su dessus de son ventre. A l'écran , il ne garda que son sexe qu'il masturbait devant le visage ruiné de sa belle. Il n'attendit pas qu'elle se prépare et lui envoya à la face les dernières giclées qu'il put extirper de son corps comblé. Le sperme s'écrasa en trainées qui finirent de combler les derniers espaces non souillés de sa peau.
Kaito cessa l'enregistrement.


"Merci...."
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le samedi 16 janvier 2021, 13:52:49
C’était une véritable torture, et totalement inédit. Dans cette position, le cou plié en deux elle pouvait ingurgiter totalement le sexe de Kaito jusqu’à presser son nez contre ses bourses. Les bruits que cela produisait étaient immondes, les gargouillis de sa gorge l’excitaient au plus haut point, c’en était effrayant, tant c’était obscène, et toujours sur la sellette.

Kara avait l’impression de s’étouffer à chaque mouvement, et sa main sur sa cuisse demandait d’une petite tape, parfois, qu’il se retire, le temps pour elle de reprendre son souffle, totalement surexcitée. Comment pouvait-on autan aimer d’être envahie avec autant de brutalité, la pénétration profonde toujours à la limite la laissant tout autant frustrée qu’anxieuse. C’était puissant, totalement nouveau. Kaito lui avait déjà baisé la bouche avec rage, mais jamais ainsi, et surtout… Elle tourna les yeux vers son téléphone, une vague de frissons la contractant.

Quand il se retirait, elle n’avait d’autre choix de cracher le trop plein de salive, son mascara coulait sous ses yeux, et elle avait à peine le temps de se reprendre qu’il s’enfonçait toujours plus loin, lui ordonnant même d’ouvrir bien grand la bouche. Il était parfait. Elle le détesta une seconde, avant écarter bien grand la mâchoire pour le dévorer, le boire jusqu’à la lie en arquant le dos et serrant les cuisses.

Totalement soumise entre ses jambes, elle sursauta douloureusement lorsqu’il jouit au fond de sa gorge, ses mains se plaquant sur les cuisses de son petit Etudiant déchaîné, comme si elle espérait retenir ses spasmes dangereux qui menaçaient de la faire vomir. C’était tellement fort et tellement puissant, d’avoir à choisir entre déglutir ou respirer, qu’elle avait l’impression de tourner de l’œil.

Lorsqu’il libéra sa bouche, elle se mit à tousser et chercher désespérément de l’air en suffoquant, fermant les yeux sous les jets qui s’écrasaient sur sa peau luisante, suintante de salive, de sueur, de sperme. Ses cils étaient collés entre eux quand elle battit des paupières pour tenter de voir Kaito se reculer un peu, toujours en quête d’oxygène, une main sur sa gorge et la seconde sous sa poitrine qui se levait à un rythme chaotique irrégulier. Elle avait mal à la mâchoire, et estimait ne pas pouvoir parler.

Louchant sur cette queue qu’il continuait de presser pour en faire couler les dernières giclées, elle sursauta en les recevant par surprise, dégoulinante. D’un geste rendu lent par l’effort et l’incroyable sensation d’être une poupée de chiffon ravagée, Kara leva la main pour récupérer un filet qui pendait à son menton, et du pouce, le glisser entre ses lèvres. Elle se sentait vide, stone, hors de son corps. Cette fois, cela avait été vraiment hard. La confiance aveugle qu’elle faisait désormais à Kaito l’entraînait sur une pente de plus en plus borderline. Et la jeune femme avait peur de se poser la question de ce que cela voulait dire d’elle. Qui elle était. Ce qu’elle était.

Ses petits yeux en amande se levèrent jusqu’au regard clair de l’Etudiant alors qu’il coupait la vidéo, et elle avala sa salive, entre autres, difficilement, la bouche ouverte.

« Est-ce que tu m’aimes ? »

C’était sorti tout seul, trop vite, elle n’y avait même pas songé avant. Hébétée par ses propres mots, elle laissait tous ces fluides goutter sur ses seins et ses cuisses, assise devant lui dans une position misérable.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le dimanche 17 janvier 2021, 12:41:35
"Est-ce que tu m'aimes?"

Est-ce que l'amour était quelque chose d'aussi violent que ces quelques mots tout simples? Kaito eut l'impression d'être submergé par une fournaise brûlante. Confronté pour la première fois à la seule chose qu'il redoutait au sujet de Kara, il faillit perdre pied avant de se raccrocher à l'image de la jeune femme qu'il avait en face de lui. Elle était couverte de sperme, son haleine sentait le foutre, elle était ravagée comme jamais et ... elle était trop belle, elle était tout à lui, elle était l'unique raison de son nouveau bonheur. A ses côtés, il se sentait transporté, vivant, loin de sa triste solitude. Dès leur rencontre, le lendemain plus précisément, il s'était posé cette question non sans grande honte. Kara était sa première "vraie" fois avec une femme et il s'emballait peut être un peu vite. D'autant plus que les conditions de cette rencontre avaient été très particulières, sous fond d'alcool et de stress. Est-ce que je l'aime, il connaissait la réponse. Mais aimait-il son corps seulement? Aimait-il avant tout leurs séances sexe qui se débauchaient de plus en plus? Non, il aimait tout d'elle. Il aimait quand à elle l'accueillait dans l'encadrement de la porte de son appartement. Il adorait quand elle se lovait contre lui sur le canapé quand ils regardaient un film. Il ne se lassait pas de l'écouter parler de tout et de rien, d'écouter la mélodie de sa voix le suivre où qu'il soit. L'évidence faite mais jamais dite, jamais suggérée ni avouée. Pourquoi maintenant? Pourquoi comme ça? Y avait-il été trop fort? Non, il avait bien senti qu'elle avait joué le jeu et même demandé, à sa manière, à ce qu'il continue. Kaito et Kara s'accordaient parfaitement, ils étaient fait l'un pour l'autre. Une énergie nouvelle accompagnait ce constat et le jeune homme rayonna, sûr de lui, quand il répondit.

"Je t'aime, oh oui je t'aime!"

Il la serra fort contre lui, tout simplement et s'abandonna à la sensation nouvelle d'une liberté de dire les choses comme il les ressentait.

"Je t'aime Kara."
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le dimanche 17 janvier 2021, 13:46:13
LE JOUR OÙ TOUT CHANGEA


La parfaite petite vie d'amoureux transis. Ils se voient presque tous les jours, font l'amour, sortent ensemble, mangent ensemble. Kara vient le chercher à l'université ou le rejoint au club le soir, là ils baisent une fois rentrés chez elle.

Ce scénario représente globalement l'ensemble de leurs activités quand ils se retrouvent et n'est pas prêt de changer. Quand Kaito est chez lui, il ne pense qu'a Kara. Ses notes à l'université en ont pris un coup d'ailleurs et il essaye quand même de péniblement remonter la pente. Ses parents l'assaillent de questions et il évite au maximum de leur répondre.

Le soir dans sa chambre, il a pris l'habitude de coucher ses envies et ses fantasmes sur papier. Il est des choses qu'il ne peut pas demander à Kara, pas encore du moins. Il aimerait aller beaucoup plus loin, il veut aller beaucoup plus loin. Baignant dans l'univers du porno, il se dit que partager leur ébats sur le net pourrait être cool, visage flouté bien sûr.

Ce soir là, Kaito est justement seul dans sa chambre. Kara et lui étant fatigués du dernier marathon sexuel , ils s'étaient accordés pour prendre une vraie soirée de repos. Il en avait profité pour écrire ces dernières envies sur son carnet quand il s'était aperçu qu'il était vraiment tard. Il arracha donc de son recueil les deux pages qu'il venait de griffonner et les rangea dans son sac de cours. Il pourrait terminer demain au bahut.

En effet, le lendemain, c'est ce qu'il fit, et au moment où il se lançait dans la rédaction de détails torrides, un responsable vint leur annoncer que le professeur qu'ils attendaient serait absent. Génial! Plus de cours pour la journée, un petit message à Kara "J'arrive! Prof absent" . Vite vite il rangea ses affaires et se précipita chez elle. Elle l'accueillit comme toujours avec passion. Ils s'embrassèrent longuement avant qu'il jette son sac dans un coin.


"Je prends une petite douche et je suis tout à toi!!"


Il ne remarqua pas que son sac s'était ouvert et que deux feuilles en avaient glissées. La première (https://zupimages.net/up/21/02/cygz.jpg) barrée de grands traits rouges, la deuxième (https://zupimages.net/up/21/02/tau0.jpg) au contenu plus succinct. Sûrement des notes de cours.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le dimanche 17 janvier 2021, 23:16:40
Kara avait hâte que son petit Etudiant rentre, d’autant qu’il allait revenir plus vite que prévu, et ça, c’était une vraie bonne nouvelle ! Mais cela voulait aussi dire qu’elle avait peu de temps pour s’habiller, comme elle s’était levée vers 13h du matin, elle était évidemment encore dans ce t-shirt informe qu’elle avait volé à Kaito, et en petite culotte.

Mais dans un excellent timing, il était arrivé chez elle quand elle finissait d’enfiler sa robe, et lui sauta au cou dès qu’il mit un pied dans l’appartement. Elle avait royalement évité le sujet des sentiments depuis ce petit dérapage dont elle était à l’origine, et Kara s’efforçait de ne penser à Kaito qu’en des termes lubriques. Dès qu’elle se sentait un peu trop attendrie par son petit minois, une attention adorable, elle avait décidé de toujours lui sauter dessus, et de le baiser pour paralyser tout sentiment trop mièvre. Ça marchait assez bien. D’autant que, lorsqu’elle ne prenait pas le contrôle des opérations, l’Etudiant était audacieux et terriblement obscène. Ce qui aidait beaucoup à éviter de trop être sensible au pouvoir incroyable que ce petit Blond avait sur son cœur.

En l’embrassant à pleine bouche, elle avait déjà glissé une main sous la ceinture de son jean, mais il avait sans doute besoin d’un peu d’air, comme il revenait de cours… A regret, elle se laissa respirer, et le suivit des yeux lorsqu’il prit la direction de sa salle de bain.

« Fais vite, je t’ai attendue trop longtemps. »

Elle adorait cette façon qu’il avait de garder ses yeux dans les siens quand il changeait de pièce, de commencer à se dévêtir, comme s’il la tentait à chaque fois. Il lui fallait juste un regard et … Kara allait lui courir après, le plaquer contre le carrelage froid, lui arracher son boxer et le dévorer comme un fauve se jette sur sa proie… Mais son regard fut attiré par son sac béant.

Rah, les jeunes de maintenant ! Pourtant, elle le savait, Kaito était soigneux, elle ne lui ferait donc pas de réflexion désobligeante, d’autant que son appartement était particulièrement en bordel depuis… bref, depuis quelques semaines.
Elle s’accroupit pour récupère les feuilles de cours qui en étaient tombé, et son regard fut capté par son prénom, instinctivement. Hein ? Ses cours parlaient d’elle ?

En fronçant les sourcils, plus attentive, elle resta ainsi et parcourut le premier document des yeux, attirée par la grosse croix rouge. Et écarquilla les yeux, vérifiant machinalement que l’écrivain de ces petites notes était bien enfermé dans sa salle de bain. Kaito avait écrit des … un genre de scénario la mettant en scène ? Rapidement, elle passa à la seconde feuille, tout aussi évocatrice. C’était comme des scripts de porno, elle prit le temps de relire le premier, puis l’autre, plusieurs fois.

Merde, elle ressentait clairement un début d’excitation brûler l’intérieur de ses cuisses, mais. La première note la mettait clairement en scène comme si elle était quoi ? Une pute ? Est-ce qu’elle parlait vraiment comme ça des fois, ou il avait surtout couché sur le papier ses fantasmes ? Ou… Elle cilla. Peut-être que tout ce qu’ils avaient fait ensemble, il l’avait déjà écrit avant sur des petits carnets, et qu’il reproduisait un scénario à chaque fois ?

Kara se laissa tomber sur les fesses pour réfléchir. Cela ne ressemblait pas à Kaito de trop suivre un schéma si précis, et puis elle avait confiance en lui… Il fallait qu’elle sache.

Se relevant d’un bond, elle traversa la pièce, notes en main, pour ouvrir la porte de la salle de bain et poser ses yeux sur la silhouette de son corps, derrière le rideau de douche. Même si elle voulait râler, au fond d’elle, et des explications, voir la découpe de son buste et ses bras levés pour se savonner le visage, ou les cheveux, peu importe, l’attendrie un peu. Comment un mec aussi mignon et gentil pouvait-il être un si gros pervers ?

« Kaito, c’est quoi ça ? »

Demanda-t-elle alors, lisant un passage choisi.

« Elle attaque sont strip de haut en bas et joue parfaitement son rôle de salope ? » La jeune femme change de page. « Fellation, 1 300 yens pour deux minutes, facefuck, 2 000 yens pour deux minutes. Putain, y a des gens qui payent pour voir ça ? Mais c’est gratuit sur les sites de… Bon, Kaito, c’est quoi ? »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le lundi 18 janvier 2021, 21:18:40
Du temps avec Kara. Il voulait toujours plus de temps avec Kara. Ca devenait vital. Comme à l'accoutumée, dès qu'il la voyait, son monde changeait, s'aérait de tout les petits soucis du quotidien. Il se régénérait à son contact et plus elle se donnait, plus ses besoins à lui augmentaient. Quand elle avait ouvert la porte, il s'était fait violence pour ne lui donner, et lui prendre, qu'un énooorme baiser. Le métro était bondé et humide, il avait eu chaud et ne voulait pas partager ses miasmes suburbains avec elle. La douche lui faisait un bien fou, l'eau chaude le calmait et lui permettait de réfléchir tout en frictionnant sa peau. En plus, il utiliserait la serviette de Kara pour se sécher, son odeur l'enivrait.

"Kaito, c'est quoi ça?"

"Hein? Kaito c'est quoi ... quoi?"

Il finit de se rincer les cheveux et passa la tête hors du rideau de douche.

"Que dis-t....."

Kara énumérait comme on lit une liste de courses les pensées qu'il avait couchées sur le papier. Il eut l'impression que son monde s'effondrait et se revit enfant, grondé par sa mère. Son teint pâle vira au rouge et ce n'est pas l'eau chaude qui coulait encore qui lui fit monter des poussées de chaleur. Son cerveau tournait en clafoutis et son regard passait des feuilles qu'elle tenait à la forme de ses lèvres toujours posées sur un point d'interrogation.

"C'est..." Sa voix s'étrangla sous l'émotion, c'était horrible. Elle le prenait pour un pervers, un mec pas net, un gros vicieux malade. Il était trop tard pour rattraper le mal qui était à l'œuvre. Elle était blessée, devait se sentir trahie, utilisée. L'horreur absolue! Jamais plus il ne pourrait la regarder dans les yeux.  Il aurait trop peur d'y lire du mépris ou pire encore du désintéressement. Enfin ça ne risquait pas d'arriver, elle allait le mettre dehors comme un malpropre. Kaito se sentit misérable, nu derrière son rideau de douche, pathétique devant la vérité qui éclatait, qui trahissait la confiance de Kara. Il allait la perdre et tout s'écroulerait.

Résigné, il coupa l'eau, passa une serviette autour de sa taille et sortit de la douche, tout penaud face à elle.


"J'ai ... c'est ..." Il ne servait à rien de mentir.

"Tu m'obsèdes, je ne pense qu'à toi, j'ai besoin de te voir, te t'entendre, de te toucher. Je rêve de toi, je fantasme de toi, j'ai des envies de toi. Mon désir et insatiable et plus nous sommes ensemble, plus je veux repousser nos limites. J'ai beaucoup d'autres feuilles comme celles-là. Quand je rêve de toi, au matin, j'écris ce que j'ai vécu. Quand une idée me passe par la tête, je l'écris, je te vois, je nous vois dans des situations intenses, irréalisables. La nuit, ca me réveille et j'en ai mal de désir. Tu peux tout être mais tu Une pour moi. Je t'aime."
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le mardi 19 janvier 2021, 00:00:31
Kara eut un mouvement de menton comme si elle chassait un insecte invisible, dès qu’elle eu bien en vue le corps nu de son petit Etudiant, s’enroulant dans une serviette, la mine déconfite. Elle essayait de ne pas fixer les gouttes d’eau qui ruisselaient sur sa peau, la vapeur qui l’entourait, ses cheveux blonds qui collaient à son front et la couleur de sa bouche qui paraissait l’appeler. Il était trop mignon, trop attirant, et trop attendrissant comme ça, tout penaud, il ressemblait à un petit chiot qui vient de faire une bêtise… Comment réussir à lui en vouloir ? Et est-ce qu’elle était en colère, déjà ?

Assurément, elle avait été piquée au vif, ne comprenant pas pourquoi Kaito écrivait des choses aussi vulgaires les mettant en scène alors que… Ben il l’avait elle, elle était disponible et leur relation était de plus en plus osées. Dans ce cas, pourquoi prendre la peine de rédiger puisqu’il n’avait qu’à lui sauter dessus pour réaliser ses désirs ? De prime abord, Kara était dépassée et les explications vinrent d’un coup, Kaito semblait abattu, les épaules basses, le regard implorant…

« Je. »

Elle le laissa pourtant parler, sentant son cœur se serrer en constatant comme il avait l’air coupable. Sa voix elle-même semblait d’abord morne, puis reprit une vigueur désespérée.

Et ce qu’il lui dit la troubla. Ouvrant la bouche sous le flot des paroles, et l’impact qu’elles avaient sur elle, Kara déglutit et à mesure qu’il s’expliquait, c’était elle qui devenait blême. Merde, sa franchise la désarçonnait totalement, ils n’avaient jamais parlé de tout ça, et pire, la jeune femme évitait ses sujets de conversation qui la paniquaient. Mais là… trop tard, Kaito venait de tout balancer.

Il fantasmait sur elle ? C’était tellement flatteur… Tellement inespéré, en réalité. Elle n’avait pas l’impression qu’elle puisse réellement faire fantasmer quelqu’un, même si leur relation était fusionnelle, et qu’elle avait parfaitement analyser qu’il suffisait qu’elle l’embrasse, ou juste le regarde, pour l’enflammer.

Mais cette fois, c’était verbalisé. Elle en avait le souffle coupé, t’autant qu’il avait dit ces quelques petits mots très effrayants. Souvent, ils réclamaient une réponse à l’identique, et elle se sentait incapable de les prononcer.

« C’est… » La tension entre eux deux était palpable, mais elle choisit délibérément de la briser, en écartant les bras pour l’enlacer. Le voir aussi mal n’était pas supportable. « J’aurais jamais cru qu’on puisse rêver de moi. » Elle eut un petit rire, qui détendit fatalement l’atmosphère.

« Je tiens à toi, Kaito. » C’était le max qu’elle puisse lui dire, du moins, à jeun ou loin de l’état de transe après leurs séances de sexe. Un sourire tira ses lèvres alors qu’elle y songeait, et elle enfouis son visage dans son cou en se hissant sur la pointe des pieds.

« Tu as envie de mises en scène ? » Avec une voix amusée, espiègle mais chaude, elle souffla contre sa peau, remontant lentement jusqu’à son oreille.

« Je suis mauvaise actrice, tu sais, mais avec toi, je crois que je peux tout faire. » Elle venait de chuchoter tout doucement son nez recevant les gouttes d’eau de ses mèches trempées qui gouttaient. Elle le frotta contre sa joue en ronronnant. « Tu crois que j’arriverai à jouer les salopes ? Hein, Kaito ? C’est ce que tu veux ? Que je marche à quatre pattes vers toi comme une panthère, et que je m’acharne sur ta queue ? »

Kara était déjà excitée. Leur altercation avait eu un effet dévastateur sur elle. Elle avait eu peur d’avoir été trompée, flouée, trahie. Et de constater qu’il n’en était rien renforçait sa confiance, l’affection et le terrible désir qu’elle avait pour lui. Un désir dévorant. De plus en plus grand. Quand il la regardait, elle pouvait tout faire, tout être. Elle s’y connaissait en jeux de rôle sur sa console, elle voulait lui en mettre plein la vue. Sa bouche s’ouvrit pour laisser passer sa langue et lécher le lobe de son oreille, en venant le mordiller, doucement, puis plus fort, pour le faire couiner.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le jeudi 21 janvier 2021, 09:37:36
Un aveu, elle lui faisait un aveu. Bien qu'elle rit, Kara avouait un mal-être, une frustration. Kaito explosait de bonheur et de joie en vivant la réaction immédiate de sa chérie. Il avait douté pour rien, aurait dû lui parler plus tôt et faire abstraction de son caractère pour se confier en toute franchise. Un verrou s'ouvrait dans leur relation, un boulevard d'émotions, de sentiments l'assaillit. Il voulait pleurer, de joie, de bonheur, de soulagement, de stress dissipé. Et Kara riait, l'enlaçait et se repaissait de sa peau. Il avait fallu cet épisode malheureux pour que les choses soient dites, et même si la jeune femme se montrait plus réservée dans sa déclaration, Kaito trouvait que c'était déjà bien assez.

Taquine, elle l'alluma dans le sens qu'il avait toujours voulu. Il hocha la tête. Oh oui, il avait envie de mises en scène, de franchir un palier de plus dans leurs jeux sexuels. Et c'est ce qu'elle faisait. Elle le branchait vulgairement et les mots qui passaient ses lèvres soufflaient un air de vérité. Elle lui pinca l'oreille en le mordillant et il lâcha un petit cri de surprise.


"Salope!" Aucun filtre ne viendrait plus jamais empêcher leur relation. Kaito se répéta.

"Salope! Je sais ce que tu veux." Oublié le petit moment malheureux qu'ils venaient de passer.

"Que je te baise comme une chienne!"


Il la retourne et la plaque contre le mur. Sous sa serviette qu'il retire, il est déjà raide comme un piquet. Il colle son sexe entre les fesses de Kara, pressant contre sa culotte. Il grogne. Il en faut si peu pour qu'il s'enflamme. Il glisse ses mains sous le t-shirt trop grand qu'elle porte et lui emprisonne les seins fermement. Il bouge contre elle, s'excitant mutuellement. Quand il a assez profité de sa poitrine, il glisse une main par derrière, entre ses cuisses, et baisse la culotte pour exposer ses accès intimes. Il la veut. Son pouce encore humide s'enfonce sans ménagement dans ses fesses tandis que son index et son majeur disparaissent dans sa chatte déjà trempée. Question démarrage, elle n'est pas la dernière. Kaito crochète ses doigts dans les orifices de Kara et s'engage à explorer chaque millimètres de ses intimités. Un long moment passe. Les gestes de Kaito sont plus secs, plus incisifs, il s'enfonce loin en elle, change de doigts, en met plus, les deux petits dans le cul, les trois autres dans son vagin. La paroi fine de la salle de bain tremble sous la poussée du corps de Kara. Chez elle, elle ne se retient jamais. Ses gémissement syncopés résonnent sur le carrelage dans la petite pièce. Quand il la sent vraiment gigoter, il la tire de deux pas en arrière et la plie en deux, les bras en extension contre la paroi, les jambes bien écartées.

"Tu bouges pas!"

Kaito s'agenouille derrière elle et vient goulument lécher sa chatte. Il la bouffe salement et rapidement, la salive qu'il étale goutte et  s'étire en longs fils jusqu'au sol. Elle a passé le stade du plaisir et tremble en ayant la plus grande difficulté à rester dans cette position.

"Tu bouges pas!!"

Kaito a très envie de ... il insère un doigt entre ses lèvres, envahissant à nouveau le vagin de la jeune femme, puis un deuxième, rapidement rejoint par deux autres. Kaito resserre ses doigts en cône et la prend comme s'il la baisait, avant d'y ajouter le pouce. Il marque une pause. Le vagin de Kara est dilaté autour de lui. Il continue son invasion jusqu'à ce que ses dernières phalanges passent non sans difficulté l'accès au jardin secret.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le jeudi 21 janvier 2021, 22:59:18
Dès qu’il l’insulte, sa bouche, son sourire, s’ouvre en grand, surprise elle-même par la vulgarité dont il fait preuve immédiatement, immédiatement réceptif, immédiatement excité, immédiatement fou. Elle le voit bien dans son regard, il vient de vriller et de passer du côté obscur ! Bordel, ce qu’elle aime ce regard ! Ce regard veut dire qu’ils vont déranger si fort les voisins, qu’ils vont franchir des limites, qu’ils vont oublier tout ce qui se trouve autour d’eux. Un nouveau shoot !

« Ha ! Des paroles, des paroles… »

Elle rit, elle rit sans se retenir à son oreille en se sentant elle-même partir en une seconde, se dandinant déjà d’impatience, sachant qu’il ne va pas résister longtemps avant d’agir. Gentil Kaito ! Il la retourne, elle voit au sol la serviette tomber, frémit en sautillant presque sur la pointe des pieds. Rah, ce grognement la rend dingue, elle écarte les jambes en se cambrant pour onduler sans douceur contre ce sexe qu’il colle contre ses fesses.

C’est trop bon, c’est déjà trop bon, et dès qu’il empoigne ses seins, c’est déjà l’explosion de ses couinements et de ses râles. Il sait. Il sait combien elle aime ça, il la manipule avec talent ! Quel enfoiré. Elle se mord la lèvre, lâche un juron, soupire brusquement.

« Putain. »

Rah, ses doigts, cette sensation qui l’envahit directement, la sensation d’être prise et comblée partout, comme il l’aime la pénétrer, sans ménagement, la faisant transpirer et frémir à chaque insertion d’un doigt supplémentaire. Son bassin semble avoir pris son indépendance, il bouge en rythme sans se soucier du reste de son corps, et Kara gémit de plus belle.

Il la fait se pencher davantage, elle se plie bien en deux, se cambre encore, se dandinant de droite à gauche en se déhanchant pour l’aguicher. Pas bouger. Facile à dire… Elle se contracte pour tenter de se maîtriser, de ne pas profiter qu’il s’est éloigné pour se tourner et lui sauter dessus. Mais sa langue l’en dissuade immédiatement !

« Rah. »

Elle serre les dents en soupirant bruyamment, pardon les voisins, mais sa langue la rend folle, ses jambes tremblent tellement il la dévore férocement, les bruits qu’il fait sont tellement obscènes, s’en est terriblement excitant. Une vague de plaisir lui jaillit au visage, elle sent ses pommettes se mettre à chauffer d’un coup, la sueur rouler sur ses tempes et ses bras frémissent en s’agrippant. C’est trop bon, c’est trop bon, elle a du mal à se tenir debout et ses genoux fournissent un gros effort pour la supporter.

Une nouvelle injonction. Ne pas bouger, il est mignon lui, comment elle est censée rester de marbre après ça ? Kara allait lui rétorquer qu’elle ne pouvait pas rester immobile, peut-être même le supplier de recommencer, quand elle sent de nouveau sa main se coller entre ses lèvres intimes, la faisant gigoter de plaisir, un doigt, puis deux, la jeune femme ronronne et pousse de nouvelles vocalises. Etrangement, la tension est différente, elle sent que Kaito prépare quelque chose, elle tourne les yeux pour le regarder par-dessus son épaule, et voit une lueur sadique dans son regard bleu…

La réponse lui vient peu de temps après, trois, quatre doigts. Elle ferme les yeux et fronce les sourcils mais elle est tellement excitée qu’il peut bouger et la prendre sauvagement, il y ava fort, Kara croasse et piaule en se consumant, les mains bien écartées sur la paroi, mais glissantes, elle s’y retient davantage, s’arc-boute en frémissant.

Une seconde, elle a un hoquet qui la rend silencieuse, le temps de se rendre compte que son pouce vient de passer. Elle déglutit, tourne de nouveau ses petits yeux en amandes vers lui. Il y a de l’appréhension, dans les iris claires, mais un fort sentiment de confiance suspend les éventuelles craintes. Elle s’était dit que ça ne passerait pas. Ça passe. Sa respiration s’adoucit un instant, le temps de se détendre, de se rassurer, et finalement… de s’étonner d’y trouver du plaisir.
Alors, lentement, en haussant un sourcil complice, Kara hoche la tête, et esquisse un sourire provoquant.

« Défonce-moi, Kaito Nakajima. »

Elle s'habitue, son corps s'habitue. Ses chairs s'écartent, s'adaptent, elle n'y croit pas vraiment elle-même. Qu'est-ce que c'est bon de dépasser ses limites avec lui.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le samedi 23 janvier 2021, 10:22:48
La sensation est étrange, bien plus différente que ce qu'il peut ressentir quand il la prend normalement. Kara reprend pied, tentant sûrement de s'adapter à cette nouvelle situation. Kaito regarde l'anneau de chair comprimer son poignet tandis que sa main plonge dans un amas charnel chaud et doux. C'est excitant, du bout des doigts, il peut explorer le moindre recoin, deviner le moindre aspect de l'intimité de Kara. Il imprime une rotation du poignet pour faire le tour de cette antre qui l'accueille. Resserrer le poing ne pose pas de problème, seul passer le goulet étroit du vagin l'était mais Kara était tellement trempée ....

"Défonce-moi, Kaito Nakajima." Elle l'électrise. Elle l'allume.

Il ne lui répond pas et commence à pomper dans sa chatte. Sans aller trop loin, juste pour l'habituer, elle, et lui faire découvrir cette nouvelle perversité, à lui. Ses mouvements émettent des chuintements visqueux alors qu'un fluide blanchâtre coule le long de son avant bras. Kara est vibrante. Elle gémit sans discontinuer, se tord, tremble sur ses jambes et se crispe de plaisir. Kaito y va plus fort, plus loin. Le vagin de la jeune femme l'accompagne à chaque retrait en étirant sa masse rosâtre à l'extérieur avant de se rétablir à nouveau quand il pousse dedans. Le poing ferme, il accélère, la maltraite, cherche à aller plus au fond. Ca ne glisse pas si bien que ça. Il retire sa main de la chatte béante et étale les fluides de Kara sur son avant bras. Son retour est intrusif, brutal, il se tient debout derrière elle et lui ramone la chatte vigoureusement. Elle encaisse la moitié de son avant-bras.

"Putain, t'es trop chaude, une vraie chienne!"

Il se lâche Kaito ... Il attrape sa salope par le cou et la cambre tandis qu'il s'acharne tant qu'elle peut supporter. Encore un peu ... il ne sait pas dans quoi il tape ni ce qui l'enserre mais son poing heurte quelque chose de résistant. Il trouve un passage, serre ses doigts en pointe, se fraye un chemin... Il est au bout, par ce conduit là en tout cas. Il donne de brefs à coup. Kara est dans un autre monde.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le samedi 23 janvier 2021, 21:46:48
Peu à peu les sourcils froncés de Kara reprirent leur position habituelle lorsqu’ils jouaient, à mesure que l’appréhension s’éloignait, rassurée par l’étonnante capacité du corps à s’adapter, et à en tirer un plaisir terriblement différent. La sensation d’être pleine, complète, totalement prise, était effarante.

Petit à petit, ses gémissements changent, la transe la gagne vite, trop vite, cette impression implacable et gigantesque la plombe, la shoote, elle semble partir loin, alors que son corps bouge tremble, ses tressautements spasmodiques font vibrer ses vocalises continues. Plus il s’enflamme et paraît la pénétrer davantage, plus Kara se mord la lèvre, de plus en plus fort, c’est incomparable.

L’impression de néant lorsqu’il retire sa main la laisse pantelante, mais c’est sans compter son retour brusque. C’est ainsi qu’elle le reconnaît… Kaito se déchaîne encore, elle encaisse, étrangement, elle en avait été surprise, mais désormais elle n’a plus la capacité de réfléchir. C’est trop. C’est énorme. Ses mains glissent comme si elle perdait l’équilibre sous la prise ferme, elle a du mal à penser à respirer tant elle couine.

C’est pire encore lorsqu’il parle, se lâche, la traite de chienne. Comme avant, quand il l’avait qualifiée de salope. La jeune femme avait eu, une seconde, envie de lui répondre, elle balbutia, n’arriva pas à mettre les mots en place, la main tapait profondément, tellement, tellement profondément… Kara défaillait, chancelante en accusant les coups, et le plaisir monte invariablement. Elle le sent, puissant, étrange, et d’instinct, au risque de sombrer en avant, ses doigts viennent se ficher entre ses cuisses et se plaquer sur son clitoris, la faisant piauler d’une voix rauque.

« K… Kaito. Je. NNnnnnniiiiii… Kaito, continue ! »

C’est tellement soudain qu’elle perd l’équilibre, son front cogne contre la paroi de la salle de bain et elle doit quitter ses caresses pour se retenir et ne pas se faire mal. Elle hurle, brièvement, sa voix tremble de manière continue longuement, elle perd la raison.

Ses cuisses enduites dégoulinent, son corps entier se contactant dans un chaos général qu’elle ne tente même pas de contrôler, mais ses jambes refusent de la supporter plus longtemps. La tête lui tourne.

« A… Attends, jvais. Jvais me. Casser. La gueule… »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le jeudi 28 janvier 2021, 21:49:44
Non il n’attend pas. Kaito ne veut pas attendre. L’état de Kara le transporte dans un état second. De tous leurs jeux, c’est la première fois qu’elle réagit de cette manière. Elle semble fondre, se noyer dans un océan de plaisir alors que l’acte en lui-même est terriblement sournois. Le poing de Kaito s’abat sans relâche en elle. Elle va tomber ? Kaito l’y incite et elle s’effondre à genoux alors qu’il la soutient en  passant un bras sur sa poitrine. Le cul en l’air, tassée contre la paroi, elle encaisse comme jamais. Son vagin distendu est comme une ventouse autour de l’avant-bras de l’étudiant qui ne lui laisse aucun répit. Il veut qu’elle vienne comme ça, fistée à l’extrême. Elle s’expose sans le vouloir. Kaito s’humidifie le pouce et l’enfonce dans l’anus de la jeune femme, aussi loin que possible, synchronisant dans les deux orifices ses mouvements secs.

"Puuutain, t’es troooop bonne !!"

Il pèse sur elle, utilise son poids pour qu’elle subisse toute la vulgarité de cette situation excitante. Plus fort, putain ouais, il y va plus fort ! Elle va venir ! Il se déplace sur le côté pour voir son visage défait. Son érection se plaque contre les hanches de Kara, parce qu’il bande comme un âne tant il est excité. Quand elle explose dans un ouragan d’émotions, il la suit de près et se vide sur son dos en longues giclées épaisses avant de s’affaler contre elle. Dans son vagin, c’est l’hécatombe, l’amorce d’une nouvelle ère de débauche et de perversités qui pointe à l’horizon. Elle a jouit tellement fort qu’elle lui a fait mal au bras en se tordant. Les deux amants restent l’un contre l’autre un long moment avant que Kaito se retire d’elle, libérant au passage des flots de fluides corporels. Il s’assoit contre le mur, elle ne bouge pas, détruite sur le sol, le cul en l’air, le visage tourné vers lui. Il voudrait l’embrasser, lui dire des mots gentils mais l’incongruité de la situation le retient. Non pas maintenant, ils n’ont pas fait l’amour, il l’a prise comme une chienne et elle a aimé ça. La soupape de sécurité liée au karma naturel du jeune homme s’efface. Entre eux, rien ne sera plus comme les derniers temps qu’ils ont passé ensemble. Le petit cap mignon qu’ils suivaient a disparu. Oh bien sûr, Kaito est chaque jour plus amoureux de Kara et il lui voue une dévotion sans faille. Mais la ligne de la correction est franchie. Il va falloir qu’ils tiennent le coup. Il pense tout haut.

"Les règles ont changé Kara. Tout vient de changer en fait. On ne va pas faire semblant de cacher ce qu’on aime faire. T’es ma salope et à chaque fois que j’en aurai envie, je te baiserai comme une chienne. Et moi, je suis tout ce que tu veux et je suis tout à toi. Appelles moi comme il te fait plaisir, je m’en satisferai vraiment."

Il se penche pour lui embrasser une épaule avant de dégager de son visage une mèche rebelle qui couvre ses jolis yeux en amande. C’est là qu’il s’aperçoit qu’il est toujours aussi dur. Kaito s’agenouille à côté d’elle et l’observe. Ses petites fesses en l’air pointent encore comme si elles demandaient à être prises. Sa respiration est plus contrôlée, elle se remet de son orgasme monumental. Oh qu’il a trop envie de lui faire un câlin ! Mais non, au lieu de cela, Kaito se masturbe en la matant. Il se masturbe jusqu’à ce que son propre plaisir vienne encore une fois et il éjacule sur le minois de sa douce, recouvrant le profil de foutre chaud, jusqu’à la dernière goutte. Wahou ! Kaito termine en se frottant le gland dans les fins cheveux soyeux avant de se rasseoir et se ressaisir.

"Je peux aller terminer de prendre ma douche maintenant ?"

C’est dit sans aucune méchanceté, juste pour marquer l’instauration de leur nouvelle relation. Il se dépêche et une fois qu’il a terminé, laisse couler l’eau chaude pour y accompagner sa belle.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le vendredi 29 janvier 2021, 11:51:01
« Continuer ta douche. »

Kara avait la tête qui tournait.
Elle se sentait dévastée.
Détruite.
Et totalement épanouie.

Elle avait franchi un cap, une limite, une barrière. Pas de retour en arrière. Elle regardait Kaito comme jamais elle ne l’avait vu auparavant. Il était grand, viril, assuré. Il était pervers et dominateur. Quelque chose chez lui imposait la soumission, la volonté profonde de lui être totalement acquise, d’être à lui, d’être sa chose, d’être sa … sa salope. Il voulait de la mise en scène, des jeux de rôles, il voulait faire d’elle ce qu’il voulait, toujours plus.

Et elle voulait être à lui.
D’un geste lent qui lui demandait des efforts, Kara essuya une trainée blanche qui coulait sur son arcade sourcilière, avant de l’amener à ses lèvres et de l’avaler en le fixant. Ses yeux étaient vides, mais fixes, fermes, ancrés sur lui.

Se relever réclame qu’elle puise dans ses dernières forces, elle grimace et couine en se mettant debout. Son corps accuse le coup. Mais alors que Kaito ressort de la douche, elle lui attrape le poignet. Fermement. Ils allaient se croiser, elle a son épaule contre la sienne, et les yeux toujours posés sur les siens.

« Reste là. »

La jeune femme passe dans son dos, frémissant encore après cette colossale décharge d’endorphine, les jambes peu assurées, mais se colle à lui. Il est chaud, il est encore mouillé, il est propre. Sa peau sent bon lorsqu’elle remonte le bout de son nez le long de sa colonne vertébrale, plaquant sa poitrine et glissant ses mains, de l’autre côté, sur son torse qui dégouline.

En silence, égoïstement, Kara se repait de son corps d’où s’élève la vapeur, insensible à l’eau qui coule toujours dans la douche, ses paumes se plaquent et serpentent sur son ventre, ses côtes, ses pectoraux. Elle reprend possession de lui, tendrement cette fois, le fait sien sans ajouter davantage de sensualité que ses simples caresses. Comme si elle avait besoin de cet instant pour rééquilibrer la balance. Comme lorsqu’elle lui avait demandé s’il l’aimait… Elle en a besoin. Un vieux reste de trouille monumentale, la peur d’être trahie, abandonnée.

Son souffle chaud chatouille ses omoplates, et elle colle son front contre lui, puis son oreille. Elle entend son cœur, il bat moins vite que tout à l’heure… Et Kara sourit d’un air entendu, pour elle seule.

« Ce soir, on va faire ce que tu as écrit. » Son doigt désigne la note, le scénario 1 qui traine lamentablement, chiffonné, sur le carrelage à quelques pas. « Et tu vas m’aider à choisir mes vêtements de chaudasse. Hein, Trésor ? »

Ses mains se détachent de son buste, elle s’éloigne de son dos, recule dans la douche, s’enfonce sous l’eau chaude sans le lâcher des yeux. Bon Dieu, qu’il est beau, de dos.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le mardi 02 février 2021, 18:08:04
La fin de cet épisode s’était terminée en apothéose. Peu de paroles avaient été échangées et les mots qu’ils avaient employés signifiaient bien plus que leur sens réel. Les gestes avaient soutenu la vérité qui s’imposait et bien au-delà des apparences corporelles établies, s’instaurait une relation, un lien fort maintenu par un cordon nécessaire : le sexe. L’intensité des excès auxquels ils s’étaient adonnés définissait une nouvelle ère de plaisir et de perversité qu’ils acceptaient tous les deux, sciemment. Kaito aimait utiliser le corps de Kara pour animer ses fantasmes les plus osés, et la jeune femme s’offrait sans retenue avec dans le regard une étincelle aussi malicieuse que l’attitude qu’elle adoptait.

Cet après-midi là, Kaito fut prêt bien avant elle. Une fois sa douche prise, il s’était employé à l’aider à ranger son appartement le temps qu’elle récupère, ce qui fut plus long que prévu. Ils rirent des courbatures qui vinrent peiner la démarche de Kara et l’étudiant redevenu un modèle d’amoureux transi lui massa les cuisses et couvrit ses fesses de baisers. Ils avaient défroissé les scénarios de Kaito qui reposaient bien à plat sur la table du salon. Le garçon y jetait des coups d’œil, anticipant les suites à venir. Kara lui avait promis bien des choses et tout allait très vite dans son esprit. Des jeux se mettaient en place, des intrigues sexuelles s’imposaient tandis que des scripts passionnés prenaient forme. La vie n’était pas un jeu mais leur vie le devenait, pour leur plus grand plaisir.

Ils avaient ensuite fait le tour de la garde-robe de Kara pour constater qu’en matière de provocation, elle était assez sobre. Ils décidèrent donc de sortir faire quelques emplettes pour alimenter leurs futures expériences. Kaito mena Kara dans un quartier qu’il connaissait bien, son quartier de prédilection en fait où s’alignaient les boutiques réservées à une clientèle adulte. Il passa sous silence qu’il s’y rendait assez fréquemment mais n’aurait pas menti s’il elle lui avait demandé. Il se sentait bien et marchait gaiement aux côtés de sa chérie. Il n’aurait même pas rougi s’il avait capté les regards qu’on aurait pu leur lancer. Les couples qui faisaient les vitrines dans ce coin attiraient forcement l’attention des échangistes, libertins et autres profiteurs qui trainaient par là en quête de sensations.

Ils firent le choix d’entrer dans une boutique de vêtements à la devanture explicite. Le magasin s’étendait sur une grande surface et toutes les gammes de fringues et d’accessoires y étaient représentées. Les trois vendeuses qui les accueillirent les mirent aussitôt à l’aise. L’ambiance était marrante et les filles plaisantaient sur tous les sujets, pas timides pour deux sous. Elles s’allumaient entre elles et force fut pour Kaito et Kara de faire de même à un moment. La technique commerciale était maitrisée, les clients détendus, les achats pouvaient commencer. Sans trop savoir ce qu’il cherchait, Kaito fit le tour des rayons avant de décider de se raccrocher à ses repères habituels : ses vidéos d’animations hentai. Les tenues d’étudiantes lui faisaient de l’effet, les jupes à carreaux beaucoup trop courtes avec des petits tops échancrés noués sous la poitrine. A cela, rajouter des mocassins en cuir à lanières avec des chaussettes blanches montant sous le genou et le cosplay était parfait. Toutes les couleurs étaient disponibles, les styles aussi. Pour les jeux plus poussés, le choix était inimaginable. Chaudasse … salope, chienne … Kara ! Mini-jupes de cuir, hauts transparents, tops volontairement déchirés, bas résilles et cuissardes hautes à talons, il aimait tout et imaginait la jeune femme se plaire à les porter. Le rayon maquillage présentait des modèles outrageusement grimés aux bouches sur-dessinées et aux yeux cernés de noir intense. Colliers et serres-poignets en cuir, sex-toys en tout genre, plugs anal monstrueux, son panier se remplissait à toute vitesse. Ca allait coûter cher mais il avait quelques petites réserves. Il alla voir Kara qui elle aussi explorait le magasin et lui présenta les articles qu’il avait remarqué, avant de s’intéresser à ce qu’elle avait sélectionné.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le mercredi 03 février 2021, 19:12:49
Il aurait été étonnant que Kaito ne fonce pas à l’évocation de la réalisation de l’un de ses scénarios érotiques. Kara elle-même se sentait émoustillée rien que de l’envisager. C’était hallucinant, cette fougue communicative qu’il avait, qu’il savait doser parfaitement pour qu’elle le suive dans ses délires, et qu’elle ne se contente pas seulement de les subir sagement. Elle voulait être moteur, elle voulait s’imposer également. Après avoir été autant éprouvée par le cran au-dessus de leurs jeux sexuels débridés, la jeune femme avait envie, et besoin, de mieux contrôler la situation. Et cela tombait bien, puisque son petit Etudiant pervers rêvait de la mettre en scène, dans des rôles où elle se montrait dominante.

Mais avant cela, elle avait été plutôt désarçonnée par le contre-coup de leur session vraiment très hard, et leur relation tendre, tactile et taquine de retour au calme contrastait tellement avec les instants pornographiques précédents. Cet équilibre lui allait parfaitement. Lorsqu’il était avec elle, Kara ne se posait plus si souvent la question de savoir s’ils étaient un vrai couple, si c’était sérieux, si c’était problématique…

C’était plutôt naturel, logique, instinctif. Et elle aimait tout autant son mignon petit Etudiant, que son alter-égo sans limite et obscène.

Mais Kara n’aurait jamais cru, cependant, avoir à aller un jour dans cette rue, qu’elle connaissait de nom, puisqu’il revenait assez souvent dans certaines communautés où elle traînait sur le web. Enlaçant les doigts du jeune homme, elle avait d’abord eu un réflexe de fuite, assez idiote certes, mais la présence enthousiaste de Kaito la rassura immédiatement, et… se faire mater par des étrangers dans cette rue sembla même légèrement l’encourager. Ces regards-là, ils ne cachaient clairement pas leurs intentions, ils étaient là pour ça… C’était déroutant. Cependant, elle ne fut pas mécontente d’entrer dans une boutique, ne sachant pas exactement comment se comporter.

Alors, oui, c’était sans doute la première fois qu’elle entrait dans ce type de magasin. D’un naturel discret, mais pas forcément prude, elle n’avait jamais eu l’occasion, c’est tout. Et en général, internet était sa porte d’entrer sur le monde, après tout ! Les vendeuses étaient extrêmement clichées, mais elles savaient mettre à l’aise… Encouragée par leur attitude, la jeune femme se sentit même entraînée par leurs gestes familiers entre elles, et devint bien plus tactile avec son petit Etudiant. Lui, il avait l’air comme un poisson dans l’eau… C’était fascinant de le voir évoluer dans les rayons, marcher avec assurance, son petit minois et ses yeux bleus attentifs.

Elle l’observa un moment déambuler analysant ce qu’il regardait, se sentant troublée par l’idée même d’être en train de préparer leur séance du soir. La préparation devenait aussi intéressante que l’acte en lui-même, elle se rendit compte qu’elle se trouvait excitée, immobile dans un rayonnage plein d’accessoires en latex de toutes les couleurs.

Lorsqu’il revint vers elle, Kara avait eu le temps de s’intéresser à quelques articles, mais son retour la tira de sa réflexion, face à deux shorts en cuir. Les leva les deux petits morceaux luisants sous ses yeux.

« Celui-là a une fermeture éclair ultra bien placée, mais celui-ci des porte-jarretelles vraiment, vraiment sexy. Dis-moi lequel tu préfères. »

L’avoir tout proche d’elle, soudainement, la fit frissonner. Merde. Un coup d’œil à son panier la fit sourire d’un air malicieux, et elle se pencha vers son contenu.

« Hm, voyons voyons… Alors, petit Kaito, tu veux me voir habillée en… » Elle tira une tenue d’écolière et ricana.  « Roh, quel cliché ! » Mais malgré ses mots, le regard clair de la jeune femme n’exprimait aucun reproche, bien au contraire. Elle vint discrètement glisser sa paume sur sa cuisse, et remonta d’un coup entre ses jambes, fermement.

« Si je mets ça, tu joueras mon professeur. Hein ? »

Elle ronronna presque, éclata de rire, et vint faire claquer un baiser à la commissure de ses lèvres, avant de se reculer, relâchant la bosse sous son jean, et saisissant alors plusieurs bodys, une robe ultra-courte avec de nombreuses parties en résille transparente, marchant un peu en sautillant presque.

« Je vais essayer les shorts, ça va t’aider à choisir. »

Kara se tourna légèrement, lui adressa un clin d’œil, et se dirigea en suivant les panneaux indiquant « cabines » jusqu’à ce qu’une vendeuse la rejoigne, et avec un regard brûlant, lui ouvre une petite porte de cabine individuelle, étrangement spacieuse. Tout était fait pour être à l’aise, c’était loin de ce qu’elle imaginait sur ce genre de boutique…
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le mardi 23 février 2021, 19:07:11
L'image de Kara en short de cuir et porte jarretelles attendant le passage d'un homme dans une ruelle chaude de la cité traversa l'esprit de Kaito.

"Celui-là" désigna t'il sans hésiter une seconde.

L'instant d'après, taquine, elle le chopait fermement entre ses doigts le faisant immédiatement gémir d'envie.


"Je ... je ne jouerai pas! Je t'éduquerai!"

Il hocha la tête et accompagna Kara vers les cabines d'essayage en lorgnant sur ce qu'elle avait choisi.

"Oui oui, j'ai hâte de te voir porter tout ça!"

Une vendeuse les rejoignit et invita Kara à s'isoler pour passer les effets choisis, puis montra à Kaito une toute petite cabine, juste à côté de la première, où il pouvait patienter. Une chaise était à disposition et il ne se priva pas de s'asseoir pour faire le tour de ses choix. Emballé par ce qu'il avait dans son panier, son imagination galopait déjà, éditant des scénarios tous plus épicés les uns que les autres. Imaginer Kara portant ces tenues, jouant avec ces toys et se donnant à lui vulgairement le faisait frémir d'avance. Tous leurs petits jeux découlaient jusqu'à présent du hasard et de déclenchements brusques initiés par l'envie brutale de l'un ou de l'autre de forniquer et de profiter du corps pleinement disponible de sa moitié. Ce qu'ils s'apprêtaient à jouer à partir de maintenant relevait plus d'une planification ordonnée et d'une acceptation de ces actes comme inhérents à leur mode de vie. Le sexe prenait de plus en plus de place entre eux depuis quelques temps et à chaque fois, ils franchissaient une étape dans le développement de leur fantasmes et désirs réciproques. Il n'y avait pour Kaito rien de mal en cela. Kara était sa première vraie relation et il ne se posait pas vraiment la question de savoir si ce qu'ils faisaient était normal ou pas.

Quand elle l'appela la première fois, il réagit au quart de tour et se précipita voir ce qu'il en était. Effectivement, le short en cuir qui lui plaisait était un appel à la luxure. Elle le portait divinement bien et ses petites fesses bombées étaient superbement mises en valeur.


"J'adore ..."

Il se colla à elle et lui roula un patin baveux en frottant sa main entre ses cuisses, de manière exagérée, outrancière, indécente, avant de reculer en se mordant les lèvres et le regard plein de promesses.

"C'était ta tenue la plus correcte je crois?"

Il referma la porte et rejoint sa cabine, attendant le prochain appel. C'est en s'asseyant qu'il remarqua dans le paroi un trou d'une dizaine de centimètres de diamètre et cerclé de caoutchouc. Il ne l'avait pas remarqué la première fois, un néon de la cabine étant grillé. Noooonn ! Comme dans ces vidéos où des filles simulent des rencontres dans des toilettes publiques .... Kaito sourit, ce pourrait être une occasion de plus de tester un délire sexuel fantasque. Il ferma le loquet de sa cabine et pouffant presque, baissa son jean et son caleçon avant d'introduire son sexe déjà préparé par Kara dans le trou de la paroi.





Daisuke est le genre d'homme qui n'attire pas les femmes. Ventripotent, chauve, désagréable et vulgaire, une dentition ravagée par l'abus d'aliments ou trop sucrés ou trop salés. Sa vie se limite à son appartement crasseux et à des promenades quotidiennes dans les rues chaudes de Seikusu. Personne ne fait attention à lui et personne ne l'intéresse. Il vit de l'argent que lui verse l'état japonais et dépense la quasi totalité de cet argent dans les sex-shops ou en louant les services de prostituées.

Ce jour-là, il erre, comme à son habitude, dans une rue où s'alignent les boutiques pour adultes. Il n'a plus grand chose en poche et pense à retourner mater un porno chez lui quand il remarque ce joli couple entrer dans un magasin. Le gosse a l'air jeune et la fille à tout les critères d'une vraie salope. Les critères selon Daisuke bien sûr, pour lui, toutes les femmes sont des salopes. A travers la baie vitrée, il les observe jusqu'au moment où la fille rejoint les cabines d'essayage. Un mauvais rictus barre son visage boutonneux, il connait bien cet établissement et son propriétaire tordu. Daisuke pousse la porte et entre, provoquant une grimace de dégoût des vendeuses qui le connaisse. Il jette quelques billets sur le comptoir, récupère des lingettes qu'on lui tend et se dirige vers les cabines d'essayages qu'il dépasse pour pousser une porte et entrer dans une pièce où contre une paroi sont disposés des box séparés par des planches de contreplaqué tout simple. A chaque box, un trou. Le plus à gauche correspond à la cabine où est entrée la fille, c'est la seule cabine où il y a deux trous, placés chacun sur une paroi perpendiculaire à l'autre. De temps en temps, une salope loue la cabine pour quelques heures ... Il ne rate jamais ces occasions là. Les deux trous sont à peine séparés d'une soixantaine de centimètres, si la fille se met face à l'angle de la cabine, elle peut s'amuser des deux côtés. Daisuke s'affaire à retirer son pantalon de jogging et son slip miteux avant de nettoyer soigneusement son sexe avec une lingette, puis une autre. Il est fier de son appendice, long et volumineux, c'est la seule chose qu'il entretient avec passion. Espérant une bonne surprise, il glisse sa verge dans le trou en se collant à la paroi et attend avec appréhension le dénouement de la situation.


Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le jeudi 25 février 2021, 12:05:23
En retirant ses vêtements, de plus en plus à l’aise dans cet endroit, Kara repensait sans le vouloir à cette petite phrase prononcée par Kaito… La tenue d’écolière et la perspective qu’il l’éduque faisait naître dans son esprit des images qui lui chauffaient les reins, la faisant rêvasser une seconde, ayant même, un instant, une envie brutale de prendre quelques minutes pour elle, toute seule, en sachant son petit Etudiant non loin, excitée à l’idée qu’il l’entendrait peut-être… Surement, à vrai dire, elle était sûre qu’il était juste à côté, qu’il attendait fébrilement, lui aussi très impatient.

Mais l’enthousiasme prenait le dessus, elle avait envie de lui exposer ce corps qu’il adorait, dans des tenues plus osées… Il avait envie de plus, toujours plus, avec elle, et Kara était prête à dépasser ses limites ou du moins de les définir, ne les connaissant absolument pas. Quand il la regardait, la jeune femme oubliait ses complexes et les conventions, c’était son alcool à elle, ultra puissant, et elle trouvait ça d’ailleurs assez étrange de ressentir autant d’affection pour lui, et d’avoir envie d’être tout ce qu’il voudrait en matière de sexe et ses dérives. Dans son esprit, c’était l’un, ou l’autre, d’habitude, enfin, surtout parce qu’elle fuyait farouchement le premier cas.

Mais avec le petit Kaito, tout passait. Facilement. Enfin… façon de parler. Elle l’appela et à voir la vitesse avec laquelle il avait rappliqué, l’Etudiant était aussi désireux qu’elle ne découvrir quels seraient leurs prochains atours pour cette soirée spéciale. Il adorait, Kara se colla à lui en serrant ses cuisses sur sa main qui venait flatter son entre-jambe avec vulgarité, pour l’agacer, le titiller, et profiter encore plus de son contact brut. Bordel, son regard, celui-là, la rendait dingue, elle avala cette salive à l’excès avec difficulté, la tension montait entre eux, c’était plaisant…

« J’ai hâte que t’arrache tout ça. Aller, dehors, si non… » Souffla-t-elle en passant les yeux sur ses lèvres qu’il mordillait. Cette gueule d’ange était à croquer, et d’un coup, elle se sentait vraiment d’humeur à le chauffer comme cette salope qu’il avait décrit dans les pages de son petit carnet secret.

Il repart et Kara prend un moment pour se regarder dans la glace… c’est fou, elle se sent vraiment sexy. Avec un large sourire, pour elle seule, elle se penche pour retirer le short et tombe nez à nez avec un morceau de chair qu’elle reconnaissait. Son rire éclata dans la cabine, sans doute audible de l’autre côté… Merde, elle n’avait pas remarqué ce trou avant et visiblement, son petit Etudiant, lui, en profite ! C’est même pire qu’être voyeur, à ce tarif, quoi qu’il doive se concentrer sur d’autres sens et qu’il doit espérer, évidemment, qu’elle l’ait aperçu.

« Quel coquin… » Sa voix est suave, moins hilare désormais que la situation l’excite, en petite culotte, seule dans une cabine avec le sexe dur de son amant qui dépasse. Taquine, elle le fait patienter un peu, avant d’effleurer l’embout chaud, du bout de l’index seulement, à en oublier immédiatement la raison première de sa présence dans la cabine d’essayage. Ce jeu lui plait, même si se priver de voir Kaito réagir à ses stimulations la frustre un peu. Ses doigts s’amusent, le frôlent et alternent la douceur et des contacts plus pressés. Ça l’excite, elle a des sueurs froides, toute seule.

Mais son œil louche sur autre chose, un mouvement, un bruit. En tournant les yeux sur le côté, la jeune femme constate, d’abord avec effroi, qu’un autre sexe s’est glissé à travers le mur fin de la cabine. Merde. Ses lèvres se pincent, confuses, et peut-être aussi pour s’empêcher de rire nerveusement…

Qu’était-elle censée faire, c’est dégueux non ? C’est qui ce type ? Un moment, elle délaisse le membre de son petit Etudiant pour réfléchir en espérant ne pas paniquer, réalisant comme la situation est incongrue, bizarre, peut-être même anormale… En se raclant la gorge, Kara fronce alors les sourcils et change de main, reprend des caresses plus appuyées, pour tenter de se remettre dans le bain, empoigne la queue de Kaito et approche sa main de l’autre…

Elle s’arrête dans son mouvement.
Non, dégueux, elle ne le connait pas ce gars, c’est peut-être un vieux pervers, elle éprouve une sorte d’appréhension massive dans le ventre à se dire qu’elle n’a pas vu son visage. Et pire, si c’était quelqu’un qu’elle connaissait ? Kara sursaute place son index et son pouce et s’approche de ce gland inconnu… avant de donner une pichenette. Mais il ne bouge pas, et elle insiste un peu, le poussant avec deux doigts, n’ayant pas du tout l’effet escompté. Ca semble… plutôt l’exciter. Après tout, ce genre de personnes, adeptes de cette pratique-là, apprécient sans doute autant être repoussé que masturbé par celles et ceux qui sont de l’autre côté ? Est-ce que juste le contact lui a plu ? Peut-être qu’en lui dinant un peu ce qu’il veut, il s’en irait… Non. Non ! Kara secoue la tête.

« Hé. Monsieur. Vire-moi ça d’ici, gros pervers ! »

Non mais ! En quelques pas, elle s’éloigne avec une grimace, quelque soit la taille de l’engin, c’est comme les photos de pénis non désirées, elle a envie de baffer l’expéditeur ! Regagnant l’emplacement où se trouve toujours une partie de Kaito, en fixant pourtant cette autre trique inconnue, une moue tord son visage… Rah, quel con lui !

« Viens voir, Kaito, j’ai un truc à te montrer. »

Dès que son amoureux entre, elle le chope par le col, le fait entrer totalement, et ferme la porte derrière lui, se plaçant dans son dos. Son bras se tend vers le trou.

« Non, mais regarde. Regarde ! Y a un type qu’a mis sa bite là ! J’te jure ! »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le samedi 27 mars 2021, 11:07:16
Le rire cristallin de Kara résonna comme l'avènement d'une consécration. De l'autre côté de la fine paroi, Kaito frétillait comme un gosse dans l'attente d'ouvrir un cadeau tant attendu. Il entendit faiblement sa compagne murmurer quelque chose qu'il ne comprit pas mais prit cela pour un encouragement et pressa tant qu'il put contre l'anneau de caoutchouc pour indiquer l'état de son désir. Il se doutait bien que de toute manière, Kara se laisserait tenter, leurs petits jeux allant toujours plus crescendo, et quand elle l'effleura, il gémit si fort qu'il se fit peur lui-même. Se mordant la lèvre, il attendit la suite, ne sachant ce qu'elle choisirait de faire en premier. Elle s'amusait, il en était sûr, elle le faisait flamber. Le front collé à la cabine, il lâcha un "s'il te plait" transi d'envie.

Ca y est, elle commence. De douces pressions et caresses, Kara passa à un mouvement plus régulier et appuyé, mesurant toute la longueur du désir de son amant. Kaito soufflait d'émotions, un rien l'aurait fait venir tellement c'était excitant. Il imaginait déjà la suite des évènements, osant laisser son esprit espérer des choses beaucoup plus intenses qu'une masturbation de passage. Inconsciemment, il associait Kara à tous ses fantasmes sans même se demander si ces déviances étaient acceptables. Le lien qui les unissait se renforçait de jour en jour et ils se complétaient tellement bien que leur relation paraissait être le fruit de la libération d'une furie sexuelle trop longtemps retenue. Mais ... rien d'autre ne vint ... hormis une exclamation qui le fait sursauter d'effroi.


"Hé. Monsieur. Vire-moi ça d’ici, gros pervers !"

L'incompréhension est totale. Que signifie ce revirement. Tout penaud, Kaito se retire du trou et l'effet de la surprise est immédiat. Il perd toute contenance et rigidité et remballe son appareil, rouge de confusion.

"Viens voir, Kaito, j’ai un truc à te montrer."

L'ordre de Kara claque comme un coup de fouet. Docile et s'attendant à subir les foudres de la jeune femme, l'étudiant sort de sa cabine pour la rejoindre dans l'autre. Un coup d'œil lui assure que les vendeuses ne sont pas à proximité et bredouillant un mot pour avertir qu'il va entrer, il pousse la porte, tout mortifié. Kara se tient dos à lui mais se retourne brusquement, l'attrape par le col et le tire dans la cabine sans aucune douceur, l'accueil est beaucoup moins agréable que le précédent. Se calant derrière lui, elle pointe un index accusateur vers la paroi opposée.

"Non, mais regarde. Regarde ! Y a un type qu’a mis sa bite là ! J’te jure!"

Intérieurement, Kaito prie tous les dieux du monde qu'il ne s'agisse en fait que de ça, et pas d'un quelconque grief à son encontre. Du coup, il est pris d'un rire nerveux, lui, le preux héros, interposé entre sa dame et l'objet du crime. L'espace d'un instant, il pense sortir une pique marrante, mais l'aspect outré de Kara le ramène à une réalité beaucoup moins propre.

"Hé non mais ça va pas! C'est quoi cette connerie? Dégage toi ou j'appelle quelqu'un!"



De l'autre côté de la paroi, Daisuke grogne d'irritation. La réaction de la fille n'est pas celle qu'il attendait. Même si le contact bref de ses doigts l'excitait malgré ce premier refus, le fait qu'elle appelle l'autre idiot à la rescousse reste désagréable et susceptible de lui apporter des ennuis. Maintenant, il estime être dans son bon droit après tout.

"J'ai payé pour ça!" coasse t'il de sa voix nasillarde.



A cette évocation, Kaito balbutie un "quoi?" surpris. Il s'attendait à tout sauf à ça. Pourtant aucun avertissement n'était inscrit nulle part lui semblait-il. Avait-il manqué cette information? C'était presque embarrassant. Maintenant qu'il y pensait, effectivement, s'il y avait ces trous à ces emplacements, c'était bien pour quelque chose. Kaito tiqua. Ils n'avaient pas besoin d'ennuis de ce genre avec la direction d'un magasin pour adulte, c'était embarrassant. Cependant, hors de question que sa Kara s'adonne à ça! Pas dans ces conditions en tout cas! Cette dernière pensée le surprit ... et si ... Mais non, plus tard, un jour, peut être.

"Hey toi! Tu ... Vire ta queue! On est pas là pour ça."

"J'ai payé" répéta la voix désagréable.

Le gros sexe se retira de l'orifice et un froissement de tissu leur indiqua que l'homme bougeait. Un gros œil brillant de désir et luisant sous une paupière lourde et flasque apparut à la place.

"J'ai payé, j'en veux pour mon fric!"

Retirée la verge érigée face à lui, il est plus simple pour Kaito de réfléchir.

"Moi, j'en ai pas vu la couleur de ton fric!" Ca sort cash et presque instinctivement. En l'état, Kaito pense qu'inciter le type à payer va le faire fuir mais non, au lieu de ça le type introduit un billet de 5000 yens qui tombe dans leur cabine.

"J'veux mater, j'veux qu'elle te suce! Sinon moi aussi j'appelle quelqu'un!"

Une exhibition? C'est ce qu'il veut? En soi, c'est beaucoup moins grave qu'au début et puis ... et puis ... Mi-figue mi-raisin, l'étudiant se retourne vers Kara et chuchote.

"Je crois qu'on a un admirateur ... Qu'est-ce que tu en penses?"



Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le mercredi 31 mars 2021, 15:32:52
Kara était encore sous le choc. Elle avait essayé de se convaincre que tout allait bien, et qu’elle n’avait peut-être qu’à ignorer cet homme derrière, là, qui avait fait passer son sexe par le hublot mais… C’était plus fort qu’elle, elle n’arriverait pas à passer outre. La présence de Kaito la rassurait, et avait l’avantage de ne pas la laisser seule décisionnaire sur ce qu’il convenait de faire. A vrai dire, elle-même aurait surement appelé quelqu’un, ou juste hurlé comme une pauvre fille en détresse, ce qui aurait été fortement déplacé, même dans un lieu hors norme comme celui-ci. Et précisément, elle n’en maîtrisait pas les codes… D’un coup, la jeune femme se demanda si elle n’avait pas fait une erreur en entrant dans cette boutique. C’est vrai, quoi, est-ce qu’elle voulait vraiment cette situation étrange ? Glauque, même.

Pire, le pervers inconnu, même lorsque Kaito prit sa défense, n’en démordait pas. Il avait un sacré culot ! Mais… l’argument du paiement la fit frémir. Quoi ? Il avait vraiment acheté une sorte de service sexuel affreux, basé sur l’hypothèse d’un contact avec n’importe qui pouvant se trouver derrière une paroi ? Cette pratique lui fit froid dans le dos… Il s’exposait à un hasard qui la troublait, bien qu’elle estime que la sensation d’être caressé par des inconnus puisse être un fantasme répandu. Elle ne pouvait détacher son regard de ce petit œil lubrique qui les fixait.

Kara sursauta lorsqu’elle entendit Kaito argumenter avec lui, cillant vivement. Il était fort peu à propos de discuter avec ce type, et puis cela ne les concernait pas ! Qu’il aille foutre sa bite dans un autre trou en plastoc, et qu’ils les laissent tranquilles… Cependant, les choses prirent un tournant inattendu. Plutôt que râler et s’en aller, le Pervers de l’autre côté venait de balancer un billet par l’ouverture, replaçant aussitôt son œil, un œil brillant et avide, qui lui donna un frisson assez effroyable. Il venait vraiment de leur donner du fric pour qu’elle suce Kaito, juste pour… mater ?

Depuis qu’ils avaient entrepris leurs petits jeux à droite et à gauche, dans certains lieux publics, il fallait avouer que Kara y avait songé plusieurs fois : et si on nous voyait. C’était une situation excitante, parce qu’ils maîtrisaient en général l’endroit où ils se trouvaient, suffisamment pour que cela soit excitant, avec une très faible part de hasard, à vrai dire. Et puis, ce n’était pas tant se faire admirer qui était piquant, mais la possibilité de se faire surprendre, juste un peu… Et bien qu’elle ne le désire pas vraiment.

L’intervention de ce Pervers la laissait dans un état mal à l’aise. Elle s’était montrée très assurée ces derniers temps, avec son petit Etudiant, vivant pleinement leur évolution et repoussant les limites. Est-ce qu’elle n’avait pas fait une erreur ?

« Euh… »

Elle tentait de temporiser, de réfléchir, mais le contexte avait fait disparaître tout désir chez elle. Il fallait qu’elle se concentre un peu, mais le temps leur manquait. En tout état de cause, ils n’avaient pas la possibilité de refuser. Son regard se ficha dans celui de son amant, peu sûre d’elle, en pinçant les lèvres.

« J’ai pas envie qu’il fasse un scandale. » Murmura-t-elle à son tour, consciente qu’elle allait devoir prendre sur elle. Petit à petit, en prenant la main de Kaito et en enlaçant ses doigts, pour se donner du courage, Kara inspirait plus profondément ; assez pour faire le vide, retrouver un peu de sérénité. Il suffisait de le sucer, juste une fellation … N’était-ce pas ce qu’elle avait l’intention de faire quelques minutes avant ? Après tout, sans l’interruption de ce tocard, elle aurait été très excitée à l’idée d’offrir à son petit Etudiant un moment érotique dans cette cabine. N’était-ce pas le lieu idéal ?

Sa bouche vint se coller à la sienne, l’embrassant autant pour lui répondre, que pour y puiser ce qu’il fallait pour évacuer les idées négatives, les craintes, les malaises. Ce n’était pas encore ça, mais elle réussissait à se détendre. Les baisers de Kaito savaient attiser son désir, c’était presqu’immédiat, elle le savait, aussi comptait-elle là-dessus pour se motiver.

Se détachant de lui, la jeune femme lui tourna le dos, s’accroupit face au petit hublot au contour de plastique, pour regarder l’œil avec une sorte de ferme intention de le menacer. C’était sans doute risible, mais Kara avait reprit du poil de la bête.

« Juste une pipe, et pas plus. Après tu t’en vas, et tu nous laisses tranquille. »

N’attendant aucune réponse, puisqu’elle n’estimait pas qu’il s’agisse d’une question, elle se redressa alors et revint vers son petit ange blond, esquissant un léger sourire, encourageante. Evidemment, lui, n’avait pas semblé si dégoûté que cela… qui était le plus pervers, lui, ou ce gros porc de l’autre côté ? Elle pencha la tête, lui adressa un clin destiné surtout à elle, pour se mettre dans l’ambiance.

« Tu me dis si ça ne va pas, d’accord. Tu me dis si on arrête. D’accord. Tu me dis si je lui crève l’œil, d’accord. »

D’un hochement de tête, elle appuya ses mots, puisqu’ils n’avaient jamais rien fait tous les deux qu’ils ne désiraient pas vraiment. Cela lui semblait trop important… Et dans un baiser, de nouveau, s’abandonna pour raviver la flamme dans ses reins, sa langue valsant avec la sienne jusqu’à y mêler trop de salive pour qu’ils restent silencieux. La chaleur la fit respirer bien plus fort, la cabine s’estompait légèrement autour d’eux. Suffisamment pour qu’elle glisse ses mains sur le ventre du jeune homme, avant de soulever son t-shirt, et commencer à retirer cette ceinture qui l’agaçait toujours.

Faisant beaucoup plus attention à ses gestes, à sa posture, Kara se rendit compte qu’elle tentait d’être cambrée, sexy, du moins, elle s’attachait à montrer une image contrôlée d’elle-même. C’était rarement le cas d’ordinaire lorsqu’ils s’étreignait… Mais tout en continuant de l’embrasser dans d’obscènes sonorités, l’une de ses mains réussit enfin à faire céder la ceinture, et se glissa sous l’élastique de son boxer. Cherchant à se concentrer sur la respiration de Kaito plutôt que sur celle de l’Inconnu, elle descendit sa main jusqu’à se saisir du sexe de l’Etudiant en retenant un gémissement. Sa peau chaude et tendue la fit sourire contre sa bouche, avant qu’elle n’entreprenne des mouvements de moins en moins tendre, coincée dans son jean.

Kara avait besoin d’un petit coup de boost, elle sentait qu’elle était sur un fil, et qu’au moindre doute, elle perdrait ses moyens. Sa voix s’éleva à peine. « Tu aimes, mon Ange ? »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le dimanche 06 juin 2021, 08:33:44
Autant l'espace d'un instant, Kaito avait trouvé la situation excitante, il fallait l'avouer, autant l'incongruité de leur position le dérangea. Il n'aimait pas être forcé à faire ce qu'il ne voulait pas. Et en plus, Kara y était mêlée. L'évolution de leur relation s'était faite avec beaucoup de passion et d'engagement mais il y avait toujours la recherche de l'accord de l''autre dans chacun de leur jeu. Il ne leur était pas nécessaire de parler, parfois un regard, un geste, suffisait, mais l'accord était établi. Tous deux s'aventuraient chaque jour dans une liaison où la nouveauté, l'aventure et l'attrait sexuel prenait une place importante et Kaito savait qu'un jour, ils franchiraient la limite d'une relation conventionnelle même si passionnée. Il savait qu'il s'essaieraient à des jeux en public, en club particulier plus fréquemment. Leurs expériences dans ce domaine les avaient emballé, c'était vrai. Mais que tous deux soient presque pris en otage par un type dont ils ne savaient rien et apparemment était un porc, édifiait chez lui un blocage tenace. Légèrement crispé e moins enclin à la discussion, il s'apprêtait à rembarrer le pervers quand Kara, derrière lui, murmura qu'éviter un scandale serait préférable. Oui, bien sûr, bien évidemment. Ils avaient le choix mais pas vraiment. La contrainte était bien réelle. L'esclandre que le gros porc pourrait provoquer leur serait surement défavorable et ils n'avaient pas besoin de ça. Malgré tout, il sentit sa chérie se détendre, glisser ses doigts entre les siens. Par ce petit geste, elle le rasséréna.

Quand elle l'embrassa, comme toujours, son contact l'électrisa et il eut faim immédiatement, faim d'elle, de ses baisers et tous les plaisirs qu'elle savait si bien prodiguer. La douceur de ses lèvres effaça les réticences de son étudiant et il lui répondit de la même manière, appuyant d'un léger grondement avide leur contact physique. Quelque part en lui, l'horloge sexuelle démarra et il allait se saisir plus fermement de Kara quand elle s'accroupit face au trou. Kaito crut défaillir, croyant un instant qu'elle allait demander à sucer le type mais ouf, non, elle posait les règles et Kaito entendit l'Autre grogner son assentiment. Kara revint à lui et souffla son principe de ... jeu. Il acquiesça qu'elle l'embrassait déjà et laissait ses mains explorer son ventre. Il tressaillit à son contact mais se perdit très vite dans les succions de leurs baisers. Kara y allait fort et jouait de sa salive pour ajouter à leur étreinte l'aspect sonore qui augurait quelque chose de cochon. Bien entendu, il s'en réjouit et y participa de la même manière. Ils se bécotaient outrageusement et l'un après l'autre, bruyamment, aspirèrent leur salive pour ne pas en mettre partout.

Quand elle s'attaqua à se ceinture, il lui comprima les seins. Quand la boucle sauta, il lui étrilla les tétons. Et quand elle glissa la main dans son pantalon, il plongea dans son cou pour s'adonner à une délicieuse dégustation de peau parfumée. Alors qu'il la dévorait autant qu'elle le branlait, il vit leur reflet dans le miroir de la cabine. Ils étaient beaux, jeunes et sévèrement excitant. L'Autre derrière sa paroi en aurait pour son argent. La cambrure exagérée de Kara eut pour effet de décupler l'envie du jeune homme qui se retint follement de ne pas la retourner pour la prendre par derrière Manu militari.


"Tu aimes, mon ange?"

C'était la question de trop. Il n'avait pas besoin de plus pour s'immerger psychologiquement dans un océan de perversi....... de bonheur. Quand elle lui posait ce genre de question, la voix de Kara diffusait toujours une anxiété bienveillante, usait d'une intonation subtile promettant mille choses s'il répondait positivement. Elle l'avait déjà fait jouir juste en lui parlant, de manière plus directe, parfois un peu obscène mais toujours avec ce timbre presque guttural. Rhhhhhaaaaa! Trop craquante!

Il abandonna un sein rond et glissa sa main lentement vers le cou de sa chérie. Du bout de l'index, il tapota la glotte exposée avant de contourner l'obstacle pour venir verrouiller la nuque. Il posa son front contre le sien. Il se sentait brulant et du pouce pressa contre la peau tendre de Kara à la recherche d'un muscle à travailler. Elle était faible quand il s'adonnait à ces petits plaisirs et il en profitait tout son soûl.


"Si j'aime? Il n'y a pas une chose de toi que je ne n'aime pas."


Il n'était pas nécessaire de dire plus, c'aurait été superflu et combien même, il pulsait tellement fort, d'envie, entre ses doigts que si elle continuait ainsi, elle découvrirait vite, trop vite, l'effet qu'elle lui procurait. Les caresses de Kara étaient divines et il ne demandait qu'à s'échapper de son jean pour libérer cette pression contenue. Kaito rentra le bassin  et prit Kara par les épaules pour l'adosser à la paroi, pas sèchement mais fermement. Un court instant, il chercha le regard de sa Belle, il en avait besoin, c'était la clé magique qui ouvrirait la porte du plaisir tout en grand. Et c'est ainsi, leurs prunelles calées qu'il pressa vers le bas et qu'il la fit s'accroupir sur ses talons, les jambes écartées. Le jean de Kaito suivit le mouvement et son sexe érigé jaillit devant le visage de Kara. Son amant la prit par la mâchoire, pleinement et toujours en la fixant, fit glisser son sexe sur les lèvres entrouvertes. Il capta son souffle chaud et suinta d'envie, lubrifiant les lippes colorées. Il se porta ensuite sur les pommettes, dévia sur les joues et revint par le menton pour ensuite imprimer un petit sillon brillant le long de la gorge offerte tandis qu'il explorait cette parcelle qu'il allait bientôt investir. Il tentait de se contrôler mais avait un mal fou à ne pas sombrer dans un précipice où la bouche de Kara et son sexe ne feraient plus qu'un. Il voulait profiter d'elle et il ne se lassait jamais de sonder les courbes graciles de ce visage adoré.

Collant son front à la paroi, il souffla, à bout, et désireux, violemment désireux, pressa son gland contre les lèvres pulpeuses de sa Kara.

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le dimanche 20 juin 2021, 18:46:22
C’est tout ce qu’il lui fallait pour lâcher prise suffisamment. Savoir que quelques mots pouvaient ainsi mettre son petit Ange blond dans tous ses états déteignait sur son excitation, grimpant en flèche dès qu’il ferra sa nuque. Il savait combien elle en était friande, et ce que cela lui provoquait, les décharges électriques le long de la colonne vertébrale la faisant trembler, la figeant. Dans ces instants, Kaito prenait un contrôle qui la désarçonnait toujours, lui le petit Etudiant qui paraissait si naïf, si pur… Il n’en était rien, elle était bien placée pour le savoir. C’était ce contraste qu’elle aimait chez lui. Oh oui. Elle adorait cela.

Sa paume plaquée contre son sexe était moite et les pulsations battaient sur ses doigts. Tout en écoutant le souffle de cette voix rendue plus rauque par la situation, Kara pinça les lèvres pour se laisser envahir par les mots délicieux de son petit ami. Il savait la rassurer, et un instant, elle expira lentement l’air qu’elle retenait sans s’en rendre compte. Ses mains s’étaient interrompues, mais reprirent vite, ragaillardie par les propos encourageants et amoureux. Contrainte alors, sa main se dégagea du jean et ce boxer bien trop serré désormais, sans aucun regret malgré l’attrait de la peau tendue sur le bout de ses doigts… Elle savait. La Commerciale résista une seconde, à peine, esquissa un sourire complice, autant pour endosser plus aisément son rôle, garder encore leur bulle protectrice où ils s’enfermaient. La pression sur ses épaules fut actionnée par l’échange de leurs regards où la confiance absolue pouvait se lire.

S’accroupissant à ses pieds, Kara prit grand soin de ne jamais tourner les yeux vers ce trou indiscret où l’horrible porc en voulait pour son argent. Elle ne voulait plus penser à lui, à la sensation étrange d’être épiée, aux deux paires d’yeux sur elle, les jambes écartées à laissant à hauteur appréciable du sexe qui venait de la faire loucher. Au geste impulsif de Kaito, la jeune femme lâcha un hoquet la faisant sauter, un gémissement étouffé tant relever le regard vers lui l’excitait. Les muscles de ses cuisses se contractèrent sous la piqûre du désir, s’accentuant davantage dès que le tison érigé brûla sa joue. L’instant sembla s’étirer, la laissant dans cette immobile stature soumise, les yeux coincés dans l’azur de ceux de l’Etudiant comme on se voue à un Saint, dans une posture d’adoration.

Le parcours de cette queue suintante laissait la trace de son passage sur son petit visage pâle, lui arrachant un sourire en coin, en ajoutant des rides expressives au coin de ses yeux, alors qu’elle retenait tout mouvement. Ce n’était pas des plus aisés ; chaque seconde à devoir rester immobile à se faire aguicher par son amant passait lentement, la torturait, et l’électrisait… Pourtant, comme on se laisse brûler par le soleil malgré tout, elle tenait bon, baissant le regard pour lorgner sur l’objet de toutes ses attentions, sentant la tension de Kaito. Autour d’eux, plus rien n’existait, et Kara se mordit la lèvre en sentant le gland torride dessiner un sillon humide le long de sa mâchoire, avant de fermer les paupières.

Sa bouche s’entrouvrit, trop peu pour permettre à la tige gonflée de glisser correctement entre elles, l’obligeant à forcer pour s’y insérer, mais d’un mouvement de tête, la Commerciale se refusa à sa délivrance. Une seconde, elle l’entendit souffler par les narines, s’impatienter, renâcler et elle le devinait même qui serrait les dents… C’était bon de le pousser à bout, mais elle était elle-même trop peu patiente pour continuer sur cette voie. Alors, lentement, sa langue vint à la rencontre de sa peau déjà luisante, lécha l’embout avec retenue, qu’elle ne put contenir bien longtemps. Ses bras se relevèrent pour pouvoir empoigner ses petites fesses musclées, frissonner en laissant la bouche fondre de nouveau sur sa proie, sans égard pour un quelconque romantisme.

Ce geste parut donner le signal à Kaito, leurs corps se répondant à merveille et se connaissant désormais suffisamment bien pour réagir aux gestes, allusions comme portes enfoncées, et la Commerciale sentit une poussée faire butter son sexe contre son palais, lui arrachant un hoquet surpris, étirant ses lèvres sur ce visage déformé pour sourire comme elle pouvait, ainsi encombrée. Le fessier de son Ange se contractait sous les impulsions qu’il donnait, elle savait qu’il ne tiendrait pas longtemps avant de venir se saisir de ses cheveux. La tension était toujours aussi palpable, mais ils avaient désormais de quoi se repaître, tant sa bouche coulissait sur la chair veinée. La situation semblait excitée l’Etudiant à l’extrême, et si elle n’était pas à l’aise, le savoir fou de désir était toujours totalement communicatif. Kara soufflait fortement par le nez à chaque coup de rein, les provoquant en enfonçant ses ongles dans la peau.

Rapidement, les sonorités timides laissèrent la place à d’obscène succions imprécises, et des gémissements étouffés, presque étranglés.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le lundi 21 juin 2021, 18:24:47
Il était rare que l'un ou l'autre n'offrent pas, pour la forme, une petite résistance rituelle marquant le début de leurs ébats. Kara ouvrit donc le bal et les quelques secondes qu'elle prit pour le faire patienter terminèrent de porter Kaito à un état de liquéfaction avancé. Comme toujours, il tremblait, frétillait, et soufflait de ne plus pouvoir attendre de profiter d'elle ... et de sa bouche. La bouche de Kara, c'était souvent le début de leurs jeux et maintes fois, il s'y était répandu sans avoir pu passer à la suite. Il y était bien, pouvait s'y satisfaire de longs moments et de toutes les manières qui soient. Elle ne rechignait jamais et bien qu'il ne lui ai jamais posé la question, il la suspectait de véritablement aimé ça. Elle était une suceuse hors pair et bien qu'elle eut eu du mal au début, elle pouvait à présent l'avaler en entier sans préparatifs. Ils variaient leurs plaisirs passant d'une petite fellation coquine au coin du canapé en regardant un film, à lui baiser la gueule de la plus sale des façons. Et c'est précisément ce qui se profilait étant donné la manière dont elle lui avait agrippé les fesses pour imposer son rythme au jeune homme.

Son sexe vint s'écraser contre le palais de Kara, sans pouvoir s'enfoncer plus loin. C'était déjà brûlant. La mâchoire de la jeune femme ne s'écarta pas suffisamment, il se douta que c'était voulu, et ses dents raclèrent le long de son membre, l'irritant douloureusement. Il adorait ça! En réponse, il se fraya un passage plus profondément, en une succession de mouvements rapides destinés à détourner l'attention de sa Belle, puis sans prévenir, et tandis que les doigts de Kara serraient ses fesses, il se rua sur la luette qu'il tassa pour investir la gorge tant désirée. Ce ne fut pas propre et les quelques secondes qu'il passa à se caler dans ce goulet furent ponctuer d'éructations étouffées et baveuses de sa partenaire. Il savait ce qu'elle pouvait endurer et ils ne faisaient que commencer. Sans se retirer, il glissa ses doigts dans les fins cheveux de sa chérie et vint fermement saisir l'arrière de sa tête. Ainsi prise, il la força plus encore contre lui, écrasant son nez contre son ventre et son menton en butée sur ses attributs surchargés. Il joua a la tourmenter en maltraitant ce joli visage contre lui, la tordit, pressant et pressant de toutes ses forces avant de se retirer d'elle, laissant se répandre des torrents de salive. Un coup d'œil le rassura quand à la dévastation qu'il venait de commettre. A la seconde inspiration de Kara, il la reprit à nouveau, guidant sa queue dans cette gorge déjà bien abusée et martela comme un fou, le plus loin possible, offrant à l'immonde spectateur le show tant attendu. Comme prévu, l'élan les emportaient et le spectacle qu'ils offraient aurait fait fuir n'importe quel amateur d'érotisme élégant.

Kara glissa et se retrouva assise, les fesses dans la mare de salive qu'elle avait produite. La queue de Kaito s'était échappée de sa gorge, bien malgré lui. Ils respiraient aussi fort l'un que l'autre et s'observaient comme des gladiateurs dans une arène. Elle le contemplait, il la dominait.


"Ouvre la bouche, tire la langue!" aboya t'il!

Kaito fit un pas en avant et fléchit les jambes pour venir à nouveau s'emboîter dans ce coffre au trésor humide. Cette deuxième partie fut aussi hard que la première. Le jeune homme tenait Kara et par la gorge, ses pouces épousant les maxillaires, et par la nuque. C'est fou le plaisir qu'il pouvait éprouver à la prendre comme ça. L'instinct de prédation qui s'éveillait en lui quand il la côtoyait devenait de plus en plus probant, semaines après semaines. Il se demandait parfois si c'était normal, ce besoin d'ardeur virile, si c'était nécessaire d'être aussi cru. Mais ses pensées disparaissaient dès qu'elle lui lançait ce regard qui signifiait tout. il en était de même pour elle. Rares étaient les fois où les câlins restaient tout simplement des câlins. Kara était un volcan en perpétuelle évolution et elle n'aimait rien de mieux qu'une action râpeuse et intense. Il ne s'en plaignait pas non plus.
Le haut-le-cœur violent qu'elle eut quand le gland de l'étudiant écarta son œsophage de manière disproportionné le ramena à l'instant présent. Elle bavait massivement, son maquillage était un lointain souvenir et ses yeux humides trahissaient la dureté de l'exercice.


"Tu as faim?"




Daisuke avait décroché le gros lot. D'abord frustré par le comportement agressif du couple, il se satisfaisait à présent de la scène qui se déroulait devant lui. Avec son langage limité, il décrirait le show comme une pute se faisant déboiter la gueule par un bâtard. C'est le genre de scénario qu'il recherchait tous les soirs sur le net en tapant les mots clés pute, salope, violence. Il avait déjà classé la brunette dans les deux premières catégories et il espérait que ça irait plus loin encore. Son oeil vitreux luisait d'une malfaisance extrême et ca faisait déjà un moment qu'il se paluchait en les matant. Pour son premier orgasme, il se releva et introduisit à nouveau son sexe dans le trou de la paroi. Il éructa un couinement de coyote blessé et lâcha trois jets de sperme gras et épais qui s'écrasèrent comme une pomme pourrie à côté de la fille.

"Sale pute!"

C'est par ces mots qu'il salua la prestation avant de glisser un nouveau billet, à la somme moins conséquente que l'autre par l'orifice souillé.

"Suce le plus fort!"
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le samedi 10 juillet 2021, 16:51:52
Kaito était un garçon gentil, si gentil et doux. En apparence. Le contraste saisissant entre ce joli visage d’ange et la brutalité perverse dont il faisait preuve quand ils faisaient l’amour la rendait dingue. Il était sale, et sauvage, et personne ne pouvait s’en douter en le voyant sagement marcher dans la rue. Ce paradoxe l’excitait quand ils se baladaient, parce qu’elle déambulait à côté d’un petit Etudiant mignon, et qu’il était le pire des salopards en privé. Et quand il donnait des ordres, après l’avoir martyrisée sans ménagement, à ce moment-là, Kara l’aimait plus que tout.

Sans réfléchir, totalement trempée et dégoulinante de salive, misérable et pourtant si puissante, la Commerciale s’exécutait, ouvrait grand la bouche à sentir ses mâchoires meurtries par le traitement qu’il venait de lui infliger, la gorge endolorie encore, sursauta d’être à nouveau étouffée. Kaito semblait surexcité, inarrêtable et conquérant, mais les regards qu’ils échangeaient étaient sans équivoque quant à leur confiance et silencieusement, malgré tout ce que pouvait souligner leurs ébats violentes, il s’assurait qu’elle pouvait encaisser.

C’était toujours une surprise pour elle… toujours étrange de réussir à aller plus loin avec lui, et pourtant, quelque chose lui disait qu’elle pourrait tout tenter avec son petit Etudiant. Ils étaient faits pour s’entendre, s’alliaient à merveille, s’écoutaient et se poussaient l’un l’autre. Kara sentit un haut le cœur la soulever et ses prunelles s’élargirent sous la force de l’intrusion, la tête totalement maintenue, d’une force implacable, par les mains du jeune homme. Comment définir la sensation d’être ainsi contrainte avec puissance ? Kara se sentait bloquée, prisonnière et pourtant, cette situation décuplait son désir. Son entière frustration devenait une source étrange de plaisir, elle regrettait simplement de n’avoir aucune liberté pour gémir.

L’étranglement lui fit monter les larmes aux yeux, et elle profita qu’il lui pose une question, que sa queue glisse sans ménagement hors de sa bouche pour reprendre une énorme goulée d’air, toussant et s’étouffant en lui répondant. Pourtant, ses yeux brillaient, le cou plié en deux pour le regarder dans les yeux, ce petit visage d’ange qui la surplombait, si charismatique.

Les mots du Pervers de l’autre côté de la paroi lui arrivèrent aux oreilles à cet instant, brisant cet instant si intense, et la forçant à tourner le regard vers ce trou où elle voyait à nouveau ce sexe dégueulasse qui suintait du jet qu’il venait de lâcher. Un réflexe instinctif la fit vouloir se décaler, mais elle avait les fesses par terre et fort heureusement, elle était trop loin pour que la semence l’atteigne. L’étreinte de Kaito sur sa mâchoire s’affermit, il devait avoir senti qu’elle risquait de revenir trop vite à la réalité, et ce simple geste la força à ignorer ce gros Porc, tout comme les mots qu’il prononça ensuite.

Elle se força à ne pas porter attention au billet qui venait de voleter près d’eux, le pouce de l’Etudiant caressa la commissure de ses lèvres, dans un geste pour pourrait être romantique, mais la pression dans son doigt la rappelait presque à l’ordre ; La Commerciale frissonna de désir, releva son regard clair sur son amant bien au-dessus d’elle, tira la langue en le fixant droit dans les yeux. Elle avait souvent cette expression de défis vis-à-vis de lui, pour le provoquer, parce qu’elle savait que ça marchait. Elle savait qu’il ne pouvait pas résister, et qu’il n’en pouvait plus. Kara écarta sa frange collée à son front, pencha la tête légèrement et sa main finit par se poser sur l’une des siennes, accentuant les mots qui suivaient.

« J’ai faim mon Ange, et je veux que tu viennes dans ma bouche. »

A peine avait-elle terminé sa phrase, d’une petite voix pourtant assurée, la jeune femme ouvrit de nouveau grand la bouche en fixant le sexe luisant de son Etudiant. Elle devrait surement attendre qu’il impulse le mouvement, mais ce n’était pas la plus docile, et surtout pas la plus patiente, alors Kara cala sa main libre contre la peau brûlante de sa tige pulsante pour l’attirer à elle. Et comme il s'enfonçait en se plaquant contre son palais, cette même main se leva légèrement pour venir offrir au spectateur son majeur bien haut.
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le dimanche 11 juillet 2021, 17:04:12
Kaito se déchargea sans faire un seul l'effort. La dernière réponse de Kara l'avait achevé et à peine de retour dans sa bouche, il se répandait abondement, secoué de spasmes de plaisirs. Elle avait faim, elle était servie. La quantité de sperme qu'elle avait a ingéré était comme toujours, conséquente. L'étudiant avait découvert que Kara ne rechignait jamais à avaler sa semence après ce genre de sessions assez intenses. D'autant plus, que forniquant d'habitude sans préservatifs, il était hors de question qu'il jouisse en elle, enfin, dans son vagin en tout cas. Il se retirait donc d'elle et éjaculait où sur son corps, où sur son visage, où dans sa bouche, les choses venant naturellement. Mais il semblait que Kara avait développé une petite addiction pour avaler ce qu'il avait à lui offrir ... Donc en effet, une fois de plus, c'est dans sa bouche qu'il se vida et ne s'en retira que lorsqu'il l'eut entendu avaler bruyamment. Les bras croisés devant lui, contre la paroi de la cabine, il tentait de reprendre son souffle, en nage, la queue collante, engluée contre le visage de Kara qui était dans le même état que lui.

Un bruissement de tissu le tira de son petit nuage et en tournant la tête, il observa le trou dans la paroi où "l'autre" s'était tenu.


"T'as une bonne 'tite pute mon gars" grogna le parasite en se refagotant. Une porte grinça et des pas trainants s'éloignèrent. Le type rota et sa présence disparut au bout de quelques secondes.

"Quel gros connard...."

Kaito aida Kara à se relever et il lui prêta assistance pour qu'elle se reconditionne un peu. Bien sûr, il était difficile sans salle d'eau de retoucher son maquillage et nettoyer le reste. Un chewing-gum fit l'affaire avec des mouchoirs en papier qu'ils jetèrent dans la petite corbeille. L'euphorie passait. C'était quand même terrible ce qui venait de se passer, dans un sens. Alors oui, l'envie de prendre des risques, oui l'envie de tenter l'exhib, oui l'envie de baiser n'importe où. Mais d'avoir été surpris et forcés par le gros porc de s'exécuter ainsi était dérangeant. Le type avait appelé Kara "la pute" et ça sonnait douloureusement. Kaito, même dans leurs petits jeu, n'avait jamais voulu ou osé lui dire ça. il était un peu frustré, un peu honteux aussi. Peut être aurait-il dû aller lui casser la gueule mais l'autre les tenait et ça n'aurait fait qu'aggraver leur situation. Il fallait qu'il parle à Kara et crève l'abcès avant qu'une maladresse soit dite.

Kaito redevint le gentil garçon qu'il était toujours et eut un mal fou à ne pas balbutier. Non! il ne fallait pas qu'il soit faible. Il prit une grande inspiration.


"Kara, je m'en veux de n'avoir pas su gérer comme il faut ce qui vient d'arriver. Je m'excuse parce que je t'aime et en même temps je ne m'excuse pas parce que nous l'avons cherché."

C'était vrai après tout, ils s'allumaient tout le temps et ils étaient venus dans ce magasin pour une raison bien précise. Ce qui venait de se passer n'était qu'une conséquence inédite de leur relation. Il allait falloir qu'ils se posent les bonnes questions. Mais aussi, Kara, tout comme lui, avaient fait preuve d'assurance dans cet épisode, se qui mettait en avant leur envie d'aller plus loin, et peut être le fait qu'ils ne soient pas aussi choqués qu'ils pourraient le croire.

"Le gros dégueu, je l'attendais pas ... par contre pour le reste ... j'ai adoré."

Il fit sa bouille toute contrite. Ensuite, l'acte sexuel n'avait eu lieu qu'entre eux après tout.

"J'espère que ça va toi. Dis moi comment tu vas."

Il l'écouta en hochant la tête mais une voix mit fin à leurs chuchotements.

"Est-ce que tout va bien? Ca vous va?"

Comme par hasard bien sûr, une vendeuse venait s'inquiéter de ce qui se passait dans la cabine.

"Euh oui ça va, on arrive!"

Ils récupérèrent leurs affaires et Kaito prit les billets du type. La somme lui paraissait maintenant dérisoire au regard de la prestation. Non! il se maudit de penser ça. Ils n'étaient pas à vendre.

Se tenant par la main, ils se dirigèrent vers la caisse où une vendeuse les attendait en souriant.


"J'espère que ça vous a plu. Sachez que nous avons d'autres cabines, plus grandes et mieux équipées pour permettre à davantage de clients de profiter de nos services."

C'était ambigu. Quoi? Plus de trous dans les parois? Un lit au  milieu? Des liens? L'employée sourit et leur tendit le ticket de caisse. Kaito regardait vers la porte d'entrée par où le pervers s'était sûrement exfiltré  et n'entendit pas le montant total de leurs achats. Il posa les deux billets du gros dégueu sur le comptoir, somme légère sur le total des articles et fit quelques pas vers la vitrine pour regarder dans la rue alors que Kara réglait le reste.

"Merci et à très bientôt! En espérant vous revoir dans la même forme!!"

Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kara Desco le mercredi 21 juillet 2021, 10:30:11
En serrant les doigts de Kaito entre les siens, par besoin de se rassurer, Kara tentait de chasser de son esprit la désagréable sensation honteuse qui l’avait gagnée quand la vendeuse, aimablement, avait fait remarquer que sa carte de crédit ne passait pas. Les billets gagnés à l’instant avaient heureusement permis à la Commerciale de pouvoir régler la somme restante avec la monnaie qu’il lui restait. Prise à la gorge, qui avait été si malmenée, un sentiment étrange l’entourait, lui collait à la peau autant que l’odeur forte de son Etudiant imprégné sur elle.

« C’était… bizarre, quand même. » Souffla-t-elle, pas mécontente d’être sortie, finalement.

Mais étrangement pensive. Les paroles de la jeune femme résonnaient un peu dans son petit crâne encore déboussolé. Elle avait passé une séance de sexe avec Kaito qu’elle avait apprécié, elle avait adoré qu’il soit si excité, c’était galvanisant, à vrai dire. Et des gens étaient capables de payer juste pour regarder ça ? Elle soupira.

« Imagine, en fait, c’est ce mec. »

Sa main tenant le sac de leurs achats se leva pour désigner un homme qui tournait à un angle de rue, puis, sans doute nerveusement, Kara éclata de rire. Ses doigts se serrèrent plus fort sur la main de son petit Etudiant redevenu un ange, et son nez se fronça.

« On s’est fait de la thune juste avec une pipe… » Le prononcer devenait d’un coup vachement plus concret, ce qui la fit frissonner, puis haussa les épaules. « J’suis pas sûre d’avoir envie de recommencer… Ce type avait l’air d’un gros dégueulasse, et super insultant, en plus. Jveux dire… »

Elle s’arrêta un instant, paraissant réfléchir clairement à la situation. L’attitude de ce pervers la dérangeait. Et plus elle faisait l’effort de décortiquer la scène qu’ils venaient de vivre, plus ce qui la perturbait devenait net.

« Tu vois » Ses pas reprirent, prenant la direction de la station de métro la plus proche, machinalement, et évitant de regarder dans les yeux les hommes qu’ils croisaient. « … Je crois que s’il avait été sympa, je me serais sentie mieux. Je. J’ai aucune envie de baiser avec d’autres gens que toi, Kaito. »

C’était décousu, mais tout se bousculait un peu. En attirant sa main vers son visage, sa bouche déposa un baiser sur le dos de sa main, comme par réflexe, comme pour le rassurer autant qu’elle.

« C’est vrai quoi, il aurait juste pu nous encourager et être cool, au lieu de m’insulter. »

Un petit ricanement s’écrasa sur la peau de l’Etudiant, avant qu’elle ne lui adresse un clin d’œil.

« Toi t’as le droit, mais pas les autres. »
Titre: Re : Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse [PV Kaito]
Posté par: Kaito Nakajima le lundi 02 août 2021, 14:44:23
Oui en effet c'était bizarre. L'euphorie de l'orgasme passée, et maintenant qu'ils marchaient côte à côte sans trop parler, Kaito ressentait comme une certaine gêne, une certaine culpabilité. La situation avait été beaucoup plus facile pour lui au regard de ce qui s'était passé. Même si Kara était toujours partante pour à peu près tout, la nouveauté de cette scène avait dû être difficile à supporter même si elle ne l'avait pas montré. Après tout, elle venait de lui tailler une pipe ... enfin ... de se faire baiser la bouche ... dans un espace ouvert au public et sous les yeux d'un type pas net. Il n'y était pas allé tendrement et le spectacle avait dû être assez brutal. Alors oui, ils en avaient déjà parlé, de cette attirance pour les rapports plus poussés, plus risqués. Kara savait qu'il fantasmait sur des mises en situation qui pouvaient regrouper d'autres protagonistes qu'eux. Mais là, ça avait été très vite  et sous l'effet de la nouveauté, ils s'étaient peut être un peu emballés.

Heureusement, Kara, elle, déballait son ressenti tout haut, ce qui permit à Kaito de faire un état de ce que sa chérie vivait. Elle n'avait pas l'air plus déroutée que ça, analysant l'ensemble des faits. C'est vrai qu'elle s'était faite copieusement insultée mais Kaito avait trouvé ça excitant, d'autant plus que c'est lui qu'elle suçait à ce moment-là. Et puis en replaçant les choses à leur place, les couples qui venaient s'exhiber dans ces coins là devaient aussi venir pour ce genre de comportement. Le gros dégueu les avait sûrement prit pour deux jeunes délurés en quête de sensations fortes.

Kaito suivit du regard la direction que lui indiquait Kara. En effet, ça aurait pu être ce type qui les avait maté. Soudainement, le jeune homme eu l'impression écrasante que tous les hommes autour d'eux les regardaient. Il lui répondit tout bas.


"Ca pourrait être n'importe lequel d'entre eux. j'ai l'impression qu'ils te matent tous et imaginent des trucs pas propres. Mais ..." Il s'arrêta, la retenant, et la regarda interloqué.

"Mais moi aussi, je n'ai aucune envie de baiser avec quelqu'un d'autre que toi ..."

La suite le fit rire. L'idée qu'un type encourage Kara à le sucer plus ardemment lui paraissait irréelle.
Il répondit à son baiser et en profita pour susurrer dans son cou.


"C'est vrai, je peux t'appeler ma petite salope? Tu aimeras?"

Ils arrivaient à la station de métro et s'engagèrent dans les sous-sols.

"On se dépêche de rentrer? Je voudrais te voir porter ce qu'on a prit. Et ... tu sais que tes lèvres brillent?"



Pas très loin derrière eux, Daisuke suivait discrètement. Malgré son allure crasseuse, il savait se tenir invisible, élément transparent du décor urbain. La salope dandinait du cul et son crétin de copain trainait comme un clébard en laisse. Elle avait tout d'une pute et l'esprit malade du japonais l'imagina dans tout un tas de situations perverses où lui serait le dompteur de cette chienne. Quand ils s'installèrent dans la rame de métro, il se faufila à l'autre bout et les observa de ses yeux mornes et humides. Il les suivrait aussi loin que nécessaire, il voulait savoir où ils habitaient ...