Mélinda frémit de plaisir en sentant la langue de Mathilde s’attaquer à son sexe. Son membre tendu était assoiffé, il n’attendait plus qu’on s’occupe de lui, ce que Mathilde se mit à faire, avec un indéniable talent. À force, son jeune esclave commençait à prendre goût, confirmant, aux yeux de Mélinda, que Matthieu était revenu à la vie pour être proche d’elle… Comme si, de son ancienne existence, de sa vie en tant que Lenn Silvercoat, il n’avait conservé que sa dévotion envers sa Maîtresse. Une dévotion, une adoration qui survivait à la mort, qui imprégnait tant l’esprit qu’elle en marquait l’âme… Mélinda avait entendu parler de ce genre de choses, de ces théories métapsychiques sur la survivance de l’âme lors de la déchéance du corps. L’idée amusait beaucoup Mélinda, tout en la touchant également. Elle n’aurait jamais cru être si importante aux yeux de Lenn…
*Quoique, il m’avait tout de même remis tout son patrimoine immobilier sans hésitation…*
La vampire se devait donc d’être à la hauteur, d’être une bonne Maîtresse pour Mathilde, et c’était aussi pour ça qu’elle punissait Jonas. D’une main, elle continuait à le masturber, et, dans ce domaine, Mélinda avait l’habitude. Elle avait branlé et masturbé des milliers de queues au cours de ses plusieurs siècles d’existence. De plus, Jonas portait sur lui la culotte de sa Maîtresse, et, aussi insolent soit-il, ce geste ne pouvait que l’exciter.
« Maî-Maîtresse, je vous en prie, je… »
Mathilde commençait à sucer Mélinda, à pomper son dard, et celle-ci soupira encore, avant de regarder Jonas… Et pinça alors sa queue. L’homme poussa un hurlement de douleur, tandis que la vampire fronçait les sourcils. Elle avait en effet vu Jonas détourner le regard, peinant à soutenir ce spectacle.
« Je veux que tu regardes Mathilde me sucer, Jonas, hmmm… Que tu regardes le plaisir sur le corps de ta Maîtresse. Qu’est-ce qui pourrait être plus beau à regarder que ta Maîtresse en train de jouir, hein ?
- Maî-Maîtresse, je…
- Réponds ! »
Elle serra de nouveau sa queue, et Jonas gémit encore, tremblant sur place.
« R-Rien, Maîtresse, mais… Je… J’ai…
- Je me moque de tes excuses, Jonas ! Je veux que tu regardes Mathilde me sucer, et que tu me regardes jouir en elle ! »
Même en plein milieu d’un acte sexuel, Mélinda pouvait faire preuve d’une redoutable autorité. Face à elle, il était difficile de lutter, difficile de vouloir s’imposer. Jonas ne pouvait que subir, et rougit donc, se forçant à ouvrir les yeux, et à voir… À voir le visage de sa Maîtresse se tordre lentement de plaisir. Elle caressait d’une main les cheveux de Mathilde, et, de l’autre, retournait masturber Jonas. C’était comme ça qu’elle avait dressé l’impertinent jeune homme, mais, aujourd’hui, Jonas savait que Mélinda le punissait à cause de Mathilde, parce que Mathilde avait souhaité qu’il soit puni.
La vampire allait devoir en prendre compte, car il était assez fréquent qu’il y ait des rivalités et des jalousies entre ses esclaves. Elle se devait donc de régler le problème, mais, avec Mathilde, la chose était particulière, compte tenu de son passé et de ses pouvoirs particuliers. Pour l’heure, Mélinda savourait le plaisir que le jeune travesti lui procurait. Sa queue continuait à grossir, à enfler, et, sur sa magnifique figure à la peau pâle, ses rougeurs n’en ressortaient que davantage. Mathilde continuait à pomper son dard, et… Mélinda finit par gémir une nouvelle fois, avant de se relâcher brusquement, ses doigts pinçant fortement les cheveux de la femme. Elle se relâcha contre elle, jouissant généreusement, dans un long soupir.
« Hmmmm… Ohhh, Mathilde, haaaa… !! »
Elle continua à jouir dans sa belle bouche, sentant le plaisir exploser autour d’elle, formant de délicieux appels sanguins. Ses canines pointèrent même pendant son orgasme, et, ensuite, Mathilde demanda à ce que sa Maîtresse s’occupe d’elle. Celle-ci lui sourit alors, faisant mine de réfléchir, et relâcha sa main sur la queue de Jonas.
« Bon… Voilà ce qu’on va faire, mes beautés, car je ne veux pas que vous vous disputiez. Jonas, assieds-toi devant Mathilde. Toi, Mathilde, comme tu es très douée de tes lèvres, tu vas pomper son dard, pendant que je vais t’enculer. Ensuite… »
Un sourire malicieux éclaira ses lèvres. Elle avait déjà une idée de la suite, bien sûr, mais elle choisit de maintenir le suspens
« Hmmm… Nous verrons ensuite ! »
Pour l’heure, elle attendait qu’ils se mettent en position avant de retourner explorer le fondement de Mathilde…