D'une certaine façon, Matthieu espérait échapper au programme que lui avait prévu Mélinda, mais il l'avait sous-estimée une fois de plus. La vampire lui expliqua que Jonas était bisexuel, et ce dernier réalisa ensuite qu'il n'avait pas à faire à une vraie fille. Comme elle l'avait dit, Mélinda les tenait tous les deux entre ses griffes, et rien ni personne ne pouvait l'arrêter. Jonas commença à se montrer plus audacieux, embrassant tendrement Matthieu et se moquant de sa perversion.
« Aaahhh... Jonas... pas si fort... haaannn... »
Le jeune homme ne pouvait rien faire face au talent de son amant. Il embrassait terriblement bien, et ses mains avaient une prise à la fois ferme et douce. Il les sentit passer sur son corps, en commençant par sa queue en train de bander sous sa culotte, puis sur ses épaules, et enfin sur ses fesses. Se faire empoigner le cul de la sorte le fit délicieusement frémir, et il ne put retenir ses gémissements.
« Hhhmmm ! »
Jonas regarda Mathilde droit dans les yeux et lui demanda de venir s'occuper de sa queue. Il ne ménagea pas ses mots, de quoi donner des sueurs froides au travesti.
« Jonas, je... je ne suis pas bisexuel... comme toi. »
Mais Mélinda avait un tout autre avis sur la question. Elle fit comprendre à son petit choit qu'il n'avait pas le choix, et qu'il devait faire ce que l'homme lui avait demandé. En comprenant ça, il ne put que se mettre à genoux devant son amant, retirer sa ceinture et baisser son pantalon, non sans nervosité. Il se retrouva face à un caleçon avec une bosse bien marqué, qu'il observa en déglutissant avant d'enlever le sous-vêtement pour libérer la queue de l'homme.
« Ouah... »
C'était la première fois qu'il se retrouvait nez à nez avec une verge qui n'était pas la sienne. Elle était grosse, veineuse, et pointait vers le ciel. Un magnifique bâton de chair qui semblait être un appel à la luxure. Mathilde s'en approcha timidement, intimidé par la taille de l'engin, même si le sien était bien plus gros quand il se transformait.
« Je... je n'ai encore jamais... fait ça... donc... sois gentil s'il te plaît. »
De toute façon, leur maîtresse ne les quittait pas des yeux. Mathilde posa sa main sur la queue de Jonas et se mit à la branler. Il la tenait fermement pour être sûr que ses gestes procureraient un maximum de plaisir, agitant ses doigts de haut en bas, d'abord lentement puis de plus en plus vite. Il pensait pouvoir le faire jouir ainsi, mais cela ne suffisait pas à son amant. Au bout d'un moment, il exigea de se faire sucer.
« Quoi ? »
Et encore une fois, Mathilde comprit qu'elle n'avait pas son mot à dire, qu'elle devait juste s'exécuter. Du coup, il avança timidement son visage, jusqu'à être assez près. Il couvrit ce sexe de baisers sur toute sa longueur, puis le lécha de haut en bas comme une grosse glace, jusqu'à finalement trouver le courage de faire le plus dur : il ouvrit les lèvres et prit ce sexe en bouche.
Pour lui, tout ça n'était pas naturel. Habillé en fille ou pas, il n'en était pas une, et il n'avait pas à faire le genre de choses que les filles font lorsqu'elles couchent avec un garçon. Les fellations, les cravates de notaires, se faire peloter le cul, les sodomies... son esprit voulait échapper à tout ça, mais son corps était partagé. En effet, il avait aimé se faire prendre le cul par Heles et Katya, et maintenant qu'il avait une bite dans la bouche, il ressentait une sensation nouvelle et pour le moins grisante. Ce sexe veineux et chaud qui lui remplissait la bouche le calmait, et sans s'en rendre compte, il commença à bouger. Sa bouche allait d'avant en arrière avec la queue de Jonas dedans, lui faisant une fellation certes un peu maladroite mais bonne quand même. Peu à peu, Mathilde prenait du plaisir à agir de la sorte, exactement comme ce qui lui était arrivé plus tôt avec les nekos. De temps en temps, il parvenait à faire passer sa langue le long de sa hampe de chair au rythme de ses mouvements de tête. Et pendant qu'il comblait Jonas, il sentait sa propre queue devenir de plus en plus dure sous sa culotte. Une fois l'homme satisfait, il espérait avoir droit à la même chose.