Unazuki eu d'abord la satisfaction de pouvoir consulter un peu le livre. Il ne doutait pas vraiment de la bonne fois de la gérante, mais prudence était mère de sureté et s'il contenait ce qu'il cherchait alors cela ira pour lui. Le prix n'eut pas le don de le refroidir, il allait juste devoir faire attention à ses dépenses. L’incompréhension de la vendeuse sur le paiement par carte de crédit fut troublant, après tout c'était un objet presque commun.
La proposition d'un troc fut entendu par Saijiro. Il avait bien des objets qui pourraient convenir, mais il fallait que le livre en vaille la peine car lesdits objets avaient une trop forte valeur sentimentale. Ils étaient d'ailleurs dans son sac à l'heure actuelle.
-Je vais réfléchir entre le paiement en espèce ou votre proposition de troc, mais avant je vais lire un peu le livre, juste pour m'aider à me décider.
Il prit délicatement le livre et l'ouvrit avec une très grande précaution. Il ne fallait pas l'abimer , surtout s'il comptait en faire l'acquisition. Le lecture n'était pas aisée pour un néophyte comme lui, mais cela était bien décrit en des parties claires qui commençaient simples et semblaient aller en se complexifiant. Il ne faisait que survoler très rapidement des parties ça et là, mais c'était une assez bonne méthode pour avoir une vue grossière en quelques minutes. Étrangement il était tombé sur des parties qui lui seraient utiles, c'était troublant, mais donna une valeur plus grande au livre. Il stoppa sa brève lecture en fermant le livre, montrant ainsi à la vendeuse qu'il n'abuserait pas plus du temps de lecture qui lui avait été accordé.
Il se mit à réfléchir, 20 000 yen ou un des objets qu'il avait dans son sac. C'était un vrai dilemme pour lui et il n'arrivait pas à trancher, devenant indécis sur quoi choisir. Il allait faire confiance à la vendeuse, elle paraissait un peu simplette sur certains aspect, mais peut-être qu'elle saura estimer ce qu'il allait proposer.
Saijiro sortit délicatement de son sac un collier orné d'une pierre turquoise. La fée pouvait y sentir un léger pouvoir protecteur, mais Saijiro lui ne le pouvait pas. Sa main tremblait un peu, c'était un objet précieux sur le plan sentimental, mais 20 000 yen pourraient servir à autres choses. Il savait qu'il devra faire des sacrifices et sa soeur ne lui en voudrait pas si c'était dans le but de les retrouver elle et sa mère.
-C-cet objet conviendrait-il ?
Le jeune homme regardait la vendeuse droit dans les yeux, c'était involontaire mais indiquait que ce n'était pas un banal collier pour lui. Si c'était trop alors il irait retirer des espèces.