Ça fait déjà un moment que cette fille est dans le lycée. Elle m'intrigue. Non seulement elle n'est pas du tout sociale, mais en plus elle a un passé douteux.
Ma mère, qui a accès aux infos de tous les élèves, avait noté quelques données manquantes ou imprécises dans le dossier de Kagami Laga. Rien de bien alarmant, mais ça ne rendait pas la jeune femme plus rassurante. Et puis dès qu'on sort de cours, elle disparaît. Plus personne ne l'a voit jusqu'à ce que la cloche sonne à nouveau. Je l'ai pas mal cherchée et un jour, je l'ai trouvée en train de prendre tranquillement son déjeuner suspendue avec une corde. Je ne l'ai évidemment pas dénoncée et j'ai fait mine de ne rien avoir vu,
Mais j'ai redoublé d'attention et essayait de surveiller cette inconnue. Ainsi, quand elle demanda des infos sur moi à une de mes "amies". (Mes amies étant en réalité rien de bien plus que mes petites préférées de mon harem formé d'étudiants.) Bref, lorsque l'une d'entre elles me raconta que Kagami lui avait demandé des infos sur moi, j'étais toute excitée. Je n'allais même pas avoir besoin d'aller me renseigner sur cette fille, elle allait venir me voir d'elle-même.
Mon amie croyait que c'était juste une autre lesbienne qui avait un coup de foudre. Ma beauté démoniaque rendait ces situations fréquentes, en effet. Et le fait d'avoir ma mère élue six fois de suite prof la plus sexy du lycée, ça augmentait le sex-appeal de la petite famille.
Mais je sentais que cette fille voulait me voir pour une toute autre raison. Je ne la pensais pas s'intéresser beaucoup aux histoires de couple ou même de sexe. Peut-être savait-elle qui j'étais réellement. Mais dans tous les cas, quand elle se décidera à passer à l'action, j'en profiterai volontiers. Ça fait longtemps que je n'ai pas piégé de nouvelles personnes.
Ce jour est enfin arrivé !
A la fin du cours, alors que d'habitude,Kagami est de loin la première à sortir, la nouvelle est restée un moment dans la salle. Je suis sortie avant elle et j'ai continué à marcher normalement, accompagnée puis seule, jusqu'à chez moi. J'ai plusieurs fois cherché à repérer l'espion mais je ne l'ai absolument pas vue.
Ça fait longtemps que j'attends de trouver un autre jouet, une autre personne à pervertir. Non pas que je suis en grand manque de sexe, mais la nouveauté c'est toujours plus plaisant.
Après m'être engagée dans une ruelle, je commence à mettre en place mon petit plan. La petite fouineuse va avoir une bonne surprise. Après avoir vérifié qu'il n'y avait personne autour de moi, je commence à user de ma magie. Je crée un clone de moi-même qui avait pour but d'aller endormir profondément les voisins. Je vois une épaisse fumée apparaître, et ma copie en sortir. Elle déploie ensuite ses ailes et s'envole alors que je continue ma route comme si rien ne s'était passé.
J'arrive devant la porte de mon immeuble. Je rentre et m'arrête dans le hall. Je commence à préparer ma magie. Créer des clones était quelque chose d'extrêmement gourmand en énergie mais tant pis. De toutes façons, ma victime me rassasiera sûrement. Mais avant que je puisse faire grand chose, je sentis mon invitée arriver devant la porte et s'arrêter un instant. Tant pis. On y va à l'ancienne.
J'ouvre la porte et je vois Kagami, qui était sur le point de repartir, se stopper net. Elle me regarda un moment, figée. Je dois avoir un grand sourire de satisfaction sur les lèvres. Ce sourire ne se veut pas effrayant mais vu la situation, il doit sûrement l'être pour la jeune femme. Elle a l'air calme mais je lis l'inquiétude, avec un soupçon de peur, dans ses yeux. Je m'approche en sautillant, comme une adolescente normale et toute excitée à la vue d'une amie.
- Oh Kagami ! Qu'est ce que tu fais là ?Je n'attends pas de réponse de sa part et passe mon bras autour de son épaule.
- Ah tant que t'es là, j'ai besoin de ton aide. Tu veux bien m'aider à faire les exos de Physique ? Je galère un peu.Sur ce, je lui attrape la main et la tire doucement vers chez moi. Le contact de nos mains me permet de lui communiquer ma magie facilement et sans effort. Doucement, de façon à ce qu'elle ne s'en rende pas compte, je transforme ses sensations de peur en bien-être. Je me prépare aussi à lui envoyer une plus importante dose au cas où elle tenterait de s'enfuir. Aller, on y est presque ! T'es presque à moi ma jolie !