Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Le premier acte (Rahemar)

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Le premier acte (Rahemar)

vendredi 22 janvier 2016, 13:21:13




Ïrika venait de quitter la plage où elle s'était échouée et ne pouvait s'empêcher d'observer les moindres détails autour d'elle. Quel était ce pays ? Il n'était pas vraiment comparable à son Irlande natale. La jeune femme aperçut un arbre immense et solide, elle décida donc de l'escalader histoire d'avoir un point de vue en hauteur et mieux voir ce nouveau monde.
Affirmant ses prises avec dextérité, elle n'eut aucun mal à rejoindre la cime, et lorsqu'elle se redressa, un paysage surprenant s'offrit à elle. Le vent était doux, chaud même et ces lieux paraissaient baigner d'une aura étrange, presque merveilleuse, fantaisiste. Il y avait un je-ne-sais-quoi d’intrigant.
Ïrika ferma les yeux un instant et tenta de se matérialiser son pays natal. Son esprit se mit à vagabonder, survolant subitement les côtes escarpées de l'Irlande, accompagné par les vents féroces, les vagues glaciales s'écrasaient contre la roche de toute leur puissance, malgré tout la falaise était inébranlable. Au mieux elle s'émiettait un peu plus à chaque décennie.
Un chanson celte tambourinait dans sa poitrine, une flûte chantait dans ses oreilles... Elle survolait la verdure éclatante de son pays. Comment ne pas parler des paysages de l'île d'émeraude sans évoquer ses innombrables nuances de verts ? Elle pouvait suivre les rivières calmes et paisibles jusqu'à rejoindre les lacs. A l'horizon, quelques montagnes dominantes. Elle se vit au cœur de son clan, tournant son regard vers les flancs de Ben Bulben et Knocknarea, comme de majestueuses sentinelles au-dessus de la ville de Μάγνατα. Une beauté sans pareille.
Et lorsque la jeune femme rouvrit les yeux, la réalité lui parut amer. Elle n'aimait pas ce qu'elle voyait. Peu importe ce qu'était ce nouveau monde, elle ne s'y sentait pas chez elle.
Mélancolique, elle descendit prudemment de son perchoir et tenta de rajuster au mieux ses guenilles. Elle n'avait pas été blessée durant la tempête, à peine quelques écorchures superficielles. Un miracle.

Il n'était plus temps de faire du tourisme, le soleil allait bientôt se coucher et elle devait encore trouver un abri. Qui sait quels animaux affamés ou bandits pouvaient se trouver dans les environs ?
Ïrika trouva un sentier et décida de le suivre, cela la mènerait forcément à une habitation quelconque, un village peut-être.
Elle marcha pendant un peu plus d'une heure, et lorsque la luminosité ne fut plus suffisante, elle commença à désespérer. C'est alors qu'elle tomba sur une vieille ferme. Celle-ci semblait cependant abandonnée vu son état. Pas un animal d'élevage à l'horizon et ce qui avait du être un potager n'était plus qu'un jardin de mauvaises herbes. Toujours prudente, elle poussa la porte de l'entrée qui grinça bruyamment et attendit que son regard s'habitue à l'obscurité. L'intérieur était à peu près ordonné, mais particulièrement poussiéreux. Plus personne ne devait vivre ici depuis des années.
Ïrika referma la porte derrière elle et commença à fouiller les lieux. Malheureusement elle ne trouva rien de comestible. Elle se coucherait le ventre vide.
Avant que la nuit ne tombe complètement, elle prit cependant le temps d'aller chercher de l'eau dans le puits en face de la ferme pour remplir un seau et l'amener à l'intérieur. Elle trouva de quoi allumer un feu et s'installa devant l'âtre réconfortant pour s'adonner à sa toilette. Sa peau était recouverte de sel, de sable et de poussière, ce qui commençait à devenir très inconfortable. Elle dénoua ses longs cheveux roux qui tombèrent en cascade jusqu'au creux de ses reins et entreprit des les dénouer un peu à l'aide de ses doigts, avant de les rattacher en un natte unique.
En revanche, aucun vêtement pour se changer. Qu'à cela ne tienne, elle trouva un vieux draps blanc dans une armoire bancale et commença à arracher le tissu. Elle noua le tout autour de son corps. L'ensemble ressemblait à une vieille tunique ou une toge grossière. Peu importe, au moins c'était sec et à part une légère odeur de renfermé, c'était convenable.

Au lieu de rejoindre une chambre austère, Ïrika décida plutôt de s'étendre prêt du feu sur le tapis, non sans garder le bouffadou qui servait à attiser le feu prêt d'elle. Juste au cas où. Elle ferme ensuite lentement les yeux, pensant à son frère et priant pour qu'il soit saint et sauf...
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~

Rahemar

Dieu

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 1 vendredi 22 janvier 2016, 15:22:24

Rahemar avait beaucoup de défauts, il était mauvais, pervers, tordu, menteur, traitre, trompeur, langue de vipère, pernicieux, vicieux, et toutes autres sortes de qualificatifs qui allaient dans le même sens général que ceux déjà cités. Oui, à lire cela vous avez compris :  Rahemar n’était pas un brave homme – parce que l’on pouvait difficilement qualifier Rahemar de courageux, s’en prenant en général à plus faible que lui et ensuite parce qu’il n’était pas un homme mais un dieu – mais plutôt un salopard de la pire espèce. Oui, c’était un fait et la Divinité des trahisons, des apparences, de la duperie, de la duplicité, des complots et autres joyeusetés de ce genre n’était pas peu fière de cela, en fait, le Dieu en tirait même, d’une façon détournée, une forme d’orgueil… parce qu’il n’avait pas assez de défauts sans doute…

Bref, revenons-en à notre sujet, que faisait Rahemar ici au juste ? Et bien il était en train de faire exactement ce à quoi il était bon : il renégatait, il fomentait, il complotait. Il y avait ici un petit duché presque autonome et la prière d’un de ses suppliants, de l’une de ses ouailles avait été menée à son oreille. Son frère avait été pendu pour une raison injuste sur ordre du duc, pour un regard déplacé à la duchesse, non sans qu’on lui ai crevé les yeux en guise de leçon, au passage, bien sûr… oh, la sanction était un peu abusive, surtout qu’il avait été émasculé et forcé de manger ce qui lui avait, fut un temps, servi d’appareil génital ! Pour cette raison, le suppliant avait offert sang et vie pour que le dieu renverse et fasse choir le duché… et avant de décider s’il allait accepter de remplir cette tâche, d’exaucer cette prière, il voulait être sûr que s’il le faisait, le pays, ou le duché plutôt, de serait jamais que sang, larmes, et chaos pour les années à venir…

Pour le moment, Rahemar n’était pas sur… il voyait des choses intéressantes, certes, mais rien non plus de bien folichon, rien qui ne puisse mener à un chaos généralisé, à une anarchie complète, à un retour à l’instinct le plus prima l de l’homme… aussi hésitait-il… sous les traits d’un jeune marchand, il parcourais les lieux afin de se forger sa propre idée… et pour le moment… non, il n’était pas convaincu… le peuple ne mourrait pas de faim et l’armée n’était pas assez indisciplinée et trop bien entrainée pour ne pas mater une révolte en peu de temps. Il était presque déçu… non, en fait il était frustré, pour être honnête… à moins que… oh, oui, peut-être une prise de pouvoir de l’armée à des fins plus expansionnistes… ça pouvait peut-être bien fonctionner, le peuple n’en souffrirait pas directement, puis viendraient des conséquences intéressantes, augmentation exponentielle de la conscription obligatoire, augmentation des impôts pour payer et nourrir l’armée… si, si, il y avait bien des possibilités intéressantes…

Toujours à ses pensées il ne put néanmoins pas ne pas s’arrêter en voyant cette ferme, sur le bord du sentier :  une ferme très isolée, à plusieurs lieues de toute habitation, qui tenait encore debout. Ça tenait du miracle ! et complètement en jachère, tout poussait, les mauvaises herbes avaient tout contaminé… il aimait les mauvaises herbes elles étaient insidieuses, un peu comme le lierre… on le laissait croitre sans y faire attention, et après… après commençaient les problèmes… bref, concernant la demeure, tout concordait avec un abandon, mais il n’était pas dupe : la fumée qui s’évacuait par la cheminé était un signe très clair : il y avait quelqu’un. Curieux, Rahemar prit sa forme de brume pour aller espionner tout cela et voir ce qu’il pouvait y avoir d’intéressant là-dessous…

S’infiltrant par la serrure, par les interstices des murs, il put ainsi observer. Il y avait une jeune femme, seule. Deux erreurs à ne pas faire sur terra : être une jeune et jolie jeune femme, d’abord, et ensuite voyager seul. C’était un combo mortel que de faire et d’être les deux en même temps ! Ayant eu une bonne vue de ce qu’elle était, il se retira et prit son apparence… sensations, images et souvenirs vinrent à lui directement et il ne put s’empêcher de se dire qu’il avait une chance colossale !  Et plus encore, comme toujours, elle donnait elle-même les instruments de sa défaite…

~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*


Il faisait nuit noire quand Rahemar passa à l’action. Il avait pris l’apparence de celui qui semblait le plus approprié pour elle. Pour être honnête il avait hésité entre lui faire peur d’emblée ou la rassurer pour mieux la berner. Padraig ou Caelan. Finalement la deuxième option l’avait emporté !  Donc, disais-je, il faisait nuit noire quand on tambourina à la porte et qu’une voix masculine, celle de l’apparence qu’il avait choisie, le frère de la jolie rousse se faisait entendre.

« Y a-t-il quelqu’un ? S’il vous plait !  Je suis blessé ! »[/b][/color]

Il ne s’agissait pas de mensonge, bien au contraire, en effet, quand il avait pris l’apparence il avait profit de l’occasion pour amocher un peu son apparence. Une large entaille était présente sur toute la face droite de son visage et un bandage plein de sang et de boue « tait visible son bras qu’il laissait un peu pendre à son côté… il tambourina plusieurs fois jusqu’à ce que le loquet saute tout seul à cause de la vétusté du mécanisme et il entra, s’effondrant presque dans la pièce principale, voyant qui était là, il ne parvint qu’à souffler son prénom, gorge trop sèche pour parler, voix cassé à force d’avoir crié…

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 2 vendredi 22 janvier 2016, 18:21:26

Ïrika s'était rapidement endormie, exténuée après ce qu'elle avait vécue. Cependant son sommeil n'avait rien de paisible. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à ce jour ou son clan avait été attaqué par les barbares, la mort de son père, l'esclavage, le départ en mer où ils avaient du laisser leur tendre mère derrière eux, puis le naufrage. Depuis elle n'avait aucune nouvelle de son frère, Caelan. Déjà durant ces cinq dernières années de servitude, ils s'étaient simplement croisés de loin. Il n'y avait eu que des échanges de regards, on ne les avait jamais laisser se parler. C'était un crève cœur pour la jeune femme qui avait toujours été extrêmement proche de sa famille. Elle avait grandit auprès d'eux et aujourd'hui elle se sentait bien seule. Ce serait mentir que de prétendre qu'elle n'avait pas peur. Elle était assez terrifiée par sa situation, perdue au milieu d'un monde dont elle ignorait tout, sans personne, sans arme, sans aucun repère. Combien de temps cela allait-il durer ? Reverrait-elle un jour Caelan et sa mère ? Parviendrait-elle à sauver son clan ?
Pour tout avouer, elle pensait que Padraigh était mort durant le naufrage. Elle l'espérait même, cela aurait simplifié tant de chose. Les Dieux avaient peut-être fini par entendre ses prières et avaient foudroyé ces barbares d'un éclair de justice ? Qui sait ?

La jeune femme avait donc l'esprit sombre durant son sommeil. Sa main était pourtant crispée sur son arme improvisée, comme si elle était prête à agir au moindre danger. Mais était-elle en mesure de réagir si quelqu'un ou quelque chose approchait ? Peu probable. Mais elle était si fatiguée...

C'est alors qu'elle entendit une voix. Une voix familière. Persuadée qu'il s'agissait de son rêve, Ïrika ne se réveilla pas. Elle se voyait encore sur le bateau malmené par des vagues gigantesques, repérant son frère qui se débattait dans les eaux glaciales en appelant à l'aide. Elle aurait voulut l'aider, le sauver, mais à chaque fois qu'elle tentait d'avancer, une vague la repoussait, elle perdait l'équilibre et s'éloignait irrémédiablement de son frère.

Pendant ce temps, un homme était entré. Ïrika finit par se réveiller en sursaut lorsque la porte céda. Elle leva le bouffalou, prête à se défendre. Mais ce qu'elle vit n'était pas un ennemi, loin de là. Une fois certaine de ne pas être encore en train de rêver, l'irlandaise lâcha la barre et s'élança en direction de son frère qui venait de pénétrer dans la pièce, l'air mal en point. Son appel à l'aide n'avait pas été imaginé ! Il était là ! Bien en vie !

- Caelan ! s'écria la jeune femme.

Elle le prit doucement dans ses bras, se serrant contre lui tout en évitant de lui faire plus de mal. Elle ne put s'empêcher de déposer un baiser sur sa joue, ivre de bonheur de le sentir enfin prêt d'elle et de sentir son odeur. Puis elle se reprit rapidement, il avait besoin d'aide.
Elle l'aida à se rapprocher du feu et le fit asseoir contre un meuble avant d'observer ses blessures. Il avait le bras bandé, en piteux état, puis elle vit son visage abîmé et ne put s'empêcher de l'effleurer du bout des doigts.

- Il faut soigner ça.

Elle aurait aimé pouvoir se serrer contre lui et lui dire à quel point elle était heureuse de le revoir en vie. Mais il fallait d'abord s'assurer qu'il guérisse. Mais voilà, elle n'y connaissait pas grand chose en remède et guérison et ils se trouvaient dans une vieille ferme abandonnée. Même les plantes lui étaient inconnues ici, pas moyen de concocter une pommade ou autre.
Un peu affolée, Ïrika se redressa, tentant de se contrôler et de reprendre un peu d'assurance. Elle fouilla un peu les lieux et trouva une vieille couverture dont elle recouvrit son frère. Puis elle attrapa un morceau de tissu venant du drap qu'elle avait utilisé plus tôt  pour changer son bandage. La plaie n'était pas jolie. Elle caressa tendrement la joue épargnée de son frère pour lui annoncer qu'elle allait chercher de l'eau propre.

En tout juste une minute, elle revint avec un seau qu'elle positionna au-dessus des flammes avec les moyens du bord, histoire de la réchauffer. En attendant, elle s'assied à ses côtés, glissant sa main dans la sienne et lovant son visage dans le creux de son cou en soupirant.

- Oh, Caelan, si tu savais comme je suis heureuse de te voir ! J'ai cru t'avoir perdue. J'étais tellement inquiète ! Comment as-tu survécu au naufrage ? Est-ce que nos compagnons s'en sont sortis ?

Leurs compagnons de clan, devenus esclaves avec eux lorsque les barbares les avaient envahis. Elle redoutait sa réponse, car il était arrivé jusqu'ici seul. Avaient-ils donc tous péris ? Elle préférait ne pas y penser et profiter de la présence de son frère. Ou plutôt... de celui qu'elle prenait pour son frère.
« Modifié: vendredi 22 janvier 2016, 18:30:15 par Ïrika Ó Briain »
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~

Rahemar

Dieu

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 3 vendredi 22 janvier 2016, 19:17:12

Il avait bien choisi son apparence, il en était sûr !  En effet, en jouant le rôle de son frère il lui offrait eux choses : la possibilité d’être rassurée, d’abord, et en plus la confiance, une confiance immuable qui avait été forgée au fil des ans… et au moins, elle se reposerait sur cette confiance, n’est-ce pas ? Il n’avait jamais trahi cette confiance et n’avait jamais montré une forme de dégout ou de rejet à cause de ce qui lui était arrivé de par sa nature de femme, n’est-ce pas ? Alors il avait bien choisi. Il attendit en silence, qu’elle l’aide ou qu’elle fasse quoique ce soit… Un autre avantage de cette apparence ? C’était un jeune homme solide et en pleine possession de ses moyens, chose qui serait plutôt utile plus tard… il sourit néanmoins en entendant la voix de la jeune femme, même s’il semblait sur le point de s’évanouir… ah aurai-je oublié de dire que Rahemar était un comédien plus qu’émérite ? Toussant une toux sèche qui devait brûler la langue il s’abandonna à l’étreinte et de son seul bras en bon état il la serra faiblement contre lui. Oh que Caelan était content de revoir sa sœur…

Oh que Rahemar était content qu’elle ait pu faire la confusion, qu’elle ait pu ne pas reconnaitre que l’être qui se trouvait face à elle n’était pas son frère et ne l’avait jamais été… il souriait intérieurement et ricanait devant la douceur et la naïveté de cette jeune femme qui, après tous ses moments dégradants, aurait peut-être dû se montrer plus méfiante… on aurait pu appeler ça un manque crucial de bon sens, mais n’était-ce pas aussi ce qui en faisait une proie amusante, cette absence de bon sens ? Il sourit – intérieurement – à cette idée… il n’en faudrait pas beaucoup pour que ça déborde, il avait l’impression…

Il la vit sans doute un peu horrifiée par son état, mais officiellement, il venait de beaucoup plus loin qu’elle alors bon… il regarda la jeune femme qui lui faisait face et tendit le bras en grimaçant pour lui toucher la joue… oui, c’était bien elle… il en eut des larmes aux yeux presque, ce qui était un sacré choc sans doute quand on le connaissait, sans doute, avant de finalement laisser retomber son bras… oui, il était

« Non… ça va aller… » [/b][/color]

Il se jeta sur le seau d’eau qu’elle l’avait ramené et y plongea de la tête… une eau fraiche et pure, sans sel… il but à longues gorgées avant de tousser, en recracher une partie par terre et de le renverser mollement sur la figue, lavant le sang de son visage, montrant que la blessure avait déjà commencé à lentement cicatriser, preuve qu’elle devait déjà avoir une petite semaine… par contre le bras le faisait davantage souffrir. Il grimaça et serra les dents, ne dissimulant pas sa douleur avant de finalement se retourner vers elle. Il avait moins mal à la gorge, il pouvait parler, même si sa voix était encore éraillée…

« Moi aussi… j’ai eu peur pour toi… j’ai cru qu’elle… qu’elle t’avait eu aussi… » [/b][/color]

Il la serra de nouveau contre lui… et resta ainsi un certain temps, sans bouger avant de lui baiser les deux joues et la serrer de nouveau contre lui répétant doucement qu’il était heureux…. Qu’elle était vivante… que c’était parfait…. Qu’elle avait survécu. Que ce n’était pas un rêve… comme s’il ne revenait pas… et il semblait décidé à ne pas la lâcher… et il finit néanmoins sous la douleur à la lâcher pour s’allonger sur le dos et regarder les flammes…

« Je… ça fait une semaine que je cherche un endroit habité en longeant la côte… j’ai…. J’i survécu au naufrage… en fait… en fait la tempête nous a épargnée… on s’ne est sorti indemnes… mais… mais on est tombé sur une bête immondes…. Elle avait plusieurs têtes et un cors grand comme notre île… je ne sais pas comment je suis resté en vie…. J’ai voulu me battre…. Mais… mais j’étais attaché… un de ces salopards… il m’a détaché et m’a donné un couteau avant qu’on me jette à l’eau entre la bête et eux… et après… près, trou noir… mais elle m’a mordu… » [/b][/color]

Il montra son bras et pris un moment à défaire d’une main le bandage pour montrer les traces de dent qu’il avait dans le bras, sur une bonne trentaine de centimètres. Une ou deux fois on pouvait même voir l’os dans une ou deux marques… mais la plaie était saine, l’eau de mer l’avait bien désinfecté… mais il tremblait comme une feuille, rien que le souvenir le terrifiait… ce monstre… il frissonna.

Mais allez, on se reprend un peu !

« Où… où sommes-nous ? »[/b][/color]

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 4 vendredi 22 janvier 2016, 19:54:00

Bénis soient les Dieux ! Caelan était vivant, à ses côtés. Plus rien ne les séparerait jamais, elle s'en faisait la promesse. Elle y veillerait. Ensemble ils étaient plus fort, ils pourraient veiller l'un sur l'autre. Ïrika aurait donné n'importe quoi pour remettre son frère sur pied, trouver un bateau et rentrer chez eux. Enfin. Caelan pourrait alors devenir le chef de clan, comme leur père en avait toujours décidé. Père...
La jeune femme préféra ne plus y penser. A chaque fois qu'elle se remémorait les souvenirs de son père, l'image de sa tête décapitée roulant au sol revenait violemment, lui donnant la nausée.
Caelan but tout son soul et se rinça un peu pour se débarrasser du sel, de la boue et du sang amalgamés sur sa peau. La jeune femme l'observa avec bienveillance, bien qu'inquiète pour sa santé.
 Épuisé, le jeune homme s'allongea devant le feu, tirant parfois une grimace de douleur qui serrait le cœur de l'irlandaise. Il commença alors à lui raconter son aventure après le naufrage. Silencieuse, Ïrika fixait le prince, à la fois attristée et horrifiée par ce qu'il racontait. Un monstre pareil pouvait-il seulement exister ? Sidérée, perplexe, elle ne put s'empêcher de souffler :

- Plusieurs têtes ? Tu délires, mon frère.

Mais elle savait qu'il disait vrai, il suffisait de lire la peur dans son regard tandis qu'il revivait intérieurement ce cauchemar. Peinée, la demoiselle chercha un moyen de le réconforter davantage, mais il lui montra sa vilaine blessure. Ce fut à elle de grimacer. Heureusement l'eau de mer et son sel s'étaient chargés de nettoyer le tout assez proprement. Caelan lui demanda alors où ils se trouvaient. Comme pour chercher un indice lui permettant de lui répondre, Ïrika regarda autour d'elle, ne voyant qu'un demeure branlante et poussiéreuse. Soupirant, elle répondit :

- Je n'en ai pas la moindre idée, Caelan. Tous ce que je sais, c'est que je déteste cet endroit.

Toujours assise prêt de lui, elle ramena ses jambes contre sa poitrine, entoura le tout de ses bras et posa sa tête sur ses genoux en fixant le feu. Elle se mit à réfléchir au meilleur moyen de rentrer chez eux. Trouver un village, trouver un bateau, un équipage, rentrer chez eux. Et surtout, massacrer tous ces barbares pour reprendre leur terre. Le cœur lourd, Ïrika tenta de repousser les images qui l'assaillaient, celle où elle se tenait dans la boue et où Padraigh, hilare de sa perversité était en train de la violer. L'irlandaise frissonna et se recroquevilla un peu plus. Elle remerciait souvent le ciel de ne pas avoir été engrossée par se porc. Elle ne l'aurait pas supporté.
Tentant de penser à autre chose, elle lança :

- J'espère que maman va bien. Il faut rentrer Caelan. Par tout les moyens. Tu dois reprendre ce qui nous appartient. Désormais, c'est à toi de tenir le rôle de chef et d’honorer de nouveau notre nom et notre sang. Je t'aiderai.

Elle lui tendit un sourire encourageant, consciente qu'elle lui demandait beaucoup. Mais c'était leur destin, ils ne pouvaient pas abandonner et se morfondre. Demain, il faudrait trouver un village. En espérant que son frère se soit suffisamment reposé. Elle ne l'avait encore jamais vu aussi fragile...
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~

Rahemar

Dieu

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 5 vendredi 22 janvier 2016, 20:41:15

Non, Caelan ne délirait pas, mais Rahemar était inventif, donc c’était normal que cela paraisse aberrant, c’était pour cela qu’il avait cette marque sur le bras… sinon, elle n’aurait sans doute vraiment cru à ce qu’il lui avait présenté, comme tableau, non ? Il lui sourit, faiblement avant de fermer les yeux et rester slencieux un moment… il ne voulait pas rentrer, rahemar ne voulait pas non plus, soit dit en passant. Rahemar était plutôt du genre à privilégier l’idée de rester sur ce continent et à jouer avec ses merveilles, dont la jeune femme faisait désormais partie !

Il lui prit doucement la main alors qu’elle lui avouait ne pas plus savoir que lui où ils étaient. Rahemar le savait très bien, et il savait aussi évidemment qu’il ne serait pas seul avec elle pendant des mois et des mois… quoique… il y avait une des siennes à qui il avait offert une tour et une impossibilité de la quitter sans son avis… il lui sourit et attendit un peu avant de finalement pâlir d’un coup, alors qu’elle parlait de retourner sur leur ile pour regagner la liberté de leur clan et de reprendre ce qui lui appartenait… il lui saisit le bras et le serra, pale comme un linge…

« Non… non… pas l’eau… non… je ne peux pas… »

Il avait murmuré cela, comme si le dire plus doucement le rendait moins vrai, Caelan était effrayé. Rahemar essayant de faire en sorte que ce soit crédible ! Et cela fonctionnait, non ? Il inspira à fond, expira, inspira, expira jusqu’à s’être calmé… puis, il lui montra son bras. C’était évidemment le droit qui était abimé… donc son bras d’épée… en somme il était un peu, une sorte de nouveau Nuada, piètre Nuada… s’il pouvait se permettre un blasphème…

« Je ne peux pas me battre comme ça… »

Elle comprenait, n’est-ce pas ? Allez, faites qu’elle comprenne ! Il se redressa tant bien que mal pour la serrer de nouveau contre et doucement caler la tête de la jeune femme sur son épaule valide. C’était plus simple ainsi et il lui dit.

« J’espère aussi pour maman… surtout que la dernière fois que je l’ai vue… elle était ronde… et à son âge, rien n’est moins sur que sa survie… Je veux le faire… mais il va nous falloir de l’aide… on ne peut rien faire à deux… que Nuada, Ogme, et Morrigan t’entendent ! Mais sans mon bras… sans mon bras je ne peux rien faire… nous n’avons aucune chance… cela ne servira à rien… »

Il lui sourit faiblement, avec une forte tristesse au milieu de ses traits fatigués…

« Nous sommes impuissants… et il y a l’eau... »

Il se mit à pleurer…

« Tu restes avec moi, hein ! »

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 6 vendredi 22 janvier 2016, 21:33:39

Ïrika n'imaginait pas à quel point elle se fourvoyait. Elle pensait que maintenant que son frère et elle étaient réunis, ils n'avaient plus qu'à rentrer et libérer courageusement leur peuple. C'était ce qu'elle avait entreprit depuis qu'elle s'était réveillée sur cette plage inconnue. Elle n'avait pas imaginé une seule seconde que Caelan puisse briser en une seconde cet espoir, ce désir de vengeance qui pulsait en elle depuis cinq longues années. Oui... en prononçant ces mots elle s'était attendue à ce que le prince des Ouennikniois se gonfle d'une bouffée d'orgueil et de bravoure pour lui assurer qu'il ferait payer leur ennemis. Mais ce ne fut absolument pas le cas. Au contraire, ce fut une lueur de peur qui brilla dans le regard de son frère. Elle le vit pâlir et trembler tandis que, agrippant son bras, il lui supplia de ne pas reprendre la mer. Ïrika était sidérée, regardant l'homme face à elle avec une expression médusée. Jamais auparavant elle ne l'avait vu dans un état pareil. Il lui montra de nouveau l'état inquiétant de son bras, lui expliquant qu'il ne pouvait pas se battre dans cet état.
Il la serra contre elle, la jeune femme pouvait presque sentir la terreur dont il était victime tandis qu'elle lui rendait son étreinte sans savoir que dire. Elle se contenta d'écouter ses plaintes et ses inquiétudes avant qu'il ne s'enquiert de son soutien.
Un peu déboussolée par la réaction de Caelan, Ïrika ne répondit pas tout de suite. Son frère qu'elle avait connu si brave et courageux, sans peur, lui apparaissait fragile et traumatisé. Finalement, elle le garda contre elle et murmura, la voix tremblante tandis qu'elle retenait des larmes avec peine :

- Bien sûr que je reste. Personne ne nous séparera plus jamais je t'en fait la promesse.

Elle glissa ses doigts fins dans la chevelure noire et humide de son frère, encore songeuse. Elle aurait été capable de prendre les armes à la place de Caelan s'il l'avait fallut. Mais il fallait prendre la mer, et son frère en était pour le moment incapable. Elle était particulièrement déçue, mais elle n'avait d'autre choix que d'accepter les faits.

- J'attendrais que tu sois prêt, Caelan. Allons calme-toi et reprends-toi. J'ai besoin d'un homme fort à mes côtés.

Elle pensait qu'il avait peut-être faim, mais elle n'avait rien trouvé à manger ici et il faisait nuit noire. Ils allaient devoir attendre l'aube. En attendant, elle embrassa la tête du prince irlandais et se força à sourire pour le rassurer.

- Allons, il faut nous reposer à présent. Demain il nous faudra trouver de quoi manger. Je reste prêt de toi.

Elle l'invita à s'allonger et fit de même, lovée contre lui et lui piquant un peu de couverture pour ne pas mourir de froid. La dernière fois qu'elle avait dormit aux côtés de son frères ils avaient douze ans et, effrayée par un orage particulièrement virulent, elle était venue se faufiler dans sa chambre. Caelan lui avait alors promit de la protéger du monde entier jusqu'à sa mort. Mais pouvait-il tenir cette promesse aujourd'hui ? Elle l'espérait.
Ïrika sentait la fatigue l'envahir. Cela avait été une dure journée, autant physiquement que moralement. Pour son frère aussi. Ils avaient besoin de sommeil. La présence du corps fort de son frère dans son dos la rassurait et l'apaisait. Elle ferma les yeux en écoutant le crépitement des flammes.
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~

Rahemar

Dieu

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 7 vendredi 22 janvier 2016, 22:51:56

Il regarda un peu la jeune femme alors qu’elle lui promettait de ne jamais le laisser tout seul. Rahemar était complètement ravi de la situation, c’était encore meilleur que ça, il le savait ! Elle ne lui résisterait pas, elle ne se douterait de rien ! Elle se ferait avoir, comme les autres… il soupira d’aise devant le feu dont il semblait avoir besoin tant il était frigorifié. Il sourit et attendit un peu de voir ce qu’elle allait dire, comme s’il craignait qu’elle le force, comme s’il craignait qu’elle ne veuille pas l’aider !  Il lui fit un petit sourire penaud avant de finalement l’enlacer alors qu’elle se blottissait contre lui. Il passa un bras autour de sa taille, posa sa tête contre son épaule et sembla s’endormir contre elle. Mais il ne dormit pas. Non, bien sûr, le dieu ne dormit pas… mais en ‘’dormant’’, sa main remonta et se posa sur le sein de sa ‘’sœur’’. A un autre moment, il se mit à hurler comme un possédé, de trouille, sa vessie se vidant malgré lui. Ce qui criait était aberrant, n’avait aucun sens, et il avait même de la fièvre. Peut-être arriva-t-elle à le calmer, peut-être n’y arriva-t-elle pas, il n’aurait pas su affirmer cela dans un sens ou dans l’autre quand il se réveilla le matin, alors que l’aube se levait à peine.

« Alors ce n’était pas un rêve… tu es là… » [/i][/color]

Il la serra contre lui, la réveillant peut-être… comme pour vérifier qu’elle était bien réelle. Il lui sourit et attendit un peu avant de chercher à se lever et aller chercher de l’au au puit, d’un seul bras et de revenir avec un seau plein, pour faire quelques ablutions rapides et nettoyer sa plaie. Oui, il voulait que ce soit propre, bien propre pour qu’il n’y ait pas la moindre infection, grimaçant sous la douleur.

« Tu as d’autres draps pour faire un bandage un peu plus correct que celui que j’avais ? Pour éviter de perdre mon bras, ce serait préférable ! » [/i][/color]

Il regarda son bras et fit la tronche… putain de monstre… il était en train de se remémorer ce qui s’était passé et se mit à pleurer… il avait l’air d’être une loque, n’est-ce pas ? Mais c’était le but de rahemar, qu’elle prenne soin de lui, qu’elle se mette à le prendre un peu en pitié… il y avait plein de choses possibles et intéressantes ! et il voulait d’abord qu’elle le prenne en pitié avant qu’il ne lui montre que les rôles s’inverseraient…

« Je suis pitoyable, n’est-ce pas ? » [/i][/color]

Il voulait qu’elle remonte un peu la pente avec lui, qu’elle connaisse l’espoir, avant l’abime du désespoir…

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 8 samedi 23 janvier 2016, 01:38:02

La belle Irlandaise ne pouvait absolument pas se douter de la véritable nature de l'homme à côté d'elle. Comment aurait-elle pu ? Dans son monde, une telle magie était inconcevable. Il était évident qu'il s'agissait de son frère. Elle avait donc tout à fait baissé sa garde et savoir Caelan près d'elle la rassurait grandement. Elle avait toujours été courageuse, mais après tant de troubles, elle n'était plus tranquille. Elle sentit son frère se détendre un peu, tentant certainement de trouver le sommeil lui aussi. Ïrika ne mit guère longtemps avant de sombrer dans les bras de Morphée, ne réagissant guère, alors, lorsque la main de son frère se posa au niveau de son sein.
C'est alors que tout un coup, elle fut réveillée en sursaut par les hurlements de son frère. Elle ignorait depuis combien de temps elle dormait, en tous les cas il faisait toujours nuit noire. Effrayée, elle se rendit compte que le jeune homme était prit d'une crise de panique, sans doute victime d'un cauchemar affreux.

- Caelan ! Caelan calme-toi, je suis là. Tout va bien !

Pour ne pas qu'il se blesse dans ses gesticulations, elle enfourcha son corps et tenta de le maintenir tranquille tout en lui parlant d'une voix douce, bien que les larmes lui montaient aux yeux. Voir son frère dans un état pareil était un choc pour elle. Petit à petit, sans pour autant se réveiller, le prince se calma et l'hystérie sembla faire place à un sommeil paisible.
Ébranlée, Ïrika passa une main sur le front de l'irlandais pour s'assurer qu'il n'était pas prit de fièvre. Mais c'était pas le cas. Le pauvre s'était même uriné dessus de frayeur. Elle fit de son mieux pour éponger tout cela et déposa un linge humide sur son front. Elle soupira et murmura pour elle :

- Qu'est-ce que cet endroit a fait de toi, mon frère ?

Pour elle, c'était comme si ces lieux étaient maudits. La tempête, puis ce monstre dont il lui avait parlé... c'était trop pour un seul homme. Même un homme solide comme Caelan.
Ïrika finit par s'allonger de nouveau près de lui. Elle eut cependant beaucoup de mal à retrouver le sommeil.
Au matin, ce fut de nouveau le prince qui la réveilla. Mais avec plus de douceur cette fois-ci, la serrant contre lui, apparemment soulagé de ne pas avoir rêvé leurs retrouvailles. Elle sourit doucement, puis se redressa en s'étirant, les muscles un peu endoloris.
Caelan semblait souffrir encore de son bras, mais alla cependant chercher de l'eau au puits. Finalement, il lui demanda si elle n'avait pas d'autres draps pour changer son bandage.
La jeune femme secoua la tête, sachant qu'il ne restait plus aucun linge en ces lieux, avant de réaliser qu'elle en portait sur elle.
Avec autant de précision que possible, elle découpa alors un bandage improvisé dans sa robe grossièrement créée la veille. Cela raccourcissait un peu la tenue, trop à son goût d'ailleurs, mais ce n'était pas important. Elle entreprit alors de s'occuper du bras de son frère. C'est alors que celui-ci craqua et fondit en larme, réalisant sans doute à quel point il était diminué. Il se trouvait pitoyable.
Émue, la jeune femme s'approcha un peu plus et prit son visage délicatement entre ses mains pour le forcer à la regarder. Elle plongea alors ses yeux dans les siens.

- Écoutes-moi bien, Caelan. Tu n'es pas pitoyable. Tu es le fils de Rodahl et Frida Ó Briain, Chef incontesté des Ouennikniois. Tu es fort, solide et courageux. Ne l'oublie jamais ! Peu importe ce que tu as traversé, tu ne dois pas baisser les bras. Ressaisi-toi.

Son regard était un peu sévère. Elle était belle et bien la princesse fière et tenace que l'on avait toujours connu. Cependant elle se radoucit un peu et sécha calmement les larmes de Caelan d'une caresse.

- Je t'aime, mon frère. Tu peux compter sur moi, tu le sais.Tu vas guérir, je veillerai sur toi. Comme tu as toujours veillé sur moi. Acccroche-toi. Nos tourments prendront bientôt fin.

Elle sourit de plus belle et déposa un baiser sur sa joue.
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~

Rahemar

Dieu

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 9 samedi 23 janvier 2016, 02:30:57

C’était amusant de voir la jeune femme qui inversait les rôles qu’elle avait eu avec son frère… elle qui avait tant été protégée par elle, et elle qui avait tant recherché sa protection… elle se retrouvait à devoir protéger son frère… comme ce devait être un arrache-cœur pour elle que devoir agir de la sorte… il soupira de dépit et chercha un exutoire sans pouvoir en trouver un. Elle était heureuse de revoir son frère hein ? Elle allait bientôt se rendre compte à quel point il avait changé, combien les évènements passés lui avaient changé…  C’était étrange, vous ne pensez pas ? la manière dont les évènements pouvaient créer un tel contraste entre le avant et le après ! Elle devait en être choquée, non ! Il sourit et attendit un peu, en silence, avant de finalement réagir.

« Je sais que tu m’aimes, mais… est-ce que tu aimes celui que j’étais ou celui que je suis devenu… tu sais… ce que j’ai fait là-bas.. je n’en suis pas fier… j’ai tué, tué, tué, et encore tué… parfois les miens, parfois d’autres clans réduits en esclavage… j’ai tué parce que je voulais vivre… par lâcheté de mourir… parfois aussi on me faisait combattre des bêtes et quand je gagnais, je gagnais des récompenses, la vie, un repas chaud… des femmes parfois… j’ai honte tu sais… » [/b][/color]

Il se retint de pleurer de nouveau avant de finalement regarder alentour. Il hésita à en dire plus avant de finalement se dire qu’elle avait le droit d’entendre la vérité. Elle avait le droit de savoir exactement ce qu’il avait fait ou du moins ce qu’il avait été obligé de faire… il inspira à fond, et resta tremblant, comme s’il hésitait à parler…

« Peu avant notre départ, Padraigh assistait aux combats… et il a parié que je gagnerais un combat contre un ours… en tenant un œuf frais dans la main… si je le brisais avant la fin du combat je serais victime de la roue pendant deux heures… si je gagnais, j’aurais eu droit à toi… mais pas comme nous le voulions tous les deux… crois moi… tu sais, quand je gagnais une femme comme récompense, il fallait que je fasse… que je fasse la chose devant eux… que j’humilie ces femmes et les souille comme ils te souillaient… Padraigh disait qu’entre chiens, cela donnerait des fruits intéressants… j’ai pris l’œuf et je l’ai écrasé avant même le début du combat… et Padraigh m’a mis une vraie raclée… » [/b][/color]

Il inspira avant de rajouter.

« Déjà avant je n’étais pas de taille… mais maintenant… » [/b][/color]

Il regarda la jeune femme et retira son haut. Une longue estafilade partait de son épaule jusqu’à son bassin.

« La trace de sa dernière raclée… » [/b][/color]

Il était constellé de cicatrices…

« Même si nous pouvions rentrer… [/b][/color] Il eut frisson à cette idée… Il faudrait que je le batte en duel pour nous libérer vraiment… que je l’humilie en combat singulier… mais je n’ai aucune chance… tu sais… j’ai peur…» [/b][/color]

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 10 samedi 23 janvier 2016, 02:58:51

Caelan n'était plus du tout le même homme, certes et Ïrika aurait évidemment préféré qu'il reste celui qu'il avait toujours été. Mais cela aurait été trop égoïste de sa part. Elle-même avait certainement changé. Ce qu'ils avaient vécu... cela changeait forcément n'importe quel homme ou n'importe quelle femme. Elle n'imaginait cependant pas à quel point.
Alors oui, le brave guerrier avait plié et se comportait aujourd'hui comme n'importe quel homme. Mais à quoi bon l'en blâmer ? Il restait son frère après tout, et les liens du sang étaient puissants. La jeune femme ne pouvait se voiler la face, elle aussi avait été sur le point de craquer et tout abandonner. Mais elle pensait à sa mère, à son peuple et cela lui donnait des forces. Elle préférait s'accrocher au moindre petit espoir de récupérer sa vie d'avant. Car celle-ci, celle qu'ils vivaient en ce moment même, lui faisait peur.
Caelan se confia soudain à elle. Durant tout son récit, Ïrika tenta de rester de marbre, de se contrôler. Mais dans ses yeux émeraude, une colère et une rage brûlait. Si elle avait toujours haït Padraigh, aujourd'hui la haine était un bien petit mot. Si elle le croisait un jour, nul doute qu'elle n'aurait pu se retenir de l'écorcher vif. Elle avait beau être une femme, lorsqu'on s'en prenait à sa famille, Ïrika pouvait être dangereuse. Comment avait-il osé faire vivre des choses aussi horribles à son frère ? Comment avait-il pu lui proposer des choses aussi répugnantes ? Comment avait-il osé le torturer et le battre à ce point ?
En voyant les cicatrices sur le corps de Caelan, Ïrika serra les poings. Savoir que son frère avait pu abuser de femmes comme Padraigh avait abusé d'elle la choquait au plus haut point. Mais après tout, il n'avait pas eu le choix. Aurait-elle préféré mourir à sa place ? Elle n'aurait su dire.
Caelan craignait de revenir chez eux et de devoir affronter le chef barbare. C'était légitime. Après un silence pesant, la jeune femme réussit à ouvrir la bouche, gardant à grande peine le contrôle de sa voix.

- J'ignorais à quel point tu souffrais. Je suis profondément désolée, Caelan. N'y pense plus... nous sommes enfin réunis et Padraigh ne peut rien contre nous pour le moment. Mais crois-moi... il paiera pour ce qu'il a fait.

Elle aurait pu se confier aussi et raconter à quel point elle avait souffert également. Mais elle avait bien trop honte de l'avouer. Inutile de bouleverser davantage son frère. Elle posa une main chaleureuse contre la nuque du jeune homme et sourit.

- Tu es un homme bien, Caelan. Peu importe ce que tu as fait, peu importe que tu ai peur. Je t'aime toujours, rien n'a changé et rien ne changera ça. Maintenant... essayons de trouver à manger.

C'était assez bluffant de voir la manière dont elle restait maîtresse de la situation, malgré tout ce qu'elle avait vu et entendu. Elle était forte et comptait bien le rester. Mais si elle se privait encore de nourriture plus longtemps, elle ne tiendrait pas.
Elle trouva un vieux panier d'osier dans la ferme et se tourna vers l'irlandais.

- Je vais chercher des baies ou des fruits. Tu veux m'accompagner ?

Etais-ce parce qu'elle avait peur de s'aventurer seule dans la forêt ou pour garder un œil bienveillant sur son frère ? Sans doute un peu des deux...
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~

Rahemar

Dieu

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 11 samedi 23 janvier 2016, 04:06:56

Sa dégoulinante pitié était une chose que Rahemar abhorrait !  Il regarda la jeune femme et hésita un instant sur la suite donner… il avait clairement envie de passer aux choses supérieures avec elle, mais n’était-ce pas trop tôt ? C’était ce qu’il pensait…. Que c’était beaucoup trop tôt, qu’il fallait encore jouer un peu le frère effrayé, le fr_ère qui avait besoin de l’aide de sa sœur, histoire qu’elle reconstruise un peu l’homme qui devait regagner la liberté pour leur peuple… mais comment pourrait-il y arriver en cet instant au juste ? Il n’en savait rien… il soupira et attendit un peu en silence… il resta sans rien dire et hésita un certain temps avant de finalement… finalement ne rien dire et regarder dans le vide. Il n’avait rien de mieux à faire ou à dire, de toute manière !

Il resta silencieux alors qu’elle continuait à parler, pour réconforter cette loque qu’était devenu son frère… il regarda un peu la jeune femme pendant qu’elle parlait… une femme qui semblait si forte… et qui ne l’était pas tant que cela, il en était sur… elle devait être forte car elle n’avait pas le choix tant que son frère n’était pas redevenu lui-même… c’était ce qu’elle devait penser, non ?

Il regarda la jeune femme avec un sourire un peu triste alors qu’elle allait saisir un panier d’osier qui semblait usé et pas mal abimé… il lui sourit et se leva péniblement avant de finalement lui lancer.

« C’est bon, je vais t’accompagner, mais on ne part pas comme ça ! On serait désarmé et on ne sait pas ce qu’il y a dans le coin… attends-moi, je vais voir s’il n’y a pas quelque chose dans le coin pour se défendre… » [/i][/color]

Il alla faire un tour dans le corps de ferme… une ferme… il devait y avoir peut-être une hache, ou quelque chose du genre… ce serait mieux que rien… il regarda la jeune femme  en s’éloignant et entra dans les restes de la grange… il y avait une meule et une hache de bucheron… trop lourde pour être utilisé à une main… mais bon, au moins, maintenant, il y avait quelque chose d’intéressant ! Il y avait une bonne vieille serpette et à côté de cela une petite hache au manche cassé. En grognat de douleur il sortit les deux éléments avant de finalement les aiguiser rapidement sur la meule.

« Voilà, voilà ! »[/i][/color]

Il lui proposa la hachette, plus légère que la serpette avant de finalement lui proposer e commencer à aller vers un cours d’eau q’il avait repérer à l’aller. Il espérait ne pas avoir à se battre, car il avant bandé son bras et il reposait en écharpe…

« Alors, on y va ? » [/i][/color]

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 12 samedi 23 janvier 2016, 18:28:54


Avant de partir, Caelan pensa qu'il valait mieux y aller armés, au cas ou il tomberait sur... un autre monstre ? Ou peut-être de simples bandits ou animaux. En tous les cas, le danger existait partout, cet endroit ne faisait pas exception. Elle hocha donc la tête et, malgré son état, laissa Caelan s'en charger. Après tout, il s'y connaissait bien mieux qu'elle en arme. En attendant elle fit quelques pas au-dehors, observant ce qui les entourait. Il y avait pas mal d'arbres, c'était un lieu assez vert et les oiseaux semblaient nombreux. Y avait-il des espèces inconnues ? Peut-être. Le climat ici n'avait rien à voir avec celui de l'Irlande. Il y faisait beaucoup plus chaud. Heureusement d'ailleurs, car elle n'était absolument pas vêtue pour faire face au froid.
Au bout d'un moment, son frère réapparut avec deux armes entre les mains. Il lui tendit une hachette et garda la serpette. D'après le bruit qu'elle avait entendu, il avait même prit la peine de les aiguiser. Cette ferme était un peu mieux équipée qu'elle ne l'avait présagé finalement. Lui souriant, elle garda l'arme dans une main, le panier dans l'autre, puis emboîta le pas à l'Irlandais qui avait apparemment repéré un endroit intéressant.

Les plantes et les arbres étaient nombreux et en bonne santé. Il devait bien y avoir des baies ou bien des fruits ! Comestibles tant qu'à faire. Le cours d'eau tout près d'eux ruisselait librement, dans un bruit plutôt apaisant et agréable. Ïrika observait les alentours avec attention, jusqu'à ce qu'elle aperçoive des sorte de gros fruits jaunes tout en haut d'un arbre. Elle tenta de trouver des prises permettant d'escalader, mais les premières branches se trouvaient trop haut.

- Caelan ! Viens me donner un coup de main. Je crois que j'ai trouvé quelque chose.

Lorsqu'il l'eut rejoint, elle lui expliqua que le plan était de monter sur ses épaules pour atteindre les premières branches. Ils avaient fait ça un tas de fois étant plus jeunes. Son frère s'accroupit donc pour permettre à la jolie rousse de s'asseoir sur ses épaules. Pour plus de confort, elle du remonter sa robe improvisée jusqu'en haut. Mais peu importe, Caelan était son frère et ils avaient bien prit leur bain ensemble jusqu'à leur 15 ans. Sans compter la fois ou Padraigh... enfin bref !
Une fois installée, l'homme se redressa et elle entreprit alors de faire de même, les pieds reposants solidement sur les épaules puissantes du jeune homme avant de parvenir à se hisser sur une branche. Heureusement qu'elle était encore en bonne forme.

- Envoie-moi le panier !

Ils allaient enfin pouvoir manger ! Ces fruits avaient l'air délicieux et elle en salivait d'avance. Mais mieux valait s'assurer qu'ils ne soient pas empoisonnés, n'est-ce pas ? Mais de quelle manière ? Ïrika commença par en ouvrir un et observer l'intérieur. On aurait dit une sorte de pêche. En tous cas il sentait bon. C'est  alors qu'elle vit un drôle d'animal, assez petit et très agile, cueillir un fruit et s'enfuir à toute vitesse en sautant d'arbre en arbre. Et bien... cela signifiait sans doute que c'était comestible. Ïrika remplit le panier à ras bord, puis sauta lestement sur le sol avec un sourire fier.

- Et voilà ! Votre petit déjeuner est avancé, Monsieur.

Elle rit et lui tendit l'un des fruits. Autant commencer dès maintenant, non ? Pour sa part, elle ne pouvait pas attendre plus longtemps, elle était affamée !
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~

Rahemar

Dieu

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 13 dimanche 24 janvier 2016, 02:15:47

Rahemar se retrouvait à jouer les chasseurs/cueilleurs. Cela pouvait vous sembler fort étrange, bien évidemment, mais en fait quand vous y pensez plus sérieusement, cela prenait son sens. Il était là pour l’amadouer, pour faire en sorte qu’elle y croit, pour faire en sorte qu’elle puisse envisager un espoir, qu’il puisse réussir à lui fournir un moyen de retrouver la gloire passée du clan !  Il lui fit un sourire alors qu’ils partaient à la recherche d’une bonne zone pour cueillir. Ils marchèrent pendant plusieurs heures sans doute, une voire deux. Et pour la suite, pour la suite il allait s’agir de jouer les choses différemment. Il ne la guidait pas vraiment vers une bonne source de nourriture, mais vers autre chose… oh, ‘était comestible, mais il y avait quelques effets secondaires…

En effet, la jeune femme allait découvrir les baies de l’arbre traitre ! Le nom était évocateur mais il ne poussait que dans cette région, et de loin !  Du coup, c’était possible de trouver ces baies très spéciales :  il s’agissait de fruits jaunes qui avaient l’air parfaitement comestibles… et qui l’étaient, mais les manger crus n’était pas une bonne idée… en effet, ils avaient de effets sur les hormones, déjà et sur les effets de dépendance… deux choses intéressantes n’est-ce pas ? Et à cette période, les fruits du genre étaient omniprésents… d’ailleurs, elle ne tarda pas à lui faire remarquer qu’elle avait trouvé quelque chose mais sans possibilité de l’atteindre…

« Oui, j’arrive ! » [/b][/color]

Il était censé avoir l’habitude de cela, autrefois, car à peine arrivé, il se mettait à genou pour qu’elle grimpe – non sans se dévoiler – sur ses épaules avant de se relever, pour qu’elle ait accès aux fruits. Sa nudité ne le choquait pas, le frère et la sœur avaient été si fusionnels pendant longtemps et c’était presque étonnant qu’il ne soit pas celui qui avait pris sa virginité… enfin bref !  Il lui lança le panier quand elle le demanda et commença, apparemment, à cueillir des fruits… il ne pouvait voir ce qui se passait en haut, mais bientôt il eut un plein paniers de fruits devant ii. Il fallait reconnaitre qu’ils étaient appétissants, n’est-ce pas ? Et encore mieux :  Rahemar de par sa nature, était immunisé contre ces fruits ! Il sourit et en prit un qu’il rompit en deux. Il retira le noyau, le jeta par-dessus sou=n épaule, cela portait bonheur, et commença à manger.

« Ils sont très sucrés… c’est vraiment bon… » [/b][/color]

Il en savoura en silence deux ou trois avant de finalement lancer à la jeune femme qu’il voulait profiter du temps pour voir s’il n’y avait pas moyen de trouver un endroit où l’eau était plus profonde pour espérer trouver un peu de poissons. Oh, il n’y en aurait pas, mais il était sur d’une chose :  une bonne heure de marche et les effets se feraient vraiment sentir… notamment d’un point de vue excitation sexuelle. Combien de temps tiendrait-elle ?

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : Le premier acte (Rahemar)

Réponse 14 dimanche 24 janvier 2016, 15:12:54


Ïrika était plutôt ravie d'avoir trouvé de quoi sustenter son estomac. Cela faisait trop longtemps qu'elle avait le ventre vide et cela accentuaient sa fatigue et son épuisement. Un être humain normalement constitué ne tient pas bien longtemps le choc sans énergie. Ces fruits seraient certainement suffisant en attendant un repas plus construit et plus riche en protéines, comme de la viande. Ah ! Elle aurait donné n'importe quoi pour un bon agneau à la broche. Mais ce n'était pas avec la hachette qu'elle avait en main qu'elle pourrait attraper quoi que ce soit. En générale les animaux couraient plus vite qu'elle. Enfin... peu importe.
Loin de se douter de la provenance et du pouvoir pervers de ces fruits, elle salivait en les observant. Caelan coupa l'un d'eux en parts égales et lui offrit l'un des moitiés. Affamée, elle ne se fit pas prier et croqua dans la chair juteuse et sucrée dans un petit « hum... » de satisfaction. C'était très agréable pour son palais !
La jeune femme en dévora autant que son frère, si ce n'est plus, avant de se sentir tout à fait repue. Quelle bonheur d'avoir enfin l'estomac plein ! Elle commençait à craindre la famine à ce rythme là.
Il restait quelques fruits ans le fond du panier et elle décida de les garder, au cas où ils ne trouveraient rien d'autre d'ici la fin de la journée.
Caelan lui proposa de se mettre en quête d'eaux assez profondes dans l'espoir d'y trouver du poisson. Une excellente idée en somme qui faisait saliver la demoiselle en imaginant se délecter d'un poisson griller.

Ils marchèrent un bon moment - une heure peut-être ? - avant qu'Ïrika ne commence à se sentir bizarre. Elle avait une sensation assez étrange dans le ventre. Ou plutôt au niveau du nombril. Non plus bas encore en vérité. Elle ignora cette sensation légère au départ, mais les espèces de fourmillements de firent de plus en plus insistants. Ils s'intensifiaient.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle ne comprit pas ce ressentit. Il faut dire qu'Ïrika n'avait encore jamais réellement eut d'attirance sexuelle pour qui que ce soit. Surtout après avoir été violée à répétition. Elle n'y avait jamais prit de plaisir, ça non !
Au bout d'un moment, alors qu'elle commençait à avoir très chaud, la chaleur entre ses cuisses furent si intenses qu'elle lâcha son panier et du se tenir à un arbre.Elle s'agenouilla au sol, légèrement tremblante, ne pouvant s'empêcher de plaquer ses mains au niveau de son entre jambe.

Son trouble n'échappa évidemment pas à son frère qui stoppa sa marche. Ïrika respirait profondément, sa poitrine se soulevant à chaque inspiration.

- Caelan... je me sens bizarre. Je ne peux plus avancer.

Avec effrois, elle se rendit compte... qu'elle mouillait. Et ça, elle savait pertinemment ce que cela signifiait. Mais... pourquoi maintenant ? Comment ?! Honteuse, elle rougit et serra finalement les cuisses autant que possible, les yeux baissés. Elle était victime d'un désir charnel incontrôlable ! Quelle était donc cette malédiction ?! Elle aurait aimé demander de l'aide, mais comment expliquer une chose pareille à son propre frère ? C'était délicat.
Respirant à fond, tentant d'ignorer la cyprine de plus en plus présente, elle se dit que cela allait peut-être passer tout seul, que c'était une simple question de temps...
Elle laissait parfois entendre un petit gémissement, une plainte, tandis que les sensations l'envahissaient toute entière.
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~


Répondre
Tags :