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https://youtu.be/jiwuQ6UHMQg
Ïrika venait de quitter la plage où elle s'était échouée et ne pouvait s'empêcher d'observer les moindres détails autour d'elle. Quel était ce pays ? Il n'était pas vraiment comparable à son Irlande natale. La jeune femme aperçut un arbre immense et solide, elle décida donc de l'escalader histoire d'avoir un point de vue en hauteur et mieux voir ce nouveau monde.
Affirmant ses prises avec dextérité, elle n'eut aucun mal à rejoindre la cime, et lorsqu'elle se redressa, un paysage surprenant s'offrit à elle. Le vent était doux, chaud même et ces lieux paraissaient baigner d'une aura étrange, presque merveilleuse, fantaisiste. Il y avait un je-ne-sais-quoi d’intrigant.
Ïrika ferma les yeux un instant et tenta de se matérialiser son pays natal. Son esprit se mit à vagabonder, survolant subitement les côtes escarpées de l'Irlande, accompagné par les vents féroces, les vagues glaciales s'écrasaient contre la roche de toute leur puissance, malgré tout la falaise était inébranlable. Au mieux elle s'émiettait un peu plus à chaque décennie.
Un chanson celte tambourinait dans sa poitrine, une flûte chantait dans ses oreilles... Elle survolait la verdure éclatante de son pays. Comment ne pas parler des paysages de l'île d'émeraude sans évoquer ses innombrables nuances de verts ? Elle pouvait suivre les rivières calmes et paisibles jusqu'à rejoindre les lacs. A l'horizon, quelques montagnes dominantes. Elle se vit au cœur de son clan, tournant son regard vers les flancs de Ben Bulben et Knocknarea, comme de majestueuses sentinelles au-dessus de la ville de Μάγνατα. Une beauté sans pareille.
Et lorsque la jeune femme rouvrit les yeux, la réalité lui parut amer. Elle n'aimait pas ce qu'elle voyait. Peu importe ce qu'était ce nouveau monde, elle ne s'y sentait pas chez elle.
Mélancolique, elle descendit prudemment de son perchoir et tenta de rajuster au mieux ses guenilles. Elle n'avait pas été blessée durant la tempête, à peine quelques écorchures superficielles. Un miracle.
Il n'était plus temps de faire du tourisme, le soleil allait bientôt se coucher et elle devait encore trouver un abri. Qui sait quels animaux affamés ou bandits pouvaient se trouver dans les environs ?
Ïrika trouva un sentier et décida de le suivre, cela la mènerait forcément à une habitation quelconque, un village peut-être.
Elle marcha pendant un peu plus d'une heure, et lorsque la luminosité ne fut plus suffisante, elle commença à désespérer. C'est alors qu'elle tomba sur une vieille ferme. Celle-ci semblait cependant abandonnée vu son état. Pas un animal d'élevage à l'horizon et ce qui avait du être un potager n'était plus qu'un jardin de mauvaises herbes. Toujours prudente, elle poussa la porte de l'entrée qui grinça bruyamment et attendit que son regard s'habitue à l'obscurité. L'intérieur était à peu près ordonné, mais particulièrement poussiéreux. Plus personne ne devait vivre ici depuis des années.
Ïrika referma la porte derrière elle et commença à fouiller les lieux. Malheureusement elle ne trouva rien de comestible. Elle se coucherait le ventre vide.
Avant que la nuit ne tombe complètement, elle prit cependant le temps d'aller chercher de l'eau dans le puits en face de la ferme pour remplir un seau et l'amener à l'intérieur. Elle trouva de quoi allumer un feu et s'installa devant l'âtre réconfortant pour s'adonner à sa toilette. Sa peau était recouverte de sel, de sable et de poussière, ce qui commençait à devenir très inconfortable. Elle dénoua ses longs cheveux roux qui tombèrent en cascade jusqu'au creux de ses reins et entreprit des les dénouer un peu à l'aide de ses doigts, avant de les rattacher en un natte unique.
En revanche, aucun vêtement pour se changer. Qu'à cela ne tienne, elle trouva un vieux draps blanc dans une armoire bancale et commença à arracher le tissu. Elle noua le tout autour de son corps. L'ensemble ressemblait à une vieille tunique ou une toge grossière. Peu importe, au moins c'était sec et à part une légère odeur de renfermé, c'était convenable.
Au lieu de rejoindre une chambre austère, Ïrika décida plutôt de s'étendre prêt du feu sur le tapis, non sans garder le bouffadou qui servait à attiser le feu prêt d'elle. Juste au cas où. Elle ferme ensuite lentement les yeux, pensant à son frère et priant pour qu'il soit saint et sauf...
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Rahemar avait beaucoup de défauts, il était mauvais, pervers, tordu, menteur, traitre, trompeur, langue de vipère, pernicieux, vicieux, et toutes autres sortes de qualificatifs qui allaient dans le même sens général que ceux déjà cités. Oui, à lire cela vous avez compris : Rahemar n’était pas un brave homme – parce que l’on pouvait difficilement qualifier Rahemar de courageux, s’en prenant en général à plus faible que lui et ensuite parce qu’il n’était pas un homme mais un dieu – mais plutôt un salopard de la pire espèce. Oui, c’était un fait et la Divinité des trahisons, des apparences, de la duperie, de la duplicité, des complots et autres joyeusetés de ce genre n’était pas peu fière de cela, en fait, le Dieu en tirait même, d’une façon détournée, une forme d’orgueil… parce qu’il n’avait pas assez de défauts sans doute…
Bref, revenons-en à notre sujet, que faisait Rahemar ici au juste ? Et bien il était en train de faire exactement ce à quoi il était bon : il renégatait, il fomentait, il complotait. Il y avait ici un petit duché presque autonome et la prière d’un de ses suppliants, de l’une de ses ouailles avait été menée à son oreille. Son frère avait été pendu pour une raison injuste sur ordre du duc, pour un regard déplacé à la duchesse, non sans qu’on lui ai crevé les yeux en guise de leçon, au passage, bien sûr… oh, la sanction était un peu abusive, surtout qu’il avait été émasculé et forcé de manger ce qui lui avait, fut un temps, servi d’appareil génital ! Pour cette raison, le suppliant avait offert sang et vie pour que le dieu renverse et fasse choir le duché… et avant de décider s’il allait accepter de remplir cette tâche, d’exaucer cette prière, il voulait être sûr que s’il le faisait, le pays, ou le duché plutôt, de serait jamais que sang, larmes, et chaos pour les années à venir…
Pour le moment, Rahemar n’était pas sur… il voyait des choses intéressantes, certes, mais rien non plus de bien folichon, rien qui ne puisse mener à un chaos généralisé, à une anarchie complète, à un retour à l’instinct le plus prima l de l’homme… aussi hésitait-il… sous les traits d’un jeune marchand, il parcourais les lieux afin de se forger sa propre idée… et pour le moment… non, il n’était pas convaincu… le peuple ne mourrait pas de faim et l’armée n’était pas assez indisciplinée et trop bien entrainée pour ne pas mater une révolte en peu de temps. Il était presque déçu… non, en fait il était frustré, pour être honnête… à moins que… oh, oui, peut-être une prise de pouvoir de l’armée à des fins plus expansionnistes… ça pouvait peut-être bien fonctionner, le peuple n’en souffrirait pas directement, puis viendraient des conséquences intéressantes, augmentation exponentielle de la conscription obligatoire, augmentation des impôts pour payer et nourrir l’armée… si, si, il y avait bien des possibilités intéressantes…
Toujours à ses pensées il ne put néanmoins pas ne pas s’arrêter en voyant cette ferme, sur le bord du sentier : une ferme très isolée, à plusieurs lieues de toute habitation, qui tenait encore debout. Ça tenait du miracle ! et complètement en jachère, tout poussait, les mauvaises herbes avaient tout contaminé… il aimait les mauvaises herbes elles étaient insidieuses, un peu comme le lierre… on le laissait croitre sans y faire attention, et après… après commençaient les problèmes… bref, concernant la demeure, tout concordait avec un abandon, mais il n’était pas dupe : la fumée qui s’évacuait par la cheminé était un signe très clair : il y avait quelqu’un. Curieux, Rahemar prit sa forme de brume pour aller espionner tout cela et voir ce qu’il pouvait y avoir d’intéressant là-dessous…
S’infiltrant par la serrure, par les interstices des murs, il put ainsi observer. Il y avait une jeune femme, seule. Deux erreurs à ne pas faire sur terra : être une jeune et jolie jeune femme, d’abord, et ensuite voyager seul. C’était un combo mortel que de faire et d’être les deux en même temps ! Ayant eu une bonne vue de ce qu’elle était, il se retira et prit son apparence… sensations, images et souvenirs vinrent à lui directement et il ne put s’empêcher de se dire qu’il avait une chance colossale ! Et plus encore, comme toujours, elle donnait elle-même les instruments de sa défaite…
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Il faisait nuit noire quand Rahemar passa à l’action. Il avait pris l’apparence de celui qui semblait le plus approprié pour elle. Pour être honnête il avait hésité entre lui faire peur d’emblée ou la rassurer pour mieux la berner. Padraig ou Caelan. Finalement la deuxième option l’avait emporté ! Donc, disais-je, il faisait nuit noire quand on tambourina à la porte et qu’une voix masculine, celle de l’apparence qu’il avait choisie, le frère de la jolie rousse se faisait entendre.
« Y a-t-il quelqu’un ? S’il vous plait ! Je suis blessé ! »[/b][/color]
Il ne s’agissait pas de mensonge, bien au contraire, en effet, quand il avait pris l’apparence il avait profit de l’occasion pour amocher un peu son apparence. Une large entaille était présente sur toute la face droite de son visage et un bandage plein de sang et de boue « tait visible son bras qu’il laissait un peu pendre à son côté… il tambourina plusieurs fois jusqu’à ce que le loquet saute tout seul à cause de la vétusté du mécanisme et il entra, s’effondrant presque dans la pièce principale, voyant qui était là, il ne parvint qu’à souffler son prénom, gorge trop sèche pour parler, voix cassé à force d’avoir crié…
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Ïrika s'était rapidement endormie, exténuée après ce qu'elle avait vécue. Cependant son sommeil n'avait rien de paisible. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à ce jour ou son clan avait été attaqué par les barbares, la mort de son père, l'esclavage, le départ en mer où ils avaient du laisser leur tendre mère derrière eux, puis le naufrage. Depuis elle n'avait aucune nouvelle de son frère, Caelan. Déjà durant ces cinq dernières années de servitude, ils s'étaient simplement croisés de loin. Il n'y avait eu que des échanges de regards, on ne les avait jamais laisser se parler. C'était un crève cœur pour la jeune femme qui avait toujours été extrêmement proche de sa famille. Elle avait grandit auprès d'eux et aujourd'hui elle se sentait bien seule. Ce serait mentir que de prétendre qu'elle n'avait pas peur. Elle était assez terrifiée par sa situation, perdue au milieu d'un monde dont elle ignorait tout, sans personne, sans arme, sans aucun repère. Combien de temps cela allait-il durer ? Reverrait-elle un jour Caelan et sa mère ? Parviendrait-elle à sauver son clan ?
Pour tout avouer, elle pensait que Padraigh était mort durant le naufrage. Elle l'espérait même, cela aurait simplifié tant de chose. Les Dieux avaient peut-être fini par entendre ses prières et avaient foudroyé ces barbares d'un éclair de justice ? Qui sait ?
La jeune femme avait donc l'esprit sombre durant son sommeil. Sa main était pourtant crispée sur son arme improvisée, comme si elle était prête à agir au moindre danger. Mais était-elle en mesure de réagir si quelqu'un ou quelque chose approchait ? Peu probable. Mais elle était si fatiguée...
C'est alors qu'elle entendit une voix. Une voix familière. Persuadée qu'il s'agissait de son rêve, Ïrika ne se réveilla pas. Elle se voyait encore sur le bateau malmené par des vagues gigantesques, repérant son frère qui se débattait dans les eaux glaciales en appelant à l'aide. Elle aurait voulut l'aider, le sauver, mais à chaque fois qu'elle tentait d'avancer, une vague la repoussait, elle perdait l'équilibre et s'éloignait irrémédiablement de son frère.
Pendant ce temps, un homme était entré. Ïrika finit par se réveiller en sursaut lorsque la porte céda. Elle leva le bouffalou, prête à se défendre. Mais ce qu'elle vit n'était pas un ennemi, loin de là. Une fois certaine de ne pas être encore en train de rêver, l'irlandaise lâcha la barre et s'élança en direction de son frère qui venait de pénétrer dans la pièce, l'air mal en point. Son appel à l'aide n'avait pas été imaginé ! Il était là ! Bien en vie !
- Caelan ! s'écria la jeune femme.
Elle le prit doucement dans ses bras, se serrant contre lui tout en évitant de lui faire plus de mal. Elle ne put s'empêcher de déposer un baiser sur sa joue, ivre de bonheur de le sentir enfin prêt d'elle et de sentir son odeur. Puis elle se reprit rapidement, il avait besoin d'aide.
Elle l'aida à se rapprocher du feu et le fit asseoir contre un meuble avant d'observer ses blessures. Il avait le bras bandé, en piteux état, puis elle vit son visage abîmé et ne put s'empêcher de l'effleurer du bout des doigts.
- Il faut soigner ça.
Elle aurait aimé pouvoir se serrer contre lui et lui dire à quel point elle était heureuse de le revoir en vie. Mais il fallait d'abord s'assurer qu'il guérisse. Mais voilà, elle n'y connaissait pas grand chose en remède et guérison et ils se trouvaient dans une vieille ferme abandonnée. Même les plantes lui étaient inconnues ici, pas moyen de concocter une pommade ou autre.
Un peu affolée, Ïrika se redressa, tentant de se contrôler et de reprendre un peu d'assurance. Elle fouilla un peu les lieux et trouva une vieille couverture dont elle recouvrit son frère. Puis elle attrapa un morceau de tissu venant du drap qu'elle avait utilisé plus tôt pour changer son bandage. La plaie n'était pas jolie. Elle caressa tendrement la joue épargnée de son frère pour lui annoncer qu'elle allait chercher de l'eau propre.
En tout juste une minute, elle revint avec un seau qu'elle positionna au-dessus des flammes avec les moyens du bord, histoire de la réchauffer. En attendant, elle s'assied à ses côtés, glissant sa main dans la sienne et lovant son visage dans le creux de son cou en soupirant.
- Oh, Caelan, si tu savais comme je suis heureuse de te voir ! J'ai cru t'avoir perdue. J'étais tellement inquiète ! Comment as-tu survécu au naufrage ? Est-ce que nos compagnons s'en sont sortis ?
Leurs compagnons de clan, devenus esclaves avec eux lorsque les barbares les avaient envahis. Elle redoutait sa réponse, car il était arrivé jusqu'ici seul. Avaient-ils donc tous péris ? Elle préférait ne pas y penser et profiter de la présence de son frère. Ou plutôt... de celui qu'elle prenait pour son frère.
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Il avait bien choisi son apparence, il en était sûr ! En effet, en jouant le rôle de son frère il lui offrait eux choses : la possibilité d’être rassurée, d’abord, et en plus la confiance, une confiance immuable qui avait été forgée au fil des ans… et au moins, elle se reposerait sur cette confiance, n’est-ce pas ? Il n’avait jamais trahi cette confiance et n’avait jamais montré une forme de dégout ou de rejet à cause de ce qui lui était arrivé de par sa nature de femme, n’est-ce pas ? Alors il avait bien choisi. Il attendit en silence, qu’elle l’aide ou qu’elle fasse quoique ce soit… Un autre avantage de cette apparence ? C’était un jeune homme solide et en pleine possession de ses moyens, chose qui serait plutôt utile plus tard… il sourit néanmoins en entendant la voix de la jeune femme, même s’il semblait sur le point de s’évanouir… ah aurai-je oublié de dire que Rahemar était un comédien plus qu’émérite ? Toussant une toux sèche qui devait brûler la langue il s’abandonna à l’étreinte et de son seul bras en bon état il la serra faiblement contre lui. Oh que Caelan était content de revoir sa sœur…
Oh que Rahemar était content qu’elle ait pu faire la confusion, qu’elle ait pu ne pas reconnaitre que l’être qui se trouvait face à elle n’était pas son frère et ne l’avait jamais été… il souriait intérieurement et ricanait devant la douceur et la naïveté de cette jeune femme qui, après tous ses moments dégradants, aurait peut-être dû se montrer plus méfiante… on aurait pu appeler ça un manque crucial de bon sens, mais n’était-ce pas aussi ce qui en faisait une proie amusante, cette absence de bon sens ? Il sourit – intérieurement – à cette idée… il n’en faudrait pas beaucoup pour que ça déborde, il avait l’impression…
Il la vit sans doute un peu horrifiée par son état, mais officiellement, il venait de beaucoup plus loin qu’elle alors bon… il regarda la jeune femme qui lui faisait face et tendit le bras en grimaçant pour lui toucher la joue… oui, c’était bien elle… il en eut des larmes aux yeux presque, ce qui était un sacré choc sans doute quand on le connaissait, sans doute, avant de finalement laisser retomber son bras… oui, il était
« Non… ça va aller… » [/b][/color]
Il se jeta sur le seau d’eau qu’elle l’avait ramené et y plongea de la tête… une eau fraiche et pure, sans sel… il but à longues gorgées avant de tousser, en recracher une partie par terre et de le renverser mollement sur la figue, lavant le sang de son visage, montrant que la blessure avait déjà commencé à lentement cicatriser, preuve qu’elle devait déjà avoir une petite semaine… par contre le bras le faisait davantage souffrir. Il grimaça et serra les dents, ne dissimulant pas sa douleur avant de finalement se retourner vers elle. Il avait moins mal à la gorge, il pouvait parler, même si sa voix était encore éraillée…
« Moi aussi… j’ai eu peur pour toi… j’ai cru qu’elle… qu’elle t’avait eu aussi… » [/b][/color]
Il la serra de nouveau contre lui… et resta ainsi un certain temps, sans bouger avant de lui baiser les deux joues et la serrer de nouveau contre lui répétant doucement qu’il était heureux…. Qu’elle était vivante… que c’était parfait…. Qu’elle avait survécu. Que ce n’était pas un rêve… comme s’il ne revenait pas… et il semblait décidé à ne pas la lâcher… et il finit néanmoins sous la douleur à la lâcher pour s’allonger sur le dos et regarder les flammes…
« Je… ça fait une semaine que je cherche un endroit habité en longeant la côte… j’ai…. J’i survécu au naufrage… en fait… en fait la tempête nous a épargnée… on s’ne est sorti indemnes… mais… mais on est tombé sur une bête immondes…. Elle avait plusieurs têtes et un cors grand comme notre île… je ne sais pas comment je suis resté en vie…. J’ai voulu me battre…. Mais… mais j’étais attaché… un de ces salopards… il m’a détaché et m’a donné un couteau avant qu’on me jette à l’eau entre la bête et eux… et après… près, trou noir… mais elle m’a mordu… » [/b][/color]
Il montra son bras et pris un moment à défaire d’une main le bandage pour montrer les traces de dent qu’il avait dans le bras, sur une bonne trentaine de centimètres. Une ou deux fois on pouvait même voir l’os dans une ou deux marques… mais la plaie était saine, l’eau de mer l’avait bien désinfecté… mais il tremblait comme une feuille, rien que le souvenir le terrifiait… ce monstre… il frissonna.
Mais allez, on se reprend un peu !
« Où… où sommes-nous ? »[/b][/color]
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Bénis soient les Dieux ! Caelan était vivant, à ses côtés. Plus rien ne les séparerait jamais, elle s'en faisait la promesse. Elle y veillerait. Ensemble ils étaient plus fort, ils pourraient veiller l'un sur l'autre. Ïrika aurait donné n'importe quoi pour remettre son frère sur pied, trouver un bateau et rentrer chez eux. Enfin. Caelan pourrait alors devenir le chef de clan, comme leur père en avait toujours décidé. Père...
La jeune femme préféra ne plus y penser. A chaque fois qu'elle se remémorait les souvenirs de son père, l'image de sa tête décapitée roulant au sol revenait violemment, lui donnant la nausée.
Caelan but tout son soul et se rinça un peu pour se débarrasser du sel, de la boue et du sang amalgamés sur sa peau. La jeune femme l'observa avec bienveillance, bien qu'inquiète pour sa santé.
Épuisé, le jeune homme s'allongea devant le feu, tirant parfois une grimace de douleur qui serrait le cœur de l'irlandaise. Il commença alors à lui raconter son aventure après le naufrage. Silencieuse, Ïrika fixait le prince, à la fois attristée et horrifiée par ce qu'il racontait. Un monstre pareil pouvait-il seulement exister ? Sidérée, perplexe, elle ne put s'empêcher de souffler :
- Plusieurs têtes ? Tu délires, mon frère.
Mais elle savait qu'il disait vrai, il suffisait de lire la peur dans son regard tandis qu'il revivait intérieurement ce cauchemar. Peinée, la demoiselle chercha un moyen de le réconforter davantage, mais il lui montra sa vilaine blessure. Ce fut à elle de grimacer. Heureusement l'eau de mer et son sel s'étaient chargés de nettoyer le tout assez proprement. Caelan lui demanda alors où ils se trouvaient. Comme pour chercher un indice lui permettant de lui répondre, Ïrika regarda autour d'elle, ne voyant qu'un demeure branlante et poussiéreuse. Soupirant, elle répondit :
- Je n'en ai pas la moindre idée, Caelan. Tous ce que je sais, c'est que je déteste cet endroit.
Toujours assise prêt de lui, elle ramena ses jambes contre sa poitrine, entoura le tout de ses bras et posa sa tête sur ses genoux en fixant le feu. Elle se mit à réfléchir au meilleur moyen de rentrer chez eux. Trouver un village, trouver un bateau, un équipage, rentrer chez eux. Et surtout, massacrer tous ces barbares pour reprendre leur terre. Le cœur lourd, Ïrika tenta de repousser les images qui l'assaillaient, celle où elle se tenait dans la boue et où Padraigh, hilare de sa perversité était en train de la violer. L'irlandaise frissonna et se recroquevilla un peu plus. Elle remerciait souvent le ciel de ne pas avoir été engrossée par se porc. Elle ne l'aurait pas supporté.
Tentant de penser à autre chose, elle lança :
- J'espère que maman va bien. Il faut rentrer Caelan. Par tout les moyens. Tu dois reprendre ce qui nous appartient. Désormais, c'est à toi de tenir le rôle de chef et d’honorer de nouveau notre nom et notre sang. Je t'aiderai.
Elle lui tendit un sourire encourageant, consciente qu'elle lui demandait beaucoup. Mais c'était leur destin, ils ne pouvaient pas abandonner et se morfondre. Demain, il faudrait trouver un village. En espérant que son frère se soit suffisamment reposé. Elle ne l'avait encore jamais vu aussi fragile...
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Non, Caelan ne délirait pas, mais Rahemar était inventif, donc c’était normal que cela paraisse aberrant, c’était pour cela qu’il avait cette marque sur le bras… sinon, elle n’aurait sans doute vraiment cru à ce qu’il lui avait présenté, comme tableau, non ? Il lui sourit, faiblement avant de fermer les yeux et rester slencieux un moment… il ne voulait pas rentrer, rahemar ne voulait pas non plus, soit dit en passant. Rahemar était plutôt du genre à privilégier l’idée de rester sur ce continent et à jouer avec ses merveilles, dont la jeune femme faisait désormais partie !
Il lui prit doucement la main alors qu’elle lui avouait ne pas plus savoir que lui où ils étaient. Rahemar le savait très bien, et il savait aussi évidemment qu’il ne serait pas seul avec elle pendant des mois et des mois… quoique… il y avait une des siennes à qui il avait offert une tour et une impossibilité de la quitter sans son avis… il lui sourit et attendit un peu avant de finalement pâlir d’un coup, alors qu’elle parlait de retourner sur leur ile pour regagner la liberté de leur clan et de reprendre ce qui lui appartenait… il lui saisit le bras et le serra, pale comme un linge…
« Non… non… pas l’eau… non… je ne peux pas… »
Il avait murmuré cela, comme si le dire plus doucement le rendait moins vrai, Caelan était effrayé. Rahemar essayant de faire en sorte que ce soit crédible ! Et cela fonctionnait, non ? Il inspira à fond, expira, inspira, expira jusqu’à s’être calmé… puis, il lui montra son bras. C’était évidemment le droit qui était abimé… donc son bras d’épée… en somme il était un peu, une sorte de nouveau Nuada, piètre Nuada… s’il pouvait se permettre un blasphème…
« Je ne peux pas me battre comme ça… »
Elle comprenait, n’est-ce pas ? Allez, faites qu’elle comprenne ! Il se redressa tant bien que mal pour la serrer de nouveau contre et doucement caler la tête de la jeune femme sur son épaule valide. C’était plus simple ainsi et il lui dit.
« J’espère aussi pour maman… surtout que la dernière fois que je l’ai vue… elle était ronde… et à son âge, rien n’est moins sur que sa survie… Je veux le faire… mais il va nous falloir de l’aide… on ne peut rien faire à deux… que Nuada, Ogme, et Morrigan t’entendent ! Mais sans mon bras… sans mon bras je ne peux rien faire… nous n’avons aucune chance… cela ne servira à rien… »
Il lui sourit faiblement, avec une forte tristesse au milieu de ses traits fatigués…
« Nous sommes impuissants… et il y a l’eau... »
Il se mit à pleurer…
« Tu restes avec moi, hein ! »
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Ïrika n'imaginait pas à quel point elle se fourvoyait. Elle pensait que maintenant que son frère et elle étaient réunis, ils n'avaient plus qu'à rentrer et libérer courageusement leur peuple. C'était ce qu'elle avait entreprit depuis qu'elle s'était réveillée sur cette plage inconnue. Elle n'avait pas imaginé une seule seconde que Caelan puisse briser en une seconde cet espoir, ce désir de vengeance qui pulsait en elle depuis cinq longues années. Oui... en prononçant ces mots elle s'était attendue à ce que le prince des Ouennikniois se gonfle d'une bouffée d'orgueil et de bravoure pour lui assurer qu'il ferait payer leur ennemis. Mais ce ne fut absolument pas le cas. Au contraire, ce fut une lueur de peur qui brilla dans le regard de son frère. Elle le vit pâlir et trembler tandis que, agrippant son bras, il lui supplia de ne pas reprendre la mer. Ïrika était sidérée, regardant l'homme face à elle avec une expression médusée. Jamais auparavant elle ne l'avait vu dans un état pareil. Il lui montra de nouveau l'état inquiétant de son bras, lui expliquant qu'il ne pouvait pas se battre dans cet état.
Il la serra contre elle, la jeune femme pouvait presque sentir la terreur dont il était victime tandis qu'elle lui rendait son étreinte sans savoir que dire. Elle se contenta d'écouter ses plaintes et ses inquiétudes avant qu'il ne s'enquiert de son soutien.
Un peu déboussolée par la réaction de Caelan, Ïrika ne répondit pas tout de suite. Son frère qu'elle avait connu si brave et courageux, sans peur, lui apparaissait fragile et traumatisé. Finalement, elle le garda contre elle et murmura, la voix tremblante tandis qu'elle retenait des larmes avec peine :
- Bien sûr que je reste. Personne ne nous séparera plus jamais je t'en fait la promesse.
Elle glissa ses doigts fins dans la chevelure noire et humide de son frère, encore songeuse. Elle aurait été capable de prendre les armes à la place de Caelan s'il l'avait fallut. Mais il fallait prendre la mer, et son frère en était pour le moment incapable. Elle était particulièrement déçue, mais elle n'avait d'autre choix que d'accepter les faits.
- J'attendrais que tu sois prêt, Caelan. Allons calme-toi et reprends-toi. J'ai besoin d'un homme fort à mes côtés.
Elle pensait qu'il avait peut-être faim, mais elle n'avait rien trouvé à manger ici et il faisait nuit noire. Ils allaient devoir attendre l'aube. En attendant, elle embrassa la tête du prince irlandais et se força à sourire pour le rassurer.
- Allons, il faut nous reposer à présent. Demain il nous faudra trouver de quoi manger. Je reste prêt de toi.
Elle l'invita à s'allonger et fit de même, lovée contre lui et lui piquant un peu de couverture pour ne pas mourir de froid. La dernière fois qu'elle avait dormit aux côtés de son frères ils avaient douze ans et, effrayée par un orage particulièrement virulent, elle était venue se faufiler dans sa chambre. Caelan lui avait alors promit de la protéger du monde entier jusqu'à sa mort. Mais pouvait-il tenir cette promesse aujourd'hui ? Elle l'espérait.
Ïrika sentait la fatigue l'envahir. Cela avait été une dure journée, autant physiquement que moralement. Pour son frère aussi. Ils avaient besoin de sommeil. La présence du corps fort de son frère dans son dos la rassurait et l'apaisait. Elle ferma les yeux en écoutant le crépitement des flammes.
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Il regarda un peu la jeune femme alors qu’elle lui promettait de ne jamais le laisser tout seul. Rahemar était complètement ravi de la situation, c’était encore meilleur que ça, il le savait ! Elle ne lui résisterait pas, elle ne se douterait de rien ! Elle se ferait avoir, comme les autres… il soupira d’aise devant le feu dont il semblait avoir besoin tant il était frigorifié. Il sourit et attendit un peu de voir ce qu’elle allait dire, comme s’il craignait qu’elle le force, comme s’il craignait qu’elle ne veuille pas l’aider ! Il lui fit un petit sourire penaud avant de finalement l’enlacer alors qu’elle se blottissait contre lui. Il passa un bras autour de sa taille, posa sa tête contre son épaule et sembla s’endormir contre elle. Mais il ne dormit pas. Non, bien sûr, le dieu ne dormit pas… mais en ‘’dormant’’, sa main remonta et se posa sur le sein de sa ‘’sœur’’. A un autre moment, il se mit à hurler comme un possédé, de trouille, sa vessie se vidant malgré lui. Ce qui criait était aberrant, n’avait aucun sens, et il avait même de la fièvre. Peut-être arriva-t-elle à le calmer, peut-être n’y arriva-t-elle pas, il n’aurait pas su affirmer cela dans un sens ou dans l’autre quand il se réveilla le matin, alors que l’aube se levait à peine.
« Alors ce n’était pas un rêve… tu es là… » [/i][/color]
Il la serra contre lui, la réveillant peut-être… comme pour vérifier qu’elle était bien réelle. Il lui sourit et attendit un peu avant de chercher à se lever et aller chercher de l’au au puit, d’un seul bras et de revenir avec un seau plein, pour faire quelques ablutions rapides et nettoyer sa plaie. Oui, il voulait que ce soit propre, bien propre pour qu’il n’y ait pas la moindre infection, grimaçant sous la douleur.
« Tu as d’autres draps pour faire un bandage un peu plus correct que celui que j’avais ? Pour éviter de perdre mon bras, ce serait préférable ! » [/i][/color]
Il regarda son bras et fit la tronche… putain de monstre… il était en train de se remémorer ce qui s’était passé et se mit à pleurer… il avait l’air d’être une loque, n’est-ce pas ? Mais c’était le but de rahemar, qu’elle prenne soin de lui, qu’elle se mette à le prendre un peu en pitié… il y avait plein de choses possibles et intéressantes ! et il voulait d’abord qu’elle le prenne en pitié avant qu’il ne lui montre que les rôles s’inverseraient…
« Je suis pitoyable, n’est-ce pas ? » [/i][/color]
Il voulait qu’elle remonte un peu la pente avec lui, qu’elle connaisse l’espoir, avant l’abime du désespoir…
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La belle Irlandaise ne pouvait absolument pas se douter de la véritable nature de l'homme à côté d'elle. Comment aurait-elle pu ? Dans son monde, une telle magie était inconcevable. Il était évident qu'il s'agissait de son frère. Elle avait donc tout à fait baissé sa garde et savoir Caelan près d'elle la rassurait grandement. Elle avait toujours été courageuse, mais après tant de troubles, elle n'était plus tranquille. Elle sentit son frère se détendre un peu, tentant certainement de trouver le sommeil lui aussi. Ïrika ne mit guère longtemps avant de sombrer dans les bras de Morphée, ne réagissant guère, alors, lorsque la main de son frère se posa au niveau de son sein.
C'est alors que tout un coup, elle fut réveillée en sursaut par les hurlements de son frère. Elle ignorait depuis combien de temps elle dormait, en tous les cas il faisait toujours nuit noire. Effrayée, elle se rendit compte que le jeune homme était prit d'une crise de panique, sans doute victime d'un cauchemar affreux.
- Caelan ! Caelan calme-toi, je suis là. Tout va bien !
Pour ne pas qu'il se blesse dans ses gesticulations, elle enfourcha son corps et tenta de le maintenir tranquille tout en lui parlant d'une voix douce, bien que les larmes lui montaient aux yeux. Voir son frère dans un état pareil était un choc pour elle. Petit à petit, sans pour autant se réveiller, le prince se calma et l'hystérie sembla faire place à un sommeil paisible.
Ébranlée, Ïrika passa une main sur le front de l'irlandais pour s'assurer qu'il n'était pas prit de fièvre. Mais c'était pas le cas. Le pauvre s'était même uriné dessus de frayeur. Elle fit de son mieux pour éponger tout cela et déposa un linge humide sur son front. Elle soupira et murmura pour elle :
- Qu'est-ce que cet endroit a fait de toi, mon frère ?
Pour elle, c'était comme si ces lieux étaient maudits. La tempête, puis ce monstre dont il lui avait parlé... c'était trop pour un seul homme. Même un homme solide comme Caelan.
Ïrika finit par s'allonger de nouveau près de lui. Elle eut cependant beaucoup de mal à retrouver le sommeil.
Au matin, ce fut de nouveau le prince qui la réveilla. Mais avec plus de douceur cette fois-ci, la serrant contre lui, apparemment soulagé de ne pas avoir rêvé leurs retrouvailles. Elle sourit doucement, puis se redressa en s'étirant, les muscles un peu endoloris.
Caelan semblait souffrir encore de son bras, mais alla cependant chercher de l'eau au puits. Finalement, il lui demanda si elle n'avait pas d'autres draps pour changer son bandage.
La jeune femme secoua la tête, sachant qu'il ne restait plus aucun linge en ces lieux, avant de réaliser qu'elle en portait sur elle.
Avec autant de précision que possible, elle découpa alors un bandage improvisé dans sa robe grossièrement créée la veille. Cela raccourcissait un peu la tenue, trop à son goût d'ailleurs, mais ce n'était pas important. Elle entreprit alors de s'occuper du bras de son frère. C'est alors que celui-ci craqua et fondit en larme, réalisant sans doute à quel point il était diminué. Il se trouvait pitoyable.
Émue, la jeune femme s'approcha un peu plus et prit son visage délicatement entre ses mains pour le forcer à la regarder. Elle plongea alors ses yeux dans les siens.
- Écoutes-moi bien, Caelan. Tu n'es pas pitoyable. Tu es le fils de Rodahl et Frida Ó Briain, Chef incontesté des Ouennikniois. Tu es fort, solide et courageux. Ne l'oublie jamais ! Peu importe ce que tu as traversé, tu ne dois pas baisser les bras. Ressaisi-toi.
Son regard était un peu sévère. Elle était belle et bien la princesse fière et tenace que l'on avait toujours connu. Cependant elle se radoucit un peu et sécha calmement les larmes de Caelan d'une caresse.
- Je t'aime, mon frère. Tu peux compter sur moi, tu le sais.Tu vas guérir, je veillerai sur toi. Comme tu as toujours veillé sur moi. Acccroche-toi. Nos tourments prendront bientôt fin.
Elle sourit de plus belle et déposa un baiser sur sa joue.
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C’était amusant de voir la jeune femme qui inversait les rôles qu’elle avait eu avec son frère… elle qui avait tant été protégée par elle, et elle qui avait tant recherché sa protection… elle se retrouvait à devoir protéger son frère… comme ce devait être un arrache-cœur pour elle que devoir agir de la sorte… il soupira de dépit et chercha un exutoire sans pouvoir en trouver un. Elle était heureuse de revoir son frère hein ? Elle allait bientôt se rendre compte à quel point il avait changé, combien les évènements passés lui avaient changé… C’était étrange, vous ne pensez pas ? la manière dont les évènements pouvaient créer un tel contraste entre le avant et le après ! Elle devait en être choquée, non ! Il sourit et attendit un peu, en silence, avant de finalement réagir.
« Je sais que tu m’aimes, mais… est-ce que tu aimes celui que j’étais ou celui que je suis devenu… tu sais… ce que j’ai fait là-bas.. je n’en suis pas fier… j’ai tué, tué, tué, et encore tué… parfois les miens, parfois d’autres clans réduits en esclavage… j’ai tué parce que je voulais vivre… par lâcheté de mourir… parfois aussi on me faisait combattre des bêtes et quand je gagnais, je gagnais des récompenses, la vie, un repas chaud… des femmes parfois… j’ai honte tu sais… » [/b][/color]
Il se retint de pleurer de nouveau avant de finalement regarder alentour. Il hésita à en dire plus avant de finalement se dire qu’elle avait le droit d’entendre la vérité. Elle avait le droit de savoir exactement ce qu’il avait fait ou du moins ce qu’il avait été obligé de faire… il inspira à fond, et resta tremblant, comme s’il hésitait à parler…
« Peu avant notre départ, Padraigh assistait aux combats… et il a parié que je gagnerais un combat contre un ours… en tenant un œuf frais dans la main… si je le brisais avant la fin du combat je serais victime de la roue pendant deux heures… si je gagnais, j’aurais eu droit à toi… mais pas comme nous le voulions tous les deux… crois moi… tu sais, quand je gagnais une femme comme récompense, il fallait que je fasse… que je fasse la chose devant eux… que j’humilie ces femmes et les souille comme ils te souillaient… Padraigh disait qu’entre chiens, cela donnerait des fruits intéressants… j’ai pris l’œuf et je l’ai écrasé avant même le début du combat… et Padraigh m’a mis une vraie raclée… » [/b][/color]
Il inspira avant de rajouter.
« Déjà avant je n’étais pas de taille… mais maintenant… » [/b][/color]
Il regarda la jeune femme et retira son haut. Une longue estafilade partait de son épaule jusqu’à son bassin.
« La trace de sa dernière raclée… » [/b][/color]
Il était constellé de cicatrices…
« Même si nous pouvions rentrer… [/b][/color] Il eut frisson à cette idée… Il faudrait que je le batte en duel pour nous libérer vraiment… que je l’humilie en combat singulier… mais je n’ai aucune chance… tu sais… j’ai peur…» [/b][/color]
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Caelan n'était plus du tout le même homme, certes et Ïrika aurait évidemment préféré qu'il reste celui qu'il avait toujours été. Mais cela aurait été trop égoïste de sa part. Elle-même avait certainement changé. Ce qu'ils avaient vécu... cela changeait forcément n'importe quel homme ou n'importe quelle femme. Elle n'imaginait cependant pas à quel point.
Alors oui, le brave guerrier avait plié et se comportait aujourd'hui comme n'importe quel homme. Mais à quoi bon l'en blâmer ? Il restait son frère après tout, et les liens du sang étaient puissants. La jeune femme ne pouvait se voiler la face, elle aussi avait été sur le point de craquer et tout abandonner. Mais elle pensait à sa mère, à son peuple et cela lui donnait des forces. Elle préférait s'accrocher au moindre petit espoir de récupérer sa vie d'avant. Car celle-ci, celle qu'ils vivaient en ce moment même, lui faisait peur.
Caelan se confia soudain à elle. Durant tout son récit, Ïrika tenta de rester de marbre, de se contrôler. Mais dans ses yeux émeraude, une colère et une rage brûlait. Si elle avait toujours haït Padraigh, aujourd'hui la haine était un bien petit mot. Si elle le croisait un jour, nul doute qu'elle n'aurait pu se retenir de l'écorcher vif. Elle avait beau être une femme, lorsqu'on s'en prenait à sa famille, Ïrika pouvait être dangereuse. Comment avait-il osé faire vivre des choses aussi horribles à son frère ? Comment avait-il pu lui proposer des choses aussi répugnantes ? Comment avait-il osé le torturer et le battre à ce point ?
En voyant les cicatrices sur le corps de Caelan, Ïrika serra les poings. Savoir que son frère avait pu abuser de femmes comme Padraigh avait abusé d'elle la choquait au plus haut point. Mais après tout, il n'avait pas eu le choix. Aurait-elle préféré mourir à sa place ? Elle n'aurait su dire.
Caelan craignait de revenir chez eux et de devoir affronter le chef barbare. C'était légitime. Après un silence pesant, la jeune femme réussit à ouvrir la bouche, gardant à grande peine le contrôle de sa voix.
- J'ignorais à quel point tu souffrais. Je suis profondément désolée, Caelan. N'y pense plus... nous sommes enfin réunis et Padraigh ne peut rien contre nous pour le moment. Mais crois-moi... il paiera pour ce qu'il a fait.
Elle aurait pu se confier aussi et raconter à quel point elle avait souffert également. Mais elle avait bien trop honte de l'avouer. Inutile de bouleverser davantage son frère. Elle posa une main chaleureuse contre la nuque du jeune homme et sourit.
- Tu es un homme bien, Caelan. Peu importe ce que tu as fait, peu importe que tu ai peur. Je t'aime toujours, rien n'a changé et rien ne changera ça. Maintenant... essayons de trouver à manger.
C'était assez bluffant de voir la manière dont elle restait maîtresse de la situation, malgré tout ce qu'elle avait vu et entendu. Elle était forte et comptait bien le rester. Mais si elle se privait encore de nourriture plus longtemps, elle ne tiendrait pas.
Elle trouva un vieux panier d'osier dans la ferme et se tourna vers l'irlandais.
- Je vais chercher des baies ou des fruits. Tu veux m'accompagner ?
Etais-ce parce qu'elle avait peur de s'aventurer seule dans la forêt ou pour garder un œil bienveillant sur son frère ? Sans doute un peu des deux...
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Sa dégoulinante pitié était une chose que Rahemar abhorrait ! Il regarda la jeune femme et hésita un instant sur la suite donner… il avait clairement envie de passer aux choses supérieures avec elle, mais n’était-ce pas trop tôt ? C’était ce qu’il pensait…. Que c’était beaucoup trop tôt, qu’il fallait encore jouer un peu le frère effrayé, le fr_ère qui avait besoin de l’aide de sa sœur, histoire qu’elle reconstruise un peu l’homme qui devait regagner la liberté pour leur peuple… mais comment pourrait-il y arriver en cet instant au juste ? Il n’en savait rien… il soupira et attendit un peu en silence… il resta sans rien dire et hésita un certain temps avant de finalement… finalement ne rien dire et regarder dans le vide. Il n’avait rien de mieux à faire ou à dire, de toute manière !
Il resta silencieux alors qu’elle continuait à parler, pour réconforter cette loque qu’était devenu son frère… il regarda un peu la jeune femme pendant qu’elle parlait… une femme qui semblait si forte… et qui ne l’était pas tant que cela, il en était sur… elle devait être forte car elle n’avait pas le choix tant que son frère n’était pas redevenu lui-même… c’était ce qu’elle devait penser, non ?
Il regarda la jeune femme avec un sourire un peu triste alors qu’elle allait saisir un panier d’osier qui semblait usé et pas mal abimé… il lui sourit et se leva péniblement avant de finalement lui lancer.
« C’est bon, je vais t’accompagner, mais on ne part pas comme ça ! On serait désarmé et on ne sait pas ce qu’il y a dans le coin… attends-moi, je vais voir s’il n’y a pas quelque chose dans le coin pour se défendre… » [/i][/color]
Il alla faire un tour dans le corps de ferme… une ferme… il devait y avoir peut-être une hache, ou quelque chose du genre… ce serait mieux que rien… il regarda la jeune femme en s’éloignant et entra dans les restes de la grange… il y avait une meule et une hache de bucheron… trop lourde pour être utilisé à une main… mais bon, au moins, maintenant, il y avait quelque chose d’intéressant ! Il y avait une bonne vieille serpette et à côté de cela une petite hache au manche cassé. En grognat de douleur il sortit les deux éléments avant de finalement les aiguiser rapidement sur la meule.
« Voilà, voilà ! »[/i][/color]
Il lui proposa la hachette, plus légère que la serpette avant de finalement lui proposer e commencer à aller vers un cours d’eau q’il avait repérer à l’aller. Il espérait ne pas avoir à se battre, car il avant bandé son bras et il reposait en écharpe…
« Alors, on y va ? » [/i][/color]
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Avant de partir, Caelan pensa qu'il valait mieux y aller armés, au cas ou il tomberait sur... un autre monstre ? Ou peut-être de simples bandits ou animaux. En tous les cas, le danger existait partout, cet endroit ne faisait pas exception. Elle hocha donc la tête et, malgré son état, laissa Caelan s'en charger. Après tout, il s'y connaissait bien mieux qu'elle en arme. En attendant elle fit quelques pas au-dehors, observant ce qui les entourait. Il y avait pas mal d'arbres, c'était un lieu assez vert et les oiseaux semblaient nombreux. Y avait-il des espèces inconnues ? Peut-être. Le climat ici n'avait rien à voir avec celui de l'Irlande. Il y faisait beaucoup plus chaud. Heureusement d'ailleurs, car elle n'était absolument pas vêtue pour faire face au froid.
Au bout d'un moment, son frère réapparut avec deux armes entre les mains. Il lui tendit une hachette et garda la serpette. D'après le bruit qu'elle avait entendu, il avait même prit la peine de les aiguiser. Cette ferme était un peu mieux équipée qu'elle ne l'avait présagé finalement. Lui souriant, elle garda l'arme dans une main, le panier dans l'autre, puis emboîta le pas à l'Irlandais qui avait apparemment repéré un endroit intéressant.
Les plantes et les arbres étaient nombreux et en bonne santé. Il devait bien y avoir des baies ou bien des fruits ! Comestibles tant qu'à faire. Le cours d'eau tout près d'eux ruisselait librement, dans un bruit plutôt apaisant et agréable. Ïrika observait les alentours avec attention, jusqu'à ce qu'elle aperçoive des sorte de gros fruits jaunes tout en haut d'un arbre. Elle tenta de trouver des prises permettant d'escalader, mais les premières branches se trouvaient trop haut.
- Caelan ! Viens me donner un coup de main. Je crois que j'ai trouvé quelque chose.
Lorsqu'il l'eut rejoint, elle lui expliqua que le plan était de monter sur ses épaules pour atteindre les premières branches. Ils avaient fait ça un tas de fois étant plus jeunes. Son frère s'accroupit donc pour permettre à la jolie rousse de s'asseoir sur ses épaules. Pour plus de confort, elle du remonter sa robe improvisée jusqu'en haut. Mais peu importe, Caelan était son frère et ils avaient bien prit leur bain ensemble jusqu'à leur 15 ans. Sans compter la fois ou Padraigh... enfin bref !
Une fois installée, l'homme se redressa et elle entreprit alors de faire de même, les pieds reposants solidement sur les épaules puissantes du jeune homme avant de parvenir à se hisser sur une branche. Heureusement qu'elle était encore en bonne forme.
- Envoie-moi le panier !
Ils allaient enfin pouvoir manger ! Ces fruits avaient l'air délicieux et elle en salivait d'avance. Mais mieux valait s'assurer qu'ils ne soient pas empoisonnés, n'est-ce pas ? Mais de quelle manière ? Ïrika commença par en ouvrir un et observer l'intérieur. On aurait dit une sorte de pêche. En tous cas il sentait bon. C'est alors qu'elle vit un drôle d'animal, assez petit et très agile, cueillir un fruit et s'enfuir à toute vitesse en sautant d'arbre en arbre. Et bien... cela signifiait sans doute que c'était comestible. Ïrika remplit le panier à ras bord, puis sauta lestement sur le sol avec un sourire fier.
- Et voilà ! Votre petit déjeuner est avancé, Monsieur.
Elle rit et lui tendit l'un des fruits. Autant commencer dès maintenant, non ? Pour sa part, elle ne pouvait pas attendre plus longtemps, elle était affamée !
-
Rahemar se retrouvait à jouer les chasseurs/cueilleurs. Cela pouvait vous sembler fort étrange, bien évidemment, mais en fait quand vous y pensez plus sérieusement, cela prenait son sens. Il était là pour l’amadouer, pour faire en sorte qu’elle y croit, pour faire en sorte qu’elle puisse envisager un espoir, qu’il puisse réussir à lui fournir un moyen de retrouver la gloire passée du clan ! Il lui fit un sourire alors qu’ils partaient à la recherche d’une bonne zone pour cueillir. Ils marchèrent pendant plusieurs heures sans doute, une voire deux. Et pour la suite, pour la suite il allait s’agir de jouer les choses différemment. Il ne la guidait pas vraiment vers une bonne source de nourriture, mais vers autre chose… oh, ‘était comestible, mais il y avait quelques effets secondaires…
En effet, la jeune femme allait découvrir les baies de l’arbre traitre ! Le nom était évocateur mais il ne poussait que dans cette région, et de loin ! Du coup, c’était possible de trouver ces baies très spéciales : il s’agissait de fruits jaunes qui avaient l’air parfaitement comestibles… et qui l’étaient, mais les manger crus n’était pas une bonne idée… en effet, ils avaient de effets sur les hormones, déjà et sur les effets de dépendance… deux choses intéressantes n’est-ce pas ? Et à cette période, les fruits du genre étaient omniprésents… d’ailleurs, elle ne tarda pas à lui faire remarquer qu’elle avait trouvé quelque chose mais sans possibilité de l’atteindre…
« Oui, j’arrive ! » [/b][/color]
Il était censé avoir l’habitude de cela, autrefois, car à peine arrivé, il se mettait à genou pour qu’elle grimpe – non sans se dévoiler – sur ses épaules avant de se relever, pour qu’elle ait accès aux fruits. Sa nudité ne le choquait pas, le frère et la sœur avaient été si fusionnels pendant longtemps et c’était presque étonnant qu’il ne soit pas celui qui avait pris sa virginité… enfin bref ! Il lui lança le panier quand elle le demanda et commença, apparemment, à cueillir des fruits… il ne pouvait voir ce qui se passait en haut, mais bientôt il eut un plein paniers de fruits devant ii. Il fallait reconnaitre qu’ils étaient appétissants, n’est-ce pas ? Et encore mieux : Rahemar de par sa nature, était immunisé contre ces fruits ! Il sourit et en prit un qu’il rompit en deux. Il retira le noyau, le jeta par-dessus sou=n épaule, cela portait bonheur, et commença à manger.
« Ils sont très sucrés… c’est vraiment bon… » [/b][/color]
Il en savoura en silence deux ou trois avant de finalement lancer à la jeune femme qu’il voulait profiter du temps pour voir s’il n’y avait pas moyen de trouver un endroit où l’eau était plus profonde pour espérer trouver un peu de poissons. Oh, il n’y en aurait pas, mais il était sur d’une chose : une bonne heure de marche et les effets se feraient vraiment sentir… notamment d’un point de vue excitation sexuelle. Combien de temps tiendrait-elle ?
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Ïrika était plutôt ravie d'avoir trouvé de quoi sustenter son estomac. Cela faisait trop longtemps qu'elle avait le ventre vide et cela accentuaient sa fatigue et son épuisement. Un être humain normalement constitué ne tient pas bien longtemps le choc sans énergie. Ces fruits seraient certainement suffisant en attendant un repas plus construit et plus riche en protéines, comme de la viande. Ah ! Elle aurait donné n'importe quoi pour un bon agneau à la broche. Mais ce n'était pas avec la hachette qu'elle avait en main qu'elle pourrait attraper quoi que ce soit. En générale les animaux couraient plus vite qu'elle. Enfin... peu importe.
Loin de se douter de la provenance et du pouvoir pervers de ces fruits, elle salivait en les observant. Caelan coupa l'un d'eux en parts égales et lui offrit l'un des moitiés. Affamée, elle ne se fit pas prier et croqua dans la chair juteuse et sucrée dans un petit « hum... » de satisfaction. C'était très agréable pour son palais !
La jeune femme en dévora autant que son frère, si ce n'est plus, avant de se sentir tout à fait repue. Quelle bonheur d'avoir enfin l'estomac plein ! Elle commençait à craindre la famine à ce rythme là.
Il restait quelques fruits ans le fond du panier et elle décida de les garder, au cas où ils ne trouveraient rien d'autre d'ici la fin de la journée.
Caelan lui proposa de se mettre en quête d'eaux assez profondes dans l'espoir d'y trouver du poisson. Une excellente idée en somme qui faisait saliver la demoiselle en imaginant se délecter d'un poisson griller.
Ils marchèrent un bon moment - une heure peut-être ? - avant qu'Ïrika ne commence à se sentir bizarre. Elle avait une sensation assez étrange dans le ventre. Ou plutôt au niveau du nombril. Non plus bas encore en vérité. Elle ignora cette sensation légère au départ, mais les espèces de fourmillements de firent de plus en plus insistants. Ils s'intensifiaient.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle ne comprit pas ce ressentit. Il faut dire qu'Ïrika n'avait encore jamais réellement eut d'attirance sexuelle pour qui que ce soit. Surtout après avoir été violée à répétition. Elle n'y avait jamais prit de plaisir, ça non !
Au bout d'un moment, alors qu'elle commençait à avoir très chaud, la chaleur entre ses cuisses furent si intenses qu'elle lâcha son panier et du se tenir à un arbre.Elle s'agenouilla au sol, légèrement tremblante, ne pouvant s'empêcher de plaquer ses mains au niveau de son entre jambe.
Son trouble n'échappa évidemment pas à son frère qui stoppa sa marche. Ïrika respirait profondément, sa poitrine se soulevant à chaque inspiration.
- Caelan... je me sens bizarre. Je ne peux plus avancer.
Avec effrois, elle se rendit compte... qu'elle mouillait. Et ça, elle savait pertinemment ce que cela signifiait. Mais... pourquoi maintenant ? Comment ?! Honteuse, elle rougit et serra finalement les cuisses autant que possible, les yeux baissés. Elle était victime d'un désir charnel incontrôlable ! Quelle était donc cette malédiction ?! Elle aurait aimé demander de l'aide, mais comment expliquer une chose pareille à son propre frère ? C'était délicat.
Respirant à fond, tentant d'ignorer la cyprine de plus en plus présente, elle se dit que cela allait peut-être passer tout seul, que c'était une simple question de temps...
Elle laissait parfois entendre un petit gémissement, une plainte, tandis que les sensations l'envahissaient toute entière.
-
Les fruits étaient intéressants à utiliser, car ils n’étaient pas du genre à simplement déclencher un besoin sexuel, mais ils étaient bien plus vicieux que cela : ils faisaient enfler le plaisir… et plus le temps passait plus l’excitation était intense. Si ce n’était déjà pas le cas, d’ici maximum une demi-heure, le plaisir serait si intense qu’il en serait plus que douloureux, vraisemblablement… il lui sourit et l’encouragea d’un geste à continuer encore peu… marcher. De toute façon, avaient-ils vraiment le choix ? Il ne piut s’empêcher de soupirer à cette idée avant de finalement lui lancer.
« On va en faire une, mais pas tout de suite, on a à peine avancé, et sinon, on ne saura jamais si on peut se mettre autre chose sous la dent ! Allez, viens, encore une petite heure de marche, d’accord ? Et on remplira le panier en revenant, comme ça nous aurons de la réserve pour demain, d’accord ? » [/i][/color]
Il avait stoppé la marche pour parler. Rahemar savait parfaite une chose toute simple : elle était tout à fait capable de marcher, mais difficilement sans doute… il savait très bien comment se passerait la suite. C’était d’une évidence… elle ne pourrait pas contenir l’excitation et elle se sentirait tôt ou tard forcée de se soulager, mais le problème, c’était que sans une jouissance viscérale, cela ne ferait qu’empirer si elle s’en mêlait directement, et ce, jusqu’à la jouissance la plus complète, celle qui la terrasserait !
Devant sa difficulté à suivre, il s’arrêta quelques centaines de mètres plus loin…
« Tout va bien ? Tu me sembles un peu faible. Tu veux qu’on s’arrête pour que tu prennes du repos ? Je pense que ça me semble être une bonne idée… et je sois aller me soulager donc bon… Tu devrais manger un morceau, ça te ferait peut être du bien… tu es sans doute un peu moins en forme que tu ne l’espérais ! » [/i][/color]
Il lui offrait une occasion assez fausse puisqu’il s’enfoncerait dans un bosquet pour faire un petit besoin, mais en fait il resterait à proximité, pour la prendre sur le fait si elle commençait Ce serait comme un signal, sans doute, de passer à un autre type de jeu… c’était intéressant sans doute il espérait très bien être à cette étape là… ul lui fit un petit sourire avant de s’exécuter et attendre en douce…
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Les sensations étaient de moins en moins contrôlables, de moins en moins supportables également. La jeune femme avait déjà éprouvé une chose de ce genre dans sa jeunesse, peut-être aux alentours de sa majorité ou un peu avant. Mais cela avait été très discret, contenu, rien à voir avec ce qui lui vrillait les entrailles à cet instant précis. Caelen n'avait pas l'air de réaliser ce qu'elle vivait et l’encouragea à continuer la route, mettant son état sur le fait qu'elle était sans doute plus épuisée qu'elle ne le pensait. Ïrika serra les dents. Elle ne pouvait quand même pas rester prostrée ici, inutile que son frère comprenne ce dont elle était victime. C'était même impensable !
Elle réunit toute la volonté dont elle était capable et se releva, les jambes légèrement flageolantes et se força à marcher et à continuer leur progression. C'était affreusement gênant comme situation !
Au bout de quelques minutes, Ïrika grimaça et poussa un petit cri tandis qu'elle étouffait sous ce désir incroyable qui lui arrachait les tripes. Son frère se retourna et finit par s'inquiéter, proposant de faire une pause pour qu'elle se remette un peu et qu'il puisse se soulager. La jeune femme était bien heureuse que Caelan décide de s'éloigner, elle ne pouvait plus tenir !
Elle hocha la tête et se laissa asseoir contre un arbre, haletante. Son corps tout entier réclamait d'être assouvit et malgré toute sa bonne volonté et la honte qui l'envahissait, elle ne put ternir plus longtemps. Rejetant légèrement sa tête en arrière, rassurée d'être légèrement cachée par la végétation, elle avança une main tremblante vers son intimité humide, écartant légèrement les cuisses pour y accéder.
Elle avait peine à croire ce qu'elle était en train de faire, ce n'était pas digne d'une princesse, ça non. Mais impossible de faire marche arrière.
Elle enfonça progressivement un doigt entre ses lèvres intimes, jusqu'à le pénétrer entièrement en elle. Le saisissement délicieux dont elle fut la cible la fit trembler toute entière. Elle oublia tout ce qui se passait autour d'elle, comme transportée et commença à se masturber.
Elle entra même deux doigts dans son intimité et se caressa et se pénétra avec insistance, les enfonçant aussi profondément que possible. Elle tenta de retenir ses gémissements, mais n'y parvint pas. C'était bien trop bon ! Au lieu de calmer ses ardeurs, elle se sentit encore plus demandeuse encore ! Gémissant de plus belle, elle continua son œuvre, écartant encore davantage les cuisses. Elle avait l’impression de brûler toute entière !
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Il savait très bien comment ça allait se passer, il savait très bien comment elle allait réagir, pour la simple et bonne raison qu’il avait déjà eu pléthore d’occasion de tester ce genre de fruits à peau jaune et à la chair qui semblait presque blanche, mais qui était si bonne et si sucrée que l’on ne pouvait pas ne pas continuer à en manger, un peu comme la tablette de bon chocolat : la tablette y passe plus vite que prévu, même si on en pend un carreau par un carreau… I sourit en regardant, dissimulé parmi les feuilles… à la regarder laisser libre court à son besoin… les fruits avaient fait leur œuvre…. Il la voyait remonter sa toge, et d’une main tremblante – plus d’avidité de d’hésitation… il la regarda plonger le doigt, plonger les doigts en elle…
Il entendait même ses gémissements et il savait qu’il fallait intervenir… d’ailleurs pour rendre les choses plus vraies… quand il revint, il était encore en train de de remettre son machin dans son pantalon, il la tenait même encore à la main qui sortit du buisson àngle droit de sa position… difficile de manquer le spectacle qu’il venait d’avoir sur sa gauche, la jeune femme, toge remontée, cuisses écartées deux doigts en elle… il ne dit en premier lieu aucun commentaire, mais sa queue parla pour lui, celle-ci se redressant comme pour un début d’érection. Si elle n’avait pas vu sa verge depuis leurs quinze ans, elle devait se dire qu’il avait bien grossi et grandi depuis la dernière fois. Son appareil génital était imposant, pour ce qu’elle avait du pouvoir en voir…
« Qu’est-ce que tu fais ? » [/b][/color]
Il resta silencieux à la regarder, à regarder sa main, ses cuisses ouvertes avant de lui lancer, non sans une lueur dans le regard. Il lui sourit et haussa les épaules avec un petit mouvement de tête et un soupire…
« Tu crois vraiment que c’est le moment de se faire plaisir ? » [/b][/color]
Il la regarda droit dans les yeux et s’ssit en face d’elle.
« Bon, vas-y, explique moi-tout… séquelle de ta vie chez Padraigh ? Sinon, d’où est-ce que ça pourrait venir ? J’ai pris la même eau que toi, j’ai mangé les mêmes fruits que toi… bref, je ne vois pas pourquoi est es affectée et pas moi… » [/b][/color]
Il ne s’agissait pas d’une critique, mais d’une vraie question…
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Ïrika ne prêtait plus attention à quoi que ce soit autour d'elle. Elle avait oublié e naufrage, Caelan, la faim, la raison de sa présence ici... il n'y avait plus que ce désir brûlant qui la dévorait et qu'il fallait calmer absolument ! Cependant, elle avait beau y mettre toute sa volonté, elle ne parvenait pas à atténuer le feu du désir charnel. C'était une frustration redoutable contre laquelle elle était totalement impuissante. Combien de temps est-ce que ça allait encore durer ?! Pour l'amour du ciel !
Elle se sentait presque fiévreuse alors que tout à coup, Caelan réapparut. La vison de son frère tenant son membre entre ses mains la fit tressaillir, mais elle se força à fermer les yeux.
Elle voulait cesser ce qu'elle était en train de faire, atrocement honteuse d'avoir été surprise dans cette situation. Il ne fallait pas qu'il regarde ! Mais elle avait beau essayer de se contrôler, elle n'y parvenait pas.
Caelan ne parut pas aussi choqué qu'elle l'avait cru. Il semblait même s'amuser qu'elle s'adonne à ce genre de pratique en ce moment. Rouge de honte, Ïrika ne savait que répondre.
Le jeune homme s'assied en face d'elle et elle se crispa. Elle n'arrivait même pas à le regarder. Si seulement cette envie diabolique pouvait cesser ! Elle était oppressée, peinant à respirer. Caelan lui demanda de lui expliquer son comportement étrange, cherchant à savoir si cela venait des séquelles après ce que lui avait fait subir Padraigh. C'est vrai que de son côté, l'Irlandais ne semblait pas touché par cette malédiction. Ïrika secoua vigoureusement la tête et répliqua, furieuse contre elle-même :
- Ne dis pas de bêtise ! Va t'en, ne me regarde pas, c'est affreusement gênant ! Je... c'est plus fort que moi, je ne sais pas ce qui m'arrive. C'est... j'ai tellement envie... de... haan...
Le désir virulent lui arracha un gémissement. Elle voulait continuer les vas et viens de ses doigts, mais n'osait plus face au regard de son frère. Elle avait serré les cuisses et tremblait comme une feuille. Elle agrippa subitement un pan du vêtement de Caelan.
- Trouves quelque chose, Caelan... je t'en supplie !
Elle ignorait ce qu'il pouvait faire au juste. Son esprit, comme pour la narguer, lui ramena l'image du sexe imposant et viril aperçut plus tôt. Elle était honteuse de penser ainsi, c'était impossible cependant de faire autrement.
-
Son frère avait beau être présent devant elle, elle ne semblait pas décidé à arriver… en même temps, elle avait mangé beaucoup de fruits... Bien plus que son frère ! Il regarda la jeune femme et hésita un court instant avant de finalement hausser les épaules. Mais contrairement à elle, il ne pouvait pas s’empêcher de regarder. Il trouvait le spectacle de masturbation compulsive de sa « sœur » assez amusant. Il ne souriait pas, mais difficile de ne pas voir son intérêt… il resta à regarder malgré ses protestations, et ce, jusqu’à ce qu’elle lui demande de l’aide… il soupira, comme s’il était embêté, faute d’idée.
« N’aie pas honte, je t’ai vue nue bien plus souvent qu’à mon tour hein ! alors tu sais, je crois que tu n’as pas à avoir honte…. » [/i][/color]
Elle lui saisit les vêtements et il vit qu’elle était tellement crispée qu’elle était incapable de desserrer sa poigne. Il regarda la jeune femme et doucemen, il portala main à la joue de la jeune femme avant de finalement lui lancer sur un ton hésitant, comme s’il réfléchissait un peu…
« Hum… si tu veux je peux… je peux t’empêcher en attendant que cela passe ? » [/i][/color]
Il sourit et finalement se redressa et prit la main qui était entre les cuisses de la jeune femme pour l’en retirer avant de finalement prendre son propre vêtement et en déchirer une longue lanière. Cette lanière lui permit de, laborieusement, lui attacher les mains dans le dos. Voilà qui l’empêcherait d’agir ! Il attendit en silence un certain temps avant de finalement l’aider à se relever et la soutenir.
« Allez, on va rentrer ce sera mieux… il faudra juste prendre des fruits pour manger au passage… mais là, tu as besoin de t’allonger et je refuse de te laisser ainsi n’importe où… là bas au moins, on peut se barricader ! » [/i][/color]
Oh il imaginait à quel point ce devait être douloureux…
« C’est à cause… à cause de là-bas… ça ? » [/i][/color]
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Impossible pour l'Irlandaise de décrire précisément le trouble dont elle était victime.Et encore moins d'expliquer dont il venait. Caelan avait-il raison ? Étais-ce du à ce que Padraigh lui avait fait subir ? Ainsi que ses hommes ? Elle n'y croyait guère. Ces cinq dernières années, jamais elle n'avait ressentit quoi que ce soit se rapprochant de ce qui se passait aujourd'hui. Le naufrage avait-il réveillé quelque chose ? Ça paraissait tellement idiot comme explication. Rien ne pouvait expliquer un désir aussi vif et incontrôlable ! Étrangement, l'idée que cela puisse venir des fruits ne lui vint pas à l'esprit. D'abord parce que son frère en avait mangé et se portait très bien et d'autre part parce qu'elle était incapable de réfléchir correctement !
Ïrika supplia le jeune homme de trouver une solution à son calvaire, ce à quoi il répondit qu'il pouvait toujours l'empêcher de se toucher. C'était un début. Bizarrement cette idée l'enchantait autant qu'elle lui déplaisait. Allez savoir pourquoi...
Il est vrai que son frère avait déjà vu son corps dénudé. Mais cela remontait à 10 ans, son corps n'était pas le même que celui d'aujourd'hui et elle réalisait davantage que c'était déplacé à leur âge. Beaucoup trop déplacé. Mais l'Irlandais était le seul a pouvoir l'aider.
Caelan dégagea sa main et à l'aide d'un tissu, il noua les poignets de la belle dans son dos pour l'empêcher de continuer ses caresses intimes. Toujours aussi tendue et dévorée par le désir, la demoiselle haletait de plus belle, ayant de plus en plus chaud, souffrant de plus en plus. Caelan la redressa et l'aida à se tenir debout, chose particulièrement ardue pour la jeune femme.Son frère proposa de retourner à leur abri de fortune, non sans oublier de reprendre des fruits au passage. La faim était bien le dernier des soucis d'Ïrika, mais elle n'était pas vraiment en mesure de refuser.
De nouveau, le jeune homme lui demanda si son comportement étrange venait de « là-bas ».
- Comment veux-tu que je le sache ? Écoutes, je me fiche de savoir d'où ça vient... je veux seulement que ça s'arrête !
Elle comprenait que ce qui s'était passé il y a cinq ans avait peut-être marqué et beaucoup préoccupé son frère. Elle n'avait peut-être pas besoin de se montrer si froide envers lui. Mais la situation mettait ses nerfs à vif.
- Je n'ai prit aucun plaisir à ce que m'a fait subir ce sale porc. Tu m'entends ? Aucun. Depuis lors la moindre évocation à une quelconque pratique sexuelle me donne envie de vomir. Alors, non, sincèrement Caelan, je ne crois pas que ça vienne de là. Je crois surtout que cet endroit est maudit et qu'il bien plus probable qu'on m’aie jeté une malédiction.
Elle ponctua sa phrase par un énième gémissement, priant pour qu ça s'arrête. Mais elle savait au fond d'elle que ça ne serait pas le cas. Si le simple fait de se caresser était la solution, elle s'en serait vite rendu compte. Hors, cela avait empiré les choses. Elle était à cours d'idée !
Ils arrivèrent prêt de l'arbre fruitier, là où son frère voulait récupérer d'autres fruits.
- Fais vite, je t'en prie...
Elle se tortillait sur place, toujours incapable de se contrôler.
-
Il se doutait que ça ne venait pas de là bas, pour la simple et bonne raison qu’il connaissait l’origine de cette faim dévorante qu’elle avait… il avait même réussis à la donner à Roxae, au point qu’elle n’avait plus su s’en passer par la suite… enfin bref, il regarda la jeune femme et hésita quant à ce qu’elle pouvait faire pour se calmer, avec les mains attachées dans le dos… en fait, rien, elle ne pouvait rien faire. Bien au contraire, elle était complètement bloquée ! Il lui sourit et attendit quelques instants avant de finalement se dire que le mieux était de rentrer… enfin, vu sin état cela semblait compliqué…
La tenant par le bras fermement, on aurait dit qu’il emmenait une prisonnière, il l’aida à marcher alors qu’elle avait les jambes complètement tremblantes. Elle était incapable de marcher… Il lui surit, encourageant, l’emmenant jusqu’à ce chez-eux temporaire qui fonctionnait plutôt bien pour le moment… il était difficile pour lui de tout faire, le panier, la jeune femme, son bras… alors si en plus le panier devenait plein… par cotre quand elle l’enguirlanda, lui expliquant qu’il avait tort de manière plus que sèche, il ne put s’empêcher de la recadrer très clairement.
« Oui, je comprends ça a été dur… et regarder aussi a été dur, crois-moi. Maintenant, d’accord, ça ne va pas de là Inutile de rester sur ce sujet ! » [/i][/color]
Oui, il y avait des choses sur lesquelles ne pas insister avec son frère. Il avait eu les réponses qu’il « voulait ». il l’aida à marcher pendant des heures, avec un silence qui était marqué de gémissements de la part de la jeune femme… c’était mignon, et si elle avait tâté l’entrejambe de son frère, elle aurait pu voir que ce n’était plus seulement à moitié érigé : là, il bandait carrément…
Arrivant devant l’arbre fruitier, elle lui dit de se dépêcher… non, ce n’était pas la bonne solution. Il fit non de la tête avant de de l’aider à continuer à marcher. Ils n’étaient pas si loin de leur demeure, il reviendrait plus tard en chercher, pendant qu’elle se reposerait par exemple… il laissa même le panier ici tant ce n’était pas pratique.
« Non, non, rentrons plutôt, je reviendrais plus tard ! » [/i][/color]
Il lui fit un sourire et l’aida à marcher encore pendant un certain temps jusqu’à arriver à la ferme. Il lui avait laissée faire autant de pauses que nécessaire pour qu’elle puisse à peu pr_s tenir sur ses jambes… Il l’aida à atteindre leur couhe et à s’allonger… il n’y avait rien d’autre à faire a priori, même si Rahemar avait moult idées… Il lui caressait la joue et le front. Elle était brulante… il lui caressait doucement le bras et restait encore un peu à ses côtés.
« Tu veux que j’ailles te chercher un peu d’eau ? » [/i][/color]
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Ce jour. Ce fameux jour où Padraigh avait débarqué avec ses barbares, massacré son peuple, décapité leur père... et violé Ïrika sous les yeux de son frère. C'était un sujet tabou, sans aucun doute. Si subir un telle violence sexuelle avait été traumatisante, elle était consciente que le fait d'y assister avait du être particulièrement horrible pour Caelan. Ils n'avaient jamais eu l'occasion d'en parler. Et à vrai dire il avait raison. Ce n'était pas le moment d'évoquer le sujet. Pas du tout.
Le jeune homme lui épargna la cueillette pour rejoindre la vieille ferme. La princesse était soulagée. Durant tout le trajet, elle avait du supporter cette envie irrésistible qui n'en finissait plus et la rendait fiévreuse en plus de l'empêcher de marcher correctement. Elle était bien heureuse d'avoir Caelan à ses côtés, mais c'était aussi une frustration. Elle aurait préféré qu'il ne la voit jamais dans cet état.
Une fois dans la demeure, il la déposa sur un lit, les mains toujours attachées et parcourue de frissons. Elle n'avait absolument pas aperçut le changement au niveau du pantalon de l'Irlandais et se contentait pour le moment de fermer les yeux et d'inspirer profondément.
Resté près d'elle, son frère lui demanda alors si elle désirait un peu d'eau. Elle hocha la tête.
Tandis qu'il s'éloignait, la princesse se mit de nouveau à réfléchir. Elle ne pouvait décidément pas rester dans cet état. Elle avait beau essayer de ne pas y penser, de ne pas se l'avouer, mais elle avait besoin de sexe. Maintenant, tout de suite, au risque de devenir folle. Elle tira sur ses liens, avide de pouvoir se caresser de nouveau même en sachant pertinemment que cela n'arrangerait rien. Mais c'était une envie bien trop forte. Que faire ?
Il lui aurait fallut... quelqu'un. Il lui fallait un homme, un homme qui puisse assouvir sa faim charnelle. A cette idée elle rougit de plus belle, mais c'était une réalité. Mais le seul homme présent... c'était Caelan. Et si... non ! Elle ne pouvait pas envisager une chose aussi horrible ! Pourtant, soudain, elle imagina le corps puissant et viril de Caelan sur elle, la prenant avec fougue, apaisant sa souffrance. La chaleur dans son bas ventre se fit plus virulente encore. Oui... elle était excitée. Carrément excitée.
Lorsque le jeune homme revint avec un peu d'eau et l'aida à boire, elle espéra bêtement que cette eau fraîche la calme. En vain. Son état perturbant son jugement, elle se décida enfin à prendre les choses en main. Tant pis si Caelan pétait u plomb, tant pis s'il la prenait pour une illuminée et qu'il se mettait à la détesté. Elle ne tenait plus. Elle plongea un regard suppliant dans le sien et se lança :
- Caelan, écoutes-moi. Je sais que tu vas vouloir refuser... et que tu vas me juger folle, impudique ou je ne sais quoi d'autre. Mais il faut... il faut que tu fasse ça pour moi. Il faut que... je voudrais...
Une larme coula sur sa joue alors qu'elle se refusait à prononcer ces mots. Elle se força pourtant.
- Je voudrais que tu me fasse l'amour. Maintenant. Tu peux fermer les yeux, imaginer une autre femme si tu veux, peu importe, mais fais-le ! Je ne tiens plus... s'il te plait...
Il allait refuser. Forcément. La frapper même, peut-être, pour lui remettre les idées en place. Qu'importe, Ça marcherait peut-être. Mais elle espérait réellement qu'il comprenne sa détresse. Il avait juré de toujours être là pour elle et de la protéger, n'est-ce pas ? Alors ce n'était pas le moment de l'abandonner !
De nouveau, les images de son frère en train de lui faire l'amour la firent frémir. Elle n'avait jamais pensé à cet inceste, elle aurait préféré ne jamais avoir à le faire. Mais elle n'était plus en mesure de faire autrement.
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Elle désirait un peu d’eau, ça lui ferait du bien. Alors il courut lui en chercher, il courut et se dépêcha pour qu’elle ait vite de l’eau pour se rafraichir. Et le moins que l’on puisse dire, c’était qu’elle était fraiche, cette eau qui venait du fond du puits. Enfin bon, elle était bien cette eau. Il lui en mit un peu sur le front et l’aida à boire si elle le désirait. Tout simplement. Il l’aidait autant qu’il le pouvait ! Il lui sourit alors qu’il revenait vers elle. Elle avait le visage sérieux et déterminé, ça sentait la grande décision… il la regarda alors qu’elle lui expliquait la situation… oui, Caelan l’aurait traitée de folle, d’impudique, d’anormale aussi, l‘inceste, de sorcière, bref, plein de possibilités ! Il lui fit un sourire néanmoins, parce qu’il savait que cela devait ptetre dur pour elle de le lui dire.
« Je comprends… je n’aime pas l’idée, mais je comprends… » [/i][/color]
Il se pencha sur elle et lui embrassa le front avec une grande douceur avant de lui dire sur un ton qu’il essayait d’être doux et aussi confiant qu’il le pouvait…
« Je vais le faire parce que je sais que c’est la seule solution… mais… mais je ne veux pas voir ton visage quand arrivera… et je ne veux pas que tu vois le mien pendant que je ferai… ce que je dois faire. Alors voilà ce que je propose. Je vais te détacher les mains, et tu te mettras à quatre pattes. Je ferai ça derrière toi. On ne prononce pas le moindre mot, ni toi, ni moi d’accord ? Comme ça, on pourra imaginer tout le reste… » [/i][/color]
Il lui sourit avant de doucement la faire tourner sur elle-même pour qu’elle soit sur le ventre et il la détacha alors, qu’elle ait les mains libre. Il se permit une dernière petite phrase.
« Je te promets de faire au mieux ! » [/i][/color]
Il l’aida à se redresser et se plaça derrière elle pour commencer à caresser du gland son intimité sans pénétrer… il posa les mains sur ses hanches et doucement il se pencha sur elle pour faire glisser ses mains sur ses côtes avant de venir lui palper la poitrine et c’est en refermant ses mains sur ses seins il entra en elle, d’un coup brutal et unique… elle était si étroite… qui aurait ru que cette situation deviendrait réelle ? Rahemar.
Alors qu’il initiait son premier mouvement en elle, il revint lui prendre les hanches pour la maintenir… il faisait des mouvements lments, volontairement.
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Ïrika avait encore du mal à croire qu'elle avait vraiment demandé une chose pareille à son propre frère ! Si elle en avait été capable, ell aurait changé d'avis sur le champ. Mais elle se sentait tellement mal dans cette situation sans fin qu'elle avait l'impression qu'elle en mourait si rien n'était fait. Alors elle avait osé, s'attendant à voir Caelan fuir en la traitant de sorcière. Cela aurait été légitime, vraiment. Mais elle sous-estimait la bonté du jeune homme. Peut-être qu'il était réellement prêt à tout pour elle. Il semblait comprendre le dilemme dont elle était victime et ce qui lui avait coûter de lui demander une chose pareille. Il comprenait. Ïrika lui sourit, reconnaissante, rassurée... quoique particulièrement anxieuse. Ils allaient... coucher. Elle et lui. Mon Dieu !
L'Irlandais avait cependant des conditions à émettre. Il préférait qu'ils ne se voient pas pendant l'acte et proposa qu'elle se tienne à quatre pattes tandis qu'il ferait son office derrière elle. Ïrika déglutit et hocha la tête, acceptant immédiatement ses revendications. Ce serait parfait ainsi, elle non plus ne voulait pas voir le visage de son frère pendant cet ignoble inceste. Pas question !
Le jeune homme l'aida à s'installer et lui détacha les mains. Un peu plus libre de ses mouvements, la jeune femme prit fermement ses appuis, le cœur battant la chamade. Elle retenait ses larmes, dévorée par la honte. Pourtant elle attendait qu'il agisse avec impatience, de plus en plus tiraillées par l'envie. Lorsqu'elle le sentit se pencher sur elle et ses mains venir se poser sur ses seins, elle reçut une décharge de plaisir intense. Et lorsque subitement, brutalement, il entra en elle, elle en eut le souffle coupé. Son corps vibra, elle se cambra et ne put retenir un petit cri de plaisir. C'était si... si bon ! Si grisant ! Lorsque Caelan reprit possession de ses hanches et commença a effectuer des vas et viens, elle se sentit transportée et sa tête se mit à tourner.
*Penses à autre chose... ne pense pas à Caelan, ne pense pas à lui* Se répétait-elle en boucle.
Mais à qui d'autre pouvait elle penser au juste ? Elle avait beau tenter de se concentrer, chaque mouvement de son frère en elle était si délicieux qu'elle perdait le fil. Cependant, les mouvements étaient lents et son corps en demandait bien davantage. Seulement voilà, elle ne voulait pas parler, elle ne le devait pas. La seule chose qu'elle s'autorisa fut de remuer des hanches aux rythme de ses pénétrations, espérant améliorer la chose et inviter le jeune homme à être plus rapide. Elle espérait que la femme qu'il imaginait était belle, très belle. Ainsi il y mettrait du cœur.
Ne pouvant s'empêcher de gémir, sentant toujours ce membre imposant dans ses entrailles, Ïrika prenait plaisir à la chose. Pour la première fois.
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Oh oui, elle devait aimer ça, mais Rahemar aimait à penser que si elle aimait cela, ce n’était pas qu’à cause ces fruits mais aussi parce qu’au fond d’elle, elle aimait tellement son frère… cela aurait forcément du passer par là… il regarda la jeune femme, enfin, son dos et ses reins, alors qu’il allait et venait en elle, lentement. A la grande différence de la jeune femme, Rahemar savait très bien qui il baisait et qui il avait envie de voir être baisée, tout simplement. Il lui serrait les hanches avec fermeté, presque avec force – enfin, plus d’un côté que de l’autre.
Il laissa à nouveau ses hanches pour lui saisir un sein d’une main et la gorge de l’autre, histoire de la forcer à se cambrer davantage, se penchant pour lui mordiller les omoplates, laissant de légères marques de tentes, ici et là, alors qu’il sentait les mouvements qu’elle mettait pour lui faire comprendre quelque chose… il sentait clairement qu’elle voulait plus. Oh, Rahemar savait qu’il pourrait la prendre comme une brute sans qu’elle ne se plaigne, encaissant avec plaisir, même… il lui sourit avant de finalement le faire avec assez de force…
Il ne pouvait pas lui-même s’empêcher de soupirer et de gémir de plaisir… c’était si étroit … ou alors c’était lui qui était énorme… même Padraig qui était un colosse n’était pas aussi lourdement armé pour lui fouiller les entrailles. Il voyait qu’elle aimait la vitesse et la force ? En même temps, cela faisait cinq ans qu’elle ty goutait, alors bon… il commença à lui bloquer les hanches pour qu’elle puisse encaisser sans bouger… chose peu aisé vue que d’un seul coup, il se mettait à lui dérider le conduit vaginal sans la moindre douceur, la pilonnant… seulement… seulement il ne put s’en retenir.
« Oh putain, c’est bon ! »[/i][/color]
Oui, il n’avait pas pu s’empêcher de parler… mais il avait tellement envie d’elle et trouvait tellement bon de lui laminer le con que c’était trop tentant… il lui saisit les seins et se tint à elle pendant qu’il continuait Ainsi, il pouvait lui pétrir les seins avec vigueur, lui écrasant parfois les mamelons, ou parfois jouant de ses doigts pour pincer et malmener un peu les deux boutons de chair…
Il se pencha de nouveau sur elle et lui laissa un magnifique suçon sur l’épaule…
« Au fond, on s’en fout… parle si tu veux… trop dur de ne pas parler… HAN ! » [/i][/color]
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Plus les secondes coulaient, plus la jeune femme se sentait plonger dans la luxure. Si on lui avait raconté une telle scène, elle n'y aurait tout simplement pas cru. Est-ce que c'était simplement du à cette espèce de malediction ou aimait-elle réellement ça ? Difficile à dire, surtout qu'au moment ou Caelan se mit à lui faire l'amour, elle était incapable de réfléchir. Tout son esprit et son être étaient concentré sur ce puissant désir et ce plaisir incroyable qui l'envahissait. Cet acte incestueux aurait pu rester primaire, basique voir insipide. Après tout, c'était un acte honteux qu'ils étaient en train de commettre et n'étaient pas sensé y prendre plaisir. Et pourtant... oui pourtant.
Si Ïrika prenait un soin tout particulier à ne pas trop le montrer, Caelan, lui, finit par agir d'une manière compromettante. Plutôt que de se contenter de mouvements de hanches, il se pencha de nouveau sur elle pour lui attraper un sein et sa gorge, la forçant à se cambrer d'avantage, s'enfonçant plus profondément encore dans l'intimité palpitante de la jeune. Ïrika gémit, saisie par les sensations que cela lui procurait.
Elle pouvait entre son frère gémir lui aussi et soupirer. Il y prenait plaisir, c'était certain. Elle aurait pu être choquée, mais finalement, il valait sans doute mieux que ce soit le cas. C'est alors que, ayant peut-être comprit la demande silencieuse de sa sœur, le jeune homme amplifia ses mouvements et se mit à la pilonner littéralement.
L'Irlandaise ne put retenir ses gémissements, plus forts que les précédents, alors que le sexe de Caelan la pourfendait de sa puissance. Dieu que c'était bon ! Si bon d'ailleurs, que malgré ses conditions, le jeune homme l'avoua haut et fort. Il agrippa de nouveau ses seins pour mieux les caresser et les malaxer, s'attaquant également aux tétons de la demoiselle, tendus et durcis par la plaisir. Ïrika en était folle et en vain à complètement oublié que l'homme qui lui faisait l'amour était son frère. Non... Caelan de lui faisait pas l'amour. Il la baisait. Littéralement. L’instinct animal avait manifestement prit le dessus et tous deux s'acharnaient seulement à assouvir leur pulsion sexuelle respectives.
Lui offrant un suçon, l'Irlandais lui fit comprendre que finalement, elle pouvait parler et qu'il était bien trop dur de garder le silence.
Cambrée autant qu'il était possible de l'être, la jeune femme gémissait encore et encore à chaque coup de rein puissant de son partenaire. Plus il la baisait et plus elle aimait ça, plus elle en avait envie, comme si son désir n'avait pas de limite. L'aine du guerrier venait claquer diablement contre son cul et ça la rendait folle.
- Ne t'arrêtes pas, continu ! Aaaaaah ouiiii han !! Han ! Baises moi ! Encore ! Encore !
Elle n'arrivait pas à croire que ces mots, ces supplications gémissantes, venaient d'elle. C'était pourtant le cas et sa seule obsession était que l'homme continue de la baiser, qu'elle entende encore à quel point il aimait la prendre. Elle posa ses mains sur les siennes, au niveau de ses seins, l'encourageant alors que chacune de ses caresses et de ses pincements l'excitait de plus en plus.
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Chienne. Il n’y avait pas vraiment de mot qui puisse aller autrement que celui-ci pour expliquer ce à quoi elle ressemblait, au juste… oui, elle était si chienne avec ses gémissements de plaisir… la position aussi allait dans ce sens, il fallait le reconnaitre. Et Rahemar était comme ça, Rahemar aimait l’idée de ce qui se passait, car il voyait cela comme une forme de pallier pour la jeune femme… après cette baise incestueuse il serait si difficile de revenir en arrière… il savourait la scène avec un plaisir à deux niveaux ! D’un côté, il y avait le dieu qui était du genre à observer la scène globale, de la voir s’abaisser à ce qu’elle n’aurait imaginé auparavant pour rien au monde, et en plus en redemander… surtout en redemander ! Il savourait d’ailleurs en la prenant sauvagement.
Car oui, il la prenait sauvagement, comme s’il n’y avait ni délicatesse, ni importance autre que l’idée de lui casser les pattes arrières, pour parler vulgairement… il comptait bien en profiter à mort. Autant être honnête là-dessus… et en plus il en profitait déjà pas mal, dans cette position où il ne lui laissait pas la moindre opportunité de remettre un peu les pieds sur terre… il lui lâcha la gorge pour lui saisir la chevelure flamboyante, c’était désormais par là qu’il la faisait se cambrer alors qu’il faisait tout pour qu’elle ne tienne pas debout pendant un moment !
« T’en fais pas… je… je compte pas… arrêter… hum… avant… han…. Avant de t’avoir fait jouir… » [/i][/color]
En effet, c’était l’objectif, n’est-ce pas ? La pilonner jusqu’à ce qu’elle se sente soulagée… choe qui ne semblait pas encore prête à être être libérée, cette jouissance ! Il se remit un peu à la mordre alors qu’il la relâchait pour venir lui saisir les fesses et lui mettre une claque sur chacune avant de les écarter… peut être jouer avec ses doigts sur son fondement, non ? Il sourit et regarda.
« Putain… j’aime ça ! Trop bon ! Si seulement… j’aurai fait ça il y a des années ! » [/i][/color]
Oui, une forme d’aveu dans le feu de l’action… il continuait ainsi à la pilonner, vautré presque sur elle , l’enlaçant et la gardant contre lui avec un plaisir non dissimulé… il continuait à jouer avec elle avant de finalement sortir d’elle et la retourner, la plaquer par les épaules sur le sol pour l’embrasser avant de replonger en elle, plus brutal encore que précédemment… une manière de dire qu’il avait envie d’elle, et ed’elle seule, peut-être ?
« J’adore ça… »[/i][/color]
Il se courba pour commencer à lui mordre doucement les mamelons et jouer avec ses dents…
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C'était incroyable ! Addictif. Ce membre si gros qui la prenait avec violence, profondément, était un délice. Pourtant elle n'avait ressentit cela lorsque les barbares la violaient sans ménagement. Non, elle éprouvait d'avantage du dégoût et de la colère. Là, c'était tout à fait différent. Peut-être parce que c'était consenti et qu'il s'agissait de son frère, un être qu'elle aimait beaucoup. Mais de là à coucher avec lui... Encore une fois elle semblait ne pas vraiment avoir conscience de ce qu'elle faisait, emportée dans un tourbillon de luxure.
Caelan semblait se moquer de la manière dont il la prenait, n'essayant aucunement d'être délicat, il assouvissait purement ses pulsions, la pénétrant avec tant de force que si la demoiselle n'avait été solide, il l'aurait certainement brisée. Peu importe. Plus il y allait et plus elle gémissait. Sans avoir aucune idée de l'individu pervers à qui elle se donnait en réalité.
L'homme préféra agripper sa chevelure, tirant dessus pour la cambrer de plus bel. Caelan n'était plus qu'un animal affamé, sauvage et ça n'avait pas l'air d'effrayée l'Irlandaise pourtant bien malmenée. Elle poussa au contraire un cri de plaisir tandis qu'il lui assurait qu'il ne cesserait pas tant qu'elle n'aurait pas jouit. Et pour l'heure en effet, c'était loin d'être le cas. Non pas qu'il ne soit pas doué, mais bel et bien parce que son état d'excitation causée par les fruits la maintenait encore prisonnière du désir.
Il lui mit une claque sur chaque fesse, faisant gémir encore la demoiselle dont la tête tournait tant elle était harcelée de plaisir. Elle ne cessait de gémir ou de crier à chaque mouvement de hanche du jeune homme. Elle sentit également un geste de sa part qui écarta ses fesses, désireux sans doute de titiller cet endroit. Elle en frémit.
Caelan avoua également entre plusieurs coups de reins que s'il avait su que ce serait si bon, il aurait volontiers tenté l'expérience plus tôt. Cela flatta l'Irlandaise d'un certain côté, inconsciemment peut-être, mais cela la bouleversa également quelque peu. Mais elle était trop excitée pour vraiment y prêter plus d'attention.
Soudain, il se dégagea, pour mieux la retourner, la plaquer au sol et la pénétrer de nouveau violemment. Il l'embrassa aussi, plaquant ses lèvres contre les siennes. Elle n'hésita pas à lui rendre ce baiser, comme si elle avait de nouveau oublié qui était en train de la baiser. Et s'il aimait ça, c'était également son cas.
La princesse gémit de plus belle lorsqu'il joua avec ses mamelons à l'aide de sa bouche et ses dents. Cette petite douleur amena du piment supplémentaire, ravissant la demoiselle qui enfonça doucement ses ongles dans le dos musclé de son frère. Écartant les cuises, elle referma également ses jambes autour de la taille du jeune homme, lui permettant de s'enfoncer encore plus en elle.
- Haaan ! Caelan c'est si bon ! Tu es... incroyable !
Jamais elle n'avait soupçonné que son frère soit un amant aussi doué ! Elle voulait qu'il la prenne encore et encore, de toutes les manières possibles et malgré la fatigue de son corps, son désir semblait sans fin et elle avait l’impression de pouvoir continuer ainsi des heures durant !
La tête rejetée en arrière, toujours cambrée et fermement agrippée à l'homme, elle gémissait de plus belle, couinant même sans pouvoir se retenir.
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Là, il ne s’agissait pas d’un viol, mais d’une bonne dose de plaisir qui se voulait davantage mutuel, davantage partagé… oh, certes, il y avait un côté viol car elle avait été un peu piégée sur le consentement… il sourit et regarda la jeune femme, l’embrassa, lui maltraita les pointes de chair sans la moindre retenue alors qu’il continuait à la pilonner. Il sentait ses ‘’griffes’’ se planter dans son dos. Lui aussi il avait planté quelque chose en elle. La graine d’un mal bien différent mais était, reconnaissons-le, dévastateur ! Il regarda la jeune femme, hésita un instant à continuer de la sorte et jeta la priudence aux orties pour continuer à lui dilater sa cavité vaginale à grand coup de mandrin. Oui, un mandrin, il n’y avait pas d’autre mot. C’était le plus gros qu’elle ait encaissé, elle devhait s’en douter, non ?
Il continuait à soupirer et à se laisser aller à ce plaisir, pas seulement celui qu’il recevait, mais surtout celui qu’il lui donnait, celui qu’il lui impoosait… se doutait-elle que c’était un tiurnant dans sa vie… il continuait ainsi alors qu’elle le flattait, vantait ses mérites… il lui mordilla la gorge alors qu’elle paralit.. là il aurait pu faire tellement pire, mais non, pas pour l’instant… il la regarda ensuite dans les yeux alors qu’il la culbuttait.
« Je sais… en as-tu jamais douté ? » [/b][/color]
Il continuait… commençant à sentir venir poindre sa jouissance… mais il fallait qu’elle jouisse avant lui. Son objectif n’était pas de la remplir de sa semence. Loin de là, même… ce serait peut-être pour plus tard ! Il regarda la jeune femme et attendit en silence qu’elle lui donne une sorte de feu vert pour jouiir : quand elle aurait elle-même jouis !
« Et... et ton corps HAN ! Est si.. si HUM ! Parfait… j’en ai… HAN ! Tant… rêvé… » [/b][/color]
Il sourit et continua ainsi alors qu’il ajoutait sur un ton de confidence entre deux morsures à l’oreille.
« Je… HA ! L’avait dit à … à p_ère ! Nous… devr… devrions… HO ! Diriger sensemble ! » [/b][/color]
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La respiration folle, emballée, Ïrika se laissait totalement aspirer dans ce tourbillon infernal, oubliant à quel point son comportement était indigne d'une princesse, oubliant qu'elle était en train de commettre un inceste avec son propre frère, oubliant où ils étaient et pourquoi. Il n'y avait que cet énorme chibre incroyable qui la limait de l'intérieur avec une violence inouïe et hypnotique. Le corps secoué par les coups de reins furieux du jeune homme, elle gémissait en rythme, suivant ses mouvements autant qu'elle pouvait se le permettre. La peau des deux amant brillaient et luisait d'une légère couche de sueur sous leurs efforts agrippés l'un à l'autre.
Chaque soupire de Caelan l'excitait de plus belle, ravie de donner à son frère autant de plaisir. Peu importe qu'il partage le même sang ! Quelle importance ? C'était si bon ! Ah si seulement elle savait quel était le personnage derrière ce masque si avenant. Si seulement...
Mais tel n'était pas le cas. Et elle allait sans doute finir par le comprendre...
Le sexe gonflé et tendu de l'homme se plongeait en elle, malmenant son intimité si étroite et elle sentait que, bientôt, elle allait jouir. L'Irlandais complimenta son corps de femme, avouant qu'il en avait rêvé. Étais-ce vrai ? Caelan avait-il toujours espéré pourvoir la baiser de cette manière ? Comment ne s'en était-elle pas aperçue ?
- Ooooh... haaan ! Ne... ne dis pas ça Caelan. Ha !
Pourtant de son côté, elle ne pouvait qu'adorer ce corps musclé, puissant, brut et viril que possédait son aîné. Oui, ce corps la rendait folle, surtout ce chibre énorme qu'elle n'avait soupçonné et qui la pilonnait encore et encore.
Le jeune homme lui avoua avoir dit à leur père qu'ils auraient du régner ensemble. Ïrika avait la tête qui tourne. Au fond d'elle, elle avait toujours voulut pouvoir faire davantage pour son peuple. Elle était faite pour régner, elle en avait la force, la sagesse, les connaissances. Mais elle était une femme. Diriger son clan... un bien fol espoir aujourd'hui.
Le gland de Caelan frappait dans le fond de son intimité, butant dessus avec insistance. Si bien qu'au bout de quelques coups de butoir supplémentaire, Ïrika fut secouée d'un orgasme saisissant, lui arrachant un cri de plaisir plaintif, crispant son corps violemment.
- Aaaaaah !!
C'était une sensation incroyable, semblable à nul autre et elle en aurait presque perdue connaissance. Lentement, son corps se détendit petit à petit, Caelan toujours profondément enfouit en elle. Haletante, elle tenta de calmer les battements empressés de son cœur, retrouvant doucement ses esprits. Ses yeux plantés dans ceux du jeune homme, elle glissa une main sur sa joue.
- Merci, Caelan. Je suis... heureuse. Tu... tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas ? C'était tellement bon.
Elle fit glisser le bout de ses doigts le long du torse musclé de l'Irlandais, un peu honteuse de ce qui venait de se passer. Mais ne regrettant finalement rien.
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Alors, le plaisir la rendait folle, n’est-e pas ? Il lui sourit et l’embrassa de nouveau alors qu’il continuait à bien « taper dans le fond », il était en train de la sauter comme elle avait dû l’être pendant cinq ans, tous les jours, presque en permanence ! Il regarda la jeune femme sous lui, il voyait la fine pellicule de sueur qui laissait sa peau luisante et salée alors qu’il continuait à la mordiller, à lui malmener un peu le buste, esl lèvres, les oreilles, bref, il ne l’épargnait pas, à aucun moment, comme si c’était la seule solution… il continua ainsi de pilonner. Il ne renonça pas, pas plu qu’à lui répéter qu’il en avait tant rêvé… il en frissonna à nouveau alors qu’elle regardait la jeune femme sous lui, qu’il la ramonait avec une brutalité et une sauvagerie qui s’apparentait presque à de la violence, une violence qu’elle aimait, au oint de finalement jouir. Et quel orgasme ! un cri, des tremblements, des crispations… bon dieu, c’était trop bon…
« Han. Moi… moi aussi… je … je viens… » [/i][/color]
Mais contrairement à elle, il réussit à tenir son cap et sortit de son intimité pour jouir sur son ventre dans un râle… pas de risque, hein ! Il laissa donc les longs jets épais – et bien trop nombreux – lui éclabousser le ventre… et après cela seulement il se laissa tomber à côté d’elle, pantelant… ça allait mieux pour elels ans doute... jusqu’à la prochaine dose de fruits ! Voilà !
« Est-ce que ça va mieux ? » [/i][/color]
Il essuyait son sexe qui commençait un peu à ramollir contre sa cuisse alors qu’il l’embrassait dans le cou pour finalement aller l’embrasser de manière plus fougueuse, visant bien évidemment ses lèves cette fois…
« Promets-moi qu’on recommencera… » [/i][/color]
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Caelan eut la sagesse de se retirer au moment de jouir, répendant une grande quantité de semance sur le ventre plat de la demoiselle. Elle n'en prit pas offense, préférant largement éviter les complications. Si elle venait à tomber enceinte de son propre frère ce serait une hérésie ! Un véritable drame.
Le jeune homme se laissa retomber sur le sol à ses côtés dans un soupire, puis lui demanda si elle se sentait bien. Ïrika fit un rapide analyse d'elle-même en fixant le plafond, puis tourna son visage vers lui avec un sourire pour répondre d'une voix douce :
- Oui... ça a marché. Merci.
Le but principale ayant été de cesser le feu charnel qui la martyrisait plus tôt. Et Dieu merci, elle avait retrouvé son calme. Elle ressentait encore une sorte de chaleur en elle, sans doute du à l'acharnement du sexe important de l'Irlandais et à l'orgasme qu'elle venait d'avoir. Son tout premier orgasme, d'ailleurs.
Tandis que Caelan essuyait son sexe, Ïrika en profita pour attraper un reste de tissu qui traînait pour essuyer silencieusement et pensivement le sperme masculin de son corps.
La gravité de ce qu'ils venaient de faire prit un peu plus d'importance tout à coup. Elle commençait à réaliser la chose dans son ensemble et éprouvait un sentiment de honte. N'osant plus trop parler.
Mais Caelan déposa un baiser dans son cou, lui déclenchant un frémissement, avant de l'embrasser fougueusement. Interdite, elle le laissa faire, déchirée entre la raison et le plaisir qu'elle ressentit à ce contact. Puis il lui demanda de lui promettre qu'ils recommenceraient.
Face au regard dévorant de Caelan, elle se sentit perdue. Elle savait qu'ils ne le devaient pas. C'était mal, complètement interdit et déplacé. Incestueux, tout simplement. Mais elle avait si peur de lui faire de la peine. Hésitante, elle finit par murmurer :
- Caelan, tu sais bien que... nous ne devons pas. Ça n'aurait jamais du se produire. C'était fantastique, crois-moi, jamais aucun homme ne m'a donné autant de plaisir avant toi. Et... si j'écoutais l'une des voix dans ma tête je n'hésiterai pas à te dire oui. Mais...
Elle ne parvint pas à terminer sa phrase. Elle se redressa et se leva, repoussant ce qu'il restait de son pseudo vêtement avant de s'approcher, entièrement nue, du seau d'eau qu'elle avait laissé prêt du feu. Elle était froide, mais n'y prêtant guère attention, elle se passa un peu d'eau sur le visage, la nuque et sur son corps en générale pour se rincer, tournant le dos à son frère qu'elle n'osait plus regarder en face.
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Haletant autant qu’elle il resta contre sa sœur, calé contre elle, comme pour l’empêcher de bouger, ou pour l’empêcher de nier ce qu’elle avait fait, elle avait accepté son frère en elle, complètement, elle s’y était abandonné jusqu’à joindre la jouissance, jusqu’à la crier… il regarda la jeune femme et lui sourit comme s’il émergeait d’un rêve… pour elle, c’était un cauchelar sans doute, mais tout était là et il refusait de la laisser faire ! Il lui it un clin d’œil avant de finalement l’écouter, elle commençait à avoir de nouveau l’impression que c’était mal, il l’entendait dans sa voix, elle voulait céder mais se retenait à son devoir… et elle se dégagea pour aller vers le seau d’eau et se laver… il eut un regard un brin peiné et se leva à sa suite, restant dans son dos, lui écartant les cheveux de la nuque pour y laisser un baiser…
« Moi non plus je n’ai jamais ressenti ça… avec personne… moi aussi j’ai une voix qui me dit de recommencer et une autre de m’arrêter… mais à la différence de toi, j’ai choisi de l’écouter… » [/b][/color]
Il resta contre elle, se calant dans son dos, enlaçant la jeune femme et posa ses bras contre son ventre, posant les mains sur l’abdomen musclé de la jeune femme… il posa son menton sur son épaule alors que peu à peu ses mains dérivaient, une vers le bas, l’autre vers le haut. Inutile de chercher bien loi pour deviner les objectifs qu’elles poursuivaient… l’une partant vers son entrecuisse et l’autre sur son sein…
« Oublie ce sens du evoir… quand bien même nous serions e mesure de sauver notre clan, il nous faudrait le repeupler… le reconstruire… e je refuse que quiconque ne fasse que s’approcher… c’est ce que je te disais par régner ensemble…, quoi de plus normal que de perpétrer la lignée royale comme on peut… et surtout…. Surtout je te fais confiance… et je t’aime… » [/b][/color]
Il lui sourit et doucement il cala son bas ventre avec sa turgescence qui reprenait de l’ampleur contre ses reins.
« Laisse donc la petite voix te guider vers moi… après tout, qu’est-ce qu’on risque ? Absolument rien ! Si tu m’aimes, tu sais que c’est la bonne chose à faire… » [/b][/color]
Il lui mordilla le lobe de l’oreille…
« Et si on décide que ce n’est pas mal, qui sont les autres pour nous contredire ? » [/b][/color]
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Comment avait-elle pu se retrouver dans une situation pareille ?! Tout en nettoyant un peu son corps, Ïrika repassait les images de ces derniers temps, depuis le naufrage, cherchant quelque chose qui pouvait expliquer son état. Avait-elle été piquée par quelque chose en mer ? Avait-elle touché à une plante exotique ou un animal vénéneux ? Non, pas qu'elle s'en souvienne. L'eau du puits alors ? Non plus, Caelan en avait bu également. Ou alors était-il simplement plus résistant ? Impossible de savoir. Enfin... cela avait cessé et c'était le principale. Même si pour cela elle avait du coucher avec son propre frère.
Caelan s'approcha d'elle, se glissant dans son dos pour lui dire qu'il préférait écouter cette voix qui lui murmurait d'écouter son corps et son envie plutôt que sa raison.
Il amena ses mains jusque sur son abdomen la faisant frissonner. Puis ses doigts se dirigèrent vers son sein... et ses lèvres intimes. Ïrika sentit de nouveau une chaleur intense la traverser, surtout au niveau de son entrecuisse. Quoi ? Éprouvait-elle vraiment encore l'envie qu'il la touche ainsi ? Elle en était médusée. Doucement, elle laissa tomber sa tête en arrière, qui se reposa sur l'épaule de son frère et elle soupira.
Ses mots, sa voix, elle était comme enchanteresse, hypnotique à son oreille. Il parlait de repeupler et reconstruire le clan, ajoutant qu'il ne désirait personne d'autre à ses côté pour l'y aider et en qui il avait autant confiance. Est-ce qu'il était réellement en train de lui dire qu'il voulait lui faire des héritiers ? Et... qu'il l'aimait ?
Ïrika n'eut pas le loisir d'intégrer ce qu'il venait de dire, car elle sentit le sexe de nouveau fébrile de son frère se presser contre ses fesses. Elle reçut comme un choc électrique tout le long de son dos. Pourquoi est-ce qu'elle devenait complètement folle lorsqu'elle sentait Caelan bander ?
Il l’envoûta de nouveau de sa voix chaude et sincère, lui mordillant l'oreille, tentant de la persuader pour de bon qu'ils pouvaient agir comme il leur plaisait et que personne ne pourrait les contredire. Elle avait envie de l'écouter... tellement envie. Et puis il avait ses cette main si chaude sur son sein, ces doigts si agréable sur son sexe... et cet incroyable membre excité contre ses reins !
- Tu me rend folle, Caelan ! Souffla t-elle, presque dans une plainte.
Elle ne put s'empêcher de plaquer davantage son cul contre le sexe de l'Irlandais, s'étonnant elle-même de ressentir encore ce désir et de se laisser aller à cette folie.
- On reprendra ce qui nous appartient... hein Caelan ? Tu me le promet ?
C'était son vœu le plus cher. Elle ne pouvait pas tirer un trait dessus.
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Oh oui, rahemar se faisait tentateur.. il aimait jouer le role de ce frère qui se montrait trop proche avec elle maius qu’elle ne pouvait pas reduser… il la sentait contre lui, se cambrant pour davantage sentir la puissance de cette virilité contre son corps, contre ses fesses… ele devait imaginer, peut êyre ce que ça faisait si cela passait ailleurs… qui sait elle imaginait peut être mille et un scénarios ! Il lui fit un petit sourire avant de finalement regarder un peu plus la position de la jeune femme.. elle s’était laissée aller… contre lui et il sentait dans sa main le frémissement d’un sexe affamé, qui ne serait pas repu avant des heures…
« Je ne te rends pas folle, je te rends normale… tu étais folle quand tu te voyais les yeux vis-à-vis de moi.. je t’ai toujours désiré, je t’ai toujours voulu pour moi…. Car je suis le seul digne. De. Toi. »
Il lui avait offert de jolies petites morsures au rythme de ses mots sur sa dernière phrase… il était le seul à être digne d’elle… et siurtout elle était digne d’être dressée par lui… et si elle n le savait pas, elle le découvrirait bien assez tôt… il sourit et regarda la jeune femme avec une petite dose de sourire amusé… il regarda la jeune femme, ou du moins ses cheveux, alors qu’elle reprenait la parole…
« Je t’en fais la promesse, ma chérie… nous redeviendrons un clan puissant… et je te jure que tu resteras toujours avec moi… » [/color]
Il la retourna, posa ses mains sur ses joues et l’embrassa ave une fougue renouvelée alors qu’il lui chuchotait, entre deux baisers brulants.
« Je t’aime, Irika… je t’aime tant… j’ai tellement attendu ce moment… » [/b][/color]
Il en pleurait presque de joie alors qu’il la poussait jusqu’à la plaquer contre un mur, continuant à l’embrasser avec une fougue presque viscérale…
« Je te veux, je te désire…entièrement… » [/b][/color]
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L'Irlandais n'arrivait décidément pas à croire que son frère l'ai désirée pendant tout ce temps. Elle n'avait rien vu. Durant toute ces années elle avait toujours été persuadée qu'il ne la voyait que comme une sœur et rien de plus ! Sans doute craignait-il la fureur de leur père ou son rejet. Il avait sans doute finit par abandonner l'idée de la désirer. Jusqu'à aujourd'hui. Il lui dit qu'il était le seul digne d'elle. Un beau compliment, elle en était consciente. Et d'une certaine manière c'était peut-être vrai. Quel autre homme aurait pu prétendre la rendre heureuse ? Caelan était l'homme qui la connaissait et la comprenait le mieux. Ils avaient grandit ensemble. Non... mais qu'est-ce qu'elle pensait là ?
Caelan lui infligeait de délicieuses morsures au creux de son cou. Il lui promit de reconquérir leur clan. Et cela suffit à apaiser son cœur.
Caelan la retourna alors pour l'embrasser fougueusement, répétant qu'il l'aimait et qu'il avait entendu ce moment depuis longtemps. Ïrika lui rendit ses baisers avec délice, repoussant définitivement la voix de la raison pour n'écouter que celle qui appelait le corps musclé de son frère. Elle pouvait sentir l'émotion dans sa voix, juste avant qu'il ne la plaque sauvagement contre un mur, continuant d'emprisonner ses lèvres entre les siennes.
Le pouls et la respiration de la princesse s'accélèrent furieusement. De nouveau emportée par le désir dont son frère était la seule et unique cause cette fois-ci, elle l'embrassait avec tout autant d'entrain avant de soupirer :
- J'ai envie de toi. Encore. Je t'aime tant !
Elle continua de l'embrasser passionnément, finissant par glisser sa main jusqu'au sexe du jeune homme qu'elle commença fébrilement à caresser et à branler, son autre mainte caressant ses cheveux sombre. Elle devenait un peu plus entreprenante, laissant libre cours à son envie sans plus penser au reste.
Caelan avait raison... peu importe les autres ! Elle n'appartenait plus qu'à lui... pour toujours.
Ah, si seulement elle savait !
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Rahemar voyait que c’était réglé… elle lui appartenait. Elle avait cédé, et elle avait fini par s’abandonner ! Il regarda la jeune femme et attendit de voir cette réaction sur son visage, le moment où elle se laissait tomber vers le sol… oui, elle était à lui, et la dernière chose qui lui manquait était qu’elle le dise à haute voix, qu’elle l’admette intelligiblement… il n’en demandait pas plus, car une fois cela fait… une fois cela fait, il savait que tout serait joué il répondit à son v baiser et à ses attentes, venant saisir ses fesses entre ses mains qu’il se mit à pétrir, à masser, à les écarter et à les resserrer, à jouer avec…
« Je sais… » [/i][/color]
Il l’embrassa avec fougue, lui calant la tête contre la paroi de bois de la ferme et se recula juste assez pour la regarder droit dans les yeux… une affection sans borne se lisant dans les siens… il regarda la jeune femme et revint l’embrasser dans le coup, jouer avec la sensibilité de sa peau, cherchant un peu les endroits qui la feraient fr »émir ! Il lui caressa alors la joue avant de lui susurrer.
« Mais je veux l’entendre, j’ai besoin de l’entendre…. J’ai besoin d’être sûr de quelque chose…. Tu m’aimes tant… est-ce que tu t’en remets à moi complètement ? » [/i][/color]
Il glissa ses doigts entre ses cuisses, insérant un doigt en elle avec douceur avant de remonter et le presser contre ses lèvres jusqu’à ce qu’elle suçote celui-ci…
« Car il y a quelque chose à régler, encore… » [/i][/color]
De quoi parlait-il ? De la souillure de ces cinq dernières années qu’il comptait bien purifier avec la sienne, de souillure….
-
Caelan, les mains fermement posées sur le fessier de la princesse s'amusa à les malaxer, jouant avec. Et un cul de princesse n'a pas de prix il paraît. Ces gestes plaisaient à Ïrika, occupée à embrasser langoureusement son propre frère, devenu son amant. Son amour. Et... bientôt ses emmerdes sans qu'elle en ait conscience. Y prendrait-elle autant de plaisir si elle savait que c'était un Dieu pervers qui se jouait d'elle ? Allez savoir.
Le jeune homme plongea son regarda dans le sien avant d'embraser son cou avec gourmandise. Redressant le menton pour lui laisser libre accès, la douce Irlandais soupirait de plaisir. Chaque baiser déposés était un délice ardant qui semblait pénétrer sa chair délicate. Elle se mordillait les lèvres, conquise.
Caelan avait besoin d'entendre de sa bouche qu'elle s'en remettait totalement à lui. Ïrika ne le fit pas immédiatement, le souffle coupé alors qu'il glissait ses doigts entre ses cuisses pour insérer l'un d'entre eux, l'amenant devant ses lèvres. Comprenant ce qu'il voulait, elle suça doucement celui-ci avec gourmandise. Caelan ajouta qu'il y avait quelque chose à régler. Ignorant de quo il s'agissait, la demoiselle se retira du doigt humide et souffla :
- Bien sûr que je m'en remet à toi, Caelan. J'ai toute confiance, mon amour pour toi n'a aucune limite.
Elle l'embrassa sensuellement, caressant sa joue, puis reprit :
- Tu as parlé de régler quelque chose... de quoi parles-tu au juste ?
Ce fut à elle de venir dévorer le cou musclé de son frère de tendres baisers, pressant son corps contre le sien, attendant qu'il lui réponde. Quelque chose l'inquiétait peut-être et il voulait lui en parler.
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Il lui sourit et l’embrassa de nouveau devant sa parole… il lui fit un petit sourire ravi, ses yeux brulaient de convoitiuse devant elle, devant son corps nu et donc offert à lui, offert à ses désirs quels qu’ils puissent être ! Il lui fit un petit sourire en coin alors qu’il lui caressait la joue, revenant quérir ses lèvres… il lui fit un clin d’œil et attendit en silence la suite, quelques mots, lui laissant libre accès à sa gorge pour qu’elle puusse elle-même y jouer, y embrasser… il se laissa faire. Il la serrait contre lui avant de doucement la repousser pour plonger son regard dans le sien.
« Il y a quelque chose à régler… quelque chose qui me dégoute… » [/i][/color]
Il la prit dans ses bras et la porta comme une princesse avant de finalement se décider à agir, à réagir et la porter jusqu’à leur couche sommaire où il l’allongea et se dressa face à elle. Il avait envie de sentir son corps être écartelé par son membre, la sentir gémir de plaisir, de douleur, de honte, tellement de choses possibles… il lui sourit et la regarda avec une nouvelle lueur dans le regard.
« Lui, la chose à régler… c’est que je ne supporte pas de laisser la moindre souillure de ces monstres sur toi… je veux supprimer tout cette souillure sur toi, quitte à la remplacer par la mienne… je sais ça peut être stupide, mais elle me dégoute et je ne rêve que de te retrouver avec celle-ci d’effacée… m’aideras-tu à la faire partir ? » [/i][/color]
Il lui fit un sourire et l’embrassa e nouveau en se penchant sur elle avec empressement…
« Est-ce que tu serais d’accord pour ça ? Que j’efface de ton corps et de ta tête tputes ces souillures… que tu n’aies plus en tête que ce que je t’ai fait, et plus ce qu’ils t’ont fait… » [/i][/color]
Il lui pétrit doucement le sein avant de venir lui mordiller le mamelon…
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Qu'est-ce qui pouvait bien perturber à ce point son frère ? Il semblait vraiment désirer lui parler d'un point avant qu'ils n'aillent plus loin. Est-ce que cela avait un rapport avec le sexe ? Sûrement. Mais quoi ? Avait-elle fait quelque chose qui lui avait déplu ?
Doucement, alors qu'elle recouvrait chaque parce de son cou de baisers, il la repoussa pour lui annoncer qu'il voulait régler quelque chose qui le dégoûtait. Interdite et honteuse que cela puisse venir d'elle, la princesse garda le silence, attendant d'en savoir plus. Puis elle commença lentement, très lentement, à faire le lien avec ce qui s'était passé ses cinq dernières années. Des choses qui s'étaient répétées après que Padraigh ait ouvert la danse. Elle n'était peut-être pas directement fautive, pourtant elle se sentait responsable quelque part. Elle aurait préféré que Caelan n'assiste pas à ça. Souvent dans ses cauchemars, elle revivait cette scène et elle se disait qu'elle aurait du tenter quelque chose. Quoi ? Elle l'ignorait. L'homme avait une force dix fois supérieure à la sienne et en plus de ça elle était totalement désarmée ce jour-là, sans compter qu'elle venait de voir la tête de son propre père rouler sur le sol.
L'Irlandais la déposa sur le lit. Allongée, elle le regardait avec insistance, jusqu'à ce qu'il lui explique plus précisément de quoi il était question. Elle ne s'était pas trompée, ce qui le dégoûtait, c'était le fait que tout le clan barbare lui passé dessus ces cinq dernières années. Elle pouvait le comprendre, elle-même avait encore du mal à l'avaler, mais elle devait vivre avec.
En revanche elle ne comprenait pas de quelle manière il comptait la « purifier » en quelque sorte et ne laisser en elle que le souvenir son frère. Lui uniquement.
En tous cas, elle était prête à l'aider, c'était certain ! Elle ne demandait qu'à oublier tout ça.
- Évidemment que je veux t'aider...
Elle se demandait toujours de quelle manière. Il voulait être sûre qu'elle veuille qu'il efface toutes ces traces pour ne plus garder en tête que ce qu'il lui avait fait vivre et lui ferait vivre ensuite. Le cœur de la jolie rousse battait fort dans sa poitrine. Elle allait répondre, mais Caelan vint lui pétrir un sein et mordiller un mamelon. Elle gémit doucement, fermant les yeux pour profiter pleinement de ces sensation électrisantes qui alimentaient son désir.
- Oui... fais moi tout oublier. Je veux être purifiée, je ne veux plus jamais penser à ça. Plus jamais... Je ne veux que toi, fit-elle dans un soupire.
Elle passa ses mains sur sa nuque, ses cheveux, elle se sentait si bien sous ses caresses ! Si ses souvenirs ne pouvaient compter plus que cela, elle n'aurait aucun regret. Bien au contraire.
-
Et voilà, tout était dit, et caelan embrassa sa sœur goulument avant de finalement se pencher sue elle, se mettant à genoux quand elle disait qu’elle acceptait de l’aider, qu’elle voulait être débarrassée de cette souillure il le voyait clairement dans le fond de ses yeux… et il voulait absolument cette idée et Rahemar jugea que le temps était presque venu de se révêler… il lui caressa la joue, le sein, l’entrecuisse avant de lui susurrer.
« Je te propose de remplacer chaque acte, chaque sévices par un acte similaire avec moi… qu’en penses-tu ? » [/b][/color]
Oh Elle devait bien imaginer que c’était terrifiant, mais il avait le mérite d’avoir une autre idée, une préférence ? Il sourit et regarda la jeune femme avec un rien de convoitise lubrique alors qu’il se saisissait de son propre sexe pour commencer à se masturber devant son visage, comme s’il attendait d’elle quelque chose en particulier d’elle… il lui sourit et lui caressa la joue avec son gland, comme un autre signe précurseur de ce qu’il allait demander.
« Même si tu subis la même chose qu’avec eux, il y aura une bonne raison pour que tu te souviennes de ça comme un bon souvenir : parce que tu l’auras fait volontairement, pour me faire plaisir, et parce que ça te fait plaisir… tu ne crois pas ? » [/b][/color]
Il sourit et frotta ensuite son gland contre les lèvres de sa sœur pour lui susurrer sur un ton doux et plein d’envie, ne cachant qu’à grand peine la duplicité.. il avait envie qu’elle le prenne en bouche, qu’elle le prenne en gorge à s’en détruire la glotte, il voulait ui prendre la bouche jusqu’à ce qu’elle étouffe… et elle verrait qu’étrangement, sa verge serait pile poil de la longueur pour la forcer à retenir sa respiration, et assez gors pour qu’elle soit obligée d’ouvrir en grand pour réussir de justesse à la prendre en bouche.
« Je veux que tu me fasses plaisir à avec ta bouche, mon amour, pour commencer… je veux te prendre la bouche et te voir adorer cela… voilà ce que je désire pour le moment, ma belle et tendre sœur… le feras-tu pour moi ? » [/b][/color]
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Voilà donc ce que son frère avait derrière la tête ? Lui faire en quelque sorte revivre tout ce qu'elle avait du endurer pour remplacer ses bourreaux par sa personne ? L'idée n'était sans doute pas mauvaise, mais l'Irlandaise ignorait si cela serait assez efficace. Ses blessures avaient été comme des marques au fer rouge, si incrustée en elle qu'elle avait peur qu'elles ne disparaissent jamais. Mais elle avait confiance en son frère. S'il disait que ça pouvait marcher, alors elle le croyait. De toute manière c'était peut-être la seule solution, le plus simple au lieu de tergiverser était d'essayer.
Ce qu'elle en pensait, alors ? Réfléchissant une seconde de plus, la demoiselle hocha la tête en le regardant.
- Essayons.
Oui, cette idée la terrifiait un peu. Elle ne voulait pas risquer de voir de nouveau ces visages pervers alors que ce serait son frère qui serait en train de prendre soin d'elle.
Caelan prit soudain son sexe dans une main pour commencer à se masturber devant elle, ce qui fit rougir la princesse. Du bout de sa verge, il lui caressa la joue avec douceur et elle commençait en effet à comprendre ce qu'il voulait. A cette idée elle rougit de plus belle. Son sexe était si imposant...
Son frère avait raison, il n'y avait pas de raison que sa proposition échoue. Elle devait avoir confiance.
Le membre de l'Irlandais se posa alors sur ses lèvres, invitant la jolie rousse à la prendre en bouche. Diantre ! Elle allait sucer son frère...
Celui-ci voulait ardemment qu'elle le prenne en bouche et qu'elle apprécie la chose. Allait-elle s'y prêter ? Déglutissant, la jeune femme entoura le sexe tendu dans une main et entrouvrit ses lèvres, autant que possible, pour permettre au mât de chair de glisser sur sa langue et se frayer un chemin. Elle ne chercha pas à l'avaler tout entier, préférant commencer avec prudence pour ne pas s'étouffer.
Elle suçota donc le bout du sexe au goût agréable, progressant petit à petit, lubrifiant le membre pour qu'il s'enfonce un peu plus facilement.
Ïrika commença alors de lents vas et viens, la taille du sexe déformant ses joues rougies par l'excitation qu'elle ressentait à sucer Caelan. En effet, elle y prenait bien plus plaisir qu'avec ces ordures de barbares.
Le membre bandé du jeune homme finit par se trouver une place plus profonde encore dans la gorge de la princesse tandis qu'elle continuait de le sucer avec application. Cependant il n'y avait pas tout à fait disparut, la belle rousse craignant de ne pouvoir en supporter davantage.
Le chibre s'enfonçait encore et encore dans sa bouche dans un bruit de succion exquis tandis qu'elle augmentait le rythme d'un cran.
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Oh oui, il voulait tout d’elle, il voulait ses lèvres, sa bouche, son fondement, il voulait son corps, son âme, il voulait sa loyauté et sa dignité, il voulait absolument tout ! Bon sang, elle était à lui et il comptait le lui faire comprendre de toutes les manières possibles et imaginables… il comptait la posséder réellement, sans concessions, sans compromis, sans rien ! Il la voulait et il s’en saisissait c’était aussi simple que cela… surtout qu’en plus, elle semblait faite pour se soumettre à ses bons soins… elle semblait faite pour être à lui, pour lui obéir… il lui suffisait de lire cet amour et cette passion dans ses yeux pour en être complètement convaincu !
« Toute à moi, mon amour… » [/b][/color]
Caelan avait soupiré cela sans même le faire exprès, comme un réflexe alors qu’elle se pliait à sa volonté pour commencer à travailler de la bouche sur sa verge presque trop imposante pour elle… il sourit alors qu’il al voyait écarter les lèvres pour prendre en bouge , pour aimer cela… elle était d’une délicatesse et d’une mesure amusante et plus que plaisante, comme si elle angoissait un peu à l’idée de le prendre entièrement en bouche… si elle savait qu’il pouvait devenir un mandrin encore plus gros, aurait-elle cette réticence ? Et puis, on avait tellement dû lui violer la bouche, lui violer la gorge, qu’elle n’était plus à cela près, si ?
« Hmmmm j’aime ta bouche… »[/b][/color]
Il soupirait de plaisir en sentant la jeune femme commençait à aller et venir, d’abord avec prudence, puis avec beaucoup moins, même si elle était toujours, semblait-il gênée par la taille qui lui déformait la bouche… mais la question que se posait Rahemar en cet instant était toute autre ; aimait-elle lui faire du bien ainsi… les rougeurs de ses joues auraient pu l’attester… mais peut être que… »
« Hmmm c’est bon… utilise don une de tes mains pour… pour te caresser ou … ou te doigter…. Ce sera encore meilleur pour toi… » [/b][/color]
Il avait un sourire lubrique alors que la jeune femme l’envoyait désormais dans sa gorge pour aller tâtonner un peu sa glotte… il avait tellement envie de faire plus, de s’enfoncer entièrement… c’est d’ailleurs pour cela qu’il lui saisit doucement la tête, mains de part et d’autres de son crâne avant de lui laisser prendre un bon bol d’air frais et entrer d’un coup sec, presque brutal, dans sa bouche jusqu’à ce que ses bourses viennent claquer contre son menton. Il resta un instant ainsi, au fond d’elle, sachant très bien qu’elle devait vite manquer d’air… et quand il sentit qu’elle devait avoir les poumons en feu, il se dégagea…
« Recommence pour moi, s’il te plait, mon amour… » [/b][/color]
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Caelan semblait apprécier ses efforts, soupirant alors qu'elle prenait soin de lui faire plaisir en suçant pleinement le membre qu'elle enfonçait dans son gosier. C'est vrai que le jeune homme possédait une virilité de belle t'aille et la jeune femme n'en avait pas vraiment l'habitude. Peu importe, elle avait bien l'intention de donner le meilleur d'elle-même et de satisfaire son frère. Elle pouvait sentir les veines de son chibre palpiter contre sa langue au rythme du flux sanguin, manifestement excité. Et plus elle le sentait bien, plus elle prenait plaisir à goûter cette queue et à l'enfoncer dans sa bouche. Elle en rougissait, mais se dit qu'elle n'avait aucune raison d'avoir honte, d'autant plus qu'il disait aimer sa bouche. Ïrika aussi était excitée, aimant plus que tout donner plaisir à son aîné.
Il soupira, puis lui conseilla de se toucher en même temps qu'elle le suçait pour se satisfaire en même temps. Ne trouvant pas l'idée mauvaise, l'Irlandais glissa délicatement sa main jusqu'à son intimité, commençant par lentement caresser ses lèvres vaginale avant de passer au petit bouton de plaisir. Elle gémit doucement sur le membre de son frère, alors qu'elle continua de se masturber ainsi.
Soudain, sans doute victime d'une pulsion sexuelle incontrôlable, Caelan agrippa le crâne de la jeune femme entre ses mains et donna un coup de rein sec, carrant son chibre dans le fond de sa gorge, ses bourses venant ainsi taper contre le menton de la princesse qui crut un instant qu'elle allait vomir sous la violence du coup. Mais elle parvint à se contenir et se concentra vivement pour ne pas étouffer, respirant comme elle pouvait pas le nez.
Enfin, alors qu'elle commençait à en souffrir, il se retira, lui demandant cependant de recommencer. Ayant sortit un instant le sexe de sa bouche, la jolie rousse entreprit de reprendre son souffle, respirant profondément, les joues rougies, puis elle se pencha de nouveau sur le mandrin. Elle avait bien l'intention de lui donner encore plus de plaisir.
Ïrika entreprit alors une parfaite gorge profonde, avalant le sexe de son frère entièrement, jusqu'à ce qu'il vienne taper dans le fond de sa gorge, allant et venant, enserrant sa hampe entre ses joues, glissant contre sa langue chaude et humide. Il la remplissait pleinement, mais elle prenait tout de même soin à ce que sa bouche reste extrêmement étroite pour que Caelan y prenne encore plus de plaisir. Elle le suça ainsi, à un rythme régulier, accélérant puis ralentissant de temps à autres, mais enfonçant toujours son membre pour qu'il vienne à chaque fois taper dans le fond de son joli gosier.
Elle le suça longuement ainsi, ayant continuer à se masturber, se doigtant allègrement en gémissant, ayant perdue toute contenance tant elle était grisée par le plaisir.
De la cyprine coulait entre ses cuisses, mais elle ne voyait que par la virilité de son frère qui lui baiser la bouche alors qu'elle avait à nouveau augmenté le rythme de sa gorge profonde. Elle espérait que cela lui plaise.
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Oh oui, il savourait l’idée de l’envahir complètement… c’était grisant comme sensation… et il était évident, en plus, qu’elle adorait cela en se touchant, en se doigtant… il lui fit un sourire avant de finalement lui caresser la joue alors qu’elle reprenait son souffle pour se lancer dans une furieuse série de gorges profondes. Il était bon de voir qu’elle était dans une telle forme… il lui sourit et regarda la jeune femme avec un sourire plein d’envie, plein de désir… il lui caressa à nouveau les cheveux alors qu’elle enfonçait au fond du gosier la queue épaisse et veinée… putain ce que ça faisait du bien. Il adorait ça ! Elle était si bien dans ce rôle de soumise… mais aurait-elle imaginé finir ainsi une fois naufragée : soumise, esclave sexuelle de son propre frère… et de son plein gré !
Il lui sourit alors et se mit à soupirer, sentant comme elle se donnait à fond pour gober entièrement… il la regarda dans les yeux, cherchant son regard humide pendant qu’elle lui offrait ce qu’elle devait considérer sans doute comme sa meilleure fellation… car elle ne devait pas en être loin… (bon, d’accord, c’était sa première consentante…). Il savourait chaque sensation, chaque aide qu’elle pouvait avoir une nouvelle idée quant à utiliser sa langue il était ravi qu’elle l’essaye…
« Han c’est tellement bon ma sœur d’amour… » [/i][/color]
Mais ce n’était pas suffisant, pas assez… il voulait plus... il ne voulait plus qu’elle se contente de sucer, mais surtout, qu’elle se fasse baiser la bouche, alors, il lui saisit à nouveau la tête et il se mit à aller en venir bien plus durement dans sa bouche. Il se montrait sec, peut-être même un peu brutal, dans certains de ses mouvements, mais c’était ça qu’il voulait aussi… il voulait la prendre, se saisir de cette flamme et l’apprivoiser avec un plaisir non dissimulé !
« Putain, j’adore ! »[/i][/color]
Il se faisait tellement plaisir ains, tellement plus qu’en une simple pipe… et c’est alors qu’il remuait avec une gurande fougue.
« Je… je compte jouir… dans ta bouche… » [/i][/color]
Il comptait bien lui noyer le gosier dans tout son foutre bien chaud au point qu’elle soit obligée d’en recracher…
Tu peux faire jouir Caelan si tu le désire, mais compte que les derniers jets seront pour son visage et non pour sa bouche, okay ? :3
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Sucer une queue pareille n'était pas sans difficulté, pourtant la jeune femme s'en sortait plutôt bien. En tous cas elle faisait réellement de son mieux, pensant que le jeune homme en serait conscient et apprécie son ardeur à vouloir le contenter.
Elle le suça, encore et encore, sentant chez elle poindre un plaisir non dissimulé alors qu'elle se masturbait, levant les yeux vers Caelan comme pour surveiller les expression de son visage et s'assurer qu'il aimait ce qu'elle lui faisait. Cela semblait être le cas alors qu'il soupirait sous les assaut de la bouche de l'Irlandaise. Oui, il trouvait ça bon.
N'étant pas en mesure de parler elle se contenta de se taire et de continuer avec entrain. Mais au bout de quelques minutes, impatient, le beau ténébreux qu'était son frère lui saisit de nouveau la tête pour lui baiser la bouche comme s'il s'agissait d'une délicieuse petite chatte.
Ïrika en fut secouée, bien obligée de subir ce traitement qui en vérité l'excitait follement alors qu'elle l'entendait gémir qu'il adorait ça. Caelan donnait des coups de reins parfois furieux dans sa gorge, son membre venant taper violemment dans le fond de la bouche de la belle princesse qui étouffait des gémissements sur cette queue tendue.
Il lui annonça alors qu'il comptait jouir dans sa bouche et Ïrika était bien décidée à l'y amener.
Malgré les mouvements intenses et répétés de Caelan à vouloir baiser sa jolie petite gueule, l'Irlandaise s'appliqua à lui donner le plus de plaisir possible, faisait jouer sa langue sur la hampe tenace qui lui limait l'intérieur des joues, refermant ses lèvres le plus possible pour que l'entrée soit de plus en plus étroit et plaisant à défoncer.
Au bout de quelques instant, elle sentit le sexe brûlant tressauter, les muscles du jeune homme se crispèrent et dans un râle, il relâcha sa semence en de longs et puissants jets. La quantité de sperme était telle qu'elle du se retirer, la bouche entièrement pleine de ce jus crémeux alors qu'il n'avait pas terminé, recevant ainsi les dernières giclées sur son beau visage.
Essoufflée, la belle avala comme elle pouvait la semence de son cher Caelan avant de reprendre son souffle. Quelques filets de sperme et de salive coulèrent le long de son menton, puis terminèrent leur course sur ses seins.
Ïrika était heureuse d'avoir fait jouir ainsi son frère et lui souriait, essuyant le liquide visqueux de ses lèvres et son menton du revers de la main. Elle entreprit également de donner quelques coups de langues très doux sur le membre de son frère pour le nettoyer de tout reste de foutre, avalant avec gourmandise.
- Alors, es-tu heureux, Caelan ? Demanda t-elle avec douceur.
Pour sa part, elle l'était. Et elle était aussi très excitée, toujours désireuse d'en avoir plus encore, comme si elle ne pouvait plus se passer de sexe. Caelan avait un effet terrible sur elle et elle aurait pu réclamer qu'il la baise pendant des jours entiers !
Coquine, elle vint même frotter sa poitrine contre le sexe de l'homme, comme pour l'encourager à reprendre de la fougue, déposant quelques baisers au niveau de son nombril, le léchant parfois tout en soupirant. Elle avait tellement envie de lui... tellement envie de le sentir au fond de ses entrailles...
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Regardant la jeune femme en train de finir sa pipe, il ne voulait pas s’empêcher de se dire qu’elle devait gouter à plus, obtenir plus, soupirer davantage, aimer davantage… il voulait lui montrer ce que c’était que le plaisir, le plaisir d’être rabaissée, souillée, humiliée… et il espérait commencer à la nuit tombée… elle était déjà plongée dans les affres d’un plaisir coupable… si coupable que ça en aurait injuste qu’elle ne se montre pas à la hauteur de ce qu’il attendait d’elle… elle allait se retrouver dans une position plus que délicate… Il lui caressa la joue avant de venir essuyer de la main les reliquats qui goutaient de sa bouche et lui offrir la possibilité de ne pas le gâcher, pas plus qu’il ne fallait gâcher le liquide qui se trouvait encore sur sa verge… était-elle si débridée que cela ? Il avait l’impression qu’elle n’avait pas dû que détester ça, pendant cinq qan, pour créer cette petite chienne qui se trouvait face à lui…
« Oui, ma chérie… je suis heureux… et toi ? As-tu aimé ? As-tu trouvé mon foutre à ton gout ? »
Il se pencha sur elle et l’embrassa avec délicatesse alors qu’il voyait bien que sa faim n’était pas assouvie à la manière qu’elle avait de jouer avec sa poitrine, avec sa langue, il sentait qu’elle en voulait clairement plus… il ne pouvait pas nier qu’il voulait la souiller encore de mille et une manières… et il ne comptait pas se priver pour la suite… surtout qu’il avait une idée un brin dégradante pour la suite… il posa un genou à terre pour être davantage à sa hauteur…
« J’ai encore envie de toi, ma chérie…. Mais dis-moi… où est la prochaine souillure à effacer ? »
Oui, il voulait qu’elle demande, qu’elle réclame, en un sens, qu’elle se fasse plus salope, plus chienne encore, au point de quémander… Il voulait aussi voir la honte dans son regard quand elle quémanderait…. Il voyait cela comme une forme de petit plus en termes de plaisir… il la voulait, il la désirait… mais il désirait surtout sa déchéance, sa honte…
« Qu’en dis-tu alors ? »
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Ïrika s'était débridée plus rarement qu'elle ne l'aurait cru en compagnie de son frère. Elle n'aurait jamais imaginé une telle chose avant aujourd'hui. En effet elle n'avait qu'une très mauvaise opinion de la relation sexuelle, voyant cela comme une punition, une infamie et douloureux en plus de ça. Mais Caelan venait de lui prouver le contraire. Le sexe pouvait être délicieux et elle se plaisait à le découvrir, à l'aimer, à le réclamer.
C'est pourquoi elle se montra sans mal entreprenante, n'ayant pas de crainte qu'il la juge durement pour ce qu'elle faisait, mais aimant la voir faire.Il était heureuse, il venait de lui dire et c'est tout ce qui comptait ! Et est-ce qu'elle avait aimé le goût de sa semence ? Sans aucun doute possible et elle eu même le cran de l'avouer :
- Oui, c'était délicieux.
Elle elle aurait sans doute envie d'y regoûter plus tard. En attendant elle continuait d'embrasser sa peau. Posant enfin un genoux au sol, Caelan annonça qu'il avait envie d'elle, se demandant où pouvait se trouver la prochaine souillure.
En ayant une vague idée, elle rougit, sans oser lui répondre tout de suite. Un peu anxieuse, elle l'entendit insister et inspira un coup, préparant ses mots.
Finalement elle bredouilla, les joues en feu :
- Je... et bien peut-être que tu pourrais... me goûter à ton tour ?
Joignant le geste à la parole, elle écarta doucement les cuisses, laissant apparaître son intimité humide d'excitation. Il ne servait plus à rien de se montrer pudique face à lui, elle en avait déjà fait bien assez pour se détendre et simplement profiter. Et elle rêvait de sentir les lèvres et la langue de son amant sur son sexe.
Doucement, elle lui caressa la joue dans une ultime demande silencieuse.
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Il voulait continuer à jouer avec elle… il voulait continuer à la voir se débrider, se dévergonder, réclamer…. Bref, il voulait la voir perdre pied dans un monde débauche où elle ne serait plus seulement soumission passive, mais soumission active, une soumission qui lui donnait envie de continuer, une soumission qu’elle remettait elle-même… typiquement ce qu’il voulait d’elle et typiquement ce qu’elle balbutiait à découvrir… il lui fit un sourire et attendit un instant avant de finalement lui faire un sourire.
« C’est vrai ? Alors j’en suis ravi…. Ça me fait plaisir… car je préfère largement jouir dans ta bouche que jouir sur toi – pour éviter de te mettre enceinte pour le moment – lors comme ça c’est plus ou moins réglé… »
Il lui fit un sourire alors qu’elle restait silencieuse, rougissant, avait-elle encore honte de lui dire ? C’était trop tard pour la honte, non ? Non, en fait, à bien y penser, pour Rahemar, ce n’était pas mal, juste un petit début ! Il eut un sourire qui se voulait encourageant alors que sa main passait sur la joue brulante de la jeune femme… oh oui, elle avait envie de céder… qu’elle cède, qu’elle cède… et tout serait si bon… il en eut un frisson.
Enfin, elle se prononça… la gouter elle ? Il espérait un autre genre de chose, mais soit, si cela pouvait la pousser à se rendre à lui définitivement, à ne débarrasser de toute gêne, alors soit, cela ne le gênait pas ! Il regarda la jeune femme avec un sourire qui se voulait ravi, et envieux en même temps… elle allait pouvoir gouter à une autre partie de son anatomie qu’il pouvait changer…
« D’accord, mais à une condition… je veux que tu me promettes de me dire quand tu as une envie de sexe, quelle que soit sa nature, que ce soit pour te débarrasser d’une souillure, ou juste par plaisir. D’accord ? »
Il n’attendit pas sa réponse pour l’allonger sur le dos, l’embrasser, lui mordiller le nez avant de descendre, attaquer ses lèvres, sa gorge, la naissance de sa poitrine, son mamelon, son ventre, son nombril… il dévalait son coprs avec une avidité qu’elle pouvait sans doute sentir sous ses dents… il atteint enfin son bouton de rose qu’il commença à mordiller avec que, possessivement, ses mains s’étaient agrippées à ses cuisses pour l’empêcher de les bouger, quoiqu’il y avait peu de chances qu’elle veuille les fermer… il commença par souffler doucement sur ses grandes lèvres gonflées d’envie et commença à donner de petits coups de langue sur son intimité.
« J’ai quelques petits tours pour toi… »
Il replongea la tête dans ses cuisses pour faire glisser sa langue, d’un coup, un peu plus longue, que prévue pour s’enfoncer en elle plus loin…
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Caelan préférait nettement jouir dans sa bouche que dans on intimité, désirant sans doute éviter un certain désagrément. Ce n'était clairement pas le moment de lancer un petit hériter en route. Ça non. Et même si le fait d'être mère un jour avait toujours été bien assimilée par la princesse, elle comptait tout de même profiter encore de sa liberté et de sa jeunesse. Et puis rien n'était à envisager avant qu'ils ne soient de retour chez eux, dans leur Irlande natale.
L'Irlandais accepta de s'occuper d'elle comme elle l'avait proposé, mais à la condition de toujours lui dire lorsqu'elle avait envie de sexe quelque soit la nature de son désir. Souillure ou non. La jolie rousse hocha la tête, acceptant le marché. Après tout ça n'avait rien de sorcier.
Puis l'homme passa à l'action, se glissant contre elle pour venir mordiller son nez, puis descendre petit à petit tout le long de son corps.
Parcourue de frissons délicieux, elle ferma les yeux et profita de ce traitement. Puis lorsqu'il passa à son bouton de plaisir, elle gémit et se cambra tandis qu'il léchait son intimité avec dextérité.
Conquise, la demoiselle se mordillait la lèvre inférieure, refermant ses doigts sur le lit, comme pour s'y accrocher fermement.
Caelan annonça qu'il avait quelque tour pour elle, puis enfonça subitement sa langue humide et chaude dans son vagin. Elle poussa un petit cri de plaisir, se crispant encore davantage.
- Han... c'est si bon, Caelan ! Ooooh...
Gémissant encore sous ces langoureux baisers offerts à son intimité, la chaleur s'emparait d'elle, l'envoûtant complètement.
Elle ne pouvait s'empêcher de redresser très légèrement son bassin tant les sensations était exquises et redoutables. Son frère était très doué et elle s'en rendait compte de plus en plus au fur et à mesure.
Au bout de plusieurs minutes, ne tenant plus, elle supplia :
- Ah ! Arrête Caelan... je... je vais jouir si tu continu !
Elle ignorait s'il désirait en arriver jusque là. Son sexe en demandait tellement que la seule chose dont elle avait envie, maintenant, c'était de sentir son énorme sexe gonflé en elle. Mais ne lui avait-il pas dit qu'il fallait qu'elle réclame ? Hésitant, elle finit cependant par gémir :
- Prends moi ! Han ! J'ai tant envie de sentir ton sexe en moi... si gros...
Oui, elle était sincèrement débridée l'innocente princesse.
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Pour être débridée, elle était débridée, en quelques heures, elle avait trouvé l’amour, l’avait fait, avait appris ce qu’était un orgasme et avait aussi commencé à se comporter comme une véritable chienne en chaleur… voilà qui pouvait paraitre beaucoup, mais pour Rahemar, c’était un jeu d’enfant que d’en arriver là… elle était, en tout cas, faite pour ça… elle avait reçu toute l’expérience nécessaire pour être capable de de satisfaire un homme et avait accumulé assez de frustration pour qu’elle prenne rapidement plaisir à se faire démonter avec violence. Et Rahemar trouvait que c’était un beau score jusque-là !
Il lui fit un petit sourire alors qu’elle montrait à quel point elle aimait, ses gémissements donnaient envie d’en faire encore plus, et c’était d’ailleurs pour ça que ses mains avaient quitté ses cuisses… une main usait de ses doigts pour malmener son bouton de chair, le pinçant doucement, le frottant, le titillant, alors que de l’autre, il faisait pénétrer sous la langue deux doigts pour commencer… dans l’idéal il y aurait volontiers enfoncé son poing… mais pas maintenant…
Il continuait ses traitements avec de plus en plus d’acharnement profitant de=u fait qu’elle levait davantage le bassin pour accéder à une zone différente, retirant ses doigts de son intimité pour se fixer sur sa rosette et commencer à la masser avec les doigts plein de cyprine… il comptait bien passer par là après…. Enfin, c’était son but originel mais apparemment, elle avant besoin de davantage que la langue… il cessa son traitement pour parler…
« Arrête, je vais être vexé… si ma langue n’est pas assez bonne pour te satisfaire… » [/i][/color]
Il lui sourit et repartir à l’assaut, cette fois si sa langue entrait en elle, elle était plus râpeuse et ses dents n’étaient pas en restes puis qu’il lui mordillait les lèvres intimes avec un plaisir non feint ! Il lui sourit et continua ainsi avant de finalement se décider à un autre traitement, pour remplacer la queue qu’il n’avait pas l’intention de lui donner, mais il voulait lui en faire part avant…
« Est-ce que c’est ma queue que tu désires, ou est-ce que c’est juste quelque chose de gros qui te remplisse la chatte ? Car si tu veux j’ai bien d’autres possibilités… et puis… et puis tu m’as fait jouir sans utiliser ton sexe, alors je voudrais faire de même avec toi… » [/i][/color]
Les dés étaient lancés… il ne lui manquait pas grand-chose, à part peut-être le cru parler… qui sait, cela viendrait peut-être…
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Ïrika aimait beaucoup profiter des dons buccaux de son frère, qui avait un véritable talent en la matière, elle devait bien l'avouer. Tant et si bien qu'elle sentait déjà l'orgasme poindre au bout de quelques minutes. Elle se mordillait la lèvre, gigotant un peu, crispant ses doigts sur le lit en gémissant de plus belle. Et en effet, son corps avait envie d'être pénétré, pourtant Caelan y mettait du cœur. Il avoua qu'il pourrait se vexer si sa langue n'était pas suffisante pour la satisfaire.
L'Irlandaise retint son souffle. Son but n'était pas de le vexer, bien au contraire ! Et elle regrettait déjà ses paroles.
Son frère décida donc de ne pas l'écouter et repartit à l'assaut de ses lèvres intimes, redoublant d'efficacité. En effet, sa langue lui parut plus incroyable encore lorsqu'il la glissa entre ses cuisses, sans compter qu'il la mordillait, lui tirant de petits couinements de plaisir non feints.
Finalement, alors qu'elle avait de plus en plus de mal à retarder l'orgasme, il lui fit comprendre qu'il y avait beaucoup de possibilité pour lui remplir la chatte. Mais il semblait vraiment vouloir la faire jouir avec sa bouche comme elle l'avait fait avec lui plus tôt.
Le souffle court, toujours étendue sur le lit, elle gémit :
- Alors continue ainsi, Caelan, je t'en prie. Tu me donne tellement de plaisir... avec ta langue. Tu es merveilleux.
Et ce n'était rien de le dire ! Elle n'espérait plus que ça, souhaitant jouir sous les caresses chaudes et humides du muscle habile de son frère. Elle était déjà au bord de l'extase, dévorée par l'envie. Et elle ne mettrait pas longtemps à lâcher prise.
Toujours offerte, elle attendit impatiemment, ,son corps en réclamant encore.
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Il voyait bien qu’elle était sur la corde raide, si proche de l’orgasme… elle ne tiendrait pas longtemps et ce, malgré le fait qu’elle parle de changer d’instrument de plaisir… c’était sans doute idiot à dire, mais elle n’était pas capable de tenir plus longtemps parce qu’elle n’était qu’une humaine et l’orgasme chez l’être humain était comme la mort : il arrivait très ou même trop vite… oh elle allait jouir et il espérait que cet orgasme serait violent… Il lui sourit et regarda la jeune femme dans les yeux un instant, arrêtant de jouer pour la frustrer un court instant, avant de reprendre son délicieux office…
« Alors n’hésite pas à montrer comme c’est bon, mon amour… » [/b][/color]
Il continuait ses traitements et parfois ses doigts venaient s’insérer sous sa langue, et ce, jusqu’à ce qu’il la sente partir. Comment cela se manifesta-t-il ? Il sentit qu’elle se tendait, avant de pousser un gémissement plus fort que les autres…. Et enfin, un cri, car oui, elle cria de plaisir, mais ce n’était pas un simple cri, ça avait un côté viscéral alors que sa jouissance s’exprimait par une belle éjection de cyprine… il en eut une jolie dose sur le visage et sourit, ne cherchant même pas à s’essuyer alors qu’il venait l’embrasser avec fougue…
« Je crois que tu n’as pas besoin de me dire que tu as aimé… je l’ai deviné tout seul ! » [/b][/color]
Oui, il s’agissait d’une moquerie qu’il lançait pour la taquiner avant de lui susurrer, avec une nouvelle once de taquinerie qui n’avait rien pour blesser, bien au contraire.
« Une chose est sure, je crois que tu es en train de devenir une véritable affamée de sexe, si j’en crois tes cris de plaisir… et encore plus, si j’en crois ton regard fiévreux…. Et j’adore ça… » [/b][/color]
Il lui mordilla le nez…
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Ïrika n'en revenait pas de la force avec laquelle le plaisir l'envahissait et la dominait. C'était comme une tornade, impossible d'y échapper. Caelan mettait vraiment beaucoup de volonté à vouloir la faire jouir et elle savait qu'il y parviendrait sous peu.
Elle faisait tout son possible pour retarder le point de nourriture, voulant profiter encore de sa langue entre ses cuisses. Un pure délice !
Le jeune homme lui disait de lui montrer à quel point c'était bon et il ne devait pas être déçu car elle ne cessait de gémir sous son traitement, se tortillant tant elle appréciait.
Les minutes coulaient, et plus elles passaient plus la princesse se sentait venir. Au bout d'un moment elle ne tint plus.
- Haaaan !!
Elle cria son plaisir, se crispant, jouissant dans une myriades de sensations incroyables et des étoiles dansant devant devant ses yeux. Essoufflée, mais heureuse, elle put reprendre alors son souffle. Caelan vint sur elle pour l'embrasser et elle lui rendit son baiser avec empressement.
En effet, il n'avait pas été difficile de conclure qu'elle avait particulièrement aimé ce qui venait de se passer. Elle lui sourit doucement, le serrant contre elle avec tendresse.
- Oui... c'était incroyable !
Et le mot était faible. Il vint la taquiner en disant qu'elle devenait vraiment accroc au sexe, une véritable affamée. Elle rougit, sachant pertinemment que c'était vrai. Jamais elle ne l'aurait imaginé avant aujourd'hui, persuadée de ne trouver dans le sexe que du dégoût. Mais Caelan lui avait fait découvrir des choses magiques. Il lui mordilla le nez et elle rit doucement en répliquant :
- C'est à cause de toi, ça. Tu es un amant impitoyable...
Elle l'embrassa de nouveau langoureusement, nullement dérangée par le goût de sa mouille qu'elle put deviner sur la langue de son frère.
Elle lui caressait lascivement la nuque et le dos, adorant sentir son corps brûlant et musclé contre elle. Oui... elle était si bien là. Et elle aurait pu passer des heures entières dans ses bras.
-
Rahemar jubilait, elle était prête à rencontrer le dieu… elle était prête à faire face à la levée du voile, cette nuit, il agirait, elle découvrirait sa vérité, sa situation… et elle ne pourrait pas ne pas regretter ce qui lui arriverait… il lui fit un sourire et continua à l’embrasser alors qu’ils restaient l’un contre l’autre, comme ça, fiévreux du plaisir ressenti et du plaisir, sans doute à venir… Il lui fit un petit regard et ajouta un regard à la jeune femme avant de recommencer à lui mordre le corps… il lui caressa doucement les cheveux… comme un amant parfaitement épris d’elle et il resta ainsi calé contre elle…
« Je pourrais rester ainsi ici à te faire l’amour à longueur de journée, à te prendre à t’en casser les cordes vocales tant tu cries que tu aimes… pas toi ? » [/b][/color]
Il émit une parodie de ronronnement en l’enlaçant et la garda contre lui, la serrant possessivement contre lui alors qu’il recouvrait ses épaules de légers baisers aussi doux que de la soie… il resta ainsi contre elle, l’empêchant de se dégager si jamais elle le souhaitait, soupirant d’aise, faussement repu de sexe alors qu’il fermait les yeux du délice d’être contre le corps de la femme qu’il était censé aimer e et qui l’aimait inconditionnellement…
« Tu dis que je suis impitoyable comme amant ? Attends de voir à quel point je le suis vraiment mon amour… » [/b][/color]
Oh oui, elle ne voyait pas encore les choses en face… il lui fit un sourire avant de finalement se dégager d’elle et aller se rafraichir, boire un peu d’eau avant de revenir vers elle avec le seau plein… comme ça, si elle désirait boire, elle le pourrait… il le lui proposa et si elle désirait boire, il la fit boire de bouche à bouche, laissant doucement couler tant de l’eau que sa salive dans sa bouche, si elle sen rendait compte avant de finalement l’embrasser…
« Et si… et si toi et moi restions ensemble ici… quelques jours… entre frère et sœur… entre amoureux… entre amant…. Tu en penses quoi ? » [/b][/color]
Il lui mordilla la nuque et joua avec ses cheveux avant de conclure.
« Et nous partirons après à la recherche de renforts pour reconquérir notre chez-nous… d’accord ? » [/b][/color]
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La belle princesse Irlandaise était sur un petit nuage, allongée de tout son long sur le lit et Caelan à ses côtés, serré contre elle. Les yeux clos, elle profitait de tout. De sa chaleur, de son parfum, de sa voix, de sa simple présence. Elle s'était sentie tellement seule ces dernières années que ce moment était pour elle un instant magique et inoubliable. Alors elle l'inscrivait dans sa mémoire, ayant oublié la honte qu'aurait pu éprouver leurs parents en les voyant. Ça n'avait plus d'importance... ils étaient loin aujourd'hui. Et même s'ils n'était pas dans leur pays natale, Ïrika était bien. Sa terre lui manquait, mais la présence de son frère apaisait cette blessure.
Caelan aussi semblait se sentir bien, avouant qu'il pourrait lui faire l'amour encore et encore jusqu'à lui casser les cordes vocales. La jeune femme eut un sourire amusé. Aimait-il donc tant l'entendre jouir ? Ce n'était pas étonnant, elle aussi aimait entendre ses soupires et ses grognements rauques de plaisir. Ça l'excitait.
Il restèrent un moment ainsi à se câliner comme deux amoureux transis. Elle aurait presque pu s'endormir ainsi. Après tout, elle était extrêmement fatiguée. Il y avait eu son voyage, la nuit agitée quand Caelan avait fait un cauchemar, cette journée où ils avaient marchés pendant des heures pour trouver des fruits, cette étrange malédiction qui l'avait mise dans tous ses états et... leur partie de jambe en l'air incroyable. Tous ça faisait beaucoup pour une princesse délicate comme elle.
Son frère se leva alors pour se rafraîchir et boire un peu, lui amenant alors le seau pour lui en proposer. Elle accepta et il l'embrassa, laissant couler l'eau qu'il avait dans la bouche jusque dans sa gorge. Cela l'amusa. Puis elle se passa un peu d'eau sur son corps. L'Irlandais lui proposa de rester ici quelque jours avant de trouver une solution pour rentrer chez eux.
Il y a de ça quelques heures, elle aurait refusé catégoriquement et aurait certainement prit la route depuis longtemps. Mais elle était si bien ici, dans un lieux reculé de tout, dans les bras de Caelan. Alors elle sourit et hocha la tête.
- D'accord. Restons un peu.
Ils n'allaient certainement pas beaucoup se reposer au final, elle le savait. Elle ne pourrait s'empêcher de faire l'amour à Caelan encore et encore. Il en avait envie lui aussi, il le lui avait dit.
S'accrochant à lui en entourant sa nuque de ses bras, elle l'embrassa de nouveau passionnément, son front contre le sien. Elle ignorait l'heure qu'il était à présent, elle avait un peu perdu la notion du temps.
Finalement elle se leva à son tour et s'étira longuement, s'approchant d'une fenêtre. Il faisait encore jour heureusement. Peut-être étais-ce l'après-midi... elle n'en savait trop rien. Elle repensa alors à ce matin et se tourna vers Caelan.
- Tu n'avais pas dit que tu retournerai chercher le panier ? Il faudrait qu'on trouve de la viande ou du poisson aussi... qu'en dis-tu ? On va avoir besoin d'énergie...
Elle esquissa un sourire plein de sous-entendu que le jeune homme ne manquerait pas de comprendre, elle en était certaine. Mais il était vrai qu'ils allaient devoir faire le plein d’énergie.
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Elle était sa putain…. Elle ne l’avait simplement jamais réalisé depuis qu’ils avaient commencé à jouer mais c’était la fin inéluctable de la jeune femme… il lui fit un sourire avec une petite moue taquine avant de finalement la serrer de nouveau dans ses bras avec douceur, mais toujours très possessif. Elle était à lui… il lui fit un petit sourire avant de lui embrasser la joue avec douceur, calant sa tête contre celle-ci alors qu’elle acceptait sa proposition… Il sourit et l’accompagna vers la fenêtre. Il était l’après-midi, Rahemar le savait…. Etrangement, Caelan aussi.
Il nia de la tête quand elle parla d’aller chercher le panier, s’installant contre elle, mains sur son ventre il lui embrassa la limite entre le cou et l’épaule. C’était trop tard pour cela. Le repas qu’elle avait ingurgité devrait lui suffire… car sinon, ils ne seraient pas rentrés avant la nuit…c’était là bien le problème… prenant sa main dans la sienne et important peu qu’ils soient tous les deux nus, il lui lança.
« Viens, nous ne pouvons qu’aller chercher du bois pour avoir un bon feu ce soir… nous n’aurons pas le temps d’aller chercher le panier et le remplir avant la nuit, et je ne pense pas que nous retrouverons le chemin en pleine nuit, si ? alors mieux vaut éviter, quitte à ce que le panier soit endommagé par la rosé et froid, tu ne crois pas, ma chérie ? » [/i][/color]
Il l’entraina dehors pour lui charger les gras de bois, même si l’écorce devait lui malmener un peu la poitrine, même s’il y avait un risque d’échardes… il la chargea de bois et en prit lui aussi pour tout apporter près de la cheminé et préparer le feu… il serait magnifique, il en était certain, et il lui conviendrait parfaitement… il serait bien chaud et ils pourraient dormir (s’ils dormaient) devant le feu… même s’ils n’avaient plus besoin de feu pour rester bouillant… il lui fit un petit sourire avec un clin d’œil avant de mettre en route le feu qui avait du mal à partir… c’était compliqué… il dut l’animer pendant une bonne heure, heure pendant laquelle le soleil avait bien décliné, mais quand il cessa il y avait une magnifique flamme qui montait vers le ciel…
« Voilà, ce sera bien mieux ! » [/i][/color]
Il retourna voir dehors et lui lança.
« Il va pleuvoir durant la nuit sans doute… alors autant rentrer un maximum de bois… tu peux t’en charger s’il te plait ? Mon bras se remet à me lancer… » [/i][/color]
Et elle en aurait besoin, de tout ce bois, pour ne pas geler de l’intérieur devant cette obscure vérité qu’elle connaitrait cette nuit…
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En regardant par la fenêtre, Ïrika se rendait de nouveau compte à quel point ce paysage était différent de celui qu'elle avait connu dans son pays. La verdure était présente, bien sûr, mais c'était moins flagrant, moins vif que sur leur Irlande natale dont les nombreux tons de verts vifs faisaient penser à un vaste émeraude. Leur terre était une palette de couleurs froides et saisissante, alors qu'ici il y avait une majorité de tons plus chauds. Et c'était assez déstabilisant pour tout dire.
Caelan la rejoignit en l'entourant de ses bras. A ce contact, son cœur mélancolique s'apaisa.
Le jeune homme pensait qu'il était plus sage de rester ici et de rassembler du bois pour le feu, histoire de ne pas mourir de froid pendant la nuit, qui n'allait d'ailleurs pas tarder à s'installer doucement.
Il est vrai que ce serait prendre des risques pour rien que de devoir trouver en chemin dans le noir. Elle acquiesça donc d'un mouvement de tête avant de le suivre dehors et de se mettre à l’œuvre.
Si la nudité avait été un peu tabou jusqu'à aujourd'hui, elle ne l'était plus vraiment devant Caelan.
Ce dernier passa un long moment à tenter de faire naître le feu qui se montra capricieux. Et lorsqu'il y parvint enfin, le soleil commençait déjà à décliner. Elle l'avait observée en silence, un peu perdue dans ses pensées, avant de retourner dehors pour réunir quelques bûches et admirer le couché du soleil qui enveloppait les environs de belle lueurs orangées. Lorsque Caelan vint la rejoindre, il proposa de rentrer encore un maximum de bois avant que la pluie ne tombe.
En levant un peu plus les yeux vers le ciel, elle put en effet apercevoir quelques gros nuages. Comme l'Irlandais commençait à souffrir de nouveau au niveau de son bras, elle accepta naturellement de s'en charger.
Ïrika avait beau être une princesse, elle ne rechignait pas à ce genre de tâche. Elle n'était pas de ces filles superficielles qui craignaient chaque seconde de se casser un ongle. Bien au contraire. Cela lui prit quelques longues minutes de faire entrer tous ce bois à l'intérieur. Mais lorsqu'elle jugea le nombre suffisant, elle rentra pour de bon à l'intérieur tandis que le ciel s'assombrissait subitement, laissant déjà tomber les premières goûtes de pluie. La température ayant également chuté, elle se rapprocha du feu pour se réchauffer. Ainsi que de Caelan dont elle effleura le bras blessé de ses doigts.
Souffres-tu encore ? Demanda t-elle d'une voix douce.
Elle s'inquiétait pour lui, c'était bien normal.
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Le dieu avait décidé que cette nuit serait la bonne et plus le jour déclinait, plus il était sûr qu’il allait pouvoir beaucoup s’amuser avec elle… en effet, il était là pour cela, pour bien s’amuser, et ce, bon gré mal gré… il lui sourit et regarda la jeune femme avec un air souffrant sur le visage… comme si son bras lui faisait si mal… quand elle eut fini de rentrer le bois, elle sembla ‘y intéresser… il opina du chef, tressaillant à son toucher…
« Oui… ça allait mieux tout à l’heure… mais ce n’est rien… ça va finir par passer…. Il n’en paraitra plus très bientôt ! Ne t’en fais pas… » [/b][/color]
Il ne plaisantait pas, il n’y paraitrait plus cette nuit, au sens propre… et c’était pour elle que tout changerait… elle regrettait qu’il n’ait plus mal au bras, il en était sur ! enfin, il n’en était, hélas, pas encore là, mais la nuit tombait rapidement, vous savez… il lui sourit et l’embrassa avec douceur, sur le nez, vu qu’elle était à portée et de son bras valide, l’attira contre lui pour sentir la chaleur de son corps contre le sien… il lui fit un sourire avant de poser sa tête contre la sienne, front contre front, alors que dehors, la lumière déclinait inéluctablement… le bruit de la pluie qui commençait à s’abattre sur le toit d’ardoise produisait un fond sonore pour le moins envahissant…
« Tu sais, je crois que tu devrais te coucher tôt et moi aussi, demain, nous ne revenons pas ici sans viande ou poisson, et je suis sûr qu’avec les hautes herbes que l’on a croisées tout à l’heure nous pourrons fabriquer des collets… tu en penses quoi ? » [/b][/color]
Il l’embrassa dans le cou, mais ne fit pas plus, pas que l’envie de la prendre, encore et toujours ne se fasse pas sentir, loin s’en fallait, mais plutôt parce qu’il gardait ça pour après… pour qu’une fois qu’elle serait complétement anéantie, elle ne puisse rien faire d’autre qu’acquiescer, renoncer, cesser de lutter, comprendre que la lutte n’avait jamais été qu’une vaine histoire et que ses espoirs n’auraient jamais dû en être…
Lui-même faisant mine d’être fatigué, il approcha leur couche improvisée du feu et l’attira ç lui pour la caler contre lui, son joli fessier dont il ne tarderait sans doute pas à prendre possession contre son bassin et sa verge en partie dressée. Il ferma les yeux, comme si tout ce à quoi il aspirait désormais était une bonne nuit de sommeil…
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Caelan grimaçait, souffrant apparemment de son bras après avoir forcé dessus pour porter du bois. La jeune femme était peinée de ne pas pouvoir faire davantage pour lui de ce côté là. Mais en l'état actuel des choses, elle ne possédait rien à sa disposition pour aider à la guérison. Ni même les compétences en fin de compte.
A son contact, l'Irlandais tressaillit mais lui assura que ça allait finir par s'arranger. Elle espérait sincèrement qu'il ait raison et lui sourit.
Ïrika se colla confortablement contre lui alors qu'il l'enlaçait et l'embrassait avec douceur. Ah comme il était bon de se retrouver avec lui auprès d'un bon feu ! Il n'en avait pas espéré tant.
Comme la nuit tombait, le jeune homme lui proposa de se coucher tôt pour reprendre des forces afin d'aller chercher de la nourriture digne de ce nom, peut-être en bricolant des pièges.
- C'est une excellente idée. Ça ne devrait pas être sorcier...
Elle sourit de plus belle, l'embrassa, puis s'allongea sur leur couche improvisée. Caelan la maintenait tout contre lui et elle profitait de sa chaleur contre son dos, ou simplement de sa présence, ne sentant cependant pas l'érection de son frère contre son dos, sans doute déjà trop fatiguée.
La respiration paisible de l'Irlandais la berça et rapidement, elle plongea dans un profond sommeil.
Le feu crépitait sagement dans l’âtre, faisant parfois éclater l'écorce dans un bruit sec. Pendant ce temps, la pluie s'abattait en trombe sur le toit et le soleil continuait sa course derrière l'horizon. Tout était plutôt calme, paisible et rien ne présageait ce qui allait suivre.
Plongée dans un sommeil profond et sans rêve (pour une fois), la belle n'imaginait pas ce qui se tramait. Elle ignorait que dans son dos, ce n'était pas son adorable frère prêt à la protéger et prendre soin d'elle..., mais plutôt un Dieu pervers et affamé qui n'aspirait qu'à la briser.
Dans le cœur de la douce, il y avait un avenir heureux, une sensation de bonheur et de paix. Elle se voyait déjà repartir pour l'Irlande avec Caelan et reprendre tout à zéro. Tout reconstruire. Mais elle se trompait. Lourdement.
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Sans trop lutter, il avait obtenu gain de cause… il ne s’attendait néanmoins pas à ce qu’elle résiste très longtemps étant donné la façon dont ils avaient occupé leur après-midi… il fallait qu’elle reprenne des forces, mais elle n’en eut pas vraiment l’occasion, car si elle s’enformait tranquillement et rapidement dans les bras du frère qu’elle aimait plus qu’elle n’aurait su l’imaginer… il la laissa dormir jusqu’à ce que la nuit soit pleine et qu’un violent orage se mette à tonner, éclairant comme en plein jour l’intérieur de la ferme grâce aux éclairs qu’il projetait… Rahemar secoua la jeune femme jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux.
Caelan avait bien changé quand elle ouvrit les yeux… il n’avait plus rien du beau jeune homme qu’elle connaissait… on avait l’impression qu’on venait de le repêcher… il avait le teint pâle, le corps abimé par le sel et les poissons, on aurait di un cadavre qui bougeait… il lui manquait un bras et la majeure partie de la peau du visage était arrachée… il était hideux, il était mort, il était faux…
« Très chère sœur… réveillée de ton magnifique rêve ? » [/i][/color]
Il eut un rire grinçant, un rire mort, un rire qui faisait froid dans le dos… il l’enlaça de nouveau, mais ça ne devait plus être pareil… elle n’enlaçait plus son frère mort, elle enlaçait presque le cadavre de son frère, ytel qu’il devait vraiment être…. Nouveau rire puissant, un rire mauvais, un rire malsain, un rire qui montrait clairement à quel point elle avait été trompée et à quel point il se moquait d’elle… il redevint le frère qu’elle avait vu pendant toute cette journée et toute la nuit dernière…
« Quelle chance y avait-il que tu retrouves après avoir fait naufrage ton frère ? Et bien je vais te le dire… ton frère a sombré, ton frère est mort et il a bien nourri les poissons… » [/i][/color]
Il prit l’apparence du dieu masqué en la lâchant.
« Je suis Rahemar, un Dieu qui t’a trouvée bien naïve… » [/i][/color]
Il reprit l’apparence macabre du frère…
« Tu es toujours d’accord pour que je te retire ta souillure, mon amour ? » [/i][/color]
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Tout était si paisible jusque là. Si calme, si parfait. Elle avait retrouvé son frère vivant et il avait veillé sur elle, lui avait redonné espoir, lui avait fait découvrir le véritable plaisir de la chair. Comment aurait-elle pu se douter de qui était vraiment l'homme dans son dos ? Pourquoi se serait-elle méfiée ? Dans son monde, les Dieux ne font pas ce genre de chose. Ils ne se transforment pas pour vous tromper et vous duper. Alors elle dormait, sans peur, bercée par le bruit réconfortant du feu, rassurée par la présence de celui qu'elle pensait être son tendre Caelan.
Mais tout prit une tournure cauchemardesque tout à coup. Un spectacle terrible sont le coup de tonnerre sonna le début. Ïrika fut doucement secouée par le jeune homme. Grimaçant, elle gémit un peu pour protester. Elle dormait si bien ! Il ne pouvait pas déjà faire jour !
La voix de l'Irlandais lui demanda si elle était réveillée de son rêve. Ne comprenant pas trop, la princesse se redressa et se tourna vers lui, alors qu'il émettait un rire terrible, comme sortit d'outre-tombe. C'est alors qu'elle découvrit avec effarement ce qui se tenait devant elle.
Paralysée d'horreur, elle ne parvint même pas à régir lorsque la créature hideuse l'enlaça. Un créature qui n'était autre que le corps décharné de son frère. Un cadavre. Elle se mit à trembler violemment.
Lorsqu'il la relâcha, il avait y reprit une apparence normale, si bien qu'elle crue avoir eu un coup de folie, une hallucination. Mais les paroles du jeune homme détruisirent d'un coup cet espoir. Ce n'était pas Caelan... il n'était pas son frère. Il ne l'avait jamais été. Et ce Rahemar qui prétendait être un Dieu, prétendait également que son frère n'était plus qu'un garde-manger pour les poissons. Ïrika était tellement déboussolée qu'elle eut une subite envie de vomir.
De nouveau il changea d'apparence, quittant un corps de dieu pour reprendre celui du cadavre décharné de son frère, lui demandant si elle était toujours d'accord pour qu'il lui enlève sa souillure.
Le souffle coupé, la jeune femme commença lentement à reculer pour s'éloigner de lui.
Elle revoyait Caelan lui faire l'amour..., mais s'il n'était pas son frère... alors elle s'était laissée abusée. Elle s'était offerte à ce... ce démon ! Il ne pouvait être que de nature démoniaque pour avoir agit ainsi ! Il n'était pas un Dieu !
Effrayée, elle ne put reculer d'avantage, se retrouvant acculée contre un mur, près du feu, fixant l'être répugnant en tremblant de tout son être, pâle comme un linge.
- C'est un cauchemars... je vais me réveiller... vous n'êtes pas...
Plaquant ses mains contre ses yeux désormais humides de larmes, elle ferma très fort ses paupières, priant pour que tout ceci ne soit que le fruit de son imagination. Elle allait se réveiller et Caelan serait de nouveau là !
Mais lorsqu'elle ouvrit ses yeux, laissant plusieurs larmes venir tremper ses joues, il était toujours là... le cadavre. Elle sanglota :
- Pourquoi ? Pourquoi vous faîtes ça ?
Il devait bien y avoir une raison. Et Caelan devait forcément être en vie... Il ne pouvait être mort ! Impossible.