Arillé venait de subir un échec cuisant. Ce qui n'était pas pour lui déplaire, loin de là. Mais quelque chose la gênait. Non ce n'était pas d'avoir jouit avant Tinuviel ou de lui avoir désobéit, puisque c'était un jeu. Ce qui inquiétait l'esclave était le comportement de sa maîtresse qui avait une expression neutre, si ce n'est un léger sourire qu'elle essayait de dissimuler sous cet air glacial. Arillé gémit quand elle fut prise par les cheveux et tirée comme une traînée sur le lit. Tinuviel lui arracha un petit cri, plus de surprise que de douleur en lui donnant une fessée. Arillé se mordait les lèvres devant cette entrée, mais visiblement, Tinuviel avait une autre idée derrière la tête. Après un baiser particulier, l'elfe avait la chatte en feu, comme aurait-elle dit si elle n'était pas en train de couiner comme une nymphomane en train de languir.
Elle remarqua que l'elfe rouge passait son doigt sur son ventre comme pour dessiner quelque chose, qui s'illumina, la partie encore lucide de l'esprit de la blondinette lui indiquait que quelque chose allait se produire, et qu'elle n'allait surement pas apprécier. Elle ne connaissait rien de la magie, et voir sa maîtresse lui "lancer un sort", l'inquiétait. La magie était quelque chose d'effrayant, alors quand on ne connait absolument rien des arcanes, il y a de quoi être terrorisé. La peur s'emparait peu à peu d'elle, avant de sentir les caresses de Tinuviel. La luxure l'emporta sur ses émotions et elle se mit à gémir. Comme une demoiselle touchée pour la première fois par sa princesse charmante, Arillé était en train de s'abandonner une nouvelle fois aux plaisirs de la chair.
Lorsque sa maîtresse passa sa langue sur sa fleur, Arillé crut qu'elle allait jouir, mais étrangement, il n'en fut rien. Des coups de langue digne de l'une des divinités des plaisirs de la chaire. Mais toujours rien. Pas d'explosion, aucun orgasme à l'horizon. Soudain, Arillé eut une étincelle de lucidité et venait de comprendre, sa punition l’empêchait de jouir. Ha la pute! pensa l'elfe qui serrait les dents de frustration. Entre deux cris de plaisirs, elle se saisit d'un des oreillers et mordu à pleine dents dedans, de quoi essayer de faire disparaitre sa frustration. En vain malheureusement.
"Maî-maîtresse! Pi-pitié! Laissez moi jouir! Pitié! Je ne désooooooooooh ... Haaaaan! Plus jamais!"
La trotteuse venait à peine de faire un tour de cadran qu'elle suppliait déjà. Effectivement, rien à faire si ce n'est subir. Arillé avait tenté tout ce que son esprit embrumé lui avait suggéré, en vain. Et si elle tentait de se caresser elle même l'entrejambe ou de se dégager de l'étreinte de Tinuviel, elle était rappelé à l'ordre par sa maîtresse qui la remettait en place sans trop de problèmes. Puis, ce fut le moment de libération. Enfin, enfin cinq minutes. Un spasme prit Arillé qui se plia en deux avant d'asperger le visage de Tinuviel d'une importante quantité de cyprine. Puis, plus rien. Le noir total. La révélation comme quoi elle était une femme fontaine, ce qu'elle ignorait, était la dernière chose dont elle eut une image. Oh elle respirait encore, mais son cerveau était actuellement en Off. La décharge de dopamine que son cerveau venait de sécréter venait de la mettre K.O. mais tout ce que pouvait voir Tinuviel était sa catin, la langue pendante suite à l'orgasme de sa vie.