Dieu, Dieu, que c’était bon ! Oh, mais comment avait-elle bien pu faire pour se priver, pendant cinq putains d’années, d’un tel délice ? Là, plantée dans le cul de Myala, Mithra laissait toute sa frustration s’échapper. La douceur féminine, qu’on attachait parfois, un peu naïvement, au sexe entre femmes, était ici effacé, gommé par des années de frustration, et par l’usage de la magie, même si, en toute honnêteté, avec un simple gode, Mithra aurait été aussi tonique, et aussi violente. Car, au-delà du plaisir, cette sodomie était surtout un acte de violence. Une violence pure, brutale, jouissive, sexuelle. Cette violence libératoire que Mithra ressentait quand elle cessait de se battre avec son arc et utilisait ses poings, cette bouffée d’adrénaline qui s’insufflait en elle, qui remontait le long de son corps, la faisant trembler dans tous les sens. C’était ça, cette puissance, qu’elle ressentait en ce moment. Elle enfonçait sa trique, énorme, grosse, juteuse, qui lui semblait avoir triplé de volume (mais ses perceptions étaient faussées par le désir du moment) dans le cul étroit de Myala.
Elle en pleurait même. De joie ? De souffrance ? Un peu des deux, sûrement. Après tout, comme elle, Mithra avait dû se retenir pendant cinq ans, et Mithra aimait à se dire que Myala n’avait jamais craqué. C’était une manière ultime de tester leur fidélité sexuelle l’une à l’autre. Chacune des deux aurait pu succomber, et avoir des concubines, mais, en refusant cette solution de facilité, elles s’étaient prouvées leur volonté mutuelle. Maintenant, maintenant que cette horrible épreuve était enfin passée, Mithra pouvait se lâcher, et c’était là tout ce que l’archère faisait, bourrant avec férocité le doux cul de Myala.
« HMMMMMMMMMMMMM... !! »
Elle la giflait, encore et encore, ou la griffait, pinçant ses chairs moelleuses et trempées. Mithra avait toujours aimé coucher avec Myala, elle avait toujours se faire baiser par elle, ou la baiser, mais là, là, en ce moment... Le plaisir était comme décuplé, une vague exponentielle qui affluait dans tout son organisme. Elle se lâchait, tout simplement, filant d’avant en arrière, donnant tout ce qu’elle avait, ce qui faisait qu’on l’entendait fréquemment reprendre son souffle, la sueur filant sur son corps, mais sans que la fatigue ne vienne étreindre ses membres. Elle viendrait après, quand l’adrénaline se serait calmée.
Et, comme pour la provoquer, Myala fit apparaître des tentacules, et Mithra frissonna en en sentant un se glisser contre ses fesses. Un bout phallique noirâtre, légèrement liquide, qui se glissa contre sa croupe, puis... S’enfonça en elle.
« Hnnnnnnn... !! »
Mithra en relâcha de la salive, qui tomba sur le bas du dos de la femme, luisant au milieu de sa sueur, puis continua alors, semblant même redoubler d’agressivité. Néanmoins, elle n’en avait pas fini avec Myala, et, alors qu’elle se courbait un peu vers elle, du fait de ce tentacule venu subrepticement se glisser en elle, l’une de ses mains attrapa les cheveux noirs, trempés, de Myala. Ses doigts se crispèrent dessus, et Mithra poussa un soupir, puis releva Myala, et la déplaça, usant de sa force pour la plaquer contre le mur proche.
Il y eut un choc sonore quand le corps de Myala heurta le mur, et Mithra conserva une main sur sa tête, la plaquant ainsi contre ce dernier, enfonçant, encore et encore, sa trique dans son cul.
« Saloooopppeee... Hmmmmm... !! T’ai-aimes ça, h-hein... ?! Te faire baiser comme... Haaaaa... Comme une sale PUUTE !! T’es plkus ma chienne, haaaa, t’es... T’es... T’es ma PUUUUUTE !! »
Elle la prenait contre le mur, son visage proche du sien, reculant le corps de Myala, avant de l’envoyer à nouveau contre le mur. C’était violent, c’était intense...
...Mais Dieu, que c’était bon !