La sorcière ne pouvait pas le nier, ça faisait depuis un sacré bout de temps qu’elle avait envie. Pendant cinq ans, elle avait l’incroyable exploit, pour une sorcière comme elle, de ne toucher aucunes femmes ni hommes. Elle s’était réservée pour sa belle, pour celle qui malgré tout ce qu’elle pouvait se dire, était la seule femme qui comptait dans sa vie, et dans son cœur. Mithra, l’elfe l’ayant fait renaitre et lui ayant offert le cadeau de la vie … Ça aussi, elle était impatiente de lui montrer. Il ne fallait pas oublier qu’elles avaient un enfant ! Myala avait accouché en son absence, et avait donné naissance à une créature issue de leur amour. Pendant ces quelques années, Myala n’avait cessé de lui parler de son autre mère, et à lui donner une image fidèle, et belle, de celle-ci. Afin que le jour où elles se verraient, l’enfant ne la rejetterai pas.
Et ce jour était proche. Myala comptait lui présenter leur enfant, mais plus tard. Pour le moment, il fallait discuter de choses plus sérieuses. Ou du moins, le pensait-elle. Car en pénétrant dans l’immense pièce circulaire, tout en refermant la porte derrière, elle surprit sa muse lui demander où était sa chambre. Elle comprit à cette instant où venait-elle en venir, ou du moins, pensa avoir compris. Ahh … Mithra ne changeait pas. D’un autre côté, elle ne pouvait le lui reprocher. Elle aussi avait très, très envie de son corps, et plus généralement, d’elle. Myala se mordilla doucement la lèvre, puis se tourna vers son amante. « Ma chambre ? » Dit-elle, prenant une voix interloquée. Elle fronça ses sourcils, faisant visiblement exprès d’être surprise par cette question. Elle attrapa à nouveau la main de l’elfe, puis lui sourit. « Non non non … Notre chambre, mon cœur. C’est notre chambre … Dois-je te rappeler qu’ici, c’est ton domaine au même titre que moi ? » Répondit-elle, en lui serrant la main.
Puis, elle tourna des talons et l’emmena voir la pièce qu’elle désirait. Au bout de quelques instants à traverser tous les appartements, ayant retrouvé leur luxe et leur splendeur d’antan, Myala finit par ouvrir une dernière porte, menant à ladite chambre. Et … Ce n’était plus vraiment une chambre. C’était toute une suite, aussi grande que riche. Un énorme lit gisait au fond, grand et moelleux. La pièce était spacieuse, disposant de tout ce qu’il fallait. Une vraie chambre de reine, que Myala avait personnellement surveillé la restauration. Entre surveiller les constructions des villages, les affaires étrangères et administratifs, elle avait réussi à trouver le temps pour ça. Ce n’était pas pour rien qu’elle était faite pour ce métier. Souriant à nouveau, elle referma les portes derrière l’elfe, la laissant découvrir les lieux. « Alors, notre chambre te plait ? » Demanda-t-elle, la laissant librement circuler.
Néanmoins, son regard et son sourire étaient … Très malicieux. Oh oui, elle s’apprêtait à faire quelque chose. Elle attendit que Mithra, toujours en parlant, se place près du lit, tout en lui faisant dos pour commencer son plan. Silencieusement, et alors que l’elfe n’avait pas son regard sur elle, elle dégrafa sa longue robe, la laissant tomber au sol … Se mettant alors complètement à nue, rien que pour sa chérie. N’étant pas encore découvert, elle s’approcha à pas félin dans son dos, puis attendit le moment où elle se retourna … Pour lui bondir tel un fauve dessus, la faisant coucher sur le lit, et se plaçant donc au-dessus d’elle. « Cinq ans, mon amour ! Cinq … PUTAIN d’années sans toi ! Je n’en peux plus, je te veux Mithra ! Je-te-veux tout de suite et maintenant … Baisons comme des folles, jusqu’à épuisement ! Oui, BAISONS ENCORE ET ENCORE !!! » S’exclama-t-elle, agrippant ses mains pour croiser fermement ses doigts avec les siens, les ramenant au-dessus d’elle. Puis, sans crier garde, elle abattit son visage contre le sien, et vint voracement l’embrasser.
Son corps entier se pressa au maximum contre le sien, ses seins écrasants les siens. Elle faisait tout de même attention à ne pas lui faire mal, mais il était difficile de retenir ses ardeurs. Et d’ailleurs, sa trique (Car Myala était une Futanari mâle) était devenue tellement assoiffée qu’elle lui faisait, mot pour mot, mal. Très mal … Même lorsqu’elle commença à la presser contre elle. Un mal qui, cependant, faisait du bien ! Trop bon, c’était définitivement trop bon de retrouver Mithra ! Le sexe d’abord, le reste après ! Elle s’en moquait éperdument de ce que ses conseillers auraient bien pu lui dire. Elle voulait baiser avec sa bien-aimée, la faire hurler, faire craquer ce lit s’il le fallait ! Bien entendu, elle s’attendait, et s’impatientait aussi du moment où Mithra allait en faire de même avec elle.
Perdu entre ses lèvres, sa langue jouait nerveusement avec la sienne, ne lui laissant aucun répit. Finalement, elle y mit fin, et releva alors son buste pour se mettre à califourchon sur elle. « Je vais te débarrasser de tout ça ! » Dit-elle, en regardant son pourpoint. Bandant ses muscles, et s’aidant discrètement de sa magie, Myala posa chacune de ses mains sur une rive, et tira de toute ses forces, déchirant en deux le pourpoint … Et libérant ainsi le buste de sa dulcinée. Elle jeta le tout hargneusement sur le côté. Au moins, avait-elle aussi soif que Mithra … C’était bon signe !