La nuit tombant, elle, passa en vision nocturne, amplifiant la lumière restante et corrigeant l’image avec un programme adapté. Pour elle la nuit n’était différente que de par sa teinte, elle voyait vraiment bien, les infrarouges rajoutaient même de la vision lointaine et du contraste à sa perception. Difficile, dès lors, de penser qu’elle pouvait ne plus le voir ou ne pas remarquer son regard. Il la zieutait depuis quelque temps déjà, mais c’était une chose si courante dans son monde qu’elle ne fit aucune remarque à ce sujet. Elle non plus ne retenait pas son regard quand elle s’y mettait, sauf que pour le moment ce n’était pas le cas. Elle fixait autour et s’intriguait du temps à venir. Cela resterait-il aussi calme et sec ? Ou bien peut-être qu’il allait pleuvoir ? Impossible pour elle de le savoir en fait, mais elle aimait quand même se perdre à regarder tout autour. Elle avait abordé les autres choses de la nuit, mais savait-il ce qui se passait la nuit dans son monde à elle ? Un monde où personne ne dort, un monde où la nuit est le moment favori des coureurs pour aller faire leurs missions. Car oui tout le monde ne pouvait voir dans le noir, en particulier les humains normaux. Et encore nombre de gardes n’étaient pas équipées pour parfaitement gérer les attaques de nuit.
Il avança alors vers elle, se mettant, face à lui elle se demanda bien ce qu’il voulait, câblée à sa moto elle pouvait encore la contrôler. Mais ça ne semblait plus nécessaire pour le moment. Aussi elle détacha le câble à son approche et l’observa, le pauvre ne voyait pas aussi bien qu’elle dans le noir. Sans doute voulait-il venir plus proche pour la regarder, elle sourit doucement, sa queue s’agitait dans son dos balançant et s’enroulant de temps à autre. Le regarde de l’homme dans le sien elle devinait le sujet, il semblait hésiter à l’aborder. En plus on avait vu mieux pour ce qui était de la délicatesse, même dans son monde à elle, surtout chez les timides. Enfin elle l’observa en silence au début, avant de sourire devant sa verge dressée sous sa combinaison, il ne portait pas une protection pour cette petite chose ? Cela devait faire mal en cas de coup bas, non ? Elle ignorait ces choses-là, mais elle était certaine que le sien marchait, il était tout tendu là dessous. la fin de sa phrase entendue, elle répondit simplement :
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J’ai parfois sommeil, moins qu’un humain, mais ça m’arrive, quant au sexe...Elle sourit un peu, voilà qu’il demandait si paye en nature convenait encore, avait-il enfin saisi qu’elle attendait cela depuis un moment ? Après tout elle n’avait aucun crédit de ce monde, pas de moyen valide de payement hormis celui-là. Mais pourquoi y venait-il si tard ? Elle marcha un pas vers lui, intriguée par l’homme et son attitude présente. Était-ce bel et bien le coup de la rivière ? Ou peut-être qu’en avoir parlé lui avait donné cette envie de profiter de la rivière ?
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Bien sûr que ça tient, je vous dois une moto, et chez moi on paye ces dettes de la façon voulue par le créancier... Sauf si l’on préfère fuir pour sa vie !Dit-elle ironiquement, son monde était impitoyable, le sexe était une monnaie et les femmes parfois des objets. Étonnant de croire qu’elle gardait son sexe dans ce monde. Mais sa condition de chasseuse de prime faisait d’elle une fille à part aussi, elle n’était pas une simple pute ni une femme qu’on maltraite facilement. Regardant l’homme proche d’elle souriante, elle passa une main sur son membre tendu pour le caresser du bas vers le haut.
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Et je pense que tu désires que je ne perde pas de temps n’est-ce pas ?L’avait une lumière rouge au fond des yeux, sa vision de nuit était toujours en marche, elle se recula alors un peu, retira sa veste lourde et la posa sur une souche non loin. Enfin elle retira les armes cachées dans ses bras, puis fit de même à hauteur des tibias. Quatre pistolets mitrailleurs, rien que ça... Tournant une fois sur elle avec sa seule culotte comme habit, elle lui sourit et se stoppa face à lui, les seins bien visible, rond et charmant. L’approchant, elle lui dit alors :
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Tu m’enlèves le reste quand tu veux, mais avant tu veux peut-être une gâterie ?Elle tourna un peu autour de lui, devait-elle l’aider à enlever sa combinaison ? Elle ne cherchait en tout cas aucunement à cacher son
tatouage dans le dos en passant autour de lui. Sa queue levée dans le dos ne cessait de bouger lascivement, attendant des réponses de la part du jeune homme.