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L'experte [Tessia]

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Asuka Kahori

Humain(e)

L'experte [Tessia]

dimanche 06 septembre 2015, 09:26:12

Alexanders-senseï. Je lisais avec une certain anxiété l’inscription sur la porte, tout en m’approchant, mordillant craintivement mes lèvres. J’étais déjà là depuis moins d’une semaine, quand, ce matin, en finissant le cours, Alexanders-senseï, une superbe femme, prof’ magnifiquement bien roulée, avec une belle natte de cheveux, m’avait abordé pour me demander de venir la voir ce soir, après mes cours. Qui étais-je pour refuser ? Elle était belle, terriblement sexy, mais… Ben, ça restait une prof’, moi une élève, et, à mon corps défendant, à ce moment, je n’étais même pas depuis moins d’une semaine à Mishima ! J’avais déjà pu remarquer un trait commun à la plupart des senseïs du lycée : ils étaient tous d’une beauté redoutable. Il y avait Alexanders-senseï, mais aussi cette professeur de mathématiques, Ichtora-senseï, dont le costume court dévoilait ses longues jambes fuselées, à la limite de l’indécence, sans parler de la manière dont elle s’appuyait sur les épaules des élèves, afin d’observer leurs avancements sur les travaux qu’elle leur donnait. Je parlais en connaissance de cause, car j’y avais personnellement eu droit, en sentant les seins de la femme s’enfoncer contre ma nuque. J’avais mouillé sur place, et, à la pause, je m’étais enfermée dans les toilettes pour me masturber généreusement, balançant des filaments de mouille en me mordant fort les lèvres.

Une simple recherche sur Internet m’avait permis d’apprendre que le lycée Mishima avait une solide réputation, et avait plusieurs fois été poursuivie par des associations de parents d’élèves. Une association spéciale avait même été créée pour attaquer en justice le lycée Mishima, mais toutes ses actions avaient échoué. C’était comme si une sorte de petit ange, ou de kami, protégeait Mishima. Et moi, je venais de débarquer là-dedans… Je vous l’avoue franchement ; j’étais TOUTE EXCITÉE ! On dit qu’un déménagement est l’une des principales sources de stress, mais ça, pour moi, c’est tout un tas de conneries. Je quittais enfin mon bled ! Un trou paumé du fin fond du Japon pour rejoindre la ville, pour rejoindre le vrai Japon ! Tout ce que j’espérais, c’était de me faire sauter, et je me masturbais chaque soir en pensant aux garçons et aux filles de ma classe, ainsi qu’à mes cordes… Père m’avait confié aux bons soins de mon oncle, mais il travaillait fréquemment au port, un travail de nuit, ce qui faisait que, concrètement, j’étais toute seule chez lui… Avec mes cordes.

Le premier soir de mon arrivée, je m’étais attachée les chevilles puis les bras, en reliant le tout à mon corps, avec une corde glissant entre mes lèvres intimes, et je m’étais… Hum… Frottée. Est-ce que vous pouvez imaginer le bonheur que ça fait ? Nan, vous pouvez pas, et, si vous dites le contraire, vous êtes un sacré menteur ! Parce que ça, ce genre de trucs, c’est ces trucs empiriques qu’on ne peut que ressentir en les vivant. Aucun mot couché sur papier ne pourra jamais retransmettre avec exactitude ce moment intense où on sent tout disparaître, où c’est comme si tout votre corps, tous vos instincts et tous vos sens, qui se regroupent en un seul point. Une petite mort… Et putain, c’était bon ! J’avais joui comme une folle, les yeux dans le vague, des larmes coulant le long de mes joues. Jouir, putain, JOUIR ! Oh, j’avais tellement envie de me faire défoncer, tellement envie de sentir des grosses queues en moi… Ou de sentir l’expertise d’une femme. Je m’imaginais mes profs’ en train de me prendre, se glissant dans mon dos, tirant sur la corde pour caresser ma vulve, approchant un martinet de mes fesses, me frustrant. Avec le sexe, on voulait toujours aller vite, on voulait toujours sauter les préliminaires, mais moi, les préliminaires, c’est ça qui me faisait jouir… Imaginer ces moments précédant l’orgasme, cette tension, ces mots doux, les mots salaces qu’on s’échangeait, l’assurance de la Maîtresse, l’odeur rafraîchissante du latex qui se mélangeait à la sueur et au latex… Comment vouliez-vous que je ne jouisse pas en pensant à ça ?!

Et voilà donc où je me trouvais, face à la porte d’Alexanders-senseï, sans savoir ce qu’elle me voulait… J’avais entendu dire que le lycée était rempli de nymphomanes et de pervers, et qu’Ichtora-senseï éduquait sexuellement ses élèves. Une telle chose, à vrai dire, ne me surprenait guère, car j’avais bien vu les regards qu’on lui disait… Ou le fait que l’un de ses élèves se masturbait en plein milieu de son cours. Bordel ! Un mec avait JOUI à côté de moi ! Il avait soupiré, basculant sa tête en arrière, sans que rien ne semble surprendre Ichtora-senseï… Médusée, j’avais observé cette scène, sans vouloir la croire… Et j’en avais joui le soir en y repensant.

Sérieusement, c’était quoi ce lycée de tarés ?! Le pire, c’est que j’étais loin d’être au bout de mes surprises, et j’allais le voir ce soir… Avec Alexanders-senseï. Je me rapprochais de la porte, me mordillant les lèvres… Avant de taper légèrement à cette dernière, puis de l’ouvrir.

« A… Alexanders-senseï ? hasardais-je. Vous… Vous vouliez me voir ? »

À ce moment, j’étais loin de me douter que la belle femme avait fait des recherches sur moi, et qu’elle avait lu un interview de mon père dans une revue spécialisée axée sur le sadomasochisme, et qui avait fait un numéro spécial sur le kinbaku. Tout ce que je savais, c’est qu’elle voulait me voir… Et j’ignorais bien pourquoi, à ce moment précis.
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Tessia

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    Tessia est une succube qui a pris forme humaine il y'a plus de quarante ans. Elle est devenue institutrice en Japonais, Anglais et informatique pour pouvoir chasser les étudiantes du Lycée Mishima qui sont sa nourriture préférée.
    
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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 1 vendredi 11 septembre 2015, 01:38:51

Tessia hocha la tête, écoutant le rapport que Cortana lui faisait depuis sa tablette. L'IA s'était connectée au moyen d'un logiciel de téléphonie numérique pour faire son rapport sur la recherche demandée par la succube. Et le résultat dépassait toutes ses espérances.

Quand elle avait vu qu'on adjoignait une nouvelle élève à son groupe, elle s'était naturellement intéressée à la demoiselle. Déjà, rien que pour savoir à qui et quoi elle aurait affaire. Mais si la photo de la demoiselle avait excité ses sens, son nom de famille avait au contraire titillé sa mémoire.

Kahori, ce nom ne lui était pas inconnu, elle l'avait déjà entendu quelque part elle en était persuadée. Mais impossible de se rappeler où. Elle avait beau torturer sa mémoire, il lui avait fallu pas moins de deux jours et une recherche par mot-clé de Cortana dans ses bases de données pour retrouver le nom, et pas dut tout dans la base de donnée à laquelle elle s'était attendue : Celle des articles numériques de BDSM qu'elle recevait du magazine auquel elle était abonnée pour Rin et Sakura. Le Ero Nikki Shōnan, pour être plus exact, avait publié dans son numéro de février de cette même année, une interview d'un certain "Maître Kahori", parlant longuement de l'art du Kinbaku à l'heure actuelle. Et dans la biographie de la personne interrogée, il était précisé qu'il était père d'une fille.

Hors un rapide passage au secrétariat, quelques suggestions perverses murmurées à une certaine secrétaire et un cunnilingus d'anthologie plus tard, Tessia avait obtenu une copie du dossier scolaire de la nouvelle venue. Et confirmé qu'elle venait bien de la préfecture de Kanagawa, et qui plus est de l'école située la plus proche de la ville du maître en question. Coïncidence ? Tessia ne savait que dire. Kahori n'était peut-être pas un nom si rare que cela après tout, Tessia était mauvaise juge pour les noms de famille au Japon. Peut-être n'avait-elle rien à voir avec ce maître de Kinbaku ? Elle se posa des questions jusqu'au moment où elle tomba sur la feuille d'inscription qui comportait également la signature et le cachet du tuteur légal de la jeune femme. Même nom, même prénom, même lieu de résidence.

Tessia aurait reçu dans sa propre classe la fille d'un homme célèbre dans une discipline érotique ? Qui plus, cet art tellement japonais d'user de cordes sur quelqu'un ? C'était presque trop beau pour être vrai. Surtout que la demoiselle en question était belle comme un cœur et avait un corps à se damner.

Mais Tessia voulait être vraiment sûre, du coup, elle avait envoyé Cortana s'inflitrer dans la base de donnée informatique du précédent lycée de la demoiselle et trouvé ses rapports disciplinaires, ses carnets de note, ses PV d'entrevues avec ses enseignants et plus aucun doute ne fut possible quand apparut plusieurs fois dans les rapports du corps enseignant des mentions quant au métier pour le moins peu commun de son père qui pouvaient avoir un impact marqué sur son développement. Par-dessus le marché, l'IA avait retrouvé le site internet du maître de Kinbaku et comparé l'adresse MAC avec celle de l'ordinateur de la jeune fille et c'était strictement la même. Le doute n'était plus permit. Et c'était ces conclusions que Cortana venait de délivrer à sa Maîtresse.

N'en croyant pas sa chance, l'institutrice avait alors sauté sur l'occasion d'un entretiens parfaitement anodin mais obligatoire dans le lycée pour pouvoir obtenir une entrevue en privé avec la jeune femme. Cet entretiens n'était autre que celui d'orientation professionnel, visant à discuter avec l'élève, au vu de ses résultat précédents et de ses attentes de l'avenir de ce qu'il convenait de faire une fois au lycée pour maximiser ses chances dans l'avenir.

Et Tessia avait pris sur elle de rencontrer la jeune femme pour cela. Aussi, quand elle toqua, Tessia se tourna vers sa tablette toujours connectée.

- Mon élève est arrivée Cortana, je te reprends dans un moment.

- Bien Madame, acquiesça l'IA à l'autre bout du fil avant de raccrocher tandis que la porte s'ouvrait.

- Entre, lui sourit la démone tout en l'invitant d'un sourire et d'un geste à la rejoindre dans la salle d'entretiens qui ne comportait qu'une table ainsi que trois chaises, une du côté des fenêtre devant lesquelles se trouvait Tessia et qui permettait de voir le soleil qui déclinait dans l'après-midi et deux de son côté. Je t'en prie, mets-toi à l'aise, dit-elle en prenant place à son tour, attirant à elle le dossier papier qui se trouvait sur la table à côté de sa tablette informatique qu'elle ouvrit et fit mine de feuilleter quelques secondes, chose bien inutile car elle connaissait désormais presque par cœur tant elle l'avait arpenté à la recherche de détails et de manières de confirmer son ascendance.

- Tout d'abords, bienvenue au lycée de Mishima Mademoiselle Asuka Kahori. C'est un plaisir de vous compter des nôtres pour les quelques années à venir. Vous avez été convoquée ici pour un entretien pour discuter avec vous sur votre avenir professionnel et vos envies pour la suite. Mais avant de commencer, excusez ma curiosité, il se trouve que dans mes loisirs, j'ai eu le plaisir de lire un article écrit par un certain maître Takada Kahori de la région du Shōnan dans la préfecture de Kanagawa. Serais-ce un parent à vous ? Demanda la Succube, ce qui restait en définitive la seule véritable manière de définir à qui elle avait affaire.

Et le moins qu'elle puisse dire, c'est qu'elle ne fut pas déçue par la réponse.
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Asuka Kahori

Humain(e)

Re : L'experte [Tessia]

Réponse 2 lundi 14 septembre 2015, 09:31:24

Est-ce que les rumeurs sur Alexanders-senseï étaient vraies ? Je ne pouvais que l’espérer, et, alors que j’entrais dans son bureau, c’était comme si mon cœur allait fondre sur place. Elle était là, face à moi, assise, avec sa natte de cheveux, ses lunettes, et... Et elle, tout simplement ! Cette femme était vraiment d’une terrifiante beauté, presque autant que tout le reste du personnel ici. Quand j’avais été voir le secrétariat pour obtenir la carte du lycée, j’avais vu cette secrétaire, à l’accent français, Mlle Stevens, qui était terriblement belle, et qui m’avait fait un sourire qui n’avait rien de « strictement professionnel » ! Honnêtement, lors du cours d’Alexanders-senseï, malgré ma passion pour les sciences et pour l’informatique, j’avais eu du mal à regarder autre chose que ses hanches, ses longues jambes, sa chute de reins... On disait qu’elle avait une culotte noire à dentelle sous sa jupe, mais la voir n’était pas simple...

Bon sang, comme j’espérais que ces rumeurs soient vraies ! Ça faisait sans doute de moi une fille horrible, qui voulait coucher avec ces profs’, mais... J’en avais un peu marre des bébés. J’avais envie de coucher avec quelqu’un qui serait capable de me faire vraiment plaisir, et non avec de jeunes garçons venant à peine d’atteindre la puberté, et qui jouissaient dès qu’ils sentaient des doigts frôler leur verge. Le sexe... J’aimais ça, bien sûr, mais je n’arrivais pas à me le représenter sans quelques cordes... Et les adultes étaient forcément plus expérimentés que les simples élèves, nan ? Impossible qu’Alexanders-senseï soit vierge, avec un tel corps, mais je n’avais vu aucune alliance sur ses doigts... Ce qu’on pouvait interpréter comme on voulait, surtout de la part d’une gaijin (elle avait un nom occidental, après tout, même si son accent était parfait).

Elle me glissa de me mettre à l’aise, et j’acquiesçai, légèrement raide.

« Oui, senseï... »

Je n’avais fait aucune bêtise ici... Dès lors, je me demandais vraiment pourquoi elle m’invitait, et j’espérais bien qu’il n’y aurait aucun problème... Genre des trucs administratifs manquants, ou des machins comme ça. Le bureau était confortable, mais je le trouvais, pour le coup, un peu étroit, car j’étais vraiment proche de la senseï... Proche de sa magnifique silhouette, de sa bouche terrible, et de sa belle poitrine... Je respirais lentement, ce qu’on pouvait tout à fait interpréter comme la nervosité classique qu’un élève ressentait en étant convoqué dans le bureau d’un prof’... Même si, pour être honnête, il n’y avait pas que cette nervosité-là.

Le suspens se diminua rapidement quand Alexanders-senseï m’expliqua que le but de cette convocation était tout simplement de discuter de mon avenir professionnel. J’acquiesçais silencieusement. Peut-être que c’était un truc que le lycée faisait ? Mishima avait l’air d’avoir de l’argent, et, malgré les scandales médiatiques, au niveau des résultats scolaires, l’établissement était plutôt bien placé. Au Japon, le lycée n’était qu’une étape préparatoire avant la faculté. L’éducation scolaire avait conservé toute son importance ici, contrairement aux pays occidentaux. Ici, il n’y avait pas de Bac, d’examen final à la fin des études au lycée. On pouvait arrêter les cours, mais sans espoir de décrocher des postes importants. L’examen final, donc, se retrouvait de l’autre côté, car, contrairement aux universités occidentales, l’entrée dans une université japonaise n’était pas de droit, mais commençait par des examens préparatoires. Le lycée préparait ses élèves à ces examens, et, au vu de l’importance que le travail avait dans la société, on pouvait comprendre que l’administration organise ce type de rendez-vous avec les nouveaux.

M’enfin, en ce qui me concernait, le choix était vite fait !

En revanche, ce qui m’interpella, ce fut la suite... Visiblement, Alexanders-senseï s’était renseignée, parlant de ses « loisirs »... Mais quel loisir, justement, impliquait de se renseigner sur le kinbaku ? Père avait toujours dit que le kinbaku n’était pas une expérience sexuelle, mais plutôt une sorte de sport, une méthode invitant le sujet à la méditation et à la réflexion, en faisant circuler le sang de manière particulière... Mais, dans les faits, et ça, je le savais très bien, le kinbaku était une forme de bondage amélioré, qui faisait fantasmer tous les Japonais.

Takada Kahori... Évidemment que je le connaissais, c’était mon père ! Et je savais quelle genre de revue venait lui demander des interviews, parce que c’était moi qui gérait ça, Père ayant du mal avec l’informatique ou avec les médias.

« Et ben... Euh... Merci pour votre bienvenue, Alexanders-senseï, et... Oui, c’est... C’est bien mon père. »

Est-ce que j’avais déjà les joues rouges à ce moment ? Difficile à dire, ce n’est pas comme si j’avais un miroir sur moi... Mais j’avais chaud aux joues, oui, ce qui était une sensation assez bizarre.

« Kahori-san, mon père, et comme bien de mes ancêtres, sont des experts en kinbaku... Nous apprenons dès l’enfance le maniement des cordes, des nœuds... Et, comme je n’ai pas de frère, c’est à moi qu’il reviendra de prendre la suite de notre maison. »

La vache, j’avais tant de questions à lui poser, mais rien n’arrivait à sortir !! Je l’imaginais enroulée de cordes, et je décidais de me rabattre dans ce domaine, en baissant les yeux, sans trop comprendre ce que je disais :

« C’est la passion de la famille... C’est pour ça que j’aime bien les maths. Je me suis entraînée avec des mannequins, afin de déterminer les meilleurs endroits où mettre les cordes sans faire mal, ou pour s’assurer que ça tient bien... On ne s’en rend pas compte, mais c’est très compliqué de maintenir quelqu’un attaché pendant des heures sans que les cordes rompent ! »

Attends... Qu’est-ce que je venais de dire, ?!! Je me mis à ventiler à nouveau, et je devins toute rouge.

En fait, je mourrais d’envie de lui dire qu’elle avait le profil parfait pour être attachée et ficelée...

...Mais je venais juste d’arriver à Mishima, moi !!
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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 3 mardi 15 septembre 2015, 10:11:44

Tessia sourit doucement en entendant la réponse. Elle avait donc bien affaire à la descendante d'une sommité dans l'art du Kinbaku. Elle vit son élève rougir, probablement parce qu'elle ne s'attendait pas à ce que la question de son ascendance soit évoquée lors de cet entretiens. La jeune fille ajouta même que dans sa famille, ils apprenaient dès l'enfance à ficeler des gens, ce qui intéressa beaucoup la succube. D'autant que son interlocutrice précisa qu'étant l'unique héritière c'est à elle qu'avait été transmi l'héritage familial.

Donc elle sait déjà exercer son art ? Se demanda la succube en sentant sa curiosité tout comme sa gourmandise pour la chaire fraîche des jeunes filles s'ouvrant à la perversion s'exciter.

Sa question fut répondue avant qu'elle n'aie le temps de la formuler, ce qui convint à ravir à l'enseignante. Ainsi elle s'était entraînée sur des mannequins ? La succube en doutait. Elle était diffuse, mais la démone sentait sur la jeune fille des relents de sexe qui indiquaient clairement que, même si elle n'avait pas l'odeur d'une fille ayant déjà eu des rapports poussé, elle était déjà active sexuellement. Probablement devait-elle s'en tenir à un peu de masturbation assistée en cela par ses cordes, Tessia n'avait pas le moindre doute à ce sujet. Il n'y avait quasiment aucune marques, mais elle sentait sur la jeune femme également l'odeur des cordes en chanvre et en soie et ce n'était pas le type d'odeur de quelqu'un qui manipule uniquement. Elle avait déjà elle-même été ficelée. La question que se posait dès lors la succube était de savoir si elle l'avait été par son père ou simplement elle-même, le self-bondage étant quelque chose d'assez courant chez les jeunes.

- Je vois, c'est une passion familiale, constata l'institutrice en souriant de la rougeur qui se développait rapidement chez son interlocutrice. Détendez-vous, je ne vais pas vous manger ou vous gronder. J'ai entendu et vu des choses dans ce lycée bien plus difficiles à croire que votre histoire, reprit Tessia d'une voix apaisante. L'art ancestral de votre famille est quelque chose de beau et de tout à fait honorable, je n'ai rien à y redire. Même si je suis étrangère, je ne vais pas vous juger sur quelque chose de parfaitement normal dans votre société. C'est même une des choses qui m'ont fait émigrer au japon : l'ouverture d'esprit de ce pays.

Tessia sorti son stylo et prit quelque notes sur la feuille d'orientation de la jeune demoiselle.

- Donc, pour vous j'imagine que l'avenir est tout tracé ? Vous allez poursuivre vos études et reprendre l'affaire familiale c'est cela ? Demanda Tessia d'un ton toujours doux.

Elle écouta la réponse et nota scrupuleusement celle-ci dans le dossier d'orientation, finissant ainsi avec la paperasse.

- Bon, maintenant que l'administratif est terminé, puis-je vous poser quelques questions d'ordre plus personnel ? Voyez-vous, je vous ai dit que je suis tombée sur l'article de votre père dans le cadre de mes loisirs. Mais je pense que vous vous doutez bien que le genre de loisirs qui font que l'on s'intéresse au Kinbaku sont soit d'une chasteté confinant à la passion d'une vie monastique, soit au contraire d'une certaine... Comment dirais-je ? D'un certain goût pour les plaisirs charnels ? Cela ne vous choque pas j'espère ? Questionna la succube avec un air apaisant.

Elle ne voulait surtout pas brusquer la jeune fille au risque de la braquer contre elle. Pas quand elle avait la possibilité d'avoir potentiellement la possibilité de jouer avec une experte aussi jeune dans un art aussi profondément érotique.

- Alors, j'admet que ma question a cela de dérangeant qu'elle vient d'une enseignante, mais je suis aussi une femme qui a des besoins et des envies. Mais puis-je vous inviter à venir chez moi après les cours pour discuter de votre art ancestrale ? Et si jamais le cœur vous en dit, je vous invite à emporter quelques accessoires ? Je meurs d'envie d'une démonstration pratique et j'ai chez moi un mannequin. Ou tout du moins, si vous souhaitez ne pas dépasser le cadre formel d'une discussion enseignante-élève. Après, si ça vous intéresse, je pourrais peut-être avoir un sujet bien plus intéressant sur lequel... "Exercer"... Proposa la succube qui sentait l'excitation grandir chez la jeune femme.

Ha, ces adolescentes pleines d'hormones. Tellement agréables à faire basculer dans sa chère et tendre luxure.
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Asuka Kahori

Humain(e)

Re : L'experte [Tessia]

Réponse 4 jeudi 17 septembre 2015, 10:02:57

En rougissant, j’étais en train de lui dire que ce n’était pas vrai... Ben oui, pourquoi aurais-je rougi en parlant de ficeler des mannequins, moi, hein ? Je venais juste de lui dire que je l’avais fait sur de vraies personnes ! Papa m’aurait tué en l’apprenant... Enfin, c’est ce que je croyais, parce qu’il me disait toujours que le kinbaku était une science, et n’avait visiblement pas l’air d’être au courant de toutes les applications sexuelles qu’on en faisait. Ou alors, il cachait bien son jeu, et j’étais juste la petite fille vivant encore dans le monde de l’enfance, et incapable d’imaginer son Papa en train de faire l’amour, comme s’il n’avait jamais pénétré la moindre femme... En tout cas, la manière dont Alexanders-senseï me dévisageait ne manquait pas de m’intimider, comme si elle était capable de lire dans mon esprit, et d’y voir tout ce qu’elle avait envie d’y voir, à savoir que j’étais loin de m’être uniquement exercée sur des mannequins. Est-ce qu’elle savait que j’avais attaché des garçons et des filles dans ma grange, que je les avais masturbés ? Que j’avais glissé la corde dans la chatte d’une fille, et que je l’avais fait jouir ainsi, juste en frottant son clitoris contre ma corde ? Que je m’attachais moi-même pour ce genre de pratiques. J’aurais pu ligoter Houdini, moi ! Ou, inversement, me libérer de n’importe quel nœud... Tout n’était qu’une question de physique et de mathématiques.

Face à moi, Alexanders-senseï semblait s’amuser, et me demanda donc quelle était mon orientation professionnelle. Je ne pus que confirmer ce que j’avais dit : le kinbaku. Les cordes. Je retins néanmoins pour moi l’idée de lui dire que je me voyais aussi très bien en Maîtresse sadomasochiste, et que je rêvais d’ouvrir mon propre club de bondage. Honnêtement, vous m’auriez vu balancer ça à ma prof’ ? Diable, je serais passée pour une vraie cinglée en seulement quelques secondes ! Évidemment, j’étais loin de me douter que cette bombe sexuelle était une succube, mais, rassurez-vous, j’allais vite m’en rendre compte.

...En fait, dès les prochaines minutes...

Les questions suivantes de la senseï me firent écarquiller les yeux. Bordel ! Est-ce que j’avais bien entendu, ou est-ce que j’étais... Genre... En train de délirer total ? « Un certain goût pour les plaisirs charnels »... Quand elle me demanda si ça ne me dérangeait pas, j’avais les joues en feu (là, j’en étais sûre !), et je ne pus que secouer la tête de droite à gauche, comme pour dire : « Non, non, en fait, je trouve ça normal de parler de cul avec une prof’ ». Et, vu la manière dont la voix d’Alexanders-senseï ne tremblait pas, soit elle était vraiment douée... Soit je n’étais pas sa première fois. Oh God ! Dans ma tête, j’étais en train de me ressasser toutes les histoires qui circulaient sur Mishima. On disait que ce lycée avait déjà été poursuivi pour des scandales sexuels, mais qu’il avait toujours réussi à s’en sortir, les excellents résultats scolaires de ses élèves ayant toujours été un élément décisif pour faire taire ceux qui affirmaient que ce lycée était un mauvais établissement scolaire, encourageant le vice et la luxure. Dès lors que les parents étaient assurés que la préparation fournie leur permettraient de réussir les concours d’entrée aux universités japonaises, le reste était sans importance.

Moi, en ce moment, j’étais muette de stupeur, tellement étonnée que j’avais du mal à remarquer que mon corps commençait à frissonner de partout. Ce que je vivais était dément ! Comme un genre de rêve, le fantasme de l’élève qui avait comme prof’ une bombe sexuelle, et qui ne pouvait s’empêcher de se masturber en pensant à elle. Le scénario de 95% des fanfics de lycée et de mangas sur le lycée qui circulaient sur le Net : ce jour béni où l’élève mal-aimé avait droit à une entrevue spéciale avec sa prof’, une nana à forte poitrine qui, soit était vierge / soit se faisait chier avec son mari, et qui, dans tous les cas de figure, voulait se taper l’élève (et ce alors que le prof’ était mille fois trop belle pour passer pour une vierge !). Ce scénario improbable, ce fantasme de lycéen, venait de me tomber sur le coin de la gueule comme un uppercut en pleine figure d’un boxeur. J’en étais encore scotchée, alors que la femme, de sa voix magnifique, continuait à parler, m’invitant chez elle, pour une « |i]démonstration pratique[/i] »... Aurais-je eu quelques années de moins que j’aurais pu sincèrement croire à son baratin, mais, hey, entre-temps, j’avais masturbé mes camarades ! J’avais senti leur ouistiti entre mes doigts gantés, et, si je n’y avais pas apposé mes lèvres (boire du sperme, beurk !!), j’avais au moins pu sentir leur érection.

Suite aux révélations d’Alexanders-senseï, un léger silence s’instaura dans la pièce... Je finis par comprendre qu’elle avait fini de parler, que mes yeux étaient élargis comme ceux d’une grenouille, et je finis par reprendre mon souffle. Que dire ?! On venait de m’inviter à un plan cul avec, au menu, cordes et kinbaku ! Et je n’avais pas été invitée par n’importe qui, mais par une prof’ que je connaissais en moins d’une semaine ! Et, cette fois, dans ce silence qui suivit les révélations de la femme, je pus clairement sentir mes frissons... De multiples vibrations qui se concentraient à hauteur de mon bassin, et je finis par hocher la tête, retrouvant ma langue.

« Ben, euh... Ouais... Enfin, euh... Je suppose que... Je suppose que oui... »

Des répliques très spirituelles, très excitantes, très spontanées ! Bravo, Asuka ! Encore un peu, et j’allais vraiment passer pour la neuneue qui débarquait de sa campagne ! Mon cœur était en train de battre follement la chamade, et je me mordillais les lèvres, avant d’essayer de retrouver mon calme :

« Mais... Hum... Pour qu-quelle heure, chez vous ? Et... Ben... Vous vivez où ? »
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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 5 jeudi 17 septembre 2015, 14:22:25

Tessia ne put s'empêcher de laisser filer un petit rire en voyant la jeune fille se tortiller sur sa chaise comme sur une plaque chaude, ses joues en feu.

- Allons, du calme. Détendez-vous jeune fille. Je ne suis pas un monstre et ce n'est pas un exercice noté. Je ne vais ni vous saquer ni vous en vouloir si vous ne voulez pas, précisa la succube d'une vois apaisante, tout en songeant qu'au niveau de ne pas être un monstre, cette partie pouvait être sujette à interprétation.

Elle se leva et alla chercher à le jeune fille un verre d'eau au robinet de la salle qu'elle lui tendit en revenant.

- Si l'idée de venir chez moi pour me faire une démonstration vous met dans cet état, peut-être devrions-nous repousser ? Prendre plus de temps, quelques jours, quelques semaines, quelques mois si vous voulez, pour en discuter et vous préparer mentalement à cette idée ? Je suis patiente et vous êtes ici pour plusieurs années. Rien ne presse.

Tessia ne voulait pas que la jeune fille se précipite et se mette à faire des erreurs ou des choses qu'elle viendrait à regretter à cause du stress. Elle connaissait peut de choses pires qu'une première mauvaise expérience pour braquer quelqu'un.

- Tenez, dit l'institutrice en lui posant une main sur l'épaule pour capter son attention. Prenez une grande inspiration... Bloquez votre respiration... Et soufflez lentement... Voilààà... Recommencez... Doucement... C'est bien ! Ça va mieux ?

Elle attendit la réponse de la jeune fille et lui tapota l'épaule en hochant la tête.

- Bien, rien ne presse. Pour aujourd'hui vous avez encore tous les cours de l'après-midi pour y songer. Enfin, ne vous laissez pas trop distraire non plus pendant les cours, le but est quand même que vous appreniez. Si vous voulez toujours que nous procédions ce soir, je serais dans mon bureau jusqu'à 18:00 pour y terminer mes copies. Vous pourrez m'y retrouver et je vous conduirais en voiture jusque chez vous pour y prendre votre matériel puis chez moi pour la démonstration. Sinon...

Tessia se pencha sur son sac et en tira une carte de visite très classique et passe-partout, avec son nom, une adresse email, et un numéro de téléphone qu'elle tednit à l'élève.

- Téléphonez-moi si vous changez d'avis et préférez repousser. Mais de grâce, avant 18:00 que je ne me pose pas des questions toute la soirée.

Tessia termina en sortant un paquet de biscuits au chocolat et en lui en tendant un.

- Tenez, mangez ça vous fera du bien. Cet entretiens étais prévu pour durer une heure, je devrais vous libérer pour retourner en classe, mais vous pouvez rester ici encore un peu si vous le voulez. De même, si vous avez des questions, j'y répondrais volontiers. N'ayez pas peur de me questionner sur tout, vu le domaine que nous avons abordée ensemble, je ne m'en offusquerais pas. Je vous répondrais autant que je le peux.

La succube se rassit sur sa chaise et attendit de voir comme allait réagir cette jeune fille. Elle n'avait visiblement pas l'habitude de recevoir des propositions de la part de personnes plus âgées ou situées dans sa voie hiérarchique. La démone restait aussi calme et apaisante que possible, me souhaitant pas ébranler trop sa potentielle future amante.

Qui savait, peut-être que si l'expérience se révélait concluante elle la présenterait autour d'elle. Tessia sourit en songeant qu'elle connaissait une vampire et une princesse blonde qui pourraient être intéressées par ce genre de jeunes talents.
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Asuka Kahori

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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 6 jeudi 24 septembre 2015, 10:06:47

Ça faisait effectivement beaucoup à assimiler pour mon palpitant ! Mon pauvre petit cœur bondissait à toute allure dans ma poitrine, comme si un kangourou venait d’y entrer. Je réalisais, avec stupeur, qu’Alexanders-senseï était, non seulement une bombe sexuelle (enfin, ça, je l’avais déjà remarqué, hein !), mais aussi (surtout) qu’elle couchait avec ses élèves ! J’étais peut-être une experte du kinbaku, mais, celle-là, je dois bien avouer que je ne l’avais pas du tout vu venir ! Tout mon corps en était en ébullition, et je me mordillais les lèvres en frissonnant, surtout lorsque la senseï se glissa dans mon dos pour me caresser les épaules. Je bus d’une traite le verre d’eau qu’elle, toujours sans rien dire, l’esprit embrumé et confus par toutes les révélations qui venaient de me tomber dessus en cascade. Alexanders-senseï avait bel et bien envie de coucher avec moi, de me voir à l’œuvre, mais elle ne voulait pas me brusquer, et me laissait donc l’après-midi pour réfléchir. Oh, en soi, il était inutile de me laisser autant de temps. Quel malade aurait refusé la possibilité de coucher avec une femme aussi belle... Et prof’ de surcroît ? Non, ce qui me mettait dans cet état, ce n’était pas le fait de savoir si, oui ou non, je devais le faire (ce débat était révolu depuis le jour où j’avais utilisé les talents de mon père à des fins sexuelles), mais si je serais à la hauteur des attentes de cette femme, et, surtout, si ce n’était pas un genre de piège... Car ça semblait tout simplement trop beau pour être vrai !

Néanmoins, comme je ne voyais aucune caméra cachée, et que la prof’ avait vraiment l’air sérieuse, je finissais par retrouver un peu de mon aplomb. Est-ce que j’allais attendre jusqu’à ce soir pour lui dire que, oui, ça me démangeait méchamment de coucher avec elle ? Pour lui dire que mon premier objectif, en venant dans ce lycée, ça avait été de tomber sur des personnes talentueuses et expérimentées, des personnes avec qui je pourrais enfin taire ce feu qui bouillonnait en moi ? J’avais tout à fait confiance d’être un cliché ambulant, celui de cette vierge dont la frustration sexuelle la démangeait tellement qu’elle se comportait comme la pire des traînées... Mais... Ben, justement, j’étais une vierge ! Une vierge qui avait déjà eu des relations sexuelles ! Si ça, c’était pas paradoxal...

Elle me donna ensuite un paquet de biscuits, et je croquais machinalement dessus, tandis que la senseï vint à se rasseoir, et m’invita à lui poser des questions... Ou à partir. Le chat qui avait avalé ma langue me la rendit, et je me redressais un peu.

« Ben... Euh... »

Ouais, très spirituel, je sais ! Je me raclais à nouveau la gorge, puis posai le paquet de biscuits sur le bureau, avant de la regarder. Dans ma tête, je me disais d’arrêter d’agir comme une demeurée. Bordel, j’avais attaché les sportifs de ma classe, je les avais faits pleurer comme des fillettes, me suppliant de les masturber, j’avais fait jouir des nanas juste en frottant une corde sur leur moule ! Je n’allais tout de même pas trembler comme une feuille devant cette femme juste parce qu’elle me proposait de s’envoyer en l’air ce soir !

Un peu de poigne !

Saisie par cette nouvelle résolution, je repris mon souffle, et me lançai :

« Vous proposez souvent à vos élèves de coucher comme ça avec vous ? Je... Non pas que ça me dérange, ou quoi que ce soit, mais... J’ignorais que les légendes et les mythes circulant sur Mishima étaient vraies... Mais... Ben, ça me dérange pas, parce que... Euh... Enfin, vous... Vous êtes carrément très belle, Alexanders-senseï... »

Oh ça oui ! On se damnerait pour lécher ses jambes, à celle-là !

« Et... Enfin, d’un point de vue purement professionnel... Vos mensurations sont parfaites pour le kinbaku. Vous... Votre corps, c’est une œuvre d’art... »

Car le kinbaku était un art, l’art du corps humain !
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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 7 dimanche 27 septembre 2015, 11:34:19

Tessia écouta poliment les questions d'Asuka, son sourire amusé devenant énigmatique. Elle hocha la tête en signe de remerciement au compliment qui lui était fait sur son corps puis leva un doigt devant elle.

- Voilà une question des plus intéressante. Mais à laquelle je ne puis donner une réponse aussi tranchée que "oui" ou "non"... Expliqua l'institutrice en posant le doigt en question sur les lèvres de la belle experte de Kinbaku.

Elle laissa ce doigt en place pour voir quelle serait la réaction de l'élève avant de continuer sa réponse.

- Pour répondre honnêtement à votre question, c'est arrivé plusieurs fois. Mais mes paramètres de demandes sont relativement strictes. Déjà, je ne suis pas exclusive. J'aime beaucoup les gens et l'idée de devoir me concentrer sur une personne uniquement me semble des plus abscons. Ensuite, je ne touche presque jamais aux garçons. À cet âge, ils ont trop d'hormones et ne sont pas assez réfléchis. Ils pensent avec leur désir de se reproduire avant de faire transiter l'information par leur cerveau. Une relation avec l'un de ces jeunes adolescent pubères serait un désastre pour l'intimité que j'essaie de maintenir entre moi et les personnes avec qui je passe de bons moments. Mais si je dois répondre strictement à votre question...

La succube eut un petit sourire en coin en prévision de la réaction de la jeune fille.

- J'ai des relations sexuelles régulières avec trois de vos camarades de classe et avec deux autres qui sont dans une autre classe. De même, l'infirmière et moi sommes de grandes... "Amies". Lâcha Tessia d'une voix suffisamment suave pour faire bander un pape mort. Je ne vous cache pas d'ailleurs que je songeais vous demander de pratiquer votre démonstration sur l'une d'elles afin que je puisse mieux voir comment vous vous y preniez, mais comme vous semblez bien plus intéressée par mon corps, je n'y vois guère d'inconvénient. Quand à la réputation scabreuse de ce lycée... Disons qu'elle est en-dessous de la réalité à mon sens. Nous étouffons beaucoup de scandales en internes avec la direction et ne sortent d'ici que ceux que nous sommes incapables de contrôler à cause de leur ampleur ou parce que les fuites ont déjà eu lieu.

Elle passa ensuite le doigt de sur les lèvres à sous le menton de la jeune fille pour le caresser.

- Mais justement à cause de cette réputation, je préfère éviter que moi ou les personnes avec qui j'ai des relations soyons impliquées si jamais l'un ou l'autre scandale vient à faire surface. C'est pourquoi je demande une conduite irréprochable dans le cadre scolaire. Ce que vous faites de vos loisirs ne me regarde pas et il m'arrive parfois d'organiser à leur demande, pour l'une ou l'autre de mes plus délurées partenaires, des séances d’exhibition sur des lieux publiques ou parfois des choses encore plus osées. Mais dans le cadre de l'école, je m'assure que ce soient des élèves modèles, quitte à les convoquer chez moi pour les faire travailler leurs devoirs plutôt que pour pratiquer les jeux du sexe. Que vous ayez une vie sexuelle bien remplie ne me dérange pas. Mais si nous venons à avoir des rapports plus poussés, sachez que je ne tolérerais jamais que vous fassiez passer vos envies avant votre réussite professionnelle. Vous aurez tout le temps que vous voudrez une fois adulte et diplômée pour faire de votre vie ce qu'il vous siéra. Mais en attendant, si ce lycée tient debout c'est parce qu'il est classé dans le top trois des écoles avec les élèves les plus appliqués du japon. Et j'entends bien faire en sorte que cela demeure car c'est de mon travail et de votre avenir qu'il est question ici, et je prend très au sérieux l'avenir de mes élèves.

La succube retira d'une caresse son doigt de sous le menton de la jeune Asuka.

- Vous avez encore des questions ? J'attends votre appel ou vous avez prise votre décision jeune fille ?
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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 8 mardi 06 octobre 2015, 10:26:46

Quand elle posa son doigt sur mes lèvres, je rougis comme une tomate, frappée par son assurance, par son calme... Bordel, elle était une prof’ qui parlait de coucher avec une élève, et elle disait ça comme si elle était en train de négocier le prix d’un sac de patates ! Je tremblais comme une feuille devant ce geste, d’autant plus intense qu’il s’agissait d’un contact corporel. Contrairement aux Occidentaux, nous, les gens civilisés, savions que le contact corporel était quelque chose de très intime. Les Japonais se touchaient rarement dans la rue, sauf dans le métro. Alexanders-senseï me vit donc délicatement rougir, la jeune femme à la beauté parfaite (parfaite, oui !) continuant à me perturber avec ses douces provocations.

Elle continua ensuite à me parler, m’expliquant qu’elle préférait n’avoir que des partenaires de sexe féminin, car elle n’avait pas confiance dans les partenaires de sexe masculin, les estimant trop instables... Si je n’étais pas aussi nerveuse, j’aurais tout à fait pu sourire, car le point de vue d’Alexanders-senseï était un cliché ambulant, qui était bien trompeur... Car, entre les hommes et les femmes, les filles étaient souvent les personnes à parler le plus entre elles... Donc, si Alexanders-senseï voulait rester discrète, faire confiance à des nanas n’était peut-être pas la meilleure solution. Et, quand je pensais ça, je le pensais en toute connaissance de cause, car j’étais une fille ! Alors, je savais très bien que les filles étaient des pipelettes ! Si les hommes avaient tendance à jouir rapidement et à se la ramener, j’avais néanmoins remarqué que, quand il s’agissait de se faire soumettre par une fille, les hommes avaient tendance à ne pas le dire... Peut-être par fierté masculine ? Mais bon, c’était elle la senseï, et moi, je n’étais qu’une jeune lycéenne en train de fantasmer sur sa prof’.

Je comprenais tout ce qu’elle me disait, et je remuais légèrement la tête quand ses doigts caressèrent mon menton, appréciant ce contact. Elle m’expliqua donc que, si elle voulait bien d’une relation sexuelle, elle ne voulait pas d’une relation trop sérieuse, car elle avait déjà d’autres amantes (dont plusieurs parmi ma classe, ce qui, comme vous pouvez légitimement vous en douter, m’amena immédiatement à me demander de qui il s’agissait), et m’indiqua aussi, comme condition, que je néglige jamais mes études. Moi ? Hey, j’avais encore du mal à croire que j’allais vraiment coucher avec elle ! Ma seule réaction initiale fut donc de hocher la tête, de haut en bas, comme pour confirmer tout ce qu’elle disait.

Elle finit ensuite par relâcher mon menton, et je me mettais à lentement déglutir, essayant de calmer l’excitation nerveuse qui remontait en moi. Il fallait que je parle, maintenant, et je fixais mon ventre, avant de m’humecter les lèvres. Nerveuse, je l’étais, car Alexanders-senseï venait de me confirmer qu’il y avait bien deux lycées : il y avait l’apparence publique, l’apparence artificielle, et, sous les murs, le vrai Mishima, dont j’avais ici un aperçu... Très excitant. M’humectant à nouveau les lèvres, je finis par lui répondre :

« Je... Je crois que ma décision est prise, Alexanders-senseï... »

Elle l’était déjà, mais ces quelques explications supplémentaires avaient fini par me convaincre définitivement.

« Déjà... Pour l’étendue de notre relation, il... Il n’y a aucun problème, Alexanders-senseï... Et, concernant mes études... Si mes notes viennent à baisser, mon père me rapatriera à la maison, alors... Je ne compte pas négliger mes études. Pour le reste... »

Encore une fois, je me tus un peu, pendant quelques secondes, avant de reprendre :

« Alors, je suis d’accord pour... Pour vous offrir ma... Ma virginité. Et, si vous voulez tester mes compétences sur l’une de... De vos amantes... Et bien, ça ne me dérangera pas. Il faudra juste que j’aille me changer avant de... Avant de commencer. »
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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 9 dimanche 11 octobre 2015, 11:53:05

L'enseignante hocha la tête, amusée par la réaction plus que mignonne de la jeune fille. Elle avait rougit mais n'avais pas osé piper mot pendant que Tessia promenait un doigt sur ses lèvres puis son menton. Preuve était faite que la demoiselle n'attendait qu'une chose : qu'on la touche. La succube devinait de plus en plus clairement sa frustration, ainsi que, détail qui ne lui avait pas échappé, elle avait parlé de lui offrir sa virginité.

Elle commença à cerner son interlocutrice. Elle avait clairement le maintient et l'applomb de quelqu'un qui n'est pas à son coup d'essaie en matière de Kinbaku. Même en matière de sexe, la démone devinait que la lycéenne en connaissait un rayon. Mais elle était visiblement toujours restée du côté qui donne et n'avait jamais fait le pas d'être du côté qui reçoit. Si ses mains ou son corps avait pu servir à faire jouir l'une ou l'autre personne, elle devinait que l'inverse n'était pas vrai et que la jeune fille devait probablement se contenter de plaisirs solitaires.

Une proie idéale par bien des aspects : Elle n'avait pas peur du sexe, elle était d'ailleurs délicieusement frustrée de ce côté-ci et n'attendait que le moment où quelqu'un viendrait la libérer de cette frustration, connaissait les ficelles d'un art érotique à souhait et par-dessus le marché, était belle à croquer.

- Bien, nous disons donc ce soir à dix-huit heures ? Je vous donne rendez-vous à mon bureau, votre modèle y sera aussi et je vous ramènerais toutes les trois chez moi. Nous pourrons aussi passer chez vous si vous le souhaitez. J'ai de bonnes cordes en chanvre, en coton ou en soie chez moi, mais vous avez probablement votre propre matériel ? Et pour tout ce qui est accessoires supplémentaires, je suis plutôt bien dotée à la maison. Dit la succube avant d'écouter la réponse de la jeune fille.

- Bien, faisons ainsi, dit l'enseignante en se levant et en tendant la main à Asuka. Ce fut un plaisir d'avoir pu discuter avec vous. Je vous dis à plus tard.

Elle laissa ensuite partir l'élève et attenti que la porte soit fermée avant de sortir son téléphone portable. Avec un immense sourire, elle composa un numéro en mémoire.

- Allô Sakura ? Est-ce que tu as quelque-chose de prévu ce soir ? Ha ? Faire des courses avec Rin ?

La succube sourit plus largement.

- Je crains que tu doives annuler ma chérie... Pourquoi ? Parce que c'est un ordre de ta Maîtresse... Lui dit la démone d'un ton suave à souhait.



Tessia avait convoqué la jeune Sakura Tōsaka une petite demi-heure avant l'heure du rendez-vous avec Asuka pour qu'elle puisse prendre un peu connaissance du dossier constitué par la succube au sujet de la jeune experte en Kinbaku. Apprenant qu'elle était la fille de l'homme ayant livré un si bel article à l'un des magazines qu'elle lisait chez Tessia, Sakura fut assez enthousiaste à l'idée qu'elle pratique sur elle. Et surtout, Tessia avait choisi la sœur jumelle de Rin parce que c'était celle qui avait le plus de formes et de rondeurs. Et qui était celle qui aimait le plus la restriction et le bondage. Et elle savait aussi pour la nature de succube de sa senseï, ce qui permit à sa maîtresse de discuter avec elle par télépathie pour éviter de faire un scandale dans la salle des profs pendant qu'elle-même corrigeait ses copies et que Sakura faisait semblant de l'aider à trier des papiers.

Finalement, La jeune Asuka vint les rejoindre, mais il s'était écoulé bien dix bonne minutes depuis le départ de la dernière personne de la pièce hormis Tessia et Sakura. Ce qui permit à la prof de se lever pour saluer la nouvelle venue et faire les présentations.

- Bonsoir mademoiselle Kahori. Permettez-moi de vous présenter Sakura Tōsaka qui est dans votre classe. Elle sera votre partenaire de démonstration pour ce soir.

- Enchantée de vous rencontrer Kahori-senpaï, la salua Sakura en inclinant profondément le buste. J'espère que vous ferez du bon travail avec moi, ajouta-t-elle en rosissant légèrement.

Tessia rangea ses affaires pendant que les deux filels faisaient plus ample connaissance puis les guida jusqu'au parking après avoir fermé la salle des profs. Elle les fit monter dans sa voiture avant de conduire, les amenant finalement chez elle. Elle fit entrer Kahori et Sakura avant de verrouiller la porte derrière elle.

- L'insonorisation de l'appartement est très bonne, informa ensuite Tessia à Asuka. Vous pourrez faire hurler Sakura autant qu'il vous plaira. Y aurait-il un bébé en train de dormir contre le mur de la pièce qu'il n'entendrais rien.

- Je vais aller prendre une douche, dit Sakura. Kahori-senpaï, comment préférez-vous que je sois pour votre pratique ? Nue ? Ou une tenue particulière ? Senseï Alexanders a de très belles tenues en latex ou en cuir pour moi. Elle peut aussi me déguiser en chatte si vous voulez, j'ai des oreilles et un plug anal en forme de queue assortis à ma couleur de cheveux.

- Ha oui ! se souvint Tessia. Je dois vous préciser que Sakura tient à rester vierge. Alors rien de plus long que des doigts ne doivent être utilisé à l'intérieur de son vagin. Mais son anus vous est grand ouvert pour tout jeux avec des godes ou des choses du genre. Sakura est une sodomite convaincue.

L'intéressée rougit mais hochâ la tête vigoureusement.

- Je suis aussi un peu masochiste... Alors n'hésitez pas à malmener un peu mes seins ou mes fesses. Mais pas ailleurs s'il vous plaît... Ailleurs, je supporte mal...

- Les cordes sont dans ma chambre, reprit Tessia avec un sourire tout en caressant la tête de Sakura qui se laissa faire avec un plaisir évident. Vous pouvez pratiquer au salon où il y a plus de place, mais pour les suspensions ou autres choses du genre, les crochets au plafond, anneaux et poulies sont dans ma chambre également. C'est à vous d'entrer en scène à partir de là, Askua-san. Dit la succube en cédant ainsi tacitement la place à l'experte.

Les deux femmes écoutèrent ensuite Kahori donner ses instruction. À partir de là, elle prenait la démonstration en main.
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Asuka Kahori

Humain(e)

Re : L'experte [Tessia]

Réponse 10 mercredi 14 octobre 2015, 10:03:01

Vous avez déjà ressenti cette sensation ? Celle d’être à la fois présente... Et absente ? D’être à la fois « in » et « out » ? C’est une sensation qu’on ressent souvent quand on regarde un film nul, une émission télévisée, et qu’on approche de Minuit. On se tient là, assis sur le fauteuil, la chaise, ou le sofa, et on fixe l’écran, hagard, avec la sensation d’avoir vu votre intelligence être aspirée par les débilités que vous entendez à l’écran. C’est une sensation très curieuse, parce qu’on est là, qu’on est physiquement là, qu’on entend ce qu’on nous dit, mais sans être là, parce qu’on ne réagit pas aux stimuli extérieurs, ou, tout du moins, difficilement... Et, dans tous les cas, on arrive pas à se concentrer. C’est comme si le cerveau était en train de faire une pause, de se faire un break.

Et c’était comme ça que j’étais pendant toute la durée de la journée. Alexanders-senseï était aussi belle qu’intrigante, et j’avais du mal à croire à ma chance, ou à me dire que tout ça était sérieux, et que ce n’était pas une sorte de mauvaise blague. Woow, quoi ! Elle m’avait invité à faire l’amour, et, surtout, à lui montrer mes talents avec une autre fille. C’était... Putain, c’était tout simplement dément ! Quand je sortais de mes phases d’absence, je trépignais surtout sur place, mes mains n’arrêtant pas de trembler. Comme une petite vieille qui avait de l’arthrite. J’avais beau serrer mes poings, out enter de reprendre mon calme, en respirant lentement, je continuais à vibrer. Sous tension, je soupirais encore, me mordillant les lèvres en plein cours, essayant vainement de m’intéresser à ce cours.

Alexanders-senseï m’avait invité, et, dans ma tête, je savais déjà ce que j’allais faire. Ça, honnêtement, ce n’était pas le problème, mais... Je ne l’avais encore jamais fait avec une personne adulte, et a fortiori une femme qui semblait... Si sûre d’elle, et si expérimentée. Pour moi, c’était vraiment une première, et j’étais aussi impatiente que nerveuse à l’idée d’être à ce soir. Est-ce que je serais à la hauteur de ce qu’Alexanders-senseï attendait ? Impossible à dire... J’avais bien fait quelques essais chez moi, mais c’était avec de jeunes gens inexpérimentés, et, si je pouvais fanfaronner, j’étais loin d’avoir le talent de mon père, ou son calme légendaire. Quand je voyais la manière dont il saucissonnait les magnifiques femmes du village, et ce sans sourciller, ou sans jamais trembler des mains, j’étais toujours éberluée.

La journée défila à vitesse d’escargot, tandis que, dans ma tête, j’étais clairement ailleurs. Impossible de me concentrer sur le moindre cours, je ne voyais que des cordes qui défilaient dans mon esprit. Des liens, des mouvements, des cordes qui glissaient sur des corps, se frottant contre de la peau en sueur... C’était beau, c’était magnifique, et difficile à ôter de l’esprit. Comment penser à son cours de mathématiques quand on avait en tête la vision de corps emmêlés, enchevêtrés dans des assemblages de nœuds et de cordes ?

Je finissais aujourd’hui à 16 heures, ce qui me laissait amplement le temps de revenir chez moi, et de récupérer le travail nécessaire avant d’aller à mon rendez-vous avec Alexanders-senseï. Je m’effectuais donc à la tâche, en sentant toujours la nervosité me traverser.

« Calme-toi, calme-toi, me disais-je pour moi-même. Respire, Asuka, respire... »

Ouais, autant demander au vent de ne pas remuer vos cheveux... J’allais perdre ma virginité ! Avec une prof’ !! Comment étais-je censée rester calme ? Une soirée de folie m’attendait, et, rien qu’à y penser, j’en avais l’estomac qui bondissait comme un kangourou. Néanmoins, je m’évertuais à me dépêcher, car il était impensable d’arriver en retard. Je retrouvais donc ma combinaison violette, et la mettais dans une mallette, avec un jeu de cordes, et quelques produits. Des cordes personnelles. Ceci fait, je m’étais assise sur un fauteuil, afin de me calmer... Sans trop de succès.

Avance rapide sur le séjour en bus me ramenant au lycée, jusqu’à ma rencontre avec la soumise d’Alexanders-senseï... Sakura Tōsaka. Le nom ne me disait rien, mais la femme était plutôt belle, avec une peau bronzée, ce qui changeait de la pâleur habituelle du corps japonais féminin.

« En... Enchantée également, Tōsaka-san. J’espère bien être à la hauteur de vos attentes... »

Ne pas trop s’engager, et jouer la carte de l’humilité, c’était toujours nécessaire dans ce genre de choses. Tandis que nous parlâmes de choses et d’autres (Sakura me demandait comment je trouvais Seikusu, depuis combien de temps j’y étais, ce genre de banalités mondaines, alors qu’on pensait à des trucs qui n’avaient rien de mondains !), moi, j’observais son corps... Non pas pour me rincer l’œil (enfin, pas que pour ça), mais aussi – et surtout – pour observer son corps, et réfléchir à ce qu’elle pouvait faire, ou où mettre les corps. Aucun corps n’était semblable à un autre, et, si le kinbaku était une chose excitante, il ne fallait pas non plus oublier que mon père faisait toujours signer un contrat. Il était bien entendu confidentiel, mais il y avait dedans des clauses limitatives de responsabilité si le client oubliait d’avertir le professionnel de sa condition de santé. Le kinbaku n’était pas qu’un art du plaisir, c’était aussi (et ça se complétait, selon moi) un moyen d’infliger de la douleur. Pour autant que je me souvienne, certains grands maîtres du kinbaku avaient aussi été de redoutables bourreaux. On pouvait torturer quelqu’un avec ces cordes, en les serrant trop fort, par exemple, coupant ainsi la respiration ou la circulation du sang. Une torture « propre », car il n’y avait aucune effusion de sang, et qui s’accompagnait d’une économie de moyens, car il fallait juste des cordes.

Le trajet vers l’appartement d’Alexanders-senseï se fit dans le silence. J’avais ma mallette avec moi, mon uniforme de lycéenne toujours sur le corps, et je continuais à trembler sur place. J’avais enfin en tête le corps sur lequel j’allais m’exercer... Et c’était un corps magnifique, prouvant qu’Alexanders-senseï savait bien s’entourer. Nous finîmes ainsi par nous retrouver dans son appartement. Mon tour se rapprochait rapidement, Alexanders-senseï m’expliquant les différents détails. Je hochais la tête, avant de me réfugier dans le professionnalisme, et ouvris ma mallette.

« Soit... Je ne prendrais pas votre virginité, alors. »

Je ne comprenais pas trop pourquoi cette femme tenait à rester vierge, mais bon... Chacun son trip ! D’un côté, je la comprenais, parce que j’avais déjà fait perdre bien des virginités sans jamais m’impliquer moi-même. J’ouvris donc ma mallette, et en sortis une lotion.

« Quand vous aurez fini votre douche, enduisez-vous ça sur le corps. C’est un lubrifiant, décidé à protéger la peau des irritations. »

Je parlais d’une voix chaude et doucement excitée, car, dans ma tête, j’avais l’image de combinaisons de latex sur le corps de cette femme. Ce lubrifiant ne servait pas tant pour les cordes que pour les combinaisons en latex, en fait. Le fétichisme, le bondage... Pour moi, tout cela faisait partie du même ensemble, celui dans lequel j’avais décidé de me spécialiser : la domination sexuelle... Ou la soumission, mais c’était un peu pareil, parce qu’il n’y avait pas soumission sans domination, ou inversement.

« Le temps que vous preniez votre douche, je déposerais sur la clenche de la salle de bains la tenue que vous porterez. Vous irez avec cette tenue sur vous dans la chambre d’Alexanders-senseï. »

S’il y avait des poulies et des cordes, c’était le mieux.

Nous allâmes donc dans la chambre, et j’observais le tout,  que ce soit les poulies ou les cordes, avant de demander à voir les tenues.

« J’ai... J’ai moi aussi ma propre tenue dans ma mallette. Je... J’aimerais bien voir la tenue de chat, et... Vous voulez que je me change ici... Ou dans une autre pièce ? »

Étant entendu que me déshabiller sous les yeux d’Alexanders-senseï ne risquait pas vraiment de me déranger...
DC d’Alice Korvander.

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Tessia

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    Tessia est une succube qui a pris forme humaine il y'a plus de quarante ans. Elle est devenue institutrice en Japonais, Anglais et informatique pour pouvoir chasser les étudiantes du Lycée Mishima qui sont sa nourriture préférée.
    
    Elle est également présente sur Terra pour se balader et découvrir de nouvelles choses.

Re : L'experte [Tessia]

Réponse 11 samedi 09 janvier 2016, 18:46:46

Sakura hocha la tête et parti avec la lotion en direction de la salle de bain.

Tessia sourit et guida la jeune demoiselle Kahori dans sa chambre. Elle était très grande, ce qui était à son avis nécessaire pour pratiquer correctement le BDSM. Son grand lit en demi-cercle était suffisamment vaste pour y dormir à au moins quatre. Les murs étaient peint d'un rouge cardinal soutenu avec deux grandes armoires de bois sombre, presque noir, ainsi qu'une commode du même bois et dans le même style. Une grand surface dégagée se trouvait en direction de la fenêtre où se trouvaient d'épais rideaux d'un rouge plus foncé que les murs et contre un mur se trouvait une croix de Saint-André. Mais ce qui intéressait plus la jeune experte du Kinbaku ce furent les petites poulies normalement utilisées en escalade qui étaient suspendues au moyen de grosses vis dans les poutres du plafond passant à la fois au-dessus et à côté du lit.

- La charge utile de ce matériel est de trois cent kilos. Sa limite théorique est d'une demi-tonne, l'informa Tessia. Je n'y ai jamais suspendu quelqu'un qui dépasse les quatre-vingt kilos et encore ça a toujours été très rare. Mais j'y ai déjà suspendu plus d'une personne à la fois pour une charge totale de cent-quatre-vingt kilos. Mais je ne vais pas vous apprendre que de toute façon, la charge se répartis suivant le nombre d'appuis. Vous pouvez donc y aller sans soucis. Si vous souhaitez travailler au sol et hisser ensuite la personne, les crochets que vous voyez à la base du mur peuvent servir à y accrocher un treuil portatif. Là encore, la charge utile est d'une demi-tonne. J'ai préféré prévoir large pour le cas où, mais je ne m'attends pas à dépasser cette limite. Vous avez probablement du matériel plus adapté chez votre père, aussi je m'excuse pour le peu de moyens investi ici. Je joue volontiers avec des cordes, mais suspendre quelqu'un n'est pas ma tasse de thé, essentiellement parce que je suis autodidacte et que je manque d'assurance pour m'y risquer. J'use des suspensions habituellement avec des attaches plus classiques : Menottes en cuir, harnais, écarteurs pour bras et jambes. Il m'arrive aussi d'utiliser des choses moins conventionnelles comme des pinces à tétons, mais je ne "suspend" pas vraiment les gens par-là, je les pousse juste à monter sur la pointe des pieds, ce qui est tout aussi amusant, conclut la prof.

« J’ai... J’ai moi aussi ma propre tenue dans ma mallette. Je... J’aimerais bien voir la tenue de chat, et... Vous voulez que je me change ici... Ou dans une autre pièce ? » Demanda alors Asuka.

La succube hocha la tête et ouvrit l'une des deux grosses armoires de bois sombre. C'était une penderie dans laquelle se trouvait divers costumes à usage clairement sexuels, mais une bonne moitié étaient clairement trop petits pour Tessia et ses presque deux mètres de haut.

Elle sorti un cintre de l'armoire et lui montra la "tenue" de chat dont elles avaient parlé. Ce n'était guère plus qu'un serre-tête avec des fausses oreilles de chat de la même couleur que les cheveux pourpres de Sakura. Un plug anal avec une queue de chat de la même couleur y était également suspendu. Venait avec deux gants en forme de pattes de chat ainsi qu'une sorte de pair de pantoufles pelucheuses remontant tout juste à la cheville là encore figurant des pattes de chat. Tout était assorti à la couleur de la pilosité de Sakura.

- Vous pouvez vous changer où vous, le souhaitez. Ici, au salon, à la cuisine, dans la salle de bain, pour moi c'est égal. Si votre question est plutôt de savoir où vous aurez un peu d'intimité pour changer de tenue, je peux aussi sortir et vous laisser vous changer ici, répondit la succube en montrant le tenue de chat à Asuka.

Elle regarda Asuka prendre la tenue pour l'examiner et en profita pour sortir le collier de soumise de Sakura, un simple collier de cuir blanc avec un petit anneau d'acier inoxydable qui soutenait à l'heure actuelle un grelot argenté.

- Si vous voulez user de son collier, c'est un simple collier à fermoir, cependant, on peut y rajouter une petite barre de fer ici avec un mini-cadenas pour interdire à la soumise de le retirer sans la clé, expliqua la succube. J'ai aussi un bandeau fonctionnant sur le même principe. Ou encore des casques audio ou des cagoules. J'ai aussi des bouchons gonflables un peu spéciaux prévu pour être gonflés dans les narines et les oreilles pour couper tout stimuli sensoriel sur l'ouïe ou l'odorat. Et avec certaines de ces cagoules en latex, et autres bâillons spéciaux, je peux vraiment couper toute autres sensations que le toucher si ça vous intéresse, proposa la succube.

Elle ouvrit ensuite les six tiroirs de l'armoire pour lui laisser voir la collection de sextoys en tout genre qui s'y trouvaient, soigneusement rangés et prêts à l'emploi. Il y avait là vraiment presque tout ce qu'on pouvait trouver dans les sex-shops et sur internet, à l'exception notable de certains jouets un peu extrêmes comme ceux incluant des lames ou des pointes dans des matières dures. Tessia était en partie sadique, mais elle n'appréciait pas les choses capables de faire des dégâts durables.

- Tout est à votre disposition, par contre il faut les nettoyer et les entretenir avant de les ranger, se recommanda la prof avec un sourire. Vous pouvez les laisser n'importe où dans le feu de l'action, mais je me recommande sur le fait de nettoyer et ranger ce que l'on utilise une fois les jeux terminés. Vous avez cependant de la chance, l'anus de Sakura est suffisamment dilaté pour accueillir même mes jouets parmi les plus gros. Elle n'est pas une grande adepte du fist, mais elle peut tolérer une main pas trop grosse dans son fondement, mais je recommande l'emploi d'un gant en latex bien lubrifié pour ça.

Puis la prof se tourna vers sa nouvelle élève.

- Alors ? Votre décision pour vous changer ? Vous voulez de l'intimité ou bien me mettre l'eau à la bouche en me dévoilant en avance ce que j'aurais plus tard ? Dit-elle avec un sourire mi-joueur, mi-sadique.

Si elle voulait se déshabiller devant elle, Tessia n'était certainement pas contre, mais elle voulait savoir si elle prendrait d'elle-même l'initiative de se dévoiler devant elle.
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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 12 mercredi 13 janvier 2016, 01:10:11

Ohlàlà ! Avais-je seulement été un jour aussi nerveuse ? Pour autant que je m’en souvienne, le seul exemple me revenant en tête datait de l’époque où j’avais surpris mon père en train d’exercer son art sur le corps d’une femme. Une femme mariée ! Il l’avait attaché, et elle avait gémi pendant des heures, suspendue en l’air… Je l’avais observé du début de l’après-midi au crépuscule, quand mon père était revenu. Elle avait eu un bandeau autour des yeux, son corps tout nu suspendu en hauteur. Je l’avais vu, avec ses belles jambes fuselées, son corps tendu vers le bas, une série de cordes tout autour de son corps, la retenant et la serrant. Oh oui, ça avait vraiment été… Incroyable ! J’avais eu envie de caresser ses jambes, voyant les gouttes de sueur couler le long de son corps. Et je me rappelais encore des craquements de la corde, qui avaient lieu à chaque fois que la femme remuait un peu. Elle avait aussi un bâillon sur les lèvres, étouffant ses gémissements. De mémoire, ce fut pour moi ma première véritable expérience sexuelle. Mon père ne me laissait jamais voir ce genre de choses, même s’il m’enseignait la théorie, et c’était clairement en voyant ça que j’avais eu envie de devenir une experte en kinbaku. Une véritable experte… Et j’avais face à moi une véritable professionnelle.

La senseï était terrible, tout simplement, et je pensais en être déjà amoureuse… Enfin, pas amoureuse-amoureuse, mais… Euh… Amoureuse, quoi ! Je voyais donc Alexanders-senseï me montrer tout son attirail, et j’étais… Franchement impressionnée. Elle avait vraiment un sacré attirail, avec divers instruments, probablement dans des pièces attenantes. Son système de poulie était parfaite, et elle alla chercher une tenue de chaton, le proposant à Sakura. J’avais encore du mal à me faire à l’idée que cette dernière était encore vierge, car je pouvais lire la luxure sur tout son corps… Mais, en un sens, je trouvais ça… Étrangement excitant. C’était comme une sorte de perversion naturelle, de manière de contourner le caractère pur de la virginité.

Et puis, une fois que tout fut présenté, Alexanders-senseï retourna à l’attention de ma personne, en me demandant si je comptais me déshabiller ici, ou de manière discrète… Et, ma foi, vu la manière dont elle me regardait, je ne pus que sourire, en me mordillant les lèvres.

« Je… Oui… Je vais le faire ici… Mais… Je ne veux pas que Sakura me voit nue ! »

Il fallait bien que je sois digne de mon statut de Maîtresse improvisée ! Un bandeau fut donc mis autour des yeux de Sakura, puis j’attrapai ensuite ma tenue, et, en rougissant et en me mordillant les lèvres, je la sortis. On put voir ma belle combinaison en néoprène violette, puis je m’observa légèrement. Un rougissement traversa mes joues, et mes mains tremblèrent un peu… Allez, merde, calme-toi ! J’avais déjà vu des gens se déshabiller devant moi, mais… C’était la première fois que ça m’arrivait à moi, et je tournais le dos à Alexanders-senseï… Cependant, il fallait que je sois forte, que je lui montre que je suis à la hauteur des attentes qu’elle place en moi, et c’est en suivant cette idée que je finis par me retourner, en reprenant mon souffle.

Puis, dans un léger silence, je me déshabillai, et enfilai ma tenue, en tremblant sur place. Je n’osais croiser le regard de Tessia, et enfilai ma tenue, faisant claquer cette dernière, enfilant mes jambes, avant de glisser mes bras sous les bretelles, pour la relever. Je fermai ensuite la fermeture, et me dressai devant elle, en tendant les bras vers elle dans une pose que je voulais sexy.

« Taa-daaaann !! »

Cette tenue, en toute honnêteté, m’allait super. Elle moulait mes formes à la perfection, surtout mon adorable petit cul. Je me tournais sur place, toute contente, comme si le simple fait de mettre cette combinaison m’aidait à aller mieux, à sortir de ma nervosité naturelle, et à admettre la femme perverse qui se cachait en moi.

« Elle me va bien, hein ? J’adore l’enfiler, et j’adore l’idée qu’on me mette avec quand je fais de la course le long de la plage le soir… »

J’esquissai un léger sourire ravi, puis me déplaça ensuite vers ma petite esclave. Lentement, j’entreprenais de lui donner sa tenue de chat, laissant encore son bandeau sur ses yeux. C’était fou à dire, et encore plus à voir, mais c’était comme si cette combinaison était ma tenue de super-héroïne, ouvrant une autre facette de ma personnalité.

« Voilà, ma belle chatte… Il ne te manque plus que ta queue… »

Je la tenais entre mes mains, sa belle queue caudale, et j’entreprenais de la glisser dans ses fesses, après avoir pris soin d’utiliser un lubrifiant pour le répandre sur son fondement, frissonnant à ce contact. Belle et bien formée, cette femme était magnifique… Ah, si Alexanders-senseï n’en avait que des comme ça, je tomberais raide dingue d’elle, moi ! J’enfonçais ensuite la queue en elle, et esquissai un léger sourire, avant de tirer sur le bandeau, dévoilant les yeux de la femme.

« Coucou… ! Comment me trouves-tu ? Profite du fait de me voir, tes yeux risquent d’être très souvent obstrués cette nuit ! »
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Re : L'experte [Tessia]

Réponse 13 mercredi 20 janvier 2016, 10:19:44

Pendant que la succube faisait faire le tour du propriétaire à sa nouvelle conquête, Sakura revint de la douche avec une serviette autour du corps, toquant timidement à la porte ouverte, ses cheveux encore un peu humides. Tessia était toujours très stricte sur les règles d'hygiène avant tout acte sexuel, elle détestait l'idée que ses soumises tombent malades à cause de leurs jeux. Et puis, c'était toujours plus agréable d'avoir à une peau propre et sentant bon le savon. En tout cas, en début de jeu. En règle générale, la sueur, les larmes et divers autres fluides avaient tendance à couler pendant, mais ça c'était les impossibles à éviter avec le genre de hobby pratiqué par la succube.

Tessia sortit la tenue de chaton qu'elle tendit à Sakura puisque Kahori semblait s'y intéresser le plus. La jeune fille l'accepta avec un sourire gêné et délicieusement timide, mais on pouvait lire toute la luxure que lui inspirait cette tenue dans son regard. La jeune héritière du maître de Kinbaku reprit alors la parole.

« Je… Oui… Je vais le faire ici… Mais… Je ne veux pas que Sakura me voit nue ! »

La succube hocha la tête, souriant doucement.

- Je comprends. Sakura, attend un instant, dit l'enseignante en retournant vers sa penderie pour y prendre un bandeau.

Elle revint vers la lycéenne qui se laissa bander les yeux, non sans laisser échapper un chaud soupir d'anticipation. Elle semblait apprécier d'être aveuglée, sans doute était-elle au courant que cela rendait son toucher d'autant plus sensible depuis le temps qu'elle pratiquait.

Tessia laissa la jeune fille dans son coin, l’expectative faisant partie des préliminaires les plus classiques quand on pratiquait avec la succube. Il n'était pas rare qu'elle bande les yeux de Sakura et la laisse dans un coin de la pièce avec un plateau et un verre d'eau et la consigne d'attendre pendant qu'elle faisait l'amour à sa sœur jumelle. Toute la difficulté venait alors de rester bien droite, de maintenir le verre d'eau sans le faire tomber et surtout de ne pas céder à la tentation de se toucher alors qu'elle était presque toujours nue ou dans des tenues courtes et révélatrices permettant un accès facilité à ses parties intimes.

Elle saisit du coin de l'oeil le geste d'Asuka quand celle-ci sorti sa tenue de néoprène. La succube leva un sourcil, plutôt surprise de voir ce genre de matériel entre les mains d'une lycéenne comme celle qu'elle avait ramené chez elle le jour même. Mais en même temps, elle se rabroua elle-même en se souvenant de toutes les jeunes filles délurées qu'elle avait vue chez Mélinda et qui, presque toutes, étaient élèves à Mishima. Le lycée avait plus que son content de perverses en tout genre. La vampire Mélinda Warren y participait des plus activement.

La jeune fille semblait indécise pendant que la succube prenait place sur son propre lit, assise et les jambes élégamment croisées au niveau des chevilles, ses mains reposant dans son giron. Tessia la laissa prendre son temps. Elle n'était pas pressée pour le moment. Elle observa la jeune Kahori pendant l'hésitation de cette dernière, sans se départir de son sourire encourageant. Elle n'avait pas à intervenir pour le moment, elle le sentait. La jeune demoiselle devait faire elle-même le pas qui la perturbait.

Finalement elle se retourna et la succube profita de tout le spectacle d'Askua se déshabillant avant d'enfiler sa combinaison. Combinaison qui était tout à fait merveilleuse et donnait envie de lui faire l'amour avec des heures durant. Elle poussa même le vice jusqu'à prendre une pose sexy devant Tessia.

« Taa-daaaann !! »

Tessia rit doucement et applaudis légèrement à la "prestation". La jeune fille tourna sur elle-même pour lui montrer à quel point la combinaison la moulait bien. Et l'enseignante senti également la partie plus libre et plus perverse de la jeune fille s'animer. Comme si en enfilant cette tenue, elle avait aussi enfilé une autre personnalité.

« Elle me va bien, hein ? J’adore l’enfiler, et j’adore l’idée qu’on me matte avec quand je fais de la course le long de la plage le soir… »

- Je crois volontiers que vous devez faire pas mal de torticolis si vous faites du sport dans cette tenue, admit la succube d'un ton amusée.

La jeune Asuka se tourna ensuite vers Sakura et saisit une à une les pièces de sa tenue de chatte. Elles n'étaient pas nombreuses. Elle lui fit enfiler les gants en premier, retirant au passage la serviette qui cachait la nudité de la jeune fille. Celle-ci frissonna et sourit sous son bandeau, la chaire de poule couvrant son corps tandis que Kahori l'aidait à s'habiller. Après les gants, ce furent les bas, puis le collier de cuir blanc avec sa médaille en forme de cœur argenté marqué "Sakura" dessus. Le serre-tête vint en avant-dernier puis la jeune pratiquante de Kinbaku s'empara du plug anal.

« Voilà, ma belle chatte… Il ne te manque plus que ta queue… »

Tessia regarda la jeune fille s'emparer du tube de lubrifiant qu'elle avait posé sur la commode et en enduire délicatement la rondelle de Sakura. Celle-ci déjà dans son personnage se mit à trembler en écartant les jambes et gémit dans les oreilles de sa maîtresse temporaire.

- Ny... Nyhuuuuu... Miaula Sakura les pommettes roses de gêne.

Asuka poussa ensuite le plug dans son anus et à nouveau elle miaula de plaisir.

- Nyhaaaa !!! Hmmm... Nyhuuu...

Finalement Asuka libéra les yeux de Sakura pour lui permettre de la voir.

« Coucou… ! Comment me trouves-tu ? Profite du fait de me voir, tes yeux risquent d’être très souvent obstrués cette nuit ! »

Sakura regarda Askua de bas en haut et lui fit un immense sourire.

- Vous êtes sublime maîtresse, nyhu ! Sakura trouve que vous êtes la plus belle ! Nyha ! répondit la lycéenne.

Tessia s'éclairci la gorge, un sourire amusé aux lèvres.

- La plus belles des maîtresses lycéennes ! Nyha ! Corrigea précipitament Sakura en rougissant de plus belle.

La jeune femme se mit à tortiller du derrière pour agiter la queue de son plug d'une manière assez convaincante pour imiter une chatte contente.

- Maintenant Sakura doit faire quoi ? Nyhuuu ? Demanda la jeune fille.

Tessia nota qu'un petit filet de liquide humide avait déjà commencé à couler le long de la cuisse de Sakura et qu'il n’avait rien à voir avec le lubrifiant de Kahori pour son derrière. Elle gloussa doucement.

- Maîtresse Kahori, vous êtes en charge de la séance à partir de maintenant. Je resterais spectatrice et n'interviendrait pas sauf accident. J'ai hâte de voir ce que vous ferez à ma... petite esclave... Commenta la succube d'un ton chaud et encourageant.
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Asuka Kahori

Humain(e)

Re : L'experte [Tessia]

Réponse 14 vendredi 22 janvier 2016, 00:42:00

J’étais surexcitée... Mais j’arrivais à me contenir, comme si ma combinaison retenait mon excitation, et me faisait entrer dans un nouveau rôle, dans une nouvelle peau. Ce n’était plus Asuka Kahori, la lycéenne vierge qui était frappée par la perversion de sa senseï, qui était là, mais Asuka Kahori l’experte en kinbaku, contemplant sa proie. Asuka s’était déshabillée, et, si je me rinçais l’œil, j’observais aussi sa silhouette, son poids, ses hanches, tout en réfléchissant sur la suite. Le kinbaku, c’était une forme d’art consistant à faire du corps humain des formes géométriques dans l’espace.

Sakura, toute excitée, mouillait sur place, ce qui me fit sourire. J’allais même jusqu’à me mordiller les lèvres, en sentant toute une série de frissons me traverser, puis Tessia me dit qu’elle me laissait gérer tout ça toute seule... Comme une grande ! J’acquiesçai lentement, puis me retournai vers ma petite proie, en souriant. Ma main gantée se déplaça alors, et alla se frotter contre les douces et tendres lèvres de Sakura. Je les caressais, appuyant ensuite légèrement dessus, avant de soupirer de plaisir, entrouvrant mes lèvres.

« Bien... Maintenant que tu es une chatte, Sakura, tu ne dois plus parler... Je veux que tu miaules. »

C’était la moindre des choses, quand on voulait être un chaton, non ? Et moi, j’étais... Furieusement excitée. Le kinbaku, je l’avais déjà pratiqué, mais jamais avec des spectateurs, et encore moins une spectatrice aussi belle qu’Alexanders-senseï, qui s’avérait en plus être... Et bien, ma senseï ! Mais j’allais commencer en douceur, et, après avoir palpé les lèvres de Sakura, je lui fis signe de se retourner, et je m’empressais de lui remettre son bandeau autour des yeux. Moi aussi, je savais toute la puissance que pouvait procurer le fait de ne rien voir, tout le frisson qu’on pouvait ressentir à l’idée d’être privée de ses sens. J’attachais le bandeau dans la nuque de la femme, puis la déplaçai vers un canapé à proximité, av ant d’aller chercher une corde.

Il se passa ensuite de nombreuses minutes, pendant lesquelles j’attachai la femme, en la couchant sur le sol, en lui disant de relever une jambe, pour l’attacher, avant d’aller nouer sa jambe à ses bras, serrés dans son dos. Un véritable art du corps, où je soupesais ses jambes, défaisant parfois certains nœuds pour les refaire à d’autres endroits. C’était comme une sorte de toile d’araignée. En fait, tout était bien fait dans la Nature, pour qu’harmonie rime avec efficacité. Et la toile d’araignée symbolisait au mieux ça. Vous pouvez en rire, mais sachez bien qu’il n’y a aucune construction qui soit plus parfaitement aboutie, en terme de solidité et d’efficacité, qu’une toile d’araignée. Et, au-delà de ça, il fallait bien reconnaître que c’était beau. La « toile d’araignée » était une figure extrêmement difficile à réaliser dans le kinbaku, la preuve que la Nature pouvait surprendre. Comment une araignée, créature minuscule, pouvait-elle, instinctivement, faire une structure si complexe ? Car, mine de rien, ce schéma était souvent celui utilisé dans l’art de ficeler quelqu’un.

Tout d’abord, je commençais par le « cadre » de la figure, dont le but était de nouer le « moyeu ». C’était autour du centre qu’on mettait ensuite l’ensemble des cordes, et, en l’occurrence, mon « moyeu » se trouva juste au-dessus des bras noués de la femme, là où l’ensemble des nœuds se regroupaient, et servaient ainsi de points de force pour tout le reste de la structure. Croyez-en mon expérience ; pour s’en sortir en matière de kinbaku, on pouvait commencer par étudier la conception des toiles d’araignée.

« Hmmm-hmmm... »

Silencieuse et concentrée, je me livrais tout à mon art. Le kinbaku ne se faisait pas en quelques secondes, ce qui tranchait avec l’instantanéité du rapport sexuel... Mais, au bout de plusieurs minutes, j’avais fini mon œuvre, et serra le dernier nœud.

« Voilà, ma petite chatte... »

Le corps de Sakura était appuyé contre le lit, et je n’étais pas peu fière de ma figure.

Une figure très réussie !

En souriant, j’allais ensuite jouer avec la queue caudale de ma petite prisonnière, la faisant remuer dans son cul, en me mordillant les lèvres, avant de regarder Alexanders-senseï... Cette dernière avait beau n’être qu’une spectatrice, j’avais besoin de connaître son avis !

« Qu’est-ce que vous en dites, Maîtresse ? »

Était-elle fière de moi ?

Je l’espérais !
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