Identité : Charity Tissot, héritière de la fortune et de l’empire Tissot depuis quelques années. On l’a nommée ainsi en espérant que le nom déterminerait son caractère, et un peu en hommage à son arrière-grand-mère également.
Âge : Elle va atteindre sa vingt-et-unième année courant octobre.
Sexe : C’est une femme, au vu de ses attributs mammaires et de son appareil de reproduction interne.
Race : C’est une humaine maudite. (Voir section «
Autre »)
Sexualité : Hétérosexuelle, mais à vrai dire, ce n’est qu’en théorie puisqu’elle est encore pure et chaste. Toutefois, elle ne ressent aucune attirance pour ses congénères féminines. Ça ne l’empêche pas, évidemment, de trouver les femmes belles, sans vouloir à tout prix devenir lesbienne ou bi.
« Il était une fois… »… Un couple amoureux. Ou pas loin. En tout cas, ils n’étaient pas indifférents l’un à l’autre. Ils s’appréciaient suffisamment pour coucher ensemble, se marier, et avec une ribambelle de gosses. Trois, dans le cas présent. D’un côté, Madame Tissot, anciennement Mademoiselle de Beaufort-Lès-Pins. Française d’origine, aristocrate, Angela de Beaufort-Lès-Pins, à présent Angela Tissot, était une femme bien. Une virtuose en violon, une économiste de talent et une très belle créature. De l’autre côté, on trouve Mr Tissot. Arthur, de son prénom. Héritier de l’empire financier Tissot, le très célèbre fabricant de montre, Arthur était un homme fort, droit et ambitieux. Sensible aux belles choses, également, et grand collectionneur. Il partageait cet amour de la beauté et de l’esthétisme avec son frère jumeau, James. Mais James n’était pas aussi honnête qu’Arthur, et c’est ainsi qu’il finira par être tué, plus tard dans notre histoire.
Donc, Arthur est de passage en France. Il se pointe gentiment à l’école que fréquente Angela. Il a, à cette époque, vingt-sept ans, et elle en a vingt-cinq. Il donne une conférence sur la façon dont l’Empire Tissot s’est développé, convié par le doyen de l’établissement, et fait quelques exercices pratiques avec les élèves qui l’écoutent attentivement. Il est jeune, mais intelligent. Les élèves l’ont tout de suite adoré. Captivant, Arthur finit sa conférence par quelques réponses aux questions. L’une d’elle retient son attention. Ou plutôt, la personne qui la pose. Il n’a d’yeux que pour son visage aux traits délicats, et son corps délié aux courbes généreuses. Il en oublie même d’écouter ce que dit la nymphe, Angela donc, qui est obligée de répéter sa question, inlassablement, un certain nombre de fois. C’est cliché, mais c’est ce que l’on appelle un
coup de foudre.
Bien évidemment, la douce Angela avait flashé sur lui depuis qu’elle l’avait vu prendre place sur l’estrade, et elle avait dû mobiliser son courage pendant toute la conférence pour lever la main et lui adresser la parole. Elle n’avait pas vraiment écouté la conférence, en soir, ses yeux étant occupés à détailler le corps d’Arthur.
Trois mois plus tard, ils sortaient officiellement ensemble. Six mois encore après, ils se fiançaient. Un an encore plus tard, ils se mariaient. Et finalement, dix mois après le mariage, les premiers gosses virent le jour. Il s’était donc écoulé deux ans et sept mois depuis leur rencontre quand l’aîné de leurs enfants fut mis au monde. Alexander, fut-il nommé. En hommage au grand roi de Macédoine qui conquit l’antiquité. Deux ans après, c’était au tour de Jules, comme le célèbre empereur romain, d’agrandir la famille. Et après six années sans nouvelle tête, une petite fille pointa le bout de son nez. Charity, qui vit le jour après dix années et sept mois de relations entre Angela et Arthur.
Le tableau était parfait. Il n’y avait pas d’ombres en vue. Sauf que pendant cette période, le James n’était pas dans la vie de son frère. Il était parti en « séminaire longue durée » en Thaïlande, qu’il disait. Quand il revint, accroc aux drogues et aux prostituées, et dépositaires de nombres de maladies vénériennes, il fut pris d’un accès de jalousie. Egoïste qu’il était, il ne pensait pas au bonheur de son frère. Il accusa ce dernier de n’avoir pas partagé sa femme, la belle Angela, avec lui. Ils partageaient tout, arguait James, c’était donc dans l’ordre des choses qu’il partage sa femme. Mais Arthur ne voyait pas les choses ainsi, et il fit enfermer son jumeau dans un centre de désintoxication. Pendant dix longues années, ce dernier croupissait dans cet asile d’accrocs en tout genre. Pendant dix putains d’années, il était privé de sa famille, de son argent, de tout ce qui faisait de sa vie un véritable paradis (enfin, surtout la partie argent, d’ailleurs). Et pendant ces dix années interminables (pour lui) la petite dernière de la famille Tissot grandissait, sans autre soucis que celui de récolter de bonnes notes à l’école.
Quand enfin, après avoir maudit son jumeau et s’être lamenté sur son sort, James sortit du centre (soi-disant guéri), il enleva la petite dernière, Charity, pour faire de la peine à son frère et à sa belle-sœur. Il passa huit ans avec elle, en cavale, faisant le tour du monde pour échapper aux flics. Il fréquenta les milieux sombres et peu recommandables de la mafia et des drogués. Il vola, tua, viola aussi. Mais pas sa nièce. Non. Elle, il la gardait pour quelque chose de spécial. Il ne savait pas encore quoi, mais il allait y réfléchir. On lui proposa de la vendre pour un bon prix. Une petite blanche aussi jolie, jeune et vierge, ça valait un bon prix. Mais, James était peut-être un salopard, il n’était toutefois pas quelqu’un de sans cœur. Sa nièce lui était chère, finalement. Après dix ans à cavaler partout dans le monde avec elle, il s’y était attaché. Il n’hésitait pas à la faire venir partout avec lui, même quand il tuait, volait ou violait. Il l’aimait bien, mais il n’avait aucune considération pour sa santé mentale ou sa pudeur.
Un jour, le jumeau fou des Tissot tomba sur une famille de gitans. Il avisa la mère, vieille, ridée et aux attributs tombants. La grand-mère, pire que la mère avec ses cheveux blancs qui se faisaient rares sur son crâne, ses dents manquantes et son œil fou. Et puis il vit la fille, jeune, fraîche, belle. Elle ressemblait un peu, par certain côté, à sa nièce. A sa belle-sœur, de qui il avait vu les photos d’adolescente. Attiré par le fantasme qu’elle représentait, James élimina proprement (enfin, rapidement, au moins) les hommes de la famille. Le père, les trois fils, et le grand-père. Cinq balles en pleine tête. Il savait viser, le bougre. Il élimina aussi la mère, qui se mettait en travers de son chemin, et ligota la grand-mère avant de capturer la fille. Elle avait dix-neuf ans. Un an de moins que Charity. Ignorant sa nièce qui regardait tout, James fit subir les pires outrages à la gitane, se servant d’elle comme d’un vulgaire objet. Habituée, Charity détournait le regard. Ou bien, s’il lui ordonnait de regarder, elle laissait son regard voir la scène sans toutefois l’assimiler, laissant son esprit voguer ailleurs, rêvasser à un monde meilleur.
Quand il se fut bien amusé, James Tissot laissa la gitane pour morte. Folles de rage, et humiliées, la grand-mère et sa petite-fille maudirent le jumeau fou et sa nièce. Même si cette dernière n’avait pas grand-chose à voir avec leur déchéance. Elle était présente, et elle n’avait rien fait pour empêcher les outrages, ça suffisait amplement. James ne croyait pas à ces malédictions. Pourtant, quelques mois après, alors qu’une série de malchance s’abattait sur eux, il commençait à devenir paranoïaque, à y croire un peu. Finalement, il fut arrêté alors que la onzième année de cavale commençait. Cette fois, pas de pitié. Il prit la peine capitale, et fut exécuté sommairement, peu après le procès qui –exceptionnellement- n’avait pas été très long.
Charity a été rendue à sa famille. Elle avait eu presque onze années difficile, et ses cauchemars ne lui permettaient pas d’oublier les horreurs que son oncle avait commises. Jeune, et intelligente, elle s’était cultivée comme elle avait pu, glanant des renseignements un peu partout. Elle connaissait les rudiments de plusieurs langues, et savait comment survivre à la dure. Elle connaissait le monde du crime (comme si elle y avait vécu, dites donc), et avait des notions d’histoire, de géographie, de sciences, de calculs et de grammaire. Rien de transcendant, vraiment. Mais suffisamment pour ne pas être obligée de retourner à l’école pour rattraper le temps perdu. Elle ne voulait pas être une intello. Elle ne voulait pas d’un métier en particulier. Être une héritière oisive, ça lui convenait parfaitement. Et les gens l’encourageaient même dans cette voie, pour qu’elle se repose et oublie ses tourments passés. Pas contrariantes, la jeune femme n’a pas protesté. Elle s’est découvert une passion pour la superficialité : Shopping, maquillage, manucure, coiffure… Elle a compris qu’elle adorait prendre soin d’elle, et dépensait ainsi sans compter pour son bien-être personnel.
Elle n’était pas particulièrement traumatisée par presque onze ans à cavaler avec son oncle. Malgré son ressentiment pour sa famille, James l’avait bien traitée. Il avait pris soin d’elle à sa manière un peu tordue. Jamais il ne l’avait touchée. Elle ne comprenait pas vraiment la haine que son père et sa mère lui vouait. Elle n’était pas proche d’eux, du coup. Mais ils étaient patients avec elle. Dotée d’un solide compte en banque, elle avait presque le droit de faire tout ce qu’elle voulait. Hormis la seule chose qui lui tenait à cœur : Aller voir la tombe de son oncle. Certes, les scènes d’horreur à laquelle elle avait assisté peuplaient ses cauchemars, mais elle avait malgré tout développé une certaine affection face à la seule figure parentale qu’elle avait connu pendant tout ce temps.
La gamine qui avait été enlevée était devenue une belle jeune femme. Elle n’était pas très grande, et pas très grosse. Après onze ans passé à manger par rations, elle n’avait pas développé beaucoup de gras. Assez, néanmoins, pour que sa silhouette arbore de jolies courbes féminines. Une belle poitrine, épanouie, une taille mince, des hanches plus larges et un fessier rebondi. Ses cuisses fermes, marquées par une vie mouvementées, surmontent des jambes galbées, et des petits pieds délicats. Si elle était principalement habillée de loque durant la cavale de son oncle, les meilleures qu’il pouvait lui trouver cela dit, elle aujourd’hui découvert le confort et le luxe. Elle aime la mode. Elle aime les styles différents qu’elle voit. Cuir, satin, velours, jean, coton… Elle porte de tout. Elle possède un dressing proprement impressionnant, en sachant que ça ne fait qu’une année qu’elle a commencé à écumer les magasins.
Sa crinière blonde, à présent soignée et brillant sous le soleil, est le plus souvent laissée libre sur ses épaules. Ses traits, délicats, lui confèrent un air rêveur. Elle se met rarement en colère, aussi est-elle toujours détendue. Ses yeux clairs brillent en permanence d’une joie de vivre innocente. Ils pétillent de malice. Son petit nez droit se fronce rarement de déception, ou de dépit, la petite relativisant assez rapidement en fonction de tout ce qu’elle a vu dans son enfance. Parfois, une moue attristée tord ses lèvres gourmandes, quand elle repense à son oncle.
Les psychologues lui disent qu’elle a développé un syndrome de Stockholm, mais elle ne veut pas les croire. Elle aimait sincèrement son oncle, pensait-elle. Il était la figure paternelle dans sa vie. Décidée à s’affranchir de ses parents qu’elle ne connaît plus, de ses frères qu’elle apprécie mais qui sont trop étouffants, la jeune femme a souhaité s’installer ailleurs. Dans un autre pays que la belle Angleterre. Le Japon lui est spontanément venu à l’esprit. Elle y avait passé quelques mois, avec James, et elle avait vraiment apprécié cette culture.
Comme, depuis son retour, on lui passait tous ses caprices, elle a été autorisée à quitter le nid familial. Elle y fêtera sa majorité absolue, dans quelques mois. Établie à Seïkusu, elle commence une nouvelle vie, inconsciente de la malédiction qui pesait sur ses épaules.
(J'ai inséré les parties "physique" et "caractère" dans l'
histoire, mais si vous voulez comptez les mots, vous pouvez faire un tour dans le spoiler :3)
Autre :Malgré son statut d’humaine, Charity a été maudite il y a moins de deux ans. Pour le moment, la malédiction ne l’encombre pas vraiment, mais c’est parce qu’elle est encore vierge. La gitane a lancé cette malédiction pour l’éloigner des péchés mortels. Elle ne voulait pas que la jeune fille suive les traces de son oncle.
Quand elle aura goûté au plaisir charnel, la malédiction commencera. Cette dernière emmerdera pas mal Charity. La nuit, elle aura une faim insatiable de sexe. Le jour, elle aura des remords. La seule manière de lutter contre cette malédiction, c’est de rester pure et chaste. Ou alors, de réellement « faire l’amour » et non pas juste du simple sexe.
La malédiction agira aussi sur les autres péchés capitaux, mais dans une moindre mesure. Elle pourra se montrer assez instable la nuit, facilement vexée, facilement en colère, facilement jalouse ou avide, paresseuse ou gourmande. La journée, les remords suivront.
Physique :
La gamine qui avait été enlevée était devenue une belle jeune femme. Elle n’était pas très grande, et pas très grosse. Après onze ans passé à manger par rations, elle n’avait pas développé beaucoup de gras. Assez, néanmoins, pour que sa silhouette arbore de jolies courbes féminines. Une belle poitrine, épanouie, une taille mince, des hanches plus larges et un fessier rebondi. Ses cuisses fermes, marquées par une vie mouvementées, surmontent des jambes galbées, et des petits pieds délicats. Si elle était principalement habillée de loque durant la cavale de son oncle, les meilleures qu’il pouvait lui trouver cela dit, elle aujourd’hui découvert le confort et le luxe. Elle aime la mode. Elle aime les styles différents qu’elle voit. Cuir, satin, velours, jean, coton… Elle porte de tout. Elle possède un dressing proprement impressionnant, en sachant que ça ne fait qu’une année qu’elle a commencé à écumer les magasins.
Sa crinière blonde, à présent soignée et brillant sous le soleil, est le plus souvent laissée libre sur ses épaules. Ses traits, délicats, lui confèrent un air rêveur. Elle se met rarement en colère, aussi est-elle toujours détendue. Ses yeux clairs brillent en permanence d’une joie de vivre innocente. Ils pétillent de malice. Son petit nez droit se fronce rarement de déception, ou de dépit, la petite relativisant assez rapidement en fonction de tout ce qu’elle a vu dans son enfance. Parfois, une moue attristée tord ses lèvres gourmandes, quand elle repense à son oncle.
Caractère :
Charity a été rendue à sa famille. Elle avait eu presque onze années difficile, et ses cauchemars ne lui permettaient pas d’oublier les horreurs que son oncle avait commises. Jeune, et intelligente, elle s’était cultivée comme elle avait pu, glanant des renseignements un peu partout. Elle connaissait les rudiments de plusieurs langues, et savait comment survivre à la dure. Elle connaissait le monde du crime (comme si elle y avait vécu, dites donc), et avait des notions d’histoire, de géographie, de sciences, de calculs et de grammaire. Rien de transcendant, vraiment. Mais suffisamment pour ne pas être obligée de retourner à l’école pour rattraper le temps perdu. Elle ne voulait pas être une intello. Elle ne voulait pas d’un métier en particulier. Être une héritière oisive, ça lui convenait parfaitement. Et les gens l’encourageaient même dans cette voie, pour qu’elle se repose et oublie ses tourments passés. Pas contrariantes, la jeune femme n’a pas protesté. Elle s’est découvert une passion pour la superficialité : Shopping, maquillage, manucure, coiffure… Elle a compris qu’elle adorait prendre soin d’elle, et dépensait ainsi sans compter pour son bien-être personnel.
Elle n’était pas particulièrement traumatisée par presque onze ans à cavaler avec son oncle. Malgré son ressentiment pour sa famille, James l’avait bien traitée. Il avait pris soin d’elle à sa manière un peu tordue. Jamais il ne l’avait touchée. Elle ne comprenait pas vraiment la haine que son père et sa mère lui vouait. Elle n’était pas proche d’eux, du coup. Mais ils étaient patients avec elle. Dotée d’un solide compte en banque, elle avait presque le droit de faire tout ce qu’elle voulait. Hormis la seule chose qui lui tenait à cœur : Aller voir la tombe de son oncle. Certes, les scènes d’horreur à laquelle elle avait assisté peuplaient ses cauchemars, mais elle avait malgré tout développé une certaine affection face à la seule figure parentale qu’elle avait connu pendant tout ce temps.[/quote]