Les démons avaient leur petite fierté. Partant de là, on aurait pu croire qu’Onyxian aurait éprouvé quelque gêne à torturer et à humilier Alastar en public, et qu’elle aurait pu le faire en privé... Mais ça aurait été mal connaître Onyxian. La Luxure, de fait, était essentiellement une affaire féminine, et les clans étaient généralement des clans composés majoritairement de Succubes. Un choix compréhensible, dans la mesure où la plupart des personnes invoquant les démons de Luxure étaient des hommes. Alastar était donc en infériorité numérique, et, comme Onyxian l’aimait bien, elle se faisait plaisir à le torturer... Et, bien sûr, en public ! Il était fréquent qu’il y ait des servantes, de simples humaines qui venaient apporter des instruments de torture, et qui rougissaient en voyant Alastar, l’Incube qui les besognait si sauvagement, se faire sodomiser, fouetter, humilier, ou battre. Le Diablotin était le souffre-douleur de sa sœur, et la Matriarche en tirait un grand plaisir. Immobilisé, maintenu par les liens qui l’entravaient, Alastar souffrait en silence. Les deux femmes avaient joui sur lui, et son sexe lui faisait un mal de chien. Le pauvre en avait maintenant même du mal à parler, et respirait lourdement, en sueur, attaché par les poignets et les chevilles, même si ses pieds étaient posés sur le sol. Devant lui, il y avait un superbe lit, et Onyxian et Bafamelle l’observaient comme un morceau de viande prêt à cuire.
*
Maudites succubes, je vous ferais couiner !!* se promettait mentalement l’Incube.
Ses options restaient malheureusement plutôt limitées, et Bafamelle alla une servante. Une jeune femme en tenue de servante médiévale, avec des jarretelles et un corset blanc, débarqua, les joues cramoisies. Elle acquiesça rapidement, et se dépêcha, tout aussi vite, d’aller chercher Fahoraa. La servante savait bien entendu qui était Fahoraa. C’était une espèce de Minotaure du sexe, et on disait que se faire prendre par elle, c’était comme mourir une fois. Elle trottina donc rapidement vers son antre, tout en espérant ne pas être prise par elle, car il lui faudrait bien des jours pour s’en remettre.
Entre-temps, Alastar se tortillait sur ses liens, tirant faiblement dessus, essayant de ne pas regarder les Succubes... Ce qu’Onyxian nota, car, tandis que les femmes attendaient, un fouet claqua sur ses fesses, le forçant à relever la tête.
«
Quelle autre partie de cette pièce est plus attirante que nous, Alastar ? Si tu observes le sol trop longtemps, ou ferme les yeux trop longtemps, crois-moi, tu me le paieras ! Je t’enfermerai dans l’und es gibets qui pendent autour du palais pendant plusieurs jours ! »
Alastar glapit, car sa grande sœur en était tout à fait capable ! Quand on vous disait qu’il était un pauvre Incube battu... Il soupira donc, son sexe endolori continuant à le meurtrir, et observa donc les deux femmes.
«
Observe nos courbes, Alastar, nos hanches, notre silhouette, nos généreuses poitrines... Bref, tout ce qui fait de nous des créatures désirables et magnifiques. »
Le Diablotin serra les dents. Onyxian s’amusait à le torturer psychologiquement, mais il ne baissa pas les yeux, souffrant en voyant Onyxian passer le temps en embrassant sa fille. Il s’écoula bien plusieurs minutes, pendant lesquelles Bafamelle se retrouva sur les genoux de sa mère, cette dernière l’embrassant, une main s’appuyant sur ses cheveux, l’autre caressant ses fesses. Un spectacle magnifique, à tout point de vue, empli de beauté, de sensualité... Mais aussi de frustration et d’une souffrance silencieuse et terrible. Alastar soupirait, le souffle rauque, son membre revenant se dresser, alors qu’il voyait la main d’Onyxian parcourir lentement le dos de Bafamelle, griffant sa belle peau. Cette simple image dégageait un tel potentiel de sexe qu’Alastar en soupira encore...
...Puis Fahoraa entra.
Évidemment ! Il ne pouvait s’agir que d’elle, la redoutable démone, qui usait de ses quatre bras pour immobiliser poignets et chevilles de ses amantes, avant de les embrocher méchamment à l’aide de sa verge géante. Les trois démones s’embrassèrent en se palpant le cul, et Alastar continuait à ronger son frein... Puis Bafamelle proposa à Onyxian d’inviter quelqu’un, ce qui fit sourire cette dernière.
«
Pourquoi pas ? »
Pour l’inviter, Onyxian ouvrit la fenêtre, puis frotta entre ses doigts, et fit tomber de la poussière rosâtre. Sous le Palais, il y avait des rivières volcaniques et des grottes. Le « sol » infernal, pour autant qu’on puisse le considérer comme tel, était constitué de magma en fusion et d’immenses bandes de lave. C’est au milieu de ces champs que la pousisère alla trouver quelqu’un... Puis un courant de feu s’éleva, et passa par la fenêtre, avant de tournoyer autour d’Alastar, qui sentit des flammèches sur son sexe, qui devinrent ensuite des doigts, tandis qu’une langue glissait contre son cou, et que des seins s’enfonçaient dans son dos.
«
Mes amours... »
La femme qui venait de parler était une démone affiliée au clan, une Pyromancienne répondant au doux nom de
Ravaa.
Suite à cette apparition, Onyxian posa sa main sur les fesses de Bafamelle, avec un sourire sur le coin de la bouche, tout en la pinçant un peu :
«
Alors, que souhaites-tu faire, maintenant, ma chérie ? »