À bien y réfléchir, Alastar aimait le surnom qu’il lui avait trouvé. Une «
succubette », voilà un terme assez infamant, tout en étant aussi mignon. Et, en un sens, il résumait bien la relation entre Alastar et Bafamelle. Il l’avait tenu dans ses bras alors qu’elle était un beau bébé rouge. Onyxian ne l’allaitait pas, car le lait maternel d’une succube pouvait être dangereux pour les bébés. Elle s’allaitait sur les esclaves, et, dès qu’elle était bébé, Bafamelle se révélait déjà espiègle, aimant mordiller, surtout le doigt d’Alastar quand il jouait avec elle. En un sens, il la voyait un peu comme sa fille... Ce qui expliquait pourquoi il se considérait comme son oncle, alors que, techniquement, il était juste son grand-frère... Et ce même si la mère de Bafamelle était sa sœur. Les relations familiales étaient compliquées entre humains, mais, dans un clan de démons, c’était encore pire. Et Bafamelle avait toujours été espiègle, joueuse... Un esprit machiavélique, mais elle était, pour autant, adorable. Alastar et elle avaient fréquemment fait l’amour ensemble, mais, ici, Bafamelle se proposait pour autre chose. Quelque chose de plus intense, de plus dangereux... Et Le Diablotin la provoquait donc.
Bafamelle en retour, sembla rougir encore plus, et ouvrit son placard. Le Diablotin savait très bien ce qu’il y avait dedans. La Succube y entreposait tous ses jouets, et il ne pouvait pas la voir. Serrant les poings, il vit qu’Onyxian la regardait, avec un sourire sur le coin des lèvres. Ils n’étaient que trois, ici, et Onyxian savait qu’elle pouvait faire confiance à Alastar et à Bafamelle. Aucun des deux ne chercherait à la renverser... Quoique, pour Bafamelle... Le pouvoir n’intéressait pas Alastar, mais Bafamelle... Pour l’heure, la Succube était surtout une petite chipie qui aimait les bêtises, mais comment serait-elle d’ici quelques siècles ? L’amour chez les démons était quelque chose de très virtuel, mais, ici, il y avait bien quelque chose qui y ressemblait.
«
Quelle frustration ai-je à rejeter ? glissa-t-il alors.
Je faisais déjà des orgies quand tu étais un petit bébé, Bafamelle... »
Le Diablotin avait été tellement fouetté et battu par sa grande sœur que la douleur ne l’effrayait plus vraiment Bafamelle revint alors, après avoir choisi un fouet, et caressa son corps avec la pointe du fouet. L’Incube s’en pinça les lèvres, puis le fouet claqua sur son sexe, le faisant gémir. Ses poings se serrèrent, et son sexe grossit. Alastar était tout nu, aussi nu qu’un ver, et Onyxian se mit à sourire. Tout en le narguant, Bafamelle commença à le fouetter, ici et là. Le fouet de Bafamelle claqua après un délicieux rire sur son cul, son dos, ses épaules, léchant sa peau. C’était un solide fouet, et, sur la peau d’un humain, ce fouet aurait fait des ravages. Le cuir aurait ouvert la peau, laissant des traînées sanguinolentes. Mais Alastar avait une peau nettement plus résistante qu’un humain normal.
Onyxian observait ce spectacle en souriant, et vit la belle érection de l’Incube. Oui, elle savait qu’il aimait se faire battre. C’est ça qui était bien avec Alastar ; il pouvait autant être un dominateur redoutable qu’un adorable soumis. Ce n’était pas un Magoa pour rien, et il était excellent dans sa partie. Son membre se dressait, tapant contre son estomac au fur et à mesure que son corps allait d’avant en arrière, rythmé par les coups de fouet de Bafamelle, par ces *
SCHTAAAAC !!* qui s’abattaient sur lui. On sentait le fouet déchirer l’air juste avant de s’abattre, et, le plus étonnant avec un fouet, c’est qu’il claquait même en tapant dans le vide. Alastar savait que l’origine de ce bruit venait du fait que la vitesse de la pointe du fouet dépassait la vitesse du son, le claquement étant le fait d’un minuscule
bang supersonique. Par conséquent, un coup de fouet était toujours douloureux.
Le fouet claquait sur chacune des fesses de l’Incube, qui enfonça ses ongles dans ses doigts, soupirant de plaisir, de la sueur coulant le long de son corps.
«
Haaa, Bafamelle... Torture-moi, haaaa... C’est bien, ma chérie, très bien... »
Il fallait bien la complimenter pour tout ce qu’elle faisait.