Inutile de vouloir trop l’habiller, car Mina devait être habituée à ne pas porter grand-chose, ou alors des vêtements amples et larges, indigestes. Mélinda l’habilla donc avec attention, comme on habillerait une poupée, puis laissa la neko, visiblement ravie, s’observer dans le miroir. Oui, indéniablement, Mélinda avait réussi son office. Mina était très belle, très propre, elle sentait bon, et tout lui allait à la perfection. Le grelot et les rubans roses rajoutaient à sa personnalité une petite touche mignonne qui allait à merveille avec les nekos. En la voyant ainsi, Mélinda sentait même un fourmillement revenir la caresser entre ses cuisses, mais le réprima vite. Ce ne serait pas raisonnable, et Fiona devait vraiment commencer à s’impatienter.
Ravie, Mina s’observa donc, avant de légèrement tournoyer sur elle-même, frétillante de bonheur. La voir comme ça, si heureuse, si insouciante, c’était un vrai bonheur pour Mélinda. Voilà bien pourquoi, malgré le fait qu’elle ait plusieurs siècles d’existence dans les pattes, elle se sente toujours jeune dans sa tête. Comment ne pas l’être, avec des amantes si joviales ? Mina s’étonna alors du fait que sa Maîtresse était toujours nue, ce qui ne manqua pas de la faire sourire.
«
Oh, ne t’inquiète pas, je vais m’habiller… Je vais même prendre une tenue appropriée. »
Elle lui ébouriffa les cheveux, puis lui fit signe d’attendre, et sortit de la pièce, ouvrant une porte à droite. Elle menait droit dans sa chambre, où Mélinda entreprit d’ouvrir un placard, et de s’habiller. Ceci lui prit quelques minutes, et elle siffla ensuite entre ses lèvres.
«
Viens, ma petite Mina ! »
Mélinda sourit en entendant le grelot carillonner, puis Mina approcha sa tête de l’embrasure de la porte, et put voir sa Maîtresse, assise contre le rebord du lit…
Dans une tenue à la fois courte, noire, et terriblement sensuelle, avec une laisse qu’elle tenait dans sa main.
«
Est-ce que ta Maîtresse te plaît ainsi ? »
La réponse coulait de source, mais Mélinda aimait bien se l’entendre dire. Souriant donc, elle s’empressa ensuite d’attacher la laisse sur le collier de Mina, puis l’embrassa sur la tête.
«
Bien… Tu as bien mérité ton gâteau au chocolat, Mina, mais tâche de ne pas salir tes vêtements… En fait, je crois que le mieux est que je te donne à manger, ma chérie. Tu n’auras rien d’autre à faire que ronronner ! »
Elle lui sourit encore, et s’avança jusqu’à la salle à manger, où Fiona avait préparé un couvert, avec le gâteau au chocolat et un bol comprenant de la crème anglaise. En la voyant, elle ne put que sourire, et caressa les cheveux de Mina, avant de donner une petite tape sur ses fesses.
«
Et bien, dites donc, tu es toute belle, ma Mina… Une vraie neko de luxe ! »
Fiona lui sourit, puis Mélinda s’assit sur la chaise, et tapota ses cuisses.
«
Allez, Mina, installe-toi sur moi ! »
Entre-temps, Fiona lui avait enlevé sa laisse, et Mina finit donc sur les cuisses de Mélinda. On servit ensuite une part de gâteau, avant de la recouvrir d’une crème anglaise bien chaude, et, attrapant la cuiller, Mélinda coupa le gâteau, puis approcha la cuiller des lèvres de Mina, son autre main posée, pour le moment, sur l’une des hanches de sa neko.
«
Allez, ouvre la bouche, ma choupette, et… »
Et hop ! Le gâteau fila dans la belle bouche de sa neko, et Mélinda ne put qu’en sourire.
«
Alors ? C’est bon, hein ? »