Mina et Mélinda étaient en train de faire l’amour. C’était lent, long, délicat, tendre, et délicieux pour les deux. Mélinda était en train d’initier Mina à un plaisir qu’elle avait oublié, et la manière dont cette neko frissonnait à ses contacts, à ses caresses... Hum, voilà de la dévotion ! La petite Mina était toute contre elle, et venait de découvrir le plaisir qu’il y avait à palper des seins, faisant soupirer Mélinda quand elle pinça ses tétons. C’est ce qui amena la vampire à ouvrir la bouche, afin de laisser ses soupirs s’échapper, offrant à la belle Mina la vue de ses canines pointues. Elles n’étaient pas encore totalement déployées, mais, même quand elles étaient au repos, elles étaient proéminentes. Bien sûr, Mélinda n’aurait aucune hésitation à confier à Mina sa véritable nature, et, de toute manière, il était prévu qu’elle le fasse. C’était juste que... Et bien... Comme le dit le vieux proverbe, chaque chose en son temps, non ? Il y avait un temps pour agir, et un temps pour parler, surtout en matière sexuelle, et, là, en ce moment, les deux beautés étaient davantage dans l’action que dans la discussion.
L’eau restait chaude, les enveloppant, et ses mains continuaient à peloter le cul de Mina, malaxant ses fesses, se déplaçant parfois pour caresser le bas de sa queue, l’enserrant entre ses doigts, pour remonter tout le long de cette dernière. Et, si Mélinda avait bon souvenir de l’anatomie neko, de telles caresses devaient lui procurer un bien fou, car la queue caudale des nekos était une zone très érogène. De fait, en remontant le long de sa queue, elle pouvait sentir cette dernière se durcir un peu, tandis que leurs corps se frottaient tendrement l’un contre l’autre. Cette tension musculaire, son sang qui s’emballait, ses gémissements de plaisir, ses petits yeux qui se fermaient de temps en temps... Oui, oui, Mina était sous le coup du désir ! Mélinda souriait donc, ravie par ce spectacle, et elle remonta une main le long du dos de la femme, la grattant avec ses ongles, puis la posa sur sa nuque, et l’embrassa à nouveau, plus férocement, en jouant de nouveau avec sa langue. Leurs langues se frottèrent donc pendant quelques secondes, Mélinda remuant également ses jambes, les frottant contre celles de Mina, puis, sans crier gare... Elle se retourna.
Ses mains se crispèrent sur le corps de Mina, et elle se retourna donc, envoyant Mina sous son corps, faisant valser un peu d’eau hors de la baignoire, qui éclaboussa le sol, mais avec le résultat final que le petit cul de Mina heurta le fond du baignoire. Mélinda termina le baiser en souriant, et caressa la joue de Mina, continuant à l’observer. Cette neko était vraiment très belle, extrêmement mignonne. Mélinda s’en mordilla les lèvres, convaincue qu’elle allait être une superbe neko de compagnie. Or, la vampire savait ce qui, généralement, terrorisait les nekos errantes comme elle. La peur de la solitude, de l’abandon.
« Tu ne seras plus jamais seule, ma belle Mina... Maintenant que je suis ta Maîtresse, tu auras tout le temps des câlins. Tu aimes les câlins, hein ? Moi ou mes petites chéries te feront tout le temps des câlins, tu dormiras dans de beaux lits, avec des draps magnifiques, et tu seras ma petite chérie... Je vais prendre bien soin de toi, Mina, et je te ferais manger plein, plein de bonnes choses ! Du gâteau, de la chantilly, des glaces, des sucreries, des bonbons... »
Elle lui brossait un joli portrait, bien entendu, afin de la rassurer, mais aussi, outre cela, de la rendre heureuse et impatiente d’être avec sa Maîtresse. Mélinda l’embrassa à nouveau, tendrement, puis approcha sa bouche de l’un de ses seins, tout en envoyant sa main glisser le long de ses hanches, pour se rapprocher de ses cuisses.
« Mais, pour commencer, je vais faire plaisir à ton corps... »
C’est ainsi que sa bouche se posa sur son sein, et qu’elle se mit à le lécher, et à le mordiller à hauteur du téton. Ses doigts, eux, caressaient ses lèvres intimes, mais sans encore s’y glisser, se contentant de jouer avec, tournant lentement autour, avec plaisir. La vampire savourait ce moment, et elle voulait encore entendre Mina gémir... Elle voulait l’entendre soupirer, et ronronner en se tortillant de plaisir contre son corps.
Et, pendant ce temps, l’odeur du chocolat était en train de remonter, se diffusant dans tout l’appartement, y compris dans la salle de bains.