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Se cacher…toujours se cacher…. Ne pas attirer l’attention, devenir presque invisible. C’est ce qui lui permettait de rester en vie. Cela faisait environ un mois que la jeune Terranide subsistait ainsi. Toujours vêtue de sa longue cape à capuche afin de cacher les attributs non humains dont elle disposait. Un soleil de plomb surplombait la ville de Nexus en cette après-midi. Mina avait réussi il y a quelques jours à voler un bijou dont elle avait tiré un bon prix au marché noir et elle avait put s’offrir un endroit pour dormir dans une petite auberge sans cachet. Ce n’était pas le grand luxe mais dormir dans un vrai lit et pouvoir se laver convenablement était une véritable bénédiction pour elle. Cependant son petit pécule arrivait à sa fin et elle avait dut rendre la chambre. Il lui fallait à présent retourner dans la rue et voir si elle ne pouvait pas voler de nouveau un riche marchand ou un bijou d’une femme bourgeoise qui ne verrait même pas la différence tant elle en possède. Elle n’aimait pas faire cela, mais elle avait découvert qu’elle était plutôt douée malgré son manque d’expérience et son amnésie. Qui sait, elle était peut-être déjà voleuse avant son accident ? Peut-être que sa vie n’avait pas du tout changé finalement ? Seule une personne l’ayant connut avant aurait put lui fournir une réponse mais elle doutait que cela se produise. Et de toutes manières elle se devait de rester discrète. Cela elle l’avait bien assimilé, si elle voulait rester libre il ne fallait pas que l’on découvre ses origines. Elle voyait souvent dans la rue des Terranides asservit, certains semblaient en bonne santé tandis que d’autres semblaient sur le poids de s’effondrer à chaque pas. Elle essayait de ne pas y penser car elle ne pouvait rien faire pour eux...
Il y avait toujours de quoi voler à Nexus, il suffisait de trouver le bon endroit, un lieu avec beaucoup de monde où les corps sont souvent collés, où il est facile de bousculer les gens. Ce genre d'endroit ne manquait, par chance, pas à Nexus. Mina était donc sur une petite place carré, un endroit où se réunissait des artistes en tout genre et qui vendaient leurs œuvres aux passants. Généralement ce quartier était plutôt bourgeois ainsi Mina avait plus de chance de faire une belle prise. Cependant qui disait beau quartier dit sécurité plus élevée et le vol plus dangereux. Mais elle commençait à se faire la main et devenait confiante, un peu trop peut-être... La jeune femme s'approcha doucement d 'un couple qui stationnait devant un stand, le sac de la femme était très légèrement ouvert et semblait être une cible parfaite ! Elle s'approcha du stand faisant comme si elle était intéressée par les sculptures immondes qui s'étalaient devant elle tandis que sa main se glissait doucement vers le sac. Alors qu'elle se saisissait d'objets dans le sac une personne la bouscula légèrement entrainant par la même occasion sa main et le sac avec. La femme du couple ne mit pas longtemps à comprendre pourquoi son sac avait été ainsi tirer et se mit à crier au vol. Paniquée, Mina se retourna rapidement alors que l'homme s'avançait vers elle, elle réussit à lui échapper mais son capuchon se retroussa dévoilant ses oreilles félines. La garde située à un angle de la place arrivait rapidement vers elle et elle commença à courir jetant parfois de petits regards en arrière afin de juger la distance qui la séparait des gardes. Alors qu'elle jetait un nouveau regard en arrière elle ne vit pas la silhouette féminine arriver devant elle et elle ne put l'esquiver à temps fonçant dedans à pleine vitesse. La carrure de Mina n'absorba pas du tout le choc et elle se retrouva projetée à terre la garde arrivant à sa hauteur, leurs armes pointées sur elle. Aujourd'hui ne semblait pas être son jour de chance et elle allait surement finir en prison, une main coupée pour vol ou vendue comme esclave au premier esclavagiste venu...
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« Allons, vous n’avez rien à craindre, Maîtresse, vous êtes une invitée de Silvercoat, n’est-ce pas ?
- Oui… Mais je me méfie de ces Nexusiens, surtout depuis que je sais que mon visage est un peu plus connu que ce que je le souhaiterais. »
À les voir, on aurait pu se méprendre sur leurs rôles respectifs. Le couple déambulait le long des étals d’un des marchés de Nexus. Il y avait une femme plus grande que l’autre… Fiona (http://img110.xooimage.com/files/6/9/8/fiona-4a81c1c.jpg), dans un ensemble sexy alternant entre des couleurs vertes, grises, et un peu plus foncées… Et Mélinda. Fiona faisait clairement plus adulte que Mélinda, mais, pourtant, c’était bien la première qui appelait « Maîtresse » la seconde. Fiona, en effet, était une esclave de Mélinda, et ce depuis plusieurs générations, maintenant. Son vieillissement avait été ralenti quand elle avait atteint l’âge de maturité, celui où la fleur qu’elle était avait définitivement libéré ses pétales. Fiona était belle et forte, et elle faisait partie de ces esclaves ayant une forte autonomie au sein du harem, c’est-à-dire les esclaves formant et éduquant d’autres esclaves, parfois en étant bien plus autoritaires que leur Maîtresse. Fiona accompagnait Mélinda à Nexus dans le cadre d’une visite en vue d’étendre les activités commerciales de Mélinda.
Cette dernière dirigeait un harem de luxe au sein de la capitale d’Ashnard depuis des siècles, et son activité était fortement bénéficiaire, ce qui faisait que Mélinda n’avait plus assez de locaux. Plutôt que d’en acheter de nouveaux, elle avait développé un Empire commercial, en s’alliant avec différentes personnes, comme les sœurs Karistal, Dame Evangeline… Ou encore Lenn Silvercoat, un esclavagiste nexusien qui appréciait beaucoup la vampire. L’objectif de Mélinda était de créer un local à Nexus, ce qui était nettement plus difficile que de le faire ailleurs, en raison de l’état de guerre entre Nexus et Ashnard. Mélinda n’était pas rassurée, et craignait ainsi de tomber sur des personnes qui pourraient la reconnaître, et la tuer. En soi, elle ne risquait rien en se promenant à Nexus… Mais c’était purement théorique. Dans les faits, se promener en territoire ennemi était toujours dangereux, notamment à cause de la vindicte populaire.
« Il y a vraiment quantité de choses à Nexus…
- C’est ce qui fait le charme de cette ville.
- Je vois cela… »
Fiona caressait de fines draperies et des vêtements précieux. Elle s’accommodait parfaitement à son rôle d’esclave, tout autant au fait que les gens ne cessaient de lorgner sur son décolleté, ou sur ses longues jambes fuselées. Mélinda se déplaça un peu, voyant tous les gens qui passaient… Puis entendit du bruit. Il y avait comme une sorte de remue-ménage à l’avant, puis des cris, et, alors qu’lele fronçait les sourcils, une forme courut vers elle à toute allure. Elle vit deux oreilles pointues, puis la femme, qui ne regardait pas devant elle, chargea Mélinda au ventre, renversant la vampire ainsi que la Terranide.
« Uf !! »
La vampire tomba sur les fesses, et eut à peine le temps de cligner des yeux que des gardes arrivèrent. Une main ferme se saisit du poignet de la petite neko aux yeux paniqués qui venait de lui tomber dessus, puis elle fut jetée à même le sol.
« Misérable voleuse ! grinça un garde.
- C’est une Terranide ! observa un autre. Encore une souillonne…
- Elle va finir au marché des esclaves, elle est mignonne… »
Les Terranides sauvages étaient fréquents à Nexus, surtout depuis la guerre. Les Terranides vivant paisiblement dans les forêts étaient contraints de fuir, de partir au loin, et se retrouvaient parfois à déambuler à Nexus, au milieu de réfugiés, de pauvres, où ils étaient exploités, et vendus dans des bordels sordides par des gardes qui en profitaient ainsi pour arrondir leurs maigres salaires. Mélinda s’épousseta sa robe orangée, et se releva alors. Elle avait l’avantage de réfléchir vite, et elle connaissait bien la situation à Nexus.
« Je vous déconseille de faire ça… »
Surpris, l’un des gardes, le plus haut gradé, la regarda en fronçant les sourcils.
« Quoi ?!
- Cette Terranide est à moi…
- Et vous êtes ?
- Claire Dehaene, mentit-elle, une amie de Lenn Silvercoat. »
Ce nom sembla évoquer quelque chose aux yeux du garde, qui fronça les sourcils.
« Ah…
- Si Laura a vole quelque chose, je rembourserai immédiatement les personnes concernées, et je la punirai en conséquence. »
Elle pouvait clairement sentir l’embarras du garde, qui avait bien eu envie de vendre cette petite neko, ou encore de la violer. Néanmoins, il savait aussi qu’il fallait se méfier des esclavagistes de Nexus, qui avaient une grande influence. Mélinda, elle, avait inventé le nom de Laura, et Fiona s’approcha de cette dernière. Elle suivit le jeu de sa Maîtresse, et se pencha vers la neko, venant caresser son vidage, grattouillant ses cheveux entre ses oreilles.
« Tu as encore fait la petite folle, hein, Laura ? Ce n’est pas la première fois qu’elle fait ça… Au manoir, elle passe son temps à voler des bijoux… C’est plus fort qu’elle, mais elle est tellement mignonne que nous lui pardonnons tout… »
Elle sourit à la neko, et, en s’assurant qu’elle seule puisse la voir, lui fit un clin d’œil.
Il n’y avait guère qu’à espérer que la neko jouerait aussi le jeu, de manière à éviter d’être vendue… Ou pire.
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Les instincts de survie des Terranides étaient connus et développés. Même si Mina ne possédait que des souvenirs vieux de un mois elle possédait toujours ses instincts et réflexes d'avant. Cependant à cause de la panique d'avoir été découverte elle n'avait pas vraiment fait attention à son environnement et était rentrée dans une jeune femme, qui à en juger par son apparence ne semblait pas avoir beaucoup de différence d'âge avec elle. Les deux jeunes femmes se retrouvèrent donc à terre, mais Mina se releva rapidement prête à repartir de plus belle. Hélas, la garde était déjà arrivée à sa hauteur et un soldat réussit à l'attraper par le poignet la repoussant en arrière au milieu de ses collègues.
Rapidement encerclée par les gardes elle n'avait plus aucun échappatoire. Elle ne cessait d'observer autour d'elle à la recherche de la moindre faille, la moindre petite sortie possible. Le regard qu'elle voyait dans les yeux des soldats ne lui disait rien de bon et annihila en elle toute envie de se rendre facilement. Elle connaissait se regard, plusieurs fois dans le mois qu'elle avait vécue récemment elle y en avait été confrontée. Les quartiers qu'elle fréquentait n'était pas les mieux sécurisé et plusieurs fois elle avait du se battre ou s'enfuir d'un endroit peu sûre pour elle. Bien sûr il était arrivé une fois où elle n'avait rien put faire et avait été abusée dans une ruelle sombre et laissée là tremblante et meurtrie. Mais cette malheureuse expérience l'avait un peu endurcie et elle avait été plus prudente depuis ce jour, mais pas assez manifestement...
La femme qu'elle avait bousculé se relava avec élégance avant de se tourner vers le chef de la troupe armée. Elle dégageait une étrange aura et Mina fut frappée par sa confiance en elle. Il s'ensuivit un échange où elle ne comprit pas tout parlant de personne qu'elle ne connaissait pas mais le garde semblait maintenant hésiter. La jeune Neko jeta un petit coup d’œil se demandant si elle ne pouvait pas en profiter pour filer rapidement. Cependant une autre femme à qui elle n'avait pas encore fait attention se rapprocha d'elle venant caresser son visage et ses cheveux, les légères grattouilles la détendirent légèrement faisant bouger ses oreilles en de petits tics de contentement . La vie de rue avait appris à Mina à réfléchir vite et elle préférait sans hésitation repartir avec les deux femmes plutôt qu'avec les gardes.
-Je....oui......Pardon maitresses....J'essaierai de faire attention...
Doucement Mina se releva, regardant les gardes en essayant de paraitre la moins déboussolée possible, comme si elle connaissait ces deux femmes depuis un moment, comme si elle leur appartenait. Elle se rapprocha prudemment de la plus jeune des deux s'inclinant légèrement comme elle avait put l'observer auparavant. Fort heureusement elle avait remarqué que c'était elle qui donnait les ordres car si elle avait du se fier aux apparences elle serait aller vers la plus agée des deux mettant alors fin à la supercherie. Elle essaya de jouer le jeu, copiant les Terranides esclaves qu'elle avait vu dans les rues auparavant.
- Laura est désolée... Laura essayera de se contrôler maitresse !
Elle ne pouvait pas encore savoir ce qui allait arriver après cela mais ces deux femmes lui inspiraient plus confiance que les soldats et elle préférait repartir avec elles plutôt que de finir violée par ces hommes et de finir vendue comme esclave à des personnes douteuses.
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Fort heureusement, la neko avait l’esprit vif, et comprit rapidement qu’il était dans son intérêt de suivre le plan rapidement improvisé par Mélinda et par Fiona. Il fallait bien dire que les deux femmes étaient beaucoup plus aimables, et beaucoup moins effrayantes, que les gardes bourrus qui étaient tombés sur cette pauvre neko. Cette dernière ne comptait guère repartir avec eux, et comprit rapidement qu’il était entièrement dans son intérêt de se faire passer pour ce qu’elle n’était pas encore, à savoir l’esclave de Mélinda. C’est donc en suivant cette idée que « Laura », après un battement de quelques secondes, se rapprocha de Mélinda, et lui présenta platement ses excuses, en se courbant vers l’avant.
« Laura est désolée... Laura essaiera de se contrôler maîtresse ! »
Mélinda pouvait toujours lire la suspicion dans les yeux du garde, et elle décida de jouer son rôle. Ses mains vinrent caresser le visage de « Laura », à hauteur de ses joues. Elle glissa dessus, les frottant, puis déposa un baiser sur son front.
« Ce n’est pas grave, Laura…
- Elle a quand même tenté de commettre un vol ! protesta l’un des gardes.
- Et elle sera punie en conséquence, Monsieur. Maintenant, si vous voulez vraiment l’inculper, vous savez que c’est auprès de moi que les victimes doivent se retourner. Avez-vous un mandat d’arrêt à son nom, ou n’importe quoi qui pourrait justifier que vous importuniez mon esclave ?! »
Mélinda connaissait le droit, et elle savait que Nexus, contrairement à Ashnard, avait un système juridique très développé et très pointilleux. Ce système juridique faisait partie intégrante du rayonnement culturel dont Nexus bénéficiait sur le reste du monde, et Mélinda connaissait donc le droit nexusien. Elle savait donc qu’un officier de police ne pouvait pas poursuivre quelqu’un simplement sur des soupçons, uniquement en cas de flagrance, ou sur une autorisation. Or, « Laura » n’avait rien réussi à voler, et, par ailleurs, le garde ne voulait pas d’ennuis. C’est ce qui l’amena donc à finir par abandonner sa proie.
Entre-temps, Fiona avait récupéré la neko, et l’avait soulevé du sol, la serrant entre ses bras, lui offrant une sorte de câlin, une main posée sur sa tête, l’autre sur sa taille. La tête de « Laura » se retrouvait ainsi nichée contre ses seins. Par ce biais, Mélinda était ainsi plus libre de discuter avec les gardes.
« Non… Mais, la prochaine fois, je serais bien moins conciliant, Madame ! Allez… Venez, vous autres… »
Non sans de longues hésitations, les gardes se retirèrent, et, au bout de quelques secondes, Mélinda se retrouva seule avec Fiona et « Laura ». La neko était toujours dans les bras de Fiona, et cette dernière la relâcha, laissant ainsi la Terranide se poser sur le sol. Mélinda se pencha ensuite vers elle, avec un gentil sourire sur les lèvres.
« Et bien, tu as eu chaud, ma mignonne… Tu ferais mieux de nous suivre, je pense que ces gardes ne laisseront pas tomber si facilement… »
Mélinda ne lui demandait pas si elle était libre ou non, car elle savait que c’était le cas… Et, comme elle n’avait pas spécialement en tête de la laisser libre, il était en son désintérêt d’évoquer tout de suite cette question… Autant commencer par amadouer la neko avant de passer aux choses sérieuses.
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Généralement, le matin en se réveillant, Mina se faisait un petit planning de sa journée. Définir le temps qu'elle prendrait pour rechercher l'endroit de son méfait, le temps maximal pour la filature et le vol, se cacher pendant au moins une heure le temps que l'agitation redescende, trouver un acheteur potentiel et enfin se trouver de quoi manger et dormir pour la nuit. Généralement elle arrivait plutôt bien à se tenir à son petit planning mais aujourd'hui celui-ci semblait rudement compromit.
Pour le moment elle devait se concentrer et faire au mieux pour jouer l'esclave un peu cleptomane. Même si elle avait réagit assez rapidement à la situation elle espérait vivement avoir convaincue les gardes et surtout l'officier. Quelques personnes s'étaient attroupées au début de l'altercation mais ils retournaient à présent à leurs occupations voyant que le spectacle d'humiliation d'une Terranide ne semblait plus d'actualité depuis l'intervention de Mélinda. Mina était assez impressionnée par son assurance et son charisme face au groupe de garde ce qui la laissa supposé qu'elle devait être une personne importante ici.
Toute à sa réflexion sur le jeu d'acteur et sur sa sauveuse elle ne la vit pas s'approcher et Mina eut un petit sursaut lorsque les mains se posèrent sur son visage. Elle fut d'autant plus surprise de sentir les lèvres se poser sur son front. Par chance son sursaut pouvait aussi passer pour un sursaut craintif face à une punition méritée. Mina ne comptait plus le nombre de fois où elle avait vu un esclave recevoir une gifle ou des coups de ses maitres pour avoir fait tomber un objet ou pour ne pas avoir marcher assez vite. Voyant la situation leur échapper l'un des gardes fit remarquer qu'elle avait tout de même enfreint la loi en essayant de voler. Mina entendit parler de nouveau d'une punition espérant que cela restait dans le domaine du subterfuge qu'elles avaient mises en place. Cependant Mina ne put suivre le reste de la conversation se faisant facilement soulever du sol par sa deuxième sauveuse. Elle l'entraina un peu en arrière comme pour la mettre hors de portée des gardes. Mina se retrouva alors comprimée doucement contre la femme, s'abandonnant aisément contre la poitrine en appréciant cette présence bienfaitrice.
Du coin de l’œil elle vit que les gardes se retiraient, les laissant enfin seules et surtout, pour elle, libre. Elle fut d'ailleurs relâchée des bras accueillants sur le sol la laissant libre de ses mouvements par la même occasion. La jeune femme se retourna vers elle en lui souriant. Elle lui "suggéra" de les suivre afin d'être sûre qu'elle ne soit plus embêtée par les gardes qui ne semblaient pas être partit de bon cœur, sans doute déçus de ne pas être repartis avec la fragile neko.
-Je...
Elle eut une petite hésitation de quelques secondes. Après tout elle ne connaissait rien des ces deux femmes... Mais d'un autre coté elles semblaient vraiment gentilles et surtout l'avaient sauvée d'un sort peu enviable alors pourquoi se poser plus de questions ?
-Oui sans doute... Merci beaucoup pour votre aide... Je ne voulais pas vous causez des ennuis....
Elle était vraiment reconnaissante envers ces deux femmes qu'elle ne connaissait pas et qui ne la connaissaient pas mais qui, pourtant, l'avaient aidée pour une raison qu'elle ignorait encore. Peu-être y avait-il même dans la ville des êtres aussi bons et généreux que les personnes l'ayant soignée à l'hospice ?
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La petite neko, très mignonne, se retrouva au sol, et Mélinda lut, dans ses yeux, ses hésitations, et sa suspicion. Elle connaissait sûrement assez Nexus et ses habitants pour savoir que rien n’était gratuit ici. La vampire le sentait dans les yeux de cette neko. Elle avait peur des gardes, elle était reconnaissante envers Mélinda et Fiona... Mais ce n’était pas pour autant qu’elle leur faisait confiance. Ce petit moment d’hésitation, ce petit temps où elle peinait à s’exprimer, exprimait tout cela. Elle aurait pu être franche et directe, mais elle choisit d’aborder cela différemment, comme si elle n’était pas habituée à tant de gentillesse... Et cela, Mélinda voulait bien le croire. De fait, quand on disait que la méchanceté était l’un des éléments les plus partagés de l’humanité, on se trompait. Le trait commun à l’espèce humaine, c’était la bêtise. Il était tellement facile de soumettre les gens... Mais, même en sachant cela, les gens ne pouvaient s’empêcher de vouloir effrayer les autres, de vouloir les menacer et s’imposer sur eux. En réalité, il était tellement plus facile d’obtenir ce qu’on voulait par la douceur et par la générosité... Dès qu’on comprenait cette leçon simple, tout devenait plus simple. Pourquoi Mélinda était-elle une femme d’affaires si influente ? Parce qu’elle avait su avoir de véritables esclaves, et non de simples loques terrorisées. Elle avait développé des esclaves talentueuses et performantes, capables de tout faire à la fois, capables de satisfaire n’importe quel fantasme, que ce soit être des soumises effrayées, ou des femmes expérimentées et aimantes. C’était là la force de son harem, et qui avait permis à ce dernier de rapidement se développer, pour devenir ce qu’il était actuellement : une riche et florissante entreprise.
Face aux deux femmes, la neko ne tarda pas à poser une question, et Mélinda savait qu’elle allait devoir jouer serrée :
« Oui sans doute... Merci beaucoup pour votre aide... Je ne voulais pas vous causer des ennuis... »
Mélinda lui sourit, et se pencha vers elle, venant tapoter sa tête, entre ses deux oreilles.
« Nous causer des ennuis ? Ne rigole pas, voyons, ma belle... Les seuls qui nous poseront des ennuis, ce sont ces imbéciles de gardes. Une jolie petite fleur comme toi... Il n’y a aucun risque. »
Mélinda préférait rester à côté d’elle, plutôt que de trop la câliner. Le risque était trop grand que la neko se rebiffe. C’était ici qu’il allait falloir jouer serré, afin de la convaincre de venir chez elle. Toute une relation d’esclavage se jouait dans les premières minutes, sur la première impression qu’une personne avait. Si cet a priori était négatif, il fallait des mois pour l’outrepasser. Mélinda restait donc proche de la neko, et reprit :
« Mais je ne veux pas te forcer... Je te propose mon hospitalité, mais, si tu ne veux pas... Aucun problème.
- Tu es notre invitée... Et je m’appelle Fiona, d’ailleurs.
- Et moi Mélinda. »
La vampire se redressa, puis se mit à marcher, en compagnie de Fiona, laissant ainsi le soin à la neko de les suivre ou non.
Elles marchèrent le long de quelques rues, jusqu’à rejoindre une calèche. Il y avait une belle distance d’ici à leur chambre, à la fameuse auberge du Coucher de Lune. Mélinda laissa la porte ouverte, afin de laisser le soin à la neko de grimper dedans pour les rejoindre.
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Après avoir vécue quelques temps dans la rue la jeune Neko avait apprit de manière accélérée et intensive la vie et ses pièges. Elle s'était faites avoir les premiers jours, mais ces souvenirs restaient bien ancrés dans sa mémoire pour ne pas refaire les mêmes erreurs de débutante, il lui était d'autant plus simple de s'en souvenir qu'ils étaient les seuls souvenirs qu'elle avait. Elle ne savait rien de ces deux femmes et même si elle avait eut un soupçon de méfiance celui ci semblait disparaitre rapidement. Elle n'avait plus l'habitude qu'on la traite ainsi, seuls les gens de l'hospice l'avaient recueillit gentiment, ne pensant pas à mal et juste par bonté de coeur d'aider une personne dans le besoin. Mina avait finit par accepter le fait que ces personnes étaient une exceptions dans ce monde et que rien n'était vraiment gratuit ni simple à avoir.
Cependant, voir ces deux femmes l'aider à se sortir des griffes des gardes lui rappela qu'il pouvait encore exister des personnes comme cela. Elles n'avaient pas cherché à savoir qui elle était, ni si elle était innocente ou coupable, elles étaient simplement intervenues. Peu-être avaient-elles une revanche à rendre sur a milice de Nexus ?
Elle aimait bien cette façon qu'elle avait de lui tapoter la tête, cela lui faisant toujours bouger le bout en un petit tic. Elle se souvint alors qu'elle ne portait plus sa capuche et que ses attributs Terranides étaient mis à jour. Cela la mettait un peu mal à l'aise, c'était presque une des première fois qu'elle les affichait ainsi en public, elle qui avait pris l'habitude de soigneusement les cacher. D'ailleurs sa queue était toujours attachée à sa taille, au début cela la gênait énormément mais elle s'y était habituée petit à petit, même si elle ne sautait jamais de joie à l'idée de l'attacher.
« Mais je ne veux pas te forcer... Je te propose mon hospitalité, mais, si tu ne veux pas... Aucun problème.
- Tu es notre invitée... Et je m’appelle Fiona, d’ailleurs.
- Et moi Mélinda. »
Ainsi elle obtenait finalement le nom de ses bienfaitrices, et cela ne semblait ne pas s'arrêter à leur aide contre les gardes car elles lui offraient aussi l'hospitalité, au moins pour la nuit. Vus qu'elle n'avait pas réussi à voler quelque chose aujourd'hui, et elle ne pourrait sûrement rien faire dans cette zone avant un moment, elle n'aurait sans doute rien à échanger pour de la nourriture ou un toit pour la nuit. Ainsi[ leur proposition tombait plutôt bien et elle ne voyait pas vraiment de raison de refuser.
- Je m'appelle Mina. Je serais.. Elle chercha ses mots, incapable de retrouver le mot exact.... contente de venir avec vous.
Elle eut une petite grimace, ce n'était pas la première fois que les mots lui manquait pour exprimer sa pensée. Elle avait déjà réussi à étoffer un peu son vocabulaire mais cela restait assez...rustique. Sans doute à cause du milieu qu'elle fréquentait depuis quelques temps. Mina vit alors les deux femmes s'éloigner, l'invitant à les suivre. Avant cela, Mina repositionna sa capuche sur sa tête, ainsi en s'éloignant du lieu elle se ferait un peu moins remarquer, même si elle suivait à présent Fiona et Mélinda d'assez près de sorte qu'il n'y ait aucun doute quand au fait qu'elle les accompagne. Elles marchèrent ainsi sur plusieurs rues avant d'arriver devant une calèche. Elle regarda les deux femmes entrer mais Mina resta quelques secondes devant. Ce n'était pas qu'elle hésitait à entrer mais c'était la première fois, du moins dans ces souvenirs, qu'elle allait monter dans ce genre de véhicule. Elle finit par lever un pied et le poser sur le marche-pied pour enfin se soulever à hauteur de l'entrée rejoignant ses sauveuses à l'intérieur. Elle ne savait pas encore ce qui allait l'attendre en entrant dans cette calèche mais elle ressentait que cela allait donner une sorte de changement dans sa vie. Elle ne sut pas vraiment où s'assoir, la calèche était assez spacieuse et elles n'auraient pas de mal à se tenir toutes trois dans l'habitacle. Elle finit par s'assoir à la première place qui venait non loin de la sortie ne voulant pas s'imposer à une place précise non plus.
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Communiquer avec les Terranides sauvages n’était pas forcément évident, car ils n’apprenaient pas forcément à parler et à communiquer. Mina semblait s’en sortir, ce qui laissait entendre qu’elle était peut-être une ancienne esclave en fuite... Ou pas. Dans tous les cas, Mélinda ne comptait pas la lâcher. Elle fut donc heureuse de voir la neko la suivre, et se poser près de la porte, grimpant sur l’un des deux bancs, à côté de Fiona, qui en profita pour lui caresser à nouveau la tête. Si Mina la regardait, elle verrait juste Fiona lui sourire gentiment. De ce que Mélinda savait, les nekos étaient très sensibles au toucher et aux câlins. Fiona en profitait donc, car elle avait toujours apprécié les nekos. De fait, c’était un heureux hasard que Mina soit tombée sur elles, car, au harem, Fiona avait de nombreuses nekos sous sa responsabilité. Si l’odorat des nekos était aussi développé que ce qu’on disait, alors elle pouvait peut-être sentir l’odeur féline des nekos sur Fiona.
La porte du chariot se referma, et la calèche démarra ensuite, poussée par plusieurs chevaux. Nexus était une vaste ville. Son organisation urbaine était moins militaire que celle de la capitale impériale. Or, Nexus avait été cosntruite sur le tas, sans aucune organisation globale. Jadis, la cité-État était un royaume séparé en plusieurs villes. Au fur et à mesure du développement des faubourgs, les différentes villes composant le royaume s’étaient rapprochées, jusqu’à former un ensemble indistinct. La seule trace de cette ancienne organisation, c’était les forts urbains qui se dressaient ici et là, qui faisaient office de centres municipaux, s’organisant autour du massif Palais d’Ivoire. Mélinda devait bien admettre que cette ville était très grande et très impressionnante. Pour s’y déplacer, il existait de grandes avenues, que le chariot empruntait.
« Tu aimes les câlins, Mina ? lui demanda Fiona à voix basse. Tu as un corps fait pour recevoir des caresses et des câlins, tu sais... »
Mélinda lui sourit gentiment. Cette belle petite poupée avait eu la chance de sa vie en tombant sur elles. La vampire allait maintenant en prendre soin.
« Est-ce que tu aimes les sucreries, Mina ? Les gâteaux, le chocolat ? Fiona est une vraie cordon bleue... Elle pourrait te faire un gâteau au chocolat, si tu veux...
- Avec de la crème anglaise, bien sûr... Il faut bien ça pour te remettre de tes émotions, ma mignonne ! »
Elle lui sourit encore, tout en appuyant très légèrement sur le corps de Mina, comme pour poser sa tête sur ses genoux, afin de pouvoir mieux la caresser.
Mina était leur petite poupée, après tout.
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Mina se retrouvait ainsi couper du monde qu'elle connaissait. Elle s'aventurait à présent dans un monde tout autre qu'elle ne connaissait pas, qu'elle avait entraperçue parfois, d'une fenêtre ou d'un jardin. Car il n'y avait aucun doute quant à la richesse des deux femmes. Mina avait apprit à reconnaitre les gens aisés car ils étaient souvent des cibles de choix pour elle. Sans s'attarder sur la calèche, en proportion peu de personne à Nexus pouvaient se payer le luxe d'en avoir une pour soi, il suffisait de regarder les vêtements des deux femmes qui, bien qu'assez simple, semblait d'une grande qualité. Enfin, personne n'aurait pût s'y tromper en voyant Melinda répondre aux gardes. Même certains bourgeois évitaient de contredire les soldats qui exerçaient parfois leurs propres lois dans les rues. La ville était par ailleurs tellement grande que personne ne pouvait exercer un contrôle absolu sur le territoire. Les zones plus proches des centres administratifs étaient généralement les plus sûres mais lorsque l'on s'éloignait un peu trop on pouvait trouver des zones de non-droit ou des mini-dictatures exercées par des vendeurs d'esclaves ou des milices. Mina n'avait pas encore vu tout Nexus, il était par ailleurs presque impossible pour un être humain, ou non, de connaitre toute la ville dans ses moindres détails. Mais la jeune Neko, amnésique qui plus est, ne s'était jamais aventurée très loin et était restée plus ou moins dans la même zone. Ainsi elle ne connaissait pas l'immensité de la cité-état et encore moins où elles se rendaient ainsi.
Plusieurs questions se bousculaient dans sa tête et elle faillit en poser une lorsque Fiona posa sa main sur sa tête pour la caresser de nouveau. Mina ne se souvenait pas avoir reçut autant d'attentions auparavant mais elle s'y accommodait très bien ! Il y avait quelque chose d'apaisant chez cette femme, de familier peut-être ? Elle ne saurait le dire, mais ses caresses la détendait vraiment et lui faisait produire un léger, mais distinct, ronronnement partant de sa poitrine. Mina se laissa aller doucement contre les genoux de Fiona, sans vraiment s'en rendre compte, se laissant ainsi câliner à loisir. Elle ne se souvenait pas avoir ressentit ce sentiment de sécurité jusqu'à présent et cela était vraiment agréable. Elle entendit alors les deux femmes parler de choses qu'elle ne comprenait pas vraiment, sucreries ? Gâteaux ? Cordon bleu et crème anglaise ? Ces mots lui était inconnus mais elle devina qu'il devait s'agir de nourriture, dans tous les cas il y avait peu de chance qu'elle y ait déjà gouté.
-Je....Euh...Je ne sais pas....
Cordon bleu.... Pourquoi Melinda avait dit de Fiona qu'elle était ainsi ? Elle ne voyait pourtant aucun fil, ou bracelet bleu sur elle....
-Excusez moi mais... Je ne vois rien de bleu sur dame Fiona....
Ne connaissant rien des deux femmes à part leurs nom elle devinait pourtant qu'elles devaient avoir un statut social supérieur au sien, qui n'existait pas d'ailleurs. Elle avait souvent entendu cette dénomination pour une femme et elle pensait que cela devait lui convenir.
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Les doigts de la belle et douce Fiona offraient à la petite Mina un agréable traitement, et la neko était loin d’y être insensible. En souriant de soulagement, Mélinda la voyait s’abandonner contre les genoux de Fiona, qui en profitait pour poursuivre ses caresses. C’était bien… Elle aurait pu manifester son mécontentement, mais il n’y avait rien de ça. Elle avait confiance en elles, et cette confiance, Mélinda allait devoir l’entretenir et la préserver, afin d’obtenir ce qu’elle voulait. Elle avait proposé à Mina un repas, en utilisant une métaphore que Mina n’avait pas comprise, ce que cette dernière signala, avec une voix pleine d’innocence et de candeur :
« Excusez-moi mais... Je ne vois rien de bleu sur dame Fiona… »
Dame Fiona ne put s’empêcher de pouffer, et Mélinda sourit plus franchement, révélant ses belles dents blanches. Dehors, la calèche avançait rapidement, roulant le long de rues extrêmement bien entretenues, filant vers l’auberge du Coucher de Lune. Nul, ici, ne viendrait les embêter, et Mélinda s’empressa de faire quelques précisions :
« Non, non, Mina, c’est une expression… Ceci veut dire qu’elle est une bonne cuisinière, c’est tout. »
Mélinda lui sourit à nouveau, et se pencha vers elle, venant, à son tour, lui ébouriffer les cheveux. Fiona précisa alors :
« Dès que nous serons arrivées, je te ferais ton gâteau, Mina… Il te faut bien ça, pour te remettre de toutes tes émotions. »
Cette petite neko était tout simplement adorable, et Mélinda se demandait ce qu’elle allait en faire… Maintenant que son Empire commercial commençait à se développer, et à s’étendre, ses options étaient nombreuses. Elle pouvait conserver Mina au harem, mais elle savait que les nekos appréciaient beaucoup les espaces verts. En passant du climat tempéré de Nexus à celui, plus sec et plus aride, d’Ashnard, il était possible que le changement la fasse déprimer. Mélinda pouvait donc aussi l’envoyer dans son manoir, sur Terre, car le manoir était un domaine de plusieurs hectares, comprenant une partie de forêt, et de nombreux jardins. Et puis, l’air japonais était particulièrement agréable.
Enfin, elle avait aussi l’option de confier Mina à ses partenaires commerciaux. Les Jumelles Karistal seraient ravies d’avoir cette belle petite poupée, par exemple. Les options étaient nombreuses, et elle allait aussi devoir tenir compte de l’avis de Mina. Quoi qu’il en soit, cette petite neko était adorable… Et également mystérieuse. Que lui était-il donc arrivé ? Elle savait parler, et n’était donc une neko sauvage, venue de la forêt, fuyant la guerre et les forêts ravagés pour se réfugier dans la grande cité-État de Nexus. Mais, pour autant, elle vivait dans la rue, du jour au lendemain… Et la manière dont elle se faisait si facilement aux câlins de Fiona… C’était comme si elle était une ancienne esclave ayant quitté son propriétaire, mais sans pour autant avoir peur des humains. C’était vraiment très étrange.
*Mais bon, l’essentiel est qu’elle soit à moi…*
Fiona continuait à caresser la tête de Mina, s’attardant à la base de ses oreilles, les frottant plus fermement ici. Elle savait que les nekos étaient plus sensibles sur cette partie-là de leur crâne, et les ronronnements de Mina étaient tout simplement magnifiques. Fiona voulait les entendre davantage, et s’imaginait déjà vêtir cette petite poupée, ainsi que l’aider à prendre son bain, afin qu’elle soit toute belle, toute propre, et toute désirable.
La calèche finit par se rapprocher de l’auberge, et Mélinda invita Mina à regarder par la fenêtre.
L’auberge du Coucher de Lune était la plus grosse auberge de Nexus. C’était un vaste établissement, sur lequel beaucoup de regards étaient tournés. Une auberge historique, situé à proximité du Palais d’Ivoire et de la Place du Marché. L’auberge comprenait plusieurs entrées, et différentes tavernes. De nombreuses pièces s’y trouvaient, afin d’accueillir toutes les strates sociales de la ville. C’était un endroit assez insolite, où les clubs de luxe étaient proches des tavernes de bas étage. La calèche rentra à l’intérieur de l’auberge, et s’arrêta dans l’une des cours internes. La porte s’ouvrit, et les trois femmes descendirent, goûtant à nouveau l’air frais et la lumière du soleil.
« Allons-y… Suis-nous, Mina… »
Mélinda et Fiona rentrèrent dans l’auberge, et montèrent le long d’un élégant escalier. Elles grimpèrent sur plusieurs étages, puis Fiona ouvrit ensuite une porte, sortant un trousseau de clefs pour cela.
Leur chambre était une confortable suite avec un salon central, comprenant plusieurs fauteuils, un canapé, et une grande porte vitrée menant à une terrasse avec des transats, et une vue sur une plage. Il y avait un couloir sur la droite, et Mélinda fit le tour du propriétaire à Mina. Il y avait, dans ce couloir, plusieurs portes : une salle de bains, une remise à droite, et deux chambres à gauche.
« Voici ta chambre, Mina… Mais, si tu veux, tu pourras dormir avec nous. »
Fiona, entre-temps, s’écarta un peu, et rejoignit la cuisine, afin de commencer à cuisiner. Mélinda resta donc seule avec Mina, dans la chambre de la neko. Il y avait un lit une place, et Mélinda s’assit sur le lit.
« Alors, dis-moi, Mina… Est-ce que tu te sens bien ici ? Est-ce que tu as confiance en moi ? Je dois t’admettre que je t’aime bien, et que je suis très heureuse de t’avoir rencontré. »
Elle lui sourit à nouveau, et tapota le lit à côté d’elle, comme pour inviter Mina à venir s’y poser.
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Mina aurait facilement put se laisser aller encore un peu plus. Elle aurait out s'endormir doucement d'un sommeil léger, bercée par les remous de la calèche et des caresses de Fiona. Elle se sentait bien....Et assez sereine, sentiment étrange qu'elle n'avait pas encore expérimenté dans sa nouvelle vie. Cette sensation d'être en sécurité était vraiment plaisante et elle souhaitait que cela se prolonge le plus longtemps possible. Elle voyait au travers de la fenêtre de la calèche qu'elles avaient déjà parcourut pas mal de chemin. Elle ne pensait pas un instant qu'il puisse s’agir d'un piège, pensant simplement qu'elles ne l'auraient pas sauvée des gardes pour lui faire du mal par la suite. Peut-être avait-elle tort et que la suite lui donnerai une nouvelle leçon de vie. Mais pour le moment Mina profitait au mieux de cet instant de répit.
Lorsqu'elle fit remarquer son incompréhension elle vit les deux femmes sourire un peu plus visiblement amusées par sa remarque. Mélinda lui expliqua rapidement la signification de l'expression faisant rougir légèrement Mina, un peu gênée de ne pas avoir compris cela. Elle hocha doucement la tête pour dire qu'elle avait compris et essayerai dans le futur de ne pas refaire une remarque de ce genre. Elle ferma doucement les yeux lorsque Mélinda lui ébouriffa les cheveux aimant bien cette manière qu'elles avaient de les lui toucher, de les lui caresser. Doucement elle changeait sa tête d'orientation sous la main de Fiona afin de recevoir des caresses sur une zone la plus large possible.
-Merci beaucoup, je serais contente de gouter !
Mina sourit alors sincèrement, son naturel revenant petit à petit de son expérience malheureuse avec la garde. Mina souriait ainsi pour la première fois devant ces femmes qui l'avaient aidée et ce ne serait surement pas la dernière fois si elles continuaient de s'occuper d'elle ainsi. Elle souriait car elle était contente d'être là, contente d'avoir rencontrée ces deux femmes. Mina montrait rarement autre chose que ce qu'elle ressentait et l'on pouvait admettre que toutes ces réactions étaient sincères.
Mélinda lui signala alors qu'elles étaient bientôt arrivées, l'invitant à regarder le lieux d'arrivée par la fenêtre. Mina put alors voir l'immense édifice qui s'étalait devant elle. La bâtisse était une sorte de mélange hétéroclite de plusieurs bâtiments distincts. Elle reconnaissait cependant l'ambiance des tavernes et auberges. Jamais elle n'avait vu un bâtiment aussi grand jusqu'alors et elle fut impressionnée d'entrer à l'intérieur par calèche. Mina regardait un peu partout essayant de mémoriser les lieux, les détails du bâtiment. Curieuse de nature, un édifice aussi grand et complexe était vraiment intriguant et captivant pour la jeune neko.
La calèche s’arrêta alors dans une cour intérieur laissant les femmes descendre. Mina suivait de près dame Mélinda et dame Fiona pour ne pas les perdre de vue. Toute à son excitation de découvrir un nouvel endroit et d'être en si bonne compagnie elle en oublia de rabattre sa capuche pour cacher ses oreilles. Lorsqu'elles se dirigeaient vers la suite Mina essayait de ne pas s’arrêter pour observer tel tableau ou bibelots entreposer dans les couloirs.
Elles arrivèrent finalement devant la chambre, enfin la suite plutôt comme allait le découvrir Mina. Lorsqu'elle franchit la port d'entrée elle ouvrit de grands yeux ronds devant la suite spacieuse qui s'offrait devant elle. Elle courut presque au travers de la pièce pour observer le paysage vu de la baie vitrée. Elle découvrit le reste de la suite avec le même entrain et la même curiosité. Elle crut mal entendre lorsque Mélinda lui indiqua sa chambre. Une chambre pour elle toute seule ? Alors qu'elles allaient se partager la deuxième ? Cela ne semblait pas logique pour elle.
-Je n'ai pas besoin d'une chambre pour moi... Je peux très bien prendre la canapé et laisser cette chambre à dame Fiona !
Elle se faisait déjà inviter dans ce lieu, on allait lui préparer à manger et elle devait en plus priver dame Fiona de sa chambre ? Elle ne voulait pas profiter autant de la générosité des maitresses des lieux. Dame Mélinda alla alors s’asseoir sur le lit lui demandant si elle se sentait bien ici. Mina alla la rejoindre sur le lit, en s'asseyant non loin d'elle, regardant a pièce avant de répondre.
-C'est...Très beau !....Je suis très contente d'être ici ! Mina huma doucement l'air ambiant, cela la changeait des quartiers mal fréquentés et des lieux qu'elle fréquentait habituellement. Bien sûre je vous fait confiance ! Vous avez déjà fait beaucoup de choses por moi !
Mina lui offrit un nouveau sourire plein de gratitude. Elle remarqua alors que Fiona ne se trouvait plus avec elles, tendant les oreilles elle entendit des bruits dans l'un des autres pièces et elle supposa qu'elle avait commencé à exercer ses talents de cuisinière. L'état actuel de Mina était au delà de la simple joie, elle était excitée par toutes ces nouvelles choses qui lui arrivait et elle pressentait que ce n'était qu'un début.
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La belle Mina alla s’asseoir juste à côté d’elle. Cette petite neko était une véritable perle .Timide et discrète, elle ne voulait pas réserver toute une chambre, s’estimant déjà bien assez chanceuse comme ça. Ses réflexions amenèrent sur les lèvres de Mélinda un sourire amusé. Oh oui, la vampire avait des projets pour elle, des plans qu’elle comptait bien mettre à exécution. Mélinda sourit et se pencha ainsi vers elle. L’une de ses mains s’appuya sur la joue de la femme, et elle déposa sur son front un tendre baiser, restant proche d’elle. Elle posa chacune de ses mains sur ses joues, esquissant un léger sourire sur ses lèvres.
« Tu trouves… ? Je n’ai fait que te conduire en calèche, Mina… Tu n’as encore rien vu, ma puce. »
Plus proche d’elle, Mélinda se faisait aussi un peu plus tactile. Tout simplement, elle profitait du fait que Mina soit si calme, si bien posée, et si confiante, pour gagner des points. Elle retira ses mains, mais resta assise à côté d’elle, venant glisser une main dans celle de Mina, ses doigts se mêlant aux siens. Toujours, sur ses lèvres, elle avait cette ombrelle de sourire, et une espèce de lueur bienveillante dans son beau regard vert. La redoutable beauté de Mélinda avait toujours été un très bon argument en sa faveur, car on avait tendance à davantage croire les personnes belles que celles qui étaient laides. Instinctivement, on voulait se rapprocher de la beauté, car Mélinda pensait que, fondamentalement, l’Homme, au sens générique et global du terme, était attiré par ce qui était beau et agréable. Fort heureusement, Mélinda, elle, avait hérité de la beauté naturelle de sa mère, et savait exploiter au mieux cette beauté, que ce soit en se parfumant, ou en se coiffant. Comment lutter contre ce regard pénétrant et envoûtant qu’elle vous offrait ? Contre son corps attirant et élégant ? Elle avait pleinement conscience de l’effet qu’elle faisait aux gens, et en profitait évidemment volontiers.
On pouvait commencer à sentir l’odeur de la pâtisserie. Fiona était en train de s’appliquer, mais il lui faudrait bien une petite heure pour préparer le gâteau. Autrement dit, la vampire allait devoir trouver de quoi s’occuper en attendant. Par conséquent, elle reprit rapidement :
« Et tu n’as pas à dormir sur le canapé, Mina… Mais, si tu ne veux pas dormir toute seule, tu n’auras qu’à dormir avec nous. »
Elle se retenait clairement de ne pas l’embrasser tout de suite, car elle avait peur que la neko se rebiffe. Mélinda avait pour l’heure réalisé un sans-faute, et elle ne voulait pas précipiter inutilement les choses. Pour elle, il ne faisait aucun doute que ses lèvres goûteraient bientôt à celle de Mina, et elle savait exactement comment faire… Avec le temps et l’expérience, Mélinda avait appris qu’il était parfois inutile et risqué de précipiter les choses avec ses futures esclaves.
Mélinda s’humecta les lèvres, et s’enfonça un peu plus dans le lit.
« Est-*ce que tu aimerais que je te fasse un câlin, Mina ? Tu n’as qu’à te coucher sur le ventre… »
Mélinda fit un sourire un peu plus franc, et sa main alla brièvement caresser la nuque de la femme.
« Ce n’est pas de ma faute, Mina, mais tu as un si joli et si tendre corps que tout ce que j’ai envie de te faire, c’est un câlin interminable ! »
-
Mina avait une sensation étrange. Celle ci n'était pas désagréable, loin de là, mais elle n'arrivait pas vraiment à la définir. Il fallait dire qu'elle n'avait plus l'habitude d'une telle proximité. Elle reçut un nouveau baiser sur le front, sentant les mains de dame Mélinda sur ses joues. Si les choses s'étaient passées autrement Mina aurait surement été plus réticente à se laisser toucher ainsi, mais cette femme avait été si gentille et bienveillante envers elle qu'elle se laissait faire sans soucis.
-Vous avez fait bien plus que cela ! Vous m'avez sauvé des gardes et vous l'invitez ici.
Tout cela était déjà bien plus que l'humanité lui avait offer ces derniers temps. C'est pourquoi Mina leur était si reconnaissante. Et Mélinda dégageait une telle aura de confiance et bienveillance, sans compter sa beauté, qu'il était difficile pour la petite Neko de ne pas se laisser aller, de profiter du moment et de faire plaisir aux deux femmes qui l'avaient receuillit. Étrangement la bonne odeur qui lui parvenait de la cuisine la détendait un peu plus. Elle avait déjà sentit des odeurs similaires près des boulangeries mais elle n'avait jamais put manger la nourriture dont s'echappait cette odeur et elle était curieue de voir le résultat.
Mélinda lui proposa une nouvelle fois de dormir avec elles. Mina ne voulait surtout pas les déranger dans leurs habitudes, voulant prendre le moins de place possible mais d'un autre coté, elle se voyait mal dormir seule après l'évènement du matin.
-Je veux bien... Mais je ne veux pas vous déranger...
Dame Mélinda lui proposa alors un câlin et une chose étrange se produisit dans l'esprit de Mina. Un verrou sembla se débloquer dans sa mémoire et quelques image lui revinrent. Elle se voyait plus jeune, en compagnie d''une petite fille très bien habillée, elles semblaient bien s'amusée, la petite fille coiffant doucement les long cheveux de Mina. Elle comprit alors pourquoi elle faisait tant confiance à Mélinda. Elle ressemblait un peu à cette petite fille qui s'occupait d'elle auparavant. Elle se souvint de cette sensation de bonheur et de complicité et cela lui fit monter les larmes aux yeux, heureuse d'avoir récupérée ce morceau de mémoire et ce souvenir heureux. Elle ourit pleinement à Mélinda, séchant rapidement les larmes aux coins de ses yeux pour se retourner sur le ventre sur le lit acceptant avec joie le câlin.
-Ce n'est pas grave ! J'aime beaucoup les câlins !
Aini elle se souviendrait peut-être d'autres souvenirs en restant avec ces deux femmes ?
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La proposition du câlin sembla émouvoir Mina… La neko, qui avait finalement accepté de dormir avec Mélinda et Fiona (au plus grand bonheur de la vampire), eut soudain les larmes aux yeux, surprenant un peu Mélinda. Ce n’était pas des larmes de souffrance ou de peur. De ça, elle était sûre, et le sourire épanoui et ravi que Mina fit ensuite ne faisait que l’illustrer. Non, la seule chose dominant l’esprit de Mina était une joie sans bornes… Pour un simple câlin ? Mélinda ne dit rien en la laissant se coucher sur le ventre, mais, en son for intérieur, elle était convaincue qu’il y avait des zones d’ombres avec cette neko. Elle était persuadée que Mina ne lui disait pas tout, que la neko avait un passé plus compliqué et plus touffu qu’être simplement une neko errante. Mina essuya ses yeux, puis se coucha sur le ventre, à côté de Mélinda. Un corps gracieux et allongé s’étalait à côté d’elle, et Mélinda jeta sur elle un regard très intéressé. Outre sa longue et soyeuse chevelure, elle observa son dos, ses jambes, sa belle queue caudale noire qui remuait lentement… Et ses belles petites fesses. Un sourire malicieux éclairait les lèvres de Mélinda, qui se pencha vers Mina, vers cette belle petite neko, qui était maintenant sienne.
Depuis la cuisine, une odeur délicieuse continuait à venir, et Mélinda se coucha à côté de Mina, sur le flanc, et caressa son crâne, enfonçant ses doigts dans sa chevelure, tirant tendrement vers le bas. Ses doigts en profitaient pour gratter sa nuque, puis elle les attarda ensuite sur son dos et sur ses hanches, venant la caresser.
« Tu ne me dérangeras jamais, ma petite Mina… »
Preuve que l’emprise savoureuse de Mélinda se poursuivait, elle employait maintenant des termes possessifs et des surnoms affectueux destinés, là aussi, à marquer son influence sur elle.
« Ronronne pour moi, ma choupette… Si tu aimes les câlins, moi, j’aime entendre les belles nekos ronronner de plaisir sous mes doigts… »
Et les ronrons, Mélinda y eut droit. Ses doigts jouaient sur le corps de la femme, la caressant longuement et tendrement. Elle faisait glisser ses doigts le long de cette tendre queue caudale, en profitant pour la rapprocher de ses lèvres, déposant ensuite plusieurs baisers sur ses poils. Une fourrure fine et délicate, douce et chaude… Très agréable, très agréable. Mélinda la caressait joyeusement, et prenait tout son temps… Et, plus les minutes passaient, et plus ses caresses se faisaient dans le bas du dos de Mina. La vampire allait prendre des risques, mais c’était ce qu’elle aimait faire.
Ses mains s’orientèrent donc vers les fesses de Mina, et elle commença aussi à les masser, en attente de la réaction de cette dernière…
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Toute à ses souvenirs, Mina n'eut pas conscience des questions que pouvait se poser Mélinda suite à son comportement étrange. Les récents évènements survenus dans la vie de Mina pouvait laisser quelques traces dans son comportement et elle venait juste de se rendre compte que sa mémoire n'était pas totalement perdue et qu'elle pourrait changer sa vision des choses lorsqu'elle reviendrait complètement. Après tout que pouvait-il encore se cacher derrière ce brouillard obscur que son cerveau avit mis en place ? Pour le moment elle espérait que les prochains souvenirs seraient aussi heureux que ceux qu'elle venait de découvrir. Elle le décourvrirait peut-être plus tard, mais cette petite fille vue dans ses souvenirs était sa maitresse, impliquant ainsi que Mina était esclave ce qu'elle ignorait encore, et qu'elle l'avait abandonnée quelques mois plus tard après s'être lassée de sa petite poupée neko.
Pour l'heure, Mina s'appretait à recevoir de nouvelles caresses et câlins. S'allongeant de tout son long au travers du lit, la tête au bord du lit et les jambes bien à plat, sa queue, déliée depuis l'entrée de la chambre, ondulait doucement sur ses jambes. Elle passa ses bras sous sa tête pour se faire un petit oreiller en tournant la tête du coté de Mélinda. Cependant ainsi postionnée elle ne la voyaait pas encore,ce n'est que lorsqu'elle s'allongea à coté d'elle qu'elle entra dans son champs de vision.
Elle sentit la main de la jeune femme se poser sur sa tête et se perdre dans ses cheveux avant d'atteindre son crâne, avant de descendre doucement dans son dos. Méélinda n'avait pas besoin de lui dire de ronronner pour que Mina le fasse. De telles caresses, la neko est était friande et un doux roulement se fit rapidement entendre, devenant parfis un peu plus fort lorsque la main atteignait des endroits plus sensible. Doucement, Mina ferma les yeux en s'abandonnant aux caresses.
Lorsqu'elle sentit un contact avec sa queue, celle ci se redressa rapidement en un petit tic nerveux. Mina avait deux points sensibles qui lui procuraient des sensations... disons chaudes et agréables. Ces deux points ou zones étaient sa queue et son cou et Mélinda en avait découvert un. Mina sentit une douce chaleur l'envelopper au fur et à mesure des caresses allant jusqu'à ses joues et son front mais aussiau creux de ses reins. Les ronronnements se faisaient plus forts et de petits frissons plaisant parcouraient la peau de la jeune neko. La progression vers ses fesses se fit si progressivement que la petite Terranide ne s'en rendit pas vraiment compte. Lorsqu'elle arriva à ses fesses Mina ressentit la chaleur un peu plus intensément, des automatismes de son corps reprennant légèrement le dessus elle releva doucement les hanches alors qu'un petit soupir d'air sortait de sa bouche. Mina redécouvrait peu à peu ce que le mot désir pouvait signifier...
-
Cette fois-ci, Mélinda sentit qu’elle avait atteint un point sensible. Mina n’était pas la première neko que Mélinda caressait, et la vampire savait que les Terranides avaient un sens du toucher développé, et des zones érogènes sensibles. La vampire ne fut donc pas surprise quand elle sentit le sang de Mina onduler lorsque ses doigts frottèrent sa queue caudale. Elle continua à la caresser, sentant la neko, peu à peu, s’abandonner, le plaisir naissant... Et, par là, Mélinda pensait au plaisir sexuel. C’était ce plaisir qui était en train de monter dans le corps de Mina, et Mélinda n’allait pas la lâcher. Elles avaient bien une heure à tuer, le temps que le gâteau soit prêt, avec la crème anglaise, et elle ne comptait pas gaspiller la moindre petite seconde. Mélinda se redressa un peu, prenant appui sur les fesses de la belle neko, et se pencha vers son cou, venant l’embrasser avec sa bouche. Ses seins s’enfoncèrent ainsi dans le dos de la femme, et sa main resta posée sur l’une de ses fesses, la pressant à travers ses vêtements.
« Hmmm... »
Mélinda lui fit un suçon dans le creux du cou, puis se redressa, et glissa sa main, venant caresser la queue caudale de la femme, la coinçant entre plusieurs doigts. Ses doigts remontèrent de bas vers le haut, puis elle la caressa à nouveau, tirant très légèrement dessus. Sa bouche retourna ensuite l’embrasser, encore une fois, à hauteur de la nuque. Elle sentait le sang de Mina s’emballer dans ses veines, la preuve, s’il en fallait une, que la belle neko était excitée par tout ce qu’elle subissait.
La vampire continuait donc à la caresser, se faisant de plus en plus tactile, de plus en plus envahissante, car elle voyait bien que tout cela faisait mouche chez cette belle Mina. La vampire finit ainsi par la retourner délicatement, la couchant sur le dos, et s’allongea tout contre elle.
« Ma belle chérie... » murmura Mélinda.
Elle sourit, et tendit sa main, venant caresser l’une des joues de Mina. Cette fois, Mélinda allait vraiment y aller... Et, vu les ronronnements de Mina, ses soupirs, et la manière dont son sang battait dans ses veines, la neko était bien loin d’être en mesure de la repousser, ou même d’en avoir envie. C’était une bonne chose, car c’était ce que Mélinda voulait. Ses lèvres se rapprochèrent des siennes, et elle l’embrassa tendrement, sans attendre plus longtemps. Sa bouche se posa sur la sienne, et une main se posa sur l’une des épaules de Mina. Mélinda s’allongeait sur elle, et leurs lèvres se plaquèrent ensemble pendant quelques secondes, se collant tendrement.
La vampire le rompit ensuite, esquissant un léger sourire, et frotta son nez contre le sien.
« Est-ce que... Est-ce que tu aimes quand je t’embrasse, Mina ? »
Mélinda était curieuse, et, tandis qu’elle avait posé cette question, leurs seins se caressaient mutuellement, appuyés les uns contre les autres...
-
Mina commençait à se sentir hors du temps, hors du lieu. Mis à part la délicieuse odeur qui emmergeait de la cuisine elle n'avait plus vraiment conscience de l'endroit dans lequel elle se trouvait. Elle ne pensait plus aux évènements précédents leur rencontre, une sorte de bulle enveloppait la chambre les englobant dans un espace quasi hermétique. L'odeur, la chaleur de la pièce créait une atmosphère particulière et propice aux câlinages. Cette atmosphère lui ouvrait l'appétit pour deux choses bien distinctes mais pouvant parfois être associées. L'odeur sucrée qu'elle repirait depuis quelques minutes lui mettait l'eau à la bouche mais la présence si proche, les caresses si tendres et plaisantes, réveillait son appétit sexuel. Et cela faisait un moment que celui-ci n'avait pas été stimulé, ainsi Mina répondait très favorablement aux divers stimuli qu'exerçait Mélinda sur elle.
Elle sentit la femme se faire plus présente sur elle grimpant doucement sur son dos, elle pouvait sentir sa poitrine s'écraser légèrement entre ses homoplates. Ne la voyant plus ses autres sens prirent rapidement le relai et elle sentit progressivement le souffle de la jeune femme se rapprocher de son cou pour finalement y poser ses lèvres. Un long frisson d'excitation parcourut le corps de la petite neko qui remonta jusqu'au bout de sa queue. Mais lorsqu'elle sentit sa peau se faire légèrement tirailler par le suçon elle ne put réprimer un petit gémissement de plaisir.
-Hmm... Ah !
Une petite marque apparut sur la pau tendre du cou de la neko, contrastant avec le blanc de sa peau. Elle avait ressentit quelques changement en elle, son sang ete sa respiration avaient accéléré rapidement et ses sens étaient beaucoup plus alertes qu'auparavant. Doucement elle se retrouva sur le dos, face à face avec la belle femme qui l'avait receuillit. De si près elle la trouvait encore plus belle... Lentement elle voyait son visage s'approcher du sien, elle sentait son pouls s'accélérer d'autant plus que le visage s'appprochait. Puis le contact se fit, leurs lèvres se collant doucement les unes sur les autres en un tendre mais délicieux baiser. Mina avait fermé les yeux durant ces quelques secondes de tendresse, ne les réouvrant que en sentant le petit frottement sur son nez.
Mélinda lui demana alors avec un petit sourire si elle avait apprecié ce baiser. Mina se demanda bien comment elle n'aurait pas put aimer cela. Elle doutait même que quiconque puisse résister à une telle femme.
-C'est....Ou..oui, bien sur !
Mina était un peu troublée, non pas à cause de dame Mélinda mais sur ce qu'elle ressentait. Cette nouvelle impression étrange d'avoir besoin de plus... Elle ne pouvait encore le dire mais ce baiser, bien que délicieux, n'allait pas assouvir son désir naissant qui grimpait de plus en plus...
-
Un sourire sur le coin des lèvres, Mélinda appréciait le trouble qui était en train de pousser chez Mina. La belle petite neko était entre ses bras, et peinait à retenir son excitation... Non, en fait, elle ne cherchait pas à la retenir, mais à la comprendre. Que lui arrivait-il ? Comment expliquer cette sensation ? Comment expliquer tout ce qui la traversait ? Est-ce qu’elle était vierge ? Cette question traversa subitement l’esprit de Mélinda. Vu le regard de Mina, sa lenteur à s’exprimer, ce sang qui palpitait dans ses veines, elle était excitée... Ses grands yeux fixaient Mélinda avec adoration, et la vampire s’humecta les lèvres, faisant sortir pendant quelques secondes le bout rosé de sa langue. Mélinda s’approcha à nouveau d’elle, et son nez vint se frotter contre le sien, tendrement et délicatement, reprenant son baiser d’esquimau.
Elle l’embrassa ensuite à nouveau, plus longuement, et plus sensuellement, car elle n’hésita pas à approcher sa langue. Cette dernière alla tapoter les lèvres de Mina, cherchant à se forcer un passage.
« Hum... »
Mélinda remua un peu son corps, d’avant en arrière, s’enfonçant contre le corps de la femme. Oh, qu’elle était belle, cette neko ! Belle et douce, tendre et soyeuse ! L’embrasser était un véritable régal, et Mélinda redressa à nouveau son visage, après un baiser qui avait bien duré plusieurs minutes. Un baiser qui avait progressivement gagné en intensité, jusqu’à ce que leurs langues se caressent et se lèchent mutuellement. Plus ce moment se prolongeait, et plus Mélinda se demandait si Mina était sincèrement vierge ou non... Elle avait tendance à penser que si, mais, après tout, ce n’était qu’une interprétation.
Après ce nouveau baiser, la vampire avança l’une de ses mains, et caressa les lèvres de Mina. La douceur, la tendresse, voilà ses principales armes, et, à voir les réactions de la neko, elle tapait dans le mille.
« Tu es vraiment très belle, Mina... Et tu as des lèvres magnifiques... Que ce soit pour te caresser ou pour t’embrasser, c’est toujours un plaisir sincère... »
La vampire était curieuse. Elle voulait continuer à jouer avec Mina, elle voulait l’exciter un peu plus fort, elle voulait voir jusqu’où cette dernière pouvait aller. Mélinda remua donc un peu sur son corps, et déplaça sa main, venant caresser, à travers son vêtement, le sein de la neko. Elle finit par l’empoigner, le tenant dans le creux de sa main, et serra ce dernier, à travers le tissu du vêtement. Rapidement, ses doigts sentirent le téton de la femme, qu’elle se mit à pincer tendrement, avec un sourire mielleux sur le coin des lèvres.
« Qu’est-ce que tu ressens, Mina, quand j’appuie ici ? »
-
Mina n'en était pas à sa première expérience sexuelle. Cependant depuis son amnésie, elle n'avait qu'un seul rapport charnel et celui ci s'apparentait beaucoup plus à un viol qu'à une relation consentie. Dans son ancienne vie elle avait eut quelques relations, dirons nous, normales avec ses différents maitres, parfois doux parfois violents et sadique. De cela elle ne s'en rappelait rien, ainsi le moment, qui commençait à être intime, entre Mélinda et Mina était totalement nouveau pour elle. Le désir était une chose qu'elle redécouvrait. Les réactions de son corps et son emprise sur son esprit était aussi de nouvelles découvertes. Elle n'arrivait pas vraiment à comprendre comment elle pouvait être dans cet état juste par de "simples caresses". Pour elle personne encore ne l'avait touché ainsi et il fallait dire qu'elle trouvait cela très agréable. Agréable était d'ailleurs un mot plutôt faible pour retranscrire ce qu'elle ressentait.
Un nouveau baiser vint alors, coupant totalement Mina de ses diverses pensées. On aurait dit qu'elle aspirait toute sa volonté, tout son esprit par ce simple baiser. Simple n'était plus vraiment juste car celui-ci dura plus longtemps, se fit plus langoureux et sensuel. Bouche fermée, elle s'ouvrit facilement lorsque la langue vint s'y appuyer laissant, curieuse, l'appendice se glisser dans sa bouche et venir chercher sa jumelle. Mina se laissa guider, jouant doucement avec la langue de Mélinda. Elle s'amusait d'ailleurs un peu, son naturel joueur revenant légèrement, jouant à chat avec la langue étrangère.
La petite neko rougit légèrement aux compliments de Mélinda. Ce n'était pas une chose qu'on lui faisait souvent et cela la gênait un peu d'en recevoir d'une si belle femme. Elle s'empressa par ailleurs de la complimenter.
-Je vous trouve bien plus belle, mademoiselle Mélinda... Vos lèvres sont si douces.
Il semblait que Mélinda n'avait pas finit avec la Terranide, cela commençait tout juste sans doute. Bougeant légèrement Mina sentit alors la main ferme empoigner son sein la palpant, les doigts semblant chercher quelque chose. Et ce quelque chose Mina le ressentit très bien lorsque Mélinda l'eut finalement trouvé. La femme exerçait de petits pincement sur son tétons qui durcit un peu plus à chaque seconde. Mina se mordit doucement la lèvre inférieur en ressentant les petites décharges que cela lui procurait. Ce n'était pourtant pas douloureux mais sonnait comme un doux supplice.
- C'est...Ah ! C'est...bon mais... humm...étrange aussi...
Mina ne savait comment réagir. Était-ce ce qu'attendait Mélinda en la stimulant ainsi ? La petite neko était tiraillée entre plusieurs émotions : la curiosité, la gêne, l'incompréhension, le désir et une petite part de peur, car tout ce qui est inconnu nous fait peur après tout. Restait à savoir laquelle allaient l'emporter entre ces émotions ?
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Comme elle était belle, cette petite neko ! Belle et adorable ! Elle débordait d’innocence et de naïveté, remplie à ras bord d’une sorte de simplicité enfantine. Elle se tortillait faiblement contre Mélinda, écrasée par la présence de la vampire, marquée par l’influence charismatique de cette dernière. Mélinda jouait avec la belle, explorant son corps, lui faisant régulièrement sentir de nouvelles sensations, et de nouvelles émotions. Elle se mordillait les lèvres, tout en caressant et en pressant ce tendre mamelon. Les seins de Mina étaient à l’image du reste de son corps : beaux, agréables, doucereux... Oui, les empoigner était très agréable, et, quand elle le faisait, elle sentait le sang de Mina s’emballer, s’enflammer, remuant dans tout son corps... Ce qui, pour une vampire, était évidemment très attirant, et très excitant. Souriant lentement, la vampire remuait encore ses doigts, sentant le téton, le titillant. Mina, de sa belle petite voix fluette, lui avoua que c’était bon, mais aussi... « Étrange ». Un doux euphémisme exprimant le fait qu’elle était très certainement vierge... En tout cas, tout était en train de confirmer cette hypothèse, que ce soit sa timidité, ou encore son ignorance au sujet des émotions qu’elle ressentait en ce moment.
Dans les yeux de Mina, Mélinda voyait toute sa confusion. Qu’arrivait-il à son corps ? Pourquoi ses seins semblaient-ils soudain si lourds, si douloureux ? Oui, tout ça, Mélinda l’avait vu tant de fois qu’elle savait très bien ce que Mina sentait, et combien ce moment était important. Il fallait lui enseigner, lui apprendre, mais aussi qu’elle découvre tout cela par elle-même... Avant de boire son sang. Mélinda comptait bien goûter au sang de cette petite Terranide, sang qu’elle imaginait vif, juteux, frais et énergique... Hum ! Rien qu’à y penser, elle sen tait ses seins devenir douloureux, et sa gorge s’assécher sur place.
La vampire se pencha vers le visage de Mina, et lécha sa joue, restant toujours étalée bien confortablement contre elle.
« Étrange... Oui, Mina, ce que tu ressens est étrange... Mais c’est aussi délicieux... »
Mélinda se pencha vers son cou, et le mordilla à nouveau, avant de lécher sa peau. C’était là qu’il y avait la veine de Mina, là que la vampire pourrait mordre. Ce ne serait pas mortel pour Mina, et ça l’aiderait même à se détendre... Maintenant que la graine était plantée, elle remontait en elle. La vampire soupira à nouveau, et lécha sa peau, puis se déplaça un peu, et tira sur les vêtements de la femme.
« C’est normal d’avoir peur, Mina... C’est tout à fait normal, car tu ressens de nouvelles choses, n’est-ce pas ? Et, crois-moi, ce n’est qu’un début... »
La vampire tirait un peu plus sur les vêtements de Mina. Elle avait des vêtements usés, la preuve qu’elle vivait dans la rue... Des haillons qu’il fallait jeter au feu. Elle n’avait donc aucune hésitation à tirer dessus, et même à les déchirer un peu, révélant ainsi l’accès aux beaux seins de la belle Mina. Mélinda les observa en se pourléchant les babines, et déposa un baiser dans le creux de ses seins, pile entre les deux bosses de chair qui se dressaient fièrement. Sa langue retourna s’attaquer à sa peau, léchant cet espace creux, puis, en se redressant, elle déposa un baiser sur l’un de ses seins.
« Est-ce que tu veux que je te guide dans ces nouveaux plaisirs, Mina ? Est-ce que tu veux que je sois ta guide, ta... Maîtresse ? »
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Si l'esprit de Mina avait subit quelques dommages son corps, lui, conservait une certaine mémoire. C'est cette dualité entre son corps et son esprit qui perturbait le plus Mina. D'un coté elle ressentait toutes ces nouvelles sensations, découvrait de nouveaux endroits de son corps et avait une nouvelle vision de la jeune femme qui était sur elle. Elle ne la voyait plus comme la femme, gentille et douce, qui l'avait secourut par pur bonté mais comme une femme épanouie, merveilleusement belle et désirable. D'un autre coté son corps lui envoyait toute sorte de signaux. lui semblait savoir quoi faire dans de telles situation et Mina ressentait ce combat entre son esprit et ses bas instincts. Mélinda, quant à elle, semblait savoir parfaitement comme procéder. Même la petite neko pouvait deviner qu'elle était une personne d'expérience dans ce domaine.
La jeune Terranide avait à présent le souffle haletant, son corps commençait à se réveiller sérieusement suite aux attentions de Mélinda et en demandait un peu plus à chaque instant. Son esprit commençait à s'agiter, parasité par les messages que lui envoyait ses sens il ingérait beaucoup d'informations en essayant de les transcrire. Ce qu'elle ressentait, elle essayait de l'assimiler à quelque chose qu'elle connaissait déjà, comme lorsqu'elle avait droit à un bon repas chaud parfois ou qu'elle réussissait un vol particulièrement périlleux. Oui, cette monté d'adrénaline ressemblait un peu à cela. Ce que Mélinda lui faisait, et ce que cela produisait chez elle, devait aussi s'apparenter pour la jeune femme ? Il lui fallait vérifier cela. L'une de ses main, d'abord légèrement tremblante, se déplaça dans le dos de Mélinda. Du bout des doigts elle parcourut son dos du bas du bassin en remontant à la limite de la nuque, pour ensuite passer sur l'un des bras. Elle aimait bien cette sensation, sentir la peau courir le long de ses doigts.
Mina ignorait, pour le moment, que les choses allaient devenir plus intense, encore plus étrange pour elle. Elle n'en était qu'au début de l'apprentissage du plaisir et elle ne pouvait imaginer toute l'étendu que pouvait avoir cette science. Ce qu'elle savait, en revanche, c'est que sentir les lèvres, et les dents, de Mélinda dans son cou lui donnait de divins frissons. Elle remarqua qu'elle était plus sensible à certains endroits, apprenant ainsi un peu plus sur son propre corps au fur et à mesure des caresses.
Elle se sentit alors tirée légèrement en avant lorsque Mélinda exerça une pression sur ses vêtements. Celui-ci ne tarda pas par ailleurs, à ceder sous la contrainte. Les vêtements de Mina se résumait à des haillons tout juste bons à lui donner un peu de décence en public. Bien entendu elle n'avait pas les moyens de posséder des soutient-gorges et en ignorait même l'existence. Elle ressentit alors les douces lèvres, puis la langue de Mélinda sur sa peau mise à nue. Elle se mordit doucement la lèvre, un réflexe dont elle ignorait la provenance, en se cambrant légèrement au niveau de son buste laissant sa poitrine pointer vers le haut.
a belle femme charismatique lui posa alors une question, et Mina s'étonna de connaitre assez facilement la réponse. D'autant plus qu'un mot aurait put la faire tiquer...
- Je serais contente d'apprendre grâce à vous... Dame Mélinda. Que vous soyez... ma Maitresse.
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Cette doucereuse Mina était une belle petite énigme... Et Mélinda resta face à elle, avec, niché sur ses lèvres, cet éternel sourire, si doux, et si calme. Elle était belle, et sa beauté inspirait confiance, ainsi qu’un certain malaise... Comme si Mélinda était trop belle pour être sincère, comme si ces beaux yeux verts, hypnotiques, dissimulaient quelque chose. Mélinda était une femme dangereuse, oui, car elle savait comment jouer avec les autres, elle savait comment la psyché humaine fonctionnait, et à quel point les êtres humains, fondamentalement, aspiraient à la soumission. Tous avaient envie qu’on les guide, qu’on les commande, car c’était ainsi qu’ils fonctionnaient. Un être humain naissait avec des parents qui l’éduquaient et le guidaient, et cette éducation, si on voulait en sortir, avait quelque chose de rassurant et de réconfortant, car elle vous garantissait un filet de sauvetage... Et, surtout, elle était là pour vous dire que vous étiez inséré dans quelque chose, qu’il y avait un plan supérieur. Voilà ce que Mélinda retenait de la mentalité humaine, au sens large du terme : une propension innée à suivre les autres, à s’oublier soi-même pour suivre la meute, et pour obéir à des personnages charismatiques. Ou, comme on le disait plus facilement, le monde se divisait entre deux catégories de gens : ceux qui suivent, et ceux qui marchent en tête du peloton.
La belle Mina allait être l’une de ses nouvelles prises, une délicieuse peluche que Mélinda adorerait câliner et serrer contre elle. Elle se voyait déjà la promener en la tenant par la laisse, ou la câliner alors qu’elle dormirait, roulée en boule, sur un pouf, ou contre ses genoux. Les nekos étaient adorables, et plaisaient toujours aux clients. Certains étaient extrêmement doux avec eux, et d’autres... Disons juste qu’il en fallait pour tous les goûts. La belle Mina était la douceur incarnée, et chacune de ses caresses sur le corps de Mélinda était comme autant de signaux et d’invitations que la Terranide lui envoyait.
« Je serais contente d'apprendre grâce à vous... Dame Mélinda. Que vous soyez... ma Maitresse. »
Sourire ravi.
Il l’était encore plus que Mélinda était convaincue que Mina avait compris que ce mot n’était pas anodin, vu qu’elle avait fait une petite pause pour le dire. Une ancienne esclave ? C’était de plus en plus sûr pour Mélinda. Une ancienne esclave toujours vierge ? Ça, c’était peu probable, surtout quand on voyait à quel point Mina était belle, mais, après tout, tout était possible. En tout cas, elle n’avait pas l’air de regretter sa servitude. Pourquoi n’était-elle plus une esclave ? Si elle avait fui par horreur de l’esclavage, elle aurait probablement fui, ici aussi, en comprenant ce que Mélinda voulait.
*Il y a une donnée qui m’échappe...*
Même Mélinda ne pouvait pas deviner que Mina étant amnésique, et elle hocha la tête. Elle aurait tout à fait le temps de creuser davantage la question. Pour l’heure, la priorité était de s’amuser davantage avec Mina. C’est en suivant cette idée que Mélinda se pencha vers elle, et l’embrassa à nouveau, sur les lèvres.
« Très bien... Alors, commence par te déshabiller intégralement, Mina. De tels vêtements ne sont pas pour une belle neko, et je ne veux plus jamais te revoir dans de tels haillons... »
Mélinda accompagna cette phrase en s’écartant un peu.
Un bain s’imposait très certainement pour que Mina soit toute propre et toute belle. Puisque la neko était la poupée de Mélinda, elle allait faire ce que toute petite fille faisait avec une poupée... L’habiller bien convenablement.
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Une maitresse... Ainsi Mina était finalement devenue esclave et de son plein gré ! Mais pour le moment on ne pouvait dire ce mot si entaché de préjugés. Pour le moment Mina s'apparentait plus à un animal de compagnie et c'est ce ressentit qui avait "poussé" la petite neko à accepter cela. Bien sûre la phrase qu'elle avait prononcé ne marquait pas sa servitude au sens propre du terme mais plus une acceptation de sa condition. Après tout elle ne voyait aucun problème à revivre une vie pareille à son souvenir. Elle avait été emplie d'un tel sentiment de bonheur, de sérénité et de joie qu'elle se persuadait qu'il était possible de ressentir cette même sensation en compagnie de Mélinda.
Elle repensa quelques instants à cette petite fille de son souvenir. Qu'était-elle devenue ? Était-ce elle sa véritable maitresse ? Et si c'était le cas comment avait-elle finit à la rue ? Tant de questions qui restaient sans réponse et qui le resteraient peu-être à jamais. Après tout elle ne connaissait rien de cette jeune fille à part son visage, elle pouvait très bien appartenir à un autre pays et quand bien même elle se trouverait à Nexus il lui faudrait plus d'une vie pour avoir un espoir de la retrouver.
En soit être un animal de compagnie cajolé et adoré ne la dérangeait absolument pas. Surtout si elle pouvait rester dans un tel endroit en compagnie de ces deux femmes sublimes. Recevoir tant d'attentions après ce qu'elle avait vécu durant ces quelques semaines dans les rues malfamées de Nexus était une aubaine qu'il fallait saisir. Après tout toutes deux avaient des intérêts à conclure ce "marché".
Sa nouvelle maitresse, lui signala l'état de ses vêtements. Mina regarda son haut à présent déchiré, bien que cela ne changeait pas grand chose, et le vêtement en forme de short qui lui servait de bas. Il est vrai qu'elle n'avait jamais aimé ces vêtements, la texture n'était vraiment pas pour elle et ils n'étaient pas adaptés à ses attributs félins... Mais elle n'avait rien de mieux à se mettre mis à part son long manteau qui était à présent dans un coin de la pièce. En repensant à la phrase de Mélinda, il y avait un petit ordre. Mais celui ci n'était pas forcément pour déplaire à la jeune neko et, une fois que Mélinda se soit un peu écartée, elle put suivre cet ordre. Redressant un peu le buste elle repoussa le reste de son haut en dehors du lit derrière elle. Agile, elle n'eut aucun mal à enlever le short qu'elle disposait malgré la présence de la femme près d'elle. Bien qu'ils ne couvraient pas grand chose, Mina ressentit une légère brise sur sa peau entièrement nue la faisant frissonner doucement .
-C'est que... Je n'avais pas beaucoup de choix...
Il est vrai qu'elle avait un peu honte d'avoir été vêtue de la sorte en compagnie des deux femmes qui portaient, elles, des habits classieux avec de belles couleurs et de bonne qualité.
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La belle Mina était instinctivement rentrée dans une dynamique de soumission avec Mélinda. La soumission, de fait, pouvait prendre bien des formes. Elle ne se résumait pas qu’à une cravache ou à un collier autour du cou. Ces éléments n’en étaient que la surface extérieure. Pour Mélinda, une personne était soumise à une autre quand elle dépendait d’elle. Cette dépendance était un élément central, et présent ici. La vampire tenait Mina sous sa coupe. Elle lui offrait de nouveaux vêtements, un logement chaud, un foyer confortable… Et de la bonne nourriture. Ces éléments suffisaient à rapprocher Mina d’elle, et étaient renforcés par le fait que Mélinda était belle et douce. Comment ne pas lui faire confiance quand elle vous souriait de toutes ses dents, ou plantait son regard dans le vôtre ? La neko retira son haut, et se tint ainsi, toute nue, et toute belle… Il ne restait plus qu’à la préparer, qu’à la pouponner, et elle serait parfaite.
Mélinda, elle, comptait jeter tous ses haillons dans le feu, et lui offrir de nouveaux vêtements. Symboliquement, ce serait une manière définitive d’abattre son emprise sur cette femme, car, désormais, Mina porterait ses vêtements, son odeur. L’assimilation n’en serait que plus complète, et, si Mélinda ne lui faisait pas immédiatement l’amour, c’était pour laisser le temps au désir de monter, et pour laisser à la neko le soin de se poser.
« Je me doute bien, Mina… Et je ne t’accuse pas, ma choupette… »
Sa main vint caresser les cheveux de Mina, et elle se redressa à son tour, s’extirpant du lit, en lui souriant gentiment. Le monde de la rue pouvait être terrible, et elle frotta un peu l’une de ses oreilles, juste pour voir le plaisir traverser le visage de Mina. Mélinda caressa ensuite ses bras, les écartant un peu, l’observant de la tête aux pieds. Son corps ne portait pas les marques de la famine… Ce qui signifiait qu’elle ne devait pas être à la rue depuis très longtemps. Il faudrait s’assurer de bien épiler sa petite fleur. Mélinda l’observait avec un œil expert, un œil habitué à voir la beauté. Elle hocha la tête, et lui sourit ensuite.
« Tu aimes être nue ? Ne porter aucun vêtement sur soi ? On ressent parfois une grande bouffée de liberté quand on ne porte rien, Mina… Et, puisqu’on en parle… »
La vampire porta sa main sur le lacet noir qui se trouvait à hauteur de ses seins, et défit le nœud noir. Sa robe dorée était une structure complexe, avec un décolleté central, et le seul moyen de l’ouvrir était de tirer sur le nœud noir. Quand il se défait, le haut de la robe s’ouvrit en plusieurs parties, comme les pétales d’une fleur, et elles entraînèrent avec elle le bas de la robe. Toute la robe tomba le long du corps de Mélinda, qui resta en culotte verte, ses seins mis à nu.
« Tu veux bien m’enlever ma culotte, Mina ? Nous allons prendre un bain, toi et moi… Pour que tu sois toute propre… »
Elle prenait tout son temps avec cette petite. Elle voulait que Mina touche son corps, qu’elle se l’approprie, en s’attaquant à la dernière barrière physique protégeant l’intimité d’une personne : son sous-vêtement.
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Mina n'était pas une personne que l'on pourrait qualifier de pudique. A vrai dire ce n'est pas une chose qu'on lui avait apprise récement et elle n'avait donc aucune gène à se retrouver nue devant quelqu'un. Étant donné les vêtements qu'elle portait on pouvait aussi comprendre qu'elle veille les enlever le plus rapidement possible. Elle ne les portait que par manque de choix, elle les possédait depuis qu'elle avait quitté l'hospice et n'avait pas pensé à en acheter d'autre lorsqu'elle avait un peu d'argent avec ses vols. L'argent des vols, elle l'utilisait le plus souvent pour un bon repas, une chambre ou un endroit pour dormir. Ce qu'elle n'aimait pas particulièrement dans ses vêtements, c'était leur texture. Agile, elle avait besoin de courir et quelques acrobaties lors de ses chapardages et ses vêtements la gênaient beaucoup avec les frottements qu'ils exercaient sur sa peau. De plus ils n'étaient pas vraiment adaptés à sa morphologie, un pe trop grand pour elle et surtout pas conçut pour sa queue caudale.
La petite Mina se laissa observer, toujours à demi couchée sur le lit. Elle était sans doute un peu maigre mais ne souffrait pas de dénutrition ni de malnutrition. Elle était arrivée à se débrouiller pour avoir au moin un repas dans la journée et à force de courrir pour se cacher elle s'était un peu plus musclée que durant sa vie domestique. Son corps ne comportait pas de marques particulière de maltraitance et la seule cicatrice qu'elle portait était celle à sa tempe lors de sa chute ayant entrainée son amnésie.
-C'est beaucoup mieux qu'avec mes vêtements en tous cas !
Mais pour avoir été contre les vêtements des deux femmes cela n'avait rien à voir. Ils étaient beaucoup plus soyeux et colorés, ils devaient sans aucun doute être très agréable à porter. Elle observa avec surprise la robe se dérober juste quand Mélinda tira sur une ficelle noire au niveau de sa poitrine. Ainsi sa maitresse se retrouva nue rapidement, sa robe semblant tenir seulement grâce à ce petit bout de tissu. Avec toujours ce sourir bienveillant, Mélinda lui demanda de lui enlever son dernier vêtement, et qu'elles allaient prendre un bain... Mina adorait les bains, bien que le seul qu'elle ait put se payer était une simble bassine remplie avec de l'eau chaude. Mais elle s'était sentit si bien dedans... La perspective d'un bain l'enjoua donc encore un peu plus surtout qu'il devait être un peu moins rustique que celui qu'elle avait prit. Mais avant cela elle devait, elle, enlever la culotte de Mélinda... Elle hésita quelques instants, se demandant si elle devait vraiment le faire. Puis elle se redressa sur le lit, venant au plus près de Mélinda, avant de se baisser doucement en se mettant en face de cette culotte verte. Elle l'observa quelques secondes comme un animal curieux. Regardant Mélinda comme pour avoir une dernière approbation avant de poser ses mains sur les cotés de ses hanches, prenant les bord de la culotte avant de la baisser lentement. Ses mains glissèrent sur le long de ses hanches avant de descendre sur ses jambes les caressant doucement au passage pour finir sur les pieds la culotte toujours dans les mains.
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Elles y allaient tranquillement. Mélinda savait comment s’occuper de belles petites peluches comme ça. Elle y allait progressivement, étape par étape, avec prudence... Trop prudente, aurait-on pu dire, mais elle savait que les Terranides, sous leur soumission, avaient aussi de longues griffes tranchantes. Elle voulait donc y aller doucement avec Mina, et la faire progressivement sombrer dans les délicieuses voies de la luxure et de la débauche. Nue, mina ne se sentait guère gênée, mais hésita un peu devant la culotte de Mélinda. La vampire le sentit, elle perçut cette hésitation... Peut-être que, inconsciemment, Mina commençait à comprendre dans quoi elle s’engageait. Mélinda espérait que ce soit le cas, car ce serait la preuve qu’elle avait déjà gagné, et que, lentement, Mina rognait sur sa liberté, au profit de la sécurité, de la douceur, et du bonheur. Elle sentit ses petites doigts venir saisir les rebords de sa culotte, et Mélinda se mordilla les lèvres. La vampire ne soufflait mot, ne voulant surtout pas déranger Mina pendant qu’elle se concentrait.
Lentement, la culotte finit par glisser le long des cuisses de la vampire, puis le long de ses jambes. Sa culotte se retrouva finalement à hauteur de ses pieds, et, toujours avec cet éternel sourire niché sur ses lèvres, Mélinda redressa ses jambes, et se retrouva donc, elle aussi, toute nue. La femme joignit alors ses mains dans son dos, à hauteur de sa nuque, et en profita pour s’étirer en avant, poussant un soupir de satisfaction en sentant tout son corps se tendre et se relaxer.
« Haaa... »
Elle se pencha ensuite vers Mina, et lui caressa la tête, ses mains venant empoigner ses oreilles, les frottant pendant quelques secondes.
« Bien... Et si on allait prendre ce bain, Mina ? »
Heureuse, Mélinda alla dans le couloir, Mina sur ses talons, et rejoignit la salle de bains. Il n’y avait pas une grosse bassine avec des seaux d’eau à faire chauffer, mais une baignoire en forme de quadrilatère, avec des robinets. Nexus disposait d’un système d’égouts qui permettait l’évacuation des eaux usées et l’eau publique. C’était une importante évolution, et indispensable pour une ville aussi grande et aussi vaste. La robinetterie se développait dans beaucoup d’immeubles, comme à l’auberge du Coucher de Lune. Mélinda s’y rendit donc avec Mina, avec, derrière eux, l’odeur délicieuse du gâteau au chocolat en train de se préparer.
Mélinda fit tourner le robinet, et, en attendant que l’eau monte, elle se retourna vers Mina.
« Dis-moi, Mina, est-ce que tu veux jouer au jeu de la vérité ? »
Elle attendit quelques secondes, et précisa les règles du jeu :
« C’est un jeu très simple. Tu me poses une question, je réponds en te disant la vérité, et je te pose une question, à laquelle tu devras me répondre en me disant la vérité. Si ça te va... Je te laisse poser la première question, peu importe laquelle. »
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Ainsi positionnée, Mina voyait sa nouvelle maitresse d'en bas, en contre plongée. Maintenant que la culotte était sur le sol les deux jeunes femmes, du moins Mina supposait qu'elles étaient dans les même ages, se retrouvaient nues l'une face à l'autre. La petite Neko ne pouvait qu'admirer la magnifique femme qui se trouvait devant elle. Elle l'avait déjà trouvée magnifique dans ses beaux atours, sa beauté augmentée par son action presque héroïque de la sauver des gardes. Mais elle ne savait comment le définir mais la nudité avait quelque chose qui, en soi, était beau de nature. Calquer cela sur une femme comme Mélinda et vous ne pouvez plus en détacher les yeux. Ce n'était donc pas un euphémisme de dire que Mina était comme subjuguée par la beauté naturelle de sa maitresse. D'autan plus qu'elle n'était pas vraiment habituée à voir cela, les quartiers qu'elle avait fréquenté étaient plutot mal famés et le standing général n'était pas vraiment à la hauteur de ce qu'elle voyait à présent.
Après s'être étirée Mélinda se pencha sur elle lui caressant les oreilles en lui arrachant de nouveaux ronronnements. Se relevant doucement elle suivit avec joie Mélinda jusqu'à la salle de bain. Elle ne s'attendait pas vraiment à tomber dans une salle aussi propre et sophistiquée. Elle qui n'avait connue que la bassine se retrouvait dans une grande salle avec une baignoire moderne à robinets, bien entendu il y avait sur le coté un lavabo surplombé d'un grand miroir. Beaucoup de choses attisait la curiosité de Mina dans cette salle mais ce qui la surprit le plus ce fut de voir l'eau couler d'un tuyau dans la baignoire. Elle se demandait d'où pouvait provenir cette eau et surtout comment celle ci pouvait sortir chaude ? Il y avait décidément de grands écarts entre les populations de Nexus. Elle observa quelques instants ce mécanisme ingénieux en se rapprochant un peu de la baignoire. Mélinda la tira de sa comptemplation en lui proposant un petit jeu en attendant que l'eau monte. Un jeu de vérité ? Pourquoi pas ! Mina pourrait ainsi apprendre beaucoup de chose comme, par exemple, le fonctionnement des tuyaux ou l'utilisation de certains objets dans la pièce. Mais avant il y avait une question qu'elle devait poser, et qu'elle n'avait pas encore osé formuler.
-D'accord... Alors... J'aimerai savoir pourquoi vous êtes intervenues ? Après tout j'avais bien essayé de voler cette dame...
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Voir la petite Mina se fasciner pour l’écoulement de l’eau était très amusant. Mélinda regardait son petit visage se pencher par-dessus la baignoire, la tête penchée vers le bas, avec ses oreilles pointues, et elle ne pouvait s’empêcher de trouver ça… Absolument fascinant. Elle sourit même, preuve qu’elle était fascinée par ce spectacle. Ensuite, elle lui avait fait sa proposition, et Mina, sa belle petite Mina (car, en ce moment, que pouvait-elle être d’autre que ça ?), se retourna vers elle. Bonne joueuse, la vampire lui offrait la main. Son jeu de la vérité pouvait tout à fait être un marché de dupes, mais, aussi incroyable que cela puisse penser, généralement, Mélinda disait la vérité. Elle était comme les démons : elle disait la vérité d’une certaine manière, mais les mensonges ne sortaient de sa bouche que quand il s’agissait de faire du bluff. Mina réfléchit un peu, puis lui demanda alors pourquoi elle l’avait sauvé tout à l’heure, alors même que Mina était effectivement une voleuse.
La vampire la regarda pendant quelques secondes, méditant sa réponse. Elle était toujours appuyée contre la baignoire, les jambes légèrement croisées.
« Je suis intervenue parce que je sais quel est le sort qui t’aurait été réservé, Mina… Je suis intervenue, car je savais que tu n’avais pas de propriétaire, et que tu as volé cette dame parce que tu étais dans le besoin. Ils t’auraient asservi, et ils t’auraient vendu à un noble gros et gras qui t’aurait vu comme un trophée, comme un objet à exhiber. Tu aurais été triste, en souffrance, ta beauté se serait flétrie… Et je ne pouvais pas supporter cette idée. Je ne sais pas grand-chose de toi, Mina, c’est un fait… Mais je sais que ton sourire est éblouissant, que tes ronronnements sont merveilleux, que j’adore te caresser… Et que je vais adorer faire de toi ma belle petite peluche à câlins. »
Mélinda avait ainsi caressé à nouveau les cheveux de la neko, ses doigts glissant entre ses oreilles, avec un sourire sur le coin des lèvres.
« Alors quoi ? Tu as volé quelqu’un, et tu devrais être éternellement condamnée pour ça ? Peuh ! La belle affaire ! Les Nexusiens ont volé ces terres aux elfes. Qu’est-ce qui différencie un voleur d’une honnête personne ? Simplement le plus puissant. N’oublie jamais cela, Mina… Selon qu’on soit riche ou pauvre, la justice nous rendra blanc ou noir. Tu comprends ? Toi, tu n’as rien… Tu n’es qu’une belle petite neko inoffensive dans un monde rempli de requins et de prédateurs. Ta seule chance de t’en sortir, c’est de bénéficier de la protection de personnes puissantes, qui veilleront sur toi et sur tes belles petites oreilles, et te permettront de t’épanouir sereinement. »
Mélinda Warren, ou l’art et la manière de transformer une simple et anodine question en un plaidoyer en sa faveur. Et, quand elle se payait le luxe de citer La Fontaine, on ne pouvait qu’applaudir… Ou elle se chargerait de le faire pour elle-même.
« C’est une fonction que je peux t’offrir, ma choupette… »
Un nouveau sourire sur ses lèvres, un baiser sur son front, et Mélinda se redressa un peu. L’eau continuait à remplir le bassin, et elle la regarda.
« À mon tour, donc… »
La jeune femme réfléchit un peu, se pinçant les lèvres pendant quelques secondes, avant de poser sa question :
« Pourquoi voles-tu ? Ou plutôt… Qu’est-ce qui fait que tu étais dans la rue avant de me trouver ? »
À son tour de satisfaire sa propre curiosité la concernant…
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Cette chose était vraiment étrange... L'eau semblait s'écouler depuis le robinet mais elle entendait qu'elle provenait de plus loin encore. Elle se déplaça légèrement vers le mur, là où les canalisations disparaissaient, et tendis l'oreille. C'était un son nouveau, le son de l'eau ne lui était pas inconnu mais le fait de couler dans un tuyau et par une pression extérieur lui donnait une nouvelle note. Il y avait des petites bulles d'air qui se promenaient dans les tuyaux se cognant aux parois en produisant un petit son assez amusant.
Mais le temps était à présent au jeu et cela l'enjouait. Il est vrai qu'elle n'avait pas vraiment eut de distraction ces derniers temps. Ainsi même si ce n'état pas un vrai jeu mais juste un moyen d'être curieuse, elle allait participer avec plaisir et sincérité. Après tout elle n'avait aucune raison de lui cacher la vérité car elle ne savait à vrai dire pas grand chose.Elle écouta avec attention la réponse de Mélinda et il fallait dire qu'elle était très convaincante ! Il était d'ailleurs difficile de ne pas la croire, les arguments venant naturellement à sa bouche ils ne pouvaient qu'être véridiques.
Mina commençait à réaliser avec cette explication la chance qu'elle avait eut de tomber sur ces deux femmes, encore plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle entendit parler de protection et il était évident qu'elle serait en sécurité avec elle. Sans prendre en compte le fait qu'elle l'avait sauvée d'un mauvais pas elle dégageait cette aura de pouvoir que tous le monde pouvait ressentir. Malgré toute la gentillesse et les attentions qu'elle lui avait donné, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu'elle devait aussi faire partie de ces prédateurs. C'était un simple impression et elle ne devait pas en tenir compte cela aurait été injuste envers Mélinda. Et après tout il fallait mieux être sous protection que chassée. Mina ne pouvait s'empêcher de sourire doucement en sentant la main de la jeune femme entre ses oreilles puis ses lèvres sur son front. La tension présente dans la chambre descendait doucement avec le changement d'ambiance et le petit jeu qu'avait proposé sa maitresse.
Mélinda, après avoir réfléchit, lui posa finalement sa question. Mina s'était justement demandée ce que pourrait lui demander sa bienfaitrice. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait dire. Doucement elle se tourna vers l'eau qui clapotait doucement autour de la sortie du robinet, une fine vapeur s'échappait de la baignoire à présent et se tenir au dessus était vraiment plaisant. Elle lui devait la vérité, cela ne faisait aucun doute, mais elle avait peur qu'elle la rejette. Elle avait entendus les gens de l'hospice murmurer que son ancien maitre l'avait abandonné pour cette raison, ou qu'il l'avait pensé morte après sa chute... C'était sans doute bête de sa part de penser comme cela mais Mélinda ne voudrait peut-être pas s'encombrer d'une personne amnésique, donc presque inutile. Elle resta quelques secondes à fixer l'eau et à construire sa réponse avant de se tourner vers Mélinda un peu gênée.
-A vrai dire... Je ne sais pas moi-même. Il y a un peu plus d'un mois je me suis réveillée dans un hospice de Nexus pas très loin d'où vous m'avez recueillit, avant cela je n'ai aucun souvenir... Les personnes qui m'ont soigné ne pouvaient pas me garder très longtemps alors j'ai du me débrouiller toute seule... J'ai de la chance d'être assez agile et rapide mais ça ne suffit pas toujours comme vous l'avez remarqué !
On lui avait vaguement expliqué pourquoi elle ne se souvenait de rien mais ils ne savaient rien d'elle avait qu'ils la trouvent sur les pavés des rues de Nexus. Ainsi seuls les souvenirs qu'elle possédait enfouis en elle pouvait le redonner la mémoire mais on lui avait bien fait comprendre qu'il ne fallait pas trop espérer.
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Mina, passionnée par la baignoire, retourna observer l’eau. Sans rien dire, Mélinda l’observa. Elle avait posé sa question, et elle sentait bien que la neko réfléchissait à la meilleure réponse à apporter. Elle finit par la regarder, et lui expliqua qu’elle était amnésique... Ce qui confirmait l’une des théories de Mélinda. Elle s’était réveillée dans un hospice de Nexus, et le personnel lui avait dit qu’ils ne pouvaient pas s’occuper d’elle. Mélinda acquiesça lentement, même si elle soupçonnait une autre raison. Les Terranides avaient un statut juridique très précaire dans les sociétés humaines. Ils étaient vus comme des animaux sauvages, et, en partant du principe qu’ils venaient souvent de clans sauvages, ils n’appartenaient concrètement à aucune nation. Des apatrides qu’on pouvait asservir en toute légalité, et, au bout d’un certain délai, un Terranide n’ayant plus de maître devenait alors un Terranide sauvage... Une chose que toute personne ayant sous sa garde pouvait revendiquer auprès d’un juge. L’hospice avait voulu éviter de l’asservir en lui offrant sa liberté... Un acte de générosité désintéressée que Mélinda comptait bien ne pas commettre de son côté. Renvoyer cette belle petite perle dans la rue serait complètement idiot, elle était trop mignonne pour ça. Mélinda observait sa queue caudale en train de virevolter. Elle adorait les queues poilues des nekos, notamment en tirant dessus. Non seulement ça les faisait couiner de plaisir, mais leur corps se redressait aussi quand on tirait dessus... C’était une manière de les embêter, et Mélinda aimait ça, tout simplement. Oui, parfois, elle aimait juste jouer avec les autres, et, vu la manière dont Mina lui semblait contente, quelque chose lui disait qu’elle aimerait bien ça...
Mais, pour l’heure, la baignoire était remplie, et Mélinda tourna les robinets. Un peu de fumée en sortait, signe que l’eau était chaude... Généralement, Mélinda prenait des bains bouillants, sauf quelle partageait sa baignoire. Son statut de vampire faisait qu’elle pouvait supporter de fortes chaleurs. Quand elle était avec d’autres personnes, l’eau était un peu moins chaude.
« D’accord, Mina... »
Elle lui caressa les cheveux quelques secondes, puis grimpa dans l’eau. Son corps frissonna au contact de l’eau chaude, et elle s’allongea ensuite dans la baignoire, sur le dos, l’eau remontant jusqu’à hauteur de ses seins.
« Aaaah, que c’est bon ! Tu n’as jamais pris de bain, Mina, n’est-ce pas ? Ou, alors, tu ne t’en souviens pas... »
La fascination de Mina pour la tuyauterie était, soit l’expression de sa curiosité, soit une ramification inconsciente. Certains esclavagistes tenaient à ce que leurs esclaves aient une hygiène irréprochable, surtout les Terranides, connus pour gambader dans la forêt, et pour se salir. Mélinda était allongée dans l’eau, et sa main caressa à nouveau les cheveux de Mina.
« Le passé est le passé, Mina... La seule chose qui compte, maintenant, c’est ce que tu comptes faire. Est-ce que tu as toujours envie d’errer dans la rue ? De vivre en volant les autres ? De mener une existence précaire ? Je peux te proposer autre chose, ma belle... Une vie plus sûre, plus fiable, où tu auras toujours à manger, où tu seras toujours propre... Et où tu pourras jouer à loisir... »
Elle continuait à mener son affaire, afin que Mina ait le sentiment d’avoir choisi ce qui lui arrivait. On aurait pu arguer que c’était une forme de manipulation, mais, en réalité, Mélinda voulait juste éviter que la petite neko ne se mette à paniquer. Tout en parlant, elle caressait sa joue, puis retira ensuite ses doigts.
« Allez, ma puce... Rejoins-moi dans le bain, je suis sûre que tu vas adorer ça... »
En attendant, Mélinda lui avait laissé l’occasion de l’observer. Elle savait que Mina avait apprécié la vue de son corps nu, et, maintenant que ce dernier flottait dans l’eau... Et bien, il était encore plus beau.
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C'est avec une certaine appréhension qu'elle lui raconta son histoire. De plus c'était la première fois qu'elle le confiait à quelqu'un et, d'un certain coté, cela était libérateur. Certes ce n'était pas un secret capitale mais Mina n'avait encore rencontré personne avec qui partager son "histoire". Avec soulagement elle lui confia alors sa petite vie d'un mois. Elle la remercia intérieurement de lui avoir laisser le temps de réfléchir et de l'avoir écouté silencieusement.
Une fois finit elle attendit avec appréhension la réaction de Mélinda. Elle ne savait pas vraiment ce qui l'attendait, elle se sentait bien ici et elle ne souhaitait pour le moment pas retourner à la rue. Qui l'aurait voulut d'ailleurs ? Par rapport au confort qui se trouvait dans la suite... Rien que la salle de bain était déjà bien plus vaste que le petit coin qu'elle s'était déniché dans la rue. Peut-être que Mélinda ne voudrait pas s'encombrer d'elle ? Ou alors allait-elle en profiter d'avoir cette petite Neko vierge de toutes expériences (ou presque). Retenant légèrement son souffle elle sentit de nouveau la main de Mélinda dans ses cheveux, les caressant doucement avant d’acquiescer. Mina regarda sa maitresse lui sourire avant de monter dans le bassin faisant remonter légèrement l'eau chaude. Mina resta interdite quelques secondes. Elle s'attendait à des questions, à une réaction vive mais pas une acceptation simple de sa condition.
Elle observa donc sa maitresse entrer dans l'eau, s'allongeant dans la baignoire avec un soupir de satisfaction, il est vrai qu'elle aussi avait hâte de renter dans cette eau limpide et chaude.
-Une fois seulement...Mais ça n'avait rien à voir avec ça !
En effet, un jour où la "pêche" avait été bonne, elle s'était payée une chambre dans une auberge et, bien qu'elle l'ignorait, le bain était fournit dans le prix de la chambre. Ainsi lorsqu'elle entra dans la chambre, une sorte de grand bac en bois, recouvert d'un cuir afin d'imperméabiliser l'ensemble, l'attendait. Celui ci était remplis d'une eau tiède et un savon solide était posé sur un bord. Intriguée elle l'avait observée pendant plusieurs minute avant de comprendre qu'il fallait entrer dans l'eau. Tant et si bien que l'eau avait déjà refroidit mais elle gardait un bon souvenir de ce premier bain.
Mélinda lui dit alors qu'elle ne faisait pas attention à son passé et qu'elle voulait lui offrir son aide, son hospitalité. Il est vrai qu'elle n'était plus toute propre et elle n'était jamais à l'aise avec cela. Sans doute un reste d’instinct félin qui voulait qu'elle se lave souvent... Doucement elle grimpa à son tour dans la baignoire, prenant son temps pour enter dans l'eau. Entrant tout d'abord un pied prudemment afin de jauger la température pour finalement entrer la jambe puis le reste de son corps en se laissant glisser dans le liquide chaud avec un petit soupir d'aise.
-Nyaaa....C'est agréable !!
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Mélinda laissa le temps à Mina de la rejoindre dans l’eau. Pour une femme qui accordait une grande importance à l’hygiène corporelle, les bains et les douches étaient très importantes. Elle en prenait un par jour, parfois même deux, et s’assurait ainsi toujours d’être propre et belle, ainsi que parfumée et savonnée. Un bain était une étape importante, une manière de se laver, de se purifier de toute la crasse qui vous tombait dessus dans le monde. Mina rejoignit donc Mélinda dans le bain, et la vampire se mordilla les lèvres, puis l’invita à s’allonger sur elle.
« Nyaaa....C'est agréable !! s’exclama Mina.
- Et ça le sera encore plus quand tu seras sur moi, ma petite chérie… »
Silencieusement, la petite neko devait se rendre compte de toute la chance qu’elle avait d’être ici, d’avoir pu bénéficier de la générosité de Mélinda. C’était, pour elle, quelque chose de simple : un Terranide ne pouvait vivre en société sans un Maître ou une Maîtresse pour veiller sur eux. C’était aussi simple que ça. Les Terranides, depuis des siècles et des siècles, vivaient dans la servitude et la soumission. C’était maintenant quelque chose qui était génétiquement inscrit en eux, encodé dans leur corps. Mina ne serait pas l’exception. Libre, la pauvre petite neko était une fleur fanée en train de dépérir dans les ruelles de Nexus. Maintenant qu’elle avait une Maîtresse, elle allait pouvoir goûter à une vie heureuse. Qu’importait la liberté, si elle ne permettait pas de goûter au bonheur ? En souriant lentement, Mélinda caressa ses cheveux, et veilla à plaquer sa tête contre ses seins.
La vampire jouait avec les cheveux de la femme, ainsi qu’avec ses oreilles, glissant ses doigts dessus, pressant son corps contre le sien. La baignoire de l’hôtel était nettement plus petite que ses thermes et ses bassins dans le harem ou dans son manoir. Sa main glissait le long de sa tête, et elle déposa un tendre baiser sur ses cheveux.
« Voilà, Mina… Installe-toi dans l’eau, contre ta Maîtresse, et laisse l’eau te détendre… Un bain est un moment de relaxation. »
Et Mélinda comptait bien la relaxer, n’hésitant pas à la caresser avec ses mains. Elles glissaient ainsi tout le long de son corps, un corps tendre et doux. Mélinda la frottait donc, longuement, tout en prenant son temps, ses mains glissant de plus en plus vers le bas du dos de la femme, jusqu’à attraper sa queue caudale. Délicatement, elle tira un peu dessus, soulevant et rabaissant le corps de la neko, jouant avec elle, l’enserrant dans ses bras chauds et protecteurs.
« Tu te sens bien, Mina ? Il y a… Il y a une chose que j’aimerais que tu me fasses, ma petite puce… »
Les surnoms affectueux, ça la connaissait, et c’était toujours un bon moyen de se rapprocher de ses esclaves. Elle attendit d’avoir son attention, et lâcha deux mots supplémentaires :
« Embrasse-moi. »
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Doucement Mina se faisait à l'idée de rester ici et d'appartenir vraiment à une personne. Elle avait vu lors de ses déambulations, des esclaves avec leur maitre et même si elle ne s'en souvenait pas, elle avait put observer la façon dont la plupart des hommes traitaient les Terranides. C'est pour cela qu'elle avait fait bien attention pendant son mois de liberté à ne pas se faire attraper. Elle avait assisté quelques fois à des punitions publics d'esclaves ayant tentés de s'échapper et il fallait dire que cela ne donnait pas du tout envie. Mais être sous la protection de dame Mélinda, même en tant qu'esclave, n'avait, semble t'il, rien à voir avec tous cela. Depuis qu'elle l'avait rencontrée, Mina ne s'était jamais sentie autant en sécurité et détendue. Et l'idée de rester avec la jeune femme pour toujours ne semblait pas déplaisant le moins du monde ! Doucement un sentiment profond de reconnaissance s'ancrait en elle la fidélisant petit à petit envers sa sauveuse et nouvelle maitresse.
Lentement la petite neko vint se reposer contre le corps de sa maitresse, leur corps collé l'un à l'autre. Mina n'était pas très grande et était plus petite que sa maitresse si bien que sa tête se retrouva au niveau de la poitrine rebondie de Mélinda. La baignoire bien qu'assez spacieuse ne permettait pas de se placer l'une à coté de l'autre et elles devaient se serrer un peu mais cela ne la dérangeait pas vraiment il fallait dire. D'autant plus que cela facilitait l'accès aux caresses qu'elle recevait. Ses caresses étaient par ailleurs toujours aussi agréable, sentant les mains se promener dans ses cheveux et caresser ses oreilles doucement. La neko se détendait complètement, ses ronronnements se répercutant dans l'eau et légèrement sur les parois de la baignoire faisant vibrer très légèrement l'eau où elles se trouvaient. Les mains de Mina se trouvaient sur le ventre de Mélinda, juste en dessous de ses seins, et se crispaient légèrement l'une après l'autre.
"RRRRRrrrrrRRRRRRrrrrRRRRRRrrr"
Oui Mina se sentait vraiment bien à cet instant et elle avait le sentiment que cela continuerait tant qu'elle serait avec Dame Mélinda. Elle sentait une des mains parcourir son dos et descendre doucement de plus en plus bas... Mina eut un léger sursaut en sentant la main se saisir de sa queue en tirant un peu dessus faisant remonter et descendre son bassin par la même occasion. C'est la première fois depuis son amnésie qu'elle découvrait les sensations que lui donnait ce genre de caresse à cet endroit. Ses ronronnements se firent un peu plus intenses tandis que le sentiment qu'elle avait ressentit dans la chambre refaisait surface.
-Oui....Oui maitresse...
Elle ouvrit doucement les yeux relevant la tête pour regarder le visage de Mélinda. elle se demandait se qu'elle pourrait bien faire pour elle. Mélinda semblait être une femme qui possède tous ce dont elle désir. Mais se qu'elle lui demanda la surprit un peu. Mina hésita, ce n'est pas l'envie qui lui manquait mais la nouveauté de l'action plutôt. Embrasser... Elle avait déjà entendu le mot et vu quelque fois l'action dans les rues mais il semblait en exister de différentes sortes. Se mordillant légèrement une lèvre indécise elle remonta légèrement sur le corps de Mélinda pour se mettre à peu près à sa hauteur. Il fallait qu'elle colle ses lèvres aux siennes, quelles sensations cela allait-il être ? Elle approcha son visage doucement, ses lèvres se collant doucement à celles de sa maitresse, elle n'appuyait pas trop pas certaine de faire la chose correctement. La première pensée qui lui vint est que cela était plutôt agréable ! Mina avait gardé les yeux grands ouverts guettant une réaction de sa maîtresse.
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Les deux femmes flottaient ensemble dans l’eau, leurs corps entremêlés, l’eau les mélangeant et les unifiant. Mélinda était en train de s’amuser avec Mina. Sa nouvelle petite esclave (car que pouvait-elle prétendre être d’autre, maintenant ?) était toute heureuse de son sort, toute heureuse de son heureux traitement avec elle. Il fallait bien avouer que Mélinda était une esclavagiste très particulière. C’était une ancienne esclave, une femme qui avait connu les méfaits de l’esclavage, et qui s’était jurée de ne jamais faire comme ça, d’avoir une approche différente de l’esclavage, du traitement imposé, de l’exploitation des autres hommes. Cette approche très particulière avait marché, et Mélinda avait maintenant énormément d’esclaves, des esclaves heureux et volontaires, joyeux comme Mina, car convaincus que la vampire n’abuserait pas d’eux, mais les traiterait au contraire bien, et qu’ils contribueraient vraiment à quelque chose, qu’ils pourraient véritablement être heureux. Ce que Mélinda leur proposait était tout simplement un échange : leur liberté contre le bonheur, contre la sécurité, et l’appartenance à une grande famille. Si ce marché n’était pas faisable pour tous, pour des personnes comme Mina, des vagabonds qui n’avaient rien à espérer du monde extérieur que les restes qu’on daignait leur offrir, ce marché était entièrement à leur avantage. C’est ce que Mina avait compris, et c’est pourquoi Mélinda fut ravie de l’entendre l’appeler « Maîtresse ». On avait eu beau l’appeler ainsi des milliers de fois, entendre ce mot des petites bouches ravies de ses protégés était toujours un vrai régal.
Mélinda avait donc proposé à une Mina toute tremblotante et toute frissonnante de l’embrasser. Elle se doutait que Mina avait rarement dû embrasser dans sa vie. Le passé de cette petite neko aurait bien intéressé Mélinda, car elle ne voyait pas comment une neko aussi douce et naïve pouvait exister. Il avait été si facile de l’attirer jusqu’ici, si aisé de l’amener dans ce bain... Et tout ça était tellement merveilleux. La vampire lui avait proposé un baiser, et c’était maintenant à Mina d’agir, à Mina de lui offrir ce baiser. Lentement, elle sentit la petite neko se redresser, se hissant sur ses épaules, puis, quand Mélinda la vit se mordre les lèvres, elle crut qu’elle allait fondre sur place.
*Elle est tout simplement TROP mignonne !!*
La vampire fondait devant cette neko toute mignonne, toute gênée à l’idée de faire un baiser. Elle pouvait lire dans ses yeux toute sa nervosité, toute sa gêne à l’idée de faire un baiser... Est-ce que ça pouvait être son premier baiser ? Rien qu’à cette idée, Mélinda en tremblait sur place, et ses mains se crispaient un peu sur ses hanches. Très lentement, le visage de Mina s’approcha. Mélinda sentit son souffle sur ses lèvres, l’hésitation, palpable. Leurs nez se frôlèrent, et la vampire essayait de ne faire aucun geste brusque, de ne rien faire qui puisse décourager Mina, ou lui mettre la pression. Elle avait bien compris que cette jeune femme était une boule de nervosité et de tension sur pattes à l’idée d’embrasser la vampire, mais ça n’empêchait pas ses lèvres de se rapprocher.
Lentement, la main de Mélinda remonta pour se poser sur la tête de la neko, et elle l’embrassa tendrement, répondant à son baiser, en se contentant juste de frotter ses lèvres comme les siennes. Ses doigts se déplaçaient sur ses beaux cheveux, et l’autre main caressait son dos, s’appuyant dessus.
« Mmhmmm... »
Gémissant de plaisir, Mélinda prolongeait volontiers ce baiser, yeux clos, sans rien dire, en respirant par le nez, permettant ainsi de prolonger ce baiser sans problème. Elle déplaça la main le long de son dos pour retourner caresser la queue caudale de Mina, avant de finir sur ses fesses, les caressant et les pelotant avec cette main libre et promeneuse. Elle attendait que Mina rompe d’elle-même le baiser, et, quand elle sentit ses lèvres s’écarter, Mélinda la poursuivit en avançant sa langue, et lécha les lèvres de la belle et blonde neko.
Elle lui fit ensuite un sourire, en continuant à serrer sa belle petite fesse entre ses doigts, la malaxant tendrement.
« Alors... Est-ce agréable, Mina ? Les baisers... Et... Est-ce que ma main sur tes fesses te dérange... Ou est-ce plaisant ? »
Mélinda se renseignait un peu...
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Etrangement, Mina se faisait plutôt bien à l'idée d'appartenir à la jeune femme. Cela l'étonnait même un peu, il lui était si facile de renoncer à sa liberté... Mais après tout elle ne voulait pas non plus finir mourante de faim dans une ruelle sombre dans les bas-fond de Nexus. De plus, il ne lui semblait pas que Mélinda était du genre cruelle avec ses esclaves, d'ailleurs en ce moment, elle n'avait pas l'impression d'être associé à ce mot du moins pour la signification qu'elle s'en était faite. Elle se damanda si elle avait "cedée" si facilement car auparavant elle était esclave. Elle savait bien qu'elle n'avait partagé que quelques moments avec sa nouvelle maîtresse mais elle comptait bien en partager de nombreux autres. Elle était curieuse de connaitre un peu plus la vie de Mélinda, ce qu'elle faisait tous les jours. Par ailleurs elle ne devait pas habiter ici, certes la suite était vraiment grande mais ce n'était "qu'une" chambre d'auberge.
Elle se posait ces questions mais son esprit se focalisait de plus en plus sur une idée plus concrète. Il fallait dire que la chaleur de l'eau et la sensation du corps féminin contre le sien encourageait fortement ses idées à dériver vers ce point. La demande du baiser l'avait un peu surprise, elle n'était pas habituée à faire les premiers pas. Enfin elle n'était pas habituée tout court à ce genre de chose. Mais elle était décidée à la remercier et si elle devait être son esclave elle devait obéir non ? C'était ainsi que cela fonctionnait. Mais elle ne se sentait pas comme obligée de le faire, c'est comme si elle possédait ce choix, ou du moins Mélinda lui faisait ressentir ainsi.
Ainsi elle s'était fait violence en s'approchant de plus en plus près, se collant et s 'appuyant doucement sur le corps de sa maîtresse. Elle était un peu nerveuse de savoir si elle allait faire ça bien et si cela serait agréable. Doucement ses lèvres s'étaient collées à leurs consœurs, le premier contact ne lui parut pas désagréable loin de là. Mélinda faisait ce qu'il fallait pour la mettre la plus à l'aise possible et elle l'en remerciait. Elle se sentait soulagée de voir que le baiser semblait aussi plaire à sa maîtresse et elle se détendit un peu fermant doucement les yeux à son tour. Elle ne se doutait pas que fermer les yeux pouvait autant augmenter ses sensations. Privée de la vue et flottant dans l'eau les sensations du toucher étaient vraiment beaucoup plus présentes. Elle sentait les doigts de Mélinda dans ses cheveux, se mêlant doucement dans ses mèches de cheveux la faisant ronronner doucement de contentement. Elle sentait aussi son autre main se promener dans son dos doucement, faisant tout d'abord de petits cercles en descendant progressivement pour reprendre possession de sa queue la faisant réagir de nouveau. C'est alors qu'elle sentit la main descendre et se saisir de l'une de ses fesses en la pelotant doucement. Mina ne put s'empêcher de lâcher un couinement de plaisir mettant fin au baiser. Cependant ses lèvres se firent rapidement rattraper par la langue de sa maîtresse. Malgré la chaleur de l'eau et de leur corps elle était parcourue de petits frissons d'excitation en sentant son fessier se faire malaxer doucement.
-Mmhmm... c'est très agréable maîtresse... Elle se mordit doucement la lèvre avant de répondre à la seconde question prise d'un nouveau frisson. Non... Votre main c'est... très agréable.
Doucement les doigts de la petite neko s'attardèrent sur le cou de sa maîtresse le caressant du bout des doigts.
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Peu à peu, Mélinda la formait, prenant ses aises, et posant ses marques, aussi bien sur le corps de Mina, que sur son esprit. Progressivement, et avec toute sa délicieuse subtilité, Mélinda s’emparait de Mina, confirmant, aux yeux de Mina, que croiser la route de Mélinda était la meilleure chose qui lui soit arrivée. Et, dans la même optique, Mina comprendrait tout le caractère illusoire de la liberté. La plupart des gens, en effet, voyaient le fait d’être libres comme une fin en soi, une sorte de perfection suprême. Mélinda était alors là pour leur montrer que la liberté n’apportait pas la fortune, et qu’être libre, c’était certes pouvoir avoir des droits, mais aussi des devoirs. Que signifiait donc la liberté, si on traînait dans la rue, sans emploi, sans nourriture ? Mélinda offrait tout ce que les gens voulaient vraiment : le confort, la sécurité, des draps propres, de la nourriture, des bains... Et l’amour. Envers les autres, Mélinda débordait d’amour, et c’était tout cet amour qu’elle offrait en ce moment à la belle petite Mina... Un amour teinté de perversion, mais qui faisait effet. L’eau remuait contre elles, une eau chaude et délicieuse, et les doigts de Mélinda s’approchaient maintenant des zones sensibles. Si elle en conservait une sur la tête de Mina, l’autre alla à hauteur de ses belles petites fesses, qu’elle se mit à peloter.
Et, naturellement, Mina répondit par du plaisir, une vague qui la traversa, tandis que ses belles petites et douces mains se posèrent sur ses épaules. En souriant, la vampire se mit à malaxer ce beau petit cul, pressant cette fesse entre ses doigts, avant de l’écarter de l’autre, juste pour déclencher chez Mina des sensations de plaisir. Son autre main glissa de ses cheveux pour caresser son dos, ses ongles glissant sur sa peau, provoquant en elle d’exquises sensations de plaisir.
« Embrasse-moi encore, Mina... »
La bouche de Mina retourna vers elle, et, cette fois, Mélinda opta pour quelque chose de plus... Lingual. Sa main remonta de son dos pour se poser sur sa tête, et elle envoya sa langue en avant, tapant contre les lèvres de Mina. La réaction de surprise physique était légitime, et Mélinda serra sa main, maintenant ainsi la tête de Mina contre elle, l’empêchant de se retirer. Mélinda força le passage avec sa langue, et se heurta aux dents de Mina.
« Hmmm... »
Elle soupirait en sentant les doigts de Mina se contracter sur ses épaules. Les nekos ne se rendaient pas compte que leurs ongles pouvaient être de belles griffes, mais la douleur ne la dérangeait pas. Pas elle, pas Mélinda, qui voyait le sexe comme un mélange jouissif et parfait entre plaisir et souffrance. Elle joua avec la langue de Mina, la roulant avec la sienne, lui offrant peu à peu un vrai baiser, intense et long, langoureux tout en étant teinté d’une profonde douceur. Sa main s’appuyait à ses cheveux, et l’autre palpait encore ses fesses, glissant dessus, se déplaçant ensuite pour caresser sa longue queue poilue. Mélinda soupirait, et le baiser se prolongeait avec plaisir.
Leurs bouches continuaient à se frotter ensemble, et sa langue continuait à jouer dans la bouche de la femme. Elle se blottissait contre elle, la serrant, l’embrassant, prolongeant ce baiser. Peu à peu, sa main se déplaça des cheveux de Mina pour agripper la sienne, et elle la déplaça de son épaule pour la poser sur l’un de ses seins. Si Mélinda découvrait le corps de Mina, il fallait aussi que l’inverse se fasse, et que Mina découvre son corps. C’est de cette manière qu’elle allait devoir découvrir les seins de Mélinda, et elle posa donc sa main dessus, puis donna une petite tape sur sa fesse, et glissa ensuite son autre main. Ainsi, ses deux mains se posèrent sur les fesses de Mina, et elle commença à bien malaxer ce petit cul, le trouvant adorable, doux et ferme. Ses mains écartaient ses fesses l’une de l’autre, et elle les ramenait ensuite ensemble, puis les écartait à nouveau, s’enfonçant avec ses doigts dans sa chair.
Ses seins étaient en train de se durcir, et elle se demandait comment Mina réagirait en sentant ça. La petite devait être en train de découvrir tout un tas de nouvelles choses qui lui étaient, jusqu’à présent, totalement inconnues.
« Tu... Est-ce que tu aimes ça, Mina ? Et... Est-ce que tu m’aimes, moi ? Parce que moi, ma chérie, je t’aime beaucoup... La manière dont tu te mordilles les lèvres, c’est... T’es trop mignonne ! »
Elle lui sourit, et l’embrassa brièvement, avant de lui sourire encore, montrant ses belles dents blanches. Les yeux verts de Mélinda pétillaient d’envie et d’amour envers cette belle neko.
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Mina n'était plus habituée à ressentir ce genre d'attouchements, cependant son corps, lui, conservait une certaine mémoire tactile qui se réveillait de plus en plus suite aux caresses ciblées de sa maîtresse. Des vagues d'impressions lui revenaient, les images de ses souvenirs restaient encore floues mais elle avait la conviction qu'elle avait déjà ressentie de telles émotions auparavant. Venait s'ajouter à cela une sorte d'instinct primitif qui commençait à prendre un contrôle de plus en plus ferme sur son esprit. Elle commençait à oublier qu'il y avait quelques heures elle se trouvait encore dans la rue à chaparder à droite à gauche pour survivre. Elle oubliait sa petite couchette faite de feuilles ramasser sur le sol et de son toit en bois pourris par l'humidité. Doucement elle ne pensait plus qu'aux sensations qu'elle recevait, ce qu'elles produisaient sur elle et surtout sur qui les lui donnait.
Mélinda commençait à devenir le centre de son petit univers, elle se sentait bien avec elle, sereine. Elle ne connaissait pas grand chose et se débrouillait comme elle le pouvait mais elle avait la conviction qu'avec Mélinda elle pourrait s'épanouir un peu plus chaque jour. Elle pourrait sans doute faire de nouvelles rencontres, sa maîtresse semblait être quelqu'un d'important et devait avoir de nombreuses relations. Qui sait, elle pourrait peut-être même voyagée en dehors de Nexus ?
Mais pour l'instant présent elle entendit sa maîtresse lui demander un nouveau baiser. Mina ne se fit pas attendre pour s'approcher de nouveau en collant ses lèvres aux siennes. Elle ne s'attendait pas à sentir la langue de sa maîtresse venir se heurter contre ses lèvres, qui s'ouvrir sous la surprise en libérant l'accès. Mélinda n'eut aucun mal à accomplir son objectif en venant rapidement trouver la langue de la petite Neko. Mina ne connaissait pas se genre de baiser et ne le trouvait pas déplaisant, juste surprenant et elle sentait qu'il rajoutait une certaine touche d'excitation au moment. Son corps était parcouru de petits réflexes incontrôlables comme les frissons ou les crispations de ses mains ne se rendant pas compte que ses ongles s'enfonçaient légèrement dans la chair de Mélinda.
Elle avait un peu honte de se sentir aussi passive mais elle espérait que ce qu'elle faisait était tout de même plaisant. La petite Neko voulait montrer sa reconnaissance d'une quelconque manière et ne souhaitait pas que la jeune femme regrette son choix de l'avoir prise sous son aile. C'est alors qu'elle sentit sa main se déplacer, guider par celle de sa maîtresse, sur la généreuse poitrine de celle-ci. Elle n'avait jamais eut l'idée de toucher sa propre poitrine depuis qu'elle était sortit de son léger coma, ainsi elle découvrait vraiment la texture et le moelleux que pouvaient avoir les seins d'une femme. Le toucher était assez étrange, cela ne ressemblait pas vraiment au reste du corps, la peau était ici légèrement plus tendue mais ses doigts s’enfonçaient pourtant légèrement par une simple pression. Et il y avait cette zone centrale, d’une couleur différente, un peu plus foncée, qui était aussi un peu plus dure que le reste. Mais au centre encore il y avait cette petite excroissance qui grandissait et durcissait légèrement sous ses doigts. Curieuse Mina s’attarda un peu sur ce point, le plaçant entre deux de ses doigts en testant légèrement la dureté. Etrangement cette petite chose semblait pouvoir bouger légèrement et les doigts de la petite Neko s’y employait doucement.
Les douces caresses sur ses fesses faisaient un effet certain sur l’envie et le désir de la jeune hybride mais lorsque la deuxième main de sa maîtresse se posa sur son postérieur et commença à malaxer énergiquement son fessier les sensations s’amplifièrent. Mina ne pouvait retenir de petits gémissements de plaisir qui forçaient le passage des ses lèvres. Elle ne contrôlait plus les sons qui sortaient de sa bouche ce qui donnait quelque chose d’un peu inintelligible.
-Je…hmm….Oui maîtresse…ah !... Je vous aime… Beaucoup !
Ses yeux se fermaient par moment lorsque ses fesses se faisaient écarter l’une de l‘autre mais elle vit Mélinda sourire de toutes ses dents remarquant alors les canines développées qu’elle n’avait pas observé jusqu’à présent. Mais elle n’était pas en état de se poser plus de questions et elle pouvait sentir ses seins se durcirent légèrement à leur tour sous l’effet de l’excitation et du plaisir grandissant en elle. L’eau commençait à s’agiter un peu plus autour des deux femmes leurs mouvements devenant plus énergiques et amples alors que leur corps se frottaient l’un à l’autre doucement.
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Mina et Mélinda étaient en train de faire l’amour. C’était lent, long, délicat, tendre, et délicieux pour les deux. Mélinda était en train d’initier Mina à un plaisir qu’elle avait oublié, et la manière dont cette neko frissonnait à ses contacts, à ses caresses... Hum, voilà de la dévotion ! La petite Mina était toute contre elle, et venait de découvrir le plaisir qu’il y avait à palper des seins, faisant soupirer Mélinda quand elle pinça ses tétons. C’est ce qui amena la vampire à ouvrir la bouche, afin de laisser ses soupirs s’échapper, offrant à la belle Mina la vue de ses canines pointues. Elles n’étaient pas encore totalement déployées, mais, même quand elles étaient au repos, elles étaient proéminentes. Bien sûr, Mélinda n’aurait aucune hésitation à confier à Mina sa véritable nature, et, de toute manière, il était prévu qu’elle le fasse. C’était juste que... Et bien... Comme le dit le vieux proverbe, chaque chose en son temps, non ? Il y avait un temps pour agir, et un temps pour parler, surtout en matière sexuelle, et, là, en ce moment, les deux beautés étaient davantage dans l’action que dans la discussion.
L’eau restait chaude, les enveloppant, et ses mains continuaient à peloter le cul de Mina, malaxant ses fesses, se déplaçant parfois pour caresser le bas de sa queue, l’enserrant entre ses doigts, pour remonter tout le long de cette dernière. Et, si Mélinda avait bon souvenir de l’anatomie neko, de telles caresses devaient lui procurer un bien fou, car la queue caudale des nekos était une zone très érogène. De fait, en remontant le long de sa queue, elle pouvait sentir cette dernière se durcir un peu, tandis que leurs corps se frottaient tendrement l’un contre l’autre. Cette tension musculaire, son sang qui s’emballait, ses gémissements de plaisir, ses petits yeux qui se fermaient de temps en temps... Oui, oui, Mina était sous le coup du désir ! Mélinda souriait donc, ravie par ce spectacle, et elle remonta une main le long du dos de la femme, la grattant avec ses ongles, puis la posa sur sa nuque, et l’embrassa à nouveau, plus férocement, en jouant de nouveau avec sa langue. Leurs langues se frottèrent donc pendant quelques secondes, Mélinda remuant également ses jambes, les frottant contre celles de Mina, puis, sans crier gare... Elle se retourna.
Ses mains se crispèrent sur le corps de Mina, et elle se retourna donc, envoyant Mina sous son corps, faisant valser un peu d’eau hors de la baignoire, qui éclaboussa le sol, mais avec le résultat final que le petit cul de Mina heurta le fond du baignoire. Mélinda termina le baiser en souriant, et caressa la joue de Mina, continuant à l’observer. Cette neko était vraiment très belle, extrêmement mignonne. Mélinda s’en mordilla les lèvres, convaincue qu’elle allait être une superbe neko de compagnie. Or, la vampire savait ce qui, généralement, terrorisait les nekos errantes comme elle. La peur de la solitude, de l’abandon.
« Tu ne seras plus jamais seule, ma belle Mina... Maintenant que je suis ta Maîtresse, tu auras tout le temps des câlins. Tu aimes les câlins, hein ? Moi ou mes petites chéries te feront tout le temps des câlins, tu dormiras dans de beaux lits, avec des draps magnifiques, et tu seras ma petite chérie... Je vais prendre bien soin de toi, Mina, et je te ferais manger plein, plein de bonnes choses ! Du gâteau, de la chantilly, des glaces, des sucreries, des bonbons... »
Elle lui brossait un joli portrait, bien entendu, afin de la rassurer, mais aussi, outre cela, de la rendre heureuse et impatiente d’être avec sa Maîtresse. Mélinda l’embrassa à nouveau, tendrement, puis approcha sa bouche de l’un de ses seins, tout en envoyant sa main glisser le long de ses hanches, pour se rapprocher de ses cuisses.
« Mais, pour commencer, je vais faire plaisir à ton corps... »
C’est ainsi que sa bouche se posa sur son sein, et qu’elle se mit à le lécher, et à le mordiller à hauteur du téton. Ses doigts, eux, caressaient ses lèvres intimes, mais sans encore s’y glisser, se contentant de jouer avec, tournant lentement autour, avec plaisir. La vampire savourait ce moment, et elle voulait encore entendre Mina gémir... Elle voulait l’entendre soupirer, et ronronner en se tortillant de plaisir contre son corps.
Et, pendant ce temps, l’odeur du chocolat était en train de remonter, se diffusant dans tout l’appartement, y compris dans la salle de bains.
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La petite Mina était assez jeune, par conséquent même sans son amnésie elle n’avait eut que peu d’expérience de ce type. De plus cela se limitait la plupart du temps au seul plaisir de son maitre. Elle découvrait peu à peu que le plaisir pouvait être réciproque et qu’il était tout aussi plaisant de donner du plaisir, de voir les réactions produites par ses actions que d’en recevoir. Ainsi elle aimait voir les sentiments de Mélinda passer sur son visage, sa bouche s’ouvrir légèrement en faisant sortir de légers gémissements. Elle aimait bien provoquer ce genre de chose et c’était une sensation toute nouvelle pour elle. Une volonté de faire plaisir, de donner du plaisir, de voir encore ce magnifique visage traversé par des ondes de plaisir. C’est lors de l’un de ses légers soupirs que Mina avait remarqué les canines légèrement développés de sa maîtresse. Les siennes aussi se démarquaient de celles des « simples » humains, en effet elles étaient aussi plus fines et pointues parfaites pour déchirer la viande et le poisson. Cependant elle n’avait observé aucun attribut Terranide chez sa maîtresse mais peut-être se posait elle des questions pour rien !
Faisant preuve d’une certaine réserve inconsciente elle ne pouvait s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure dès qu’un gémissement plus fort que les autres montait en elle. Mais cela ne changeait pas grand chose, le son sortant tout de même de sa gorge étant seulement légèrement atténué par sa bouche fermée. La petite Neko n’avait aucune idée jusqu’à présent de toutes ces zones qui lui procurait ses sensations étrangement délicieuses.
Mina émit un ronronnement plus puissant en sentant les ongles de sa maîtresse courir le long de son dos adorant vraiment cette sensation. Un nouveau baiser commença alors mais celui-ci réservait une petite surprise. En effet, durant celui-ci la petite neko se sentit basculer sur le coté lui faisant ouvrir les yeux de surprise se retrouvant finalement sous Mélinda. Ses longs cheveux flottaient à présent complètement dans l’eau, l’auréolant. Les paroles de sa maîtresse eurent l’effet voulu, rassurant Mina et la remplissant de joie. Elle avait encore du mal à croire sa bonne fortune sur cette journée et pour rien au monde elle ne désirait à présent quitter Mélinda. Un peu émue, ses yeux s’emplirent de petites larmes de joie.
-J’ai…J’ai beaucoup de chance de vous avoir maîtresse !
Mina répondit avec plaisir au baiser essayant de transmettre toute la joie et la sincère reconnaissance qu’elle ressentait dans celui-ci. Elle ne savait pas trop qui étaient les « petites chéries » ni se qu’était la chantilly mais elle ne doutait pas que cela serait de bonnes expériences pour elle.
La phrase suivante de Mélinda l’interpella un peu, ainsi ce qu’elle avait ressentit auparavant n’était pas déjà du plaisir ? La petite Neko comprit que ce qu’elle avait quelques instants plus tôt n’était que les prémisses d’un plaisir bien plus fort et intense. Tout d’abord elle sentit les lèvres de la jeune femme se poser sur son sein, sa langue s’attardant sur son téton qui ne mit pas de temps à réagir à cette stimulation, tout comme Mina. Elle se cambra doucement, inconsciemment, présentant un peu plus ses globes de chair à la bouche de sa maîtresse. C’est alors qu’elle sentit la main, elle n’avait pas remarqué que celle-ci était descendue si bas, elle la sentit contre ses lèvres intimes les caressant doucement. Mina eut le reflexe de resserrer ses jambes mais elles étaient mêlées à celle de Mélinda empêchant justement celles-ci de se fermer complètement. Elle laissa echapper de nouveaux petits gémissements bougeant légèrement les hanches, en effet elle ressentait du plaisir certes, mais c’est comme s’il manquait encore quelque chose, elle avait la certitude qu’il y avait plus… Et il y avait en plus cette délicieuse odeur qui venait à elle. Comme si l’ensemble de ses sens étaient sollicités, stimulés, participant au plaisir qu’elle ressentait et recherchait de plus en plus…
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Sa belle Mina était si mignonne, de cette manière, couchée dans l’eau. Ses cheveux voletaient tout autour d’elle, remuant dans l’eau, et... Et bien, ce spectacle était tout simplement magnifique. Se mordillant les lèvres après avoir joué avec son sein, Mélinda redressa son visage, et son regard croisa celui de la neko, son visage proche du sien. Elle pouvait sentir sur ses lèvres le souffle précipité et intense de la femme. La neko était excitée, mais elle en voulait plus, et la vampire le sentait. Ses doigts remuaient dans son intimité, mais elle ne comptait pas s’arrêter là. Tout ça était à la fois une préparation et un test, comme un délicieux moyen de s’assurer que Mina était bel et bien expérimentée, et pas vierge. Et c’était bien le cas. Mélinda déplaça en elle deux doigts, en esquissant un léger sourire goguenard, puis releva sa main.
Ses doigts trempés caressèrent ensuite les lèvres de Mina. Cette dernière avait glissé avoir « beaucoup de chance », ce qui était vrai... Il fallait bien le reconnaître, Mélinda n’était pas une esclavagiste comme les autres. Douce et attentionnée, elle songeait au bonheur de ses poupées avant de penser au sien, et ça, Mina le sentait... Ce qui ne pouvait que la rendre heureuse. Elle ronronnait de plaisir, avec une lueur joyeuse dans le regard. Et, si Mélinda aurait pu la faire jouir avec ses doigts, elle voulait offrir à Mina un sacré spectacle... Et ce parce que la neko était sa petite peluche, tout simplement. Une adorable petite peluche... Mais il fallait la préparer, car la vampire allait passer un cran au-dessus.
Ainsi, tandis qu’elle se concentrait, son doigt se faufila dans la bouche de Mina, pour qu’elle puisse le suçoter tendrement. Les deux femmes se faisaient plaisir, et Mina l’avait senti quand les jambes de Mina s’étaient contractées autour de son bassin. Mélinda avait adoré ce petit mouvement, qui était un aveu à part entière, et qui l’avait bien entendu fait sourire, un sourire qui s’était étiré tout le long de son visage.
« Prépare-toi, Mina... »
Elle se concentra, ferma les yeux, retenant sa respiration, puis gémit... Et, depuis son vagin, ce dernier s’écarta, s’agrandit, et laissa place à une verge longue et dure, accompagnée de deux testicules, qui tapa contre les cuisses de Mina, heurtant sa belle peau douce et chaude. Les mains de Mélinda, pendant cette transformation, s’étaient un peu crispées sur ses épaules, et elle s’en était mordillée les lèvres.
« Ooohhh... Haaa... Hmmmm... »
La vampire soupira, et remua un peu son corps, puis donna davantage d’explications à sa petite neko :
« Je vais te pénétrer, Mina, ma petite Mina... Ça va te faire un peu mal au début, mais... Il faut que tu me fasses confiance, ma puce. Tu vas avoir un peu de mal, mais, crois-moi, cette douleur va vite s’estomper, pour être remplacée par une vague incandescente de plaisir. »
Elle lui sourit ensuite, et l’embrassa à nouveau, tandis que son sexe glissait contre ses cuisses. La vampire voulait prendre son dos, car elle ne désirait surtout pas que Mina se mette à paniquer... Ce qui était très facile, quand on sentait un chibre vous caresser les cuisses.
« Alors... Est-ce que tu te sens prête, ma chérie ? »
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La petite Neko n’avait pas ressentit de telles variations en elle depuis qu’elle avait eut son accident et qu’elle s’était réveillée amnésique. Elle ne pensait pas jusqu’alors que son corps pouvait réagir de cette manière. Elle avait déjà remarqué que son corps pouvait s’exprimer seul, ressentant la fatigue dans ses muscles lorsqu’elle avait trop courut dans les rues de Nexus par exemple. Ou lorsque la faim lui tiraillait le ventre. Il lui était arrivé d’être à bout de souffle, mais pas de cette manière. En ce moment son souffle était rapide, légèrement saccadé. Pourtant elle ne se sentait pas en état de fatigue et c’était plutôt le contraire totalement détendue dans l’eau chaude contre sa maîtresse. Son corps répondait aux attentions de sa maîtresse, choses qu’elle n’avait encore jamais reçut d’après ses souvenirs, de manière inédites pour elle, d’autant plus qu’elle ressentait ces réponses. Il y avait bien sur ce halètement de son souffle mais il y avait aussi des choses plus physiques… Si son expression et son souffle ne suffisaient pas à montrer son excitation ses seins étaient parcourut d’une fine chair de poule dû aux frissons d’excitation et ses tétons pointaient fièrement vers sa maîtresse. Il y avait une autre chose bien entendu, même si celle-ci était masquée par l’eau environnante mais Mina sentait ce changement en elle. Son intimité se lubrifiant, s’échauffait même suite aux caresses de Mélinda et s’était la première fois pour elle qu’elle réagissait de la sorte.
Ainsi elle sentait les doigts de sa maîtresse tourner autour de son antre, caressant les pourtours, avant de s’y glisser doucement la faisant réagir immédiatement, un gémissement de plaisir franchissant ses lèvres. Elle les referma par ailleurs rapidement, comme honteuse et surprise d’avoir produit ce son aussi audible. Cependant ses petites mimiques de plaisirs semblaient amuser, et même faire plaisir à sa maîtresse. Ainsi la petite Mina se trémoussait de plaisir, de petits gémissements sortant de ses lèvres tandis que les doigts sa maîtresse jouaient avec son intimité. Lorsque ceux-ci quittèrent sa féminité, Mina ressentit rapidement ce manque, elle sentait qu’elle pouvait avoir plus, qu’il pouvait y avoir quelque chose de plus fort, de plus intense. L’un des doigts de Mélinda s’introduisit en douceur dans sa bouche le laissant le suçoter doucement, bien que l’eau avait un peu dilué le goût Mina put tester se qu’elle produisait. Le goût n’était pas désagréable mais complètement inédit, légèrement sucré et acidulé, elle avait du mal à définir exactement la saveur.
Sa maîtresse lui dit alors de se préparer alors que celle-ci fermait ses beaux yeux. Mina n’eut pas vraiment le temps de se demander à quoi elle devait s’attendre, la voyant se concentrer et gémir doucement, ses doigts se crispant légèrement sur Mina. La Terranide se demanda ce qui pouvait provoquer cela chez Mélinda, n’arrivant pas à savoir si elle souffrait ou au contraire prenait du plaisir. C’est alors qu’elle le sentit, une chose dure, chaude venir taper contre ses cuisses. Mina se redressa pour mieux observer cela et découvrit, stupéfaite, un membre viril en lieu et place du vagin de sa maîtresse. C’était le première fois pour Mina depuis son réveil qu’elle avait à faire avec la magie. C’était étrange et il fallait le dire un peu effrayant. Mina n’avait eut qu’une « expérience » sexuelle avec des hommes, expérience dont elle se serait bien passé vu qu’elle avait été violée sans douceur par trois hommes ayant réussi à l’attraper. Ainsi voir ce vis, de belle taille de surcroit, lui rappelait ce souvenir. Cependant, elle savait qu’elle n’avait pas à faire à des voyous de bas quartier mais à sa maîtresse, cette femme qui avait été si gentille et douce avec elle. C’est pourquoi elle lui faisait confiance, qu’elle croyait en ce qu’elle lui disait. Fébrile, elle continua le baiser de sa maîtresse, sentant le membre se placer entre ses cuisses, bien au chaud.
-Je… Je ne sais pas Maîtresse mais… Je vous fais confiance !
Elle savait ainsi ce qui allait se passer ensuite et elle espérait vivement que les dires de sa maîtresse seraient justes.
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Le passé de Mina lui était inconnu, mais Mélinda savait que les belles Terranides sans propriétaire, et qui se retrouvaient dans des grandes villes comme Nexus, finissaient rarement bien. En soi, que Mina soit toujours en vie relevait du miracle, mais son séjour à Nexus ne l’avait sûrement pas laissé indemne... Et ça, Mélinda le vit quand elle vit une lueur de panique traverser les yeux de Mina lorsqu’elle sentit le sexe masculin de Mélinda caresser ses cuisses. Le regard de la vampire croisa celui de la neko, et Mina, en hésitant, décida de lui faire confiance. Pour seule réponse, la femme aux yeux verts l’embrassa sur le front.
« Oui, fais-moi confiance, Mina... Et, si tu n’apprécies pas ce que je te fais, je te dédommagerais en t’offrant un second gâteau. »
Elle lui sourit alors, et approcha son sexe de son intimité, en posant l’une de ses mains sur sa verge. Son membre était bien tendu, dressé et assoiffé, désireux de rencontrer la grotte intime d’une femme. Malgré tous les siècles qui s’étaient écoulés, Mélinda était toujours une grande amatrice en matière de sexe. Son corps n’avait pas réussi à s’en lasser, et, en toute honnêteté, comment aurait-il pu se laisser, en voyant de si belles partenaires ? Mina était tout simplement magnifique, et ce fut donc avec un grand plaisir que la vampire s’enfonça en elle. Les lèvres intimes de Mina étant déjà bien humides, lubrifiés par sa mouille ainsi que par l’eau, Mélinda avait bon espoir que la douleur que son esclave ressentirait soit courte, passagère... Éphémère.
Le sourire de Mélinda se crispa en révélant ses dents cristallines quand elle s’enfonça en elle. Le corps de Mina n’était pas vierge, ce qu’elle sentit rapidement, mais ses lèvres intimes restaient étroites, ce qui fit que son sexe se frotta à ses parois. Elle donna un coup en arrière, puis un coup en avant, en poussant un soupir, ses mains venant s’appuyer sur les épaules de Mina, l’eau se déplaçant furieusement autour d’elles. Un autre coup, encore, avec un mouvement de reins, qui fit rebondir les petites fesses de Mina contre la baignoire, et envoya valser un peu d’eau hors de la baignoire, l’eau s’étalant sur le sol.
« Haaaa... Ha, Mina, hunnnn... »
Se pinçant les lèvres, la vampire remua en elle, de plus en plus facilement, car le sexe de Mina, étant bien trempé, s’habitua assez vite à la morphologie de cette queue, qui tapait contre son clitoris, enfonçant son bouton d’amour, tout en faisant valdinguer l’eau.
« Laisse s’exprimer ton plaisir, Mina... Miaule et hurle si tu en as envie... Et... Haaaaaa... Griffe... Griffe le dos de ta Maîtresse avec tes mains, ma puce, hummmm... Tu es si bonne, Mina, ohhhh... »
On pouvait entendre les soupirs de Mélinda, et ces soupirs remontaient jusqu’à la cuisine, faisant sourire Fiona. L’esclave n’était guère surprise ; elle savait dès le début que Mélinda aurait fait l’amour avec Mina.
Tout ce qu’il fallait espérer, maintenant, c’était que Mina prenne aussi son pied...
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Mina était une personne douce et il fallait le dire un peu naïve. Si on lui disait qu’elle pouvait avoir confiance et bien elle faisait confiance c’était aussi simple que cela. Cependant une fois la confiance trahie elle n’était pas du genre à fermer encore les yeux, elle se faisait ainsi souvent avoir sur la première impression. Par chance il semblait qu’elle soit bien tombée avec Mélinda. Le fait de lui promettre un dédommagement si cela se passait mal renforçait sa confiance et la rassurait. Cela montrait bien que Mélinda ne voulait que son bien. Elle avait été si gentille avec elle depuis leur rencontre dans les rues de Nexus. A cet instant leur rencontre semblait si lointaine, comme si elle avait vécu plusieurs semaines entre leur rencontre et cet instant, dans la baignoire, collées l’une à l’autre et bientôt unies. Tout cela participait à l’ambiance presque onirique de la scène, d’autant plus que Mina n’avait pas connue d’aussi grand luxe jusqu’alors.
Vint le moment où elle sentit la présence masculine s’approcher de son intimité, le fait que sa maîtresse lui eut expliqué comment cela allait se passer enlevait un peu de son appréhension. Ce fut le gland turgescent qu’elle sentit tout d’abord contre ses lèvres intimes. Son état d’excitation décuplait ses sensations à ce niveau et c’est comme si elle ressentait chaque millimètre de surface. Le gland se colla en premier, s’enfonçant légèrement en elle tout d’abord avant que le reste du membre masculin la possède en un seul mouvement régulier. Une vive douleur s’empara de la petite Neko, son antre n’étant plus vraiment habitué à accueillir, ses parois restaient assez serrées et même avec l’eau et la cyprine le membre de Mélinda restait de belle taille. La pénétration fit pousser à Mina un petit cri de douleur mais comme l’avait précisé sa maîtresse la douleur fut passagère. Une autre sensation apparut, remplaçant la douleur, cette sensation elle l’avait déjà ressentit lors des caresses précédentes. Cependant la sensation était plus puissante, plus forte qu’auparavant. Elle sentait la queue frotter ses parois intimes, se frayant une place confortable entre elles, les dilatant un peu plus à chaque allée venue. Le corps de Mina répondait aux mouvements de corps de Mélinda, bougeant légèrement alors que l’eau accentuait la remontée avec la force de la poussée d’Archimède. Doucement ses bras entourèrent sa maîtresse se serrant doucement contre elle en un besoin de plus en plus présent de la sentir contre elle.
-Nyaaa…..M…Maîtresse….
Le plaisir revenait à la charge à chaque coup de rein, sentant le vis frotter contre son bouton de plaisir lui procurant de délicieuses décharges de plaisir. Son corps répondait plus que favorablement à ces faveurs, se cambrant légèrement, tendu vers la femme. Son bassin accompagnait de sa propre volonté les mouvements qui allaient et venaient en elle accentuant un peu plus l’amplitude des gestes. De plus ses mains se crispaient légèrement dans le dos de sa maîtresse laissant les ongles s’y enfoncer légèrement. Pour le moment ses ongles n’étaient pas très longs ou acérés mais une petite particularité qu’elle avait de sa partie féline était qu’ils pouvaient s’allonger et s’aiguiser à sa guise…ou non. L’instinct du corps ne mentait pas et si elle avait put réfléchir convenablement à ce moment là elle n’aurait jamais pensé qu’elle avait en mémoire de tels mouvements. Mais en ce moment là seuls ses instincts étaient aux commandes. Elle avait peu à peu perdu la maîtrise de la situation et de son corps. Ce que semblait voulait Mélinda en lui disant de se lâcher. L’eau ondulait violement autour d’elles et une certaine quantité passait outre le bord de la baignoire arrosant copieusement le sol.
Une chose bien étrange que le plaisir, cela était une sensation bien particulière, pas vraiment de la douleur mais cela s’en rapprochait par certains point mais ce n’était vraiment pas désagréable ! Différents sons sortaient de la bouche de la tendre Mina, des gémissements tout d’abord mais rapidement ceux-ci prirent de la force se transformant en petits cris de plaisir, se mordant parfois la lèvre pour empêcher les gémissements elle chercha la bouche de sa maîtresse voulant l’embrasser avec fougue et plaisir.
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Nexus, la ville de tous les possibles... Une ville où on pouvait tomber sur une belle petite neko presque par inadvertance. Ou bien Mélinda était très chanceuse, ou bien il y avait définitivement quelqu’un, quelque part là-haut, qui avait jeté sur elle un œil attentif et bienveillant. Dans tous les cas de figure, Mélinda avait trouvé une formidable neko, belle, douce, timide, mignonne, et elle ne comptait pas la lâcher de si tôt. Mina serait à elle, et il ne saurait en être autrement ! La vampire se frottait contre son corps, dans leur baignoire, et elle pouvait sentir Mina, la belle et douce Mina, se coller davantage à elle, avant que son membre turgescent, ce sexe érectile, érigé comme un mât, ne s’approche de ses lèvres intimes. La vampire se mordilla les lèvres, et son sexe s’enfonça en elle, répétant cet éternel et inlassable mouvement.
« Hmmm... »
La vampire se pinça les lèvres, posant ses mains sur les épaules de la femme, et commença à la prendre, remuant contre son corps, d’avant en arrière, faisant des clapotis dans la baignoire. On pouvait l’entendre soupirer faiblement, même si elle était surtout concentrée sur Mina. Est-ce que c’était sa première fois ? La réponse semblait négative, mais, même malgré ça, Mélinda ne pensait pas que sa neko dispose d’une formidable expérience sexuelle, et elle voulait donc s’assurer que tout se passait bien pour elle, et qu’elle appréciait bien ce moment. Fort heureusement, elle ne vit aucune grimace de répulsion sur le visage de Mina, juste l’adaptation de son corps, la douleur cédant la place au plaisir, son petit corps doux et chaud venant peu à peu s’enrouler autour du sien.
Des vibrations s’échappaient de ce corps, de délicieux ronronnements, accompagnant les soupirs et les gémissements de la neko, ce qui eut pour effet d’exciter encore plus la belle Mélinda. Belle et sensuelle, Mélinda n’en était pas moins une femme sauvage et passionnelle, capable d’aller très vite dans ses mouvements. Elle accentua ainsi sa pénétration, l’amplitude de ses coups de reins, se soulevant et s’enfonçant, non seulement plus rapidement, mais aussi plus profondément. Plus la fente intime de Mina se dilatait, et plus il était facile de la pénétrer.
« Aaaah... Ma belle Mina... »
Leurs deux corps continuaient à se presser l’un contre l’autre, Mélinda s’enfonçant rapidement, et venant déplacer ses lèvres pour embrasser son cou. Elle voulait entendre la femme gémir et soupirer, et la vampire continuait à la prendre, encore et encore.
« Hmmmmm... Oh, ma chérie ! »
Son corps se tortillait contre le sien, de haut en bas, et elle continuait à la prendre, répandant de l’eau tout autour de la baignoire. On pouvait entendre le corps de Mina taper contre le fond de la baignoire quand Mélinda s’enfonçait contre elle, avant de repartir en arrière, leurs seins se frottant à chaque fois, la chair claquant entre leurs corps, au milieu des clapotis de l’eau.
Et elle adorait ça.
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Si Mélinda se trouvait chanceuse d’avoir croisé la route de Mina la petite neko pouvait au moins en dire! Elle ne le dirait sans doute jamais assez mais elle était vraiment heureuse d’avoir rencontrée sa Maîtresse par le plus grand des hasards. En y réfléchissant un peu quelles étaient les chances pour que cela arrive ? Parmi la foule qui se trouvait ce jour là sur la grande place elle aurait put bousculer n’importe qui ! Et d’après ce qu’elle avait put voir dans la rue lors de son séjour la plupart des gens n’était pas particulièrement bien intentionné avec les personnes de son peuple. Son peuple… Elle n’y avait jamais pensé mais elle n’avait jamais encore jamais côtoyé d’autre neko. Ou même d’autres peuples qu’elle ne connaissait que de vue. Il y en avait tellement ! Mina se demandait souvent en les voyants dans la rue comment se nommaient ses créatures.
Mais à présent elle était dans une grande baignoire, en compagnie de sa charmante et douce Maîtresse, qui la possédait maintenant dans tout les sens du terme ! Cela lui changeait de sa dernière expérience en la matière. Lorsqu’elle s’était faite attrapée par une bande qu’elle avait malencontreusement bousculée et volée… Ils avaient réussi à la coincer dans une ruelle vide et l’avaient tout d’abord violenté puis violé sans ménagement, à plusieurs, où elle n’avait retiré aucun plaisir. Elle s’en était sortie de justesse grâce à son volonté de rester en vie mais elle était restée meurtrie quelques heures sur le sol sans pouvoir bouger. Elle avait finit par essayer d’oublier ce passage et avait continué sa petite vie de chapardage. Lors qu’elle avait vu le membre de Mélinda elle avait eut une petite appréhension mais même si elle ne connaissait pas sa Maîtresse depuis très longtemps elle ne pouvait penser qu’elle agirait de la sorte. Sa bienveillance et sa gentillesse avait mis bas à toutes ses barrières assez rapidement et elle s’était laissée aller avec plaisir. Et elle ne regrettait pas du tout ce choix ! Ronronnant de plaisir elle sentait bien…merveilleusement bien même !
Nyhaannn….Hmmmm !
Leur corps collés l’un à l’autre multipliait les sensations, leur peau se frottant l’une à l‘autre, leurs seins se touchant, se frôlant par moment. Les mouvements prirent plus d’ampleur, faisant bouger son corps dans l’eau, celui-ci se déplaçant sous les coups de rein de sa Maîtresse adorée. Ses gémissements se transformaient en petits couinement et cris de plaisir en sentant le plaisir grandir de plus en plus en elle. Sentant les lèvres de Mélinda descendre dans son cou elle fut surprise de découvrir à quel point cette zone pouvait être sensible aux stimulations faisant frissonner son corps entier.
Haan ! …M….Maîtresse ! C’est… Bon !
Doucement elle laissa ses jambes s’enrouler autour du corps de sa Maîtresse pour l’avoir au plus près d’elle et pour amplifier encore ses mouvements. L’une de ses mains se déplaça doucement du dos de sa Maîtresse pour se positionner sur sa poitrine la caressant doucement. Ce n’était plus vraiment des actes volontaires mais des intuitions, des instincts qui la poussaient dans ce sens ne faisant plus appel à sa raison ou à sa non connaissance.
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*SPLOUTCH ! SPLOOOUUTTCCHHH !!*
Par-delà les soupirs et les gémissements, Fiona entendit l’eau déborder de la baignoire, les mouvements de reins de Mélinda provoquant en effet des chocs sourds, accrus et modifies par la présence, autour d’elles, d’eau. La frénésie s’emparait du corps de Mélinda, comme une sorte de tempête qui venait de se lever et qui la soulevait. Elle remuait sa queue dans le vagin de la petite Mina, qui, en retour, se crispait furieusement contre elle, couinant, ronronnant et gémissant en retour. Mélinda avait indéniablement fait une belle prise. Belle, talentueuse, mignonne, et très soumise, mina était une neko comme la vampire les aimait. Sans être aussi folles de nekos que les jumelles Karistal, Mélinda aimait bien ces peluches grandeur nature. Elle aimait les câliner, les pénétrer, les sentir vibrer et ronronner pendant qu’elle se perdait en elle, et Mina, à cet égard, remplissait parfaitement ses fonctions, couinant et gémissant de plaisir, berçant joyeusement les suaves oreilles de la vampire. Entendre ses « Maîtresse », prononcées de sa douce voix, au milieu de soupirs et de ronronnements, c’était délicieux.
Mordillant son cou, Mélinda sentit les jambes de Mina se serrer autour de sa taille, sa queue enfouie en elle, repartant pour redescendre, entraînant avec elle le corps de Mina, la faisant tomber contre le rebord de la baignoire. Mina avait une autre main sur sa nuque, et Mélinda gémit en sentant ses griffes s’y enfoncer un peu, la douleur ayant pour effet de l’exciter davantage.
« Mi… Mina, haaa… !! »
Serrant les dents, elle embrassa fougueusement sa neko, une main sur ses cheveux, l’autre s’appuyant sur ses hanches, et elle continua à remuer, tout en sentant l’autre main de la neko se crisper sur l’un de ses seins. La vampire ne l’empêchait en rien d’agir, bien au contraire. Elle voulait que Mina se montre créative, spontanée, qu’elle montre qu’elle appréciait ce moment. Mélinda rompit son baiser pour lécher à nouveau le cou de Mina, résistant très difficilement à la tentation de la mordiller… Ses canines pointaient, maintenant, et elle continuait à embrasser le cou de la femme…
Puis la tentation fut la plus forte.
« Hmmm… »
Poussant un long soupir, Mélinda enfonça ses canines sur quelques centimètres, et atteignit la veine de Mina, qu’elle effleura très légèrement. Elle se mit ensuite, le tout en seulement quelques secondes, à aspirer son sang, venant le boire par gorgées chaudes. Pour Mina, ce ne serait pas douloureux… Du moins, la morsure l’était, mais la succion en elle-même serait plutôt agréable, comme une sorte de couche supplémentaire au milieu de cette pénétration.
La vampire, elle, en sentant le délicieux sang de Mina, gémit à nouveau, et crispa sa main sur les hanches de Mina, avant de sentir sa queue se durcir encore… Puis, tout en buvant son sang, elle se relâcha, se mettant à généreusement jouir en elle.
« Hmmmm… !! »
Ne devant pas ponctionner trop de sang, Mélinda finit par retirer ses dents, et lécha les lèvres de Mina, avant de l’embrasser à nouveau, tout en continuant à la prendre, le sang de Mina faisant que son érection n’avait pas diminué, et que, au contraire, ses coups de reins se firent encore plus pressants.
En ce moment, Mélinda avait une envie dévorante d’elle.
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Mina découvrait de nouvelles choses, de nouvelles sensations. Mais elle réalisait surtout qu’elle manquait d’expérience, elle sentait que sa Maîtresse connaissait le sujet, elle sentant son membre aller et venir de sorte qu’il lui procure le plus de plaisir possible. Elle ne savait pas si cela s’apprenait, mais il lui paraissait évident que la jeune femme savait ce qu’elle faisait, chaque mouvement était réalisé dans un but précis, caresser telle zone, prendre de l’élan ou encore s’enfoncer lourdement dans la petite Neko. A côté de cela Mina n’arrivait plus à coordonner ses mouvements le plaisir la prenant, l’embarquant dans un tourbillon de sensations décuplées par la nouveauté de la chose. Ses rares mouvements étaient plus dictés par son instinct que par une réelle volonté.
Les deux femmes ne flottaient plus à présent, Mina étant « coincée » entre la paroi de la baignoire et sa maîtresse attentionnée. En effet, l’eau avant tant jaillit du récipient qu’elle n’était plus assez présente pour faire flotter les deux créatures laissant Mina encaisser de plein fouet les assauts de sa bienfaitrice.
Etrangement certaines de ses actions semblaient provoquer chez sa Maitresse quelques pulsions sauvages. A chaque fois qu’elle se crispait légèrement contre elle cela avait le même effet. Ne connaissant pas grand-chose et encore moins sur elle et sur son peuple Mina n’avait pas réalisé que ses ongles s’étaient légèrement aiguisés et que ses crispations entaillaient légèrement la peau de Mélinda. De plus, elle n’avait pu s’empêcher de remarquer que la zone du cou était un endroit particulièrement sensible. Sa Maîtresse s’y attardant souvent par de petits mordillements et par quelques léchouilles entre deux baisers fougueux. C’est alors qu’une chose étrange se produit, les mordillements firent place à une morsure légère mais Mina put sentir les crocs s’enfoncer légèrement dans sa chair, sentant une douleur vive mais rapide au moment de la percée de son épiderme. Une impression étrange s’empara d’elle, un plaisir nouveau mais aussi une impression qu’on la vidait petit à petit de ses forces, elle ne comprenait pas trop ce qu’il se passait ne connaissant pas l’existence des vampires ni leurs caractéristiques.
Hmmm….HAnnnn… Mwraaaa
Surprise, elle sentait un liquide couler légèrement le long de son cou alors qu’elle sentait en elle le membre se durcir d’avantage, être agité de légers soubresauts avant de relâcher en elle une douce chaleur… Sa Maîtresse finit par lâcher son cou venant l’embrasser avec une fougue renouvelée. La petite Neko put sentir dans ce baiser un gout qu’elle connaissait déjà : celui du sang, ce petit goût chaud et ferreux très caractéristique ne pouvant être confondu. Cependant, elle n’eut pas le loisir de s’appesantir sur l’origine de ce sang. En effet, la cadence de Mélinda augmenta d’autant plus telle une tempête instoppable. La petite créature ne pouvait en supporter plus niveau plaisir, elle sentait monter en elle une énergie qu’elle ne pouvait contenir, une énergie qui grandissait encore et toujours de son bas ventre jusque dans sa poitrine finissant par exploser. La jeune Neko se raccrocha à sa Maîtresse l’enlaçant et la serrant contre elle avant de se cambrer puissamment en relâchant un long miaulement de plaisir.
Nyaaaaaaaaan !!!
Elle s’effondra ensuite au fond de la baignoire haletante essayant de récuperer son souffle et de comprendre ce qui lui arrivait n’ayant encore jamais ressentit une telle chose.
M…Maîtresse….
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Mélinda n’avait pas pu s’en empêcher ; le sang de Mina la tentait tout simplement trop, et, plaquée contre elle, avec l’eau de la baignoire qui s’étalait sur le sol, elle buvait de son sang, l’avalant joyeusement et goulûment. Ceci renforça l’érection de Mélinda, qui, tout en la suçant, ne s’arrêtait guère de la pénétrer, remuant, encore et encore, en elle.
« Hmmmm... !! »
Mina avait un sang délicieux, qui allait à merveille avec son corps magnifique. Remuer en elle, c’était vraiment délicieux, et la vampire ne se lassait pas de son doux corps, continuant à la prendre. Les griffures de Mina sur son dos, loin de la réfréner, n’avaient fait qu’exciter davantage Mélinda, dont les muscles s’étaient bandés suite à ce sang qu’elle avait ingéré. La femme se mit alors à prendre la neko avec davantage de force, remuant nerveusement en elle, plus fort, plus vite, plus profondément, son sexe déchirant la belle neko. Elle finit ainsi par avoir un orgasme, et, pour Mélinda, ce fut l’ultime signal. Les joues rouges, tout le corps en chaleur du fait de ce sang qu’elle avait avalé, elle n’eut aucun mal à se relâcher.
Dans un immense et magnifique soupir, elle jouit joyeusement dans le corps de Mina, balançant des filaments de foutre, poussant même quelques hurlements qui résonnèrent dans toute la chambre d’hôtel. Son sexe se vida sporadiquement en Mina, balançant plusieurs chapelets de sperme, venant remplir son beau ventre, puis elle resta ensuite dressée au-dessus d’elle, reprenant son souffle, contemplant le corps fatigué et détendu de Mina.
« Ohh, Mina... Tu es vraiment une magnifique petite peluche, ma chérie... »
Et, ne pouvant s’en empêcher, Mélinda alla tendrement l’embrasser, pendant quelques secondes, avant de se redresser à nouveau, pour lécher son cou. On voyait deux petites incisions, mais le sang ne filait pas. Les plaies disparaîtraient bien vite, et elle lui sourit ensuite.
« Je suis désolée, je t’ai pris un peu de sang sans te le dire... Mais ta Maîtresse est une vampire, ma chérie, alors elle aime bien prendre le sang. Et puis, ça ne t’a pas fait mal, n’est-ce pas ? Maintenant, tu manques d’énergie, alors, je dirais qu’il est temps que tu manges un peu. »
Mélinda se redressa pour de bon, et s’extirpa du bain. Elle avait pris du sang, oui, mais relativement peu. Cependant, il fallait allier ça au plaisir sexuel, qui faisait que Mina devait être épuisée.
« Ou tu peux te coucher et manger après... J’ignore ce que tu préfères, ma chérie, mais, en tout cas, laisse-moi te dire que te faire l’amour est très agréable. Tu es vraiment très belle, ma petite neko. »
Elle se pencha vers elle, et caressa ses cheveux.
« Je comprends que tu sois fatiguée... Le plaisir sexuel, et ta gourmande Maîtresse, ça fait beaucoup pour la jeune neko que tu es... Mais ne t’en fais pas, je suis là pour veiller sur toi. »
Et, toujours de sa voix douce, elle vint alors attraper Mina, et la souleva, une main contre ses cuisses, et l’autre contre sa nuque, l’amenant ainsi à se tenir tout contre son corps. En lui souriant, la vampire planta ensuite son regard verdâtre dans le sien.
« Alors, ma petite puce ? Le gâteau au chocolat, ou le lit ? »
Qu’est-ce qui allait dominer ? La paresse, ou la gourmandise ?
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On pouvait dire que Mélinda n'y allait pas de main morte avec la petite neko. Quelqu'un de l'extérieur , arrivant juste à ce moment, n'aurait pu dire avec exactitude si la vampire violentait ou donnait du plaisir à sa petite créature. Pour Mina le doute n'était pas permis et c'était bien du plaisir qu'elle ressentait. Un plaisir qu'elle n'avait , de sa mémoire, jamais ressenti jusqu'alors . Même si les mouvements de sa maîtresse étaient intenses, violents et énergiques ils n'avaient rien à voir à ceux qu'elle avait subi quelques temps auparavant. À vrai dire c'était surtout la préparation qui avait été bien différente, Mélinda y était allée en douceur, préparant le terrain, lui expliquant ce qu'elle allait faire. Les brutes s'étaient tout simplement emparées d'elle avant de la pénétrer à tour de rôle ou à plusieurs. Le contexte était bien différent et c'est pour cela qu'elle en retirait autant de délices.
Les yeux fermés, concentrée sur la sensation qui s'emparait d'elle , concentrée sur le ressentit de ce corps étranger qui allait et venait rapidement et profondément en elle, elle finit par faire exploser son plaisir. Sa Maîtresse ne tarda pas à la suivre, Mina la voyant rouge sous l'effort , soupirant longuement alors qu'elle relâchait la pression accumulée dans son corps divin. Ce relâchement, la neko le sentit aussi physiquement, sentant de nouveau la verge se contracter un peu plus en elle avant de libérer un liquide chaud au fond de son corps. Les deux femmes reprenaient doucement leur souffle collées l'une à l'autre . Sa Maîtresse la regardait tendrement, avec un air protecteur qu'elle affectionnait de plus en plus. Elle sourit doucement en entendant le compliment de Mélinda, heureuse qu'elle l’appelle ainsi. Mina répondit légèrement au baiser penchant naturellement la tête sur le côté pour faciliter l'accès à son cou. Elle l'écouta attentivement venant toucher du bout des doigts les deux petites incisions dans son cou.
Ce.. N’est pas grave Maîtresse ...mais ...C’est quoi une vampire ? C’est.. euh...Une race ? Comme les nekos ?
Ces mots, elle les avait entendus au refuge qui l'avait accueilli après son accident, elle essayait de replacer ces mots mais ne les comprenait pas vraiment. Mina resta quelques instants dans l'eau alors que sa Maîtresse sortait du bain venant la soulever sans difficulté. En entendant parler de nourriture, l'odeur du gâteau au chocolat lui arriva tout de suite aux narines et son ventre répondit immédiatement, émettant un léger gargouillis la faisant rougir légèrement.
Je préfèrerais gouter au gâteau de dame Fiona ! Elle doit nous attendre non ? Et ...Ce fut très très agréable pour moi aussi Maîtresse !
Souriante, elle plaça ses mains autour du cou de Mélinda, caressant légèrement la nuque et les épaules de celle-ci. C’est alors qu'elle sentit les marques qu'elle lui avait laissé durant l’acte, son visage se décomposant rapidement et les larmes lui montant aux yeux prêtes à couler.
Je...Snif... Je suis désolé... Je ne vous ai pas fait mal ? Je regrette vraiment.. Pardonnez moi!
La réaction avait été soudaine et surement disproportionnée, mais Mina n'avait plus vraiment les idées en place après avoir fait l'amour et surtout elle ne désirait en aucun cas décevoir sa Maîtresse.
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La gourmandise fut finalement plus forte que la paresse, ce qui ne manqua pas de faire sourire Mélinda, qui choisit de conserver pour plus tard les explications sur la nature d’un vampire. L’innocence de cette neko était réellement bluffante, et Mélinda, en toute sincérité, se sentait véritablement touchée par cette jeune femme, et par la manière dont elle se comportait. Mina alla alors enrouler ses bras autour du cou de sa Maîtresse, ce qui amena Mélinda à caresser ses fesses, puis la petite neko se rétracta alors sur place, quand elle sentit, dans le dos de sa Maîtresse, la trace des griffures laissées par la jeune neko. Surprenant Mélinda, elle la vit alors se mettre à pleurer, les oreilles basses, avant de lui présenter ses plus plates excuses.
« Oh... Allons, Mina ! »
Mélinda l’embrassa sur le front, et secoua rapidement la tête.
« Tu n’as rien à regretter, ma chérie... Mais, pour être honnête, oui, tu m’as fait mal... Tout comme je t’ai fait mal en te faisant l’amour. Tu comprends, ma belle ? »
Un léger sourire vint se dessiner sur les lèvres de la vampire, qui maintenait le doux corps de Mina contre le sien. Les larmes de la neko étaient touchantes, car, au-delà de tout, elles exprimaient toute la chance que Mina ressentait à l’idée d’être son esclave, et combien elle avait peur que ce lien ne se brise. Sa crise de panique était donc heureuse, car elle était le meilleur témoin possible du bonheur de Mina, qui avait désormais mis fin à sa vie de vagabondage, et qui, en toute logique, n’avait pas envie d’y retourner.
Suite à cette étonnante révélation, sur le fait que, effectivement, Mina l’ait fait souffrir, Mélinda sourit à sa douce neko, et l’embrassa sur les lèvres, avant de les mordiller un peu.
« Le sexe, ce n’est pas que du plaisir, c’est un mélange unique et exquis de plaisir et de douleur. Tu m’as fait mal, et je t’ai fait mal en te pénétrant. Le sexe est une violence, ma chérie, c’est ce qui le rend si dangereux, si intense, si... Si exquis. Il est normal de se faire mal en se faisant l’amour, mais le plaisir contrebalance la douleur, et la douleur ne devient plus qu’un appui permettant de renforcer le plaisir. »
Mélinda lui sourit encore.
« Ne t’en fais pas, Mina, je ne t’abandonnerai jamais... Tu es ma neko, maintenant, ma petite chose, et j’aime prendre soin de mes belles poupées... Tu es ma peluche, Mina, et je ne te jetterai jamais. »
Elle lui sourit une nouvelle fois, et déposa un baiser sur son bout de nez.
« Bon ! Sèche tes larmes, ma chérie, et laisse ta Maîtresse t’aider à t’habiller. »
Maintenant qu’elle était propre, Mélinda aida donc à l’habiller, en lui enfilant de longs gants noirs avec des rubans roses aux poignets, puis de longs collants avec, également, des rubans roses, un bustier protégeant le haut de ses seins, également noir, et, enfin, outre une petite clochette et un collier, un ruban rose au bout de sa queue. Son intimité, elle, restait à nu, et Mélinda l’observa en souriant, une fois qu’elle était prête, lui caressant les cheveux et ses belles oreilles pointues.
« Bien... Tu es toute belle, ma chérie ! Tu es prête à aller manger, maintenant, mon ange ? »
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En effet Mina ne souhaitait en aucun cas retourner dans la rue. Il était effrayant de découvrir à quelle rapidité une personne peut s'habituer au confort. Et pourtant la petite Neko n'en avait eu qu'un bref aperçu. Cependant, ce n'était pas tant le luxe qu'elle avait découvert qui la retenait ici. C'était bien la femme contre qui elle était, sa bienfaitrice, sa Maîtresse. Mélinda s'en doutait peut-être un peu avec sa réaction mais Mina se découvrait une fidélité sans borne pour la vampire. Elle ressentait une profonde admiration, un respect complet pour cette femme forte qui, elle n'en doutait pas, sera à même de la protéger de toutes choses. La jeune Neko avait une dette envers elle, elle comprenait parfaitement ce principe et ne doutait pas qu'elle avait échappé à un bien triste sort.
*Je ne veux pas la décevoir... Elle va me détester... Ne plus vouloir de moi ?... Je ne veux pas me faire rejeter une nouvelle fois... Une nouvelle fois ? Je ne comprends pas...Je ne sais plus... *
Alors que son esprit commençait à s'embrouiller dans le labyrinthe de sa mémoire, le baiser de sa Maîtresse sur son front la ramena à la réalité. Elle n'avait rien à regretter ? Elle ne comprenait pas bien, certes elle avait eu quelques douleurs mais il n'y avait rien de visible et cela semblait si naturel ! Alors que les griffures c'était une autre chose. ..Mina secoua doucement de la tête ne comprenant pas encore la subtilité de la mince frontière entre le plaisir et la douleur. Mélinda vint l'embrasser pour ensuite mordiller légèrement ses lèvres comme pour illustrer ses propos, une chose agréable suivi d'une légère douleur et les choses apparaissaient bien différemment !
-Je... Je comprends mieux Maîtresse ! Le plaisir contrebalance la douleur mais la douleur rajoute... euh.. de nouvelles sensations que le plaisir seul ne peut apporter cest ça ?
Le visage de la petite Neko s'illumina en entendant sa Maîtresse lui dire qu'en aucun cas elle ne l'abandonnerait. Elle était tellement heureuse d'entendre cela ! Combiné au plaisir prit précédemment et à la sensation de fraicheur et de bien être que pouvait procurer un bain chaud on pouvait dire que Mina était au comble du bonheur ! Mais sa bonne fortune ne semblait pas encore finit lorsqu'elle vit les vêtements que lui proposait la vampire. Elle enfila dans un premier temps les longs gants et collants noirs, s'émerveillant de la sensation que le tissu apposait sur sa peau. En effet, les seuls habits qu'elle n'avait jamais eu lui avaient été donnés par le refuge, même s'ils étaient, au départ, dans un bon état ils restaient de qualités médiocres et non adaptés pour la silhouette de Mina.
Cependant ces habits noirs lui allaient parfaitement, ils ne la gênaient aucunement dans ses mouvements et étaient particulièrement agréables à porter en comparaison de ses anciens habits rugueux. Les rubans roses servaient de décoration en mettant un peu de couleur et elle devait résister à l'envie de jouer avec. Le bustier la serrait un peu mais c'était une nécessité pour tenir sa poitrine qui n’était pas soutenue par en-dessous. Enfin un petit grelot tintait légèrement à son cou lorsqu'elle bougeait. Elle laissa échapper un petit miaulement de contentement ainsi qu'un léger ronronnement en sentant les mains de sa Maîtresse sur elle pour l'aider à s'habiller . La majeure partie de son corps restait découverte mais cela ne la dérangeait pas outre mesure dans ce lieu semblable à un petit cocon où elle se sentait à labri. Elle regarda autour d'elle et vit un miroir non loin de là. Elle avait toujours été fascinée par ce genre d'objet et elle s'observa avec attention. Elle eut du mal à se reconnaitre ! Les seules fois où elle avait pu se regarder dans un miroir c'était sur la place du marché alors qu'elle était vêtue de haillons et qu'elle n'avait pas pu se nettoyer convenablement. Mina tournait son corps regardant les petits rubans roses attachés à elle virvolter. Elle souriait toute contente de ces nouveaux accessoires. Lorsqu'elle entendit sa Maîtresse lui parler elle se retourna en une rotation sur ses talons plaçant ses mains derrière elle en souriant grandement.
-Oui Maîtresse !!! Mais vous ne vous habillez pas ?
A vrai dire on pouvait se demander si elle-même était vraiment habillée les vêtements qu'elle portait ne cachant pas grand-chose de son anatomie.
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Inutile de vouloir trop l’habiller, car Mina devait être habituée à ne pas porter grand-chose, ou alors des vêtements amples et larges, indigestes. Mélinda l’habilla donc avec attention, comme on habillerait une poupée, puis laissa la neko, visiblement ravie, s’observer dans le miroir. Oui, indéniablement, Mélinda avait réussi son office. Mina était très belle, très propre, elle sentait bon, et tout lui allait à la perfection. Le grelot et les rubans roses rajoutaient à sa personnalité une petite touche mignonne qui allait à merveille avec les nekos. En la voyant ainsi, Mélinda sentait même un fourmillement revenir la caresser entre ses cuisses, mais le réprima vite. Ce ne serait pas raisonnable, et Fiona devait vraiment commencer à s’impatienter.
Ravie, Mina s’observa donc, avant de légèrement tournoyer sur elle-même, frétillante de bonheur. La voir comme ça, si heureuse, si insouciante, c’était un vrai bonheur pour Mélinda. Voilà bien pourquoi, malgré le fait qu’elle ait plusieurs siècles d’existence dans les pattes, elle se sente toujours jeune dans sa tête. Comment ne pas l’être, avec des amantes si joviales ? Mina s’étonna alors du fait que sa Maîtresse était toujours nue, ce qui ne manqua pas de la faire sourire.
« Oh, ne t’inquiète pas, je vais m’habiller… Je vais même prendre une tenue appropriée. »
Elle lui ébouriffa les cheveux, puis lui fit signe d’attendre, et sortit de la pièce, ouvrant une porte à droite. Elle menait droit dans sa chambre, où Mélinda entreprit d’ouvrir un placard, et de s’habiller. Ceci lui prit quelques minutes, et elle siffla ensuite entre ses lèvres.
« Viens, ma petite Mina ! »
Mélinda sourit en entendant le grelot carillonner, puis Mina approcha sa tête de l’embrasure de la porte, et put voir sa Maîtresse, assise contre le rebord du lit…
Dans une tenue à la fois courte, noire, et terriblement sensuelle (http://img110.xooimage.com/files/0/2/a/latex_suit-4ed090a.jpg), avec une laisse qu’elle tenait dans sa main.
« Est-ce que ta Maîtresse te plaît ainsi ? »
La réponse coulait de source, mais Mélinda aimait bien se l’entendre dire. Souriant donc, elle s’empressa ensuite d’attacher la laisse sur le collier de Mina, puis l’embrassa sur la tête.
« Bien… Tu as bien mérité ton gâteau au chocolat, Mina, mais tâche de ne pas salir tes vêtements… En fait, je crois que le mieux est que je te donne à manger, ma chérie. Tu n’auras rien d’autre à faire que ronronner ! »
Elle lui sourit encore, et s’avança jusqu’à la salle à manger, où Fiona avait préparé un couvert, avec le gâteau au chocolat et un bol comprenant de la crème anglaise. En la voyant, elle ne put que sourire, et caressa les cheveux de Mina, avant de donner une petite tape sur ses fesses.
« Et bien, dites donc, tu es toute belle, ma Mina… Une vraie neko de luxe ! »
Fiona lui sourit, puis Mélinda s’assit sur la chaise, et tapota ses cuisses.
« Allez, Mina, installe-toi sur moi ! »
Entre-temps, Fiona lui avait enlevé sa laisse, et Mina finit donc sur les cuisses de Mélinda. On servit ensuite une part de gâteau, avant de la recouvrir d’une crème anglaise bien chaude, et, attrapant la cuiller, Mélinda coupa le gâteau, puis approcha la cuiller des lèvres de Mina, son autre main posée, pour le moment, sur l’une des hanches de sa neko.
« Allez, ouvre la bouche, ma choupette, et… »
Et hop ! Le gâteau fila dans la belle bouche de sa neko, et Mélinda ne put qu’en sourire.
« Alors ? C’est bon, hein ? »
-
Mina avait décidément du mal à se reconnaître. Cela lui semblait être une éternité qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien. En effet, le bain chaud conjugué avec la séance de sexe intense et de la jouissance qui avait suivi l’avait complètement décontracté et elle se sentait en pleine forme. De plus, le bain avait aussi eu le mérite de la décrasser et elle pouvait voir ses longs cheveux blonds descendre librement le long de son dos. Elle aimait beaucoup ses cheveux et, lors de son passage dans la rue, elle se désespérait de les voir lourds et gras continuellement. Alors qu’à présent, lorsqu’elle bougeait, ses cheveux voletaient légèrement derrière elle et cela était très rafraichissant !
Se tournant vers sa Maîtresse, Mélinda la regardait avec un étrange regard, entre la fierté de son œuvre et l’amusement de la voir si joyeuse. Sa maîtresse s’absenta alors quelques instants le temps qu’elle s’habille à son tour en lui demandant d’attendre gentiment ici. Mina ne fit pas la difficile et continua de se regarder dans la surface réfléchissante. Elle en profita aussi pour retoucher aux serviettes appréciant la douceur qu’elles possédaient, Mina avait toujours un peu de mal à croire ce qu’elle était en train de vivre mais si c’était un rêve elle voulait bien rester encore endormie pendant longtemps !
Un sifflement parut alors à ses oreilles lui signifiant que Mélinda devait avoir fini de s’apprêter. S’approchant de la porte par laquelle elle s’était éclipsée, Mina passa la tête de l’autre côté de la porte pour découvrir cette nouvelle pièce. C’était la chambre de sa Maîtresse avec un grand lit en son centre. Cependant le plus impressionnant ce n’était pas la pièce en elle-même mais la personne qui s’y trouvait assise… Mina découvrit Mélinda dans une tenue noire, en quelques sortes assortie à la sienne qui laissait voir de nombreuses zones de chair et qui la mettait terriblement en valeur. Mélinda était déjà particulièrement belle, même nue, mais elle savait faire valoir ses atouts par des vêtements qui la sublimaient.
-Vous….Vous êtes très belle Maîtresse !
Mina laissa un petit ronronnement de plaisir franchir son corps lorsque sa Maîtresse vint lui donner un baiser sur son front en lui attachant la laisse. Mina n’était pas particulièrement choquée par cela, elle avait vu bon nombre de fois des humains promener leur Nekos en laisse dans la rue et c’était le plus souvent de manière bien moins douce que sa Maîtresse. Elle sourit en entendant parler du gâteau qu’elle allait enfin pouvoir gouter ! Il faut dire que l’odeur était un peu plus présente ici que dans la salle de bain et Mina commençait vraiment à en avoir l’eau à la bouche. Lorsque Mélinda lui dit qu’elle allait la nourrir elle-même Mina l’embrassa furtivement sur la joue, il lui semblait qu’elle rajeunissait de quelques années et qu’elle allait de nouveau jouer à la poupée pour sa maîtresse. Encore ce sentiment de déjà vu qui revenait la taquiner de temps à autre mais cela se répétait plus souvent que d’ordinaire avec Mélinda.
Elles arrivèrent finalement dans la salle à manger ou Fiona les attendait patiemment, elle avait dressé la table avec une assiette comprenant le fameux gâteau avec une crème qui ressemblait un peu à du lait mais en plus doré. Mina rougit doucement au compliment de Fiona en avançant légèrement par réflexe à la tape sur ses fesses.
-M…Merci ! Et... pardon de vous avoir fait attendre Dame Fiona !
S’inclinant légèrement elle alla ensuite s’asseoir sur les cuisses de Mélinda, perpendiculairement à elle face à la table. Mina observa avec attention la part de gâteau et la cuillère que sa maîtresse approchait d’elle doucement en lui disant d’ouvrir la bouche. Ce qu’elle fit bien entendu, refermant ses lèvres sur la cuillère et son contenu. Tout d’abord ce fût le goût de la crème chaude qui arriva à ses papilles, un coté sucré, onctueux à la fois et avec un goût de lait prononcé… C’était vraiment délicieux ! Puis, en mâchant un peu le gâteau le gout du chocolat arriva. C’était sucré aussi mais un peu amer, plus fort que la crème mais tout aussi bon. Le mélange des deux se faisait à merveille dans sa bouche et elle ne tarda pas à avaler la nourriture son ventre en réclamant bien vite d’autre.
-C’est… C’est vraiment très bon ! Je… Je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi… Bon !
Elle en perdait ses mots pour décrire ce qu’elle ressentait, un peu comme lorsqu’elle avait fait l’amour avec sa Maîtresse tout à l’heure. Ces expériences nouvelles qui lui étaient inconnues vont au-delà de ses espérances et de ses rêves. Se dandinant légèrement sur les cuisses de sa Maîtresse Mina ouvrit de nouveau la bouche dans l’attente d’un nouveau morceau.
-Aaaaaaaaah
-
Comme elle était belle, sa petite neko ! Comme elle était mignonne, sa magnifique peluche ! Mélinda, en ce moment, débordait d’amour pour la jeune neko. Assise sur ses cuisses, perpendiculairement, elle avala avec délice le gâteau au chocolat, ce qui na tarda pas à amener son délicieux ventre à gargouiller, trahissant sa faim naissante. Mélinda sourit donc, et déposa un nouveau baiser sur le front de Mina, glissant une main pour jouer avec ses longs cheveux. Ils étaient maintenant tout beaux, tout propres, soyeux, et la vampire se faisait plaisir à les caresser, enfouissant ses doigts dedans pour décroiser les mèches, et ainsi faire en sorte que ses cheveux soient bien fins.
Mina ouvrit ensuite bien grand la bouche, et, en souriant, Mélinda enfouit à nouveau un bout de gâteau en elle. Sa main alla ensuite caresser son ventre, mis à nu par sa nouvelle tenue, et continua à la caresser.
« Oui, ma chérie, c’est du chocolat, évidemment que c’est bon… Tu y auras droit tous les jours, à des repas comme ça. Des gâteaux, des biscuits, des bonbons, des sucreries… »
Autant de choses que les nekos adoraient, généralement. Mélinda la laissa donc manger, puis l’embrassa doucement sur les lèvres, posant sa main sur son menton. La neko semblait déborder de joie et de plaisir, ce qui était un spectacle très agréable à voir pour sa Maîtresse. Après tout, elle avait le droit de se sentir fière de rendre ses esclaves heureuse. Mina engloutit ensuite le gâteau, tandis que Fiona, amusée, la regardait également. La magnifique femme aux yeux verts était assise sur la table, jambes croisées.
« Ça doit vouloir dire que je cuisine bien…
- Bien sûr que tu cuisines bien, Fiona ! »
Mina ne pouvait qu’être d’accord. Mélinda lui fit manger deux parts de chocolat avec de la crème anglaise, et prit également quelques morceaux elle-même. Joueuse et mutine, elle approcha ainsi un morceau des lèvres de Mina… Avant de l’écarter de ses lèvres pour le mettre dans sa bouche, et venir ensuite embrasser la femme.
Elles partagèrent ainsi, au sens littéral du terme, un baiser moelleux. Le chocolat se mélangea entre elles, et Mélinda crispa sa main sur les cheveux de Mina, venant alors continuer à titiller sa peluche, son autre main allant pincer l’un de ses seins, la faisant légèrement sursauter. Face à elle, Mina était doucement en train de s’abandonner, et Mélinda lui mordilla les lèvres, tirant tendrement dessus.
La vampire rompit le baiser tout en léchant ses lèvres, et lui sourit.
« Je t’aime, ma douce Mina… Je t’aime tellement, ma douce peluche… »
Elle l’embrassa sur le bout du nez.
« Tu aimes l’idée d’être ma petite peluche, Mina ? Une douce poupée envers qui je prendrais le plus grand soin ? »
Mina n’avait aucun doute à se faire ; elle serait magnifiquement bien traitée !
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La petite Neko ronronnait de plaisir, la douce vibration se propageait dans son corps et gagnait en intensité lorsque le chocolat pénétrait dans sa bouche. Mina aimait bien sentir les doigts de sa Maîtresse dans ses cheveux, les sentant défaire quelques petits nœuds qui avaient pu se créer, ils parcouraient la longueur de sa chevelure en un petit froissement très doux. Mina sentit la main qui était sur ses cuisses remonter doucement, passant tout d’abord par ses hanches avant d’arriver sur son ventre nu au niveau du nombril. Mélinda pouvait sentir les vibrations que provoquaient les ronronnements de Mina sur sa paume, se prolongeant parfois dans son bras lorsqu’ils se faisaient plus intenses.
Mina était vraiment heureuse et de ce qu’elle avait pu voir dans la rue surement très chanceuse aussi. Elle doutait que la plupart des Nekos se fasse aussi bien traiter par leur maître et cela devait être même souvent le contraire. Certains hybrides, mâles pour la plupart, possédaient une force surhumaine et étaient souvent employés comme main d’œuvre sur les gros chantiers de construction ou de rénovation. Pour les femelles, elles servaient la plupart du temps comme servantes à tout faire ou comme esclaves sexuelles. Mina ne pensait pas se trouver dans l’une de ces catégories. Elle était plus comme une poupée, un doudou à câliner et à dorloter. Du moins, c’est le rôle qu’elle tenait pour le moment et Mina ne savait pas quels projets avait sa Maîtresse.
Mina ne se lassait pas de manger cette délicieuse nourriture sous les regards amusées des deux femmes. Fiona était venue se poser près d’elles, grimpant souplement sur la table afin de s’y poser les jambes croisées dans le vide. En mâchant le délicieux gâteau Mina laissait quelques miettes se poser sur ses lèvres et le plus innocemment du monde passait sa langue dessus afin de récupérer les précieux morceaux de chocolat.
-C’est vraiment très bon Dame Fiona ! Je serais heureuse d’en prendre tous les jours !!!
Mina se laissait embrasser avec plaisir par sa Maîtresse, trouvant se contact toujours aussi doux et agréable. Par moment la cuillère allait dans la bouche de sa Maîtresse, Mina regardant le gâteau disparaître entre les lèvres de Mélinda, s’attardant à contempler celles-ci. Sa Maîtresse semblait elle aussi apprécier grandement le gâteau et avait l’air toute aussi joyeuse que la petite Neko. Voulant jouer un petit peu elle lui fit croire à une bouchée de chocolat avant de la prendre pour elle. Cependant, Mélinda s’approcha pour l’embrasser une nouvelle fois mais, cette fois-ci, Mina put sentir le merveilleux goût du chocolat venir se mêler au goût de sa Maîtresse. Elle sentait la main dans ses cheveux, les agrippant légèrement pour prolonger le baiser tandis que l’autre main était rendue à présent sur sa poitrine pinçant légèrement l’un de ses tétons au travers du fin tissu. L’excitation et l’envie reprirent légèrement place dans la petite Neko qui se détendit de plus en plus pour apprécier ce baiser prolongé et doigts fins de sa Maîtresse contre elle. Son ronronnement se fit plus fort encore se faisant entendre sans difficulté par Fiona qui n’était pas très loin d’elles.
Lorsque le baiser fut rompu sa Maîtresse lui dit des mots qui la touchèrent car elle les croyait sincères. Mina vint embrasser sa Maîtresse plaçant ses bras autour de son cou laissant ses lèvres coller à celles de Mélinda pendant quelques instants avant de lui répondre.
-Moi aussi maîtresse… Je vous aime beaucoup ! Je… Je voudrai rester avec vous pour toujours et… Moi aussi je veux prendre soin de vous…je…. Je ne veux pas vous perdre !
Sa voix était pleine de sincérité et elle n'avait jamais autant désiré quelque chose de sa vie. Il lui semblait avoir enfin trouver un endroit où elle aurait sa place, où elle serait utile et voulue. Un endroit qu'elle pourrait appeler chez soi. Une Maîtresse douce et attentionnée envers elle et des gâteux et sucrerie en tous genre à foison ! Que demander de plus ?
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Mélinda allait prendre cette déclaration d’amour pour un « oui », et sourit donc devant l’aveu de Mina. Prendre soin d’elle... C’était mignon, et, mine de rien, ça la touchait beaucoup. Elle frotta donc son nez contre celui de Mina, et l’embrassa encore une fois.
« Tu es adorable, ma petite peluche... Allez, mange encore un peu, tu dois être affamée. »
Vivre dans les bas-fonds de Nexus, pour une neko, ça devait être difficile. De la nourriture infâme, à mendier ou à fureter dans les poubelles... La disette n’était clairement pas agréable, et, de plus, les deux femmes venaient de faire l’amour, ce qui faisait brûler pas mal de calories, et pouvait donc affamer. Quand on voyait la manière dont Mina ronronnait joyeusement en mangeant, la vampire comprit rapidement qu’elle devait adorer ce repas. Alors, Mélinda, d’une main, caressait et grattait son dos, et, de l’autre, venait remplir sa bouche. Mina aurait sans aucun doute pu manger toute seule, mais la vampire se plaisait à l’imaginer comme une sorte de douce petite peluche, ronronnant confortablement entre ses bras, se laissant faire, se soumettant totalement à sa présence.
Mélinda, en effet, n’était pas une Maîtresse mauvaise. Elle ne voulait que le bien de ses esclaves, estimant que son rôle était de les protéger, de leur offrir un cadre dans lequel elles pouvaient librement s’épanouir. Mina était sortie de la pauvreté et de la misère, et allait maintenant goûter à une vie de joie sans fin. Renoncer à la liberté pour le bonheur, voilà le commerce que Mélinda proposait. Elle laissa donc Mina manger, et, parfois, quand un peu de crème anglaise dépassait, elle prenait une serviette, et nettoyait ses lèvres, tout en continuant à l’embrasser.
« Tes ronronnements sont magnifiques, Mina... N’est-ce pas qu’ils sont magnifiques, Fiona ?
- Oh oui, un vrai petit moteur... »
Fiona caressait aussi les cheveux de Mina, grattant sa tête, notamment à hauteur de ses oreilles. Elle s’était assise à côté des deux femmes.
« Vas-y, ma Mina d’amour, mange, mange donc... »
Et hop ! Une nouvelle bouchée vint filer dans ses lèvres. Au bout d’un moment, Mélinda finit par reposer la cuillère, puis embrassa à nouveau Mina, assez longuement, fourrant sa langue dans sa bouche en la tenant par la tête et par le milieu de son dos.
« Nous allons arrêter là, Mina, il ne faut pas trop manger non plus... »
Mélinda lui sourit, et reprit enfin, en redressant un peu sa tête, caressant les épaules de la femme.
« Je crois que Fiona mérite bien que tu la remercies, non ? »
Après tout, c’était elle qui avait fait ce gâteau...
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Mina aimait beaucoup ces petits gestes de tendresse dont faisait preuve sa Maîtresse envers elle. De douces caresses, de légers baisers, les doigts parcourant ses cheveux. Tant de gestes qui ne faisaient que renforcer la loyauté et l’affection que portait déjà la jeune Neko à sa nouvelle Maîtresse. Elle se laissait nourrir avec joie, son ventre commençant à être satisfait dans les quantités qu’elle absorbait et elle ne savait parfois plus où donner de la bouche entre les lèvres sucrés de sa Maîtresse et la cuillère contenant la pâtisserie. Mina avait toujours su se débrouiller pour trouver à manger dans la rue, cela était certes difficile mais elle avait réussi à survivre pendant quelques temps sans mourir de faim ou de soif. La pluie lui servait d’eau à peu près potable et elle avait placé quelques récipients de fortune non loin de sa cache pour la récolter. Le problème majeur avait été la nourriture. Elle chassait un peu, réussissant parfois à attraper quelques oiseaux qu’elle faisait cuir avec un feu de fortune. Mais elle n’aimait pas trop ce genre de nourriture et elle se risquait plus souvent à voler sur les grands marchés, avec la foule un ou deux fruits ou morceaux de viande en moins passaient inaperçus. Mais le manque de nourriture équilibrée et les quelques privations l’avait affaibli au fur et à mesure et la mauvaise qualité des ingrédients qu’elle ingurgitait ne lui donnait aucune satisfaction à manger.
Cependant, c’était une tout autre histoire avec ce gâteau au chocolat ! Elle n’avait jamais eu le plaisir de goûter cette denrée et, comme bon nombre de personne, elle adorait cela ! Mina se laissait faire, se contentant de profiter du moment en ouvrant la bouche par moment et en ronronnant de plaisir sous les caresses et les gratouilles. Certes la pâtisserie n’était pas un vrai repas mais cela lui suffisait amplement pour le moment et le goût qu’elle avait découvert équivalait largement un repas complet.
Dame Fiona s’était un peu rapprochée, venant poser sa main sur sa tête et gratter légèrement entre ses oreilles profitant elle aussi des douces vibrations que produisait la Neko. Mina n’avait pas encore passé beaucoup de temps avec elle mais elle l’appréciait déjà. Elle se rendit compte qu’elle ne savait même pas qui elle était par rapport à sa Maîtresse. Elle était peut-être une dame de compagnie ou quelque chose comme cela ? Peut-être même une cuisinière renommé et attitré à sa Maîtresse ? Car le plat était vraiment délicieux ! Celui-ci commençait par ailleurs à être bien entamé et il ne fallait pas abuser des bonnes choses. Mélinda reposa doucement la cuillère sur le rebord de l’assiette venant embrasser une nouvelle fois sa petite poupée en un baiser plus langoureux mêlant sa langue à la sienne en échangeant leur goût sucré. Une fois ce baiser terminé, Mélinda suggéra à sa peluche de remercier Fiona pour le gâteau qu’elle avait fait.
-Ou…Oui bien sûr !
Mina se releva doucement des genoux de sa Maîtresse venant se placer devant Fiona, elle s’approcha vivement donnant un léger coup de son front contre la joue de Fiona en signe d’affection et de remerciement. Mina se collait doucement à la femme frottant sa joue contre la sienne avant d’y déposer un baiser tout en ronronnant.
-Merci beaucoup pour ce merveilleux gâteau ! Vous cuisinez vraiment très bien !
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La belle petite Mina avait goûté avec joie à ce gâteau au chocolat, et il était donc temps de récompenser Fiona. Elle l’avait bien mérité, car elle avait cuisiné, patiemment et sagement, pendant que Mélinda et Mina copulaient joyeusement. Cependant, et pour relativiser ce fardeau, Fiona avait toujours aimé cuisiner, notamment préparer de bons petits plats pour sa Maîtresse. Officiellement, elle était comme Mina, une esclave de Mélinda, mais, dans les faits, elle faisait partie de ces esclaves qui, par leur expérience, leur âge, avaient un rôle plus important au sein du harem. Fiona avait naturellement plus de responsabilités que Mina, mais jamais elle n’usurperait ses fonctions. Il fallait tout simplement admettre que, tout en étant toutes les deux esclaves, elles n’avaient pas les mêmes fonctions.
Fiona fut donc remerciée par un bisou sur la joue, et sourit.
« Oh, merci beaucoup, Mina... Mais... Il faut que tu saches que, entre nous, quand tu veux vraiment remercier quelqu’un, il faut l’embrasser sur les lèvres. Ça fait partie des règles de notre communauté. »
Fiona lui sourit donc, et l’embrassa tendrement, posant sa main sur ses cheveux, et descendit l’autre pour caresser les fesses de Mina, déplaçant rapidement ses doigts pour caresser tout doucement la base de sa queue. Ses ongles remuèrent sur ses fins poils noirs, titillant également un peu les rubans roses que leur Maîtresse avait attaché. Fiona embrassait très bien, et, yeux clos, elle serrait le corps de Mina contre le sien, usant de toute son expertise buccale pour lui offrir le meilleur baiser qui soit.
Mélinda observa ça en souriant joyeusement. Fiona avait été bien formée, elle parvenait à se calmer, à se contenir, mais elle était bel et bien en train de mouiller sur place.
Fiona termina son baiser au bout de multiples secondes, sans avoir oublié d’enfoncer sa langue dans la belle bouche de Mina, et reprit ensuite, en lui souriant, frottant son nez contre le sien.
« Tu as vraiment des lèvres magnifiques, ma chérie. Dis-moi... Est-ce que tu as aimé quand tu as fait l’amour avec Maîtresse ? Raconte-moi ce que tu as ressenti, ma chérie d’amour. »
Au sein du harem, il allait falloir s’habituer aux mots doux et à la tendresse !
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La petite Neko était toute collé contre Fiona se frottant doucement contre elle à la manière d’un chat heureux et reconnaissant. Son amnésie et sa vie dans les rues de Nexus avait fait resurgir beaucoup d’instincts et de mimiques félines et elle n’avait encore rien d’une esclave modèle et de haut de gamme que l’on pouvait présenter en société. Certains esclaves étaient particulièrement chers à l’achat, parfois c’était à cause de la rareté de son espèce, de son pedigree. Mais parfois, certains étaient prisés pour leurs bonnes manières, leur prestance qui rejaillissait sur leur maître. Il y avait cette classe d’esclave qui était le reflet de la richesse et de l’influence du maître, qui était presque libre et était souvent considérée comme des domestiques plutôt que de « vulgaire » esclaves.
Mina en était encore bien loin et elle ne savait si elle arriverait un jour à ce niveau. Pour l’heure elle câlinait la personne qui lui avait préparé une succulente pâtisserie en ronronnant allégrement contre elle. Mais Fiona lui dit gentiment qu’il y avait des règles dans leur communauté, et l’une d’elles voulait que l’on s’embrasse sur la bouche pour remercier la personne.
-C’est d’accord ! ^^
Mina n’en voyait absolument aucun inconvénient, trouvant cette manière de faire tout à fait agréable et à son goût et laissa les lèvres de Fiona venir se coller aux siennes. La Neko se fit enlacer par les bras de Fiona l’une de ses mains venant se perdre dans ses cheveux tandis que l’autre descendait sur ses fesses nues pour les caresser légèrement avant de se déplacer sur sa queue. Un long frisson parcourut le dos de Mina pour qui cet endroit était très réceptif aux caresses et gratouilles en tout genre. Sa queue était en effet un endroit particulièrement sensible, elle n’aimait pas trop qu’on y touche sauf dans certaines situations car cela pouvait lui donner des certaines envies qu’elle avait du mal à cerner. Or, à présent, elle commençait à comprendre ce qu’elle voulait lorsqu’on la touchait à cet endroit. Elle voulait ressentir les mêmes choses que lors du bain, sentir un corps contre elle, sentir le plaisir grimper en elle. La main de Fiona caressa sa queue lentement remontant à l’extrémité pour jouer avec les petits rubans roses que lui avait accroché sa Maîtresse.
Pendant ce temps, Mina sentit la langue de la femme franchir ses lèvres pour venir chercher la sienne. Le baiser qu’elle recevait était tout aussi bon que ceux de sa Maîtresse quelques minutes auparavant ! Et Mina s’abandonnait volontiers à se baiser dans les bras de Fiona, le sentiment de désir revenant légèrement la chatouiller. Fiona, mettant fin au baiser, lui demanda alors si elle avait aimé faire l’amour avec leur Maîtresse et ce qu’elle avait ressenti. Mina remarqua au passage qu’elle avait aussi dit Maîtresse avant de répondre à sa question.
-C’était… Vraiment très bien… Je… C’est difficile de mettre des mots dessus… J’avais chaud à l’intérieur et assez bas… Les caresses ça me rendais bizarre… Je n’arrivais plus à penser normalement comme si tout était brouillé et pourtant je me souviens de tout… ça faisait un peu mal aussi mais Maîtresse m’a rassuré et m’a dit que c’était normal… Et puis c’était bon aussi !
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Quand on rejoignait le harem de Mélinda, il fallait s’attendre à recevoir quantité de baisers, de caresses, de câlins, et de tendres attentions. Ici, on ne faisait aucune différence entre le « sexe » et « l’affection ». Dès lors qu’une personne était majeure, les deux se confondaient, et, même avant, on apprenait aux jeunes esclaves que le sexe n’était qu’une forme d’affection entre adultes. Dit autrement, l’amour était totalement déconnecté du sexe ici, le sexe étant vu comme une forme d’interaction normale entre personnes s’appréciant. Quoi de plus normal au sein d’un harem ? Mélinda voyait son entreprise comme une communauté de vie, entre personnes unies par des mêmes besoins et par des mêmes désirs.
Fiona embrassait donc Mina, et ses baisers étaient tout aussi efficaces que ceux de sa Maîtresse. Mina pouvait se targuer d’être très heureuse. Après ce baiser, Fiona lui sourit, la maintenant entre ses bras, et explicita le fond de sa pensée :
« Tu as énormément de chance, Fiona... Nous allons retourner chez nous avec toi, et, là d’où nous venons, beaucoup d’esclaves ont envie de vivre chez notre Maîtresse. Beaucoup d’esclavagistes sont des individus odieux et cruels qui font souffrir leurs esclaves, mais... Pas notre Maîtresse. Du moins, jamais gratuitement. »
L’une des méthodes, très efficaces, de Mélinda, était d’amener les esclaves à se sentir redevables. Elle considérait le lien de domination l’unissant à ses esclaves comme un lien de nécessité, reposant sur l’idée, de base, que, sans elle, les esclaves n’étaient rien. Mélinda avait son interprétation de la pyramide de Mazlow, cette pyramide qui hiérarchisait les différents niveaux de besoins d’une personne. La base de sa formation était donc de fournir aux esclaves un clos, un couvert, de la nourriture, puis, ensuite, de les amener progressivement à s’épanouir et à se sentir heureux, de telle sorte que l’idée même d’être libre leur fasse horreur, par l’aléatoire et les dangers que la liberté appliquait. Au-delà même de la question de l’esclavage, c’était l’un des grands thèmes classiques : le sacrifice de la liberté au profit du bonheur et de la joie de vivre, comme l’avait théorisé Huxley.
Mélinda se trouvait donc là, observant les deux esclaves en souriant, et caressait, elle aussi, la queue caudale de Mina. La neko expliqua à Fiona ce qu’elle avait pensé du sexe, et, lentement, Fiona l’écoutait en souriant.
« Oui, c’est une sensation très difficile à comprendre, Mina... Beaucoup de gens ont des envies différentes à travers le sexe, car le sexe est au croisement de multiples sensations. Mais toi, ma choupette, si tu devais choisir, qu’est-ce qui t’a le plus plu ? La douleur, ou le plaisir ? »
Fiona savait que ce n’était pas une question aisée, et elle aida donc Mina.
« Par exemple... Qu’est-ce que tu préfères entre... »
Sa main vint caresser tendrement le creux de son dos.
« ...Ça... Et... »
Elle descendit ensuite sa main, et pinça son petit cul, le serrant entre ses doigts.
« ...Ça ? »
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Il est vrai qu’en suivant Mélinda et Fiona, Mina avait rapidement perdue sa liberté. Cependant elle l’avait laissé derrière elle avec soulagement après l’expérience qu’elle en avait eu. Au fond elle, elle savait qu’elle avait toujours été auprès d’humains, elle savait qu’elle n’avait jamais vraiment appartenue à une communauté composée uniquement de Nekos ou d’hybrides. Mais après tout qu’était vraiment la liberté ? Pour Mina s’était plus pouvoir prendre ses propres décisions, ou du moins c’est ce qu’elle pensait. Et elle avait l’impression que Mélinda lui offrait ce genre de liberté. Il fallait dire que même si elle n’avait qu’une liberté bridée, les conditions semblaient très faciles à supporter aux premiers abords ! Mina avait découvert le luxe que pouvait se permettre certains habitants de Nexus, les meubles élégants et raffinés, de l’eau chaude à volonté, de grandes suites dans divers établissements de la ville-état sans oublier la nourriture à foison ! Une chose était sûre c’est que l’on en prenait vite goût !
Mais au-delà des choses matérielles et plus superficielles Mina se sentait « obligée » de suivre Mélinda, pas dans le sens péjoratif du terme mais plus comme quelqu’un qu’elle admirait, qu’elle voulait remercier de son geste qu’elle pensait désintéresser. Elle se sentait redevable de l’avoir sauvée mais cela allait maintenant bien au-delà de ce simple fait. Avec peut-être une certaine naïveté, Mina se sentait spéciale et désirait le rester en compagnie de sa Maîtresse.
Fiona lui expliqua alors qu’elles allaient rentrer chez elles, ce qui étonna un peu la petite Neko qui pensait déjà y être mais apparemment cet endroit ne faisait partie que des nombreuses possessions de Mélinda. Fiona n’avait pas besoin de préciser qu’elle était chanceuse d’avoir « trouvée » une maîtresse qui prenait soin de ses esclaves car elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait assisté, en pleine rue, à des lynchages en règle d’esclave pour avoir simplement fait tomber les nouvelles acquisitions de leur maître. Pour certains esclavagistes il ne fallait même pas une bonne raison et ils se défoulaient librement sur leur possession et Mina hocha vivement de la tête pour acquiescer ces dires.
Vint le moment où elle parla de ce qu’elle avait ressenti durant l’acte avec sa Maîtresse. Il est vrai que cela n’était pas simple de décrire une telle chose, le sexe était une chose à part entière et possédait son propre univers, ses propres codes. Une personne pouvait changer du tout au tout entre ses agissements habituels et ceux durant une partie de jambes en l’air. Bref, le sexe avait une sorte d’aura dans laquelle tout pouvait exister, où la personne pouvait se révéler complètement. Fiona lui expliqua quelques notions sur les sensations que pouvait procurer le sexe lui disant que cela dépendait beaucoup des personnes. Pour mieux lui montrer elle joignit le geste à la parole, caressant d’abord le bas de son dos lui procurant de doux frissons jusque dans le bout de sa queue. Puis en pinçant légèrement mais fermement l’une de ses fesses la faisant couiner de plaisir et de légère douleur. Mina avait du mal à vraiment se décider entre les deux et avait peur de donner une mauvaise réponse.
Je… J’aime bien les deux mais…. Pour la douleur c’est… Je l’apprécie plus quand j’ai beaucoup de plaisir avant….
Bien sur elle n’avait qu’une expérience limiter du plaisir de la chair et elle ne pouvait se baser que sur l’expérience récente qu’elle avait eut avec sa Maîtresse quelques minutes auparavant. Elle avait beau savoir qu’elle n’en était pas à sa première expérience elle n’arrivait pas à se souvenir de ses précédents maîtres et différents ébats qu’elle avait put avoir…
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Cette belle petite neko était une véritable perle. Magnifique et douce, attendrissante et gentille, elle était la perfection incarnée aux yeux de Mélinda. Une magnifique esclave, qui avait, avec elle, l’avantage d’être une neko ayant connu la misère des rues nexusiennes. Ainsi, elle avait déjà un postulat de base négatif sur la liberté, et apprécierait donc d’autant mieux l’idée d’une vie faste et tranquille, auprès de sa Maîtresse. Fiona continuait à la caresser, et Mélinda, en souriant, les observait sans rien dire, se mordillant doucement les lèvres. Elle voyait la main de Fiona caresser doucement le petit cul de Mina, la jeune neko étant collée à elle. De sa petite voix douce et fluette, Mina lui avoua aimer tout ce qu’on lui faisait, mais qu’elle voulait du plaisir avant la douleur, ce qui ne manqua pas de faire sourire Fiona.
Son nez alla se frotter contre celui de la femme, et elle l’embrassa doucement sur les lèvres.
« Bien... Et j’imagine que là, tu ressens beaucoup de plaisir, pas vrai ? »
Fiona sourit encore, s’attendant à la réponse, et embrassa la jeune neko sur le front. Comme toujours, elle se montrait d’une très grande douceur, ce qui faisait d’elle une femme très appréciée des autres esclaves. Elle poursuivit ensuite, après une question qui, en réalité, était purement rhétorique :
« Parce que moi, tu vois, j’ai envie que tu me fasses beaucoup de plaisir. Je t’ai entendu coucher avec ta Maîtresse, et... Disons que ce spectacle ne m’a guère laissé indifférente... »
La jeune femme sourit encore, et l’embrassa à nouveau, puis reposa Mina sur le sol. Fiona écarta alors bien les jambes, et posa sa main sur le pan de sa robe verte qui se tenait devant ses cuisses, et la releva alors. On put ainsi voir que, sous cette dernière, elle ne portait aucune culotte, exhibant une intimité très bien épilée, une fine fente rose assez humide. Elle lui sourit alors, les joues légèrement rougies par le désir... Un désir qui était en train de remonter en elle.
« Viens me montrer de quoi tu es capable avec ta langue, ma neko d’amour... Viens me lécher. »
Les ordres commençaient à venir, d’une voix toute douce, et pleine d’amour.
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Mina ronronnait doucement contre le corps de Fiona. Toute collée contre elle, elle profitait allégrement de ses caresses. La petite Neko jeta un petit coup d’œil vers sa Maîtresse qui les regardait avec un petit sourire sur les lèvres en observant patiemment la suite des évènements. En effet, Mina sentait que l’ambiance avait quelque peu changer depuis que les petites questions sur le plaisir avaient été abordées. Elle sentait encore se changement de température, comme avant de se mettre dans le bain avec sa Maîtresse. Cette nouvelle atmosphère qui s’installait peu à peu mais cette fois-ci entre Fiona et Mina. Mina commençait à la reconnaître et cela commençait aussi à conditionner son esprit, qui reconnaissait un peu mieux ce genre de subtilités.
Son corps commençait à réagir aux caresses sur ses fesses, la faisant frémir légèrement tandis qu’elle ressentait une sensation dans sa poitrine. Cette sensations se faisait de plus en plus grande et commençait à faire des émules dans différentes parties de son corps. Mina commençait à apprécier et à aimer les plaisirs de la chair d’autant plus qu’ils étaient comme nouveaux pour elle. Son esprit s’ouvrait de plus en plus à cela collectant nombre d’informations pour déceler les envies, les attentes et pouvoir y répondre au mieux. Ce n’était pas pour rien que les Nekos étaient souvent réduit en esclavage, leur nature profonde les poussaient souvent à se soumettre à des personnes à fort charisme et autoritaire. Bien qu’il existe de nombreuses exceptions Mina n’en faisait pas partit et son inconscient le savait parfaitement, ainsi que les « réflexes » de son passé oublié.
Lorsque Fiona lui demanda si elle ressentait du plaisir, Mina sourit largement en hochant de la tête ne comprenant pas encore les subtilités de la rhétorique ou encore le second degré. Mina rosit légèrement lorsque Fiona parla de ses ébats avec sa Maîtresse. Il est vrai qu’elle se doutait qu’elle les avait entendues mais elle ne pensait pas qu’elle allait en parler. Après un rapide baiser Mina put de nouveau être sur ses jambes tandis que Fiona lui avouait qu’elle aimerait beaucoup, elle aussi, prendre du plaisir et que d’avoir entendue leur ébats l’avait excité un peu. Comme pour lui fournir une preuve de ce qu’elle disait Fiona releva doucement sa robe devant Mina, révélant d’abord ses jambes puis ses cuisses pour enfin découvrir son sexe épilé et légèrement humide. Mina s’abaissa doucement sur ses jambes comme pour mieux voir ce que lui montrait Fiona avant d’entendre l’ordre qu’elle lui donna. Elle savait que Fiona était une esclave aussi mais elle ne pouvait cependant désobéir et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord elle n’en avait pas envie et voulait remercier comme elle le désirait la merveilleuse cuisinière. Ensuite Fiona ne semblait pas être comme les autres esclaves qu’elle avait pu croiser, elle n’agissait pas en tant que tel et seule Mélinda semblait la surpasser. Enfin, Mina voyait le regard attentif et curieux de sa Maîtresse sur elle l’encourageant à s’approcher doucement.
Mina se rapprocha doucement, posant ses mains sur les cuisses de Fiona, se positionnant accroupie sur ses pieds pour se tenir droite. Elle approcha son visage de l’intimité luisante, son odorat intrigué par cette nouvelle fragrance. Ainsi il fallait lécher avec sa langue ? C’était assez étrange mais l’odeur l’enivrait légèrement. Son souffle chaud pouvait se faire sentir au fur et à mesure qu’elle se rapprochait. Puis, obéissant à l’ordre donné et curieuse de savoir quel gout cela pouvait avoir, Mina sortie sa langue râpeuse pour lécher la surface de cette intimité qui s’offrait à elle. N’ayant pour ainsi dire aucune expérience il faudrait sans doute lui enseigner l’art et la manière pour donner du plaisir avec sa langue et sa bouche.
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Mélinda avait droit à un très joli spectacle. Mina et Fiona, deux belles beautés Aucune des femmes ne comptait forcer Mina, car Fiona savait, tout comme Mélinda, que Mina devait être éduquée avec douceur et tendresse. Elle était leur petite peluche, et une peluche, par définition, était une chose fragile. Ainsi, plutôt que de la forcer, les deux femmes prenaient tout leur temps, ce que Fiona venait de faire en lui montrant son sexe, et en la laissant agir. Tout était fait pour que Mina soit heureuse, et, surtout, pour qu’elle devienne, progressivement, une magnifique petite perverse. La vampire la vit ainsi se redresser, assise sur ses genoux. Son dos était magnifique, et sa queue caudale, noire, avec des rubans violets, se dressait sensuellement, oscillant de gauche à droite.
« Ouiii, ouiii... Viens, ma chérie... »
Et la chérie, tout naturellement vint. Elle posa ses mains sur les cuisses de Fiona, qui, en retour, posa l’une de ses mains sur la tête de la femme, et la laissa venir. La tête de Mina s’enfouit entre ses cuisses, et sa langue fila dans sa bouche intime, glissant entre ses lèvres, faisant doucement soupirer Fiona. Fermant les yeux, la jeune femme accepta avec plaisir cette langue, qui fila en elle, timidement, remuant délicatement.
Quelques soupirs s’échappèrent donc des lèvres de Fiona, puis Mélinda les rejoignit. Elle s’assit, elle aussi, sur les genoux, à côté de Mina, et caressa son dos, le grattant tendrement.
« Là... C’est bien, ma chérie, continue... »
Souriant lentement, elle put voir la langue de Mina, filer en elle, mais la jeune neko était encore très inexpérimentée dans ce domaine. C’était aussi pour ça que Mélinda s’était déplacée, pour pouvoir la guider, pour pouvoir la conseiller et l’orienter. Ainsi, tout en la regardant, et en la câlinant, elle n’hésitait pas à commenter :
« Là... Oui, lèche bien. Dilate bien ce vagin, pour pouvoir mieux t’y glisser. Il faut que tu lèches bien, Mina, et, surtout, que tu trouves le bouton de plaisir de Fiona. C’est... C’est une sorte de petit bouton. Il faut que tu le lèches bien, c’est là qu’on reçoit le plus grand plaisir, Mina. »
Les nekos étaient souvent très doués pour ce qui était de lécher, et il n’y avait aucune raison que Mina ne s’en sorte pas bien, elle aussi. Quand on était aussi bien entourées, on ne pouvait que réussir.
« Lèche bien, Mina, répéta-t-elle, et tu pourras boire le liquide de plaisir de Fiona. »
Et ça, assurément, ce serait très agréable pour Mina. Du moins, Mélinda l’espérait.
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Mina ne se sentait pas du tout forcer par les deux femmes. Elle n’avait jamais ressenti ce sentiment depuis leur rencontre d’ailleurs. Mis à part peut-être lorsqu’elle avait dû les suivre en se faisant passer pour l’esclave de Mélinda alors qu’elle était encore libre. Et encore c’était soit cela soit être emmenée par les gardes et elle ne regrettait pas du tout son choix. Il serait par ailleurs amusant de recroiser le chef des gardes ou le marchand qu’elle avait tenté de voler. Mina sentait qu’en présence des deux femmes elle pouvait beaucoup apprendre et vivre dans le confort tout en étant bien traitée.
Puisqu’elle était amnésique Mina possédait une curiosité très développée et elle sentait qu’en compagnie de sa maîtresse Mélinda sa curiosité serait pleinement satisfaite. D’autant plus qu’elle avait déjà eu plusieurs avant-gouts sans vraiment s’en rendre compte. Il est vrai que sur le coup, elle n’avait pas prêté plus attention au faite que sa maîtresse s’était faite pousser un membre masculin entre les jambes dans la baignoire. Mina ne connaissant rien de la magie elle en découvrirait, peut-être plus, plus tard. Mais pour le moment ce n’était pas vraiment la curiosité qui la tiraillait mais plutôt l’envie de savoir donner du plaisir pour remercier comme il se devait Fiona. Elle avait bien compris que le sexe était une source intarissable de plaisir et elle voulait apprendre elle aussi à en donner au moins autant qu’elle en avait reçu quelques temps plus tôt.
Ainsi elle se retrouvait entre ses cuisses, léchant consciencieusement son intimité humide, d’abord sur la surface s’attaquant uniquement aux grandes lèvres intimes puis un peu plus loin lorsque celles-ci s’écartèrent légèrement sous la stimulation de sa langue. Du coin de l’œil elle vit sa Maîtresse se lever pour venir près d’elle. La douce main de Mélinda se positionna dans son dos le gratouillant légèrement pour l’encourager à continuer. Le visage de sa Maîtresse était tout près du sien et elle la conseillait sur la meilleure façon de faire. Il fallait donc qu’elle trouve une sorte de bouton ? Sa langue explora un peu plus le sexe de Fiona descendant et remontant le long de celui-ci pour enfin trouver ce qui devait être ce bouton, un petit peu caché et en hauteur elle s’y attarda plus longuement avec sa langue désireuse de lui fournir plus de plaisir. Et d’après sa Maîtresse s’était le meilleur moyen d’y arriver. Doucement elle s’était approcher un peu plus, ses lèvres se posant délicatement sur la fente intime de Fiona. Elle entendait la femme soupirer au-dessus d’elle sentant sa main caresser doucement ses longs cheveux tandis que sa Maîtresse câlinait son dos la faisant ronronner de plus belle.
L’expérience était nouvelle pour la petite neko mais elle était plutôt agréable à réaliser. Elle découvrait aussi le plaisir et la satisfaction que l’on pouvait ressentir en donnant de plaisir aux autres juste avec une partie de son corps. Elle qui était novice dans cet art elle se doutait qu’elle allait vite apprendre de nouvelles choses en compagnie de sa Maîtresse !
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Agenouillée à côté de Mina, sa délicieuse esclave, Mélinda lui souriait goulûment, en la regardant agir. Sa belle petite langue d’amour fila dans le corps de la femme, continuant à lécher le sexe de Fiona. Yeux clos, Mina se concentrait, les mains de Fiona se crispant sur sa tête. Le spectacle était très agréable à voir, faisant doucement sourire la vampire, qui se mordillait les lèvres en la regardant faire. Mina était vraiment une femme très belle, une petite perle. Tout en caressant son dos, Mélinda grattait sa colonne vertébrale, sentant, à chaque fois, le corps de Mina se rehausser légèrement. Elle glissait sur elle, remontant jusqu’à ses cheveux, les caressant doucement, et continuait à agir, pendant que Fiona, elle, mouillait davantage. Elle offrait sa cyprine à la bouche de Mina, et, peu à peu, Mélinda se retrouva dans le dos de son esclave.
Elle comptait encore jouer avec Mina, et encore lui faire plaisir. Son objectif était de montrer à Mina que, avec elle, avec la vampire, elle ne serait jamais en manque de quoi que ce soit... Et surtout pas de câlin ! Mélinda était bien placée pour savoir que, de manière générale, les nekos adoraient les câlins. Ainsi, elle se glissa dans son dos, et embrassa doucement son cou, léchant sa peau, ses seins venant s’enfoncer contre le dos de Mina.
« Hum... Ma douce chérie... Tu as vraiment une peau magnifique, tendre, si tendre... »
La vampire léchait sa nuque, massant également ses seins, appuyant doucement dessus, avant de pincer ses tétons, voyant les oreilles de Mina se redresser d’un coup. Le plaisir défilait en elle, et Mélinda malaxa les joyeux seins de la femme, sentant les tétons durcir, tandis que la main de Fiona se crispait sur ses cheveux, comme pour empêcher Mina de se retirer, afin qu’elle continue à lécher.
« Utilise ta queue caudale, ma douce Mina... Enroule-là autour de ma taille, maintiens-moi contre toi, ma chérie... »
Elle continuait, entre-temps, à lécher le creux de son cou, sa joue, mordillant délicatement le bout de ses oreilles pointues.
Pour le coup, Mélinda se faisait sacrément plaisir avec elle, et continuait à jouer avec le doux corps de sa belle peluche.
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Mina commençait à prendre goût à cela comme ça pouvait se voir. Ses coups de langues se faisaient plus avides, plus rapides. Elle sentait un jus étrange s'écouler de l'intimité de Fiona, un liquide qu'elle ne connaissait pas mais dont le goût n'était pas désagréable ! Il y avait un peu de tout avec une petite pointe d’acidité qui lui picotait légèrement la langue. Mina vit bien vite le lien entre le plaisir et la libération de cette substance. Par ailleurs, elle n’y avait pas prêté attention dans le bain vu l’humidité qui y régnait mais maintenant qu’elle se posait la question elle pouvait se sentir elle aussi humide un peu plus bas… Ainsi l’excitation et l’envie pouvait aussi aboutir à cela… Sa langue passait sur le bouton de plaisir de Fiona s’y attardant longuement avant de redescendre par moment entre ses lèvres intimes et s’enfonçant un peu en elle. Ses ronronnements prenaient de plus en plus d’ampleur, raisonnant dans tout son corps et faisant trembler légèrement ses lèvres sur l’intimité de Fiona.
Pendant ce temps elle vit sa Maîtresse quitter son champ de vision. Elle qui auparavant se trouvait à ses côtés était à présent derrière elle, son corps collé au sien, sa poitrine moelleuse s’écrasant légèrement dans son dos. Son corps fut pris d’un long frisson d’excitation en sentant la langue et les lèvres de sa maitresse dans sa nuque, aimant beaucoup cette sensation. Lorsqu’elle sentit les mains de sa Maîtresse l’entourer et se poser sur sa poitrine la caressant doucement le rouge lui monta rapidement aux joues ses oreilles se redressant d’un coup sous l’excitation qu’elle lui apportait. Son corps ne tarda pas à réagir un peu plus, ses tétons s’érigeant rapidement et de petits gémissements étouffés pouvaient se faire entendre.
C’est alors qu’elle entendit la suggestion ou plutôt l’ordre de sa maîtresse. Etrangement, elle n’avait jamais pensé à utiliser sa queue ainsi, comme une queue préhensible. Doucement sa queue noire s’enroula progressivement autour de la taille de Mélinda, la chatouillant surement un peu au passage avec le frottement de ses doux poils. Elle était juste assez grande pour en faire le tour, le bout remontant légèrement sur la poitrine de sa Maîtresse en la caressant du bout de la queue. Au fur et à mesure qu’elle s’enroulait cela attirait lentement sa Maîtresse un peu plus contre elle. La douce neko désirait se sentir bien entouré et cela était actuellement tout à fait le cas ! Elle sentait le corps de Mélinda dans son dos et les jambes de Fiona devant elle. Elle sentait par ailleurs la main de Fiona se crisper par intermittence dans sa chevelure suivant les vagues de plaisir qui allaient en elle la maintenant bien contre son intimité, bien que Mina n’avait pour le moment aucune envie de la quitter.
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Former Mina, voilà tout ce que Mélinda faisait en ce moment. Elle la formait en lui apprenant tout ce qu’elle avait à faire, et en lui montrant qu’elle pouvait utiliser toutes les capacités de son corps, y compris sa queue. Les nekos avaient trop souvent tendance à voir la queue comme une expansion sans intérêt. Mélinda sentit ainsi la queue de Mina se redresser, et elle soupira en sentant ce fin duvet de poils s’enrouler autour de sa taille, l’extrémité de sa queue venant la caresser. Le contact la fit sourire, la chatouillant un peu sur le coup, puis Mélinda mordilla ses lèvres, et pinça alors les seins de Mina, un peu plus fort. Ainsi, elle sentit la queue de Mina se crisper sur elle.
La vampire adorait ce moment, car elle était entourée par du sang en ébullition. Fiona, Mina... Ses deux esclaves étaient doucement excités, et Mina, elle, continuait à lécher. Visiblement, elle avait l’air de beaucoup aimer la mouille, car elle se gavait bien, remplissant son petit ventre de ce liquide agréable. Et, tout en faisant ça, Mélinda déplaça progressivement ses mains, épargnant ainsi les seins de Mina, après avoir longuement malaxé ces derniers.
« Hmmm... Mais c’est tout humide, là, dis-moi, Mina... »
Continuant à malicieusement sourire, Mélinda enfonça un doigt dans la petite chatte de Mina, tout en caressant son bassin avec son autre main. Ainsi, ses deux mains étaient à hauteur de son entrejambes, et elle commença doucement à la doigter. Pendant ce temps, Fiona, elle, relâchait peu à peu la tête de Mina, et s’amusait à frotter ses oreilles, les serrant entre ses doigts avant de les relâcher, et, ainsi, de sentir la bouche de Mina filer entre ses cuisses.
Doucement, les ronronnements de Mina remplissaient l’espace, et Mélinda continuait à appuyer son dos contre le sien, et alla même glisser un second doigt en elle, tout en continuant à embrasser et à lécher son cou, multipliant les suçons, caressant sa peau avec ses dents. La vampire était doucement en train de se réveiller, et, devant le sang délicieux, délicieux et magnifique, de Mina, il était difficile de se retenir.
« Hhhmmmm... »
Mélinda se faisait joyeusement plaisir !
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Mina commençait à apprécier de plus en plus ce genre de moment. Bien qu'apprécier était un faible mot pour désigner ce quelle ressentait à ce moment précis. Son corps répondait à merveille à toutes les stimulations, lui envoyant des signaux parfois contradictoires de plaisirs et de douleur. Tous ses sens étaient en éveil et, de par sa nature hybride, ils étaient tous assez développés. La vue tout d'abord , lorsqu'elle ouvrait les yeux elle pouvait voir Fiona en contre-plongée, sa robe relevée sur la taille, la forme de sa poitrine sous le vêtement et son visage qu'elle entrapercevait parfois, les yeux fermés et les expressions de son visage montrant le plaisir qu'elle prenait. Son odorat n'était pas en reste, son visage ainsi collé contre l'intimité de Fiona, elle pouvait en sentir toutes les fragrances qui s'en dégageaient, l'odeur de lenvie et du plaisir imprégnant lentement la pièce. L'ouïe , à son tour, participa à ce bouillonnement de sensation, elle entendait Fiona gémir doucement, les bruits de sa langue sur son intimité humide, sa Maîtresse murmurer dans son dos des paroles qui lui donnait des frissons d'excitation, sa peau se couvrant d'une fine chair de poule. Mais elle entendait aussi ses propres soupirs et gémissements de plaisir ainsi que le doux son de son ronronnement. Bien entendu, il y avait aussi le goût, surtout celui de Fiona à vrai dire qui emplissait doucement sa bouche au fur et à mesure de ses coups de langue en elle, sa mouille coulant de son sexe pour finir entre ses lèvres.
Mais le sens le plus sollicité était celui du toucher. Les sensations venaient d'un peu partout : tout dabord sentir les jambes de Fiona contre elle, ses cuisses non loin de son visage. Les doigts de Fiona caressant ses oreilles les prenant doucement par moment les faisant tiquer. Sa langue explorant l'intérieur de la femme avec assiduité et curiosité, remontant parfois sur le bouton rose et légèrement gonflé qui se trouvait un peu au-dessus. Mais il y avait aussi sa maîtresse, située dans son dos, qui sollicitait son sens du toucher. Elle la sentait collée tout contre elle, sa poitrine s'appuyant dans son dos. Ses douces mains torturant gentiment sa poitrine ainsi que ses tétons durcis par le plaisir. Ses mêmes mains descendirent par ailleurs plus bas, au creux de ses reins s'attaquant à présent à son intimité. Elle sentit un doigt entrer en elle et bouger lentement la faisant doucement gémir de plaisir.
Hmmm... Maitresse... c'est à cause de.... Vous deux
Mina sentait ses lèvres dans son cou, se déplaçant doucement sur le haut de son épaule avant de revenir sur sa nuque y déposant de multiples baisers et parfois de petits suçons laissant une petite marque rouge sur son cou. Doucement les mains de Mina voulaient explorer aussi un peu plus, dirigées par lenvie et ce que Mina connaissait déjà ses mains passèrent derrière les jambes de Fiona, venant se placer sur les fesses de celle-ci en les caressant doucement en faisant de petits ronds vers l'extérieur .
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Délicieuse petite Mina… Sans partager la passion folle des jumelles Karistal pour les nekos, il était vrai que Mélinda aimait beaucoup ces petits êtres aux longues oreilles. Située dans le dos de Mina, la vampire se faisait largement plaisir avec elle, palpant son corps dans tous les sens, la caressant tendrement et intensivement, ses mains glissant avec amour sur sa peau. Elle avait palpé ses seins, avant de se concentrer sur son bassin, tout en embrassant son cou, dans une perspective vampirique très claire. Mélinda ne connaissait Mina que depuis quelques heures, mais l’esclave était déjà sienne à vie. Elle ne perdait pas une miette de ce qui se passait, et, quand elle vit Mina poser ses mains sur les fesses de Fiona, Mélinda papillonna des yeux, et enfonça, en conséquence, un second doigt dans l’intimité de la jeune femme.
Sa langue était occupée à lécher sa peau, le creux de son cou, et, tandis qu’elle la masturbait d’une main, de l’autre, elle palpait l’un de ses seins, pinçant son téton, s’en servant pour tirer sur ce sein. Elle était encore plus ravie de voir que Mina commençait à partager la passion commune du harem : l’intérêt pour l’anal, pour tout ce qui touchait aux fesses. Le cul, dans sa forme la plus littérale. Se mordillant doucement les lèvres, la vampire continuait donc à jouer avec le corps de la neko, et ses dents raclaient désormais sa peau.
« Hmmm… C’est bien, Mina, ouiii… Explore mes fesses, vas-y… Presse-les, remue-les, serre-les… Mon petit cul est à toi, ma chérie… Hnnnn… »
Fiona en avait le rouge qui lui montait magnifiquement aux joues, tandis que ses mains se crispaient sur la tête de Mina. Deux mains la tenaient, caressant ses cheveux et ses oreilles, sentant, avec le plus grand des plaisirs, la petite langue de Mina continuer à se faufiler en elle, la faisant soupirer de plaisir. Mina avalait beaucoup de mouille, et avait peut-être aussi pu constater que, en approchant ses mains de ses fesses, le plaisir de Fiona semblait avoir redoublé.
Au même moment, les canines de Mélinda heurtèrent la nuque de la femme, amenant les griffes de Mina à s’enfoncer contre la chair de Fiona, la faisant couiner de plaisir. La vampire remuait furieusement ses doigts en elle, tout en buvant le sang de Mina. Gourmande, Mélinda n’était jamais contre le fait de boire du sang, et, en ce moment, elle se régalait, le sang de Mina étant toujours aussi délicieux.
« Hmmmm… Mmmhmmmm… »
Yeux clos, Mélinda en buvait quelques litres, pas de quoi affoler Mina, mais juste de quoi satisfaire sa grande gourmandise en la matière.
Et aussi la pousser doucement vers l’orgasme…
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Mina ne savait plus vraiment où donner de la tête. Encore novice dans ce genre de situation elle se retrouvait entre les deux femmes avec une multitude d'informations et de sensation qui l'assaillait de toutes parts. Fiona devant elle, debout appuyée contre la table tandis que Mina lapait avec plaisir son intimité et Mélinda derrière la caressant de ses douces mains en parcourant son corps lentement. Sa maîtresse semblait dans tous les cas apprécier le spectacle et les avait rejointes en s'occupant un peu du corps de la petite neko. Mina sentait les mains de la femme sur ses seins, puis contre son sexe avant de gémir doucement à l'entrée du premier doigt en elle. Il ne faisait à présent aucun doute que Mina appréciait grandement sa maîtresse et Fiona, le sentiment était même plus fort que cela.
Curieuse et désireuse de leur rendre la pareille pour l'avoir sauvée et lui avoir préparée une si bonne chose à manger la féline avait essayée de prendre un peu d'initiative en posant ses mains sur les fesses de Fiona. Elle fut elle-même étonnée de l'effet que cela produisit chez les deux femmes. Elle sentit sa maîtresse marquer une courte pause, avant de reprendre ses caresses de plus belle et d'insérer un deuxième doigt dans la fente de Mina. La neko pouvait aussi sentir très distinctement les canines développées frotter contre sa peau, Mina en frémissait d'avance sachant très bien qu'elles allaient bientôt s'y enfoncer légèrement. Mais ce fut la principale intéressée qui réagit le plus serrant doucement ses doigts autour de ses oreilles, les gémissements se faisaient plus présents et d'après ces mots elle en voulait un peu plus.
Essayant de contrôler le plaisir qu'elle ressentait elle-même par les doigts de sa maîtresse elle coordonna ses mouvements pour continuer ses coups de langue tout en malaxant plus intensément les fesses de Fiona, ses doigts s'enfonçant légèrement alors qu'elle les éloignait l'une de l'autre avant de les rapprocher. Ces mouvements semblaient beaucoup plaire à Fiona et Mina ne s'attarda pas à les réitérer plusieurs fois. Elle stoppa ces mouvements en sentant les dents s'enfoncer doucement dans sa nuque la faisant frémir de tout son être dans cette sensation très particulière de se faire ainsi aspirer le sang, ses doigts s'étaient contractés soudainement dans la chair tendre de Fiona pour y laisser de petites marques rouges.
Hmmm...hmmphhhhh !
Elle ne saurait l'expliquer mais peut-être était-ce lensemble ou juste la morsure et la succion mais Mina finit par jouir assez rapidement sous les doigts de sa maîtresse libérant un peu plus de cyprine sur ses phalanges. Ses gémissements de plaisir étaient étouffés par l'intimité de Fiona mais l'on pouvait très bien voir le plaisir sur son visage.
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Qui oserait donc dire, maintenant, que Mélinda était une mauvaise Maîtresse ? Elle s’occupait de la petite Mina avec la plus grande et avec la plus délicatesse des attentions. La jeune neko, si naïve dans le domaine du sexe, si innocente, était en train de se découvrir une seconde nature, une nouvelle existence, faite de plaisirs infinis. Oh oui, Mélinda allait adorer éduquer Mina, l’initier lentement, mais sûrement, sur les voies délicieuses du sexe. Autant dire que la jeune neko partait bien, et s’amusait à lécher Fiona, à la suçoter amoureusement, ce qui ne pouvait que plaire à la belle esclave, qui gémissait longuement de plaisir, caressant les cheveux de Mina d’une main, se serrant tout contre elle, jambes bien écartées, afin de simplifier davantage les mouvements buccaux et digitaux de Mina. Suivant en effet les consignes de sa Maîtresse, Mina s’évertuait à s’attaquer au sexe de Fiona, ainsi que palper ses fesses, maximisant ainsi nettement le plaisir que Fiona devait ressentir.
Et Mélinda, de son côté, était en train de faire sa gourmande. Posant ses mains sur chacun des seins de Mina, elle les soupesait, les pinçait à hauteur des tétons, tirant tendrement dessus, éprouvant ainsi la fine texture de la femme. Elle avait des seins délicieux, et un corps tout aussi agréable. La caresser était indéniablement très agréable, et Mélinda se régalait, tout simplement, en profitant pour goûter à ce sang délicieux.
« Hmmm... »
Elle continuait à la ponctionner, se délectant de ce sang merveilleux, un sang sauvage, pur, qui transpirait et suintait de l’innocence de Mina. Fermant les yeux, la vampire laissait tranquillement filer le temps, et sentit, avec la plus grande des joies, Mina jouir. Un orgasme bien compréhensible, et tout à fait naturel, vu comment la jeune femme était entourée. Cernée de toutes parts, elle n’avait pas d’autres options que de laisser le désir parler.
« Oui, Mina, oui, hmmm... Laisse-toi aller, ma cocotte, et lèche, haaa, ouiiii, lèche-moi bien, haaannn... Encore, ma petite puce, encore, hmmm... !! »
Fiona était d’un calme imperturbable... Ou presque. Presque, en effet, car le sexe avait tendance à réveiller ses plus fortes pulsions, laissant s’exprimer toute cette passion que, d’habitude, elle retenait en elle. Le spectacle était magnifique, le tableau éblouissant, et Mélinda finit par retirer ses dents, déposant ensuite un long baiser dans le creux du cou de Mina.
« Je t’aime, ma petite Mina... » avoua-t-elle ensuite, en déposant un joli baiser sur sa joue.
Mélinda se redressa alors lentement, et caressa les cheveux de Mina, puis sourit lentement, en regardant Fiona brièvement, puis se concentra un peu... Ce qui fit que Mina dut sentir quelque chose taper contre l’arrière de son crâne.
« Pour ta dévotion, Mina, je crois bien que tu as mérité une grosse récompense, non ? Tu ne penses pas, Fiona ?
- Oh si Maîtresse, et même plutôt deux fois qu’une... »
Fiona écarta alors de la main la tête de Mina, et, à son tour, se concentra aussi, ce qui fit que, bientôt, sous les yeux de Mina, deux verges pointèrent vers elle, appartenant respectivement à Mélinda et à Fiona. La main de Mélinda ébouriffa alors tendrement les cheveux de Mina, tandis qu’un sourire ravi éclairait ses lèvres, et qu’une lueur de désir brûlait dans ses yeux.
« J’espère que tu as une grosse soif, Mina, car, Fiona et moi, nous comptons te faire l’amour avec force, à tel point que, quand nous en aurons fini avec toi, tu t’effondreras de fatigue ! »
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D’après ce qu’elle avait pu en expérimenter et en voir, le sexe semblait être une discipline délicate et complexe. Elle sentait bien qu’elle n’en avait découvert qu’une petite partie et que de nombreuses surprises et découvertes pouvaient encore arriver. Cependant, elle avait du mal à les deviner. Ces nouvelles sensations étaient déjà presque irréelles pour elle qui revenait de la rue. Son corps avait pris l’habitude de résister au froid, aux coups, à la sécheresse mais pas au traitement spécial que lui « infligeait » sa maîtresse adorée. Son corps avait dû subir quelques privations et elle restait encore un peu frêle et fragile mais cela allait sans doute changer rapidement ! Bientôt, avec la nourriture de qualité et l’épanouissement que pourrait lui apporter sa maîtresse elle redeviendrait plus dynamique et plus endurante.
Si bien entourée elle ne pouvait que succomber au plaisir et s’y plonger avec joie. Durant sa jouissance son corps s’était figé durant quelques secondes. Ses doigts étaient enfoncés dans les fesses de Fiona, ses griffes légèrement plantées dans la chair tendre, son dos était légèrement cambré vers l’arrière, collé contre sa maîtresse, pour sentir au mieux sa présence protectrice et bienveillante. Enfin, ses lèvres et sa langue restaient collées sur l’intimité de Fiona durant ce merveilleux moment où plus rien n’existe à part cette sensation qui vous possède entièrement. Le plaisir et l’effort fournit avaient accélérer sa fréquence cardiaque et sa Maîtresse pouvait s’abreuver sans difficulté de son sang qui semblait tambouriner dans ses extrémités.
Encore frémissante elle sentit sa maîtresse retirer ses canines pour laisser la place à ses douces lèvres dans son cou en y récupérant les dernières gouttes qui perlaient sur sa peau. Une autre forme de plaisir la submergea lorsqu’elle entendit les mots de sa maîtresse. Elle était si heureuse d’entendre ces mots, son visage s’éclairant de joie. Elle sentit alors Mélinda se redresser derrière elle, caressant ses doux cheveux au passage elle parla d’une récompense. Mina avait encore un peu de mal avec ce mot, pour elle, elle faisait ce qui lui semblait le mieux sans penser à un bénéfice. Mais après tout elle n’allait pas refuser ! Et elle se demandait bien la nature de cette fameuse récompense. La réponse ne tarda pas lorsqu’elle sentit à l’arrière de sa tête une forme dure qu’elle devina aisément. Cependant une autre surprise l’attendait en voyant Fiona l’écarter de son intimité pour faire apparaitre à son tour un membre viril. Mina s’était légèrement reculée, sa tête se retrouvant au milieu des deux vis. D’une de ses mains elle alla caresser la verge de Fiona se demandant encore par quel miracle cela avait pu se produire.
« C’est…incroyable…. Vous aussi Dame Fiona vous pouvez ? »
L’ébouriffage de sa chevelure reporta son attention sur sa maîtresse qui la regardait avec bienveillance mais avec un désir certain, quelque chose dans son regard qui trahissait son envie dévorante.
« Ou…oui Maitresse ! Je… Je vais faire de mon mieux ! »
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Mélinda aimait beaucoup Mina. Cette petite neko était, non seulement très mignonne, mais disposait aussi d’un formidable potentiel. Après avoir joui, elle allait maintenant avoir droit à un plaisir très intense, car les deux femmes se tenaient devant elle, membrées comme il fallait, et, au vu de leurs érections mutuelles, avec une envie féroce de jouer avec le corps de Mina. Cette dernière, surprise de voir également que Fiona était une hermaphrodite, les regarda toutes les deux. Pour Mélinda, ce fut l’occasion de faire une précision :
« Nos sexes ne sont pas naturels, Mina... C’est le fruit de la magie et de la technologie, et je fais ce précieux cadeau à bon nombre de mes esclaves, comme Fiona.
- J’admets que c’est surprenant, Mina, mais... Tu sais, il existe, dans la nature, des phénomènes d’hermaphrodisme, où des individus, que ce soit des êtres humains ou des animaux, ont des attributs des deux sexes. La magie ne fait que... Forcer les choses que la Nature tolère. »
Fiona lui sourit à nouveau, et l’embrassa sur la tête. Mélinda avait ponctionné un peu de sang, mais pas assez pour épuiser Mina. Il fallait que la jeune neko reste en pleine forme, car c’était un sport intensif qui l’attendait ensuite. Mélinda et Fiona se rapprochèrent donc, et invitèrent Mina à les suivre. Elles rejoignirent ainsi la chambre, où les deux femmes se déshabillèrent pour de bon. Finissant toutes les deux nues, Mélinda s’installa ensuite sur le rebord du lit, et tapa doucement sur ce dernier.
« Allez, Mina, rejoins-nous... »
Elle lui sourit tendrement, Fiona s’installant elle aussi sur le lit, laissant un espace entre elles pour permettre à Mina de les rejoindre. Une fois que ce fut fait, les mains des deux femmes s’abattirent sur le corps de Mina, l’assaillant de caresses et de câlins, Mélinda n’hésitant pas à pincer légèrement sa peau, alternant également avec des baisers. Le tout dura de nombreuses minutes, les deux femmes multipliant caresses et bisous sur le délicieux corps de la neko, jusqu’à ce que Mélinda ne s’approche de ses fesses.
Ses deux mains se posèrent sur les fesses de la femme, et elle resta debout en atterrissant sur le sol, penchant son corps vers l’avant, son visage arrivant de cette manière à hauteur de ses fesses. Elle gloussa en sentant la queue de Mina la caresser sur le visage, puis glissa ses pouces sur ses fesses, les massant, tout en les écartant l’une de l’autre, approchant de cette manière ses pouces de sa croupe.
« Avant de rentrer par là, il faut te préparer un peu, ma chérie... »
Sa langue alla ensuite, après cette déclaration, titiller son délicat trou rose, et elle entreprit ainsi d’humidifier cette partie du corps de sa magnifique petite neko...
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Il était assez étrange pour Mina de se retrouver entre ces deux sexes tendus. Du fait de son jeune âge et de son amnésie elle ne pensait pas en avoir vu tant que cela pour commencer. Mais fait encore plus insolite pour elle ce fut que ces sexes définitivement masculins appartenaient à sa Maîtresse et sa suivante. Si ces membres virils avaient été présents dès la découverte des corps nus des deux femmes par Mina cela ne l’aurait pas choqué outre mesure, mais ils étaient vraiment apparus comme par magie. Et il semblait bien qu’il s’agisse de cela d’après les dires de sa Maîtresse. La magie et la technologie, deux choses dont Mina ignorait absolument tout. Elle avait déjà été émerveillée par le système de canalisation dans la salle de bain mais elle ne se doutait pas que la magie et la technologie pouvaient accomplir bien des merveilles. Mina touchait du bout des doigts les deux membres pour vérifier leur existence et pour les comparer. Mais aussi avec une certaine envie en se remémorant le plaisir qu’elle avait ressenti avec l’un d’eux dans la salle de bain.
- Oh d’accord…. Mais….Cela fait mal ? Je veux dire… Quand ça apparait ?
Mina avait encore de multiples questions sur le sujet mais une part d’elle lui indiqua que ce n’était pas encore le moment et que quelque chose de beaucoup plus intéressant l’attendait pour la suite. Comme pour lui donner raison Mélinda et Fiona sortirent de la pièce en l’invitant à les suivre vers la chambre. Sur le pas de la porte Mina put voir les deux femmes se dévêtirent complètement en trouvant se spectacle magnifique. Elle vit les deux femmes s’assoir sur le rebord du lit leur verge tendue difficile à cacher semblant l’appeler doucement. Tapotant l’espace entre Fiona et elle, sa Maîtresse l’encouragea à venir s’y installer. Mina ne se fit pas prier très longtemps et vint s’y placer. Elle fut tout de suite la proie aux mains des deux femmes qui s’attaquèrent à chaque parcelle de son corps entre de douces caresses et de petits pincements. Toutes ses attentions finirent par rendre la petite Mina vraiment excitée et cela pouvait se voir par certains signes physiques. Mina avait elle aussi donner son lot de caresses envers les deux femmes. Ses mains descendaient parfois vers les colonnes de chaires.
Au bout d’un moment elle sentit sa Maîtresse se déplacer légèrement pour se placer derrière elle en se saisissant de ses fesses. Elle les malaxa pendant quelques secondes alors que Mina sentait les ponces s’enfoncer un peu plus au creux de ses fesses. Mélinda lui dit alors qu’il fallait la préparer un peu avant d’y entrer. Mina se demanda, naïvement, une seconde de quel endroit elle voulait parler avant de sentir la langue humide de sa Maîtresse se poser à l’entrée de son petit trou, venant l’humidifier et le stimuler doucement avec sa salive. De longs frissons parcoururent le corps de la jeune neko en sentant cela, peu habituée à cet endroit elle s’était un peu crispée mais s’était vite détendue avec les multiples caresses de Fiona et de sa Maîtresse. Sa queue s’agitait doucement, se courbant légèrement pour caresser le visage de la femme avant de s’enrouler lentement autour de ses épaules comme une écharpe.
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Toute la curiosité de Mina serait satisfaite... En temps voulu. Pour l’heure, Mélinda avait surtout envie de câliner son corps, de jouer profondément et très sérieusement avec elle. Tout le reste était subsidiaire, et il était temps, pour elle, de s’attaquer à la dernière partie de son anatomie qui n’avait pas encore été explorée par ses soins : son délicat petit fessier. Sa langue partit à l’assaut, et elle sentit le corps de Mina se cambrer un peu sous ce contact inattendu, les ronronnements venant la traverser. Ses pouces écartaient ses fesses, facilitant l’accès à sa croupe, et la langue de Mélinda glissait sur le délicat trou rose, le titillant, s’y enfonçant très légèrement. Mélinda savourait ce moment, et, de son côté, Fiona caressait le visage de la femme, et se déplaça un peu, de manière à ce que la tête de Mina se retrouve entre ses jambes. Son mandrin caressait ainsi son visage, laissant à Mina le soin d’en faire ce qu’elle voulait, l’idée n’étant pas de lui faire une fellation.
Nues, Mélinda et Fiona savouraient le contact avec doux et bouillonnant corps de Fiona, dont la queue caudale ne tarda pas à caresser le visage de sa Maîtresse, avant de se glisser contre ses épaules, s’enroulant délicatement autour de sa nuque.
« Hmmm... »
Mélinda continuait à lécher ce petit trou, et à le dilater. Elle ignorait si Mina avait déjà eu des sodomies, mais, dans le doute, elle préférait se montrer prudente. Quand on servait Mélinda, on se devait d’aimer les sodomies, au vu de la passion immodérée de leur Maîtresse pour tout ce qui touchait, de près ou de loin, à l’anal. Elle s’enfonçait donc, glissant l’extrémité de sa langue, tout en continuant à malaxer ses fesses, crispant et décrispant ses doigts.
Fiona, de son côté, s’avéra finalement un peu plus dirigiste avec Mina. Ses deux mains caressaient sa tête, serrant ses oreilles, pour glisser ensuite tout le long de son crâne. Elle-même se sentait de plus en plus excitée par Mina, par tout ce que cette dernière lui faisait.
« Vas-y, Mina... Lèche mon sexe, ma chérie... »
Elle laissait Mina se faire plaisir, pendant que Mélinda, de son côté, glissait maintenant un doigt en elle. Elle le remua dans son fondement, et sentit le corps de la neko hoqueter sous ce contact. Esquissant un sourire supplémentaire, Mélinda remua son doigt, le tortillant en elle, puis le retira, et en glissa ensuite deux en même temps. Elle en profita pour se redresser, prenant appui avec son autre main sur le bassin de Mina pour se hisser, et laissa la queue caudale de Mina caresser sa poitrine, et glisser sur son ventre. Depuis sa position, la vampire pouvait voir Mina à l’œuvre, et elle sourit.
« Mina est prête, Fiona...
- Parfait... »
Son cul était en effet bien trempé, et Fiona papillonna des yeux, puis fit signe à Mina de se redresser.
« Tu vas hurler, ma chérie... Nous allons chacune te prendre, et... Disons que ta première sodomie sera intense.0 Tu vas avoir mal au début, alors c’est pour ça que Maîtresse t’a préparé, mais, une fois que tu auras dépassé la douleur, tu goûteras à un plaisir incroyable ! »
Fiona lui sourit, et, souleva Mina par les aisselles, pour qu’elle enroule ses bras autour de sa nuque, ainsi que ses jambes autour de sa taille. La jeune femme en profita pour se redresser, posant une main sur le bassin de Mina, et se releva donc, se maintenant debout. Elle frotta son nez contre sa joue, et l’embrassa doucement.
« Allons-y, mon cœur...
- N’oublie pas de hurler et de miauler, il faut laisser s’exprimer tout ce que ton corps va ressentir... »
Il aurait été inutile, et même contre-productif, d’en dire plus. Fiona posa l’une de ses mains sur son phallus, et le guida dans l’intimité de la femme. Elle soupira en la prenant, puis Mélinda se rapprocha à son tour du dos de Mina. Elle était un peu plus petite que Fiona, mais ce n’était pas très problématique. Sa tête arrivait à hauteur des cheveux de Mina, juste au-dessus de sa nuque, et elle mordilla son cou, puis posa ses mains sur les seins de Mina, les pinçant... Tout en enfonçant sa verge dans ses fesses, heurtant son petit trou rose...
...Et diffusant en elle un plaisir exquis et assurément inoubliable !
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Mina n’avait jamais été aussi heureuse. Bien qu’elle ne se souvenait pas de grand-chose elle ressentait, au plus profond de son être que les moments qu’elle passait avec sa nouvelle Maîtresse étaient précieux et supérieur à ce qu’elle avait connu. Elle avait eu énormément de chance d’avoir fait leur connaissance et elle était ravie de laisser de côté sa liberté pour rester auprès d’elle. Il y avait des choses ainsi, que l’on ne savait pas mais que l’on ressentait, peut-être son instinct lui parlait-il plus qu’ordinaire ? Mais elle était persuadée que Mélinda était un être d’exception, et qu’à aucun moment elle n’aurait à regretter sa servitude.
Sa question resta en suspens mais elle n’en tint pas rigueur sachant pertinemment que d’autres choses se préparaient et qui semblaient par ailleurs bien plus intéressantes que sa curiosité. De nouveau entre les deux femmes, Mina ronronnait de plaisir avec un son sourd et continu, ponctué de légers soubresauts lorsqu’une caresse touchait un endroit particulièrement agréable. Sa maitresse était derrière elle, s’occupant de ses fesses et de son petit œillet. Par instinct les hanches de Mina s’étaient légèrement redressées un peu plus pour lui faciliter la tâche et qui augmentait aussi les sensations qu’elle ressentait à ce contact si particulier de la langue humide bouger contre son anus. Celui-ci était par ailleurs parcourut de petites palpitations se dilatant légèrement suite aux légères entrée de la langue puis du doigt. Ce début d’expérience de l’anal n’avait absolument rien à voir avec sa terrible situation de viol ou des hommes l’avaient prise sans aucune préparation et sans douceur. Mais Mina n’y pensait pas un seul instant se concentrant sur les sensations que lui procurait se doigt qui allait en venait dans son fondement, lentement et plus ou moins loin.
Ce n’est pas pour autant qu’elle délaissait complètement Fiona. De par la nouvelle position elle se retrouvait avec le sexe tendu de Fiona devant son visage. Ronronnant doucement elle frottait sa tête contre la verge dure et chaude, la passant sur ses joues, son nez puis son front. Mina s’y frottait joyeusement en ronronnant, provoquant de petites vibrations dessus. Elle sentait les mains de Fiona passer sur sa tête, caressant ses oreilles en lui ordonnant doucement de la lécher. Mina entreprit donc de lécher de nouveau le sexe de Fiona mis à part que celui-ci avait changé de forme. Sa langue rappeuse explorait la moindre parcelle de ce vit qui se dressait devant elle, remontant sur la gland pour effectuer de petits ronds dessus.
Elles continuèrent ainsi plusieurs minutes jusqu’à ce que sa Maîtresse finisse par se relever complètement en disait que Mina était prête. Les deux femmes se redressèrent en indiquant à Mina de faire de même. Fiona lui expliqua brièvement ce qui allait se passer et après un petit hochement d’acceptation de la part de la Neko elle se retrouva soulever par Fiona. Bien qu’elle ne pèse pas bien lourd Fiona semblait dotée d’une certaine force ! Complètement agrippée à la femme elle ne put s’empêcher de penser à ses griffes qui allaient sans aucun doute s’enfoncer dans sa chair si ce qui l’attendait était du même acabit que les expériences précédentes. Sans plus attendre elle sentit le membre de Fiona s’enfoncer en elle la faisant gémir doucement.
-Rrrrawww…..Oui…Maitresse… Je promets de me lâcher…
A peine sa phrase terminée qu’elle sentit la présence de sa chère Maîtresse dans son dos, s’y collant avant de l’entourer de ses bras, ses mains sur les seins fermes de la petite Neko. Elle planta alors ses dents dans son cou en même temps que son sexe dans son cul. Mina ne put s’empêcher de se crisper face à cette intrusion dans cet endroit inhabituel pour elle en poussant un petit couinement de douleur en ressentant ce corps étranger s’enfoncer un peu plus loin.
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Mina allait maintenant avoir droit au point d’orgue de son initiation sexuelle. La voir sucer le sexe de Fiona avait été, pour Mélinda, un spectacle particulièrement délicieux. Oui, Mina était douée, très douée, et Mélinda ne pouvait tout simplement plus attendre. Elle avait à nouveau réveillé le désir, qui faisait frémir sa queue, et ce fut donc avec le plus grand des plaisirs que la doucereuse vampire retourna la pénétrer. Son membre s’enfonça chaudement dans ses fesses, rejoignant Fiona, et Mina se retrouva rapidement prise entre les deux puissantes femmes, à pousser de petits couinements.
La vampire gloussa alors, et posa ses deux mains sur les seins de Mina, s’appuyant ainsi, tout en déposant plusieurs baisers dans le creux de son cou, léchant sa tendre peau.
« C’est comme ça quand tu cries, Mina ? Ce n’est pas très impressionnant, hmmm... Il faut... Il faut crier(/i], ma petite... Laisse-moi t’aider ! »
On imaginait pas une si timide neko se mettre à hurler, et Mélinda savait qu’elle retenait ses cris, probablement pour ne pas gêner sa Maîtresse, ce qui était un réflexe naturel. Mélinda était plus amusée que surprise, car elle avait souvent vu ça chez bien des esclaves. Néanmoins, le fait était que Mina avait deux belles verges, bien dressées, plantées en elle. Inutile de vouloir les retenir, et Mélinda pinça donc ses tétons.
Deux doigts sur chacun, elle les pinça, et les tira, tout en donnant un coup de rein supplémentaire, faisant se tortiller Mina. Fiona, elle, avait pris appui avec ses mains sur les deux fesses de la neko, et multipliait également les coups de reins, encore et encore, tout en gémissant, et en venant embrasser Mina sur la joue.
« Hmmm... Hmmmm... Haaaaa... »
Mina avait une petite chatte très agréable, et c’était un vrai plaisir de prendre ce magnifique corps, de la sentir gémir et se tortiller contre les deux femmes. Impossible de lutter, Mina n’avait plus qu’à se laisser faire, et sa Maîtresse en profitait également. Mina lui offrait un petit cul étroit, fermé, dans lequel il était difficile de s’enfoncer, ce qui l’amenait à crisper ses mains sur son corps, de manière à pouvoir la prendre plus sèchement.
Son membre s’enfonçait donc en elle, filant dans son corps, et elle gémit encore, retournant lécher son oreille, embrassant tendrement sa peau poilue.
« Allez, Mina, allez... Laisse... Laisse sortir ton plaisir... Petite... Petite catin ! Hmmm... !! »
Pour se laisser aller, il n’y avait, en soi, rien de mieux que de prononcer des jurons, et Mélinda s’axa donc là-dessus, pendant que les deux verges s’enfonçaient de plus en plus en elle, prenant joyeusement la belle Mina.
« Tu... Haaa... Dis-le, Mina... Dis que tu es... Hmmmm... Haaaaa... Dis que tu es une petite pute qui adore les queues, haaaa... Qu’on... Hmmm... Qu’on lui fourre son... Son petit cul de SALOPE ! Allez, Mina, allez... HURLE !! »
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Mina avait toujours été d’une nature un peu effacée. De par sa courte vie dans les rues de Nexus elle avait cependant apprit à se faire très discrète et à ne pas faire beaucoup de bruit. Cela ne devenait en revanche plus nécessaire à présent qu’elle avait une personne influente qui veillait sur elle. Mais il faudrait peut-être un certain temps avant que la personnalité de Mina se réveille complètement. Pourtant il y avait bien une chose qui révélait la vraie nature des gens et qui les aidait à se révéler, et cette chose était le sexe !
Et la petite Neko en avait justement deux bien plantés en elle. Elle sentait les deux colonnes de chairs la posséder, lui écartant ses orifices sous leur taille imposante. Rien que d’avoir cette sensation, de se sentir remplie, par les deux membres turgescents lui procurait déjà un sentiment très particulier. Elle expérimentait une nouvelle fois cette dualité qui existait entre le plaisir et la douleur. D’un côté il y avait Fiona, qui la maintenait par les fesses en bougeant dans sa petite chatte humide qui lui procurait un grand plaisir avec une petite pointe de douleur qui ne faisait qu’accentuer les sensations qu’elle ressentait à ce moment. De l’autre côté, derrière elle, il y avait sa douce Maîtresse, Mélinda, qui s’enfonçait de plus en plus dans son petit trou, lentement mais inexorablement. La sensation était ici plus franche et la douleur était bien présente. Mais son anus commençait doucement à se dilater, s’adaptant progressivement à cette présence et diminuant par la même occasion la douleur.
Sa Maîtresse semblait bien décidée à la faire crier, ses doigts pinçant les tétons durcis de Mina avant de commencer à bouger dans son fondement. L’effet fut immédiat et Mina poussa un cri à ces mouvements simultanés, son corps se tortillant légèrement au rythme des mouvements des deux puissantes femmes. Maintenue par les fesses par Fiona et par les seins par Mélinda, la jeune neko s’était légèrement cambrée en arrière contre sa Maîtresse. La position était ainsi plus agréable car Mélinda était légèrement plus petite que Fiona. Prise ainsi Mina avait vraiment l’impression d’être empalée sur les deux membres durs qui remuaient de plus en plus en elle. Se laissant de plus en plus aller au plaisir et à la douleur elle retenait pourtant encore ses cris malgré les solides arguments des deux femmes. Le sexe avait ce don de changer les personnes et Mina put entendre sa douce Maîtresse changer radicalement de vocabulaire, l’incitant à faire de même.
N’osant pas dans un premier temps elle continuait de gémir, poussant parfois de petits cris lorsqu’un coup de reins se faisait plus puissant. Elle réfléchissait trop au moment où elle devait essayer et compris qu’il fallait juste se laisser complètement aller.
-Hmmm….Maî…Maîtresse…..J’aime votre queue….HAN !...Dans mon cul….Si bon !!!....J’adore sentir vos queues en moi….Aaah oui !!!
Sa voix avait pris de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure qu’elle « parlait ». Dire à haute voix ce qu’elle ressentait, car elle adorait réellement cela, lui procura comme un électrochoc. Ne pas se retenir de crier, ou de s’exprimer servait aussi d’exutoire à toutes ces sensations qui bouillonnaient en elle et apportait un plaisir et une excitation non négligeable. Mina n’était pas vraiment habituée à parler ainsi et elle n’avait pas répété mot pour mot les phrases de sa Maîtresse mais c’était plus l’intonation que le contenu qui comptait. Mina ne tarda pas, par ailleurs, à jouir une première fois, tant par la sensation des deux sexes se mouvant en elle que par l’utilisation d’un vocabulaire imagé.
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Mélinda et Fiona prenaient Mina à deux, ensemble, avec une énergie qui correspondait au désir que la neko suscitait en elles. Comment ne pas avoir envie de coucher avec une telle femme ? La vampire se pinçait les lèvres, gémissant lourdement, tout en sentant le petit corps tendre et chaud de Mina remuer d’avant en arrière, accompagnant les solides mouvements de sa verge. Soupirant, elle la prenait, remuant fortement, y allant de plus en plus vite, au fur et à mesure que le cul de Mina se dilatait, permettant ainsi à la vampire de s’y enfoncer de plus en plus facilement.
« Haaaaa... Hmmmmm... Hnnnnnnnn... !! »
Serrant les dents, elle grognait, reprenant son souffle, rythmant ses coups de butoir avec ceux de Fiona, les deux paires de mains pinçant et caressant le corps de la neko. Oh, que c’était bon ! Il y avait, non seulement le fait de la prendre, mais aussi les multiples sons, ô combien jouissifs, que la petite neko poussait. Elle ronronnait, elle miaulait, elle hurlait, et tout ça, Mélinda le buvait. Elle mordait son cou, léchant sa peau par moments, mélangeant plaisir et douceur, car il n’y avait que dans le sexe que ces sensations, diamétralement opposées, se retrouvaient ensemble.
Mina était en train de fondre, la résistance et la timidité de la petite neko ne résistant plus face aux massifs coups de trique de sa Maîtresse et de Fiona. Les deux femmes l’emprisonnaient dans un étau de chair, de peaux ruisselantes qui claquaient entre elles.
« Hmmmm... Haaaaannnn...
- Haaaaa... Mi-Mina, hmmmm... !! »
Sa neko avait vraiment un corps parfait, et l’entendre hurler, parler de manière sale, injurieuse, c’était... C’était un véritable régal ! Mélinda pinça plus fermement ses tétons, et ne tarda pas, elle aussi, tout comme Fiona, à jouir en elle. La neko avait déjà eu l’occasion de jouir bien avant, car les deux femmes étaient très endurantes, et Fiona, à chaque fois qu’elle participait à ce genre de choses, voulait tenir la distance, montrer qu’elle pouvait accompagner son insatiable Maîtresse, qui n’arrivait pas à se lasser du cul de Mina.
Elles jouirent ainsi en elle, et Mélinda soupira longuement en fermant les yeux, savourant ce moment. L’orgasme... Surtout l’orgasme anal ! Un moment privilégié, une seconde de plaisir infini, figé dans le temps. Elle sentit tout son corps se relâcher, et jouit furieusement, avant de se détendre peu à peu, la respiration lourde, et le corps en sueur. Sa tête alla finalement s’apposer contre le dos de Mina, avant que leurs sexes ne se retirent du corps de la jeune neko, et que Mélinda ne la prenne dans ses bras.
« Ah, Mina... Ma petite chérie, hmmm... »
Mélinda se déplaça un peu, et réussit à s’affaler sur un fauteuil, maintenant toujours le corps chaud de la neko contre le sien.
« Je dois admettre que... J’adore coucher avec toi, ma peluche d’amour ! » lui avoua-t-elle alors.
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C’était une sensation étrange et nouvelle que ressentait la neko. Elle éprouvait une grande satisfaction de voir le plaisir déformer les traits de Fiona et elle se doutait qu’il en était de même pour sa Maîtresse derrière elle aux sons qu’elle produisait. Il y avait ces deux sensations, ces deux plaisirs qui la comblaient totalement. Au sens propre bien sûr, avec les deux verges qui se mouvaient puissamment en elle mais aussi au sens figuré. En effet, elle éprouvait bien entendu du plaisir à se faire prendre ainsi par les deux femmes mais il y avait aussi ce plaisir qu’elle prenait à leur en donner, une fierté à les voir profiter avec joie de son corps. Elle n’avait aucun talent particulier et aucun bien mais souhaitait plus que tout leur faire plaisir, les remercier pour cette journée et celles à venir.
Mina avait déjà joui plusieurs fois et elle ne ressentait plus vraiment de variations dans son plaisir mais plutôt un plaisir intense infini qui perdurait au rythme des coups de bassins de sa Maîtresse. Elle avait été elle-même surprise des propos qu’elle avait lâché, mais surtout du plaisir de les dire, comme une certaine libération, de pouvoir être un peu elle-même durant un cours laps de temps, de faire revivre ses instincts de félins chasseur, de bête « féroce »… Elle voyait la scène comme une personne extérieure à ce trio. Comme si son esprit avait quitté son corps pour observer en hauteur ces trois femmes qui prenaient du plaisir ensemble. Elle voyait les corps se mouvoir avec force et en profondeur en elle, les deux membres imposant disparaissant entre ses cuisses et entre ses fesses avant d’en ressortir entièrement pour mieux y retourner… C’était un balai étrange et hypnotisant.
Finalement elle sentit sa Maîtresse et Fiona se relâcher en elle, poussant d’une voix rauque déformée par le plaisir un gémissement de délivrance. Elle ressentit les membres prit de soubresauts en elle, avant de doucement et lentement perdre de leur vigueur pour finalement se dégager de ses antres en lui faisant pousser un ultime gémissement.
Mina se laissa porter, les hormones de plaisirs et d’effort redescendant lentement en concentration en elle, la fatigue la rattrapait peu à peu. Ses paupières étaient lourdes et ses sens embrouillés par le plaisir intense qu’elle avait pris. Elle ronronnait doucement contre le corps chaud et transpirant de sa maîtresse, avec encore cette forte odeur de sexe qui stagnait dans l’air. Elle se sentit redescendre légèrement comprenant que Mélinda s’était assise dans un fauteuil non loin du lit. Mina, tout contre elle, se recroquevilla un peu plus pour se pelotonner contre sa Maîtresse. Dans un ultime effort elle redressa la tête pour lui répondre d’une voix faible.
-Moi…aussi Maîtresse… J’ai adoré cela….
Et après avoir frotté sa joue contre la sienne en un pure geste d’affection la petite neko se laissa aller avec joie dans les bras de sa nouvelle Maîtresse avant de s’endormir rapidement en ronronnant légèrement.