(j'espère trouver quelqu'un. Je pense qu'on peut faire quelque chose de bien
. Si questions mp . je précise qu'éventuellement, cette histoire pourrait avoir une suite si ca vous tente .Mais chaque chose en son temps
)
Quentin était un homme de 28 ans qu’on pouvait qualifier de bien. Travaillant comme enseignant dans le lycée de la ville, il enseignait la littérature avec un relatif succès. Il faut dire que son caractère le rendait apprécié de la plupart de ses élèves. Toujours disponible, il était à la foi souriant, sympathique , disponible mais également sévère quand il le fallait.
Surtout, il était juste.Les élèves savaient que s’ils respectaient les règles, ils n’étaient jamais perdants. Quentin était prêt à les aider, à les soutenir et même à se battre pour eux. Enseignant aux étudiants des trois dernières années, il les traitait toujours en adulte et les respectait comme tels. Pas de coups foireux avec lui, c’était réglo et on le savait. Quand quelqu’un avait du mal, il acceptait de l’aider et de le soutenir. A condition bien sûr qu’il le veuille.
Que ce soit après les cours ou même en dehors, il était toujours là pour ses élèves. Parfois même un peu trop. Mais pour lui, être enseignant était comme un sacerdoce. Il fallait parfois redonner confiance à des âmes perdues et les aider à entrer dans le monde adulte. Toujours prêt à lancer divers projets, il participait à pas mal de voyages scolaires et aux activités pour les financer. Il ne comptait donc pas ses heures et en faisait souvent trop. Membre du conseil de discipline de l’école, il comptait par la suite viser le poste de directeur. C’était son but en tout cas.
Mais pour ce fan de basket, si niveau professionnel, on pouvait parler de franche réussite, sa vie privée était un peu moins réussie. Marié à Cynthia, jolie brin de femme, ils avaient ensemble deux enfants. Deux filles, au grand dam de Quentin qui rêvait d’avoir un garçon. Ceci dit, il aimait ses filles bien entendu. Manon et Aria étaient ses deux rayons de soleil. Agées respectivement de 6 et 3 ans, elles lui apportaient bonheur et amour. En tant que père, il s’investissait à la perfection. Là aussi, il était compliqué de lui voir le moindre reproche. Il aimait ses filles et s’en occupaient autant que possible.
Non si problème il y avait, c’était plutôt du côté de son mariage avec Cynthia. Agée de 29 ans, elle était professeur comme lui sauf qu’elle donnait cours de dessin. Si leur mariage était solide et enviable sur bien des points,depuis un moment, le professeur avait une impression de monotonie. Leur vie était figée dans toute une série de choses prévisibles et programmées. Une certaine distance s’était installée entre eux et paradoxalement, avoir des enfants n’était pas toujours gage de bonheur dans un mariage. On devenait papa, on devenait maman , et on oubliait qu’on était homme et femme avec certains besoins.
Et si sans doute, pour sa femme, le constat était moins net, pour lui, il y avait un certain ennui qui s ‘était installé. Quentin avait des envies d’ailleurs, de renouveau, de se rassurer sur sa virilité. Lui qui avait toujours douté de lui n’avait pas gagné en quiétude au fil des années. Une part de lui craignait toujours par exemple que sa femme le trompe. Il ne s’aimait pas, sans qu’il n’y ait de vraie raison à cela. Châtains aux yeux verts, mesurant 1m86 pour 76 kilos, ayant parfois un petit bouc quand il ne le rasait pas, bien de sa personne, intelligent, éloquent, il avait des qualités séduisantes pour n’importe quel femme.
Mais voilà , il continuait de douter de lui. Et comme son épouse au fil du temps, semblait plus distante, il s’était imaginé qu’elle restait avec lui par habitude. Du coup cela le rendait plus sensible à certaines choses, comme par exemple le charme de certaines élèves.
Depuis un petit moment, Quentin se surprenait à trouver désirables les filles entre 16-19 ans qu’il avait en classe. Certes, c’était humain comme réaction, et de tout temps, il avait toujours trouver des étudiantes jolies. Mais cela n’a jamais été plus loin.
Là , en quelque sorte, un tournant s’était opéré. Il ressentait du désir, de l’excitation même. Il laissait parfois un jeu de séduction s’installer avec elles. Sur facebook , il avait commencé à accepter les demandes de celles-ci sous couvert d’un compte pour le travail. Mais au fond, il allait se rincer l’œil et parler avec elle pour tester, pour voir. Jusqu’ici , cela n’avait jamais été plus loin, car il aimait sa femme et avait une moralité. Mais l’idée d’une relation interdite avec une élève désirable fantasmant sur lui l’exciter de plus en plus.
Du coup, il essayait d’y remédier en relançant son couple. Comme ce soir. Il avait invité Cynthia au cinéma pour une soirée en amoureux et passer un moment agréable ensemble. L’idée de base était louable. Seulement, Quentin avait ressenti un certain ennui durant toute la soirée. Ses pensées étaient ailleurs, et plus précisément chez lui, avec la baby sitter.
Cette dernière était une élève qu’il avait en classe depuis maintenant deux ans. Tres vite, il y avait eu un bon contact entre eux. Mais pas seulement. Quentin avait aussi vite perçu qu’il lui plaisait et qu’elle avait commencé un petit jeu avec lui. Et là où d’habitude, il aurait fait le mort, cette fois, il avait laissé les choses prendre de l’ampleur. D’autant que physiquement, elle était plus que charmante. Quentin ressentait pour elle une attirance très forte qui le déstabilisait. Et elle s’en rendait compte. Dès qu’elle postait une photo d’elle sur son mur, il likait tout comme elle le faisait quand il postait quelque chose. Régulièrement, ils se parlaient sur facebook, en chat, se fixant même des rendez vous. Le soir, il passait du temps virtuel avec elle et plus avec sa femme. Et il s’était même surpris à être jaloux de son mec, qui était aussi au lycée. Bref, il filait du mauvais coton.
C’est à tout cela qu’il pensait alors qu’elle venait de rentrer dans l’auto. Cynthia était rentrée chez eux et il avait pour mission de la ramener chez elle. Ce n’était pas la première fois évidemment, mais cette fois, en la choisissant elle comme baby sitter , il savait qu’il posait un geste tout sauf anodin pour elle comme pour lui.
Et alors que sa femme l’attendait pour sans doute une étreinte nocturne, Quentin était seul dans cette voiture avec une étudiante qui l’excitait. Quelque chose pouvait se passer en cette douce soirée du mois d'avril