Le Grand Jeu
Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Alex Sanderson le dimanche 07 décembre 2014, 23:12:00
-
(j'espère trouver quelqu'un. Je pense qu'on peut faire quelque chose de bien ;). Si questions mp . je précise qu'éventuellement, cette histoire pourrait avoir une suite si ca vous tente .Mais chaque chose en son temps 8) )
Quentin était un homme de 28 ans qu’on pouvait qualifier de bien. Travaillant comme enseignant dans le lycée de la ville, il enseignait la littérature avec un relatif succès. Il faut dire que son caractère le rendait apprécié de la plupart de ses élèves. Toujours disponible, il était à la foi souriant, sympathique , disponible mais également sévère quand il le fallait.
Surtout, il était juste.Les élèves savaient que s’ils respectaient les règles, ils n’étaient jamais perdants. Quentin était prêt à les aider, à les soutenir et même à se battre pour eux. Enseignant aux étudiants des trois dernières années, il les traitait toujours en adulte et les respectait comme tels. Pas de coups foireux avec lui, c’était réglo et on le savait. Quand quelqu’un avait du mal, il acceptait de l’aider et de le soutenir. A condition bien sûr qu’il le veuille.
Que ce soit après les cours ou même en dehors, il était toujours là pour ses élèves. Parfois même un peu trop. Mais pour lui, être enseignant était comme un sacerdoce. Il fallait parfois redonner confiance à des âmes perdues et les aider à entrer dans le monde adulte. Toujours prêt à lancer divers projets, il participait à pas mal de voyages scolaires et aux activités pour les financer. Il ne comptait donc pas ses heures et en faisait souvent trop. Membre du conseil de discipline de l’école, il comptait par la suite viser le poste de directeur. C’était son but en tout cas.
Mais pour ce fan de basket, si niveau professionnel, on pouvait parler de franche réussite, sa vie privée était un peu moins réussie. Marié à Cynthia, jolie brin de femme, ils avaient ensemble deux enfants. Deux filles, au grand dam de Quentin qui rêvait d’avoir un garçon. Ceci dit, il aimait ses filles bien entendu. Manon et Aria étaient ses deux rayons de soleil. Agées respectivement de 6 et 3 ans, elles lui apportaient bonheur et amour. En tant que père, il s’investissait à la perfection. Là aussi, il était compliqué de lui voir le moindre reproche. Il aimait ses filles et s’en occupaient autant que possible.
Non si problème il y avait, c’était plutôt du côté de son mariage avec Cynthia. Agée de 29 ans, elle était professeur comme lui sauf qu’elle donnait cours de dessin. Si leur mariage était solide et enviable sur bien des points,depuis un moment, le professeur avait une impression de monotonie. Leur vie était figée dans toute une série de choses prévisibles et programmées. Une certaine distance s’était installée entre eux et paradoxalement, avoir des enfants n’était pas toujours gage de bonheur dans un mariage. On devenait papa, on devenait maman , et on oubliait qu’on était homme et femme avec certains besoins.
Et si sans doute, pour sa femme, le constat était moins net, pour lui, il y avait un certain ennui qui s ‘était installé. Quentin avait des envies d’ailleurs, de renouveau, de se rassurer sur sa virilité. Lui qui avait toujours douté de lui n’avait pas gagné en quiétude au fil des années. Une part de lui craignait toujours par exemple que sa femme le trompe. Il ne s’aimait pas, sans qu’il n’y ait de vraie raison à cela. Châtains aux yeux verts, mesurant 1m86 pour 76 kilos, ayant parfois un petit bouc quand il ne le rasait pas, bien de sa personne, intelligent, éloquent, il avait des qualités séduisantes pour n’importe quel femme.
Mais voilà , il continuait de douter de lui. Et comme son épouse au fil du temps, semblait plus distante, il s’était imaginé qu’elle restait avec lui par habitude. Du coup cela le rendait plus sensible à certaines choses, comme par exemple le charme de certaines élèves.
Depuis un petit moment, Quentin se surprenait à trouver désirables les filles entre 16-19 ans qu’il avait en classe. Certes, c’était humain comme réaction, et de tout temps, il avait toujours trouver des étudiantes jolies. Mais cela n’a jamais été plus loin.
Là , en quelque sorte, un tournant s’était opéré. Il ressentait du désir, de l’excitation même. Il laissait parfois un jeu de séduction s’installer avec elles. Sur facebook , il avait commencé à accepter les demandes de celles-ci sous couvert d’un compte pour le travail. Mais au fond, il allait se rincer l’œil et parler avec elle pour tester, pour voir. Jusqu’ici , cela n’avait jamais été plus loin, car il aimait sa femme et avait une moralité. Mais l’idée d’une relation interdite avec une élève désirable fantasmant sur lui l’exciter de plus en plus.
Du coup, il essayait d’y remédier en relançant son couple. Comme ce soir. Il avait invité Cynthia au cinéma pour une soirée en amoureux et passer un moment agréable ensemble. L’idée de base était louable. Seulement, Quentin avait ressenti un certain ennui durant toute la soirée. Ses pensées étaient ailleurs, et plus précisément chez lui, avec la baby sitter.
Cette dernière était une élève qu’il avait en classe depuis maintenant deux ans. Tres vite, il y avait eu un bon contact entre eux. Mais pas seulement. Quentin avait aussi vite perçu qu’il lui plaisait et qu’elle avait commencé un petit jeu avec lui. Et là où d’habitude, il aurait fait le mort, cette fois, il avait laissé les choses prendre de l’ampleur. D’autant que physiquement, elle était plus que charmante. Quentin ressentait pour elle une attirance très forte qui le déstabilisait. Et elle s’en rendait compte. Dès qu’elle postait une photo d’elle sur son mur, il likait tout comme elle le faisait quand il postait quelque chose. Régulièrement, ils se parlaient sur facebook, en chat, se fixant même des rendez vous. Le soir, il passait du temps virtuel avec elle et plus avec sa femme. Et il s’était même surpris à être jaloux de son mec, qui était aussi au lycée. Bref, il filait du mauvais coton.
C’est à tout cela qu’il pensait alors qu’elle venait de rentrer dans l’auto. Cynthia était rentrée chez eux et il avait pour mission de la ramener chez elle. Ce n’était pas la première fois évidemment, mais cette fois, en la choisissant elle comme baby sitter , il savait qu’il posait un geste tout sauf anodin pour elle comme pour lui.
Et alors que sa femme l’attendait pour sans doute une étreinte nocturne, Quentin était seul dans cette voiture avec une étudiante qui l’excitait. Quelque chose pouvait se passer en cette douce soirée du mois d'avril
-
Laura était perturbée.
Certes, le baby-sitting s'était très bien passé. Manon et Aria étaient deux ravissantes petites filles, très bien élevées, et même si Aria commençait déjà à montrer un sacré petit caractère, elles avaient été un régal à garder. Leur mère, Cynthia, était une femme vraiment agréable, et Laura regrettait de ne jamais l'avoir eu en tant que professeur de dessin, à la place de l'incompréhensible vieillard qui débitait des phrases sans queue ni tête avec un accent improbable pendant des cours interminables. Non, le problème c'était lui...
Quentin... Dire qu'il n'était plus monsieur le professeur de littérature... Non, depuis quelques temps, il était devenu proche, et cela lui donnait à la fois des bouffées de chaleur et de nombreuses appréhensions. Chaque jour, elle espérait le voir, échanger des banalités, lire ses nouvelles des réseaux sociaux, se pâmer à voir ses "like" sur son profil. Chacun d'eux était un aiguillon de bonheur, un bonheur qu'elle s'efforçait de cacher à tout le monde : ses copines, sa famille, même et surtout Marc, son copain....
Ce soir, quand elle avait couché les petites, elle était allée dans la chambre parentale. Elle avait vu les photos du couple et vu qu'il était heureux avec Cynthia. Elle avait eu un moment de colère, puis s'était détestée pour ses désirs puérils. Puis, elle s'était allongée sur le lit et s'était demandée comment il était nu, s'il lui faisait souvent l'amour, si c'était bon... Elle ne s'était jamais posé ces questions, surtout pas avec Marc. Il voulait, mais elle refusait. Jusqu'à maintenant, elle n'avait pas été prête à lui donner sa virginité. Mais ce soir, allongée sur le lit marital, une main caressant doucement son entrejambe vêtue, elle l'aurait sûrement offerte à Quentin s'il était rentré.
Mais il l'aurait sûrement rejetée. Elle n'était qu'une gamine pour lui, de dix ans sa cadette, une élève appliquée, studieuse, mais pas la tête de classe, ni la plus jolie. Ce n'était pas parce qu'elle avait une poitrine bien pleine, plus grosse que celle de Cynthia, et parce qu'elle avait mis un petit string sexy pour l'occasion qu'il aurait voulu d'elle. Si cela se trouvait, il l'avait acceptée en ami sur les réseaux sociaux par pitié, parce qu'il se disait qu'elle ne devait avoir aucun succès....
Laura avait essuyé ses larmes et s'était regardée dans la porte vitrée de l'armoire. Pas très grande, ses cheveux bruns attachés en queue-de-cheval, ses petites lunettes fines glissant sans arrêt, elle n'avait sûrement pas d'attrait pour lui. Son chemisier était un peu tendu par sa poitrine, que Marc adorait tripoter, souvent avec trop ou pas assez de douceur, mais il ne devait même pas l'avoir remarquée. Quand à sa petite jupe noire moulante, elle était sûrement trop près du corps, un corps qu'il devait trouvé inintéressant. Que pouvait-elle faire, elle, Laura, 18 ans, face au mariage d'un homme aussi beau et d'une femme aussi gentille ?
Laura soupira et passa le reste de la soirée à zapper, tentant d'oublier ses rêves de gamine, ses fantasmes nocturnes qui lui arrachaient des gémissements de plaisir alors qu'elle aurait dû rêver de son copain plutôt que d'un professeur de littérature lui faisant découvrir l'amour sur son bureau après les cours. Et quand ils rentrèrent, heureux de leur soirée, Laura fit semblant d'être fatiguée pour éviter de montrer sa déception, son désarroi et sa sourde colère contre elle-même. Son corps tressaillait à la vision de cet homme qui n'aurait jamais un regard de désir sur elle, qui ne resterait qu'un fantasme d'adolescente idiote enfermé dans le secret des draps de son lit...
Lorsqu'elle monta dans la voiture pour qu'il la raccompagne, elle savait qu'il n'emmenait qu'une élève bien gentille chez elle, et qu'il ne se passerait rien. Et pourtant, elle continuait à espérer en cachette, comme si son esprit refusait d'abandonner face à la cruelle évidence...
-
Dans la voiture, Quentin avait mis le mp3 en route. Une façon comme une autre de montrer qu’il ne voulait pas parler. En faite, pour lui, c’était avant tout un moyen de se protéger. Il se sentait en danger avec Laura. Il n’avait pas pu s’empêcher de la trouver désirable encore une fois. Avec son chemisier, sa jupe, ses lunettes et ses cheveux en queue de cheval, elle faisait en quelque sorte secrétaire. Ce qui avait le don de l’exciter. Davantage encore. L’espace d’un moment, il avait même cru qu’elle l’avait fait exprès. Comme quand elle postait des photos d’elle sur facebook en maillot ou dans des poses ou tenues plus que plaisantes. Pour lui, c’était comme si elle le poussait à la « liker ». D’ailleurs, il aimait tout , il likait tout, sauf les photos d’elle et de Marc. Quentin ne l’aimait pas, d’ailleurs cela se voyait en classe car il ne ratait jamais une occasion de l’humilier. Certes, ce n’était pas un brillant élève, mais avec lui, c’était privé cela se sentait, cela se voyait. Et d’ailleurs, cela commençait même à jaser en classe derrière son dos. Il était sans nul doute jaloux de lui, du fait que dans son esprit, il couchait avec elle. Il se rendait compte de la connerie de ce type de pensée, mais c’était plus fort que lui. D’ailleurs pendant toute la soirée, c’est à elle que son esprit était tourné.
Autant dire donc que dans la voiture, l’ambiance était malgré tout assez lourde. En principe, il y avait un maximum de 20 minutes pour la ramener chez elle. C’était relativement court mais pour une fois, cela lui semblait très long. D’ailleurs, en regardant sa montre, Quentin s‘aperçut qu’il y avait seulement 5 minutes qu’il roulait. Partagé entre le désir de lui parler et celui de se protéger en ne disant rien, il y avait une petite voix dans sa tête qui le poussait malgré tout à agir. Que sans doute une occasion pareille ne se représenterait plus. Il était là, dans sa voiture, avec elle, avec la certitude qu’en plus elle le trouvait attirant. C’était le genre de choses totalement improbables vu sa position. Seulement, il y avait aussi sa moralité, son sens des responsabilités qui lui faisaient comprendre qu’il pouvait perdre son mariage et son boulot sur une simple pulsion sexuelle.
« Douce soirée n’est-ce pas »
Il avait diminué le son de la musique , dont d’ailleurs il était incapable d’identifier l’auteur ou le titre, tant son cerveau était embrumé. Rompant le dialogue, il avait peine à se concentré sur la route, trop occupé à regarder les jambes et la poitrine de laura. Elle avait beau avoir 18 ans et un charme encore assez « juvénile », son corps lui était celui d ‘une femme. Ce qui l’excitait davantage encore
« Alors, ca été avec les enfants pour une première ?Tout s’est bien passe? Arya n'est pas toujours facile je le sais »
Se forçant à faire la conversation, Quentin tentait de garder le contrôle. Portant jeans noir avec des chaussures noire griffés d’un célèbre crocodile vert, il avait une ceinture à la taille et en guise de haut , une chemise blanche avec une veste noire. Ses cheveux coiffés avec son habituelle crête, il était rasé de près , signe que pour cette sortie, il avait voulu faire des efforts. D’ailleurs, il était à noter que ces derniers temps il avait repris le sport de manière intensive aussi. Plus musclé, il était sans nul doute au top de son potentiel de séduction. Portant sa montre au poignet gauche, il reporta son attention sur la route, quand le téléphone de laura sonna
« c’est Marc ? »
Sans s’en rendre compte, le ton de la voix était agressif. Comme si il lui faisait un reproche. D’ailleurs il s’en était aperçu,ce qui ne faisait pas ses affaires. Car , Laura, allait s’en doute percevoir cette jalousie toujours bien présente.
Faisant mine de rien, le professeur de 28 ans avait bien du mal à garder la tête froide. Heureusement pour lui, la jeune femme semblait penser qu’elle n’avait aucune chance.Ce qui n’était pas pour lui déplaire, car un coup de pression de sa part aurait pu suffire pour le faire craquer. Regardant encore une fois sa montre, il soupira, mais difficile de savoir si c’est parce que le temps passait trop vite ou pas assez. Luttant toujours contre ses propres envies, le père de famille espérait aussi devoir se justifier sur pourquoi il lui avait proposé de faire la baby sitter. Et dans ses grands yeux verts, on pouvait percevoir finalement tout le désarroi de celui qui plus que jamais, sentait le poids de la tentation.
-
Une atmosphère lourde s'était installée dans la voiture. Laura savait qu'elle en était la cause, qu'elle aurait dû sourire et jouer la jeune femme ravie, pimpante, enjouée qu'elle pouvait être habituellement, mais elle n'y arrivait pas. Elle se sentait si frustrée, si minable. Elle lui en voulait. Parce qu'il était beau, parce qu'il l'excitait dans son sérieux exemplaire au volant. Du coin de l'oeil, elle le regardait, gravant dans sa mémoire des images qui reviendraient une fois dans son lit... Pendant que lui retrouverait sa femme et lui ferait l'amour, la ferait jouir, car il devait être un dieu au lit, elle le devinait...
Elle comprit qu'elle en voulait à Cynthia d'avoir connu Quentin, de l'avoir fait tomber dans ses filets. Elle ne le valait pas. Ce soir, sa robe ne la mettait pas en valeur, son maquillage était trop pâlot, son sourire trop mielleux. Hormis la dizaine d'années qui les séparaient, Laura valait sûrement mieux que cette greluche. Elle, elle saurait le rendre heureux, lui rendre tout le bonheur qu'il savait assurément offrir. Il suffisait juste qu'il se penche sur elle.
"Douce soirée, n'est-ce pas ?"
Laura sursauta presque en entendant sa voix, si chaude, si sensuelle. Elle adorait cette voix, le genre de voix qui vous fait mouiller le fond de votre culotte. Dans ses rêves, il lui susurrait des mots interdits à l'oreille et elle était incapable de lui répondre autre chose que "oui"... C'était décidé, elle devait agir. Elle fit semblant de redresser la chaînette de sa médaille de baptême qu'elle portait autour du cou et se détourna assez longtemps pour faire sauter un bouton de son chemisier. Lorsque ses seins avaient poussé, elle les avait maudit, aujourd'hui, elle se servirait du bonnet E que la nature lui avait offerte. Même engoncée dans son soutien-gorge blanc à dentelle noire, sa poitrine devenait visible tout en restant sage. Si elle avait porté des bas, elle aurait fait en sorte de retrousser sa jupe, mais les collants n'étaient pas aussi sexys...
Elle murmura un assentiment tandis qu'il lui parlait des enfants. Elle voulait lui répondre et tourna son regard vers lui et ses yeux s'abîmèrent sur ce corps si captivant. Elle avait remarqué qu'il avait gagné en carrure et en musculature au niveau des bras et des jambes, et elle se surprit à tenter de distinguer si son jean était déformé à l'entrejambe. Elle était hypnotisée par l'envie de voir une bosse apparaître, et il risquait de la surprendre, mais elle ne pouvait s'en détacher.
Une sonnerie de téléphone l'arracha à sa contemplation. Elle regarda l'engin sans comprendre pourquoi il venait de briser ses attentes, puis regarda le message qui venait d'arriver.
"C'est Marc ?"
Laura secoua la tête négativement et se figea en découvrant la photo que venait de lui envoyer Vanessa, une copine. Marc était à une "soirée chez des potes", mais là, il était vautré dans un canapé avec une bière et trois filles autour de lui, dont son ex qui le tenait TRES TRES serré contre elle...
"C'est...C'est qu'un CONNARD !!!!!"
Laura se mit à hurler sans comprendre pourquoi, à enchaîner les "Connard, connard", jetant son portable sur le repose-lunettes, les yeux mouillés de larmes. Il y avait de la colère dans son coeur, et beaucoup de frustration. Tout ce dont elle avait besoin, à cet instant, c'était d'un câlin et d'une épaule contre qui pleurer...
-
Evidemment, en l’entendant hurler, Quentin ralenti l’allure et cherche à savoir. Visiblement ce qu’elle avait vu ne lui plaisait pas et sa première réaction fut de ralentir pour se mettre sur le côté. Cela tombait bien, il arrivait justement près de l’église, où vu l’heure, le parking était désert.Que demander de plus ? Surtout qu’en plus, finalement, Quentin appréciait l’idée de devoir s’arrêter seule avec elle. Il n’avait pas besoin de culpabiliser vu que cela ne venait pas de lui.
Ceci dit, il avait bien perçu son regard insistant sur son entrejambe. Il avait d’abord cru qu’il se faisait des idées mais non. Tout comme son petit jeu avec sa poitrine. Volontairement, elle l’aguichait, il n’y avait plus de doute possible. D’ailleurs, il n’avait pas pu s’empêcher de déposer sur elle son regard le plus pervers. Ces seins , il les avait déjà imaginé des centaines de fois.il s’imaginait les embrasser, les caresser, toujours avec le même bonheur.Seul lui pouvait exactement savoir quoi en faire. et certainement pas ce freluquet de merde. C’était décidé pour lui aussi, c’était le soir ou jamais. Au diable la moralité.
« C’est Marc n’est-ce pas ? »
Sa réaction le laissait deviner. Visiblement, il devait avoir fait quelque chose de mal pour qu’elle se mette dans cet état. Ce petit con décidemment accumulait les faux pas.Ne se rendait il pas compte de la chance qu’il avait ?
Immobilisant le véhicule, il coupa le contact et même les phares. Seule la lumière du plafonnier illuminait l’habitacle de la voiture. Sur la banquette arrière, il y avait encore le siège enfant d’Arya ainsi qu’un doudou. L’espace d’un moment ,cela freina ses ardeurs mais très vite, le sexe reprit le dessus. Sentant une excitation rarement ressentie ces derniers temps monter en lui, il prit le téléphone de laura sans rien dire et compris.
« quel débile »
C’était spontané, immédiat comme réaction. Posant son regard sur elle, il la voyait pleurer pour ce déchet, cette merde qui ne la méritait pas. Son sang ne fit qu’un tour et il avait bien l’intention de la consoler et la réconforter. Si ce merdeux n’en voulait pas, lui ne s’en priverait pas. Visiblement , il avait enfin décidé de passer à l’acte. L’idée qu’elle puisse pleurer pour lui le rendait malade
« Tu vaux mieux que lui »
Limite agressif, il tendit le portable à Laura pour qu’elle le range et oublie ce qu’elle avait vu. La fixant, il tendit sa main droite pour lui caresser le visage. Poussé par l’attrait de l’interdit, par le désir de la posséder, il perdait pied.Il n’était plus vraiment lui-même , mais en la regardant, en fixant sa poitrine, comment rester de marbre ? Elle était un appel à la débauche tout simplement et tellement plus désirable que sa femme. Il s’en voulait de penser cela mais pourtant c’était le cas
«Tu es tellement désirable »
Lui caressant la joue droite, il lui sourit. Puis lentement, sans un mot il approcha son visage du sien pour finalement venir chercher sa langue et entamer une danse sensuelle avec la sienne.Aussi spontané qu’imprévu, Quentin venait tout simplement de braver l’interdit. Sentant le baiser rendu sans retenue, sa main descendit lentement sur la poitrine qui déjà, par-dessus le chemisier l’intéressait. Quittant la bouche de son élève pour plonger dans son cou, il lui mordilla l’oreille, en lui chuchotant
« je sais que t’en as envie laura.Ca fait des semaines que tu me chauffes sur facebook avec tes photos »
Revenant prendre possession de sa bouche la main sous la poitrine descendit au niveau de la jambe, puis de la cuisse qu’il caressa sous la jupe. Il ne remonta pas plus loin mais déjà , il sentait la chaleur de cet entrejambe. Faisant tournoyer sa langue dans sa bouche, il ne tarda pas à guider une main de Laura sur son entrejambe où déjà une certaine bosse se faisant sentir.
« Dis moi que tu la veux »
Tres directif, il continuait de repousser les limites. Complètement sous l’emprise de ses propres pulsions, il avait semblait il oublier le reste. A commencer par sa femme qui devait l’attendre chez lui.
-
Lorsque la voiture s'arrêta au pied de l'église, sur le parking désert, et que Quentin alluma juste le plafonnier, les larmes arrêtèrent de couler. Soudain, l'atmosphère avait changé, il y avait quelque chose de doux, de soyeux, qui semblait glisser entre eux. Elle en oubliait la douleur dans son coeur, la brûlure des larmes, la souffrance de ses orteils martyrisés dans ses bottines un peu trop petites. Elle le laissa regarder le portable sans le retenir, même s'il aurait pu découvrir dans ses selfies enregistrés des photos très osées. Mais il se contenta de regarder la photo, d'éteindre le portable et de le lui tendre en gratifiant Marc de quelques commentaires qui lui firent chaud au coeur. Pas parce qu'ils l'accompagnaient dans sa colère contre Marc, mais parce qu'ils étaient là pour lui faire du bien.
"Tu vaux mieux que lui."
Les paroles étaient douces, mais c'est son regard qui la fit fondre, ce regard qui tombait dans son décolleté, qui s'arrondissait sur ses seins, qui cherchaient à s'immiscer dans la vallée chaude de son sillon mammaire. Et Laura sentit son esprit le supplier de s'en emparer, de la faire jaillir de son carcan de dentelle, de les dévorer, de les lécher, des les griffer, de les sucer...
"Tu es tellement désirable."
Et la caresse sur sa joue devint un baiser. Elle aurait pu se dégager, penser à Marc, à Cynthia, aux filles, à la rumeur, à sa famille... Mais cette fois, elle ne pensa qu'à elle et lui et ses lèvres s'ouvrirent pour accueillir sa langue. Elle était douce, experte, invasive et dominatrice, et elle le suivit, soumise à sa langue, se nourrissant du désir qu'elle véhiculait. Et ses mains se posèrent sur ses seins, impérieuses, chaudes et directes, ses pouces effleurant sans le savoir la pointe à peine couverte de ses tétons dressés. Il prenait le contrôle de son territoire, elle ne pouvait rien lui refuser, comme s'il en était le légitime propriétaire depuis des années, depuis qu'elle s'était réveillé en pleine nuit, la main entre les cuisses, son prénom aux lèvres et son image en tête, et s'était fait jouir dans son oreiller, consciente de son obsession.
Sa langue la quitta à regret, et il se mit à lui mordiller l'oreille en chuchotant.
"Je sais que t'en as envie, Laura..."
Oui, elle en mourrait d'envie, elle sentait le feu dans son bas-ventre, l'humidité dans ses sous-vêtements, la sueur du désir couvrant sa peau, son souffle court cherchant de l'air dans son parfum.
"Ca fait des semaines que tu me chauffes sur Facebook avec tes photos..."
Des semaines ? Cela faisait deux ans qu'elle mourait d'envie de lui montrer son corps, de lui avouer qu'elle voulait sentir son corps contre le sien, qu'il habitait ses fantasmes obscènes et ses masturbations hystériques. Oui, des semaines qu'elle se défiait elle-même en osant montrer son corps en petite tenue, mais c'est en lingerie sexy, en mini-bikini ou tout simplement nue qu'elle voulait qu'il la voit. A chaque fois qu'elle avait ainsi posé, elle avait subi les foudres de Marc, mais cela ne valait pas le "like" de Quentin qui la menait au lit, dans un nouveau fantasme charnel, intense et passionné.
Elle avait si souvent repoussé Marc qu'elle pensait ne pas supporter une telle caresse, mais en sentant sa main sur sa cuisse, elle aurait voulu qu'il monte plus haut. Elle se savait humide, prête à tout, et il lui prit la main pour lui faire constater qu'il était prêt également. A travers le jean, le sexe lui parut énorme, mais elle n'eut aucun réflexe de peur.
Il mit fin à ses baisers et lui murmura :
"Dis-moi que tu la veux."
Son regard était si intense. Elle comprit qu'il était à elle comme il était à lui, que Cynthia, les filles, le monde entier venait de disparaître pour lui comme pour elle. Son coeur hurla de désir, son sexe bouillonna, son corps s'arqua et elle poussa la main sur sa cuisse jusqu'à son entrejambe, où il pourrait sentir à travers la maille du collant et le tissu du string l'humidité de son émoi. Elle le regarda dans les yeux et murmura à son tour :
"Je la veux plus que tout."
-
Quentin avait ce qu’il voulait. Elle venait de lui dire qu’elle la voulait plus que tout, y compris celle de son petit ami. Son égo était gonflé à bloc, il était même à son apogée. C’est lui qu’elle voulait et personne d’autre.
« Elle est à toi alors laura »
Oui , elle pouvait en faire ce qu’elle voulait, il n’attendait que cela de toute façon. Mais surtout, le professeur avait envie de faire ce qu’il voulait de son élève. Pour la première fois de sa vie, il sentait qu’il avait le dessus, le pouvoir sur quelqu’un. Elle était à lui, elle ne demandait que cela, c’était son vœu le plus cher. Là où tous ces gamins du lycée ne pouvaient que le penser, lui , était ici dans sa voiture avec l’objet de leur désir.
Glissant un doigt dans la bouche de la jeune femme, il avait senti que son autre main , sous la jupe, était remontée vers le fruit défendu. Elle voulait qu’il le sente, qu’il le touche, il voulait voir à quel point elle était excitée. Certes , il y avait le collant qui gênait, mais il pouvait sentir en dessous à quel point elle était déjà humide. Bien plus que ne pouvait l’être sa femme dans leur trop rares étreintes. Tentant de passer une main sous le collant, il y arriva tant bien que mal, pouvant cette fois glisser un doigt dans son jardin intime.Ce dernier était déjà chaud, soyeux, doux. Le faisant tournoyer, il lui arracha des soupirs dont il profita pour reglisser sa langue dans sa bouche. Une nouvelle fois, le baiser, ou plutôt les baisers étaient chauds et passionnés.
« caresse là »
De quoi parlait il ? de sa verge pardi. Délaissant le dessous de la jupe, il se servit de ses deux mains pour faire sauter sa ceinture puis son bouton de pantalon pour libérer un sexe déjà gonflé par l’excitation. Enfermé dans un boxer noir, il ne tarda pas à le sortir de sa prison de tissu, le laissant s’exhiber fièrement devant la jeune femme. Droit comme un i, ce sexe semblait n’attendre qu’elle. Pas décalotté, elle pouvait voir la naissance de ses bourses recouvertes de quelques poils noir. Alors que sur le haut du pénis, le sang continuait d’affluer
Jugeant qu’elle n’allait pas assez vite, il posa la main de son étudiante sur son sexe , à la base, supposant qu’elle saurait quoi en faire vu que pour lui elle était déjà expérimentée. Retournant dans le cou de laura qu’il mordilla , lécha avant de faire de même avec son oreille, il déboutonna ou plutôt craqua les boutons du dessus du chemisier pour enfin voir de plus près cette opulente poitrine que ce soutien gorge avait bien du mal à contenir.
Concentrant chaque main sur chaque sein, il les caressa , les malaxa, par-dessus le sous vetements puis rapidement, les sortit des balconnets. Les tétons déjà dressés, il les pinça puis vint les mordiller, chacun leur tour, avec une aisance montrant une certaine expérience. Les faisant rouler autour de sa langue, il goba littéralement chacun à tour de rôle, suçotant à la manière d’un enfant. Mais un enfant avec un degré de perversité évident . ce qui était certain, c’est qu’on sentait qu’il était ravi de pouvoir disposer d’un pareille matériel
« je savais qu’il y avait du potentiel inexploité »
Phrase lourde de sens, il recommença à flirter avec elle, alors qu’il l’encourageait à masturber plus efficacement sa verge en accompagnant ses mouvements. D’ailleurs très vite, il demande ou plutôt ordonna
« suce là puisque que tu la veux »
Et comme pour l’encourager, il se recula d’elle et se calla bien contre son siège , écartant les jambes et baissa encore un peu plus son pantalon.
-
Elle était à elle. Il lui offrait son sexe, qui semblait palpiter d'une vie propre sous le jean, et cette seule idée la fit brûler de l'intérieur. Il y avait certes l'appréhension, mais aussi un désir qu'elle ne s'était jamais connu. Si Marc lui avait fait cela, elle serait partie. Mais là, elle se découvrait l'envie d'honorer le sexe masculin, car c'était celui de Quentin, celui qui la désirait et qu'elle désirait.
Il était d'ailleurs en train de découvrir son désir. Elle regretta de n'avoir pas mis de bas, car le collant l'empêchait d'atteindre son sexe, et il n'y parvint qu'après quelques contorsions. Elle voulait lui dire de ne pas s'en embarrasser, de déchirer son collant, et même son string s'il le voulait : elle voulait le sentir découvrir son antre intime que seuls ses doigts et quelques objets avaient visité. Mais elle ravala ses mots en même temps qu'une goulée d'air en sentant un doigt la pénétrer, écarter ses chairs et expérimenter son désir coulant. Elle réprima difficilement l'envie d'avancer sur ce doigt, de l'engloutir dans son sexe, et gémit. Il en profita pour l'embrasser à nouveau et retirer sa main de son entrejambe.
"Caresse-la."
Tout à son désespoir de ne plus se sentir pénétrer du doigt inquisiteur, Laura ne sut quoi faire sinon le regarder défaire sa ceinture, retirer son jean et faire jaillir de son boxer son sexe. Il était plus gros que celui de Marc, c'était sûr, sûrement plus long et plus large, et son gland rouge montrait son désir. Il avait envie d'elle, et son envie le rendait frénétique. Il fit sauter les boutons de son chemisier et ne tarda pas à faire jaillir ses seins de son soutien-gorge. Il n'était pas toujours doux, mais cette violence contenue l'excitait. Il lui suça les tétons en la guidant vers son sexe, dur, tremblant. Laura le caressa comme elle l'avait fait avec Marc, et il l'intimait à continuer, à redoubler d'effort.
"Suce-la, puisque tu la veux."
Et il s'enfonça dans son siège, attendant qu'elle s'occupe de lui. Laura sentit une vague froide s'emparer d'elle. Il pensait qu'elle était une de ces filles habituées à coucher, à sucer et à baiser dans tous les coins, une de ces filles qu'on emporte une nuit et qu'on jette après. Que voulait-il vraiment ? Elle ou juste son sexe pour un coup d'un soir, abusant de sa tristesse ?
Elle relâcha ce sexe qui, pourtant, lui causait tant de désir, et ouvrit la portière en tentant de refermer sur sa poitrine nue et dure le chemisier à moitié déchiré.
"JE NE SUIS PAS UNE SALOPE !"
Et les yeux mouillés de larmes, elle s'apprêta à s'éloigner de la voiture...
-
Quentin eut la sensation de prendre une bonne douche froide. D’un coup, c’est comme s’il se réveillait. Bon sang qui était il et que faisait il en ce moment même ? Tout cela ne lui ressemblait pas et la réaction de Laura le sortit de son espèce de torpeur sexuelle maladive. C’était comme un électro choc
« je suis désolé »
D’un coup l’ambiance était retombée, et il était sortit de la voiture pour se mettre face à elle. Bien évidemment, il avait remis son pantalon, cachant tant bien que mal l’excitation de sa verge.Il avait complètement perdu les pédales, qu’avait il donc fait ? Est-ce que c’était pour elle, ou à cause d’elle ? Il s’était comporté comme le dernier des imbéciles. Surtout, il avait perdu le contrôle des événements alors que cela ne lui ressemblait pas vraiment.
« Ecoute je sais pas ce qu’il m’a pris laura »
Dans ses petits souliers, il cherchait une excuse mais il n’en avait pas. Pendant quelques instants, il n’avait plus été ce qu’il était sensé être. Et pour être honnête, il n’était pas vraiment rassuré par son attitude et son comportement. Que se passerait il si elle allait le répéter ? certes il pourrait toujours nier, mais ce serait aller contre tous ses principes. Qu’il avait d’ailleurs allégrement bafoué
« Rentre dans la voiture, je vais te ramener. J’ai cru que, enfin, que c’est ce que tu voulais mais je me suis laissé emporté. Je n’aurai pas du. Je te prie de m’excuser »
Redevenant celui qu’il était en temps normal, il baissait la tête, prenant un air franchement troublé. Il était clair que désormais, il fallait faire en sorte de limiter la casse
« Si tu préfères que j’appelle un taxi, dis le ,je comprendrais. Mais je te laisserai pas seule ici, c’est pas vraiment recommandé »
Mais rester avec lui l’était il pour elle ? Ne sachant plus où se mettre, il ne dit plus rien. Ou plutôt, il ne savait pas quoi ajouter. Que pouvait il dire apres un tel comportement ?
« je traverse une drôle de période et je me suis dit que t’avais envie de la même chose que moi. J’ai peut être mal interprêté »
Quoique dans un sens, elle l’avait aussi un peu provoqué. Mais cela , il n’allait pas le dire, car accabler une jeune femme de 18 ans pour justifier sa conduite était lâche et maladroit.
« C’est juste que voilà j’ai perdu pied sans que je me l’explique. »
Se parlant à lui-même, il entendit son portable vibrer dans la poche intérieure, c’était sa femme, qui lui demandait de se dépêcher, brulant sans doute d’impatience
« Je fais au plus vite chérie mais j’ai crevé sur la route. Oui je sais pas de chance. Mais tracasse pas ca va aller »
S’enfonçant dans le mensonge, il n’était plus à cela près. Regardant Laura, il ne pouvait s’empêcher de la trouver attirante, alors qu’elle dissimulait maladroitement sa poitrine vu qu’il avait déchiré le dessus de son chemisier. Rangeant son portable, il s’inquiéta encore de ce détail
« Tes parents ne vont rien dire pour ton chemisier ? »
Il imaginait si quelqu’un les avait vu. Toutes les apparences étaient contre lui.Il n’avait aucune excuse
-
Quentin la rattrapa et, malgré sa colère, elle s'arrêta pour l'écouter. Il faisait bon, mais sa peau était hérissée par la chair de poule. Il s'excusait, pendant qu'elle rangeait sa poitrine dans son soutien-gorge, plus par réflexe que par désir de l'en priver. Il tentait de se justifier, de lui expliquer qu'il n'allait pas bien...mais qu'est-ce qu'il ne comprenait pas ? Il lui parlait, mentait à sa femme, évoquait les autres...mais pourquoi ne comprenait-il pas ? Elle se sentait bouillir et finit par lui mettre sa petite main sur la bouche.
"Oui, j'ai envie de vous, Quentin, depuis longtemps, avant même que vous ne posiez les yeux sur moi réellement...mais pire que tout, je crois que...je suis amoureuse de vous."
Elle le repoussa doucement jusqu'à la voiture, toujours en appuyant doucement sur sa bouche.
"Je suis prête à tout pour vous rendre heureux, tout..."
Elle rouvrit le pantalon d'un geste habile qu'elle ne se connaissait pas, et le sexe toujours bandé jaillit. Malgré ses excuses, il n'avait pas débandé, il avait toujours envie d'elle, et elle avait toujours envie de lui.
"...mais je ne veux pas être un coup d'un soir, une relation sans lendemain...Je veux être à vous...à toi, Quentin..."
Et elle tomba à genou, inspira longuement et goba le sexe bandé, goûtant pour la première fois au membre d'un homme, en priant pour ne pas lui faire de mal et ne pas lui paraître trop malhabile.
-
Quentin avait pris un second coup sur la tete en très peu de temps. Laura était amoureuse de lui, c’était pire que tout. Directement, tout se bouscula dans la tête du professeur, mais en essayant de parler, rien ne sortait de sa bouche. Il avait le souffle et les bras coupés.
« Je …tu… »
Pour etre franc, il faisait presque peine à voir, tant il semblait dépassé par les événements. Il avait envie de lui expliquer, de lui dire qu’il avait une femme, des enfants, qu’il était professeur et qu’elle était élève. Il y avait plein de raisons qui pouvaient justifier le fait de dire stop, d’en rester là. Mais elle ne voulait pas les entendre et lui non plus finalement. Car il était l’adulte, la personne responsable et pas forcément elle.
« Qu’est ce que tu fais »
Reculant contre la portière de sa voiture, les rôles étaient inversés pour le moment. c’était elle qui menait la danse à présent, avec finalement très peu de doute et d’inquiétude sur la situation. Sentant sa verge être prise dans la chaleur de sa bouche, il l’avait laissé déboutonner son pantalon, signe que finalement, c’est ce qu’il voulait aussi. Pourquoi le cacher ? D’ailleurs son sexe, dressé et toujours dur comme la pierre le montrait bien.Dire le contraire n’aurait aucun sens et il le savait tout comme elle devait s’en douter.
« Hummm »
Goutant à cette fellation, il soupira d’aise alors qu’elle avait commencé une série de va et vient avec sa tête. Dans un premier temps, il sembla assez passif, ayant sans doute encore du mal à réaliser ce qui était entrain de se passer.Après tout, il était là , dehors, sur le parking d’une église avec une élève entrain de lui faire une fellation.
Sentant de nouveau son esprit s’embrumer, ses instincts de mâle reprirent le dessus , et trouvant sans doute qu’elle allait un peu trop lentement, il saisit la queue de cheval de la jeune femme pour l’aider à imprimer un certain tempo. Apres tout, elle venait de lui dire qu’elle voulait être à lui non ? Ne pensant pas encore à toutes les implications que la déclaration de laura allaient inévitablement provoquer, il laissait ses pulsions reprendre le contrôle de la situation.
Maintenant sa pression sur la queue de cheval mais la laissant poursuivre à son rythme, il regarda derrière lui pour voir si quelqu’un les voyait ou pas. Après tout, mieux valait être prudent. Surtout, il n’avait pas oublié que sa femme devait l’attendre et que son excuse de la crevaison n’allait pas pouvoir durer trop longtemps.
Laissant son élève le sucer encore un moment, pour en profiter, il se pencha un peu vers l’avant , pour dégager de nouveau le chemisier et libérer la poitrine opulente. Elle avait beau avoir son soutien gorge, il pouvait encore voir les tétons durcis par l’excitation.Les caressant par des mouvements circulaires à tour de rôle par-dessus la lingerie, il finit par dire
« je vais te faire l’amour »
Quittant à regret la chaude bouche de laura, il avait le dessus de sa verge recouvert de sa salive et de sécrétions dues à son excitation. Se décalant, il ouvrit la portière du côté passager et l’encouragea à se penchait vers l’avant en prenant appui sur le siège pour qu’il puisse la prendre en levrette. Dans son esprit, elle savait ce qu’il attendait de sa part et, alors qu’il attendait la mise en place, il se masturbait la verge pour rester dur. Lorsque d’un coup, quelque chose lui traversa l’esprit
« Tu as un préservatif ? »
Il était clair que pour lui, c’était important.
-
Quentin avait été pris parc surprise, et Laura en ressentait une certaine fierté, voire une nouvelle excitation, mais elle espérait être à la hauteur de ses prétentions. Glisser ce membre dur et humide dans sa bouche avait été un premier défi, mais elle avait fait attention d'écarter bien les mâchoire pour ne pas "rayer le casque", comme disaient les filles faciles du lycée qui se faisaient de l'argent en s'enfermant avec les pervers du secteur. Elle les avait entendu parler entre elles, et leurs mimes s'étaient révélés instructifs. Mais elle ne pensait pas qu'un sexe d'homme ait pu être aussi invasif et aussi...bon. Oui, Laura se rendit compte qu'elle faisait ça avec plaisir, et le grognement de contentement de Quentin y était sûrement pour quelque chose.
Et puis, elle le sentit s'emparer de sa queue-de-cheval et imprimer un nouveau mouvement de va-et-vient, plus rapide, plus profond. Et son sexe sembla gonfler un peu plus. Il était gros, trop gros, trop présent, la bouche de Laura ne pourrait plus le contenir. Une vague de panique monta en elle, mais elle résista à la tentation d'y céder : il aimait ça, c'était indéniable, peut-être était-elle plus douée à ce petit jeu que sa chère Cynthia ? Elle allait le rendre accro à cette fellation ! Aussi, elle accepta le nouveau rythme en retenant ses résistances quand le gland approchait de sa gorge, en ouvrant davantage la bouche pour laisser glisser un peu de sa salive et en acceptant le parfum légèrement salé qui embaumait de plus en plus le sexe qu'elle tentait de darder du bout de sa langue.
Elle le vit se pencher et poser une main sur sa poitrine, et elle regretta de l'avoir remise dans son soutien-gorge. Néanmoins, il savait débusquer ses tétons sensibles et tendus à travers ses bonnets. C'était délicieux, elle aurait pu continuer ainsi des heures durant, mais sa mâchoire commençait à s'ankyloser. Heureusement, il se retira un un bruit de succion sonore et un filet visqueux vint s'écraser sur le sillon mammaire de Laura.
"Je vais te faire l'amour."
De ces simples mots, il venait d'ouvrir les vannes du sexe de Laura. Elle savait qu'aussi gros qu'il soit, elle pourrait l'accueillir, son intimité était trempée. Il la fit entrer dans la voiture à quatre pattes, puis s'arrêter. Que voulait-il ? Voir peut-être son string, mater ses fesses, goûter son sexe, lui arracher ses collants ? Elle était prête à accepter...
"Tu as un préservatif ?"
Un...? Quoi ! Laura se retourna d'un bond, sans se soucier du fait que son chemisier ne couvrait plus rien, comme sa jupe retroussée outrageusement. Elle était là, devant lui, le string trempé de façon bien visible à présent, les seins presque offerts. Elle lui donnait son coeur et lui voulait la baiser, là, dans la voiture ? Il la prenait pour une prostituée ou quoi ? On aurait dit un des potes de Marc qui croyaient qu'elle lui faisait l'amour à chaque instant... Ah, c'était donc ça... Laura comprit le malentendu.
"Quentin...Je suis vierge...Ce que je viens de vous faire, c'était la première fois que je le faisais..."
Elle glissa vers la sortie de la voiture, devant lui, son collant craquant sous ses fesses. Elle n'y prit pas garde, son coeur en attente.
"Je suis prête à vous offrir...tout de moi, même ce qu'on ne perd qu'une fois...mais pas ici, pas comme ça..."
Laura lui déposa un baiser sur les lèvres.
"Je ne suis peut-être pas celle que vous vouliez ce soir..."
Elle en souffrait, mais elle devait partir. Elle ne désirait qu'une chose : qu'il respecte son cadeau. Il valait mieux partir avant qu'il ne bafoue les rêves qu'elle avait eu de lui, et qu'elle aurait toujours. Elle se força à retenir ses larmes, mais, au fond de son coeur, elle priait pour qu'il la retienne...
-
Quentin prenait un nouveau coup sur la tête. Ce n’était pas ce à quoi il pensait une fois de plus. En fait, il faisait fausse route depuis le début. Dès le départ, il avait pris Laura pour ce qu’elle n’était pas. Il l’imaginait sure d’elle, expérimentée, volontairement aguicheuse. Elle était tout le contraire. D’ailleurs, il avait bien du mal à cacher sa surprise et qui sait, sa déception.Preuve en était, il avait à peine rendu le baiser
« Tu es vierge…. »
Dans sa tête il comprenait tout ce que cela impliquait.Même si le contexte laissait penser le contraire, il n’était pas un monstre. Il ne se voyait pas prendre la viriginité d’une gamine, comme cela, à la sauvette. Certes, elle avait joué un drôle de jeu avec lui, mais jamais il ne se voyait lui offrir autre chose qu’un truc sans lendemain. Dans sa tête, c’était sexuel. Il ne quitterait jamais sa femme pour elle. Quentin avait pensé que c’était clair pour son élève, il s’était trompé
« je croyais que tu savais ce que tu faisais »
Déstabilisée, il se rhabilla une seconde fois.Pour être franc, il lui en voulait un peu car elle avait volontairement provoqué cette situation. Le petit jeu de séduction entre eux avait laissé penser que c’était un coup du soir. Quentin assumait ce qu’il avait fait, mais il estimait avoir été trompé sur la marchandise une seconde fois
« je suis marié, père, professeur. J’avais imaginé que tu désirais quelque chose de sexuel , assouvir un fantasme.Quelque chose qui ne nous impliquerait pas trop finalement. Là tu me dis que tu m’aimes et que tu es vierge. Comment pourrais je vouloir te prendre ce que tu as gardé si précieusement pour mon propre plaisir ? »
Hochant la tête, il s’en voulait aussi d’avoir été si bête. Il n’avait rien vu venir. Il était clair qu’il avait manqué de la plus élémentaire sagesse dans cette affaire. S’il avait su qu’elle était encore pure et surtout amoureuse de lui, il n’aurait jamais fait cela
« Je ne peux rien t’offrir de plus qu’une étreinte sexuelle , passionnée certes, mais basée sur une attirance physique. Tour autre chose entre nous est impossible. »
Cela étant dit il fit le tour de la voiture pour regagner son siège de conducteur. Il n’allait meme pas argumenter sur le fait qu’hormis ici, il ne voyait pas trop où lui faire l’amour. Chez elle avec ses parents en dessous ? Restons sérieux.Non, il était clair qu’il n’avait pas su juger correctement la situation. Et qu’il avait depuis le début pris son étudiante pour autre chose qu’elle n’était.
Mettant le contact, il attendait qu’elle rentre.Pestant sur lui-même et sur elle, il lui aurait bien dit qu’elle aurait du être claire tout de suite. Mais l’accabler ne servirait à rien. Le premier fautif, c’était lui-même.Il était assez lucide que pour l’accepter. Espérant simplement pouvoir s’en tirer sans mal, il ne voyait pas comment une suite était possible. Laura attendait de lui quelque chose qu’il ne pouvait lui offrir et l’inverse était vrai aussi. Certes, il aurait pu abuser de la situation et lui mentir, mais il n’était pas comme cela. Quoiqu’on dise, il avait certains principes. Qu’il s’efforçait de respecter tant bien que mal.
-
Elle l'avait écouté en tentant d'être forte, courageuse, compréhensive. Il la désirait, mais ne l'aimait pas. Ou du moins, il ne pouvait encore accepter cette idée. Le sentant mal à l'aise, prêt à mettre les voiles empli de doutes, elle se ravisa. Non, c'était lui qu'elle avait choisi pour être le premier, le seul. Elle se retourna et monta dans la voiture, mettant volontairement sa poitrine sous son nez.
"Ramène-moi chez moi."
De toutes façons, il devait reprendre la route, sinon son histoire de pneu crevé tomberait à l'eau. Dès qu'il eut redémarré, elle entama de se rhabiller un peu plus, non sans quelques mouvements aguicheurs. Son collant avait craqué, elle le retira sous ses yeux, en murmurant que son string était tout mouillé, avec un sourire pervers.
En arrivant près de chez elle, elle se pencha vers lui et posa une main sur sa cuisse, très près de son entrejambe encore gonflée.
"Tu es marié, père et professeur. Tu veux du sexe avec moi, et j'en veux aussi. Demain, je serai ton élève jusqu'à ce que la fin des cours sonne. Tu m'apprendras les choses du sexe sur ton bureau, et je serai ta maîtresse, ton amante, ta chienne même. Mon corps sera à toi, si tu le désires..."
Elle sortit son autre main, restée cachée entre ses cuisses et posa deux doigts odorants sur ses lèvres. Ainsi, il aurait son odeur intime sur les lèvres en s'endormant... Elle ouvrit la portière et sortit de la voiture lorsqu'il s'arrêta, en s'arrangeant pour qu'il voit la pointe de son string avant de rafistoler sa jupe. Elle lui sourit en lui envoyant un baiser.
"Alors, à demain ?"
-
Dans un réflexe, Quentin sortit de la voiture pour faire barrage. Peu importe qu’il était dans l’allée de la villa, et que peut être on pouvait le voir. Mais une nouvelle fois, il ne pouvait pas laisser les choses se passer comme cela. L’attitude de Laura était étrange, passant de la petite fille fragile, à la femme sure d’elle qui lui proposait du sexe passionné et excaltant. C’était très déstabilisant pour lui, d’ailleurs, sur le chemin l’amenant chez elle, elle l’avait volontairement allumé. Et que dire de ses propos ou du fait qu’elle lui avait planté deux doigts dans sa bouche. Non, avec la meilleure volonté du monde, il ne pouvait pas faire semblant de rien. C’était impossible
« Tu veux quoi à la fin Laura ? »
Quelque peu énervé, il avait la désagréable impression d’être un jouet pour elle. Laura jouait divers rôles à la fois et il se demandait si finalement, elle n’était pas celle qui détenait les rênes depuis le début. Lui qui avait eu des scrupules à aller au bout se rendait compte qu’il n’était pas forcément le seul à condamner. Car alors qu’il avait voulu calmer le jeu, c’est maintenant elle qui le relancer
« Tu m’as fait une scène parce que tu trouvais que je te traitais comme une fille facile.Êt là, tu me fais des avances claires et nettes. Avoue qu’il y a de quoi se poser des questions »
Il ne cherchait pas des excuses, loin s’en faut. Il voulait simplement des réponses claires, car il avait trop à perdre là-dedans
« Si c’est un jeu, sache que j’ai trop à perdre là dedans »
Se gardant bien de montrer qu’il était trop excité, il cherchait à garder la tête froide ce qui était impossible ou presque. Comment le faire quand on était en proie à de pareilles pulsions ? A croire qu’elle le sentait.
Attendant donc une réponse, il regardait derrière lui craignant de voir quelqu’un sortir de la maison. Il prenait des risques fous et il le savait.Il pensait toujours à sa femme, à ses enfants, à son avenir. Rien de tout cela ne devrait avoir lieu et pourtant, c'était bien réel. il en était en partie responsable. Et il avait beau le savoir, il continuait malgré tout à foncer la tête dans le mur. ce qui ne lui ressemblait décidement pas.
-
Trop à perdre ? Il avait trop à perdre ? Et elle, dans tout ça ? Elle lui offrait tout : son corps, son coeur, ses jours, ses nuits s'il le désirait. Pourquoi ne comprenait-il pas qu'elle le désirait plus que tout mais voulait juste des...égards, juste une sorte de statut pour elle et pour lui, qu'il ne la traite pas comme sa femme mais comme une...amante, pas comme une petite traînée comme il aurait pu en lever par dizaines. Elle était prête à assouvir tous ses fantasmes pour peu qu'il fasse...attention à elle. Il croyait qu'elle jouait à un jeu, c'était peut-être vrai, mais il était temps effectivement de mettre les cartes sur la table, dans ce cas.
"Tu veux des réponses ? Quentin, je suis folle de toi depuis deux ans, j'ai étouffé ton prénom dans mes oreillers un nombre incalculable de fois et j'ai joui comme jamais dans mon lit en rêvant de tes mains à la place des miennes entre mes cuisses. Cela fait deux ans que je repousse les avances de mon copain et d'autres gars parce que je rêve qu'un jour, ce soit toi qui me fasse découvrir le plaisir du sexe à deux. Je suis prête à toi depuis deux ans et tu ne m'as jamais remarquée. Et là, tu as des envies, mais juste comme ça, au débotté, comme si j'étais une vulgaire pute croisée au coin de la rue, juste une occasion de baiser avec quelqu'un d'autre que ta femme..."
Elle sentit sa voix se tordre, muer, s'étouffer, mais elle se força à continuer.
"Je te demande juste de ne pas me traiter comme une simple partie de baise. Je veux...je voudrais...que tu me fasses l'amour, comme tu le ferais avec une maîtresse, pas comme avec une aventure d'un soir... Tu comprends ?"
-
Quentin avait au moins la clarté qu’il voulait. C’était cela de pris. Par contre, il n’était pas forcément plus avancé pour autant. Car il se rendait compte que les désirs de la jeune femme n’étaient pas toujours conciliables avec les siens.Elle continuait de penser à un avenir commun entre eux. Certes, elle ne l’avait pas dit clairement, mais il le comprenait comme cela.
« Tu sais très bien que c’est impossible de justement de nouer ce type de relations avec toi.Entre nous, il ne peut pas y avoir autre chose que quelque chose d’un soir. Sur la durée ce n’est pas possible. Je suis professeur, toi élève, rien que cela finalement cela suffit déjà non ?
Et puis il y avait un autre soucis encore. Elle était amoureuse de lui alors que lui pas. Certes, il la trouvait superbe, mais c’était physique et rien d’autre. Si on ajoutait à cela qu’il se voyait mal lui prendre sa virginité, on comprenait qu’il fasse un blocage. Non pas qu’il n’en avait pas envie, mais il estimait qu’elle méritait mieux comme première fois
« Je suis touché par ce que tu me dis. Si j’avais su ce que tu ressentais pour moi, je n’aurai pas jouer avec cela. Car je ne vais pas te mentir, tu me plais, je ne le nie pas. Mais si tu veux que je te considère comme une maitresse c’est impossible. Normalement, une première fois est quelque chose de magique et je pense que je ne mérite pas de la prendre. Du moins pas comme cela »
Essayant de garder raison, il constata dans la poche de sa veste, que son gsm vibrait. Encore sa femme qui sans doute se demandait où il était. Ne prenant pas l’appel il poursuivit
« Je m’étais pas rendu compte à quel point c’était important pour toi ce qu’il y avait entre nous. D’un autre côté cela me flatte évidemment. »
Il marqua une pause, pesant chaque mot pour être certain de ne pas se tromper. Il marchait sur des œufs, c’était clair et net
« Si je devais te faire l’amour, je le ferai comme je le fais d’habitude : avec envie, avec passion, avec désir. Je le ferai parce que j’ai envie de toi et que je pense aussi à toi sans arret. Si je m’écoutais , je te suivrai dans ta chambre, oublierait ma femme, la présence de tes parents qui sont sans doute là , j’oublierai qui nous somme pour t’honorer comme personne ne le fera de ta vie. Mais demain matin, comment gérer cela ? Comment être certain que tu ne m’en voudras pas de t’avoir pris ce que tu gardais si précieusement ? »
Redevenant celui qu’il était, à savoir un être bien, il tentait de lui faire comprendre que sa virginité lui posait un soucis. Que c’était une responsabilité trop lourde. Et que sans cela, sans doute, aurait il moins de scrupules à foncer. Ce qui finalement ne le ressortait pas grandi du tout de cette histoire.
-
Il lui échappait, il ne voulait pas d'elle, et elle en concevait une colère grandissante. Tôt ou tard, il serait à elle. Son esprit partit voguer vers des mers de vengeance, de perversité et de colère.
"Tant pis pour toi, Quentin. Je sais qu'un jour, tu regretteras de ne pas avoir saisi ta chance ce soir..."
Et, sur ces mots, elle rentra chez elle, le laissant pantois. Demain, il regretterait cette nuit. Elle retrouva sa chambre et mit de côté son chemisier déchiré, son collant filé et sa culotte trempée, et se jeta sur son lit pour écrire un SMS à sa meilleure amie :
"Il s'est passé qq chose. Je t'en parle demain."
Oh oui, demain, il regretterait cette nuit. Elle glissa une main entre ses cuisses et redécouvrit son antre intime inondé, et ses doigts furent bien vite poisseux d'un désir mal contenu. Lorsqu'elle jouit, elle murmura encore son nom, et son sourire se fit grand et malin. Elle suça ses doigts en se demandant jusqu'à quand il tiendrait face à sa volonté...
-
Le chemin de retour avait été long pour lui. Quentin n’avait pas arreté de penser à ce qui venait de se passer. Pour etre franc, il aimerait pouvoir revenir en arrière et faire comme si tout ceci était une mauvaise blague. Cela aurait été plus simple pour lui à vivre. Car là, il avait un drôle de pressentiment. Quoiqu’il fasse, il avait la sensation d’être perdant. Et puis, il avait cette phrase qu’elle avait prononcé. Il était bien placé pour savoir qu’à cet age, tout pouvait prendre une ampleur incroyable, même les choses les plus insignifiantes.Alors, quand comme laura, on venait d’essuyer un refus, on pouvait imaginer qu’elle le prenne mal.
D’ailleurs il avait hésité à partir tout de suite.Il aurait aimé pouvoir s’expliquer avec elle. Même si il se doutait qu’elle ne lui aurait pas tout dit de toute façon. Ne serait-ce que par fierté. Cependant, il n’avait jamais voulu la blesser, elle espérait qu’elle le comprenne d’ailleurs. C’était son vœu le plus cher. Il avait commis une erreur. Il espérait pouvoir la réparer autant que possible.
Mais ce qui lui faisait le plus peur maintenant, c’était que sa femme apprenne tout. Techniquement, il n’avait pas fait grand-chose, mais il savait que si elle apprenait la vérité, elle ne comprendrait pas. C’était normal. Lui-même n’aurait pas agi autrement dans une telle situation.Sans compter que c’était avec une élève en plus, ce qui était une circonstance aggravante
Rentrant chez lui, enfin, il ne tarda pas à se rendre compte que sa femme l’attendait dans leur chambre au lit. Passant rapidement l’embrasser tendrement, il prétexta avoir besoin d ‘une douche avant de la rejoindre.Il voulait surtout se débarrasser de l’odeur de laura.Il avait la sensation qu’elle était partout sur lui. Sans doute par culpabilité.
L’eau coulant sur son visage puis sur son corps, il faisait le vide dans sa tête. C’était nécessaire avec ce qui venait de se passer. D’autant , encore une fois, qu’il n’avait pas forcément la conscience tranquille. Quelle attitude laura aurait en classe ? Que ferait elle ? Il attendait cela avec fébrilité et crainte.
-
Le lendemain, Laura se présenta au lycée avec un large sourire de femme satisfaite et fière d'elle. Elle raconta aux toilettes à Vanessa comment elle et Quentin avaient couché ensemble intensément, dans sa voiture, et qu'ils avaient bien l'intention de remettre ça bien vite, peut-être même dans le lycée même. Evidemment, elle avait parlé suffisamment fort pour que les filles enfermées dans les toilettes individuels entendent, et colportent l'information. La rumeur pouvait être si rapide...
Quant à Marc, ils trouvèrent la force de se pardonner. Elle se doutait qu'il n'avait pas eu le courage de la tromper, mais elle se fit suppliante, lui disant qu'elle ferait des efforts. Ces efforts, elle les fit juste avant le cours de Quentin, l'embrassant langoureusement dans le couloir, devant le professeur, en lui offrant une vue directe sur son décolleté un peu plus vertigineux. Pendant le cours, elle joua à montrer ses cuisses, nues, cette fois, et nul doute qu'il dut voir son joli petit string sous sa jupe tellement courte.
Pendant la récréation, elle parvint à s'infiltrer dans la salle des professeurs et à déposer une enveloppe dans le casier de Quentin. Cette grande enveloppe contenait son string de la veille, encore diablement odorant, et ces quelques phrases :
"Quentin, la nuit dernière fut formidable, j'ai joui comme jamais, profites-en. J'imagine que ta femme n'a rien eu cette nuit, et je crois qu'elle ne tirera plus rien de toi, car je suis dans tes pensées. Profites bien de ton petit cadeau..."
-
Cela ne pouvait plus durer. Quentin avait vu juste en redoutant ce scénario. Comme il l’avait craint, elle n’avait pas compris le message. Bien au contraire, elle avait l’air remontée et en colère contre lui.Il y avait eu d ‘abord ses provocations en classe et les murmures.Quentin avait la sensation que tout le monde autour de lui le regardait et savait ce qu’il avait fait. C’était peut être de la parano, mais l’ambiance n’était plus le même. Sans parler du petit manège de laura dans le couloir avec son mec.
Et il n’y avait pas que cela. Il y avait eu aussi cette culotte dans le casier. Elle était venue ici, l’avait mis et n’importe qui pourrait l’avoir vu. Cette pensée le fit frissonner d’effroi.D’ailleurs, il se hata de très vite la mettre dans sa poche , de peur qu’on puisse la voir. Toute l’apres midi, il avait été très irritable avec ses élèves car nerveux et contrarié. Comment régler cela, comment faire en sorte de ne pas faire plus de dégats encore ? Il devait lui parler, tenter encore une fois de la raisonner. Mais pourrait elle l’entendre ? Il en doutait, et surtout, il se remettrait lui-même dans l’embarras. Elle voulait l’attirer dans ses filets, elle voulait qu’il la remarque et aille lui parler. S’il le faisait , il lui donnait raison.
Voilà pourquoi finalement, il décida pour le moment de ne rien faire. légèrement naif, il se disait que cela se calmerait tout seul. C’était franchement impossible, mais il était arrivé à se convaincre que c’était possible. Sans doute parce que cela l’arrangeait bien. Mais au fond, il ne pouvait pas vraiment croire en une issue comme cela.
Regagnant son véhicule, sur le parking, il n’y avait plus grand monde dans l’école. Quentin s’était attardé quelque peu dans son local, officiellement pour des corrections. La vérité, c’est qu’il n’avait pas le courage de rentrer chez lui. D’ailleurs, il avait laissé sa femme repartir avant lui. Devoir la regarder était devenu très dur depuis la veille au soir.
C’est alors qu’il constata avec effroi ses quatre pneus crevés. Hasard ou pas ? Il arrivait parfois que des élèves vandalisent des voitures d’enseignants. Mais là, c’était quand même étrange vu le contexte. D’ailleurs, enervé, il pesta
« Putain de merde »
Déjà énervé, il était sur le point d’exploser.Pestant comme rarement, il n’avait pas 36 solutions. Il fallait appeler un dépanneur.Décidemment, ce n’était pas son jour aujourd’hui
-
Laura l'appela au moment où il sortait son téléphone. Dès qu'il décrocha, elle posa le téléphone à côté de son visage et continua de se masturber, continuant les caresses qu'elle s'octroyait depuis quelques minutes en pensant à lui. Elle amplifiait à peine son souffle et ses geignements, sont corps était brûlant, et elle se doutait qu'en l'entendant, il ne tarderait pas à bander comme la nuit dernière, lorsqu'elle avait glissé son sexe dans sa bouche. Elle ne portait sur elle que la petite culotte du jour, qu'il avait facilement pu observer pendant les cours, et qu'il retrouverait sûrement dans son casier le lendemain. Peut-être qu'il s'était enfermé dans les toilettes en trouvant celle d'aujourd'hui, pour se branler jusqu'à jouir dans le tissu odorant. Cette pensée la fit accélérer le mouvement de ses doigts et intensifier ses gémissements.
Il semblait silencieux au bout du fil, il devait l'écouter. Entendait-il quand elle murmurait son prénom ? Entendait-il les bruits humides de son sexe ? Imaginait-il qu'elle jouait avec sa poitrine, la léchant parfois, tirant sur ses tétons raides ? Imaginait-il sa petite chatte glabre aux lèvres luisantes d'un jus intime et exquis qui lui était destiné ? Elle savait qu'il bandait à l'entendre, et son souffle devint saccadé, sa voix partit à la dérive et elle s'arqua en jouissant bruyamment. Puis, elle ramassa le portable, le souffle encore court et chaud, les doigts glissant de cyprine.
"A ce soir, dans le petit parc en face de chez toi, mon amour."
Puis, elle raccrocha et ouvrit son armoire pour choisir sa tenue...
-
La journée prenait une tournure cauchemardesque. Une nouvelle fois, il avait du essuyé les provocations de Laura qui allait de plus en plus loin. N’ayant même pas le temps d’appeler le dépanneur, elle l’avait contacté, ignorant au passage comment elle avait eu son numéro. Sans rien dire, il l’avait entendu le chauffer, comme l’aurait finalement une femme assez sure d’elle. D’ailleurs, pour une fille vierge, il la trouvait de plus en plus entreprenante. C’était à peine pensable quand on y réfléchissait. Et cela n’augurait rien de bon.
Rentrant chez lui assez irrité, il ne savait pas encore ce qu’il allait faire. Laura était désormais capable de tout et il était plus que temps de désamorcer la bombe. Du moins ,si c’était encore possible. Il avait l’espace d’un moment songer en parler à sa femme, mais très vite il chassa cette pensée de son esprit.Il n’osait pas imaginer qu’elle serait sa réaction après cela. Et quand bien même, il n’aurait pas eu l’occasion car le couple se disputa pour une broutille. Cynthia avait fait remarquer que décidemment, il n’avait pas de chance avec les crevaisons, et Quentin, se sentant attaqué, n’avait pas hésité à répliquer sèchement. Du coup, le ton était monté et il était parti en claquant la porte.
Disponible pour aller dans le parc, il ne savait pas ce qui allait se passer. Assis sur un banc, fixant le sol, il n’y avait pas grand monde mais malgré tout, certaines personnes faisaient leur footing ou promenaient leur chien. Visiblement accablé et nerveux, il n’avait pas encore vu laura. Pour etre franc, il n’avait pas envie de rentrer dans son jeu malsain. Elle en avait déjà trop fait et lui aussi. Mais il redoutait aussi qu’elle ne ruine sa vie, ce qui ne serait pas non plus une bonne chose. Bref, il était pris au piège quoiqu’il fasse, ce qui avait le don de l’énerver car il s’était mis tout seul la dedans.
Autant dire qu’il n’était pas à prendre avec des pincettes pour le coup. Et que d’une façon ou l’autre, il risquait de faire explosif dans ce parc. Bien décidé à calmer son élève, Quentin avait la mine des mauvais jours. Cette histoire devait se terminer maintenant. Peu importe comment d’ailleurs. Mais c’était dans l’intérêt de tout le monde.
-
Laura prit son temps pour apparaître, telle une joggeuse tardive et très sexy. Immédiatement, elle sentit le regard de Quentin la détailler : de ses baskets noires, elle sentit ses yeux remonter ses jambes nues et musclées jusqu'à son short noir très moulant, seulement griffé de deux bandes blanches sur le côté, puis passer à son sweat-shirt blanc à moitié ouvert sur un petit haut noir qui semblait faire jaillir son opulente poitrine tout en la maintenant pendant sa course. Elle s'était à peine maquillée et elle exhalait la sensualité, tandis que la situation elle-même la faisait transpirer de désir dans les tréfonds de son intimité.
Elle trotta jusqu'au banc où était assis Quentin en lui offrant une pleine vue sur sa silhouette et darda sur lui ses yeux de biche comme s'ils voyaient au-delà de ses vêtements.
"Bonsoir, Quentin. J'espère que tu as pensé à me ramener ma culotte et qu'elle n'est pas trop dans un état déplorable... Ca t'a plu ?"
-
« arrete cela tout de suite »
Redressant la tête vers elle, il s’était levé l’œil mauvais. Une nouvelle fois , la jeune femme vierge de la veille, choquée d’être prise dans une voiture, se comporter maintenant comme la pire des chiennes. Le changement d’attitude était vraiment brusque et Quentin en avait plus qu’assez du cinéma de la jeune femme
« C’est fini laura ce petit jeu. Hier tu m’as fait une scène de jeune femme outragée parce que je voulais te prendre dans l’auto et depuis lors, tu te la joues provocatrice et allumeuse. T’es quoi finalement au juste ? »
Sortant de ses gonds, il n’était plus vraiment lui-même. Portant un jeans, il avait une veste noire avec un t-tshirt blanc qui moulait son torse. Une tenue assez simple mais qui lui allait bien. Portant son alliance et sa montre, il montrait une image assez rare de lui : celled ‘un homme impulsif et ayant du mal à se controler
« C’est fini. Je vais tout dire à ma femme. Tu n’auras plus aucune chance avec moi. Quand je pensais qu’on aurait pu toi et moi avoir une relation. J’ai été con »
Bluffant un peu, il voulait voir si elle marchait ou pas. Ce qui était le signe qu’il n’était pas serein et plutôt désespéré même , car cela passait ou cela cassait de toute façon. Mais ce n’était pas l’approche la plus douce
« t’as tout compliqué entre nous. J’espère que tu t’en rends compte »
La culpabilisant et lui mettant toute la pression sur les épaules, il n’en dirait pas plus. Il y avait un drôle de climat dans ce parc. Et ce n’était pas forcement du au fait que le temps était lourd et orageux
-
Son impulsivité avait quelque chose d'excitant, et Laura sentit un frisson de désir la saisir, et Quentin n'obtint pas le résultat escompté. Elle en voulait plus, encore plus.
"Eh bien, dis-le à ta femme, dis-le que tu voulais me prendre dans ta voiture, que tu avais envie de mes seins, de ma bouche, de mon sexe. Tente de lui faire croire que tu es fidèle malgré tout. Tu dis qu'on aurait pu avoir une relation, toi et moi ? Tu mens, tu voulais juste te vider les couilles dans le vagin d'une de tes élèves, et cette tentation te reprendra, car tu as tant et tant d'élèves prêtes à être possédée par toi..."
Elle monta à califourchon face à lui, lui mettant sa poitrine sous les yeux et ses fesses généreuses à portée de mains.
"La seule différence entre les autres filles et moi, c'est que j'étais prête à accepter d'être ton amante, de me taire sur notre relation et de ne me consacrer qu'à ton plaisir, pour peu que je ne sois pas pour toi qu'une nuit de débauche. Je voulais t'offrir mille et une nuits de sexe, de passion et de plaisir, mais tu n'as pas été capable de le comprendre, aveuglé par ta peur de trouver en moi bien plus de plaisir que dans le lit conjugal."
Elle se pencha vers lui, comme pour l'embrasser, mais dévia son mouvement et posa la tête sur son épaule pour lui susurrer à l'oreille :
"Mais il n'est pas trop tard, Quentin..."
-
Quentin se libéra de l’emprise de la jeune femme. La repoussant fermement, il s’était mis debout, faisant quelques pas. Tentant de rester calme, il savait qu’il devait mettre un terme à cela. Ce soir et maintenant. Il avait déjà commis trop d’erreurs que pour s’en permettre d’autres.
« Oublie moi laura. J’ai fait une erreur hier, je le reconnais. Mais tu mérites mieux en guise de première fois que moi. Quant à moi, je suis marié et j’ai des enfants »
Parlant calmement pour éviter de la brusquer, il marchait sur des œufs. Il fallait faire attention aux mots utilisés car il se méfiait de ses réactions. Il avait déjà eu la preuve qu’elle pouvait se montrer pour le moins dangereuse quand elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait.Pour être franc, il redoutait surtout qu’elle finisse par jouer avec lui. Elle était beaucoup plus vicieuse qu’il ne l’aurait pensé et cela lui faisait peur. Elle était capable de tout, il en avait l’intime conviction. Il suffisait de voir comment en une journée, son attitude avait changé. Ce n’était plus la même personne du tout
« Tu sais aussi bien que moi qu’il vaut mieux en rester là. C’est plus sage et tout simplement plus malin. Faire le contraire nous mettrait tous les deux dans une situation inconfortable. Or, je ne pense pas que c’est ce que tu veuilles »
Faisant appel à son bon sens, il évitait de trop la regarder. Il restait attiré par elle, il ne le niait pas. Il était donc clair qu’il fallait éviter de lui donner en quelque sorte le pouvoir. C’est ce qu’elle cherchait et voulait. Espérant qu’elle comprenne et se lasse, il semblait prêt à partir. Moins il restait, moins il prenait le risque de craquer. C’était mathématique comme façon de penser et voir les choses.
« tu veux juste te taper un prof, mais au fond, tu ne m’aime pas. Si tu te l’avoues, ce sera plus simple »
Surtout pour lui d’ailleurs. Il avait une attitude un peu lâche mais dans une situation comme cela, tous les moyens étaient bons.Même ceux qui consistaient à jouer avec les sentiments d’une jeune femme.
-
Laura sourit en l'entendant tenter d'exposer les choses avec rationalité.
"Quentin, tu sais aussi bien que moi qu'aucun de nous ne veut en rester là, qu'une situation inconfortable rend la chose plus...sensuelle et que, si je te veux, tu me veux aussi..."
Elle était à quelques millimètres de son visage et sentait son trouble. Son souffle n'était pas si calme, ses yeux n'étaient pas si froids.
"Quentin, je t'ai offert la virginité de ma bouche, qui n'avait jamais accueilli un sexe. Je suis prête à t'offrir celle de mon propre sexe et à faire tout ce que ta passion pourrait t'amener à désirer, tout ce que tes fantasmes pourraient te dicter. Ensemble, nous pouvons nous dévorer lâchement des yeux de loin, en nous repassant en boucle notre petit moment d'intimité avec frustration et nostalgie, ou nous pouvons accepter notre envie, notre désir mutuel de nous vautrer dans la luxure et de nous offrir un plaisir merveilleux..."
Cette fois, elle lécha doucement le lobe de l'oreille de Quentin.
"Malgré tout ce que tu dis, je vois bien que tu bandes, Quentin. Tu essayes d'être rationnel, mais la bosse de ton pantalon dit le contraire. Et elle m'excite.Touche-moi..."
-
Comme il le craignait, il était de nouveau un jouet pour elle. Il était compliqué pour lui d’admettre que malgré ses 10 ans en plus, il ne tenait pas les rênes. Il avait beau se dire qu’il devait etre courageux, objectivement, ses bonnes résolutions ne tenaient pas longtemps. Il n’y avait qu’à le regarder pour se rendre compte. L’espace d’un moment, il l’avait laissé une nouvelle fois reprendre le dessus comme à chaque fois. Il se trahissait, son corps le trahissait. Comment etre crédible quand on voyait la bosse dans son pantalon ?
Néanmoins, dans une réaction d’orgueil, plus que par conscience, il arriva encore à la repousser. A defaut, car au fond il n’en avait pas envie. Mais il avait la quasi certitude que c’était question de vie ou de mort pour lui. Tout une partie de son avenir se jouait à l’instant
« Fiche moi la paix »
Il s’était levé d’un bond, la repoussant sans ménagement. Ayant l’image de ses enfants dans sa tête, c’est avant tout pour eux qu’il voulait tenir bon.Laura pouvait jouer la carte de la provocation, il n’était pas question de céder. Du moins pour le moment. Faisant un combat contre lui-même ; il n’en menait pas large c’était indéniable. Mais ne disait on pas que les combats les plus désespérés étaient aussi les plus beaux ?
« je vais rentrer chez moi »
Mais que faisait il encore là d’ailleurs ? D’ailleurs, il ne le dirait pas mais il avait toujours autant de mal à accepter le cinéma qu’elle lui avait fait la veille. Elle avait laissé passer sa chance en jouant les prudes.Cela jouait aussi dans l’attitude qu’il avait pour le moment. Oui, il pouvait être rancunier
-
Il était si beau avec son orgueil. Il l'avait repoussée, parce qu'il était trop fier. Pourtant, elle savait que, si elle avait posé ses lèvres sur son membre, il aurait joui instantanément dans sa bouche. Et elle était si folle de lui qu'elle aurait tout avalé, comme les filles qu'elle traitait de putes en les regardant faire sur des vidéos pornographiques, en fantasmant qu'il s'agissait d'elle et de Quentin. Et elle s'était fait jouir devant tant de situations qu'elle savait que, de lui, elle accepterait tout. Pour peu qu'il comprenne. Elle allait devoir faire mal...
"Quentin... Cynthia te trompe..."
Cela lui fit mal de le voir se figer alors qu'il s'en allait, et, en même temps, elle prenait une revanche sur sa rivale, la trop propre sur elle Cynthia, la parfaite mère d'enfant, l'artiste-peintre, l'épouse attentionnée...
"Elle se tape le proviseur-adjoint depuis au moins un an... Je suis désolée..."
Elle réprima l'envie de courir vers lui, de lui attraper la main, car elle se doutait qu'il la rejetterait, avant de comprendre, d'intégrer ce nouveau paramètre. Il contesterait, même s'il devait bien avoir des doutes depuis le temps. Il s'énerverait, la traiterait de tous les noms. Elle préféra l'attendre sur le banc, prête à l'accueillir.
-
Quentin était revenu comme un lion vers elle. Qu’avait elle dit ? Signe de son énervement, il lui avait pris le bras, sans ménagement ni retenue. Il le serrait très fort. Au point sans doute de lui faire mal
« Qu’est ce que tu dis là »
Elle mentait, c’était certain. Elle faisait cela pour l’énerver, pour tenter encore une fois de semer le trouble. Il ne voyait pas d’explications autres. Et c’était possible avec elle vu son attitude
« C’est encore un petit jeu à la con que tu me fais là ? Tu veux juste la salir parce que tu sens que je donne pas ce que je veux. »
Elle le prenait vraiment pour un con. Pourquoi alors s’énervait il comme cela s’il était quasi certain que c’était faux ? Tout simplement car l’idée qu’elle puisse le tromper l’énerver et que cela n’avait pas forcément non plus l’air totalement faux. Après tout, ce qu’il ressentait, elle pouvait le ressentir aussi. Il n’était peut être pas le seul à avoir des envies d’ailleurs et à sentir une certaine lassitude dans le couple. Il ne l’avait jamais pensé mais après tout, pourquoi lui et pas elle ? Non c’était impossible, il refusait de se dire que c’était plausible.
Tournant le dos à laura, il marchait un petit peu, oubliant pour le moment sa présence. Passa une main dans ses cheveux, il était complètement perdu. Il devait savoir, c’était important mais est-ce que laura était digne de confiance ? Il avait des doutes evidemment mais elle était sa seule source d’info possible en même temps.
« D’où tu sors cela ? »
Il était revenu vers elle. Il était enervé et inquiet. Cela se voyait. Elle avait touché un point sensible.Decidemment Quentin était une nouvelle fois le jouet de son élève
-
Quentin avait réagi comme elle s'y attendait, ça lui faisait mal de le voir si troublé, et pourtant, il fallait qu'elle écarte Cynthia de son coeur pour la voir elle.
"Tu es aveugle, Quentin. Tu ne t'es jamais aperçu qu'elle se mettait sur son 31 lors de ses "réunions pédagogiques" avec le proviseur-adjoint ? Qu'elle rentrait tard ces soirs-là ? Je suis sûre qu'en rentrant, elle passait directement sous la douche et que tu n'avais droit à rien le soir-même, je me trompe ?"
Cette fois, elle se leva et alla vers lui, et sans un mot, le serra contre elle, écrasant sa poitrine contre son torse, glissant sa tête dans son cou. Intérieurement, elle souriait. Il bandait toujours.
-
L’espace d’un moment il ne dit rien, il ne fit rien. Il accusait le coup. Était-ce vrai ? Était-ce possible ? Il pouvait le croire malheureusement. Comme dit avant, il n’était pas impossible que tout comme lui elle soit gagnée par la lassitude. Mais très vite, il se rendit compte que laura n’avait aucune preuve formelle. Oui Cynthia s’apprêtait toujours bien, mais c’était dans son caractère. Quant au fait de ne rien avoir, cela faisait un moment qu’entre eux, sexuellement, il y avait une certaine distance. Non, objectivement, c’était trop peu que pour tomber dans le panneau
« Tu mens laura, tu n’as aucune preuve tangible »
Il la repoussait de nouveau. Visiblement, elle n’avait toujours pas compris qu’elle avait laissé passer sa chance la veille au soir avec ses manières de prude. Aujourd’hui, il n’était plus vraiment dans le même état d’esprit et dans l’immédiat c’est avec sa femme qu’il voulait avoir une conversation
« je vais rentrer voir ma femme et avoir une discussion avec elle. Je ne te fais pas confiance. Hier soir c’est vrai, j’avais envie de toi. Mais heureusement, grace à toi, cela n’a pas été plus loin. C’est quand même ironique tu ne trouves pas ? C’est finalement parce que tu m’as repoussé hier qu’aujourd’hui tu es là à inventer n’importe quoi. Comme quoi »
Prenant un malin plaisir à se payer sa tete, il voulait lui faire payer son comportement.Il avait besoin de se défouler et c’est elle qui allait prendre. Elle l’avait voulu, elle l’aurait. Prete à partir, il ne le montrait pas, mais il espérait ne pas avoir eu tort en ne la croyant pas.Car une part de lui doutait, encore et toujours.
-
Laura serra les mâchoires lorsqu'il la repoussa, sans violence. Il croyait encore qu'elle jouait, qu'elle mentait. Il se détourna et elle comprit pourquoi. Elle avait vu juste, il doutait. Laura, elle, ne doutait pas, elle en était convaincu. Elle se souvient d'un soir où un des amis de Marc avait lancé cette bombe. Personne ne l'avait cru, mais il avait été sincère. Tout concordait. Elle avait pris Martin à part et lui avait tiré les vers du nez. Il habitait à côté du lycée, sa chambre donnait sur les bureaux de l'administration, et il lui arrivait d'y aller de nuit, pour faire "disparaître" des bulletins d'absence. C'était un petit voleur minable, mais ce n'était ni un faux-jeton, ni un menteur. Et elle avait su se faire si persuasive - son décolleté avait bien servi - qu'il avait même avoué s'être caressé en voyant sa prof d'arts plastiques et le proviseur-adjoint s'envoyer en l'air...
"J'espère pour toi qu'elle ne sait pas mentir, ou que tu n'es pas assez aveugle pour croire à tout ce qu'elle dit depuis le temps... En tous cas, si tu reviens sur ta décision, pense à moi et à mon cadeau... Peut-être que demain, tu voudras enfin ce qui est caché dessous pour les bonnes raisons..."
Elle lui souffla un baiser et s'en alla, sachant pertinemment que, bien qu'excédé, il matait ses fesses se dandinant vers la sortie du parc.
-
Quentin n’était pas rentré chez lui tout de suite. Cynthia et le proviseur adjoint, ce merdeux prétentieux, pédant et qui reluquait son personnel comme féminin comme un pervers ? La tableau semblait pour le moins impossible pour lui. Ce n’était pas comme cela qu’il connaissait sa femme. Pourtant , si comme il le craignait, elle s’était senti délaissée, elle aurait pu trouver une forme de réconfort aupres de lui.
Le proviseur Adrien Damio était le genre d’homme capable de profiter de pareille occasion.Bon nombre de rumeurs circulaient sur lui, notamment celle qui voulait que certaines collègues couchaient avec lui pour avoir un bel horaire ou certains avantages. Cela semblait énorme mais ce qui était certain, c’est qu’il avait la réputationd ‘être un homme qui aimait les femmes. Quentin serrant les dents et les poings en repensant aux regards qu’il avait pu jeter sur sa femme. Non, elle ne pouvait pas avoir fait cela
Retournant chez lui, tout le long du trajet il essayait de se dire que c’était impossible. Adrien était un petit con arrogant, qui était là grace au soutien financier et politique de son père qui était adjoint au maire de la ville. Il avait 24 ans, était là uniquement par son nom et serait sans doute un jour proviseur du lycée. Il avait travaillé un an comme professeur et il était ridicule.Non tout , sauf ce type, caricature de fils à papa marié et père qui se comportait comme un sale type.
Vu la dispute, il n’avait pas parlé tout de suite à sa femme.Elle l’avait vu rentrée, il était allé dire bonne nuit aux enfants et l’avait rejoint dans le salon, sans ajouter un mot. Cynthia regardait la télévision et dans la tête de quentin, certaines images défilaient.A chaque fois ; il avait envie de hurler. Silencieux, il finit par dire
« Est-ce que tu me trompes avec le proviseur adjoint ? »
La question était posée. Qu’allait elle répondre ?
-
"Est-ce que tu me trompes avec le proviseur-adjoint ?"
La question résonna dans l'esprit de Cynthia et elle réprima un frisson. Tôt ou tard, elle se doutait que cette question viendrait, et elle avait préparé son discours des heures et des heures les nuits où elle ne dormait pas. Elle l'avait perfectionné à chaque instant, et il venait de disparaître en un coup de vent. Elle s'entendit prendre son air le plus faussement amusé :
"Quoi ? C'est quoi cette question ?"
Comme si elle n'en savait rien, comme si, quelques minutes avant que Quentin ne rentre, elle n'avait pas été au téléphone avec lui, en train de le supplier de raccrocher tout en lui obéissant, la main dans sa petite culotte pour le plus grand bonheur de ce pervers. Adrien était un pervers, un sale petit pervers, mais il avait su la pervertir pour en faire sa chose. Depuis, elle avait tenté plusieurs fois de se détacher de lui, d'arrêter tout, d'en parler avec Quentin...mais à chaque fois, elle ne parvenait qu'à glisser un peu plus sous son contrôle.
Cela avait commencé en douceur, sans qu'elle ne s'en rende compte. Les petites grandissaient et Quentin s'était tellement investi dans l'éducation des filles qu'il l'avait oubliée, semblait-il. Oh, elle l'aimait, elle adorait le voir jouer avec les filles, passer des heures à les regarder dormir et faire des plans sur ce qu'elles feraient plus tard, avec des étoiles dans les yeux. Il avait quelque chose de délicieux à jouer les papas-poules...sauf qu'après l'accouchement difficile, la reprise de poids, la fatigue, les heures à rattraper et le nouveau programme d'arts plastiques, elle s'était sentie inapte à tout : elle avait eu l'impression de ramer pour trouver de nouveaux axes d'étude pour ses élèves et encore plus pour faire voir à Quentin que ses envies étaient celles d'une femme parfois, et non exclusivement d'une mère. Il ne la regardait plus comme son épouse, mais comme une génitrice bienveillante.
Et le moral avait flanché. On avait parlé du baby-blues, mais c'était une simple dépression qui avait cloué Cynthia à la maison pendant quelques mois, avant qu'elle ne reprenne le travail, encore plus dépassée qu'avant. Quentin n'avait rien changé de ses habitudes, s'était adaptée à son rythme alors qu'il aurait dû au contraire la remotiver... Elle avait failli abandonner son poste, et c'est là qu'Adrien, lui, avait réagi. Il avait proposé son aide, son soutien administratif et professoral pour l'aider à reprendre pied dans son travail. Il lui avait présenté de nombreux exemples, avait apporté des solutions, avait fait en sorte que les perturbateurs de la classe soient muselés, pour lui offrir un contexte favorable à sa reprise en main. Il venait la voir à la fin des cours, pendant la récréation, pour la conseiller et lui remonter le moral, toujours avec un gentil mot, un compliment. Oh, bien sûr, elle avait surpris une fois ou deux un regard intéressé sur ses formes, mais n'y avait pas attaché d'importance.
Puis, il avait institué des réunions de projet, avec les "représentants de la culture". Au début, il y avait eu de nombreux professeurs de musique, d'art plastique, de technologie et de littérature, puis ils s'étaient raréfiés. Ils avaient un couple, des enfants...Cynthia, elle, savait que Quentin s'occupait des filles, alors, elle avait continué, jusqu'à ce que les réunions ne soient plus qu'un tête à tête régulier. Un tête à tête de plus en plus discret, car Adrien pensait qu'on "pouvait s'imaginer des choses" si on les voyait tous les deux. Aussi, il fermait les volets et l'établissement, s'assurait qu'il n'y avait personne dans les bâtiments pour leurs réunions.
Et un soir, cela avait dérapé. Elle se sentait peu à peu désirable grâce à lui, avait repris goût à la vie grâce à lui. L'avait-elle cherché ? En y regardant, elle avait peut-être eu un désir secret en remettant cette petite robe noire plutôt courte pour cette réunion, en enfilant ce joli string en dentelle et ces collants légèrement strassés, en chaussant ces jolis escarpins noirs... Elle voulait lui montrer que grâce à lui, Adrien, elle était redevenue femme. Et c'est en femme qui l'avait prise...
"Qui t'a raconté une chose pareille ?"
-
Peu importe qui lui avait raconté cela. Elle n’avait pas dit oui , certes, mais elle n’avait pas dit non non plus. Dans un sens il n’était pas plus avancé que cela. Il le savait et sans doute qu’elle aussi d’une certaine façon, car elle avait l’air assez sur la défensive. Après tout, si elle n’avait rien fait, il était normal de se sentir offensée par de tels propos. Mais si elle avait quelque chose à se reprocher, elle aurait eu la même attitude, le problème était là
« Peu importe »
Il la regardait sans rien dire. Il n’osait pas parler de la suite. D’ailleurs y en aurait il une ? Voulait il vraiment prendre le risque de voir sa vie s’effondrer ? De faire souffrir ses filles indirectement ?Partant vers l’étage, il eut un peu de répit puisque qu’une des petites l’appeler. Ce qui d’une certaine façon aussi, laisserait une chance à sa femme de s’expliquer ou pas. Ou tout au moins de voir si elle allait lui dire la vérité
15 jours avant cette soirée, Cynthia était dans le bureau du proviseur adjoint. Pour tenter de sauver le coup au niveau de son mariage. Cela faisait maintenant 9 mois que le projet avait été lancé et très vite, il s’était retrouvé seul avec elle. C’était voulu. Ce qu’il fallait c’était un prétexte. Cynthia ne le saurait peut être pas, mais elle était tombée dans un piège destinée à finir dans le lit d’Adrien. Rien n'était du au hasard.Cela faisait des mois qu’il avait mis au point ce plan pour la séduire. Il s’était présenté en supérieur compréhensif, disponible, prêt à l’aider. Il avait fait en sorte de décourager les autres personnes du projet pour finir seul avec elle. Au fil du temps, elle s’était confiée à lui, s’était laissée allé et Adrien l’avait rassuré. Cynthia était une tres belle femme dont le mari avait oublié les besoins de base. C’était un scénario qui s ‘était déjà vu. Finalement, un soir, il l’avait embrassé et ils avaient fait l’amour. Sur son bureau, d’une manière bestiale. Il avait eu ce qu’il voulait et bien plus encore puisque depuis maintenant 3 mois, ils avaient une liaison ensemble. Adrien avait l’habitude de ces relations extra conjugale mais avec Cynthia, c’était différent. Il avait senti assez vite qu’il y avait un potentiel inexploité en elle, un désir de se sentir femme et de se sentir désiré. Son mari ne la regardait plus et il s’était fait un plaisir de lui apporter ce dont elle avait besoin. Croiser Quentin tous les jours et pouvoir se dire qu’il ne savait rien était en plus très plaisant.
Les cheveux blonds, couleur or, et les yeux bleus, Adrien se savait sur de lui et de son charme. Il ne s’était jamais soucié de ce qu’on pouvait penser de lui. Il était fils à papa ? Oui et alors, il n’avait pas demandé à naitre avec ce nom. C’éta it aussi simple que cela pour lui. Marié, père d’une petite fille de 1 an, il voulait devenir quelqu’un, avoir un statut social enviable.
Mais revenons à Cynthia. Adrien l’avait senti défaillir ces derniers temps. Elle semblait vouloir renouer avec son mari et cesser leur liaison. Lui ne l’entendait pas de cette oreille et c’est pour cela qu’il l’avait convoqué plein jour pleine heure dans son bureau.Elle avait snobé la reunion de la veille au soir ce qui était forcément énervant pour lui. Il n’en avait pas encore fini avec elle. Et il comptait bien lui faire savoir, alors que sa secrétaire lui avait annoncé son arrivée. En lui ouvrant la porte, puis en la refermant, il lui avait suffi d’un regard pour comprendre : elle était rongée par la culpabilité. A lui de lui faire oublier
-
C'était la première fois qu'il la convoquait en plein jour, et Cynthia n'était pas prête, pas encore. Elle voulait mettre un terme à tout ça, pour les filles, pour Quentin, peut-être même pour elle-même. Oui, pour elle-même, car elle espérait pouvoir s'échapper des griffes d'Adrien, de ces griffes qui l'enserraient et qui la rendaient accro, complètement assoiffée de lui, de sa voix, de son sexe. Jamais encore elle n'avait ressenti de se sentir possédée par un homme, Adrien savait lui susurrer les mots qui la faisaient vibrer, qui envoyaient sa morale aux orties et la propulsaient dans des envies de luxure qu'elle n'avait jamais connu avant. Depuis trois mois qu'ils couchaient régulièrement ensemble, il avait su lui faire hurler des mots salaces entre deux orgasmes, lui faire changer sa garde-robe pour disposer de dessous pour le moins sexy et lui faire accepter des pratiques qu'elle aurait jugées honteuses si ça n'avait pas été de sa part. Les week-ends loin de lui étaient une torture, il lui manquait quelque chose, quelque chose que - même si elle aimait son mari - Quentin était incapable de lui apporter au lit désormais. Plus il redoublait d'effort, plus elle pensait à Adrien, à son sexe s'enfonçant en elle, à ses mains la maintenant sur le bureau, à son after-shave, à sa voix à son oreille.
Mais, dernièrement, la morale l'avait rattrapée. C'était peut-être d'avoir appris le divorce de sa soeur ou le mariage religieux de sa meilleure amie... Quoi qu'il en soit, elle s'était dit qu'il fallait arrêter. Elle devait rester fidèle à ses engagements, affronter les tempêtes aux côtés de son mari et protéger ses enfants. Le jour-même de cette prise de conscience, elle avait tenté de l'appeler, mais avait renoncé au dernier moment. Et puis, le lendemain... Le lendemain, elle n'avait pas pu lui dire quoi que ce soit et, en quelques minutes, c'était retrouvée dans un fauteuil à lui décrire comment elle se masturbait en pensant à lui pendant que Quentin faisait prendre le bain aux petites. Elle s'était fait jouir avec un sentiment de culpabilité noyé sous une vague de désirs sexuels... Et puis, elle avait repris son courage à deux mains, avait tenté de motiver Quentin, mais il était fatigué d'avoir jardiné toute la journée tout en assumant son rôle de père. C'était un homme admirable...
Adrien n'était pas admirable, et pourtant, lorsqu'il ferma la porte derrière elle et lui passa une main sur la hanche avant de retourner s'asseoir derrière son bureau, elle sentit son coeur s'accélérer et une chaleur naître entre ses cuisses. Il s'assit dans son fauteuil en cuir, dont les accoudoirs avaient été griffés par leurs doigts, dont le revêtement avait été souillé de leurs sucs intimes, dont les pieds avaient supporté l'intensité de leurs rapports. Elle se surprit même à observer son corps et à se délecter de son sourire, ce sourire qui lui disait qu'elle lui appartenait. Elle prit conscience que sa tenue était le reflet de cette appartenance : elle portait sous sa jolie jupe des bas plutôt que des collants, comme il le lui avait demandé ; et un tanga noir transparent, comme il le lui avait demandé ; et sous son chemisier un petit bustier assorti et très pigeonnant, comme il le lui avait demandé... Elle était déjà prête pour lui, alors qu'elle souhaitait lui échapper...
"Tu n'es pas venue hier soir... Je t'ai attendue..."
Elle essaya de détacher son regard de lui et de ne pas s'attarder sur la sensation de ses tétons durcissant sous l'effet de sa voix.
"Je suis déçu, Cynthia..."
Le rouge lui monta aux joues et elle bredouilla les premiers mots qui annonçaient d'ores et déjà sa défaite :
"Je suis désolée... J'étais avec Quentin..."
Elle était désolée...d'avoir privilégié son mari. Avant même d'avoir fini sa phrase, elle comprit qu'elle venait de perdre toute crédibilité et qu'il souriait.
-
Adrien était mécontent. Il n’avait pas besoin de le dire, cela se voyait, cela se sentait dans son comportement. Elle avait osé lui poser un lapin, il ne pouvait pas le supporter. C’était trop pour lui. Elle était à lu désormais, elle devait le comprendre. D’ailleurs, il allait se charger de lui rappeler
« tu étais avec lui ? Et pourquoi »
Il lui parlait d’un ton agressif. Il était énervé, cela se voyait, cela se sentait. Il ne pouvait pas supporter l’idée qu’il puisse avoir perdu la partie. Assis derrière son bureau, il continuait de la fixer avec dédain
« tu as déjà oublié tout ce que j’ai fait pour toi ? »
Il s’était mis debout, s’avançant vers elle, d’un pas assuré. Lui caressant le visage, il lui sourit, mais c’était pour mieux marquer son emprise sur elle
« Tu as déjà oublié tout ce qu’on a partagé Cynthia ? Tout ce que tu me dois ? sans moi, ces derniers mois tu n’aurais jamais eu le plaisir de te sentir désirée et de prendre ton pied. Tu le sais n’est-ce pas »
Il était passé derrière elle, elle pouvait le sentir , notamment ses yeux sur son dos. Il se comportait comme un prédateur avec elle, comme si elle était sa chose à lui, c’était évident. D’ailleurs, la mère de famille avait aimé cela jusqu’ici et pas qu’un peu
« Tu veux qu’on arrete c’est cela ? Tu veux arreter de prendre ton pied avec moi ? »
Il voulait l’entendre lui dire. Il jouait avec elle, se moquait de ce qu’elle pouvait ressentir et jouer avec son trouble. C’était petit et malsain, mais c’était sa manière de fonctionner
« alors dis le moi que tu n’as plus envie de moi cynthia, plus envie d’elle »
En disant cela, il parlait de sa verge. Cynthia avait pas mal joué avec elle ces derniers temps. Et il ne voyait pas comment elle pourrait lui dire qu’elle n’en avait plus besoin
-
Tout le temps qu'il venait de parler, Cynthia était restée droite comme un I, tendue et silencieuse, comme s'il la passait en revue, comme s'il la disputait comme une élève récalcitrante. Il était énervé, mécontent, d'avoir été mis sur la touche au profit de Quentin, peut-être même était-il jaloux, et cette seule idée lui donnait des bouffées de fierté. Lorsqu'il lui caressa le visage, elle crut voir dans ses yeux de la peine, et comprit qu'elle l'avait blessé par son égoïsme. Elle l'avait négligé, elle aurait dû le prévenir, elle aurait dû repousser cette soirée avec Quentin pour...prendre le temps avec Adrien de lui expliquer...
Il passa dans son dos et lui rappela les mois précédents, ses mots comme son seul contact ranimant les souvenirs de ces soirées de plaisir. Elle se souvint des remords qu'elle avait eu le premier soir lorsqu'il l'avait allongée sur la table, avait relevé sa jupe trop longue et baissé sa culotte trop classique. Elle avait voulu lui dire d'arrêter, mais elle avait défailli en sentant sa langue écarter ses chairs intimes et appuyer sur son clitoris, avec une agilité surprenante. Elle ne se souvenait alors que d'avoir enchaîné les "oui !" bêtement, tandis qu'il investissait son sexe de sa langue, buvait son plaisir et caressait son intimité de ses doigts chauds.
Prendre son pied ? Ils étaient partis même au-delà. Jamais elle n'avait crié aussi fort lors d'une relation sexuelle, jamais elle n'avait vu ses jointures de doigts blanchir à ce point en serrant les angles d'une table de réunion, d'un bureau ou d'une photocopieuse. Il avait su la faire délirer en la pénétrant comme un forcené, lui avait arraché des confessions intimes en plein coeur de l'acte et lui avait fait confesser ses fantasmes secrets. Et lorsqu'il parla de son sexe, elle eut en tête l'image de son membre turgescent, encore luisant de sa salive lorsqu'elle le suçait avec un appétit dévorant, se moquant du qu'en dira-t-on, n'espérant de lui aucun avertissement lorsqu'il jouirait dans sa bouche ou sur son visage, car elle voyait cela comme un cadeau. En y repensant, elle se sentit saliver, elle avait envie de sa queue, ses jambes tremblaient, son sexe s'ouvrait comme une fleur...
Cynthia tomba à genoux, la tête basse. Il était là, à côté d'elle.
"Je suis désolé, Adrien... Je... Je ne sais plus, je..."
-
Adrien souriait. Il la tenait toujours entre ses mains, il avait toujours ce pouvoir sur elle. Il la dominait et elle se laisser faire. D’une certaine façon, c’est ce dont elle avait besoin.Il le savait et elle aussi. Simplement, elle refusait parfois de l’admettre par sentiment de honte.
« je sais pourquoi tu as fait cela. Tu veux etre une bonne mère et une bonne épouse Cynthia »
Il lui releva le visage, pour qu’elle puisse le regarder. Il lui caressait, mais c’était pas forcément tendre.C’était plus un moyen de se l’approprier comme il l’aimait. De remarquer son empreinte sur elle une fois de plus.
« Mais avec moi tu dois etre avant tout une femme et une bonne maitresse »
Il tournoyait autour d’elle, ne lui laissant pas vraiment de répit. Passant une main dans ses cheveux couleur or, Adrien posait ses yeux bleus sur elle. Il continuait de jouer un drole de jeu avec elle, mais visiblement, il savait ce qu’il faisait
« Il va falloir que tu te fasses pardonner ton absence d’hier cynthia. Je pense que tu as fini ta journée si je ne me trompe pas. Tu as donc du temps avant d’aller rechercher tes filles à l’école. Et ton mari est entrain de donner cours.Tu es donc toute à moi »
Il avait dit cela d’une voix qui laissait présager quelque chose de mauvais pour la suite. Du moins, pour les résolutions de Cynthia. Baissant sa braguette, il sortit sa verge déjà bien dure et excitée devant son visage, la frottant contre sa peau et ses joues. Puis quand il se lassa de ce petit jeu il ordonna simplement
« suce la, je sais que t’en meurs d’envie »
Adrien la traitait comme sa chose. Elle était à lui
-
Cynthia redoutait ce qui allait se passer, avec une sorte de honte sourde qui l'envahissait. Elle savait qu'elle perdait pied, que ses bonnes résolutions s'effritaient à chaque mot d'Adrien. Et puis, il se campa devant elle et il ouvrit sa braguette, faisant jaillir son membre dur et excité, dont l'odeur même la faisait saliver. Il approcha à peine et elle sut avant qu'il ne lui dise ce qu'elle devait en faire, parce qu'elle en avait envie, parce que le simple fait de poser ses lèvres sur le gland turgescent lui rappelait chaque fellation précédente, le plaisir qu'elle avait découvert à lécher ses testicules, à engloutir sa tige bandée, à le sentir forcer pour investir sa gorge ou même les soubresauts de son membre lorsqu'il jouissait dans sa bouche.
Et comme une maîtresse docile, elle agit par réflexe. Elle déboutonna un peu son chemisier pour qu'il puisse regarder sa jolie poitrine mise en valeur par son bustier pendant qu'elle lui offrirait cette intime caresse. Puis, elle ouvrit grand la bouche et goba le sexe tendu, se délectant de son goût, de sa forme, de sa chaleur... Instantanément, elle sentit la chaleur de son bas-ventre augmenter et son coeur accélérer. Elle était une traîtresse, une faible femme, une traînée...mais elle allait prendre son pied, comme à chaque fois qu'elle baisait avec Adrien. Car ce n'était que de la baise : elle ne lui faisait pas l'amour, il n'y avait pas de rapport d'amour, juste du sexe sauvage, bestial et sale, qui l'avait déjà laissée intimement blessée, dégradée et souillée. Il la prenait entièrement, la dominait complètement, la faisait jouir totalement.
Et pour cette raison, elle devait se faire pardonner. Elle n'aurait jamais dû trahir leur secret, tenter de s'en échapper. Elle mit toute sa bouche en action pour lui donner du plaisir, pour qu'il oublie ses égarements et qu'ils retrouvent leur complicité. elle savait qu'il aimait aller au plus profond de sa bouche, de sa gorge, et elle se força à l'accueillir au plus loin, se délectant de l'entendre soupirer d'aise tandis qu'elle s'étouffait à moitié avec ce membre au fond de sa bouche. D'une main, elle essuya la salive qui coulait sur son menton, et cette même main souleva sa jupe. Il aimait la voir se caresser pendant qu'elle le suçait, elle glissa sa main dans son tanga et découvrit son intimité trempée. Elle dut recracher un instant le sexe bandé pour gémir. Comment avait-elle pu croire se passer de lui ?
-
Adrien avait la satisfaction de se dire que c’était fait ou plutôt entrain d’être fait. Il n’avait pas du s’employer outre mesure pour récupérer son emprise sur elle. Le contraire l’aurait étonné de toute façon, pourquoi le cacher ?
Il était satisfait de voir le résultat de son travail. Il lui avait fallu un certains temps mais elle était à lui, elle était sa poupée docile, et il ne voyait pas pourquoi elle ne le resterait pas. Au fond de lui, il ne se voyait pas s’en lasser. Cynthia était plutôt bien foutue. Et avec elle, il n’y avait qu’à se soucier du sexe. Il n’y avait pas d’autres emmerdements. C’était du tout cuit pour lui
« C’est bien ma jolie continue »
La félicitant, il la laissait le pomper merveilleusement bien.Il avait posé sa main droite sur sa tête, se contentant d’accompagner ses mouvements. Il n’avait pas besoin d’en faire plus, c’était superflu tant elle savait y faire et se montrait très professionnelle dans sa manière de fonctionner. Il n’avait rien à redire sur sa technique, d’ailleurs, Quentin avait certainement du merdé quelque part.
La regardant se caresser, les bruits de succion résonnaient dans le bureau. Pour être franc, Adrien n’était pas pressé outre mesure dans l’immédiat. Il avait largement le temps de lui faire son affaire comme elle le méritait. Pas question de la délaisser ou de lui laisser une chance de repartir déçue d’ici. Il n’en avait nullement envie.Plissant légèrement les yeux, il profitait quelque peu du moment, ne pouvant s’empêcher de faire le malin
« elle est plus grosse que celle de ton mari n’est ce pas ? »
Il avait besoin d’aussi humilier Quentin pour en quelque sorte savourer davantage encore. C’était ce qu’il y avait de mieux pour lui. Un plaisir supplémentaire sur lequel il ne crachait pas
-
Il l'accompagnait dans sa fellation et, plutôt que de s'en sentir plus soumise, Cynthia s'en ressentit valorisée, aimée, appréciée. Adrien adorait qu'elle suce son sexe, et elle se faisait un plaisir de le contenter. Aucune de ses pratiques ne l'avaient rebutée bien longtemps, elle avait fini par pardonner puis apprécier ses coups de sexe sur les joues, l'invasion de sa gorge par son membre, ses tentatives de l'étouffer avec ou encore les quelques fois où il avait joui dans sa bouche, la forçant à boire son sperme. Mais cette fois, il avait besoin de plus.
"Elle est plus grosse que celle de ton mari, n'est-ce pas ?"
C'était tout à fait masculin. Ce n'était pas la taille qui déterminait le plaisir, c'était idiot, mais Cynthia ressentit cette question comme l'expression d'une touchante fragilité. Adrien était perdu, il craignait de la perdre et cherchait à se rassurer sur sa virilité, sur sa capacité à lui donner du plaisir, ou du moins, à lui donner plus de plaisir que Quentin. A vrai dire, le sexe de Quentin devait être un peu plus long que celui d'Adrien, qui lui devait être un peu plus large que celui de Quentin... Mais peu importait, c'était le sexe qu'elle avait en bouche qui lui avait donné ces orgasmes, qui la faisait mouiller sa culotte quand elle le voyait et qu'elle voulait entre ses cuisses très vite. Elle voulait qu'Adrien la prenne comme avant, avec sa virilité au plus haut point. Elle relâcha un instant le sexe couvert de salive.
"Oui, beaucoup plus, et elle m'excite tellement."
Pour preuve, elle fit jaillir ses doigts luisants de son tanga et les lui tendit. Ses bonnes résolutions étaient mortes, il n'y avait plus que l'envie de sexe et d'adultère.
-
Cela suffissait au proviseur adjoint pour le moment. Que demander de plus qu’une femme qui vous est soumise ? En plus, elle avait flatté son égo comme il le fallait. C’était ce qu’il attendait d’elle, qu’elle lui soit dévouée corps et âme, ni plus ni moins.la laissant donc continuer, il se contentait toujours d’accompagner ses mouvements,satisfait de ce qu’il avait pu voir et observer. Plissant légèrement les yeux, il soupirait d’aise, montrant sa satisfaction.
« c’est bien continue »
On pouvait bien sur s’interroger sur ses motivations.Il était lui-même marié et père. Pour Adrien, c’était une facade, une couverture. Dans sa position, il fallait sauver les apparences. Il voulait faire carrière, il devait donc donner une image de lui qui inspirait confiance.Il se voyait proviseur dans 5 ans maximum et ensuite, briguerait la mairie de la ville.Il avait son plan de marche, et il ne comptait pas l’abandonner. Voilà pourquoi il se voulait discret sur ses agissements.
Sa femme était parfaite dans le rôle de potiche et être père inspirait confiance. Il avait soigneusement organisé sa vie de manière à mettre tout dans des cases. Il y avait bien sûr celle qui concernait sa vie de famille, celle qui concernait le travail et celle qui concernait ses petits plaisirs. Comme maintenant avec Cynthia.
Enfonçant et maintenant un peu plus sa tête sur sa verge, il relacha un peu la pression satisfait de son petit plaisir personnel. Il la laissa agir de nouveau à sa guise, reposant sa main sur le sommet de sa tête.Pour le moment il n’avait envie de rien d’autre. Elle était là, dans son bureau, à son service .
-
Cynthia s'en voulait intérieurement d'être si faible, mais elle ne pouvait que s'avouer qu'il savait y faire. Les doigts qu'elle lui avait tendu et qu'il avait léché étaient luisants de son désir, et celui-ci était un vrai ruisseau entre ses cuisses. Jamais encore Quentin n'avait su faire naître en elle un tel désir d'être possédée, alors qu'Adrien régnait en maître sur ses pulsions sexuelles. Et pourtant, elle savait qu'elle ne serait jamais rien d'autre pour lui qu'une maîtresse, une femme qu'il dominait totalement et baisait à sa guise.
Elle n'avait même aucune jalousie pour la femme d'Adrien, une petite bonne femme sans intérêt, qui n'avait pour seuls sujets de discussion que ses enfants, ses petits plats et ses plantations d'hortensias. Cynthia l'avait rencontrée lors d'une soirée du lycée, où tout le monde avait été invité. Quentin avait vite été plongé dans une profonde discussion avec ses collègues, pendant qu'Adrien lui avait fait signe de le rejoindre. Dans une salle de sciences, il l'avait prise sur une paillasse, sans douceur et avec son talent inné pour la rendre folle. Elle se souvenait du carrelage froid sur ses tétons dénudés, de sa culotte très échancrée et humide qu'il avait utilisé comme bâillon, et de ses maigres objections quand il lui avait parlé de la sodomiser. C'était la première fois, et elle lui avait juré qu'il ne recommencerait pas...un serment qu'elle avait bafoué à peine une semaine plus tard, en lui gémissant, suppliante, de recommencer après qu'il l'ait longuement excitée sans la satisfaire. Il é"tait comme ça, manipulateur, mesquin, pervers, et elle lui ressemblait de plus en plus...
Elle relâcha un instant la queue vibrante et le regarda avec désir :
"Tu veux jouir dans ma bouche maintenant ou me prendre avant ?"
Et les deux perspectives lui causaient la même envie de luxure débordante...
-
Adrien n’avait pas envie d’en faire des tonnes. Ce qui l’intéressait, c’était s’assurer qu’elle était toujours sienne et rien d’autres. Il avait senti un fléchissement qui ne lui avait pas plus. Il s’était chargé de la ramener à la raison, ni plus ni moins. Ce qui ne l’empêchait pas de trouver qu’elle était plutôt bonne dans sa façon de faire. Sur ce point, il n’y avait rien à redire
« je sais pas ca depend de toi. Si tu me dis que tu en as envie alors…. »
Il voulait qu’elle le dise, qu’elle le supplie en quelque sorte. C’était une façon comme une autre d’affirmer son pouvoir sur elle encore une fois. Ilse mettait un point d’honneur à ne plus rien proposer. Tout devait venir d’elle.C’était devenu un petit jeu malsain auquel il prenait bon gout
« On pourrait aussi aller chez toi que je te prenne sur le lit où tu dors avec lui tous les jours ? Après tout, on y a jamais été et j’ai bien envie de savoir que quand tu te coucheras avec lui, tu auras dans ta tete les images de nous deux. »
Jamais à la traine d’une idée perverse, il souriait à l’avance, alors qu’elle continuait de le sucer. Du moins, il lui avait appuyé sur la tête pour faire passer le message n’attendant pas une réponde tout de suite.
« Ton mari travaille et tes gosses sont à l’école. On a le temps non ?Je peux sortir dire que je dois aller régler un soucis de famille »
Il savait qu’elle avait toujours fait en sorte de garder sa maison comme un sanctuaire inviolé. Il voulait donc voir si maintenant, elle était prête à changer cela. Ce serait un test en plus pour voir son état d’esprit. Même si pour le moment, elle semblait trop heureuse de le sucer
-
Son idée avait tout du malsain, du pervers, mais Cynthia s'était douté qu'il y penserait un jour. Combien de fois s'était-il déjà invité chez elle, en quelques sortes ? Combien de fois s'était-elle prise en photo en petite tenue ou complètement nue dans sa maison pour lui envoyer des vues de ses seins, de son sexe, de ses cuisses, de ses fesses...? Et combien de fois lui avait-elle sommé de lui raconter ce qu'elle faisait, où elle était dans la maison ? Par son intermédiaire, il devait en connaître chaque recoin. Quant à son lit, il était encore souillé, dans son esprit, de cette nuit où, Quentin endormi, il l'avait appelée. Quelle peur elle avait eu que Quentin se réveille !
Mais son mari était resté endormi, ronflant du sommeil des bienheureux et des inconscients. Ses reproches s'étaient vite noyés dans les belles paroles d'Adrien, qui lui avait déclamé à quel point elle lui manquait, à quel point il aurait voulu la toucher et la faire jouir. En quelques mots, il avait embrasé son corps et il lui avait demandé de se caresser. Elle n'avait pas refusé bien longtemps et très vite, elle avait gémi doucement, sa main sous les draps, sa nuisette rejetée sur ses seins dressés. Pourtant apeurée à l'idée de réveiller Quentin, elle avait joui en l'entendant grogner son plaisir, et elle avait recommencé après avoir raccroché en pensant à la perversité d'Adrien et au plaisir qu'il avait su lui faire ressentir. Et elle s'était endormie à nouveau en se répétant qu'elle n'aurait pas dû...
Pour autant, il n'était jamais entré, et cela ne devait pas changer. Si elle faisait ça, elle piétinait ce qu'il restait de leur couple. Elle ne devait pas céder. Et pourtant, il aurait été si bon de baiser dans un lit cette fois, ailleurs que sur un bureau, un fauteuil, la moquette d'une salle ou la banquette arrière d'une voiture...
"On ne devrait pas..."
Cynthia se rendit compte que sa phrase cachait une muette acceptation et préféra se taire en retournant à sa fellation, qu'elle accéléra, honteuse de sa faiblesse. Comme pour tenter de faire disparaître ses paroles, elle garda le sexe dans sa bouche alors qu'il tressautait et qu'elle sentait l'imminence de l'explosion. Et en un instant, sa bouche fut remplie de sperme et son esprit se ferma à toute autre idée qu'une pleine et entière soumission à Adrien.
-
Adrien n’avait d’abord rien dit.Il avait joui dans sa bouche, dans un râle de plaisir assez long que pour signifier l’étendue de son plaisir. Il s’était répandu dans sa bouche sans ménagement. Il y avait longtemps qu’il se passait de son avis ou son autorisation pour cela
Puis il s’éloigna sans un mot, le sexe désormais mous et flasque. Il fit quelques pas vers son bureau alors qu’il arrangeait son bureau. Elle lui résistait encore et toujours. Ce qui avait le don de l’agacer au plus haut point. Cela se voyait dans la manière qu’il avait de tourner en rond dans son bureau. Nul doute qu’il n’allait pas en rester là
« Esther supprimait mes rendez vous de l’apres midi je dois sortir pour raisons privées »
Il fixait Cynthia, alors que certainement, elle devait comprendre ce que cela voulait dire.Ou du moins essayer
« On va aller chez toi cynthia. Sinon je te garantis que plus jamais tu n’auras l’occasion de prendre ton pied avec ma queue tu m’entends ? »
Il avait haussé la voix, la traitant avec de nouveau un air supérieur et autoritaire. Il était le boss et elle son employée. A tous les niveaux
« Je sais qu’au fond t’as autant envie de moi de retrouver le plaisir dans ton propre lit.D’ailleurs on a déjà fait pas mal de choses par téléphone »
Allant chercher sa veste, il était sur le point de sortir
« on se retrouve chez toi »
Pas de question, juste une affirmation.Cynthia avait intérêt a venir. Sinon nul doute qu’elle risquait de ne plus jamais le revoir. Ce qui ennuyerait fortement Adrien.Mais il prenait un risque calculé. Car Comment Cynthia pourrait lui désobéir ?
-
Cynthia lutta le temps qu'il prenne son manteau et qu'elle ait essuyé d'un revers de main le liquide blanchâtre qui avait coulé sur ses lèvres. Elle n'avait jamais aimé ça, l'avait refusé à ses premières relations, l'avait accepté une ou deux fois avec Quentin mais avec dégoût...et l'appréciait de plus en plus avec Adrien. Il ne lui laissait pas le choix, et elle n'avait pas l'intention de le contredire : elle était à lui, quoi qu'elle essaye de faire, et elle était en train de l'ennuyer, de le vexer, de frôler leur séparation...
Elle se redressa en vitesse en rectifiant son tanga trempé et en rajustant sa robe. Le goût du sperme restait bien présent dans sa bouche, et elle savait que ses doigts sentait sa propre odeur intime. Mais elle devait se presser, sinon... Elle ne voulait même pas imaginer qu'Adrien puisse la laisser tomber, la priver de son sexe, de son emprise, de sa domination.
"Je pars en avant, tu sais où c'est ? Tu veux que je t'attende comment ?"
Soumise, complètement soumise... Au fond d'elle, Cynthia le savait.
-
« en parfaite mère de famille »
Adrien s’était amusé à dire cela. Concrètement cela ne voulait pas dire grand-chose mais ce n’était pas le plus important pour lui. Ce qui l’était c’était son emprise sur elle. Dire le contraire était de toute façon inutile car les actes parlaient d’eux-mêmes.Il pouvait être fier de lui. Non seulement il avait eu ce qu’il voulait mais en plus il avait le sentiment d’avoir encore été plus loin cette fois-ci.
En allant chez elle, c’est comme si il entrait de plein pied dans son intimité une nouvelle fois mais de façon différente.D’ailleurs, alors qu’il conduisait, il s’était plu à imaginer dans quelle pièce il commencerait. Finalement, ce n’était pas le plus important quand on y pensait.Cela ne changeait rien à sa situation avec elle, à savoir qu’il était le dominant et elle la dominée.Il avait cru qu’elle lui échappait, mais son emprise sur elle n’en était que plus forte.
Arrivant dans l’allée de la villa, il immobilisa son véhicule, stoppant le moteur pour en sortir. Il ne se souciait qu’on puisse le voir dans c e lieu, ce n’était pas vraiment quelque chose qui l’inquiétait. Ce n’était pas son problème mais celui de Cynthia.
Frappant à la porte, il avait vu la voiture de Cynthia devant la maison. Elle était là,il avait fait exprès de prendre un plus long chemin pour être certain de ne pas attendre.Il n’en avait pas envie et de toute façon, si l’inverse était vrai, lui de son coté estimait qu’il n’avait pas à attendre.
Se demandant quelle tenue elle aurait choisi, il attendait avec une certaine impatience le résultat.Quoiqu’il en soit, il repartirait d’ici satisfait il le savait. Et c’était bien là l’essentiel. Que ce soit pour elle mais surtout pour lui
-
Cynthia fit de son mieux pour rentrer discrètement et dut même se cacher derrière le muret de la maison pour éviter d'être vue par un vieux voisin retraité allant prendre son courrier. Elle se répéta mille fois qu'elle n'aurait jamais dû accepter, car elle craignait d'être aperçue par des voisins. L'idée de la trahison de son couple lui traversa à peine l'esprit tant son envie d'Adrien était forte, et elle s'aperçut qu'elle tremblait d'excitation en luttant pour ouvrir la porte d'entrée. Elle s'aperçut rapidement du chantier qu'avaient laissé les filles dans le salon, et elle se hâta de rassembler les jouets éparpillés dans un coin, avant de filer dans la chambre pour tenter de répondre aux mieux aux attentes d'Adrien.
Le lit était fait et n'avait pas été "agité" depuis un certain temps. L'odeur des corps en chaleur, du sexe sauvage et du sperme n'avait pas abondé dans cette grande chambre depuis bien longtemps. Adrien lui avait demandé d'être une "mère de famille", elle voulait lui montrer la mère de famille qu'il avait fait d'elle, pas celle que Quentin avait créée. après tout, c'était lui qui était responsable, c'était Quentin qui par sa négligence l'avait poussée dans les bras d'Adrien. Ce jour serait celui de sa revanche !
Elle fouilla dans son armoire et retrouva cette petite robe rouge, fendue très haut, qu'elle portait le jour où, au restaurant, elle avait annoncé à Quentin qu'elle était enceinte de l'aînée. Au retour, ils avaient fait l'amour toute la nuit. Depuis, elle était persuadée qu'il ne réagirait pas à cette tenue, il l'avait sûrement oubliée. Cynthia retira sa jupe, son chemisier, mais garda ses sous-vêtements. Elle se contempla et se trouva belle, belle en tant que femme. Elle jeta un coup d'oeil énervé à ses quelques vergetures, aux traces de l'enfantement, comme un boulet, et passa sa robe. Son soutien-gorge noir dépassait un peu de son haut bustier, mais mettait sa poitrine en valeur. Quant à la fente de sa robe, elle dévoilait le haut de ses bas et l'attache de son porte-jarretelles. Elle eut juste le temps de remettre du rouge à lèvres et une touche de parfum avant d'entendre le bruit d'une voiture s'arrêtant au pied de la maison, et elle descendit quatre à quatre.
Lorsque la porte s'ouvrit, elle se recoiffait pour annoncer avec un grand sourire :
"Ah, mon chéri ! Je n'en pouvais plus d'attendre ton arrivée ! J'espère que ma tenue te plaira !"
Et elle pivota sur elle-même, comme on présente un gâteau, une confiserie, un cadeau, un esclave...
-
Adrien parvenait encore à être surpris par sa docile employée. Elle était tout simplement superbe et quand il entra dans la maison, il ne cacha pas sa satisfaction. Il suffisait de la regarder pour que ses yeux brillent d’une perversité à peine voilée. Il avait déjà plein de choses en tête
« désolé du travail en retard ma belle »
Laissant ses yeux balayaient la maison, il voyait les photos de famille, les signes d’une vie de couple avec des enfants. Cela l’excitait et il éprouvait toujours ce besoin de possession. Son regard fut d’ailleurs attirée par une photo posée sur le buffet de la salle à manger. Il y avait le papa, la maman et les deux enfants, un charmant petit tableau de famille. Qui sonnait faux pour lui forcément
« j’ai pas arrêté de penser à toi cependant »
Revenant vers elle, il la prit par la taille, l’amenant à lui et l’embrassant. Bien évidemment ses mains lui caressaient les fesses. Il ne se privait jamais d’un tel plaisir, il agissait comme elles étaient à lui comme toutes les autres parties de son corps.
« Les enfants ne vont pas rentrer tout de suite non ? Si on allait en haut Cynthia »
Aller dans la chambre du couple était son fantasme ultime. Il n’y avait pas de doutes à avoir là-dessus. Et c’est là où il en avait toujours voulu en venir. Il ne le cachait pas et quand bien même, Cynthia n’était pas née de la dernière pluie non plus. Elle avait sans doute compris ses motivations. Qui étaient sans doute aussi les siennes.
-
Cynthia vit Adrien entrer avec le port fier et la démarche assurée, comme s'il entrait en propriétaire, en terrain conquis, sûr de sa victoire sur elle...et il n'avait pas tort. Elle était émerveillée de sa fierté, de son regard critique qui courait sur les meubles, dévisageait les visages sur les photos, s'appropriait chaque aspect de la maison. Il était là en maître, en mari, bien plus que Quentin ne l'avait été depuis des années. Elle en frissonna et sentit la chaleur de son bas-ventre croître quand il se tourna vers elle en propriétaire.
"J'ai pas arrêté de penser à toi... Les enfants ne vont pas rentrer tout de suite, non ? Si on allaient en haut, Cynthia..."
Il avait envie d'elle, maintenant, tout de suite, et elle se sentit heureuse de ce pouvoir, pourtant si insignifiant. Elle s'accrochait à cette idée comme pour se donner bonne conscience. Elle aurait voulu tout diriger de leur couple adultère, mais elle avait pour seul pouvoir de le suivre dans son tourbillon de perversité.
"Moi aussi, j'ai pensé sans arrêt à toi, à ce qu'on ferait quand tu rentreras..."
Elle s'adossa au dossier du canapé et posa une cuisse sur l'accoudoir, relevant le bas de sa robe jusqu'à lui montrer la pointe de son tanga. Elle glissa ses mains sous sa robe et s'empara de son sous-vêtement pour le faire lentement descendre à ses pieds.
"Tu ne voudrais pas commencer ici ?"
Son sourire trahissait totalement la luxure qui s'était emparée d'elle.
-
Adrien s’était avancé vers elle avec la mine satisfaite. Le contraire aurait été étonnant de toute façon. Arrivé devant elle, il la souleva et la fit se mettre dos à lui, dans le fauteuil. Il voulait la prendre mais pas dans n’importe quelle position. Retroussant sa robe, il avait déboutonné son pantalon, ne devant pas attendre trop longtemps pour devenir dur. De toute façon, pour l’y aider, il s’était un peu masturbé.Une fois bien lancé, il alla se placer derrière elle et il la prit sans ménagement aucun, la saisissant aux hanches pour se donner encore plus d’ amplitude.
Plissant légèrement les yeux, il était là où il le voulait. Dans la demeure du couple. Il pensait Quentin exactement à la même place et il était de nouveau au comble de l’excitation. Cela se voyait dans ses coups de rein qui dans ses moments là étaient plus rapides et plus forts. Il voulait qu’elle le sente, qu’elle crie
« Alors il t’a déjà baiser comme cela »
Il parlait de Quentin, c’était une fixation pour lui. Pire, c’était une obsession qui avait quelque chose de malsaine. Mais en même temps, c’était un puissant aphrodisiaque pour lui. Continuant d’ailleurs de la limer, le pantalon aux chevilles, il vit le chat de la maison s’approcher de lui. Ce qui lui arracha un sourire, même si son attention était portée sur tout autre chose. En l’occurrence sur celle qui était sa maitresse depuis maintenant un certain temps.
Se retirant d’elle, il éprouvait le besoin de souffler un peu. Pour mieux la prendre bien sûr mais aussi car il avait envie de changer de pièce
« où est son bureau »
Oui il voulait la posséder à l’endroit même ou il travaillait. Sans doute Cynthia n’avait jamais été prise comme cela dans ce lieu. Mais lui allait s’en charger, on pouvait lui faire confiance pour cela. Et cela serait une étape de plus dans sa quête de prendre un maximum de territoire au sein même de cette maison
-
En un instant, Cynthia se retrouva offerte, avachie contre le dossier du fauteuil, la croupe en l'air, la robe retroussée, le tanga chassé de côté pour dévoiler son intimité luisante. Adrien s'enfonça en elle sans ménagement, comme il le faisait d'habitude. Il était sauvage, invasif, direct, et cela faisait partie des raisons pour lesquelles il la rendait complètement folle de désir. Quentin avait toujours été précautionneux et attentif, et ces traits étaient la cause de son manque d'engagement dans leur vie de couple actuelle. Adrien, lui, s'en moquait : il la possédait et savait comment lui donner du plaisir même lorsqu'elle ne s'y sentait pas prête, il agissait en propriétaire bien plus que son mari.
"Alors, il t'a déjà baisée comme ça ?"
Il amplifia ses coups de reins et ses mains s'agrippèrent à son porte-jarretelles, pour l'aider à plonger plus loin en elle. Cynthia sentit la chaleur légèrement douloureuse naître entre ses cuisses en même temps que la douce caresse de son miel intime glissant entre ses lèvres secrètes, et elle se mit à pousser de petits cris en sentant le sexe venir frapper le fond de son vagin. Ses petits seins frottaient contre le dossier du fauteuil, ses ongles crissaient sur le tissu le couvrant, et elle aurait sûrement réprimé ses cris si elle n'avait pas voulu qu'il les entende. Elle savait qu'Adrien aimait l'entendre crier son plaisir. Elle se souvint de la première fois où il lui avait fait crier qu'elle était une salope, de la honte qu'elle en avait conçu en même temps qu'un plaisir libérateur, et qu'au lieu de céder à son habituelle réticence, elle avait continué de se traiter de pute et de chienne, pour le seul plaisir de le sentir la remplir de sa semence...
"Non, il ne m'a jamais baisée aussi bien ! Putain, continue !"
Elle se mit à mordre le fauteuil en geignant de plaisir, mais tressaillit en entendant un bruit. Heureusement, ce n'était que Simba, le chat des filles, un gros matou qui ne dirait jamais rien à personne de ce qu'il verrait. Il la contempla un instant et se détourna lorsqu'elle ressentit la séparation déchirante avec le sexe d'Adrien. Il s'était retiré d'elle dans un bruit humide et elle se retourna vivement, sans se préoccuper de sa tenue indécente.
"Où est son bureau ?"
Il voulait conquérir le maison, et cela excitait Cynthia. Mais son bureau... Elle allait éprouver des remords lorsque son regard se porta sur son sexe encore tendu, gonflé et luisant. Il semblait fait pour être en elle, pour la faire crier de plaisir. Elle descendit du fauteuil et caressa ce membre turgescent, puis le prit en main pour tirer Adrien par cet appendice visqueux.
"Par ici...mais n'en mets pas partout..."
Mais elle était elle-même trempée...
-
Adrien avait enlevé son pantalon pour en plus être gêné. Se laissant guider par Cynthia, il n’avait rien dit de plus. Encore une fois, elle obéissait à ses ordres, que pouvait-il vouloir de plus ? il avait bien senti sa frustration mais c’était voulu.il fallait pouvoir garder un moyen de la contenter pour plus tard. S’ il lui donnait toujours tout de suite, elle ne saurait pas ce que cela fait d’attendre
« Nous y voila »
Il s’était dirigé vers le bureau repoussant sans vraiment faire attention ce qu’il s’y trouvait. Certaines choses volèrent au sol, comme des feuilles ou un bic. Mais il se foutait complètement de cela. Comme un symbole, une photo des enfants bascula aussi sur le sol, ce qui lui fit afficher un large sourire satisfait. Il n’avait l’air de respecter rien ni personne quand il était comme cela dans cet état là.
Prenant Cynthia par le poignet, il l’envoya de nouveau valser sur le bureau, se repositionnant derrière elle. Pas rassasié, il lui retroussa sa robe, revenant de nouveau la posséder en levrette. La prenant aux hanches, il avait de nouveau entamait des va et vient. Il ne semblait pas prêt de stopper et les gémissements qu’il entendait ne faisait que l’exciter encore plus. Elle était sienne oui, et il le montrait chaque seconde
« Mets toi à genoux et suce là »
Donnant un autre ordre, il s’était assez vite lassé de cette position. Par contre, il avait envie de sentir de nouveau la chaleur de sa bouche. Ce qui n’était pas non plus le pire à accepter et à vivre bien entendu. Voilà pourquoi il en était si demandeur
« allez fais toi plaisir »
Il était dans ce bureau qui n’était pas le sien avec la femme d’un autre. Le rêve de tout homme qui comme lui avait des sentiments aussi malsains.
-
Adrien avait pris possession des lieux, avait chassé du bureau tout ce qu'il s'y trouvait pour transformer le sanctuaire de Quentin en un lieu de débauche, et elle n'avait rien dit. Toute à lui, Cynthia l'avait regardé envoyer au sol la photo de leurs vacances à la mer, les dessins innocents des filles et les projets qu'il préparait en secret pour l'avenir de la famille. Il faisait table rase de tout cela, et la volonté de Cynthia, aussi morte que sa décence ou ses bonnes résolutions, ne réagit même pas. Elle se laissa guider, coller au bureau et pénétrer d'un seul coup, sans autre forme de préparation que sa propre excitation.
Adrien la pénétrait avec violence et instinct de propriété, presque comme s'il la violait, bien qu'elle fut entièrement consentante. Et elle se laissait entièrement dominer, son sexe ne réagissant que sous la forme d'odieux bruissements humides, sa voix ne criant rien d'autre que des émanations de plaisir à peine restreintes. A force de s'accrocher à elle, il avait arraché son tanga et déchiré la fente de sa robe, ses fesses devaient être rougies de ses mains et de ses coups de boutoir, et son vernis à ongles avait dû s'écailler à force de s'accrocher aux bords du meuble. Lorsqu'il se retira d'elle, dans un chuintement ignoble et pourtant si excitant, Cynthia savait déjà quoi faire avant même qu'il n'ouvre la bouche. Elle se précipita à genoux et goba le sexe dégorgeant encore du fluide de son vagin, goûtant au vice qui coulait de son intimité, s'en régalant. Pour lui faire plaisir, elle abaissa sa robe, dévoilant son humble décolleté, et recommença à se masturber lorsqu'il lui demanda de se faire plaisir. Sa grotte intime était si souillée que ses doigts y plongeaient sans mal, que son pouce glissait autour de son clitoris durci et rougi. Plus que son propre plaisir, c'était le désir de sentir Adrien jouir qui la fit accélérer sa fellation, alternant caresses, succions et tentatives de l'avaler complètement. Elle voulait le faire jouir, goûter à sa fierté d'être sa salope...
-
Le moment de quiétude fut troublée par un coup de sonnette. Alors qu’il se faisait pomper,Adrien avait sursauté. Ce n’était pas prévu au programme, d’ailleurs la réaction de Cynthia le montrait assez bien. Il y avait quelque chose d’imprévu qui s’annonçait, et autant dire que ce n’était pas ce qu’il voulait
« Tu attendais quelqu’un ? »
Malgré tout, il accusait la mère de famille. C’était plus fort que lui car il se disait que peut être elle avait fait cela pour se ménager une porte de sortie. Remontant son pantalon, réajustant sa tenue, il semblait un peu paniqué. Il faut dire que si on le découvrait ici, c’était le scandale assuré et bye bye la carrière politique. Hors de question, même pour Cynthia
« Je peux sortir par ou ? »
Il était agressif. Il avait besoin de trouver un coupable pour justifier sa conduite. Il avait fait une erreur mais ne voulait pas l’assumer. C’était la faute de quelqu’un d’autre, mais certainement pas la sienne.
« Réponds bordel »
La prenant par le bras, il entendit qu’on sonnait de nouveau. Qui c’était ? On l’avait suivi ? Quelle imprudence avait il commis. Si jamais tout était ruiné à cause de cela, il ne se le pardonnerait jamais. Et il ferait alors payer à Cynthia sa vengeance. Voilà le vrai visage d’Adrien. Et il n’était pas aussi beau qu’il avait bien voulu le dire. Mais cela, la mère de famille devait le savoir
-
La sonnette les perturba tous les deux, mais Adrien semblait le plus paniqué. Cynthia, pourtant traîtresse adultère, épouse souillée invitant son amant chez elle, sacrifiant sa vie de famille pour ses orgasmes, réagit avec davantage de calme. Elle se redressa, laissant tomber sa culotte en lambeaux, sans rajuster sa robe sur ses seins dressés, sans essuyer la salive qui coulait sur son menton.
"Ce n'est rien, sûrement le facteur..."
Adrien était en proie à un trouble profond, et il pouvait devenir violent dans ces moments-là, de cette violence qui dépassait celle qui la faisait fondre. Mais elle lui trouvait toujours des excuses lorsqu'il passait outre ses "non !", à tel point qu'il avait pris l'habitude de les ignorer et qu'elle avait pris l'habitude de tout accepter. Elle n'aimait pas le voir dans cet état, prête à l'abandonner au bord de la jouissance. Elle voulait le voir jouir, elle voulait sentir son vagin vibrer de plaisir encore.
Elle lui saisit le visage et le regarda dans les yeux.
"Calme-toi, calme-toi, bébé...Ce n'est rien, je vais m'en occuper..."
Mais il semblait tellement agité qu'elle devait lui donner quelque chose pour apaiser ses craintes. Elle aimait ce sursaut de fragilité, cela la rendait encore plus fière d'être à lui.
"Ecoute, va m'attendre dans la chambre, je règle ça et tu vas me baiser dans nos draps... Tu vas me faire crier de plaisir et tu jouiras partout sur moi, d'accord ? Vas-y, je m'en occupe..."
Et elle se rhabilla sommairement, se dirigeant vers la porte avec sa robe un peu déchirée et son sexe nu...
-
"va voir et arrête de me dire de me calmer"
Dans la chambre Adrien pestait contre lui-même. Il se rendait compte à quel point il allait s’en vouloir si jamais sa carrière était morte pour cela. Quel con, jamais il n’aurait du penser avec sa queue. C’était clair et net. Cynthia était bonne mais il avait manqué de prudence et de retenue. Et il allait peut être devoir en payer le prix
« Putain de merde »
Même le fait d’être dans cette chambre ne le calmait pas. Il faisait les cent pas, ne ressentant plus aucune excitation. Pensant à sa femme, son enfant, son ambition personnelle, il se rendait compte qu’il n’était plus maitre de la situation. Lui qui aimait tout controler devait désormais attendre.
« Quel con , quel con »
Pestant contre lui-même, Il avait envie de tout casser dans la chambre. D’ailleurs, s’il avait pu il le ferait. Essayant d’entendre de qui il pouvait s’agir, il avait de toute façon pris une décision. Il allait partir de cet endroit vite fait, bien fait. Et arrêter de jouer avec le feu avec Cynthia. Du moins pour le moment. De toute façon, il avait assez retiré d’elle il pouvait au moins se rassurer sur cela.
-
Lorsqu'elle ouvrit la porte, Cynthia fut surprise de découvrir Laura, l'une des élèves de Quentin, qu'ils employaient parfois pour garder les petites. Elle ne s'y attendait pas du tout et resta complètement interdite. Laura aussi sembla déstabilisée, puis frissonna un peu avant de reprendre sa contenance.
"Euh, bonjour, Cynthia...je passais juste...je ne pensais pas vous trouver là...enfin, je voulais juste savoir si c'était ce week-end ou le prochain, que je devais garder les filles... Je ne me souviens plus trop..."
Cynthia tenta de reprendre le cours de ses pensées, en vain. Elle n'arrivait qu'à penser à sa tenue déchirée, à l'absence de sous-vêtements, aux traces luisantes de salive à la commissure de ses lèvres, à ses cheveux décoiffés...
"Ce n'est rien...Je verrai avec votre mari plus tard...Bonne journée..."
Laura semblait pressée de partir, et Cynthia ne lui en fut que plus reconnaissante. Lorsqu'elle ferma la porte, il n'y avait qu'un malaise profond en elle, et celui s'intensifia lorsqu'elle ne répondit pas quand Adrien lui annonça qu'il partait. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'ils n'étaient pas passés loin d'une catastrophe...ou que les ennuis ne tarderaient pas...
Cynthia se remémora ce moment, cette sensation. Laura avait elle vu quelque chose ? Après tout, elle était débraillée, sale et devait sentir le sexe à plein nez. Elle regarda Quentin rapidement. Il était en plein doute. Et elle était en pleine panique intérieure.
-
Quentin attendait toujours un démenti plus clair de sa part. Il avait posé une question et il n’avait pas la réponse qu’il attendait et espérait. Sa femme semblait marcher sur des œufs, etre sur la réserve et cela avait le don de l’inquiéter et l’énerver
« Pourquoi tu ne me dis pas clairement non ? »
Quentin essayait de rester calme et de ne pas l’agresser. Lui qui pendant longtemps avait cru qu’il n’y avait aucune raison de s’en faire, devait bien se rendre compte que peut être Laura avait raison et qu’il y avait quelque chose qu’il ne devait pas savoir. Peu à pêu, le doute emplissait son esprit qui n’avait pas besoin de cela pour être honnête. Décidemment, il se disait que les choses prenaient une drôle de tournure
« Réponds moi bordel »
Cette fois il avait haussé la voix. Tout un tas de choses se bousculaient dans sa tête. Il ne pouvait pas imaginer cela, il refusait de le croire, de l’admettre. Pourtant l’attitude de Cynthia annonçait certaines choses. Et si ce n’était pas le cas, c’était plutôt bien imité. Et il ne comprenait pas pourquoi elle jouerait un tel jeu
« Cynthia… »
Il la voyait ne rien dire. Peu à peu il était entrain de sentir le sol s’écrouler sous ses pieds.Serrant les poings, il était sur le point d’exploser.Il attendait juste une confirmation. Et s’il gardait espoir de ne finalement se faire que des idées, il avait désormais conscience que ce n’était plus qu’un souhait. La réalité pouvait être bien plus cruelle qu’il n’y apparaissait.
-
Cynthia luttait pour se débarrasser de ses visions, pour se raccrocher à la réalité. Ces évènements s'étaient passés quelques temps avant, et ses frasques avec Adrien n'avaient pas cessées. Sa volonté de rompre s'était brisée dans ce dernier effort. Elle était bel et bien devenue la maîtresse d'Adrien, un statut accepté... Face à Quentin qui s'évertuait à tenter de l'ignorer, elle retrouva son courage de femme adultère.
"Mais non, Quentin, bien sûr... C'est juste que c'est tellement ridicule que ça m'a troublée..."
Elle se tourna vers lui, le regardant comme si elle devait lui montrer des émotions sans pourtant en ressentir. Il était son mari, c'était tout. Et pourtant, elle devait le garder tel quel, sans qu'il ne se doute de quoi que ce soit. Elle ne lui appartenait plus, mais il ne devait pas voir que son âme s'étaient vendue à un autre.
"Oh, mon Quentin... Je sais que ça a été difficile entre nous dernièrement, mais ce n'est pas une raison pour croire que les choses ont changées entre nous. Tu es le père de nos filles, mon mari...et je sais ce qui pourrait dissiper tes craintes..."
Elle posa une main ferme et chaude sur le haut de la cuisse de Quentin, flattant du bout des doigts une bosse qui ne demandait qu'à gonfler, et envoya à son mari son plus beau sourire de séductrice...
-
Quentin avait envie d’y croire. Serieusement, c’était son vœu le plus cher. Seulement, il n’y arrivait pas ou plus. Il ne savait pas vraiment expliquer le pourquoi du comment mais il la sentait fausse et pas vraiment digne de confiance. Il avait la sensation qu’elle lui jouait une sorte de comédie. Elle n’avait plus la même façon de le regarder ou de s’intéresser à lui. D’ailleurs le geste qu’elle avait eu envers lui sonnait faux. Quentin s’éloigna d’elle, ne cachant pas son mécontentement et ses interrogations
« J’ai besoin de prendre l’air »
Il n’en dirait pas plus. Il ne savait pas pourquoi mais maintenant il était certain qu’elle le trompait. Alors qu’il quittait la maison familiale, il cherchait une raison valable de ne pas tout exploser. La rage montant en lui, il ne savait pas dire ce qui l’énervait le plus là-dedans. Le fait qu’elle ne lui dise rien ou qu’il n’ait pas le courage de lui faire comprendre qu’il avait compris. Il y avait un espèce de jeu de dupe entre eux qui finalement ne faisait plaisir à personnes.
Laissant l’atmosphère extérieure l’envahir, il était retourné dans le parc , essayant de trouver une solution. Globalement, il ne pouvait plus faire comme s’il ne savait rien. C’était impossible tout simplement. Mais il avait bien compris que Cynthia ne lui dirait rien. Il ignorait pourquoi d’ailleurs. Si elle le trompait, c’était qu’elle n’était plus heureuse avec lui non ? Pourquoi rester avec lui ? Pour les enfants ? Si c’était le cas cela ne servait à rien. Car Quentin ne voulait pas de sa pitié. Qui en voudrait d’ailleurs ? Personne. Par contre ce qu’il voulait comprendre c’est pourquoi avec le proviseur adjoint ? C’est ce qui lui faisait le plus mal au cœur. Car s’il y avait une personne qu’il méprisait, c’était bien lui et personne d’autre.
-
Laura avait dû aller prendre l'air aussi. Une fois de plus, ses parents venaient de se disputer, et elle ne voulait pas jouer à nouveau les arbitres. Ses rêveries de Quentin avaient été interrompues par les cris, et elle n'en pouvait plus. Ce soir, elle aurait voulu qu'il soit là, qu'il la prenne dans ses bras. De plus en plus, elle regrettait d'avoir hésiter la nuit d'avant, à être prise comme une traînée par Quentin. En rentrant, elle s'était fait jouir en imaginant tout ce qu'elle lui aurait accordé si elle n'avait pas été plus amoureuse que désireuse.
Ses pas la menèrent jusqu'au lycée, désert et un peu glacial, et elle referma le manteau sur elle. Puis, elle sortit son téléphone portable et regarda ses messages. Rien. Elle sentit la tristesse dans sa gorge, elle avait très mauvais goût. Alors, elle tapa ses quelques mots pour Quentin.
"Je suis au lycée, j'ai froid, j'ai besoin de toi."
-
Que pensait Laura en contactant son professeur comme cela ? Quentin était complètement désemparé et dans l’immédiat il voulait être seul tout simplement. Allait la voir ? Pourquoi faire, dans quel but ? Non restons sérieux, il avait sa responsabilité dans l’éloignement de sa femme. Il savait qu’il était en partie responsable et que si elle avait été voir ailleurs, c’est aussi à cause de sa propre personne. Lui-même avait failli fauter avec une élève. Leur couple avait été pris dans un tourbillon et aujourd’hui il fallait constater les dégats. Et ils étaient énormes
Rejoindre Laura ?Non, c’était hors de question. Cela n’aidera pas son mariage, cela n’aiderait pas leurs enfants. Au fond, il voulait être seul, seul avec lui-même, seul avec ses propres contradictions. Il voulait faire le point sur ce qu’il devait faire maintenant. Quelle était la bonne solution ? Il n’y en avait pas vraiment, là était tout le soucis.
Finalement, il décida d’aller rejoindre sa femme. Elle était toujours dans le salon, elle l’attendait comme si elle avait senti ce qui allait arriver. Pas besoin de mots, tout était déjà dit d’une certaine façon entre eux
« Je sais tout »
Oui il savait tout. Qu’allait-il se passer maintenant ?Bonne question qui méritait une réponse claire. Quentin aimait toujours sa femme mais l’inverse était il encore vrai ?Leur mariage avait-il encore du sens finalement ?Toutes ces questions avaient besoin de réponses. Et Quentin cherchait avant tout à comprendre. Comment avaient-ils pu en arriver là ?
-
Lorsque Cynthia entendit Quentin rentrer, elle jeta un dernier coup d'oeil à son téléphone et soupira. Elle avait envoyé un SMS à Adrien, se doutant de ce qui allait se passer, mais elle n'avait obtenu aucune réponse. Elle était seule sur ce coup-là...
"Je sais tout."
Quentin était remonté, mais, comme d'habitude, il ne s'emporterait pas, il ne lui crierait pas dessus, ne la traiterait pas de pute ou de salope comme un homme passionné était capable de le faire. Non, il allait vouloir comprendre. Et c'était bien ça le problème. Elle aurait pu être franche et lui dire qu'il l'avait perdue lorsqu'il avait laissé derrière lui la fougue d'un mari aimant pour la plénitude plan-plan d'un brave père de famille. Mais elle était lâche...
"Quentin, je... C'était...Tu sais, je n'allais pas bien, je...je croyais que tu ne m'aimais plus, que tu avais cessé de m'aimer comme une femme, que je n'étais plus qu'une mère... Tu m'avais abandonnée... Alors, j'ai cédé à la tentation d'être désirée comme une femme, je le regrette... c'était une passade...C'est toi, que je veux, Quentin..."
Elle s'étonna presque elle-même de sa capacité à mentir et au final à décharger sa culpabilité sur lui. Mais elle devait se protéger. Adrien aimait la posséder, mais il était marié et ne s'embarrasserai pas d'elle si elle venait à divorcer. Lâchement, le souci matériel et purement égoïste était en train de la transformer en véritable traînée...
-
Quentin accusait le coup. Le pire c’était de se dire qu’il se sentait coupable.Il avait l’impression qu’effectivement, il avait merdé. Que oui, il avait poussé sa femme dans les bras d’un autre. D’ailleurs, il ne s ‘énerva pas vraiment. Au fond, il s ‘attendait à cette réponse. Elle ne lui avait rien appris de plus ou de moins. C’était une simple confirmation
« Pourquoi lui »
C’était cela qui le minait plus que tout le reste. Elle avait couché avec un autre type et ce type était le proviseur adjoint.C’était surtout cela le plus grave quand il y pensait. Il aurait pu comprendre ou au moins essayer avec quelqu’un d’autre mais pas avec cette personne. C’était au-dessus de ses forces
« Tous les jours il me croise et tous les jours il se fout de moi »
Serrant les poings, il avait envie de hurler mais rien ne venait. Il avait pris un coup sur la gueule et encaissait le choc. La femme qu’il aimait l’avait trahi de la pire des façons. Il n’y avait plus rien d’autres à dire pour l’instant
« je ne pourrai pas te pardonner »
Il était monté à l’étage sans rien ajouter d’autres. Il avait rempli son sac de sports de quelques affaires.Puis il était repassé dire au revoir aux enfants qui dormaient. L’instant était émouvant car plus que jamais, ils étaient la seule chose qui lui restait. Redescendant, il était de nouveau dans le salon. Qu’allait il se passer maintenant ? lui-même ne le savait pas.
-
Cynthia le regarda faire, tétanisée, et se rua sur son portable pendant que Quentin était remonté dans la chambre préparer ses valises. Pas de réponse d'Adrien, le salaud la laissait gérer cette affaire seule... Elle devait garder Quentin, pour tout un tas de raisons, bien qu'elle n'aurait pas pu en mentionner une seule. En réalité, la seule raison qui lui importait, c'est qu'elle ne voulait pas être seule...
Elle fonça à la salle de bain pour se recoiffer, déboutonna un peu son petit haut à col V, baissa un peu son pantalon sur ses hanches pour faire apparaître discrètement les bords de sa petite culotte et se passa un peu de parfum. Puis, elle rejoignit Quentin, qui descendait dans le salon et se jeta dans ses bras.
"Pardonne-moi, mon amour, pardonne-moi, je t'en prie... J'ai fait une grosse erreur, mais je sais que tu m'aimes, que je t'aime... Je ne le ferai plus jamais, je suis à toi, Quentin, rien qu'à toi."
Elle tenta de l'embrasser, mais il n'était pas encore très réceptif.
"Je ferai tout ce que tu voudras pour me faire pardonner, vraiment tout..."
Elle ajouta une nuance dans sa voix qui le titillerait, elle n'en doutait pas...
-
Quentin l’avait repoussé oui. Si Cynthia pensait qu’il lui serait facile de le convaincre ou de se faire pardonner, elle se trompait lourdement. Quentin était blessé par cette trahison et il en faudrait plus pour le calmer. Il ne s’agissait pas de coucher avec quelqu’un pour que cela aille mieux. C’était trop simple bien sûr. Le sexe n’était pas la solution et si elle le pensait, c’était une erreur de plus à son actif
« laisse moi »
Que croyait elle ? Qu’on pouvait comme cela oublier ce qu’il y avait eu de mal entre eux ? On parlait de tromperie avec le pire des hommes du point de vue de Quentin. C’était comme pactiser avec le diable. La trahison était là pour lui, et il tenait à l’expliquer
« Tu ne m’as pas seulement tromper. Tu t’es offerte au pire des hommes. C’est comme si tu m’avais tué en quelque sorte »
Le mot était fort mais c’est ce qu’il ressentait. Pas besoin d’en faire des tonnes, son visage montrait sa désolation et son mal être. Il ne voulait pas de sa pitié ou du fait qu’elle reste avec lui pour les enfants
« Tu veux rester avec moi pourquoi ? Pour les enfants ? C’est inutile toi comme moi méritons mieux »
Il le disait comme il le pensait. Il ne voulait pas qu’elle se sente obligé de rester. Et puis cela sonnait faux. Se rendait t’elle compte à quel point elle n’était pas crédible ?ce n’était qu’une forme de culpabilité qui s’exprimait là. Elle voulait juste se sentir moins coupable. Et ce n’était pas une raison valable que pour se donner une chance d’encore croire à ce mariage qui prenait l’eau
-
Laura attendait, dans le froid, petite masse vivante recouverte d'un manteau comme une tente miniature. Elle s'en voulait d'être aussi idiote de croire que Quentin viendrait. Elle avait tout gâché. Elle avait honte, honte de ne pas avoir cédé à l'envie de faire l'amour avec lui rien que pour voir briller quelque chose de plus dans ses yeux. A l'heure actuelle, il avait dû pardonner à sa femme, voire ignorer les mises en garde de Laura. Ils devaient être en train de se faire jouir mutuellement sur leur grand lit. Elle les imaginait très bien nus, la peau luisante, leur excitation palpable, Quentin enfonçant son membre en elle pendant que Cynthia, en levrette, s'évertuait à étouffer ses cris de plaisir dans un oreiller pour ne pas réveiller les petites. Elle ne pouvait cacher le plaisir qu'il savait lui procurer, et lui poussait des râles de plus en plus forts, qui finirent en une explosion blanchâtre recouvrant les fesses de sa femme qui mordait une ultime fois dans la taie de l'oreiller, y imprimant une marque sombre de salive enduite des échos d'un orgasme difficilement atténué... Oui, Laura était jalouse.
Elle releva la tête en voyant une voiture passer, suivit bêtement du regard les phares qui disparaissaient au loin. Elle avait largué son idiot de mec pour une amourette d'adolescente qui ne lui apportait que des douleurs. Et pourtant, à chaque passage de voiture, son coeur battait plus fort.
"Quentin, si tu savais comme j'aimerais être à toi..."