Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sturm und Drang

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Sturm und Drang

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 60 vendredi 29 août 2014, 12:52:01

Son réveil sera plus agréable que ces derniers jours. Il a bien dormi, et n'a fait ni cauchemar ni rêve – les seconds étant censés être des moments recherchés par les hommes, mais les siens le plongent dans une certaine perplexité qui lui font vite regretter ses songes. Peu importe : Cette nuit, longue nage dans le néant, et il se sent bien.

… Jusqu'à ouvrir les yeux. La lumière est douloureuse à ses yeux. Il ne s'en formalise pas, se traîne au bord du lit. Papier saisi et lu, avec un vague sourire. Les vêtements sont à son goût, lui rappelant sa belle période. L'armée allemande était précurseur dans l'utilisation du camouflage tactique, bien qu'elle ne fut pas la première. La Waffen-SS et les Fallschirmjäger ont révolutionné l'utilisation du treillis. Sa gloire.

Il se stoppe lorsqu'il avise la tâche rouge sur la table de cheveux. Ce brassard lui est un peu trop familier. Que fait-il ici ? Etait-il dans ses affaires ? A-t-elle fouillé ? Il regarde autour de lui. Ce ne serait pas un remake d'American Beauty, avec la fille nymphette et le Marine fana du Reich ? Il touche le tissu. Non, c'est un faux, la broderie n'est pas authentique. L'odeur est celle d'Akina, bien qu'il puisse être trompé par le fait que son parfum flotte dans toute la pièce et s'agglomère dans les vêtements. C'est elle, la fan des SS ?... Non, pas possible. Bordel. Il ne comprend pas. Il n'aime pas ne pas comprendre. Hallucinerait-il ? Un regard sur l'heure, il est temps qu'il prenne sa dose. Les sales effets secondaires d'un manque, dû à son irrégularité dans son traitement en Allemagne ?... Raaah ! Les deux paumes sur son front, ses ongles s'enfoncent dans son crâne. Ce n'est pas normal, et ici, il n'y a que lui qui a le droit de ne pas être normal.

Il retire ce qu'il porte, prend les vêtements laissés par Akina et file vers la douche. Il ne remarque pas la teneur de ce qu'elle a abandonné, et prendra une douche rapide, usant même de ses produits d'hygiène, shampooing et gel douche, sans gêne. En sortant, il se sèche avec la serviette humide qu'elle-même venait d'utiliser, puis enfile la tenue de militaire prévue pour lui. Le brassard sera volé au passage, fourré dans la poche. Il préfère le garder.

Elle est bandante. Bon. Il se retient, se contentant d'un baiser sur la joue.

-Bonjour. Que fais-tu ?... Oh. De la graisse. Bien. Tu permets ?

Il lui prend la main qui tient la poêle, éteint au feu de l'autre. Il explique : Le bacon à la poêle serait très délicat, puisqu'il faut connaître son feu et sa viande. Il préfère allumer le four et le mettre à fond, prendre une plaque sur laquelle il passe un coup de chiffon, y applique une feuille d'aluminium, met les tranches crues dessus, bien disposées, et enfourne. Pour les œufs, autre technique : Feu fort les deux premières minutes, feu doux à la suite, pas arrêter de remuer, bien assaisonner.

-Va t'asseoir, je m'en occupe. Fais quelque chose en attendant, je fais vite.

Il fera ensuite griller du pain, les coupera en triangle, allongera dessus une feuille de salade et une tomate, utilisera la crème fraîche pour faire un élégant petit chapeau qui relèvera le tout. Il couche le bacon bien grillé par dessus, l'oeuf émietté à côté, et sert.

-Café ?

Il trouvera vite ce qui sert à faire bouillir l'eau, en fera deux tasses, qu'il sert vite pour s'asseoir à ses côtés.

-Ca a été hier ?

Il a oublié le sucre pour elle, va vite lui en chercher, et se rassied.

-Je suis fier de toi. Travailler la nuit, c'est une marque de courage. Ceux qui veulent vaincre ne s'arrêtent pas parce que le soleil se couche.

Il touche sa main un instant, puis reprend son repas.

-Tu ne m'as pas encore sucé. Ça m'étonne de moi. Hm... Je pense que je vais commencer par remédier à ça. Mais avant, parle-moi de ça.

Décidé, il sort le brassard et le pose sur la table, sans cesser de manger.

-Hakenkreuz. Utilisée par le Troisième Reich et symbole universel du fascisme militariste xénophobe. Le noir-sang-or me plaît, mais il faut m'expliquer pourquoi je vois ça au réveil.

Inutile de préciser qu'il fini son petit dej en quatrième vitesse, et tout en parlant avec elle, ira chercher une seringue neuve pour s'injecter un peu plus de la moitié de son contenu, dos à elle.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 61 vendredi 29 août 2014, 13:37:26

Il la surprend d'un baiser volé sur sa joue, s'intéresse à sa manière de cuisiner avant de lui rappeler diplomatiquement qu'elle n'a pas vraiment sa place face à une gazinière. En réalité, il s'avère plus doué qu'elle quand il s'agit de manipuler un four. Elle obéit en prenant place dans le salon que le soleil irradie de ses rayons estivaux. Son ordinateur portable est encore branché quelque part sur la table basse. Après s'être agenouillée devant, elle l'allume pour vérifier ses mails. Comme prévu, Marisol lui a transmis le dossier Von Königsberg. Sachant le SS occupé, elle parcourt rapidement le résumé des informations. Puis, elle fait une recherche internet afin de trouver le numéro du ministère des Affaires étrangères US, ainsi que de l'ambassade de Russie. Toutes les données sont notées consciencieusement sur un calepin proche.

Elle referme à la hâte l'écran de son PC lorsqu'il dépose les assiettes. Un mot de remerciement aura franchi ses lèvres souriantes. Ses mains écartent le calepin et font de la place sur la petite table pour les tasses.

« Oui, ça a été. » répond-elle, avare de précision. Dès le sucre arrivé, elle touille son café en baillant longuement, contre-coup de son court sommeil. « C'est fabuleux ce que vous avez fait. » commente-t-elle ensuite à l'adresse du germanique, émerveillée devant les plats matinaux. Elle goûte une première bouchée dont la saveur la rend tout de suite d'humeur plus enthousiaste. « Ne me dis pas qu'il va t'acheter avec un bout de bacon et de la salade ?! » reprend Madame conscience. Oh que si.

Euh...sucer ? Sucer quoi ? Le contact entre leur peau lui fait l'effet d'une véritable décharge électrique. S'il parle de fellation, elle se serait exécutée volontiers, car l'excitation galvanise son bas-ventre. Elle s'apprête à lui proposer quand : bam, il change brusquement de ton et de sujet. Un morceau de tomate coule de travers dans sa trachée et elle doit tousser à plusieurs reprises, sidérée.

« Ahm...quoi ? Euh ça... »

Putain.

« C'est rien. » soupire-t-elle à la va vite, et encombre sa bouche de bacon pour ne plus avoir à parler. Elle maudit tous les Honda du monde, et leur foutue manie à s'arroger des costumes douteux. L'avoir laissé traîné sur le chevet n'est pas une bonne idée, surtout au regard du passé de la faille Von Königsberg dont elle savait les activités sous le 3ème Reich.

Bordel, il se pique encore. Elle relâche sa fourchette, l'appétit évaporé. Au contraire, elle sent qu'elle va vomir. La situation a pris un tournant désagréable et inattendu, comme toujours avec Siegfried.

« Pourquoi ce médicament ? Vous êtes malade ? »

Une teinte d'inquiétude dans la voix, un soupçon de reproche : le cocktail parfait. Elle étouffe ici, finalement. Pour une rare fois, elle aurait adoré qu'il la prenne par les cheveux, cogne son visage au sol et l'engrosse de quelques bons grammes de saucisse allemande. Oui, elle n'aurait pas eu à réfléchir à cette seringue ou à l'explication du brassard dans cette position.

Profitant qu'il ait encore le dos tourné, elle attrape le bandeau à croix gammée et s'empresse d'aller le jeter à la poubelle, excédé. Quelle merde.

« Nous devrions prendre la route, » prévient-elle, un oeil rivé sur l'horloge. « Le lieu de rendez-vous est loin. Je peux vous prêter les chaussures de combat de mon père. Il ne s'en sert plus. Suivez-moi. »

Et ils descendent à la cave, ce lieu où Jack a conservé tout son équipement militaire. L'armurerie est toujours là, longeant tout un mur et les boîtes à munition s'empilent en prenant la poussière. La belle éclaire l'endroit afin de mieux repérer l'emplacement d'une étagère qu'elle ouvre sans ménagement. Il y a des médailles qui traînent, des photos aussi dont une de son grand-père prise en Normandie, lors du débarquement. Son oeil crevé est encore frais. Tous ces vieux trucs lui filent le cafard. On en parle jamais dans la famille, surtout que le mariage d'une japonaise avec le fils Walker avait eu de quoi indigner le patriarche.

« Vous mesurez quelle pointure ? » demande-t-elle distraitement en regardant les paires de chaussures.




SSiegfried

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 62 vendredi 29 août 2014, 20:36:06

Tu crois qu'il n'en rêve pas ? Te mettre la gueule sur le plancher et te relever la croupe pour te tringler bien comme il faut, pour arrêter de penser, de sentir et de prévoir ? Rien ne lui ferait plus plaisir que d'oublier ses questionnements incessants et de se laisser porter par le vent. Mais... On n'échappe pas à ses responsabilités avec un coup de bite, et dans le cas de Siegfried, chaque coup de bite est de nature à lui en donner plus – de responsabilités.

Il soupire. Ne répond pas. La suit.

Il aurait pu regarder son corps des heures durant, mais son attention est vite détournée par un petit arsenal appartenant typiquement aux anciens militaires. Il s'attarde longuement sur les clichés pris, reconnaît évidemment l'uniforme, serre les dents, ferme les yeux. Le débarquement en Normandie n'a pas été un traumatisme pour la plupart des soldats, puisque personne ne pensait qu'ils réussiraient à aller si loin dans leur progression. Et en URSS, les combattants avaient d'autres problèmes et ne pensaient pas qu'ailleurs, il puisse y avoir pire que les hordes de sauvages russes.

Ainsi, une longue tradition de militaire. Jack a dit qu'il voulait un gosse avec des organes externes, pour perpétrer la tradition. Ouai, c'est aussi pour ça qu'il a évoqué le fait de mettre enceinte Akina. Ca lui plairait sans doute. Il pourrait porter le nom de deux parents, et ainsi, un Walker, petit-fils du lieutenant Walker, arrière-petit fils du sergent Walker, et pourrait-on remonter plus loin ainsi ?... Les médailles témoignent d'un certain courage, ou tout de moins de quelques faits d'arme.

-Il est encore en vie ?... Lui.

Il désigne le vieux – jeune au moment de la photo – qu'il supposait être son ancêtre.

-Euh, 44. Ecoute, Scarlett...

44, comme une certaine année bien merdique pour le Reich. Bref. Il lâche les reliques et s'approche d'elle, la prenant par l'épaule.

-Ni toi ni moi ne sommes francs avec l'autre. Il va falloir qu'on se dise des choses plus honnêtement. Ça, là (il fait le geste d'une piqûre), me maintient en vie. Si j'oublie de le prendre, je suis franchement pas bien... Et si je n'en prend pas pendant longtemps, je vieillirais prématurément et décéderais sans doute.

Ca c'est dit.

-J'ai encore quelques secrets. Garde les tiens pour toi. Tu m'en diras plus quand tu le voudras. Bref. Tu... tu m'emmènes dans un bootcamp ?

Sourire, et il se retourne vers les quelques armes retenues par Jack.

-Je peux prendre l'un de ceux-là, s'ils marchent encore ? Je n'ai pas de pistolet dans ma valise, et je me sens mieux quand j'en porte un.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 63 vendredi 29 août 2014, 21:48:02

« Euhm, oui, il est toujours en vie. Au Texas. Malgré son....handicap, il a enchaîné avec le Vietnam comme instructeur. »

Tous ses passages au ranch familial ont été l'occasion de vivre de véritables traumatismes. Abraham Walker a  toujours traitée sa petite-fille comme un garçon. Son passé de guerrier n'ayant rien arrangé à son amabilité naturelle. Pourquoi s'emmerder avec des histoires disney avant de dormir quand je peux te raconter la manière dont j'ai troué un ou deux allemands sur une plage française. Elle repère des bottes de combat à la taille indiquée et vérifie leur état : partiellement abîmées, mais c'est encore jouable. De toute manière, il ne s'agit pas d'envahir l'Irak. Son arrière-grand père avait participé à la Première Guerre mondiale, et son père avant lui à la guerre de Sécession. Il ne serait pas étonnant qu'un ancêtre ait balancé une ou deux flèches dans le cul d'amérindiens ou un autre encore avant lui ait participé à une guerre contre les Français ou à la défaite d'une Invincible Armada espagnole au détour des cotes anglaises. Les filles étaient rares chez les Walkers, des oncles elle en possède un ou deux : l'un dans l'Armée, l'autre à l'Etat Major. Des tantes, non. Et si les Walkers n'ont pas de lettres de noblesses, ils portent avec eux cet honorable héritage martial.

Bien sûr qu'ils avaient tous des secrets. Cependant, cette histoire d'injection lui paraît gros. Akina se demande s'il n'est pas en train de se foutre d'elle ou tenter son sempiternel humour allemand. En qualité de scientifique, elle ne peut pas décemment accepter ce qu'il lui conte.

« C'est...scientifiquement impossible Siegfried. »

Elle ne le croit pas, ça s'entend à l'intonation mièvre qu'elle prend afin de s'adresser à lui – comme si elle le pensait fou.

« Mais bien essayé. » sourit-elle en lui remettant les chaussures. Elle n'ose pas creuser le sujet. Sans doute a-t-il inventé cette fable de jouvence pour la dissuader de s'intéresser à sa maladie ? Cette pudeur attendrit davantage le coeur de l'étudiante. Elle devine que l'allemand a dû vivre des périodes particulièrement difficiles au cours de son existence : entre une famille incluant des criminels de guerre, une obsession à soumettre les femmes, des piqûres à tout va. Peut-être est-ce tout simplement de la drogue ? La simple idée lui ôte toute couleur, et elle blêmit.

« Oui, je présume que Jack n'y verrait pas d'inconvénient, mais tu devrais la laisser dans la voiture. Là où on va, ils sont assez tatillons sur la sécurité.  »

Tout naturellement, elle s'est mise à la tutoyer et se dépêche de grimper les escaliers, son petit cul rebondissant à chaque marche gravie. Une fois en haut, elle vérifie par deux fois ses papiers d'identité, scrupuleuse. Au passage, elle déniche un élastique au fond de son sac et s'attache les cheveux en deux couettes. Le reflet d'un miroir lui renvoie l'image d'une gosse trop pâle, mais elle n'y prête pas attention.

Une heure après, ils roulent en direction du Sud. Elle lui sourit à plusieurs reprises et met la radio avec un volume modeste, au cas où il n'apprécierait pas ses goûts musicaux bien qu'il soit libre de changer de station à sa guise.

« En cette journée estivale, » annonce l'animatrice radio, en japonais, « Les routes sont dégagées et la circulation fluide. »

En confiance, la demoiselle appuie sur l'accélérateur et le compteur monte à 180km/h. Elle double plusieurs escargots et consulte son GPS de temps à autre, le minois concentré.

« J'ai des secrets aussi. La croix gammée que tu as  trouvé...Hankquoi ? Enfin, c'est mon patron qui m'a demandé de la porter. J'ai tenté de refuser, mais c'est lui qui me paie à la fin. » explique-t-elle un brin nerveuse. Derrière les verres sombres de ses lunettes de soleil, ses yeux lancent des appels de détresse. « Je ne voulais pas t'offenser. » Il suffit à Siegfried de baisser le regard pour apercevoir les cuisses galbées de sa compagne, et la ceinture de sécurité qui creuse son décolleté.


Avant 15 heures, la voiture ralentit pour approcher une zone sécurisée et militarisée. Le drapeau américain flotte fièrement au-dessus d'un mirador. Dès qu'elle atteint l'entrée de ce qui ressemble à une base, elle baisse sa vitre et une soldate se précipite à sa rencontre. Elle Idoit être âgée d'une trentaine d'année, le sourire brillant :


« Salut, Miss Walker. Ton père n'est pas avec toi ?
Pas aujourd'hui, Britanny. Je suis avec mon.... »


Elle hésite de nouveau. Le militaire patiente en se penchant afin de discerner la figure du germanique. Akina ravale ses doutes et dépose une main sur la cuisse de son passager :

« Mon petit-ami. » achève-t-elle, toujours en anglais.

Britanny paraît surprise. Scarlett lui tend paresseusement leurs documents d'identité, qu'elle aura préalablement demandé à Siegfried.

« Okay, c'est bon. Sam vous attend. Eh euh....pas un mot de ça à ton père. On a pas envie de se recevoir un blâme de la hiérarchie. Tu comprends que je fais ça juste pour toi. Parce que on a tous plus ou moins une dette envers le vieux Jack. Allez, bonne journée. »

Les barrières se lèvent, Britanny rejoint son poste de garde après un dernier signe de reconnaissance à leur encontre.

« Je me suis dit que ça te changerait les idées un peu de sport. »


Elle gare sa petite Honda sur ce qui semble être une piste d’atterrissage, à côté d'autres véhicules et détache sa ceinture de sécurité et rassure l'ancien officier d'un sourire engageant.

« Tu es en sécurité ici, tout va bien se passer ; » Et elle descend, claquant la portière derrière elle. Le Soleil frappe fort sur le tarmac militaire, et  la voiture indique une température frôlant les 29 degrés. A quelques mètres patiente un autre militaire, tout près de l'imposante structure d'un Lockheed C-141 Starlifter : avion de transport ravitailleur. Il est vêtu d'une tenue de pilote et les accueille d'un geste nonchalant. A ses pieds, de l'équipement appartenant à des parachutistes. Une fois à portée de bras, il vient étreindre Akina et se contente d'un regard froid pour Siegfried.

« Pile à l'heure, comme toujours. C'est lui l'invité surprise ? Ton père est au courant que tu traînes avec ce type ? J'aime pas cacher ce genre de chose à Jack. »

« Ca va, ca va Sam. Mon père le sait, Siegfried est un bon ami de la famille. »

« Bien, bien. Je vais vous équiper, et après on sera paré. Je vais vous larguer au large d'une plage. J'ai pas plus romantique comme cadre, désolé. »


« Modifié: vendredi 29 août 2014, 23:25:19 par Akina Walker »

SSiegfried

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 64 samedi 30 août 2014, 00:40:49

Elle l'a froissé. Scientifiquement impossible ? Ma grande, la science allemande a pu rendre un type immortel – sans le savoir – il y a de cela soixante-dix ans. Il ne sait pas ce qu'il est advenu de ces secrets, d'ailleurs. Sont-ils perdus à jamais ? Y en a-t-il d'autres, comme lui, chez ceux qui auraient récupérés les données du programme, soviétiques ou américains ? Est-ce que quelqu'un quelque part connaît ce calvaire de devoir supporter ces putains d'injections ? Ou est-ce que ce super-soldat-là est amélioré, et ne nécessite plus la piqûre d'enzymes, d'hormones ou Dieu-sait-Il-quoi ?

Il se tait. Elle ne le croit pas alors même qu'il était très sérieux, elle ne mérite pas d'en savoir plus sur ce qu'il est. Chérie, je suis un SS. On baise ? Petite conne. Elle l'a énervé, ça y est.

Il prend les bottes sans rien dire, donc, et les mettra. En serrant bien les lacets, il a l'impression qu'elles sont pour lui. Il prend un colt 1911 : On a beau dire, ces chiens américains ont tout compris en produisant cette arme. Deux chargeurs, le tout fourré dans la poche. Il le laissera dans la voiture, comme promis.

Du trajet, il ne dira rien, comme concentré sur la route. Si : Il commentera la musique, la conduite de certaines personnes, des remarques désobligeantes de temps en temps. Il a pris un sac à dos avec lui, avec quelques bonbons dedans, qu'il mettra délicatement dans la bouche d'Akina lorsqu'elle ne peut pas utiliser ses mains et/ou détourner son attention de la route.

Il arrive près d'une base militaire. Américaine. Répétons ça calmement : Une base militaire américaine. Sachant qu'il n'a pas le droit d'entrer sur le territoire des Etats-Unis et qu'il va pourtant allègrement rouler dedans, et ce avec un flingue à disposition. C'est dingue. Il tente de contenir son excitation.

Ses papiers sont donnés. Ils expirent bientôt, mais tout va bien, il est en règle. Siegfried von Königsberg, baron allemand, ancien SS, criminel de guerre. Tout. Va. Bien. Il ne se sent pas stressé, il a déjà eu à expliquer ça à des gens : erreur de papiers, homonymie, etc, v'voyez bien que j'suis en règle dans mon pays, c'est difficile à porter quand on enseigne l'histoire, etc, et pouf ça passe tout seul.

Il tapait donc juste quand il parlait de bootcamp ?

Il ne tiquera même pas quand elle le touche, ou quand elle dit que c'est son petit ami. Juste un sourire avenant et un petit « salut » de la main à la donzelle.

Et il a à peine regardé Akina de tout le voyage.

Il voit l'avion. Là, il est encore plus perplexe.

-Scarlett... Tu crois que j'ai pas assez pris l'avion ces derniers temps ? Je risque de crever d'un trop plein d'altitude.

Seulement après, il voit les sacs dont il reconnaît la forme, et ainsi l'utilité.

-.... Oh, d'accord.

Il est l'heure du flashback.

ᛋᛋ

-C'est ici.
-Combien d'hommes ?
-Ici, trois-cent, plus une centaine dans les baraquements là-bas, et une trentaine d'officiers.
-La brigade est opérationnelle ?
-Totalement.


Il venait en tant qu'inspecteur du Sicherheitsdienst, mais son but véritable était de réunir des soldats d'élite.

-On m'a dit que vous étiez une unité... performante.
-L'une des meilleures, Hauptsturmführer. Les Fallschirmjäger sont la fierté du Reich.


Il y a un respect dû aux supérieurs dans les mots de l'aviateur. Deux raisons à cela : Premièrement, Siegfried était plus vieux. Il parlait à un colonel qui avait... 25 ans. Un vrai perso de RP. Deuxième chose : il était de la SS, des services secrets plus précisément, et même si Sieg' n'était que capitaine, soit un rang inférieur à colonel, ce dernier devait courber l'échine devant les molosses du SD.

-Pourquoi... pourquoi êtes-vous les meilleurs, au juste ?
-C'est dans notre nature, Hauptsturmführer. Comprenez-vous nos attributions ?
-On ne m'a rien expliqué, non.
-Nous sautons en parachute au-dessus des combats, ou avant qu'ils ne commencent. Nous désorganisons les lignes, pratiquons le combat irrégulier, et avons pour seule caractéristique de ne pas connaître le principe de front : Les ennemis sont partout autour de nous. Et au final, nous sommes peu, il faut que nous tenions dans une escadrille d'avion. Nous ne sommes pas quantité, nous devons être qualité.


Ils arrivent face à des hommes alignés. Heil général. Siegfried leur fait baisser les mains.

-Ce sont mes aigles. Ils fondent sur leurs proies et les déchiquètent avec leurs serres et leurs becs. 13 batailles, aucune défaite. Plus bas taux de morts des bataillons de paras de la Luftwaffe.

Le SS est impressionné. Il les regarde tous. Ils mériteraient de servir dans l'Ordre Noir plutôt que dans l'armée de l'air.

-Je peux avoir une démonstration ?
-Soldats, la SS veut voir meilleur qu'elle. Prouvons-lui que nous valons le coup. En tenue.


Une heure plus tard, il était dans un Heinkel, à plusieurs kilomètres au-dessus du sol. La caserne était en vue, loin en bas. Les hommes étaient tous en tenue, en arme, prêts à sauter.

-Ils vont vraiment se jeter dans le vide ?
-Aigles... Faites preuve de courage.


Quelques secondes d'attente, et le colonel ouvrira grand la porte, et fera signe à ses hommes de sauter. Pas un moment d'hésitation. Ils se jettent l'un après l'autre, sans trembler, bras et jambes écartés, leur parachute se déployant dans la seconde suivant le saut. Siegfried regarde le dernier se lancer, puis retire sa casquette pour pencher la tête en-dehors de l'avion. Ils tombent. Sieg regarder la distance vers le sol. Oserait-il sauter ?... Gott im Himmel, non, il refuse de faire ça.

Hors de question.

Jamais.

ᛋᛋ

Après un long blanc, fixant l'équipement qu'il doit enfiler, il lève les yeux vers le pilote.

-Vous pensez que je pourrais sortir avec Akina sans que Jack ne m'ait posé une arme sur la tempe pour être sûr que je sois à sa hauteur ?... De mémoire, c'était un Mossberg 500, mais pas sûr.

Une plage ? C'est bien. Il pourra lui dire des choses tranquillement.

-Scarlett... On rentre comment, après ?...

Nan. Question de merde. Il enfile son parachute, sangle tout bien. Il a pu voir quelques fois comment faisaient les Fallschirmjäger, et se rend compte que ça a bien trop évolué. Il regarde comment fait Akina, demande de l'aide au type. Ca y est, il commence à flipper.

Mein Ehre heisst Treue. Le courage est le glaive avec lequel je vaincrai. Je ne faillirai pas. Je tiendrai bon jusqu'à ce que la vie me soit prise.

Il respire. Cette fois-ci, il saute.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 65 samedi 30 août 2014, 01:18:16

Akina Walker sautait en parachute depuis ses quinze ans. Moyennant des permissions au noir, Jack s'était attiré la sympathie de Samuel Gordon, un pilote et parachutiste  chevronné. Ce dernier avait l'habitude des bombardiers, mais il lui arrivait de transporter des troupes, des drones ou du ravitaillement à l'aide de C-130 Hercules. Il avait presque vu grandi la jeune Walker, lui avait enseigné à sangler l'équipement et à maîtriser sa peur du vide. Après plus de cinq ans, il n'avait que très peu de conseils à lui fournir aujourd'hui. Ses jambes fuselées avaient passé les sangles avec souplesse. En revanche, son copain ne semblait pas en mener large.

« Mon gars.  Si t'étais pas à la hauteur de la demoiselle, crois-moi : toute l'armée américaine aurait piétiné ta belle gueule de lover. » commenta Sam qui vint au secours de l'allemand sous les yeux moqueurs d'Akina.

« La plage fait partie de la base, Siegfried. Une fois au sol, une autre activité nous attendra. » répondit-elle en se mordillant la lèvre inférieure tant elle était gagnée par l'excitation. « Tout est ok, Lieutenant Gordon ? »

« Complètement beauté, vous pouvez embarquer, je démarre la machine. Dis à ton beau gosse que s'il vomit dans l'appareil, il devra nettoyer, putain. »

Et ils pénétrèrent les tripes de la ferraille volante. L'étudiante eut l'amabilité d'expliquer à son amant la manière de s'attacher aux sièges latéraux. Le temps que l'avion prenne de l'altitude, ils avaient le temps. Aucun hublot n'avait été conçu pour ce modèle. Ils ne profiteraient donc pas de la vue d'ensemble, pas avant que la porte, à la queue de l'avion ne s'ouvre automatiquement. Dans les hauts-parleurs, la voix bourrue de Sam résonnait :

« 4000 mètres d'altitude. Préparez-vous à une chute d'exactement 50 secondes.Hé le boche. Tu ouvres ton parachute exactement 15 secondes avant l'impact. J'te souhaite de savoir compter, mon pote. Au pire, Akina se tapera un paraplégique» Un rire gras ponctua la tentative d'humour. « Au mieux, tu crèves. Allez, bon vent. »

Une fois au bord, prête à sauter, Akina lança un ultime regard à Siegfried. Elle avait retiré ses lunettes de soleil et il pouvait admirer ses yeux clairs, silencieux et porteurs d'autant de mots d'espoir. Elle l'encourageait à faire le premier pas, et emboîterait la foulée fatidique une seconde plus tard. 

Etait-ce mieux que perdre pied au bord de la falaise ? La terre à perte de vue, le moteur assourdissant du C-130 qui s'éloignait, l'air glacial des hauteurs. Ils étaient des aigles : enfin, ils avaient 50 secondes pour l'être. Ils surplombaient la plage au gré des vents d'été. C'était l'Océan Pacifique, à des milliers de kilomètres à l'Est : il y avait les Etats-Unis. Ses doigts se crispèrent sur la poignet d'action du parachute. Afin d'accroître cette sensation de liberté absolue, elle joua avec les secondes : et enclencha le parachute 10 secondes avant une rencontre mortelle avec le sol. Si Sam avait vu ça, il l'aurait tué sur le champ.

La semelle de ses baskets foula bientôt le sable chaud. Emportée par l'air qui s'engouffrait dans le parachute, elle dut aller au trot sur quelques mètres pour s'immobiliser. Immédiatement, elle se débarrassa de l'équipement et balaya les environs du regard à la recherche du S.S, le coeur serré. Sitôt repéré, elle s'était précipitée dans ses bras, le contraignant à une étreinte brutale.

« Bravo ! » le félicita-t-elle, soulagée de le voir en un seul morceau. Non, non....elle n'avait pas douté un seul instant de sa survie. « Il nous faut parcourir 5 km au Nord, et là...un exercice de tir nous attend. Mais si tu préfères rentrer, on pourra nous ramener à la voiture. »

A leurs côtés, les vagues éprouvaient la patience des falaises et des jetées de pierre. La plage était déserte, parsemée de quelques barbelés ci et là. Aucune âme qui vive, aucun baraquement. Juste eux.

« Je ne l'ai jamais fait avec personne d'autre que mon père. Pas même avec Kenneth. »

Tout en parlant, elle l'aidait à se débarrasser des sangles et du parachute. Elle avait l'air soucieuse en effectuant ses gestes, et finit par confier, les yeux bas :

« Ecoute, Siegfried. Mein Herr. Je...je voudrais vraiment que ça fonctionne entre nous. Je ferai n'importe quoi pour. »

SSiegfried

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 66 samedi 30 août 2014, 12:15:54

Cela faisait un bail qu'il n'était pas monté dans un avion militaire, et il se rendait compte que ça lui faisait la même impression qu'auparavant : Celle de courir à sa mort avec la quiétude d'un nouveau-né. Il était plus que consentant pour monter dans quelques tonnes de métal qu'on suspendrait au-dessus des cieux, et ce au mépris de la nature humaine. Une autre idée lui vint alors : Et si elle cherchait à l'éliminer en lui fournissant un parachute qui ne s'ouvre pas ? Sa parano l'agresse de nouveau, il devient suspicieux, méfiant. Il a presque envie de partir. Lorsque le pilote viendra l'harnacher, il finira par lui prendre le poignet, et froncer les sourcils :

-Un peu de respect.

Son ton péremptoire laissait deviner sa détermination, et donc sa crainte : On n'est jamais autant soucieux de montrer son courage que quand celui-ci cherche à se faire la malle.


Cette vue. C'est encore plus puissant que par le hublot d'un Boeing, et la vue, encore plus proche du sol, est meilleure.

Il ne veut plus sauter, ça y est.

Mais il passerait pour une couille molle, une p'tite bite, un potage de fond de chiottes, et autres sobriquets tout plein de bisous et d'affection qu'on se donne à l'armée entre camarade. Et puis, décevoir Akina, elle qui a préparé ça pour lui ?

Siegfried. Tu as tué des centaines de soviétiques, tu as couru sous des balles et des obus, tu as torturé, tué, tu vivras plus qu'aucune personne ne vivra, tu trompes l'administration, tu es sous le coup de quelques centaines d'enquêtes, et un tribunal international a demandé ton exécution.

C'est pas quatre kilomètres de rien qui vont te faire peur.

Et il y a Akina qui te regarde.

Alors tu sautes.

Maintenant.


La chute sera grandiose. Le ventre creusé par l'appréhension et l'excitation, il a l'impression de revivre. La peur de mourir, ce danger, cette vitesse...

… merde. Il a perdu le compte. Akina est au-dessus de lui. Cela fait combien de temps ? 20 secondes ? 30 ? 40 ?... Il doit évaluer en fonction de la distance. Un kilomètre ? Il cesse de réfléchir, et tire sur la sangle. Ses organes s'aplatissent dans son bide, il a l'impression de décoller de nouveau, assez brutalement. Il finit dans une roulade mal maîtrisée, traîné sur quelques mètres, puis se dégage des files pour se redresser. Il ne sait pas replier un parachute, exercice primordial chez les militaires. Il laissera faire Akina pour ça.

Regard à l'horizon. Il est seul. Il a vu où elle était tombée, puis a cherché l'avion des yeux. Il l'a fait, il a sauté. Un certain sentiment de joie l'empli. Il a comme des fourmis dans les jambes, mais il se sent puissant. Ca faisait tellement longtemps...

Elle apparaît finalement et il la serre contre lui. Il voudrait lui dire merci, mais est coupé dans son élan par ses paroles à elle.

… Elle est amoureuse. Purée. Elle a atterrit en bas de la falaise.

-Soyons clair : Tu n'es pas ma petite amie. Du moins, pas encore. Que tu le fasses croire, passe encore, mais ne le crois pas toi-même.

Il comprend que cette affirmation est dure, il se rattrapera aussitôt en la prenant contre lui de nouveau.

-Mais je t'aime probablement plus que ne t'a jamais aimé aucun homme dans toute ta vie.

Il y a du vrai. Il tient à ses affaires comme à la sa croix de fer.

-Et j'ai déjà commencé à faire des sacrifices pour toi, je continuerai s'il le faut. Je tiens à toi. Tu es ma Scarlett. Bon, on a de la route, donc. Exercice de tir ? Avec quoi ?
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 67 samedi 30 août 2014, 22:12:00

Il n'y a pas d'amour chez lui. Du moins, pas comme elle l'imagine et l'espère. La réplique de l'européen la sidère un court instant. S'il ne l'avait pas prise contre lui, elle aurait sans doute fondu en larmes. Se croire sa petite amie? Coupable. Etre follement amoureuse de lui? Encore coupable. Je requiers la prison à perpétuité, sans remise de peine, Votre Honneur. martèle sa foutue conscience, le ton inquisiteur et les yeux qui envoient des flammes dévastatrices.

Dans les bras de son bourreau, son petit corps tremble d'appréhension. Est-il sincère? "C'est le moment de se poser la question" ironise-t-elle en son for intérieur. Les lèvres collées au cou de l'aryen, elle embrasse la tiédeur de cette peau étrangère à l'odeur si familière puis articule : "Moi aussi, je t'aime Siegfried. Je t'aime plus que ma propre vie."

Ses sens sont enivrés, elle est déjà perdue. Au Diable les cinq kilomètres, personne ne viendrait les chercher avant quelques heures.  Ses mains félines glissent sous le T-shirt noir, remontent les flancs du mâle en une caresse sybarite. Entre ses cuisses, une éruption d'appétence se produit.

Elle le veut, là, tout de suite, maintenant.

La mer n'est qu'à deux mètres. Il lui suffit d'attirer son compagnon, empressée, hâtive : les gestes rendus brutaux à cause de son désir douloureux.

"Ficken Sie mich, Mein Herr." gémit-elle à son oreille alors qu'ils pénètrent lentement dans l'écume des vagues. Elle a fait siffler le "ch", l'illusion est parfaite tant elle s'est appliquée à imiter l'accent du prussien.  "Noch."

Et elle annexe encore ses lippes fruitées de gloss cerise aux siennes, fines et fraîches. Le baiser perdure, car elle est exaltée. L'eau froide soulage ses reins cuisant, mais n'éteint pas l'incendie charnel, ne tarit pas la soif sexuelle de l'étudiante. Entrée dans l'océan jusqu'à la taille, Akina sent la houle frapper sa croupe. Sa bouche est toujours scellée à celle de l'officier, ses paumes fébriles s'amarrent à ses épaules puissantes. Et entre deux mouvements de langue, elle envoie aux creux de murmures agressifs.

"Ficken..."

Ses jambes se soulèvent aussi légères que des plumes et s'enroulent autour de la taille du noble.

"Sie."

Ses lèvres dérapent sur l'arête de la mâchoire germanique, entreprennent une ascension sulfureux vers sa tempe.

"Mich."

Elle griffe sa nuque, s'accroche à lui en soudant ses courbes féminines à la musculature immortelle. Tout lui paît chez lui, bordel. Son parfum est une véritable drogue. Dangereusement, Scarlett cherche l'overdose.

"Schlagen...." Sa bouche a chu de nouveau, et dévore la charnure des lippes du SS à travers des morsures faites pour blesser. "Sie..." Ses doigts capturent les coutures du haut sombre, au niveau du col, et elle tire d'un coup sec afin de déchirer le tissu bon marché. "Mich. Bitte schön" L'accent anglophone est encore là, comme une piqûre de rappel, malgré ses soins de prononciation.

Depuis le ciel, ils ne sont que deux tâches obscures parmi le flot incessant d'une mer calme. Si érection, il y a, Akina ondule ardemment contre, à l'image d'une catin de luxe. C'est ainsi qu'elle tente de calmer son excitation et son besoin d'être soumise par la violence. Vous arrive-t-il de faire l'amour normalement? Qu'est-ce que la normalité?

SSiegfried

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 68 dimanche 31 août 2014, 00:09:54

Là ? Maintenant ? Il aurait bien des objections à opposer : Le fait qu'ils aient de la marche à faire, ça va prendre un certain temps, et il faut éviter de se fatiguer, et puis ma p'tite dame il va falloir me supplier si tu veux quoi que ce soit de moi, et si quelqu'un arrive ?... Quelques secondes seulement, ces questions trottent dans sa tête, avant que le barrage cède et ne laisse aller les flots. Une réaction soudaine et violente, un baiser qui jaillit, puis un autre, et le courant dévaste les calmes plaines prussiennes, il se laisse emporter dans la mer, se débarrassant difficilement au passage de ce qui couvre ses pieds pour aller dans l'eau, et le téléphone de même, jeté sur le sable, avant de s'engouffrer avec elle jusqu'à la taille.

Et elle parle. Et c'est beau. À quelques subtilités près, il se croirait chez lui. Elle a parfaitement retenu la prononciation des quelques mots qu'il a daigné lui corriger, dans sa mansuétude immense. Il lui enseignera les subtilités de l'accent de Königsberg, et elle sera une parfaite petite épouse.

Epouse ? Oh, tiens. Oui. Il a envie qu'elle parle encore allemand. Il ne s'en est pas rendu compte lorsqu'elle lui a dit qu'elle l'apprenait, mais maintenant qu'elle l'entend parler, il voudrait vivre avec, juste pour le plaisir de lui parler en allemand tout en restant un immigré. Son pays lui est devenu hostile. Ici, il est tranquille.

Scarlett... Des sentiments ? Non, tu n'y arriveras pas comme ça.

… Ou peut être que si. Parce qu'elle continue. D'autres mots caressent son oreille, des nouveaux qu'il n'a jamais entendu dans sa tête. Elle le prend comme soutien, se suspend à lui, caresse son éminence avec son bassin, exercice peu périlleux au vu de l'excitation qu'elle a fait naître en lui. Le tissu trempé qui l'emprisonne l'enserre, aussi, elle n'a aucun mal à stimuler cette zone. Le mordre ? « Ah ! » laisse-t-il échapper, rauque, fronçant les sourcils. Chercherait-elle à l'énerver ? Au vu de ses mots... Elle ira même jusqu'à attenter à l'intégrité de son haut – rappelons qu'il n'en a point d'autre – avec une bestialité qu'il prétendra volontiers innée et enfouie.

-Tu dis m'aimer, mais tu ne sais rien de moi. Je t'impressionne, c'est tout.

Il a le chic pour sortir ce genre de conneries au bon moment. « Salut, je t'ai trompé » en lui cassant le bassin, et maintenant ça. Adepte de l'extrême, il osera peut-être le « j'ai tué ta mère » pendant une fellation. Il n'empêche. Il ne peut se passer de ses lèvres, et lui en redemande, en donnant en retour avec ferveur, et peu importe que son équilibre soit précaire, au vu de la marée mouvante et du corps qu'il doit supporter, il préfère risquer de chuter dans l'eau avec elle.

-Attention à ce que tu souhaites. Tu risquerais de le regretter. Tu risquerais même de l'avoir...

Il n'a pas de reproche à faire sur la façon dont elle a fait sa demande. Marque de respect, formule de politesse, voix envoûtante et regard de gazelle blessée. Lâche la bride et exécute-toi.

-Laisse-toi aller, ma chienne.

Elle sent une poigne ferme dans ses cheveux la tirer en arrière, et une main sur ses reins la tenir fermement. Elle ne peut résister à un appel dangereux, celui d'une feinte gravité. La tête plonge dans l'eau, en arrière. Une. Deux. Trois. Quatre. Cinq secondes qui auront paru une éternité. Il daigne enfin la laisser respirer en la ramenant contre lui. Elle n'aura pas de répit, non : il relâche sa blonde chevelure pour lui coller une trempe. Sa joue fondra en braise, frappée par la haine froide du SS. Il lui prend ensuite les joues de cette même main qui la torture sans cesse, et lui prend un fougueux baiser, vite interrompu.

-J'espère que tu ne regrettes pas déjà.

Si, il espère. Il veut lui faire passer l'envie de l'aimer, soudain. Et si elle tient, c'est qu'elle au moins un peu digne de son attention. Il est gagnant dans tous les cas.

Dessus ses vêtements, les doigts se faufilent dessous, jusqu'entre ses fesses. Elles ne furent visitées qu'une fois, et c'est bien trop peu. Sans attendre, et malgré la rugueuse humidité, le majeur tente de s'y faufiler. Il l'embrasse encore, comme pour faire passer la pilule, force l'entrée, tandis que son bassin se presse avec envie contre l'entrejambe qu'elle lui présente.

-Je te déchirerais tes vêtements immédiatement si j'avais aussi peu de décence que toi... Imagine seulement comment tu rentrerais...

L'éventualité dans ses mots lui laissent un répit qu'elle trouvera sans doute fort agréable, jusqu'à ce qu'elle se sente mouvoir, ramenée vers le rivage, où il la fera se coucher, puis retournée, seule ses poignets et ses genoux traînent dans l'eau, ses griffes attrapent le tissu pour le craquer d'abord, la pression passe d'ailleurs sur ses chairs, d'un coup sec il le troue enfin largement, l'arrache en deux, retire hâtivement le reste de t-shirt qu'il portait, et défait son pantalon sans plus attendre.

S'il va la prendre ? Que nenni. Il se contente, comme la première fois, d'écarter sa culotte sur le côté, claquant au passage avec force chaque fesse, une fois. Sa puissance sans égale croît à chaque coup qu'il porte. La douleur se fait plus forte. Elle aura l'occasion de le remarquer lorsqu'il tire de nouveau ses cheveux pour la faire se dresser, bien à quatre pattes, pour lui mettre une nouvelle claque. Sa joue brûle sévèrement, bien plus que de l'autre côté. Il positionne son vit sur son minou, cherchant à ramener la touffe qu'il tient pour qu'elle s'empale elle-même dessus. Elle ne s'exécute pas assez vite : Il la fesse de nouveau.

-On n'a que ce que l'on mérite.

Coup de bassin, en même temps qu'il la ramène vers lui. Il la déchire aussi sûrement qu'il l'a fait de son pantalon de yoga. Trop moulant, trop aguicheur, comme son cul, et elle aura l'occasion de sentir toute cette rage lorsqu'il pénètre sa matrice. Elle veut crier ? Gémir ? Son visage se retrouvera pourtant de nouveau dans l'eau, privé d'oxygène sans qu'il ne l'air prévenu. Elle ne peut échapper à son sort tant sa poigne est forte, et sa présence considérable. Dix bonnes secondes, pendant lequel il commencera à la prendre comme les animaux qu'ils sont, avec une relative douceur cependant, parce qu'il ne souhaite pas la tuer dès les premiers instants.

Lorsqu'elle peut de nouveau goûter l'air, son fessier sera de nouveau marqué par les claquements puissants de ses mains.

-Si tu ne me fais pas jouir cette fois-ci, je te promets que je te tue.

Sexy.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 69 dimanche 31 août 2014, 17:33:18

Elle ne prête plus attention à ce qu'il dit, car les actes du nazi parlent bientôt plus fort que ses mots.. La douleur éclate d'abord à l'arrière de son crâne, là où il saisit une bonne poignée de cheveux. Elle ira crier dans l'eau saline qui s'engouffre entre ses lèvres ouvertes. Elle manque de se noyer. A la surface ses mains s'agitent en désespoir de cause puis se résignent aux épaules de son tortionnaire. Va-t-elle mourir ici et maintenant ? Au creux des bras du seul homme qu'elle n'a jamais autant désiré. Cet endroit semble correct. C'est comme ça qu'elle s'imaginait la mort : longue, excitante où elle serait précipitée dans un tombeau de chair, sans oxygène.

Contre lui, elle aura à peine le temps de reprendre son souffle et ses esprits. Sa bouche crache de l'eau puis un gémissement de douleur quand il la claque violemment. S'il ne la tenait pas, elle aurait basculée tant le choc l'avait  désarçonnée. Merde. Elle vient d'oublier son nom : elle a trop mal, elle ne sait même plus où elle est, ni avec qui. Le baiser fulgurant lui rend la mémoire péniblement. « Aouch... » Mais pourquoi il arrête ? Elle cligne des cils, dont l’extrémité est alourdie par des gouttes d'eau et le supplie du regard. Encore, Siegfried. Embrasse-moi encore. Frappe-moi encore. Je deviens folle. « Non, tu ES folle. » rage sa conscience.

« Han...que... » Ca, c'est le doigt qui pénètre son fondement. Trop tard, il l'embrasse à nouveau. Le majeur allemand éprouve déjà l'étroit conduit d'une présence terriblement excitante. Elle pourrait jouir rien qu'avec ce qu'il lui fait subir, mais se retient : le coeur battant. Elle en veut davantage. Son minois trahit paradoxalement son inconfort et son plaisir.  Une fois couchée au sol, ses cheveux filent entre l'écume et le sable à l'image d'algues pâles. A bout de souffle, elle aperçoit le ciel dépourvu du moindre nuage. Puis la vue change, et elle découvre le reflux des vagues clapoter lentement contre ses poignets frêles.

Les coutures de son legging craquent alors qu'elle hoquette de stupeur, totalement prise de court. La série de gifles sur son fessier lui arrache un nombre égal de cris laborieux. Elle a envie de pleurer, de lui hurler d'arrêter, qu'elle ne voulait plus le voir, que c'était fini parce qu'elle ne comprenait pas pourquoi il avait autant besoin de sa douleur pour se satisfaire lui-même. Peut-être...pense-t-elle entre deux coups particulièrement éprouvants, que Marisol avait raison. Il l'avait pourtant avertie, que ce n'était pas personnel, qu'il allait lui faire peur, que sa volonté était souveraine. Ca y est : elle chiale. La nouvelle claque fait voler plusieurs larmes et quand elle sent la verge étrangère frôler l'intérieur de ses cuisses, elle est terrifiée.

« Plea... » amorcent ses lèvres avant de corriger. « Bitte...bitte... » sans savoir, si elle l'implore d'arrêter ou de poursuivre. Il semble faire ce choix pour elle, grand seigneur qu'il est. S'il tire encore sur mes cheveux, ma nuque va briser. Elle serre les dents, accuse le premier choc d'une pénétration brutale : tout son corps en sera secoué. C'est foutu, elle n'aura jamais les reins assez solides.


Elle va pour prendre une bouffée d'air afin de supporter la bestialité sexuelle du SS, mais elle n'en trouve plus. L'eau a failli pénétrer ses poumons, et elle se débat tout en finissant par aller s'empaler sur cette queue coriace. Elle ne voit plus, n'entend plus, ne parle plus. Elle n'est qu'un putain d'immense silence qu'on baise, comme les putes au final. Et une fois que toutes ses larmes auront coulé dans la mer, elle se surprendra à aimer ça : lorsqu'il cogne au fond d'elle, qu'il lui parle rudement ou qu'il la....

Menace de mort.

Akina se mord a lèvre inférieure jusqu'au sang. Elle doit respirer. S'il ne la délivre pas, il finira par fourrer un cadavre à peine plus chaud que la température de l'océan. Dix secondes, ou dix heures – elle n'aura pas fait de différence, plus tard, l'oxygène s'engouffre sauvagement le long de sa trachée.

« HAN ! »

Son adorable visage est sali par  le sable, et ses mèches blondes balafrent ses traits exotiques.

« Stä...stärker...Mein Herr... » gémit-elle, la respiration haletante.

Selon qu'on soit poète ou non, Scarlett devient au fil des coups de reins une épave trouée, qui aurait échoué sur la plage, ou une sirène soumise par une volonté barbare et terrestre. « Immer wieder... » Ce sont de petits mots, pas encore de la grande littérature. Et au milieu de cette confusion lubrique, de la souffrance et de l'extase, alors que le paysage monte et descend à mesure que Siegfried va et vient, elle se demande s'il a l'impression de tringler sa défunte épouse quand elle parle allemand. « En tous les cas, c'est sûrement pas comme ça qu'on honore une baronne. » se désolée Madame conscience, dégoûtée.

SSiegfried

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 70 dimanche 31 août 2014, 19:37:58

Il adore ça. Ce n'est pas une histoire de sexe – si, c'en est une, mais c'est aussi cette fureur, cette cascade de sentiments, de sensations et de geste, l'impression d'être ailleurs, d'être autre, de ne plus rien contrôler sur cette terre. Que l'on soit un ancien officier, un professeur, pauvre ou riche, célèbre ou inconnu, jeune ou moins jeune, on ne tient rien, tout nous échappe, cette puissance qui pulse dans les veines et jaillit par les fluides n'est qu'une feinte, et l'orgasme est le seul propre à nous révéler la mascarade : Le château s'écroule, la conscience s'éteint, tout devient dérisoire, inconnu, lâche, gris, tu es poussière et tu retourne à la poussière, sic transit et toutes ces conneries.

Siegfried le sait ; il n'ignore pas que cette bestialité est nécessaire, c'est son shoot à lui, pour se sentir fort, capable de porter le monde entier, mais qu'en vérité, il n'est rien d'autre qu'un animal. Un animal qui baise sa femelle, les mouvements teintés de haine, et cette violence n'est au fond qu'un moyen de relâcher la pression. De mémoire, il a toujours été comme ça. Si l'identité sexuelle n'est qu'un produit de notre passé, peut-être ce besoin de faire ressentir la douleur n'est qu'un exhutoire de l'enfance, quand il était battu, avec justesse, par un père ou un tueur, c'était selon, mais ce serait réduire sa personnalité à un traumatisme qui n'en est pas un. On lui a simplement appris que la violence n'était pas le langage des faibles, c'était au contraire un langage comme un autre, et que si la Prusse est supérieure à tous les autres peuples, supérieurs aux autres germains d'abord, aux autres européens ensuite, et aux autres étrangers enfin, c'est parce qu'elle a toujours su parler mieux que les autres, quel que soit la langue qu'elle utilisait, y compris celle qui fait couler le sang.

Il en a envie. Il en a besoin. Il doit exprimer sa domination par ce biais, parce qu'il l'a déjà soumise par les mots. Elle n'est plus rien, juste bonne à être utilisée. Il peut la faire saigner, la faire pleurer ou la tuer à sa guise. Lorsqu'elle aura assimilé cela, enfin, elle ne sera pas amoureuse d'un homme, mais d'une image de lui : Celle d'un Dieu. D'un Untermensch.

Et il la frappe donc. Encore. Plus fort. Il ne contient plus sa ferveur. Les manipulations qu'il a subi lui ont non seulement donné une longévité considérable, mais aussi une certaine force. Et c'est cette putain de force qu'elle sent alternativement sur ses fesses. Ses mains font plus mal que le fouet, et il frappe atrocement proche de l'épicentre du plaisir de la donzelle, tant et si bien qu'à chaque coup, les vibrations font trembler sa chatte, celle-ci étant déjà malmenée par le vit teuton qui la pénètre avec vigueur. Mord la poussière... Ou le sable et l'eau, puisqu'il plonge de nouveau sa tête dans la mer, elle aura eu le temps de reprendre son souffle (malgré le plaisir), et c'est pour ça qu'elle peut aller se faire mettre pour qu'il ait des scrupules à la faire participer à un threesome sauvage entre un nazi, une innocente, et la mort qui s'invite, caressant le corps de Scarlett de toute part avec une infinie douceur, là où le SS n'est que déchaînement de sévices. Elle souffre, sans aucun doute, mais il ose espérer qu'elle prend un certain plaisir à être ainsi traitée. S'il ne s'est pas trompé sur elle, et s'il n'est pas aveugle, alors, oui, elle aime ça. Elle adore ça.

Stärker, ma grande ? Tu as ce que tu voulais. Le SS a frappé encore plus fort, il te baise encore plus fort, et ce n'est pas ta chevelure qu'il prend cette fois-ci, mais tes deux bras, plus aucun moyen de lutter, tu es une poupée de chair au service d'un être malsain et dérangé qui risque de t'assassiner par ricochet de son impétuosité, et tu n'y peux rien.

Il lui sort la tête de l'eau, quelques secondes, histoire qu'elle survive à cette torture. Il la défonce comme il ne l'a jamais défoncé auparavant. Un nouveau traitement presque dégradant.

Il se résigne finalement à la noyer de nouveau, soudain saisi par la nécessité de jouir. C'est alors... Qu'il s'arrête. Net. Elle est relâchée, disons même délaissée. L'officier n'est pas encore fatigué, simplement... il n'a pas envie de finir lui-même.

Il la fesse, gentiment cette fois-ci, puis passe le revers de sa main sur sa bouche. La bête est de nouveau calme, et presque rassasiée de sa ration de violence.

-J'ai dit « Si TU ne me fais pas jouir ». Une bonne chienne sait réclamer la semence qu'elle doit désirer.

Sa main, quasi amoureuse, se pose sur ses reins pour caresser sa croupe.

-Une bonne chienne jouierai en même temps que moi, d'ailleurs... Bouge. Je veux te voir danser jusqu'à mon orgasme. Tu sais ce que je te ferai si tu n'es pas assez bonne.

Elle sait qu'il le fera, et si elle ne le sait pas encore, il va falloir qu'elle commence à y penser.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 71 lundi 01 septembre 2014, 10:06:25

Les coups pleuvent à nouveau, ses hurlements aussi.

Ses nerfs sont à bout, ses muscles également à force de contracter pour subir les frappes violentes. Cette douleur, alliée à la sensation d'être incendiée de l'intérieur lui fait frôler l'orgasme à plusieurs reprises.  Elle s'en veut et se culpabilise considérablement d'aimer ça, d'adorer souffrir en lui appartenant. Étaient-ce les coups de Jack Walker qui l'avaient tant dérangée ? Non, ne pense plus. Tu réfléchis trop. Inspire fort, prend une putain de bouffée d'air marin, ca te fera du....

Son visage est abruptement maintenu dans une eau désormais glaciale et noire. Elle ne voit plus rien. En heurtant le sable solide, elle se fait mal et manque de perdre connaissance. Akina est définitivement matée et ne lui sert plus que d'exécutoire. Sa conscience est noyée, morte voilà quelques secondes. Plus rien d'autre ne compte alors.L'homme qu'elle juge subjectivement être le plus magnifique de la planète est en train de la désirer au point de la tuer. Existe-t-il honneur plus grand ? Pour elle, non. Elle avale encore de l'eau de mer. Dégueulasse. Progressivement, ses genoux l'élance, brûlent tant ils s'enfoncent et frottent dans le sable humide à cause du poids imposé par les allées et venues du SS.

La lumière et l'oxygène jaillissent à nouveau. L'un aveugle momentanément sa vue, l'autre lui arrache un cri de souffrance. Sa crinière blonde flotte dans les airs, se rabat sur son minois sale. Elle n'en peut plus. C'est trop brutal. Bien que ce ne soit pas le cas, elle a l'impression que sa chatte saigne, que ses cuisses se déchirent, que chaque coup de trique lui déchire le ventre. Elle est remplie du traitement de ce barreau de chair, incapable de gémir, de crier, de hurler. Elle n'a plus de souffle et ses cordes vocales donnent aussi l'impression de saigner. Sa conscience geint alors qu'elle est mise en terre. Au final, Scarlett se sent humiliée.

Et lorsqu'il s'arrête, loin d'être soulagée, elle s'accable parce que l'immobilisme ravive toutes les douleurs. Et la caresse presque amoureuse devient aussi létale qu'un coup de poignard dans la nuque.

Bouge.

 Ses mains sont retombées au sol, ses ongles plantés au milieu des grains de sable.

« Alles...was...Sie...wollen....Mein Herr. » soupire-t-elle, le corps tremblant. Elle n'arive plus à maîtriser le fil de ses pensées, une faute se sera peut-être glissé dans la réplique allemande.

Elle n'a plus de forces, mais n'a pas le choix. Oui, elle sait qu'il la tuerait. « Monsieur ne se refuse rien, c'est vrai. » Tiens, sa conscience vient de ressusciter. Cette possibilité échauffe à nouveau les sens de la demoiselle, elle en mouille carrément. Malgré l'état de ses muscles, et disons-le clairement : de sa croupe lésée, l'étudiante ira s'empaler de nombreuses fois contre l'érection du bourreau. Quand elle s’apprête à s'effondrer, elle prend sur elle, et redouble d'ardeur. Et quand elle passe trop près de l'orgasme, elle se retient afin de paraître en bonne chienne, comme il le lui a dit, et jouir de concert avec lui.

Ce moment tarde, et elle se met à avoir peur. Peur qu'il la noie, l'étrangle, lui brise la nuque et ne jouisse qu'ensuite.

« Das...liebe...ich .. » commente-t-elle entre deux souffles saccadés.

Se retenir s'avère impossible dès lors qu'elle pense à ces horreurs, et elle éclate sur lui, brisée par une jouissance douloureuse. Son orifice féminin frémit, accule son visiteur, le presse et le recouvre d'une cyprine brûlante. Par chance, ou peut-être qu'elle est douée, il aura giclé en elle sans prévenir à la seconde près. Akina tentera bien de fuir au premier jet de foutre pour s'effondrer et mourir, mais ce serait trop facile. Une main virile empoigne sa hanche droite, une autre sa chevelure défaite : elle doit honorer cette semence jusqu'à la dernière goutte. Après quoi seulement elle pourrait tomber à terre, complètement esquintée. Le reflux des vagues peine à nettoyer ses cuisses souillées ou à soulager sa croupe ravagée.

Debout.

Est-ce lui qui l'a exigé ? Elle ne sait plus trop, mais dans le doute Scarlett trouve la force de se relever. Elle titube, ne marche plus très droit. Quant à s'asseoir, ce sera l'occasion de se remémorer la puissance des claques sur son cul, et d'en jouir à nouveau. D'un geste tremblant, elle ajuste sa petite culotte noire puis se débarrasse des lambeaux de son pantalon.

Cinq kilomètres. Putain. Ce ne serait pas facile.

SSiegfried

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 72 lundi 01 septembre 2014, 11:29:03

L'orgasme n'est pas expédié : Il prendra son temps pour voir sa pute onduler, travailler, souffrir encore un peu. Il se sent comme un prince, quasi immobile, réduit à son tour à un sexe sur lequel elle ne fait que s'empaler, nourrissant le SS de l'ambroisie qu'il recherche : Un plaisir conséquent, l'orgasme fulgurant qui cherche à se libérer de sa cage, mais qu'il contient de toute sa volonté, profitant de la soumission de sa Chose, et de son désir avide de le contenter.

Elle parle encore dans sa langue. Akina, Akina, Akina... Veux-tu donc tant qu'il te prenne pour épouse ? Le cruel capitaine sourit, caressant de nouveau son cul.

-Jouis... Si tu dois mourir dans les secondes à venir, que ça en vaille la peine...

La menace lancée, un orgasme la transperce, ses mouvements se font plus intense, quoique plus désordonné, et le barbare est à bout, il n'en peut décemment plus, les sensations sont trop fortes, il serre les dents, se tend une dernière fois, la sent s'échapper, l'attrape rageusement par les hanches pour la coller contre lui, foudroyé par un plaisir des plus infernaux, se déversant sans même penser aux conséquences, frénétique dans ses derniers mouvements, flottant dans un état d'euthymie, béat d'admiration pour ce corps féminin qui sut le rendre si heureux l'espace de quelques secondes, gardant néanmoins sa superbe allemand, de marbre, le corps fier et droit.

Après quoi seulement elle s'écroule. Lui reste dans sa position. Il reprend ses esprits. Une légère brûle se fait ressentir dans ses genoux. Il se redresse, constate qu'il va devoir parcourir le reste du chemin avec ça, mouillé, et torse nu. Elle ne sera pas mieux lotie.

-Lève-toi, ma Scarlett.

Il attendra qu'elle soit debout pour la prendre dans ses bras. Il ne lui dira pas qu'il l'aime, même si ce serait le moment. Il ne tient pas à feindre des sentiments. En revanche...

-Tu as été parfaite.

Et ça, ça vaut mieux qu'un « je t'aime » dans sa bouche.


Le chemin sera difficile à parcourir au début, mais une fois le rythme de croisière pris, ils se laisseront porter par leurs pas. Il lui demandera quelques informations, comme la localisation de la base, si elle vient souvent, pourquoi Jack n'est pas au courant, si on peut avoir confiance en ces militaires, sachant que ce n'est pas dans ses habitudes... Il expliquera d'ailleurs que c'était sa première fois en parachute, qu'il a adoré ça, oui il a un peu flippé mais tout va bien, et qu'il recommencerait bien mais cette fois-ci avec de l'entraînement histoire d'être sûr de ne pas se briser la nuque à l'atterrissage. Il ne mentionnera pas les Fallschirmjäger, en revanche.

Après un peu plus de trois kilomètres, lorsque le besoin de faire une pause se fera sentir, elle lui indiquait un genre de grosses cabanes le long d'un petit chemin. Il y trouveraient de quoi s'habiller, dit-elle, et ne recevra qu'un regard perplexe de la part du SS. Une fois dedans, il lui impose de nouveau sa luxure, ne profitant pas des quelques lits qu'il y aura, se contentant d'une large table d'où il aura viré toutes les affaire qui y traînaient pour la prendre dessus, assise face à lui. Après, seulement, il la laissera se rhabiller. Il avait trop envie d'elle, et souhaitait lui témoigner, encore.

Le chemin repris, il lui donnera un léger avertissement, sur le fait qu'autant que faire se peut, il ne jouira plus ainsi en elle. Trop dangereux. L'avertissement de Jack résonne encore dans ses oreilles, et si jamais elle devenait enceinte, il devrait tuer l'ancien militaire pour éviter le mariage, ou disparaître, ce qu'il n'aime pas faire. Bon, ça, il ne lui dira pas, il en restera au fait que le mariage n'est pas dans ses priorités.

Il aura donc un t-shirt, d'une différente couleur, en arrivant à la fin du parcours. Il est encore en forme. Le petit exercice lui a fait du bien. Au tour du tir. Sur ce terrain, il ne craint personne.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 73 lundi 01 septembre 2014, 19:34:53

Bran Gorski a été mutée sur une base japonaise suite à une trop haute performance en plombage de civils irakiens. Et il n'a rien pour sa défense, car c'est l'un des meilleurs tireurs de son unité. Aucune bavure, juste le plaisir sanglant de faire sauter des têtes de bougnoules. En raison de son jeune âge, la Cour Martiale n'a pas jugé correct de le blâmer plus qu'il ne fallait : à peine de quoi apaiser l'opinion publique. Puis, on lui a demandé de partir au Japon, de se faire oublier un peu. Et le voilà devenu instructeur de tir.  Le dernier groupe de recrues venait de quitter le terrain d'entraînement, mais le lieutenant l'avait prévenu d'une arrivée bien singulière, qu'il devrait patienter, s'en fumer une sur son compte et accueillir les deux invités avec le minimum de politesse possible.

Allongé sur une chaise longue, clope au bec, M-16 chargé dans une main, bière de l'autre, il profitait du soleil cuisant lorsque le couple atypique se présente. Il les aura lorgné un court instant par-dessus ses lunettes de soleil d'aviateur. La gonzesse est bien gaulée, un treillis en woodland parfaitement à sa taille, et un petit haut pourpre aux proportions trop étriquées pour ses seins appétissants. En réalité, il s'en branle. C'est le mec à côté qui attire son attention et lui donne des envies de foutre. L'homosexualité est un tabou depuis longtemps répandu dans l'armée américaine. Toutefois, cela ne signifie pas que cette réalité n'existait pas. Gorski se lève, le torse saillant dans son G-Unit kaki. Entre deux touffes de poils, sur son poitrail, reluit les six branches d'une étoile de David qu'il porte en pendentif. Il jette sa bière plus loin, balance le M-16 sur le transat et trace directement vers Siegfried, main tendue – en ignorant totalement Akina. Cette dernière aura une moue surprise avant d'être clairement vexée par ce manque d'attention.

« Yo. Je suis le l'instructeur-chef Gorski. C'est moi qui ai préparé cette petite séance de tir pour toi. » déclame-t-il avec un sourire Colgate qui détone sur son bronzage sémite.

« Je vais tirer aussi, » rappelle Scarlett, en fronçant les sourcils, agacée.

« Ok, ok. Alors, les cibles sont plus loin. » Il désigne vaguement un stand en plein air.  Des mannequins sont dressés, et à 20 mètres devant, des tables où reposent armes et munitions. Un véritable arsenal de guerre.

Durant tout l'exercice, Bran n'aura pas quitté Siegfried d'une semelle. Il lorgne dès qu'une ouverture est visible, lui tourne autour avec impatience, compliment ses choix de fusils, sa prestation. Reléguée au second plan, Walker devra se contenter de recharger elle-même, d'aller vérifier elle-même l'impact de ses balles : toutes échouées au coeur et à la tête des cibles, à une exception près.

Au moment de clore cette classe d'armes, l'instructeur les ramènera en Jeep militaire vers le tarmac d'où ils étaient partis.

« Et n'oublie pas, je suis libre en soirée. J'habite à Seikusu. » achève Gorski à l'adresse de l'allemand, ponctuant le sous-entendu d'un clin d'oeil.

C'est Gordon qui leur présentera ses adieux. Il ébouriffe les cheveux d'Akina, sert une ou deux répliques insultantes à Siegfried. Décidément, Jack devait être tombé sur la tête pour accepter qu'un boche saute sa progéniture. Une fois à l'abri dans l'habitacle du véhicule, l'étudiante soupire de soulagement. Elle est faiblement marqué au visage, mais les traces s'apparentent à s'y méprendre à des coups de soleil. Entre ses cuisses, la semence germanique sèche lentement.

Britanny est encore là pour ouvrir l'accès à la base. Cette fois-ci, elle est accompagnée de deux hommes lourdement équipés. Ils ne quitteront pas Siegfried des yeux, ni la voiture jusqu'à ce qu'elle file hors champ. La montée d'autoroute n'est pas loin, la demoiselle engage sa cinquième et file vers le couchant. Sur le volant, ses mains tremblent parfois. Sa jambe, douloureuse à cause de leur coït, manquera plusieurs fois une pédale, mais elle aura toujours su se rattraper.

« Je travaille ce soir, » prévient-elle en activant les essuies-glaces. Une averse vient de s'abattre soudainement. « Putain, d'où elle sort cette pluie ? »

Clignotant. Une voiture dépassée. Un peu d'aquaplanage.

« Mais tu peux rester à la maison. En fait, je préfère que tu y sois. Je veux dire....si tu le souhaites. Ce...n'est pas une obligation, c'était juste que...j'apprécie quand tu es là. Le frigo est plein, l'armoire à DVD aussi, et ahm....si tu préfères lire, sers-toi dans ma bibliothèque, quoique....je ne sais pas si la nanbiologie, l'exobiologie et la biologie sous toutes ses formes te passionneront. Je ne suis pas vraiment adepte de littérature. »

Tout à coup elle panique. Est-ce que Twilight traînait toujours dans ses étagères ? Marisol l'avait oublié lors d'un passage au Japon, l'été dernier. Elle n'a pas envie que l'allemand tombe sur cette daube horrible.

« Enfin, tu feras comme chez toi. » conclue-t-elle alors qu'elle gare la voiture devant la maison.

Bip, bip. Elle a verrouillé la ferraille et ouvre désormais la porte au SS. Les clefs sont jetés sur une commode du vestibule, et dans le couloir, elle fait déjà tomber son haut. Dans le salon, ce sera son pantalon qu'elle abandonnera, devançant Siegfried vers l'étage. Un soutien-gorge échoue sur les escaliers et ce n'est qu'une fois arrivée à la salle de bain qu'elle se débarrasse de sa petite culotte. Elle a besoin d'une douche. L'eau brûlante lui arrache un petit cri. La souffrance éphémère lui remet les idées en place et elle songe à ce qu'il lui avait dit, confinés au sein du petit baraquement, après l'avoir tringlée une seconde fois. Devrait-elle prévoir un rendez-vous chez son gynécologue pour mettre les choses au clair et prendre un moyen de contraception ? Le sujet l'agace.

19:40. Elle est déjà en retard. Pas le temps d'avaler quelque chose. Elle aura une œillade navrée pour Siegfried tandis qu'elle termine de zipper sa robe rouge pimpante.

« Je suis désolée, mais Honda va me trucider. » souffle-t-elle en cherchant son sac à main. Elle passe dans la cuisine, puis dans le salon, soulève les coussins, exaspérée. Ah, enfin ! Elle a déjà un message du patron : « T'es en retard, poulette. Ramène tes fesses. Et la tenue d'hier aussi, t'as cru que c'était gratuit ??»

Et rebelotte. La belle file en coup de vent sous les yeux de l'officier. Elle ouvre la poubelle, récupère du bout des doigts la croix gammée, puis grimpe les marches menant à l'étage afin de s'emparer de son bikini qu'elle fourre dans son sac. Revenue en bas, elle vole un baiser fugace sur les lèvres de son maître.

La porte claquera derrière elle.


« Ah tiens ! Salut, Akina.
Bonsoir Ekaterina, désolée, je n'ai pas le temps de...je suis super en retard. C'est ça ma tenue ? » fait-elle en pointant du doigt un ensemble noir.
Oui, le patron trouve que tu portes bien le noir. Après, je dois te parler, ce soir on a un invité spécial...tu sais on avait dit la dernière fois...
Désolée ! Mon show commence ! »

Et elle plante Vodianova dans les vestiaires. Les spots irradie sa peau de pêche, font scintiller son maquillage et les paillettes qu'elle porte dans les cheveux. Trois spectacles sont prévus ce soir, elle en aurait jusqu'à 1h du matin.

SSiegfried

Humain(e)

Re : Sturm und Drang

Réponse 74 mardi 02 septembre 2014, 20:45:31

Non. Non.

Ce type lui faisait un gringue tellement osé que c'en était immonde. Ce n'est pas parce qu'il était juif, promis, juré, mais bien parce que l'homosexualité était quelque chose qui ne tentait vraiment pas le SS. Cette attention accrue le gênait plus que de raison. Pourquoi, Akina, pourquoi ? Sors-moi de là ! Au final, il doit redoubler d'effort pour se concentrer, mais réussit la plupart de ses tirs. Il n'arrive pas à se détacher de l'esprit que certaines pauvres recrues se font enfiler par leur instructeur. Il repense à la SS, où ce genre de criminels était passé par les armes. Il lui faudra faire un effort surhumain pour ne pas le repousser violemment, et se contentera de rester fier et impassible, courtois mais distancié. Il n'est pas souvent courtisé par les hommes, et c'était tant mieux. Affreusement gênant.

Il aura presque peur en voyant les molosses qui accompagnent la garde à l'entrée. Il savait que donner sa carte d'identité était une très mauvaise idée, et il n'en avait pas de fausse sur lui. Il fait bonne figure, reste calme, les saluera gentiment à la fin, puis poussera un soupir de soulagement retenu en parvenant à en sortir sain et sauf, sans menottes aux poignets. Il admettra volontiers qu'il a un mauvais pressentiment, néanmoins.

Il lui dit qu'il restera chez elle tant que son père ne sera pas là, mais souhaitera néanmoins faire un tour chez lui. Il se tiendra à carreau avec elle, comme s'il ne souhaitait pas faire de bêtise. Il lui faut brancher son téléphone pour le charger. Quand elle sera sorti, il re-consultera un message reçu plus tôt pendant le trajet, qui le taraudait. Appel.

-Oui ?
-C'est moi, Siegfried.
-Tu vas bien ?
-Fatigué. Tu as des trucs à me dire ?
-Ah, oui, attends, je te cherche ça... Alors, oui, donc. Déjà, tu feras gaffe, son père est un ancien militaire, US Air Force il semblerait.
-... D'accord...
-Euh. Elle est en biologie à l'université, mais ça tu le sais je suppose... Ah, sa mère a disparu. De toute façon je t'ai préparé un joli dossier, dedans y a un PDF avec un rapport de police, c'est succinct.
-Ensuite ?
-Alors, elle a deux jobs. L'un au Daily Seikusu. J'ai pas cherché son poste exact, mais elle doit être pigiste. Je vais voir. Un autre euh... Attends... Ah, oui, justement, fallait que je t'en parle un peu. T'es assis là ?
-Non. Crache ce que tu as à dire.
-Bon, en gros, c'est un truc, ça s'appelle le Red Velvet. Elle y est depuis genre... Une semaine ou deux. Et c'est euh comment dire...


Un bar à putes. Chez les occidentaux de Seikusu, c'est connu.

-Passe à la suite.
-Ouai, OK. Bon, elle a un mec. Un blanc.
-Oui, Kenneth, je sais. Tu pourras creuser sur lui ?
-Oui. C'est pas gratuit, hein !
-Non, je sais. T'as quoi d'autres ?
-Bon après, les trucs habituels, une arrestation dans sa jeunesse, le père a déjà été au poste quelques fois aussi, disons qu'il est un peu plus fiché qu'elle, j'ai ses relevés de notes depuis ses 16 ans, hmmm... Ah, j'ai essayé de te réunir quelques uns des articles qu'elle a écrit dans son journal. Euh, elle est allergique à un truc mais je sais plus quoi, j'l'avais noté quelque part...
-Hm, je m'en fous. Ca va. Tu m'envoies tout le dossier ? J'ai des trucs à faire, là.
-Ouai, tout de suite Siegfried. Tu peux me faire un virement cette fois ? Je veux dire, après c'est compliqué...
-On s'était accordé sur du liquide, point. Je te dis à la prochaine.
-Euh, ouai, à la prochaine Siegfried.



Il aura attendu deux heures. Il s'était fait un repas, en avait laissé une moitié à Akina, qu'elle pourrait réchauffer à sa guise. Au cas où la soirée se passe mieux que ce qu'il n'attend.

Puis il sortira, et marchera ce qu'il faut. Jusqu'au Red Velvet.

Il entre. Le son l'assourdit assez vite. Il se fait vite aborder : Les beaux gosses, c'est plus agréable à baiser que les moches. Une blanche, fort accent étranger, qui l'accoste pour lui demander ce qu'il chercher. Siegfried répondra sur un ton assez sec.

-Vos nouveaux arrivages. Vous avez des métisses ?
-Viens, suis-moi...


La nana commence à s'éloigner, il la suit, jusqu'à s'arrêter net en ayant levé les yeux vers la scène principal.

-Attends.

Il reste figé ainsi.

Akina. Putain. Akina, en train de se désaper. L'autre fouine avait raison, elle fait la pute ici. Il reste ainsi à la fixer un moment, sans bouger. Elle est ultra-bandante, comme d'habitude. Un véritable potentiel enfoui, il le savait. Dire qu'elle lui a fait un foin quand il a avoué qu'il s'en était cogné d'autre, alors qu'elle a transgressé sa règle. Putain. Pute. Il est énervé, ça y est.

-C'est elle que je veux.

La fille regarde Akina, puis sourit.

-Oh, celle-là est difficile à avoir... Par contre, tu...
-Non, c'est elle que je veux.
-OK, chéri. Assied-toi, je lui demanderai quand elle aura fini. Si tu changes d'avis, n'hésite pas à regarder autour de toi. Je te sers quelque chose ?
-Malt. Vous avez ?
-Je te sers ça.


Sans lâcher Akina des yeux, il ira donc s'asseoir sur une petite banquette, dos au mur, à quatre mètres d'elle, bras croisés. Elle l'excite, certes. Mais la pensée qu'il va lui faire très, très mal l'excite encore plus.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.


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