Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Comme un char dans un magasin de porcelaine... Euh... Hein ? [RP Abandonné...]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Ludya

Boulet

  • -
  • Messages: 586


  • FicheChalant

    Description
    *Depression intensifies*
.
« Modifié: vendredi 20 mars 2015, 01:07:37 par Ludya »

Lucy

Créature

Depuis qu'elle avait intégré totalement l'Ordre de la Croix du Sud1, Lucy se sentait plus sereine, plus libre de ses actions. Déjà, sur Terra, elle n'était plus obligée de porter ces affreuses choses sur la tête pour cacher ses cornes. Des bonnets... Après en avoir porté pendant plusieurs mois, elle s'était jurée qu'elle ne mettrait plus jamais un truc comme ça sur la tête. Sauf pour retourner sur Terre bien entendu. Et c'est ce qu'elle avait fait ce jour-ci. Elle était allée voir si la Terre continuait de tourner. Cependant, elle devait faire attention, car il est fort probable que le SHIELD soit à ses trousses2. Elle restait donc sur les toits, sautant de l'un à l'autre grâce à la force de propulsion de ses vecteurs. Soit le SHIELD n'avait pas encore attaqué, soit il avait réussi. Dans tous les cas, la Terre n'était pas condamnée. Pour l'instant. Même si ils la chassaient, la diclonius espérait de tout cœur que leur mission se déroule sans problèmes, car un seul couac pourrait sonner le glas de l'humanité. Du coup, ce ne serait plus un monde vivable pour Kouta.

Lucy pourrait aisément convertir les humains de Terra en diclonius. Enfin, sauf si une entité semi-divine-truc l'en empêchait, ou quoi que ce soit d'autre. Mais elle ne voulait pas le faire, car le danger qu'un diclonius traverse un portail est haute, et si elle est découverte, la Terre sera aussi "purifiée". Non, elle est une des seules de son espèce, et elle allait devoir vivre avec le reste de sa vie. Cela ne la dérangeait pas tant que cela, même si la compagnie des humains est parfois pesante. Et puis, à Terra, on l'accepte comme elle est...

Elle fit ensuite un petit saut du coté de vers chez Kouta. Restant loin pour ne pas être repérée par Nana, Lucy vit clairement que le village n'était pas détruit, ce qui la soulagea une fois de plus. Elle resta un peu plus longtemps, un peu nostalgique de ce passé. Mais elle était heureuse de ce qui lui arrivait, car elle pouvait sentir, pour la troisième fois de sa vie, qu'elle avait des amis. Prêts à l'épauler en cas de besoin, ne craignant pas continuellement qu'une catastrophe arrive... Le visage d'Amélie s'imposa à elle. La Neko n'était pas venue avec elle cette fois-ci, et même si cette dernière avait insisté, elle s'était heurtée à un "non" catégorique de la part de la mutante. Elle devait faire ce voyage seul, afin de couper les chaînes qui la reliaient à son passé. Et puis, rien de bien grave ne peut lui arriver lorsqu'elle a toutes les possibilités de sortie possible.

Elle fit son voyage de retour en pleine nuit, pour diminuer les risques qu'elle se fasse repérer. Elle serait retournée à Seikusu, reprit le portail, envolée vers le repaire de l'Ordre, aurait prit un bon repas et serait montée se coucher s'il n'y avait pas eu un énorme bruit au contrebas. On aurait dit une descente de police... Non, il y avait beaucoup trop de foule pour que cela ne soit qu'un contrôle. Il s'agissait d'un laboratoire un peu abandonné, à moins de dix minutes à pieds de Seikusu, et on aurait dit une sorte d'évacuation. Elle commença à comprendre un peu mieux la situation lorsqu'elle entendit que le système d'auto-destruction avait été enclenché. Il y a quelque chose là-dedans, quelque chose ou quelqu'un qui leur fait peur, qui est capable de mettre en danger la vie de milliers de personnes. Elle sauta non loin derrière des policiers, et entendit ce qu'il se passait. Pour eux, il fallait mettre hors d'état de nuire un espèce d'homme-caillou au vu de la photo fournie aux policiers. Un homme-caillou pouvant prendre plusieurs formes différentes, dont une totalement humaine et une autre... impressionnante. Tout en muscles. Elle se surprit à se demander lequel d'entre eux deux gagnerait en cas d'un bras de fer... Elle avait de plus grandes chances de gagner, mais le doute restait permis.

Il fallait absolument qu'elle trouve cet être. Enfermé dans un laboratoire, en train de s'enfuir... Cela lui rappelait sa propre échappée. Sauf qu'elle n'avait pas un comité d'accueil prêt à la cueillir dès la sortie du labo, comme ici. Elle s'accroupit à terre, posa ses quatre vecteurs et, grâce à ses vecteurs, sauta jusqu'en haut du bâtiment, là où personne ne penserait à regarder et où pourtant elle avait la vue sur tout le monde. Et elle cherchait celui qui était le responsable de tout cette mascarade. Au bout d'une ou deux minutes à peine, elle le vit, essayant de se cacher le plus possible. Sauf qu'il n'était pas vraiment discret : presque nu, avec une queue un peu grande. Et même s'il était plus petit que la majorité des autres, elle réussit à le repérer assez facilement. Un bon point, il ne fonçait pas dans le tas tel un bourrin avec sa forme... Comment dire ? Digne des meilleurs catcheurs.

Encore une fois grâce à ses vecteurs, Lucy sauta un peu à l'écart, vers l'endroit où il allait. Elle se tint immobile, attendant que le mutant arrive jusqu'à elle. Et lorsqu'elle le vit passer, elle le bloqua en mettant deux de ses bras invisibles sur ses épaules et en se déplaçant juste devant lui.

Eh, tu fais pas discret là...

Comprenait-il son langage ? Il y avait fort à parier que oui, mais le plus important était de quitter cet endroit qui commençait à se vider petit à petit, pour mettre l'ancien prisonnier à l'abri. Elle déplaça ses vecteurs jusqu'à son bassin avant de l'élever de quelques centimètres du sol. Lucy allait très certainement lui offrir son baptême de vol, en faisant un magnifique saut qui les emmena un kilomètre plus loin, hors de toute cette agitation. La réception fut cependant un peu plus complexe que d'habitude. Le mutant pesait plus lourd que ce qu'elle imaginait, et du coup ils acquirent plus de vitesse en tombant. Elle mit ses deux vecteurs libres entre elle et la terre, creusant un sillon d'un bon mètre de profondeur sous deux deux sur une bonne dizaine de mètres.

Putain, j'me suis fait peur... lâcha-t-elle entre ses dents.

Elle mit une bonne dizaine de secondes à reprendre ses esprits, avant de se rendre compte que le mutant était toujours bloqué par ses vecteurs. Elle le reposa donc à terre et le libéra, tout en sautant elle-même de son perchoir invisible et retombant sur ses deux pieds. Elle restait prudente au cas où la créature comptait l'attaquer. Elle ne s'en était pas rendu compte, mais pendant son "atterrissage", son bonnet s'était envolé. Désormais, plus rien ne cachait ses deux petites cornes sur sa tête. De toute façon, avec un tel "bagage", elle ne passerait pas inaperçue...

Tu comprends ce que j'dis ?

S'il pouvait comprendre, cela serait le plus pratique. Sinon... Elle aurait beaucoup de mal à communiquer avec lui.



1) We need you !, suivi de We answer you !, expliquant l'intégration de Lucy à L'Ordre de la Croix du Sud.
2) Une organisation sur Terre aussi ?, racontant la rencontre entre Lucy et le SHIELD.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

La diclonius n'avait pas remarqué les changements physiques brutaux de la créature, beaucoup trop concentrée sur son saut. De même qu'elle ne sentit pas la queue serrer son vecteurs, ceux-ci n'étant pas reliés au système nerveux de la diclonius. Mais elle l'entendit clairement prononcer un seul mot, tel un espoir insensé, une chose folle à laquelle il n'aurait jamais pensé.

Libre.

A deux reprises, signe que les deux parlaient peut-être le même langage. A moins que cela soit un mot ayant la même signification, ou alors le seul qu'il comprenne. Mais en tout cas, la créature, masculine au vu de son apparence malgré l'absence apparente de pénis, en avait complètement compris le sens. Au moment où elle le posa à terre, il se mit à courir un peu partout, tel un feu follet découvrant ce qui l'entoure pour la première fois de sa vie. Il semblait joyeux, ce qui arracha à Lucy un de ses rares sourires, attendrie devant ce spectacle. Elle le comprenait peut-être mieux que personne d'autre, car il semblait avoir vécu à peu près la même expérience qu'elle. Enfermée par des scientifiques dans un lieu confiné, torturée quotidiennement pour des expériences sordides, coupée du reste du monde, devenue presque folle. Pendant plus de dix ans, son quotidien social se limitait à des rencontres avec des scientifiques au regard parfois pervers, sans aucune once de compassion envers son terrible destin. Elle souriait donc devant cet être qui découvrait la vie, un sourire caché comme si elle avait honte de sa faiblesse à ce moment précis, honte d'être autant touchée par ce merveilleux spectacle.

Elle reprit bien vite un visage neutre, peu avant de poser sa question. La compréhension de la réponse de l'être fut en deux temps. Il s'assit et secoua la tête en signe de négation, croisant le regard de la diclonius qui haussa un sourcil. Pendant deux secondes, Lucy crut à cette version et réfléchissait au moyen de communiquer avec lui, puis elle se demanda comment cela se faisait qu'il pouvait répondre sans la comprendre. Elle leva les yeux au ciel et fit pour elle-même :

Mais c'est qu'il se fout de ma gueule en plus...

Puis elle fixa son regard, et quelque chose lui dit que c'était important pour lui, qu'il avait besoin d'avoir un certain contrôle sur la conversation, que ce n'était pas contre elle, mais pour lui-même qu'il avait fait cela, et décida de ne pas lui en tenir rigueur. Après tout, elle ne savait pas combien de temps il était resté dans cet espèce de laboratoire, peut-être même plus longtemps qu'elle. Cela se pouvait même qu'il y soit né, ce qui expliquerait sa totale ignorance envers le monde extérieur ainsi que son regard d'une innocence flagrante. La créature s'amusait toujours avec la flore des environs, ne se rendant pas compte qu'il n'était pas encore tiré d'affaire. Car au moment où les flics se rendront compte qu'il ne fait pas partie des personnes vers le laboratoire, une véritable battue sera organisée, et...

...la créature sursauta, comme piquée par une abeille, retombant dans des orties. Lucy soupira, avant de lui prendre un bras grâce à un vecteur et de le tirer pour qu'il se mette sur ses deux jambes de force.

Allez on s'lève. T'auras tout le temps de faire des conneries quand on sera sorti d'ici. Quand ils verront que tu fais pas partie des cadavres, ils vont aller te chercher.

Puis, plus bas :

Ils ont fait pareil pour moi...

Grâce à ces deux phrases, elle venait de lui expliquer qu'il ne fallait pas traîner, et de lui dire qu'elle avait vécu une expérience similaire à la sienne, deux données qui intéresseront certainement la créature. Lorsque cette dernière sembla tenir sur ses deux jambes, Lucy le lâcha et lui fit signe de la suivre dans la nature. Ils allaient devoir marcher un bon quart d'heure avant d'arriver à Seikusu, où ils pourront passer sur Terra histoire d'être définitivement hors de danger. A peine eut-ils fait dix pas qu'un flash de lumière illumina un peu la nuit, suivi d'un bruit lointain d'explosion. Lucy en conclut rapidement que cela devait s'agir d'un système d'auto-destruction du laboratoire et ne s'arrêta même pas. Elle se permit juste une réplique d'un air sarcastique.

Tu te rends compte ? Des années de recherches anéanties. Quel gâchis, hein ?...

Bien entendu, elle n'en pensait pas un traître mot, et jubilait presque intérieurement de cette explosion. Elle sentait qu'elle avait eu une mini-revanche sur ceux l'ayant étudiée pendant tant d'années, même si ce n'était certainement pas vrai. Une sorte de satisfaction malsaine.

Bref ! Tu as un nom, ou seulement un numéro de référencement ?

Elle avait quelques questions à lui poser, et connaître le moyen de l'appeler lui facilitera grandement la tâche.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Depuis qu'il était tombé, le jeune mutant semblait en chaleur. Au sens propre du terme, plus Lucy était près de lui et plus elle sentait l'air se réchauffer autour d'elle, et quand elle le regardait, il semblait que ses contours n'étaient pas bien nets à cause de la chaleur. Apparemment, lui aussi semblait avoir quelques capacités ayant effrayés les humains. Son impression fut confirmée en voyant l'herbe prendre feu sous ses pieds. La diclonius aurait aimé pouvoir dire qu'elle s'en fichait totalement mais ce n'était pas vraiment le cas. Le feu créait de la lumière, certes utile mais pas nécessaire car la pleine lune éclairait assez bien les alentours, mais surtout ils risquaient de se faire repérer très facilement. Pas à cause de la fumée mais de la lumière. Et plus si un véritable incendie débutait. Quoique... Un incendie devrait forcer les humains à se concentrer sur ce danger imminent et gênerait assurément les recherches. Cela n'était pas forcément une mauvaise idée du point de vue de Lucy. C'est pourquoi elle n'éteignit pas le feu avec ses vecteurs, laissant le temps faire son office et les arbres prendre feu petit à petit.

Quoi qu'il en soit, il fallait faire vite. Elle allait peut-être même devoir tenter un second saut avec lui, même si cela semblait risqué au premier abord. Elle calcula rapidement la distance qu'ils lui restaient à parcourir pour atteindre le parc de Seikusu d'un bond, et se dit que ce serait mieux qu'ils marchent quelques minutes encore. De toute façon, il fallait qu'ils avancent, et c'est donc d'un pas assuré qu'elle prit la tête, s'assurant que l'ancien captif ne la perde pas de vue. D'ailleurs, celui-ci lui révéla son nom. Ludya. Court, facile à retenir et à prononcer, un peu comme le sien, qu'elle lui partagea d'ailleurs.

Moi c'est Lucy.

Ce serait maintenant plus pratique pour lui poser des questions, mais il ne fallait pas l'effrayer, pas lui faire croire qu'elle est comme ces stupides humains qui l'ont capturé et enfermé pendant... pendant combien de temps d'ailleurs ? Bah, ce n'était pas vraiment important. Et puis, il valait mieux éviter ces sujets, car il risquait de mal le prendre. En tout cas, pour le moment, elle avait plus important à lui demander. Comme cette requête :

Tu peux prendre une apparence humaine ? Parce que t'es pas discret là...

La diclonius ne s'était même pas rendue compte que son bonnet s'était envolé pendant son saut, et pensait toujours avoir une apparence humaine aux yeux de Ludya. Mais même ainsi, ses petites cornes étaient beaucoup moins visible que le corps d'une couleur marron-dorée de son camarade. Son corps... nu... S'étant retournée pour voir les différences qu'il pouvait avoir avec les humains, son regard descendit instinctivement au niveau de son sexe, et elle crut discerner qu'il n'avait pas de pénis. Était-elle une femme ? Ou alors sa vision bridée lui jouait-elle des tours ?

Lucy secoua la tête, reprenant ses esprits. Ce n'était pas le plus important, bien au contraire. Il fallait qu'ils aillent sur Terra le plus vite possible pour qu'il, ou elle, soit hors de danger définitivement. Et puis, sur Terra, il ne serait pas obligé de se cacher tout le temps de la vue des humains. Il pourrait laisser libre court à sa véritable nature, sans craintes. Elle se tourna à nouveau pour regarder où elle mettait les pieds, marchant dans l'herbe non entretenue, arrivant jusqu'à un grillage haut de deux mètres. Sans ralentir, elle sauta par-dessus grâce à ses vecteurs, puis se retourna vers Ludya.

Besoin d'aide ?

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Ludya répéta plusieurs fois le nom de la diclonius, comme s'il voulait se l'approprier, avant de regarder les traces laissées par l'atterrissage laborieux peu de temps auparavant, avant qu'ils se mettent enfin en mouvement. Trop tard selon elle, mais mieux vaux tard que jamais.

Lorsqu'elle proposa son aide à Ludya pour passer par-dessus, ou à travers, le portail, il la refusa énergiquement. A vrai dire, Lucy était assez sceptique sur ce coup-là. Elle lui avait demandé de prendre une apparence humaine, et bien que ça soit pas vraiment une apparence humaine, il devait être plus faible comme cela. En tout cas, c'est comme ça qu'elle l'interprétait. Elle le regarda prendre son élan, calculer la distance qu'il aurait à parcourir, et sauter. Trop bas. Elle entendit le grillage tinter, signe qu'il y avait eu une percussion entre les deux. Heureusement, son compagnon de route ne semblait pas trop atteint, car il se leva assez vite en léchant ses plaies. Malheureusement, en levant le regard, elle vit un brasier rouge. Le feu était en train de prendre, et si les pouvoirs de Ludya étaient connus, ils arriveraient très vite à la conclusion qu'il se trouve ici. Les deux non-humains ne devaient pas rester là, sous peine de se faire avoir comme des débutants.

Merde, le feu a pris plus tôt que prévu. Désolée, mais on va devoir passer à la vitesse supérieure.

Elle déploya un vecteur qui s'enroula autour du torse de Ludya, faisant un tour complet, et l'éleva à l'horizontale à un mètre au dessus d'elle.

Te débat pas, ça rendrait la tâche encore plus difficile.

Elle se retourna alors, faisant face à la ville de Seikusu, et déploya ses trois autres vecteurs, s'élevant à son tour au dessus du sol, maintenant Ludya plus haut qu'elle. Lucy se mit aussi à l'horizontale, face à la Terre, et ils commencèrent à se déplacer grâce aux vecteurs. Bien plus vite que s'ils étaient restés pied à terre. A une cinquantaine de kilomètres-heures. La diclonius n'osait pas aller plus vite, de crainte de ne pas pouvoir s'arrêter efficacement. Le vent sifflait à ses oreilles et les couleurs étaient floues, mais c'était devenu une habitude avec le temps. Elle en profita même pour lui poser une question :

Alors, pourquoi ils t'ont enfermés toi ? J'imagine que ta tête leur a pas plu...

Elle s'interrompit le temps de faire un léger détour pour ne pas finir leur route encastrés dans un arbre en plein milieu de l'itinéraire de la diclonius. Après cela, elle arrêta de parler pour se concentrer sur la route. Le plus compliqué était lorsqu'elle devait prendre un virage. Manipuler l'énergie cinétique à une telle vitesse n'était pas aisée, et elle était obligée de prendre ses virages très large.

Entrer dans la ville ne fut pas bien compliqué, tout comme atteindre le parc. Il n'y avait presque personne dans les rues de la ville à cette heure-ci, ils ont pu donc passer sans être dérangés. Fort heureusement, le parc était tout droit. Elle n'eut donc pas à tourner à 90°. Par contre, à deux reprises, elle passa par dessus une voiture. Une fois entrés à l'intérieur de celui-ci, elle ralentit, prenant une trentaine de mètres pour s'arrêter complètement. Sans massacre de la flore cette fois-ci. Elle posa Ludya délicatement à terre et lui fit :

Désolée, mais on devait pas traîner. Le feu nous aurait fait découvrir, et j'ai pas envie d'affronter l'armée une nouvelle fois.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Pas chercher. Humains, stupides.

Telle était la réponse que Ludya lui avait offerte alors qu'elle se concentrait, toujours à pleine vitesse, sur sa trajectoire. Dans un sens, elle était d'accord avec lui, mais il y a quelques exceptions tout de même. En exemple, elle avait l'exemple de Raphaël, qu'elle surnommait "le fantôme" à cause de sa capacité naturelle à ne pas se faire remarquer. Ce n'était pas là son pouvoir d'ESPer, mais bel et bien d'un talent qu'il a perfectionné. Sa capacité d'analyse est excellente, c'est un homme droit et fidèle à ses engagements... Un humain comme elle aurait aimé en voir plus souvent en somme. Ou encore comme Kouta, dont elle ne s'attribuait pas le droit de le juger.

Pour ne pas dévier, elle ne répondit pas et resta concentrée sur sa tâche. Lorsqu'ils furent arrivés, après l'avoir posé, il s'assit dans l'herbe. Le duo était assez loin du chemin, bien qu'il y ait très peu d'espoir que quelqu'un arrive à cette heure-ci. Elle s'en était autant éloignée surtout pour qu'ils n'aient pas beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre le portail, isolé du passage fréquent des passants. La diclonius estima qu'ils avaient au moins une journée avant que les équipes de recherches n’atteignent Seikusu, signifiant qu'ils avaient un petit moment de tranquillité. Et Lucy, qui songeait aller directement sur Terra dans le repaire de l'Ordre, se dit qu'il faudrait peut-être mieux pour lui qu'elle lui laisse un petit moment pour savourer sa nouvelle liberté et de se rendre compte des nouvelles responsabilités qu'il a désormais obtenu avec sa libération. La première étant de ne pas se faire capturer une nouvelle fois à tout prix.

Ludya menaça oralement ceux qui devraient le chercher, répétant l'interjection de la diclonius un peu plus tôt, ce qui la fit doucement sourire. Il ne devait pas avoir eu beaucoup de relations sociales à l'intérieur de son labo, et même si elle ne pouvait pas connaître ses premières réactions face à ce monde inconnu ou quitté depuis des années, elle se doutait fort qu'il y a un fort choc psychologique et qu'il aurait besoin de temps pour s'en remettre. C'est pourquoi elle comptait l'emmener au repaire de l'Ordre afin qu'il se reconstruise une identité et qu'il puisse partir sur de bonnes bases. Mais là, elle commençait à envisager la possibilité de retarder ce moment afin qu'il se remette de ses émotions.

Toi aussi fuir humains. Pourquoi ? Toi, Belle tête non ? fit-il avec un air interrogateur.

A cette réplique, la diclonius ne put s'empêcher de sourire à pleines dents, prenant la seconde phrase comme un compliment. D'un autre coté, cela devrait lui ramener des souvenirs qu'elle aurait préféré oublier à jamais. Mais pour obtenir sa pleine confiance, elle devrait certainement lui répondre. Elle ignora totalement la phrase qui suivit, qu'elle trouva totalement inutile dans cette discussion et s'assit en face d'elle. Toute trace de son sourire avait disparu pour laisser place à un air grave, on ne peut plus sérieux.

Eh bien... ça a commencé quand j'étais toute petite. Je suis née avec les cornes que tu peux voir sur ma tête. J'ai été mise dans un orphelinat, et tous les jours, je me faisais harceler par ces humains à cause de mes cornes, me traitant de monstre. Tout le monde avait peur de moi, même les adultes. Un soir, j'ai eu envie d'en finir. De me suicider. J'étais sortie pour ne pas choquer les humains, et je suis tombée sur un chiot qui est devenu mon premier et seul ami. J'ai voulu garder le secret, j'en ai parlé qu'à une seule fille qui m'a promis de ne rien dire. Le lendemain, la bande de brutes qui me tapaient sont venus, avec le chien entre leurs mains... Et ils l'ont... Ils l'ont...

La diclonius ne parvint pas à réprimer une larme, puis une seconde. Ses yeux étaient devenus rouges, et elle semblait perdue dans ses souvenirs.

Ils l'ont tabassé à mort. Alors j'ai pété un boulon et mon pouvoir s'est réveillé. Je les ai tous tués, tous ces humains capables d'atrocités envers les autres et envers leur propre race. C'est pour ça qu'ils ont commencé à me chercher. Et pour me cacher, je n'avais pas d'autres solutions que de prendre temporairement la maison de quelqu'un d'autre, après avoir vidé la maison. J'avais 4 ans à l'époque... J'ai bien dû tuer une cinquantaine d'humains avant d'être enfermée, dans un lieu comme le tien. Tous des humains qui voulaient me tuer ou me faire du mal. Je n'ai fait que me défendre, à chaque fois. Et tu sais pourquoi je me suis laissé attraper ? Parce qu'ils m'avaient promis de sauver une humaine, une des seules qui voulait m'aider ! Et elle est morte !

La diclonius contenait difficilement sa rage envers les humains, si bien qu'elle en était venue à crier la fin de sa réplique. Se rendant compte de la virulence de ses dernières paroles, elle se força à respirer un bon coup.

Excuse-moi, tu n'y es pour rien. Mais j'ai passé dix ans dans cet endroit, dix ans... ça fait plus d'un an que j'en suis sortie, et crois-moi j'en fais encore des cauchemars. Presque toutes les nuits. L'horreur de l'attente, la solitude, les expériences, les tortures... J'ai failli devenir folle. Mais je ne le suis pas devenue, parce que j'avais une dette.

Elle bascula vers l'arrière, s'allongeant ainsi dos contre terre, regardant les étoiles. Pas un seul nuage à l'horizon, ce qui rendait le ciel étoilé magnifique.

Tu es peut-être libre en apparence, mais avant de l'être vraiment, il te faudra du temps et certainement de l'aide. Je peux te proposer de l'aide si tu veux. Qu'en dis-tu ?

Il n'avait pas d'endroit où dormir, rien à manger ou à boire... La voix de la raison lui dicterait très certainement de rester avec elle. Il n'avait pas d'autres choix possibles. Mais s'il prenait l'autre décision, Lucy respecterait celle-ci, continuant à le suivre pendant deux ou trois jours si jamais il changerait d'avis, avant de le laisser définitivement à son sort. Elle ne se sentait pas capable de l'abandonner ainsi. Après tout, ils avaient certainement la même histoire...

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Lucy avait l'impression que sa vie avait été un énorme gâchis. En tout cas, les dix années qu'elle avait passé dans ce laboratoire, sans voir la lumière naturelle du jour, ni pouvoir contempler les étoiles, chose qu'elle adorait faire lorsqu'elle était petite. Et pour la première fois depuis son évasion, elle retrouvait ce bonheur intense. Celui de se sentir toute petite face à l'immensité de ce qu'il y a au dessus de sa tête. Elle a toujours été trop occupée pour se laisser aller, notamment pour l'éducation d'Amélie, la Neko qui l'a libérée de ses démons, qu'elle ne remercierait jamais assez pour lui avoir offert la paix.

Ludya est la première personne à entendre cette histoire de la bouche de la diclonius. Pourquoi s'était-elle confiée à lui, et pourquoi lui faisait-elle confiance ? La réponse à ces questions était inconnue pour elle, mais elle sentait qu'elle pouvait avoir confiance. L'instinct peut-être, ou alors le fait de savoir qu'il a certainement vécu le même calvaire qu'elle. Un véritable mystère. En tout cas, elle se sentait incroyablement bien, comme si elle s'était enlevée un énorme poids des épaules. Pour la première fois de sa vie, elle s'était confiée sur cet évènement l'ayant traumatisée pendant de longues années, jusqu'à aujourd'hui en fait. Maintenant, quand elle y repensait, c'est comme s'il n'avait plus aucune importance à ses yeux, comme si c'était seulement le témoignage de l'horreur que les humains peuvent déchaîner sur leurs semblables et sur les autres créatures. Et il était absolument hors de question que Ludya en fasse à nouveau les frais !

Elle était un peu anxieuse de sa réaction, sans même savoir pourquoi. Elle ne lui devait rien pourtant, mais si il réagissait mal, elle sentait qu'elle aurait du mal à s'en remettre. Les yeux fixés sur les étoiles, elle attendait, une attente qui semblait durer des heures alors qu'il ne s'agissait en réalité que de quelques secondes. Une ombre passa à coté d'elle, et elle sentit un contact sur sa main, un contact doux. Elle comprit presque instantanément qu'il s'agissait de la main de Ludya. Une main chaude et réconfortante. C'est la première fois que la diclonius avait un tel moment d'intimité avec une personne, et elle se surprit à sourire aux étoiles. Elle qui était habituellement mortellement sérieuse, elle venait de détruire son record de sourire en moins d'une heure. Cela ne lui déplaisait pas forcément, mais elle n'avait juste pas l'habitude, et elle se trouvait dans un état euphorique un peu malsain selon elle. Sauf qu'elle n'en serait sorti pour rien au monde.

D'accord. Toi et moi. Contre les cauchemars, lui chuchota-t-elle à l'oreille, comme pour raconter quelque chose d'intime.

Elle resta immobile en faisant l'air de rien, mais cette parole l'ébranla psychologiquement. Pour la première fois, quelqu'un comprenait réellement ses angoisses et ses peurs, et lui proposait même de s'entraider. Ses yeux s'humidifièrent une nouvelle fois, de mélancolie mélangé à un bonheur intense. Elle ne se sentait plus seule dans ce monde. C'est quelque chose qu'elle n'avait pas ressenti depuis son premier meurtre, depuis ce qu'elle a avoué à Ludya. Un sentiment doux et amer à la fois, lui apportant un réconfort et de nouvelles responsabilités dont elle n'imaginait même pas l'étendue. Elle sentait qu'elle avait besoin de tendresse et non de cette armure d'indifférence et de dureté dont elle s'équipait à chaque fois qu'elle devait communiquer avec quelqu'un. Et c'est donc tout naturellement que, lorsque Ludya s'approcha d'elle pour lui faire un délicat baiser sur sa joue et la remercier qu'elle se tourna vers lui et qu'elle l'enlaça d'un geste tendre, ses joues humidifiées par l'eau salée. Elle se trouvait maintenant flanc contre terre, ses bras encerclant Ludya au niveau de son torse, en train de lui dire d'une voix où la douceur se mêlait à une détermination sans failles :

Je te promet que personne ne t'emprisonnera. Jamais.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Il se trouvait maintenant entre les bras de la diclonius, comme s'ils étaient intimes depuis longtemps, et cela ne la dérangeait pas plus que cela. Elle sentait qu'ils avaient des raisons d'être intimes, sans trop savoir lesquelles. Et puis, ce n'était pas le plus important. La diclonius essayait de démêler les sentiments qui dansaient dans son esprit un ballet désorganisé, mais elle sentait qu'elle n'arriverait à rien. Et elle se mit à, pour la première fois, profiter du moment présent au lieu de tout calculer froidement. Profiter... Elle profita des baisers qu'il fit sur chacune de ses paupières, si frais et si chauds à la fois. Frais pour ses yeux, chauds pour son cœur qui commençait à battre de plus en plus vite, découvrant un sentiment totalement nouveau. Et sentir ses mains sur la peau de son dos rappela à la diclonius que Ludya était totalement nu et théoriquement offert à elle... Mais elle attendait quelque chose, un signe de sa part qui lui permettrait de savoir qu'il l'acceptait.

Pourquoi tu Pleures ? Lucie...

Pourquoi pleurait-elle ? C'est une très bonne question, à laquelle elle-même ne pouvait pas répondre sans être certaine de se tromper. Elle pleurait parce qu'elle sentait qu'elle arrivait à un stade où elle changeait, ou alors parce qu'elle découvrait le sentiment amoureux pour la première fois, ou alors pour le remercier, ou alors... autre chose. Elle ne savait pas, et elle avait arrêté de chercher depuis quelques secondes, laissant ses sentiments prendre le dessus sur ses calculs. Elle sentit les cheveux de Ludya contre son visage et quelque chose de plus intime... Le signal qu'elle attendait. Un doux baiser contre son cou, lui soutirant un soupir de satisfaction.

Personne... Sauf toi ? Toi tu emprisonnes bien Ludya entre tes bras...

Si il s'était arrêté là, elle se serait rapidement retiré, aurait séché ses larmes en une petite minute et ils auraient fait route vers Terra illico presto. Mais il n'en avait pas fini...

Mais... Ludya aime... ta prison.

Le cœur de la diclonius bondit dans sa poitrine. Il aime sa prison, il aime être entre ses bras... Même si elle ne savait pas vraiment ce que ça voulait dire, elle savait ce qu'il allait se passer. Ou presque...

Tu n'aurais donc rien contre... y rester encore un peu ? fit-elle d'une voix qu'elle reconnaissait pas, une voix où se mêlait l'espoir et l'amour.

Ses bras passèrent derrière les épaules de Ludya avant qu'elle le fasse basculer par terre, se plaçant au dessus de lui et se collant à lui dans une volonté d'intimité. Ses larmes avaient cessés de couler, et ses yeux étaient maintenant brillants d'une sorte d'amour maternel lorsqu'elle les planta dans ceux dorés de l'ancien prisonnier. Il semblait avoir tout à réapprendre de la vie, et elle allait apprendre avec lui apparemment car elle posa ses lèvres délicatement sur les siennes en même temps qu'elle sentit sa poitrine se presser contre Ludya, son cœur battant la chamade. Un baiser assez court car elle se dégagea à peine deux secondes plus tard, lui souriant doucement.

Tu sais, entre nous deux, tu peux prendre l'apparence que tu veux... Personne ne viendra ici.

Elle ne l'avouerait pour rien au monde, mais elle avait eu un faible pour la première apparence... Elle reposa ses lèvres sur celles de Ludya dans un baiser un peu plus prononcé.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Tartare2240

Légion

Well well...

ça fait longtemps que j'ai pas écrit avec ce compte moi tiens... Il est temps d'y remédier ! Alors, voyons voir ça... C'est Lucy qui va être contente tiens ! Elle qui cherche quelqu'un qui a une histoire un peu semblable à elle, elle vient de trouver le Graal. Un Graal marron...

Bref, que j'arrête de raconter des conneries et que je fasse un p'tit résumé vite fait là...
Donc il a envie d'être protégé ? Ouais, c'est dommage qu'il fasse nuit et que Lucy n'ait pas de vision nocturne. Au pire, bullshit, c'est la pleine lune et on y voit un petit peu. Par contre, pour l'expression du visage... Les yeux, j'veux bien ça fait comme dans les dessins animés où on voit les yeux des gugusses dans le noir.
Ouais, son histoire... Moi j'trouve ça sympa, mais mon perso en a strictement rien a faire vu qu'il ne la connait pas. Et vu que je fonctionne avec un narrateur directement attaché au personnage, je vais pas pouvoir en faire allusion.

Hummm, sa poitrine rencontre ses pects... ça va être sympa lorsqu'il va prendre sa forme originelle tiens ! Sentir sa peau se durcir petit à petit pour devenir un espèce de cuir doux et chaud... Hmm, elle va adorer ça tiens ! Saura-t-elle résister à la tentation ? J'en sais fichtre rien. Parce que là, y'a deux suites possibles : soit elle fait tout pour l'exciter et là ça partira en bon vieux hentai, soit elle veut juste se coller à lui et... euh... Merde, c'est quoi la suite déjà ? Raah, mémoire à la con !! Breef ! 'faut pas que je spoile le RP moi ! Sinon tous ceux qui le lisent vont me faire la gueule (Dédicace à la personne qui se reconnaîtra ;D).

Quoi qu'il en soit... Il me reste quoi d'intéressant à dire sur ce post ? Le fait que le premier baiser l'ait déconcentré ? Ouais, ça pourrait motiver Lucy à faire cette réplique. Euh... Ah oui, la queue de Ludya qui s'enroule autour d'elle ! Sympa le concept, manque de chance que je voulais la faire se lever... Bah tant pis, elle se débrouillera ! Genre une main invisible qui frappe à la porte de la queue et qui lui demande de se retirer quelques secondes... Je... Je suis stupide moi des fois. Il faut que j'arrête, car ça devient un peu grave.

Retour après une pause prolongé ! C'est ça qui est bien quand j'écris avec ce compte, je peux retrouver facilement le fil de mes pensées. Pratique.
Bref, pour résumer... Il a "envie" d'elle, et elle le veut. Cool ! ça va faire des chocapiks ça ! Commençons doucement, genre par le premier baiser...


Lorsque Lucy l'avait embrassé, elle l'avait senti perdre le contrôle de lui, si bien qu'il retournait légèrement à l'état lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois. C'est une des raisons pour lesquelles elle lui a fait la remarque selon quoi il pouvait prendre la forme qu'il voulait devant elle. Puis, lors du second baiser, il reprit entièrement sa forme originelle, laissant à Lucy tout le loisir de le sentir contre elle, de sentir ce corps à des lieues de celui des humains. Plus fort, plus dur, et aussi plus doux au toucher. Elle le sentit lorsqu'elle caressa doucement sa joue avec une de ses mains. Au contact, on aurait dit un cuir doux et chaud qui ne la laissait pas de marbre. La diclonius pouvait aussi sentir les muscles de son protégé. Il aurait certainement pu la broyer en la serrant trop fort dans ses bras, mais tous ses gestes étaient pleins de douceur et de tendresse. De tendresse pour elle...

Tous ces sentiments remontaient en elle, confirmant son attirance envers lui. Pas une attirance uniquement parce qu'il a la même histoire qu'elle, mais aussi parce qu'il s'agit de Ludya. Elle ne pouvait pas l'expliquer. Selon un proverbe humain, l'amour est aveugle, et Lucy venait juste de saisir ce proverbe. Tombait-elle amoureuse de lui ? Plus le temps passait et plus elle en était persuadée. En tout cas, pour rien au monde elle n'aurait écourté ce moment de pur bonheur contre lui, contre son corps, collée à lui. Elle était bien. Juste... bien. Il n'y avait pas d'autres mots qui lui venaient à l'esprit.

Bien, à l'aise, paisible... Merde j'en trouve pas d'autres...

Elle sentit soudain quelque chose s'enrouler autour d'elle, et la diclonius paniqua pendant une demie-seconde. Une demie-seconde, c'est le temps qu'il lui fallut avant de se rappeler que Ludya a une longue queue, et qu'il ne peut s'agir que de lui. Elle se détendit instantanément, continuant le baiser passionné qu'elle lui procurait

Raaah... ça fait rêver tant de romantisme !!

Elle se détendit instantanément, continuant le baiser passionné qu'elle lui procurait tout en caressant son corps, surtout son dos et sa nuque. Avec ses pieds, elle retira ses chaussures et se mit à le caresser aussi avec ces pieds, appréciant le contact de sa peau.

Je sais pas quel genre de pompes elle peut avoir, mais elle a pas de chaussettes. Parce que c'est naze ce genre de truc, et surtout parce que c'est chiant à enlever uniquement avec les pieds. Quoi que...

Elle déploya deux de ses vecteurs, traversant ses habits sans les toucher grâce à leur propriété de pouvoir traverser les objets, et retira chaussures et chaussettes rapidement afin de sentir aussi le contact de son beau Ludya sur cette partie du corps.

C'est mieux.

Elle rompit ensuite le baiser et le sentit glisser contre sa joue, baisant son cou. Ce traitement la fit frissonner pendant qu'elle se disait qu'il était très doux avec elle. Plus le temps passait et plus il lui semblait qu'elle s'enfonçait dans ce sentiment d'amour naissant qu'elle lui vouait, sentant qu'elle pourrait bientôt plus se passer de ce fameux sentiment. Mais cela ne la dérangeait pas du tout, et continuait volontiers à subir l'assaut de Ludya, décalant légèrement la tête pour lui faciliter l'accès à son cou, à cette chair si fragile et si sensible. Elle bougea légèrement son buste sans même le vouloir, ce qui en résulta le frottement de ses vêtements et de sa poitrine contre le corps puissant de son partenaire. Son corps nu, entièrement nu, alors qu'elle était habillée... L'esprit de la diclonius hurla contre cette injustice qu'elle comptait régler le plus tôt possible. Et pas en habillant Ludya...

Deux secondes... lui glissa-t-elle à l'oreille en se dégageant doucement de cette douce étreinte.

Avec deux vecteurs, elle déroula délicatement la queue de Ludya autour d'elle et se leva. Déployant ses deux autres vecteurs, elle leva les bras et se déshabilla entièrement sans même bouger. Tee-shirt et soutient-gorge s'envolèrent dans deux directions différentes tandis que pantalon et culotte se baissèrent et atterrirent au sol. Cela avait duré moins d'une seconde, et elle se recoucha contre lui, entièrement nue cette fois-ci. Sa toison pubienne, entretenue avec les conseils d'Amélie, frottait contre l'entre-jambes de Ludya sans même qu'elle sache si cela pouvait lui procurer des sensations. Par contre, elle était persuadée que sa poitrine glissant sur ses pectoraux ainsi que ses mains caressant le bas de son dos ne pouvaient pas le laisser de marbre. Puisqu'il n'avait pas de pénis, une relation sexuelle était totalement exclue, mais cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Tant qu'elle pouvait rester avec lui, passer cet agréable moment en sa compagnie sur l'herbe... Elle reprit ses doux baisers contre les lèves de Ludya.

Bon, je la sort ? Hummm... J'sais franchement pas si je la sort maintenant ou si je la garde pour la prochaine réponse... Nan, je vais la sortir maintenant, car ça risque d'être totalement autre chose la prochaine réponse.

Ludya... Je t'aime, lui avoua-t-elle doucement entre deux baisers, devenant instantanément rouge tomate. C'est la première fois qu'elle disait une chose pareille, et cela lui faisait tout drôle.

Eh bien, pour moi cette réponse est terminée. A vous les studios !



Lorsque Lucy l'avait embrassé, elle l'avait senti perdre le contrôle de lui, si bien qu'il retournait légèrement à l'état lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois. C'est une des raisons pour lesquelles elle lui a fait la remarque selon quoi il pouvait prendre la forme qu'il voulait devant elle. Puis, lors du second baiser, il reprit entièrement sa forme originelle, laissant à Lucy tout le loisir de le sentir contre elle, de sentir ce corps à des lieues de celui des humains. Plus fort, plus dur, et aussi plus doux au toucher. Elle le sentit lorsqu'elle caressa doucement sa joue avec une de ses mains. Au contact, on aurait dit un cuir doux et chaud qui ne la laissait pas de marbre. La diclonius pouvait aussi sentir les muscles de son protégé. Il aurait certainement pu la broyer en la serrant trop fort dans ses bras, mais tous ses gestes étaient pleins de douceur et de tendresse. De tendresse pour elle...

Tous ces sentiments remontaient en elle, confirmant son attirance envers lui. Pas une attirance uniquement parce qu'il a la même histoire qu'elle, mais aussi parce qu'il s'agit de Ludya. Elle ne pouvait pas l'expliquer. Selon un proverbe humain, l'amour est aveugle, et Lucy venait juste de saisir ce proverbe. Tombait-elle amoureuse de lui ? Plus le temps passait et plus elle en était persuadée. En tout cas, pour rien au monde elle n'aurait écourté ce moment de pur bonheur contre lui, contre son corps, collée à lui. Elle était bien. Juste... bien. Il n'y avait pas d'autres mots qui lui venaient à l'esprit. Elle sentit soudain quelque chose s'enrouler autour d'elle, et la diclonius paniqua pendant une demie-seconde. Une demie-seconde, c'est le temps qu'il lui fallut avant de se rappeler que Ludya a une longue queue, et qu'il ne peut s'agir que de lui. Elle se détendit instantanément, continuant le baiser passionné qu'elle lui procurait tout en caressant son corps, surtout son dos et sa nuque.

Elle déploya deux de ses vecteurs, traversant ses habits sans les toucher grâce à leur propriété de pouvoir traverser les objets, et retira chaussures et chaussettes rapidement afin de sentir aussi le contact de son beau Ludya sur cette partie du corps. Elle rompit ensuite le baiser et le sentit glisser contre sa joue, baisant son cou. Ce traitement la fit frissonner pendant qu'elle se disait qu'il était très doux avec elle. Plus le temps passait et plus il lui semblait qu'elle s'enfonçait dans ce sentiment d'amour naissant qu'elle lui vouait, sentant qu'elle pourrait bientôt plus se passer de ce fameux sentiment. Mais cela ne la dérangeait pas du tout, et continuait volontiers à subir l'assaut de Ludya, décalant légèrement la tête pour lui faciliter l'accès à son cou, à cette chair si fragile et si sensible. Elle bougea légèrement son buste sans même le vouloir, ce qui en résulta le frottement de ses vêtements et de sa poitrine contre le corps puissant de son partenaire. Son corps nu, entièrement nu, alors qu'elle était habillée... L'esprit de la diclonius hurla contre cette injustice qu'elle comptait régler le plus tôt possible. Et pas en habillant Ludya...

Deux secondes... lui glissa-t-elle à l'oreille en se dégageant doucement de cette douce étreinte.

Avec deux vecteurs, elle déroula délicatement la queue de Ludya autour d'elle et se leva. Déployant ses deux autres vecteurs, elle leva les bras et se déshabilla entièrement sans même bouger. Tee-shirt et soutient-gorge s'envolèrent dans deux directions différentes tandis que pantalon et culotte se baissèrent et atterrirent au sol. Cela avait duré moins d'une seconde, et elle se recoucha contre lui, entièrement nue cette fois-ci. Sa toison pubienne, entretenue avec les conseils d'Amélie, frottait contre l'entre-jambes de Ludya sans même qu'elle sache si cela pouvait lui procurer des sensations. Par contre, elle était persuadée que sa poitrine glissant sur ses pectoraux ainsi que ses mains caressant le bas de son dos ne pouvaient pas le laisser de marbre. Puisqu'il n'avait pas de pénis, une relation sexuelle était totalement exclue, mais cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Tant qu'elle pouvait rester avec lui, passer cet agréable moment en sa compagnie sur l'herbe... Elle reprit ses doux baisers contre les lèves de Ludya.

Ludya... Je t'aime, lui avoua-t-elle doucement entre deux baisers, devenant instantanément rouge tomate. C'est la première fois qu'elle disait une chose pareille, et cela lui faisait tout drôle.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Ludya... Pour la première fois de sa vie, elle rencontrait une personne issue de la Terre ayant une race différente de la sienne et de celle des humains, ayant vécu la même douloureuse expérience de surcroit. Et elle se retrouvait là, entre ses bras, totalement impuissante contre son torse musclé d'une matière différente que la peau qu'elle a l'habitude de toucher. Pour la première fois de sa vie, elle s'abandonne presque totalement dans les bras de quelqu'un volontairement. Presque totalement car une part d'elle reste consciente pour diriger ses actes alors qu'elle se complait dans cet amour nouveau pour elle. Elle lui caresse doucement la joue, l'embrasse pendant que lui rend le baiser encore plus intime en y insérant sa petite langue. La diclonius l'accepte volontiers et se met à jouer avec elle, heureuse qu'il prenne cette initiative. Déjà, lorsqu'il avait enroulé sa queue autour d'elle, la faisant se sentir presque en sécurité entre ses bras, son coeur avait bondi de joie en voyant qu'il était encore capable de prendre des décisions de lui-même, et maintenant ça... Déjà, cela montre qu'il l'accepte pleinement, et qu'il veut continuer.

Je t'aime, Lucie, fit-il en écho à sa propre déclaration, augmentant encore la rougeur des joues de la concernée.

Lucy, aussi appelée Reine diclonius, dangereuse mutante ayant tué des dizaines d'humains... Une femme comme cela peut-elle trouver un jour l'amour ? A ce moment précis, elle aurait répondu sans aucune hésitation que oui, c'était parfaitement possible. Et que c'était même bien ce qui était en train de se dérouler en ce moment-même, alors qu'elle pressait sa poitrine contre le torse du... du... Euh... De Ludya. Ses yeux brillaient d'amour pour lui, chose dont elle ne se rendait même pas compte. Et au fur et à mesure qu'elle frotte ses deux seins contre lui, elle sent un début d'excitation sexuelle poindre et son intimité commença à la démanger furieusement. Tout est nouveau pour elle, et elle faillit se laisser emporter par ce sentiment. La seule chose qui lui permit de rester lucide étant la question suivante : comment pourrait se passer une relation sexuelle entre eux deux ? Elle ne savait pas du tout comment s'y prendre avec les hommes, et encore moins avec les créatures ne possédant apparemment pas d'organes reproducteurs. Elle avait bien ressenti une ouverture à l'endroit où aurait pu se trouver un vagin, mais elle était persuadée que ce n'était pas vraiment cela. Et elle hésitait un peu à lui demander.

Ludya se mit à prendre encore plus d'initiatives, au plus grand bonheur de sa partenaire. Il mettait encore plus d’entrain à l'embrasser et n'hésita pas à mordiller légèrement la lèvre de la mutante. C'était une sensation étrange mais pas déplaisante du tout pour elle qui ne connaissait aucune pratique courante sur les préliminaires. Elle se fiait totalement à son instinct et se laissait donc faire pour le moment, subissant avec délice le traitement de son Ludya, continuant à frotter doucement son pubis contre le sien comme pour lui procurer un doux massage. Puis elle décida de recommencer à le surprendre en voyant la queue de son compagnon de voyage : elle déploya deux vecteurs qui prirent cette queue, l'amenant délicatement juste devant son visage alors qu'elle décollait ses lèvres de celles de Ludya avec un petit sourire et qu'elle se redressait pour se mettre à la verticale. Sans arrêter ses attouchements au niveau de son sexe, elle sortit sa langue pour lécher le bout de la queue de son compagnon et de lui donner quelques baisers tout en la prenant avec ses mains et la relâchant avec ses vecteurs. Elle fit cela pendant une dizaine de secondes, léchant l'intégralité du bout, avant de se désintéresser totalement d'elle et de la libérer. C'est seulement à ce moment qu'elle se rendit compte de ce qu'elle venait de faire, et bien que cela ne la gênait pas du tout, elle voulait mettre les choses au point avec lui. La suite possible devait être un choix commun, et c'est uniquement à cette condition qu'elle s'autorisera à s'abandonner totalement à son désir qui lui brûlait l'estomac. Elle se baissa donc à nouveau, embrassant rapidement les lèvres du mutant avant de lui en parler.

Ecoute, je... Je sais pas du tout ce qu'il va se passer maintenant, mais je veux que tu saches deux choses. Déjà, on va apprendre ensemble. Je n'ai jamais fait ce genre de choses avant. Et aussi que tu peux dire stop quand tu veux. Je n'ai pas envie de te forcer, donc si tu veux pas aller plus loin, on ira pas plus loin.

Elle lui sourit tendrement avant de lui donner un nouveau baiser à l'image du précédent et de descendre ensuite sa tête au niveau de son torse musclé, léchant celui-ci avec sa petite langue rose près de ses tétons. En même temps, une de ses mains glissa derrière son dos, pendant que la seconde vint trouver la petite fente de Ludya et la caresser doucement, ne sachant pas trop comment s'y prendre.

Qu'est-ce que ça te fait quand je fais ça ? lui demanda-t-elle.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Ludya

Boulet

  • -
  • Messages: 586


  • FicheChalant

    Description
    *Depression intensifies*

Ecoute, je... Je sais pas du tout ce qu'il va se passer maintenant, mais je veux que tu saches deux choses. Déjà, on va apprendre ensemble. Je n'ai jamais fait ce genre de choses avant. Et aussi que tu peux dire stop quand tu veux. Je n'ai pas envie de te forcer, donc si tu veux pas aller plus loin, on ira pas plus loin.

Je... Je sais pas non plus... jamais fait... Mais j'ai très envie que tu continues... Mais si toi tu veux dire stop et bien arrête je promet, je vais pas faire la mauvaise tête.

Ses tétons qui étaient quasi plats, suivant la courbe musculeuse naturelle de ses formes pectorales se dressent très légèrement au contact de sa langue qui devine aisément où ils sont sensés se trouver, formant un petit bouton d'un rose foncé, il ressent des chatouilles très très excitantes partant du point central de ses petites pointes s'étendant dans le reste de sa chair là haut, il avait pas idée que ça puisse être aussi bon de se faire lécher délicatement cet endroit même en étant un garçon... Ses yeux vibrants et mis plissés de la confusion douce que lui procure ce plaisir nouveau rencontrent les yeux de Lucie et ses mains longent son propre corps en caressant son bas ventre. Il caresse ses hanches en suivant le rythme cambré qu'elles empruntent à chaque allée où venue de sa main sur cette zone si lisse qu'il possède entre les jambes. Elle s'y prend juste... Juste comme il faut... Pour...

Qu'est-ce que ça te fait quand je fais ça ? lui demanda-t-elle.

Du bien... Du bien haaumm, s'il te plait... pardon je... S'il te plait Lucie... Continue... je... j'adore.

Mais il résiste, oui... Il résiste il à peur que la chose qui veuille sortir de là ne soit un monstre ! Où horrible, lui fasse peur ! Ensuite la sensation de sa main caressant sa zone pelvienne et pubienne là en bas c'est quelque chose d'incroyable qui lui fait pencher sa tête vers l'arrière, reposer le desus de sa tête sur le sol, surélevant son cou et ses épaules qui quittent le sol pendant que ses fesses appuyent par terre, et puis inversément lorsque ses hanches repartent, séduisantes et sensuelles vers l'avant, relevant plus vigoureusement les hanches en appuyant des talons sur le sol, relevant les talons même pour que seule sa plante des pieds touche le sol et que ses fesses aussi, décollent tout en écartant les cuisses pour la laisser caresser toute cette zone.

Il s'enfièvre de plaisir mêlée d'une petite douleur lancinante dans son bas ventre, roulant fièvreusement des hanches comme ça, cette zone bien lisse et ferme se raffermit mais grossit aussi au fur et à mesure que l'Abyssian est excité, il lutte, lutte désespérément pour pas la laisser sortir, roulant sa tête de gauche à droite ce qui laisse aussi de temps à autre disparaître ses traits dans ses mèches de cheveux, où se faire attraper par ses lèvres. Par moments il reste fortement callé des hanches et des muscles vers le haut, le sommet de son déhanchement, d'une incroyable tension de plaisir musculaire semblant lui cramper tout le corps puis se remet en mouvement, un mouvement rythmé par les caresses des mains de Lucie.

Plus il se tortille de plaisir plus il expose ses pectoraux aux appétits de la diclonius et plus il lui semble qu'il pointe d'avantage, le petit bouton ayant sensiblement grandit, bien que pas de beaucoup il s'est un peu dressé et lui procure des frissons électriques de plaisir. D'un mouvement plus rapide et vivace de la tête il se débarasse du méli mélo de ses cheveux autour des traits de son visage et viens embrasser fougueusement Lucie, tandis qu'entre ses doigts qui caressaient sa petite fente il ne peut plus la retenir, s'il avait d'avantage d'expérience et de capacité à contrôler ses souffles il aurait pu éviter ça, il supplie intérieurement pour que ça lui fasse pas peur, que ça soit pas un truc trop "extra terrestre" pour elle... Il avait aucune idée de ce qui allait sortir de là dessous !

Son gland et sa collerrette percutent très doucement l'entrouverture de sa main lorsqu'elle sort soudainement, ça lui fait un tout petit choc sur la peau des doigts qui heureusement étaient entrouverts autour de sa fente, puis le reste de sa hampe qui sort à une drôle de vitesse glisse, si facilement, humide contre ses doigts. Elle sent ses 47,5 centimètres lui glisser dans la main tout en sortant de là, 47,5 centimètres sans battement, approximativement 50 au sommet de l'un des doubles battement de son coeur d'Abyssian. Des petits nuages de buée échaudée sortent des lèvres entrouvertes de Ludya, tremblant et vibrant comme l'aurait fait un moteur à plein régime, dont les hanches ont continué leur charmant mouvement de plaisir, laissant sa hampe glisser entre ses doigts à elle.

Ça... Ça fait rien... ? T'es pas fâchée... ? S'il te plait... T'es pas fâchée hein ?

Il attendra sa réponse, il avait très envie de lui rendre la pareille... Il avait très envie d'être celui qui la caresse un peu maintenant mais, si elle préfère de loin garder sa position dominante et maternelle sur lui il n'y voit absolument aucun problème, même si d'étranges envies de la caresser et lui rendre au centuple ses caresses lui traversaient l'esprit. Lui faire du bien à son tour, la mettre... Dans le même état de... De désir que lui... Elle aurait peut être envie d'aller plus loin encore.


 

Lucy

Créature

S'il te plait Lucie... Continue... je... j'adore.

Même si elle n'en avait pas besoin, cette parole la galvanisa, et elle redoubla d'efforts pour lui faire du bien. Sous ses lèvres, elle sentait que ses tétons pointaient, ce qui ne pouvait que être bon signe. Signe qu'elle se débrouillait pas trop mal. Elle était là, en plein milieu d'un parc de ville, avec Ludya, en pleine nuit, et elle adorait cela. Elle adorait être avec lui, le sentir bien, le faire sourire et surtout le faire se sentir très bien. Si bien qu'apparemment, il était pris de spasmes incontrôlables le faisant se cambrer au maximum, portant ainsi Lucy avec lui. Un peu surprise sur le début, elle se mit à épouser ses gestes, frottant sa poitrine contre le ventre de son amant, ce qui lui procura une vague de plaisir qui fit pointer ses tétons tandis que, du coté de son bas-ventre, une chaleur inexplicable s'empara de son intimité. Elle commençait à avoir envie de lui, un sentiment qu'elle découvrait aujourd'hui. C'est comme s'il était devenu une drogue dont elle ne pourrait plus jamais se passer. Le sentir contre elle, bouger et gémir de plaisir... Un régal pour elle. Un véritable chef d’œuvre !

Totalement inconsciente de son combat interne, elle continue à caresser doucement le bas-ventre de Ludya et à promener sa langue contre son torse, restant contre lui au maximum malgré ses cambrements jusqu'à ce qu'il lui prenne la tête au sens propre du terme et l'embrasse. Elle lui rendit son baiser fougueusement et ses yeux s'écarquillèrent de surprise. En effet, au niveau de la fente de Ludya qu'elle caressait avec passion, elle sentit une chose en sortir et grandir, grandir, jusqu'à atteindre une taille dont elle aurait jamais imaginé que cela soit possible. Alors qu'elle était en train de toucher ce qu'on aurait pu appeler un vagin, elle se retrouvait maintenant avec une bite d'une taille gargantuesque dans la main ! Immédiatement, sa propre intimité se mit à s'humidifier en s'imaginant la suite du rapport qu'ils avaient. Mais Ludya ne partageaient apparemment pas ce point de vue, et il se mit à s'inquiéter, lui demandant plusieurs fois si elle n'était pas fâchée. Elle lui fit un sourire rassurant alors que ses yeux trahissait les envies lubriques de la diclonius et lui répondit :

Fâchée ? Pas le moins du monde, mon beau Ludya. Au contraire...

Elle l'embrassa tendrement, jouant avec sa langue pendant une bonne minute histoire de le calmer pendant que sa main collée à son pénis ne bougeait pas, histoire qu'il s'y habitue. D'après ce qu'elle a compris, il n'a pas l'habitude de la sortir, car il s'inquiétait beaucoup que cela la dérange. Et même si sa taille était peut-être beaucoup trop grosse pour elle, cela l'excitait au contraire. Cela prouvait une nouvelle fois que le plaisir de Ludya n'était pas contrefait ou quelque chose du genre. Elle se détacha ensuite à regrets de son visage pour plonger dans son cou et déposer des centaines de petits baisers à un rythme effréné alors qu'elle commençait à le branler tout doucement sur toute la longueur de sa longue queue. Et elle remarqua bien vite que sa virilité était trop grande pour elle, que lors d'une pénétration il n'arriverait pas à plonger entièrement en elle sans ravager son intérieur. Elle en fut un peu désolée pour lui pendant une seconde jusqu'à ce qu'elle imagine les sensations qu'il pourrait lui procurer, ce qui accéléra sa production de cyprine. Tout s'était passé à une vitesse... Mais elle ne s'en plaignait pas du tout. Au contraire, elle n'aurait raté ça pour rien au monde. Ce moment d'intimité avec lui méritait tous les sacrifices possibles et imaginables.

Elle décida de l'exciter encore plus. Voyant bien qu'elle ne réussirait pas à le satisfaire entièrement avec sa pauvre main n'arrivant même pas à faire le tour de son pénis, elle la retira et ses deux mains vinrent caresser son torse, s'attardant sur les tétons pointés de Ludya, alors qu'elle déploya ses quatre vecteurs. Ceux-ci, possédant une main à peu près aussi grande qu'une main normale, vinrent entourer le bout de chair gigantesque et s’affairèrent à le branler tout doucement. Elle comptait ainsi le rendre fou de désir pour elle en continuant ce traitement alors qu'elle lui murmurait à l'oreille une décision murement réfléchie :

Ce soir, c'est ton soir Ludya. C'est le soir de ta libération. Tu as le droit de tout faire avec ta nouvelle liberté. De faire ce que tu veux avec moi. Pour ce soir, je suis toute à toi...

Elle prit ensuite le lob de l'oreille dans sa bouche, le titillant avec sa langue.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Rien, rien n'avait laissé présager dans son comportement sa capacité à faire ce genre de choses. Lucy était en train de branler Ludya avec ses vecteurs, tout en lui mordant le lobe de l'oreille et en frottant délicatement sa poitrine contre le torse de son amant. Personne n'aurait pu la croire aussi lubrique, aussi dépravée, et elle la première. La diclonius s'étonnait elle-même de seconde en seconde. On aurait dit que ces mouvements, ces envies, ces pensées luxurieuses et ces actes avaient été un jour gravé dans sa mémoire, et ils sortaient aujourd'hui au grand jour. Sans même s'en rendre compte, elle le torturait sexuellement, et elle aimait ça. Elle aimait le voir ainsi, l'entendre pousser des gémissements de plaisir, et elle était très entreprenante. Ce dernier trait de caractère lui était plus familier cependant.

Les mouvements de Ludya devenaient un peu archaïque, et il semblait évident qu'il était totalement perdu dans son propre plaisir. Il en oubliait donc ses longues années de captivité et certainement de torture. Quoique... Années... Elle ne savait pas vraiment son age. Si elle se fiait à son apparence, elle aurait dit une quinzaine d'années, mais elle ne pouvait être sûre de rien. Si ça se trouve, il a été créé dans ce laboratoire il y a à peine six mois, mais ce n'était pas vraiment important. Il l'oubliait, et c'est tout ce qui comptait pour la diclonius. Qu'il oublie sa douleur au moins un moment.

Il se mit à parler, ou plutôt à essayer de parler. Il déblatérait des mots, sans aucun lien, pour finir par s'excuser. S'excuser ? De quoi ? Il ne lui devait rien du tout, il ne lui devait pas sa liberté. Car sinon, ce serait pas vraiment la liberté. Inconsciemment, comme pour l'inciter à oublier ce qu'il venait de dire, elle intensifia ses mouvements de va et viens avec ses vecteurs, rendant la situation insoutenable pour son amant. Elle le voyait au rythme de ses mouvements, jusqu'à ce qu'il s'arrête après un spasme plus violent que ses prédécesseurs. Elle comprit qu'il avait joui en sentant un peu de son... sperme ? En tout cas, de son liquide sexuel sur ses fesses, qui étaient juste au dessus du bassin de son Ludya.

Pardon...
Ne t'excuse pas, c'est tout à fait normal.

Elle avait arrêté ses mouvements avec ses vecteurs et ses mains conventionnelles, rendant ces premières immatérielles temporairement au dessus de l'herbe afin de les "nettoyer" de toute trace de semence et de les rétracter, posant ces dernières sur les épaules de son amant afin de l'embrasser langoureusement, toute honte disparue.

C'est tout à fait normal, même si je m'y attendait pas vraiment. Je veux vraiment tout faire pour...

*FLASH*

...te...

Dans ce flash, une prise de conscience un peu brutale de la diclonius. Elle s'était rapidement remémorée sa rencontre avec Ludya jusqu'au commencement de la partie sexuelle, et elle s'était rendue compte d'une chose, totalement inacceptable pour elle. C'est elle qui avait tout décidé, elle qui l'avait amené à Seikusu, elle qui l'avait amené dans ce parc, elle qui l'avait embrassé, elle qui... Bref, c'est elle qui a tout fait, elle qui a décidé de tout à la place de Ludya. Dans un sens, il n'était pas libre. Il était totalement sous le contrôle de Lucy, ce qu'elle trouvait inacceptable. Elle qui a passé plus de dix années enfermées, qui s'est promis de ne contraindre personne pour son plaisir personnel... Et elle venait... de...

Alors que son visage se trouvait à quelques centimètres à peine de celui de son amant, elle se mit à reculer précipitamment, se plaçant à genoux à un bon mètre de lui, les fesses contre ses talons. Elle baissait la tête, honteuse de son comportement. Pour elle, la diclonius venait de perdre une partie de son identité en brisant une des seules promesses qu'elle a pu émettre dans sa vie et certainement la plus importante. Mais quelle idiote ! Comment a-t-elle bien pu penser qu'elle l'aidait en faisant tout ça ? En contrôlant sa vie, sa libération, en gâchant sa première bouffée d'air en tant qu'homme... que créature libre ? Elle se mit à se haïr d'une force sans précédent.

Je...

Et maintenant, il fallait qu'elle trouve les mots justes pour s'excuser de son comportement inadmissible, insultant envers la liberté de l'ancien prisonnier.

Je suis désolée... C'est ma faute, j'ai voulu t'aider mais j'ai décidé de ta vie sans le vouloir. J'ai gâché ta liberté... Je... Pardon.

Il n'y avait pas d'autres mots, rien d'autre lui venait à l'esprit en ce moment-même. Elle espérait qu'il l'excuse, mais elle était intimement persuadée qu'il allait en profiter pour s'enfuir. Et elle attendait qu'il parte pour libérer ses larmes.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Jamais Lucy n'aurait pu imaginer la suite des évènements. Contrairement à ce qu'elle pensait, Ludya n'en profita pas pour s'enfuir, mais il s'installa près d'elle.

Les étoiles... Elles, elles ne changent jamais. Toujours à la même place et seule dans l'obscurité. Comme le phare guide le bateau. Rassurantes parce qu'elles seront toujours là quoi qu'il se passe. J'admire les étoiles. Elles sont si seules et si courageuses.

Il répéta ensuite plusieurs fois que ce n'était pas grave tout en lui triturant les cheveux. Elle ne savait pas ce qu'il faisait exactement, mais le seul fait de le savoir ici pansait un petit peu la plaie béante dans son âme. Il ne lui en voulait pas. Cela résonna comme un second choc pour Lucy qui ne sut quoi répondre, qui ne bougea même pas, laissant Ludya continuer son travail avec ses cheveux. Elle était là, à genoux dans une position pour le moins inconfortable, les yeux rivés sur l'obscurité, à réfléchir aux paroles de l'ancien prisonnier. Son histoire avec les étoiles n'était certainement pas anodine. C'est peut-être en fait ce qu'il recherchait. Un guide, quelqu'un pour lui montrer. Et il devait penser que c'est ce que Lucy avait fait lors de leur relation. Ou alors c'est carrément autre chose, mais elle ne comprenait pas ce que ça pouvait être d'autre. Et parallèlement, elle réalisa une chose : elle ne pouvait pas physiquement l'abandonner ici. Elle ne devait pas l'abandonner ici. Il serait totalement perdu dans ce monde et la seule chose qu'il risquait était de se faire attraper. Et c'est bien la dernière chose qu'elle voulait voir.

Avant que Lucy ait la force de réagir, elle sentit une douce chaleur au niveau de son dos, et comprit que Ludya s'était installé contre elle. Cette chaleur lui fit prendre conscience de la fraicheur du soir, et un petit vent frais la fit frissonner. Après tout, elle était nue en plein milieu de la nuit, et son corps le lui rappelait. Bien qu'elle n'ait strictement aucune pudeur, sa nudité la dérangeait seulement à cause de cela. Elle déploya un vecteur qui alla prendre son T-shirt et elle le posa sur son torse, à l'endroit où elle avait le plus froid. Et au plus profond de son coeur, elle savait qu'elle allait devoir réagir, que les cartes étaient entre ses mains. Certes elle l'aimait bien, certes elle lui avait fait des avances, mais elle ne pouvait pas continuer à contrôler sa vie comme cela, avant même qu'il ait pu goûter à la véritable liberté. Elle l'amènerai au repaire de l'Ordre, qui est aussi sa seule maison sur Terra, et le laisserait vivre. Il n'a pas besoin d'avoir une diclonius sur les bras à peine sorti de ce laboratoire. C'est pourquoi elle se leva, fit face à Ludya, encore penaude, et lui dit :

Écoute... Je sais que j'ai pas été juste avec toi, et je te promet que ça ne se reproduira plus. Je... J'ai vraiment envie de t'aider, mais je veux pas empiéter sur ta nouvelle liberté. Si tu veux partir, je le comprendrais. Je veux juste te proposer de me suivre. Là où je vais, tu pourras être plus en sécurité qu'ici, mais tu risques d'être plus surpris. Je peux te proposer un endroit où dormir, des repas réguliers, et tout ce dont tu peux avoir besoin pour que tu aies le temps de te reconstruire. Mais pour ça, il va juste falloir que tu me fasses confiance une dernière fois.

Elle lui tendis la main, lui offrant sa paume, et lui demanda :

Veux-tu m'accompagner ?

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Lucy

Créature

Re : Comme un char dans un magasin de porcelaine... Euh... Hein ? [PV Lucy]

Réponse 14 mercredi 24 septembre 2014, 15:05:45

Elle le sentait blessé par son attitude. Mais pas de la manière dont elle le pensait, bien au contraire. Elle qui pensait lui avoir bridé sa liberté en le "forçant" à la suivre, lui était persuadé qu'elle voulait l'abandonner, ce qui est faux. Non, si elle le pouvait vraiment, elle resterait auprès de lui un long moment. Mais c'est lui qui allait devoir faire sa vie et non elle. S'il décidait de partir, elle n'aurait pas son mot à dire. Heureusement, il sembla la pardonner un minimum en acceptant de prendre sa main. Et à ce moment, elle se promit qu'elle aurait une conversation un peu plus intime sur leur futur respectif lorsqu'ils seraient au repaire de l'Ordre, seul à seule. Elle estimait que dans deux bonne heure, les militaires risquaient de faire leur apparition dans le parc. De plus, il faisait maintenant presque nuit noire, la lune cachée par un nuage l'empêchant de voir correctement celle qu'elle a séduit sans vraiment le vouloir.

Il l'avait aidée à se rhabiller, et elle l'avait remercié doucement, encore honteuse de ce qu'elle a pu lui faire. Il lui avait ensuite dit :

Partir... Tu me laisserais partir ? Ou je vais allée ? Pourquoi tu m'embrasses puis tu me laisse partir ? Les gens disent souvent je t'aime pour voir les autres partir où les abandonnée... Est ce que c'est un autre mot... Pour dire Adieu ? Ce monde est... triste.

C'est donc différent de ce qu'elle pensait, et elle pouvait le constater dès maintenant. Il ne lui en voulait pas pour avoir tenté de le corrompre, mais pour avoir arrêté en plein milieu, ce qui l'amena à se questionner sur elle-même : est-elle fondamentalement nocive pour lui pour qu'il réagisse de la sorte ? Ou alors s'était-il attaché à elle en considérant qu'elle était la seule aide affective qu'il pouvait avoir en ce moment ? Des questions, encore des questions... Elle aurait aimé pouvoir agir, pouvoir lui dire que non, elle ne voulait pas le voir partir, qu'elle ne voulait pas qu'il s'en aille, l'embrasser doucement pour le rassurer... Elle aurait tellement aimé pouvoir le faire... Mais non, elle devait d'abord penser à lui au lieu de se perdre avec ses sentiments, de se faire piéger à cause de cette stupide ignorance dont tous deux faisaient preuve. Non, elle lui en parlerait plus tard, et elle garda la réplique de son ancien amant dans un coin de la tête pendant qu'il avouait n'avoir aucun endroit où aller.

Tu ne m'ennuies pas Ludya, au contraire, je... Je...

Elle s'arrêta lorsqu'elle sentit le sol vibrer. Quelque chose arrivait, et ce n'était certainement pas une bête sauvage au bruit de moteur que cela faisait.

C'est quoi ce bordel encore ? murmura-t-elle pour elle-même.

Puis le soleil se leva instantanément, éblouissant la diclonius. Elle cligna des yeux plusieurs fois afin de s'habituer le plus rapidement possible à cette lumière en se rendant compte qu'elle s'échappait du haut d'un tank, le canon pointé sur eux. Un homme les regardait d'en haut, jaugeant la situation, ce qui amena Lucy à...
Une seconde... Un tank !?? Le canon pointé sur elle !?? Instinctivement, elle contracta ses vecteurs pour faire un bond d'une dizaine de mètres au moment-même où la machine de guerre faisait feu sur eux. Elle essaya par la même occasion d'attraper Ludya, mais elle ne réagit pas assez vite et elle était déjà hors de portée.

Ludya !!! hurla-t-elle en ayant pas encore touché le sol, paniquée de savoir qu'il allait faire face à une telle machine, et surtout de savoir qu'il s'était certainement pris le projectile.

Lorsqu'elle fut retombée au sol, elle eut le temps de se relever et de faire un pas. Un seul, avant qu'elle voit un véritable miracle : Ludya était encore debout, et le boulet du char d'assaut se retrouvait dans une seule de ses mains. Il... Il avait arrêté ça ! Et même plus, il s'était avancé pour la protéger alors qu'elle n'avait pensé qu'à sauver ses propres fesses, pensant trop tard à lui ! Quelle idiote !

C'est alors que commença le combat entre Ludya et les conducteurs du char. Dès le début, cela s'annonçait comme une raclée à sens unique, et plus elle en voyait, plus cela confirmait ce qu'elle pensait. L'énorme machine avait déjà utilisée son atout le plus puissant, et cela avait à peine égratigné l'ancien prisonnier. Comment diable avaient-ils pu le retenir aussi longtemps, canaliser une telle force brute sans en faire les frais ? Et là, Ludya se jette sur son adversaire, le porte... Le porte ? Whoah... La diclonius restait sans voix devant la démonstration des capacités de Ludya. Une force de la nature assurément.

Les parties du tank portées par Ludya se désolidarisèrent du reste de la machine de guerre et celle-ci retomba sur ses chenilles en marche arrière, sortant du parc et allant s'encastrer dans un magasin, passant hors de vue de Lucy qui s'avança un peu alors que l'ancien prisonnier fonçait à la suite de son adversaire.

Euh... Ludya ? fit-elle doucement, un peu apeurée pour une raison inconnue, avant qu'elle n'entende une seconde salve du tank. Ludya !! hurla-t-elle franchement, sa peur ayant augmenté d'un rang.

Elle courrait maintenant dans leur direction, jusqu'à ce que la déflagration d'une explosion l'arrête net et la fasse tomber sur ses deux fesses, où elle resta assise, choquée pendant quelques secondes, jusqu'à ce que Ludya la relève avec une main.

On devrait peut être y aller maintenant.

Elle ne bougea pas pendant plusieurs secondes, interdite, la bouche entr'ouverte, les yeux rivés dans ceux de Ludya qu'elle pouvait voir grâce au magasin en flammes. Elle avait eu peur pour lui, peur qu'il se fasse attraper une nouvelle fois. Non, elle ne pouvait définitivement pas l'abandonner ici. Et lui, il était tranquille, sans savoir qu'il risquait de se faire agresser par bien pire qu'un tank s'il restait dans les environs. Ayant déjà croisé un certain organisme supposé défendre cet endroit contre les agressions surnaturelles, Lucy avait apprit à rester prudente, même si d'après les dires d'une vieille ennemie, cet organisme ne lui serait pas hostile. Mais lui... Il en serait peut-être tout autre. Elle devait absolument le mettre hors de portée le plus vite possible !

Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits afin de lui offrir une réponse valable.

On... On se barre ! Viens !

Ne lâchant pas la main de Ludya, elle tourna les talons et commença à courir vers l'endroit où elle savait qu'il y avait un portail menant vers Terra. Lorsqu'elle arriva en vue de celui-ci après à peine deux minutes de course, elle ralentit et s'arrêta juste devant lui.

Ça, c'est un portail qui va nous mener dans un autre monde où t'auras pas besoin de te cacher. Reste près de moi, d'accord ?

Elle avança doucement et traversa le portail, se retrouvant instantanément dans les bas-fonds de Nexus. Des bâtiments dignes du moyen-âge, sans aucune technologie. La ruelle dans laquelle ils étaient semblait pas entretenue du tout, tout comme le reste du quartier. Les habitations étaient délabrées, les pavés sur lesquels ils marchaient presque noirs de saleté, l'eau usée dans la rigole à peine un mètre à coté d'eux noire... Une citée où il ne faisait pas bon vivre assurément. Fort heureusement, il s'agissait seulement d'une des pire ruelles de la ville, il suffisait qu'ils fassent une trentaine de pas vers l'avant pour trouver une des rues principales des bas-fonds, éclairée avec des torches magiques.

Bon, c'est pas le luxe, mais au moins ils viendront pas te chercher ici. Viens.

Elle commença à avancer, tenant toujours la main de Ludya.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :


Répondre
Tags :