NOM : Dakhen
AGE : Plus de soixante ans
RACE : Saiyan
SEXUALITÉ :Tournée vers les créatures féminines.
APPARENCE : Vous avez vraiment besoin de savoir à quoi je ressemble ? Soit. Je suis un saiyen pur-jus, avec mes cheveux d'un noir de nuit dont les épaisses mèches partent un peu partout. Car, comme tout le monde le sait, les saiyens ont tous les cheveux noirs. Autre signes spécifique mais autrement plus distinctif de mon lignage, la queue de singe qui prend naissance au prolongement de mon coccyx. Approximativement de la longueur d'un bras, c'est un membre à part entière qui peut servir en tant que tel. Toutefois, j'ai pour habitude de le garder enroulé autour de la taille, un peu comme une ceinture. Je réapprends à l'utiliser doucement comme prolongement de mon corps, ce qui peut toujours être utile...
Ah, oui, mon corps. Je culmine à environ un mètre quatre-vingt douze pour un poids d'une centaine de kilos, qui se calculent essentiellement sur ma masse musculaire. Je suis un guerrier avant toute chose et mon apparence le reflète : ma musculature est importante, très saillante sous ma peau basanée. Si je porte quelques stigmates de mes batailles, c'est sur la joue gauche que se trouve la cicatrice qui m'est la plus caractéristique.
Pour le reste, gardez en mémoire un visage aux lignes parfois anguleuses, toujours dures. Des yeux de la couleur de mes cheveux et rien de particulier à part ma balafre, voilà donc à quoi je ressemble.
Côté tenue, c'est l'uniforme que je portais du temps de mon service dans l'armée du tyran qui me vêts aujourd'hui encore. Un pantalon très près du corps, de larges protège-poignets rouges, des bottes légères couvertes par l'équivalent de mes protège-poignet et une armure renforcée faite dans un matériau extensible qui offre une protection équivalente à celle de vos gilets pare-balles. Je termine par le bandeau rouge que je porte sur le front, souvenir d'un des rares amis que j'ai pu avoir, et le scouter qui repose sur mon oreille gauche, cadran sur l'oeil du même côté.
MENTALITÉ :Tsss.. Vous me faîtes chier, avec vos interrogations de merde ! Vous voulez en plus savoir ce que j'ai dans le crâne ?
Je suis un saiyan, un guerrier de l'espace, et j'ai à coeur de correspondre à ma race. Pour moi, seule la puissance fait force de loi et je ne reconnais rien d'autre que la force d'un individu et je communique mieux avec mes pieds et mes poings qu'avec ma langue. La guerre est une seconde nature et je considère ma place comme étant sur le champ de bataille. Car un saiyen, un vrai, vit et meurt en combattant. Les sentiments, l'attachement... Tout ça, c'est un ramassis de conneries !
Bon, d'accord, j'ai appris au fil de mes pérégrinations que nouer des liens peut s'avérer utile et j'en entretiens quelques uns. Parce que ça peut servir et parce que les amis d'aujourd'hui finissent par devenir les ennemis de demain et que les ennemis, on en a jamais assez. Si tu veux être mon pote, commence par me casser la gueule. Et puis, hé ! Vous avez vu le prix des putes sur Fiorina 4 ? Je peux pas m'en payer tout le temps à ce tarif, alors si je veux baiser de temps à autre autant savoir comment approcher une femme, pas vrai ?
Revanchard, je suis rancunier. Si on me cherche la merde et qu'on réussit à me mettre dedans, il faut s'attendre à ce que je finisse par en sortir pour venir casser quelques bouches en guise de réparation. C'est une question d'honneur, de fierté. Car les saiyens en ont, de ça, et à revendre ! Je sais ce qu'on dit, que nous ne sommes pas malins et que c'est pour ça qu'on s'est fait exterminer si facilement. Franchement, je dois confirmer la tendance : je ne suis pas réfléchi et beaucoup plus du genre à rentrer dans le lard. Est-ce que ça fait de moi un con pour autant ? Non. Et si vous persistez à le croire, je saurais vous persuader du contraire. Croyez en mon obstination, en mon abnégation. Elles sont de loin mes plus grandes forces et ce n'est pas moi qui me laisserait démonter quand ça va mal.
On me dit roublard. C'est vrai, j'ai appris à vivre selon les règles de l'espace. Des cantinas mal-famées aux quartiers chauds de certaines stations orbitales habitables, en passant par mes années à lutter pour ma survie sur la planète Vegeta, j'ai fais en sorte de faire montre d'un peu de jugeote. Et ça n'a pas changé puisque en tant que pirate spatial je troque, j'arnaque et je dévalise tout autant que je renvoies vers les créateurs respectifs. Faut savoir être polyvalent pour rester en vie, dans cet univers.
HISTOIRE :Mon peuple avait toujours été un peuple de combattants, qui donnait au mot "puissance" une signification presque sacrée. Rien n'avait jamais importé à nos yeux que le combat et ce dès l'aube de notre création. Sur notre planète natale, les innombrables clans qui constituaient le noyau de notre race n'avaient de cesse de se faire la guerre. Tous les prétextes étaient bons pour faire couler le sang et briser les os. Femmes, territoires, querelles de voisinage... Notre esprit bestial n'était dominé que par la force et les nécessités d'user de cette dernière, de l'étaler dans un torrent de violence aveugle. De ce fait, nous n'avons pas réellement évolué durant les milliers d'années qui séparèrent la naissance du tout premier d'entre nous de l'arrivée du tyran. Notre société avait accompli quelques bonds en avant mais les plus significatifs n'étaient réalisé que dans les domaines guerriers. Les clans s'étaient constitués royaumes, les rois couronnés pour leur force se plaisant à écraser les pays voisins. Un d'eux domina finalement les autres, devenant une sorte de souverain planétaire.
Un jour, quelqu'un arriva des étoiles à bord d'une grande machine. Un roi de l'espace, qui avait besoin de nouvelles forces vives pour ses troupes. Le tyran -l'être ne cacha pas cet aspect de lui- avait entendu parler du potentiel combatif des nôtres et s'estimait assez puissant pour les contenir au sein de ses rangs afin de les utiliser pour ce qu'il lui plairait de faire de leurs vies. Il rencontra notre roi, qui accepta d'incorporer quelques uns d'entre nous au troupe de l'étranger en échange d'un peu de la technologie de ce dernier. L'accord fut aisément passé et une partie des miens s'envola pour l'espace intersidéral, emportant la fureur de notre peuple à travers les galaxies que le tyran cherchait à conquérir.
J'étais parmi eux. Je n'avais rien de plus que les autres guerriers saiyens qui se retrouvèrent à la solde du tyran, pour tout dire. Un guerrier est un guerrier, et je me complaisais dans les affrontements à mort que je remportais toujours. Sur notre monde, Vegeta, j'avais été un solitaire issu d'un des royaumes les plus pauvres. Pour survivre, mes choix avaient été limités : devenir fort et le devenir vite. L'éducation martiale donnée par mon père fut un atout pour arriver à tenir le coup, bien que je me rendis vite compte qu'ils avaient leurs limites. Mon géniteur était un pitoyable saiyan, un faiblard qui pensait qu'avoir une sorte de sens moral pouvait aider à compenser un manque cruel de puissance. Lorsqu'un simple garde royal lui éclata la rate, je pense qu'il renia sans trop de mal ses pauvres principes avant d'expirer.
Des principes, j'en avais aussi. Devenir fort était le premier d'entre eux et je m'efforçais de le respecter coûte que coûte au prix de terribles affrontements dont je sortais parfois à l'article de la mort. Bah ! Un guerrier qui ne met pas sa vie en jeu n'est pas un guerrier. Juste un lâche sans valeur. Mes combats me menèrent finalement hors de mon royaume pour parcourir les autres non sans bien sûr risquer ma peau.
Parce que le sort est capricieux, je me retrouvais quelques années plus tard intégré à l'armée du roi planétaire, le roi Vegeta. Cet imbécile avait décrété que sa lignée devrait porter fièrement le nom de notre monde et nous l'avions accepté pour une simple raison : Vegeta n'avait de cesser de livrer bataille. C'était bien là sa seule qualité, mais l'unique ciment de la fidélité de ses subordonnés comme moi. Guerroyer, écraser et meurtrir... C'était là l'âme des véritables saiyens. Peu nous importait qu'il nous envoie en enfer pourvu que le Diable eut été capable de se battre contre nous.
Je me distinguais sans vraiment chercher à le faire, intégrant les troupes d'élite de Vegeta suite aux guerres Oozariennes. Ces affrontements étaient presque traditionnels tant ils s'étaient répétés à travers notre histoire. En effet, les saiyens sont tous dotés d'une queue de singe à la naissance, qui repousse doucement si elle vient à être coupée. En plus d'être le signe distinctif de notre engeance, cet appendice nous permet de nous transformer en immenses gorilles géants, les
Oozarus. La transformation, amorcée tous les deux ans à la faveur de la pleine lune, donnait lieu depuis l'aube des temps à de titanesques batailles qui se voulaient être un retour aux sources de notre essence même. Bref, je fûs parmi les survivants d'une de ces guerres et le roi me récompensa en m'offrant l'intégration dans ses corps spéciaux.
C'était une vaste blague. Mon rôle de guerrier se réduisait drastiquement et, comme mes frères "d'élite", je me retrouvais plus comme une bête en cage qu'autre chose. Alors, quand le tyran débarqua des étoiles et que l'accord fut passé avec Vegeta, je me portais volontaire pour rejoindre l'empire spatial. Et sous les ordres du tyran, j'entamais une nouvelle existence faite de batailles et de conquêtes. Une ère bien plus violente que la précédente s'offrait à moi : l'espace fourmillait de guerriers puissants et de races combatives qu'il me fallut affronter et défaire, augmentant ainsi encore et encore ma propre énergie. Ce manège durant près de dix années avant que le tyran, finalement, ne se mette à penser que les saiyens étaient un danger latent qu'il lui fallait mater au plus vite.
Il craignait cette capacité de notre sang à gagner en force après chaque bataille, chaque agonie qui n'avait pas abouti à la mort. L'espace nous avait apprit en plus à devenir des Oozarus presque à volonté, et les légendes de nos ancêtres prêtaient à notre race des pouvoirs sans limite. Le
Guerrier légendaire était l'un de ces mythes, racontant que naissait une fois tous les millénaires un saiyan doté d'une puissance phénoménale, peut-être même la plus grande de tout l'univers. Le tyran croyait-il à ces légendes au point d'en avoir peur ? Je l'ignorais, mais je ne tardais pas à en avoir ma réponse après que le sort de la planète Vegeta toute entière fut scellé.
Le drame à venir me fut annoncé grâce à un don de prescience que m'avait remit comme punition un membre de la race des Kanassas dont j'avais largement participé à l'extinction. "Toi aussi, tu contempleras la fin", m'avait-il dit. Je n'avais pas compris sur le moment et m'étais contenté de lui écraser la boite crânienne, mais le don se manifesta avec brutalité, m'envoyant l'image de l'explosion d'un monde que je reconnu être le mien. Je pensais d'abord à un délire provoqué par la fatigue et mon taux d'énergie alors assez bas et décidait de rentrer à bord de l'un des vaisseaux de la flotte du tyran pour me reposer quand une seconde vision me frappa. Elle dépeignait comme le tyran détruisait Vegeta d'une seule de ses attaques, la violence de ce moment me glissant dans le coma. Je me réveillais dans l'une des cuves médicales de l'empire, inconscient depuis plusieurs jours. Le climat avait... changé. Autour de moi, les gens ne semblaient plus tout à fait les mêmes. D'accord, les saiyens n'avaient jamais été très appréciés. Trop violents, trop barbares, trop vindicatifs. Mais c'était encore différent et je compris pourquoi lorsqu'une nouvelle vision me frappa au moment où j'allais rejoindre mon vaisseau. Le don m'averti de la présence de guerriers embusqués dans le hangar où je me rendais, combattants qui me fonçaient dessus pour me tuer. Décidé à me montrer prudent, je choisi une autre entrée que la principale et me retrouvais à prendre de cours les assassins effectivement postés pour me tuer. Les mêmes que dans ma vision ! Je m'en débarrassais sans trop de mal, en gardant un seul en vie afin qu'il m'explique ce qui se tramait.
Le tyran, me révéla t'il, avait décrété l'extinction de tous les saiyens. Il se rendait à Vegeta pour la détruire de ses mains, ayant donné l'ordre à travers son empire de détruire tous les saiyens présents dans ses rangs. Ainsi, à travers l'espaces, les miens mourraient ! Je me décidais à aller mettre fin à l'hécatombe moi-même, volant à bord de mon vaisseau vers Vegeta et le tyran, assaillit par moment de vision de destruction et de mort.
Sur le chemin qui me menait à son vaisseau-mère tout autant qu'à l'intérieur de ce dernier, j'eu à affronter des troupes bien décidées à m'éliminer pour répondre à l'ordre de purge des saiyens ordonné par le tyran. Mais j'arrivais trop tard, assistant impuissant à l'explosion de la planète Vegeta par l'un des hublots de la salle dans laquelle je me trouvais. J'hurlais, défonçais les murs et les pauvres types venus m'arrêter avant de me retrouver face à l'un des lieutenants du tyran. Nous nous affrontâmes à travers le vaisseau, mais je dus m'incliner face à lui. Il ne me tua toutefois pas.
Dans sa cruauté, le lieutenant préféra me battre presque à mort pour que je ne puisse pas me défendre tandis qu'il me plaçait dans une
Capsule, sorte de petit vaisseau monoplace capable de couvrir d'immenses distances à travers la galaxie. Inconscient et brisé, je me retrouvais donc à la dérive dans l'espace.
Si je suis encore en mesure de conter mon histoire aujourd'hui, c'est bien parce que ma dérive trouva une issue heureuse. Après que la capsule se soit retrouvée vidée de son énergie tandis que j'étais en stase, elle fut récupérée par une sorte d'équipage pirate qui pensait faire là une bonne affaire en récupérant une épave à remettre à neuf. Une fois réveillé, j'en corrigeais quelques uns pour passer ma colère et ma frustration et me décidais à embrasser leur carrière. Pas franchement par envie, mais parce que je n'avais rien de mieux à faire, rien de plus probant. J'avais besoin de m'occuper l'esprit et les bras pour oublier mon impuissance à sauver mon monde, tout autant que j'avais besoin de continuer de m'entraîner. Ma puissance devait croître encore et encore, pour que je sois en mesure d'abattre le tyran une fois que j'en aurai retrouvé la trace.
Après plus d'une vingtaine d'années -nous vieillissons bien moins vite que les standards humains- passées à écumer l'espace et les vaisseaux s'y trouvant, je cherche encore la toute-puissance qui me permettra de venger les miens. Et je ne lance rarement plus que des ruines dans mon sillage, car l'univers ne doit pas oublier la fureur et la fierté des saiyens.
Jamais.
POUVOIRS : Comme tous les êtres vivants en général et les saiyens en particulier, je dispose d'une "puissance" depuis la naissance, un capital d'énergie générée par le corps que vous appelleriez peut-être "Ki". Cette puissance, une fois exploitée, permet de décupler la force de frappe et d'user de différentes techniques. C'est le Ki qui alimente mon pouvoir à voler, me servant ainsi de carburant. Je peux lancer rayons destructeurs et autres boules explosives pour annihiler mes cibles à longue et mi-distance tout autant qu'à bout pourtant et je suis capable de moduler cette puissance pour donner des effets à mes attaques. Plus vous avez de Ki, plus vous êtes fort... Il n'y a rien de sorcier là-dedans. L'entraînement permet d'augmenter le Ki.
Toutefois, les saiyens ont une affinité spéciale avec cette énergie : lorsque nous frôlons la mort et nous en sortons, notre capital Ki augmente drastiquement. Certaines légendes de mon monde font état de saiyens transcendés par leur énergie, adoptant une forme permettant d'en produire plus encore.
L'entraînement m'a permis d'atteindre le stade de Super Saiyan avec le temps, ainsi qu'un niveau supérieur encore, nommé Super Saiyan 2. Toutefois, je ne maîtrise pas encore tout à fait ce palier de puissance.
En plus de cette affinité, je suis doté comme tous les miens d'une queue de singe, partie intégrante de mon corps. Pouvant agir comme un membre supplémentaire, elle possède surtout la capacité de nous transformer en de titanesques gorilles. Certains guerriers comme moi pouvons nous transformer à volonté (ce qui augmente d'autant notre puissance), mais nous restons naturellement soumis à la force de la pleine lune qui provoque une transformation incontrôlable quand nous la regardons suite à un rayonnement perceptibles par les saiyens seuls.
EQUIPEMENTS : Je me déplace à travers l'espace à bord d'une capsule, un vaisseau rond monoplace qui peut couvrir de très longues distances. Toutefois, il ne possède en tout et pour tout qu'un petit ordinateur de bord et un système de survie de stase. Sa résistance compense son relatif inconfort.
Habitué à ce gadget, je porte à l'oreille un
Scouter, dispositif multi-fonction hérité de mon service chez le tyran. Cet engin peut estimer le Ki d'une personne et me renseigner sur sa position, servir de radar, évaluer les fluctuations de Ki, me permettre de communiquer tant avec autrui qu'avec l'ordinateur de bord de ma capsule. C'est extrêmement pratique et j'en garde quelques uns d'avance. L'unité de base du calcul de Ki est de 5, soit le capital d'un humain lambda. Pour vous donner une estimation de ma propre force, je comptabilise 23 000 unités de Ki. (soit, pour les fans à qui ça parlerait davantage, la puissance de Zabon transformé. Ce qui laisse une marge d'évolution tout en le donnant d'une puissance acceptable o/)
