Jadis, dans sa naïveté enfantine, dans son innocence de jeune Princesse, Alice voyait les fellations avec un mélange de surprise et de dégoût. Comment pouvait-on sucer un sexe ? Comment une femme pouvait-elle avoir l’idée de prendre un membre en bouche pour le ponctionner ? Elle, elle trouvait ça absolument dégoûtant. Du moins, à l’époque, ça lui avait semblé être dégoûtant. Et maintenant… Maintenant, elle goûtait au mandrin de sa femme et Maîtresse avec la plus grande des passions. Alice sentit la queue de Tinuviel remuer en elle, ses douces mains posées sur ses longs cheveux blonds, elle-même s’appuyant sur les cuisses de la femme, ainsi que sur ses fesses, n’hésitant pas à en effet à ceinturer le bassin de l’elfe de ses mains pour les poser sur sa chair moelleuse. Yeux clos, elle savourait ce contact, avec sa tête qui filait d’avant en arrière, goûtant ainsi à la virilité tendue et assoiffée de Tinuviel, une virilité qu’elle suçait à sa manière, en aspirant de l’air, comme on sucerait une glace. Ceci avait pour effet de légèrement creuser ses joues, tandis que, en faisant ainsi, sa salive, abondante, frottait la peau nue de Tinuviel, glissant dessus, excitant au mieux son amante.
Faire plaisir à Tinuviel, voilà là ce que cherchait à faire Alice. Lui faire plaisir, et se faire plaisir en même temps. Car, pendant qu’elle jouait avec cette grosse sucette, Alice n’hésita plus très longtemps, et aventura l’une de ses propres mains entre ses cuisses, venant se caresser intimement. Elle soulageait ainsi cette chaleur qui croissait entre ses propres cuisses, un feu ardent qui n’appelait qu’à étendre ses flammes.
« Hmmmmmm… »
De longs soupirs de plaisir s’échappaient des lèvres serrées d’Alice, qui, encore et encore, sentaient ce sexe filer d’avant en arrière. Oui, elle avait vraiment bien changé en ces quelques années… Cette position, elle à genoux devant sa puissante Maîtresse, à sentir ses mains sur sa tête, et son corps qui filait d’avant en arrière, le tout contre elle… Comment ne pas adorer ça ? Le corps de Tinuviel continuait à remuer, sa queue à s’enfoncer en elle, durcissant encore, et Alice la frottait avec sa langue, relevant cette dernière pour essayer de l’enrouler autour de cette hampe de chair, avec un succès plus ou moins mitigé.
Tinuviel, elle, aurait tout à fait pu jouir dans sa bouche, mais, au dernier moment, et comme pour surprendre la jeune tête blonde, elle choisit de se retirer, faisant soupirer Alice, qui vit sa salive tournoyer un peu autour de la queue de Tinuviel, et cligna des yeux, assez surprise. Pourquoi avoir fait ça ? Sa bouche n’était-elle donc pas assez accueillante ? La réponse, en réalité, ne tarda pas à émaner, quand Tinuviel lui indiqua être sur le point de jouir. Ça, effectivement, c’était visible. Grosse et tendue, sa queue avait l’air assoiffée, mais, pour jouir, elle voulait, non pas qu’Alice la suce, mais… Qu’elle la couvre de baisers.
Cette demande, inattendue, amena les sourcils d’Alice à légèrement se dresser, puis elle releva la tête, et sourit, répondant à Tinuviel sur un ton malicieux et sensuel :
« À vos ordres, Maîtresse… »
Alice souriait joyeusement, et entreprit alors de lui obéir, déposant sur sa hampe de multiples baisers. Elle glissait dessus, et en profitait aussi pour lécher ce sexe, le frottant avec le nez. La Princesse sentait la queue de Tinuviel se redresser sous ses multiples baisers, et, encore et encore, elle embrassait ce sexe, glissant dessus, le léchant, soupirant, et gémissant.
« Hmmmm… Haaaaa… »
La tête blonde se faisait vraiment plaisir, savourant ce membre, comme une sorte de grosse et agréable sucette qu’elle léchait et suçotait, avec amour. Les baisers se multipliaient dessus, et Alice finit par sentir le membre de l’elfe rouge tressauter, avant de jouir contre son visage, explosant dessus. Une délicieuse crème qui fusa de sa queue comme de l’alcool jaillissant d’une bouteille. Elle s’en retrouva recouverte, et, surprise, toussota même un peu, avant de rouvrir les yeux, pour observer son œuvre.
« Vous avez bien joui, Maîtresse… »
Alice se mordilla les lèvres, conservant le sperme sur son visage, comme une signature de Tinuviel. Elle savait que ce n’était pas fini. La journée allait encore se poursuivre, là, dans cette chambre. Alice avait couché avec les femmes de Tinuviel hier, et elle voulait maintenant passer du temps avec elle, avant d’aller voir les autres, pour lui montrer combien elle l’aimait, et, surtout, combien elle était heureuse ici, où elle pouvait laisser parler ce qu’elle était vraiment.
La main d’Alice appuya alors sur le membre, qui avait perdu de sa splendeur, gagnant en mollesse.
« Mais votre membre est tout mou, il faut y faire quelque chose, Maîtresse, si vous voulez encore continuer à profiter de mon corps… »
Ayant une idée, Alice se redressa alors un peu, et posa ses deux mains sur ses seins, puis, tout en se penchant davantage vers Tinuviel, entreprit de caresser son sexe entre ses seins, venant doucement et tendrement le masser, sentant ce dernier remuer contre son corps. Elle s’en pinçait les lèvres, appuyée sur ses genoux, son regard oscillant entre cette queue qui se frottait contre ses seins, dressée à la verticale, à tel point que ses tétons caressaient le ventre de sa Maîtresse, et le visage de cette dernière…
…Espérant que Tinuviel appréciait ce qu’Alice lui faisait.