Sa répartie, pleine d’ironie, récolta une gifle sévère sur son petit cul, ce qui fit gémir la Princesse. Il y avait de la douleur, certes, mais... Aussi autre chose. Quelque chose de plus intime, de plus... Différent. Comme quoi, un esclave ne devait pas savoir faire preuve d’ironie. Ceci étant dit, Alice provoquait délibérément Tinuviel, ce que sa Maîtresse sentait, réagissant en conséquence. Même Alice ne pouvait pas se l’expliquer. Comment pouvoir, en effet, justifier le fait d’aimer être battue par de belles femmes ? C’était contraire à la logique, contraire au fait que la douleur n’était pas agréable. Il n’y avait que la perversion humaine pour faire ça, pour se dire que, somme toute, le fait de souffrir pouvait, selon le contexte, être agréable. Alice était là, soumise devant cette femme, cette délicieuse elfe rouge, une esclavagiste, qui allait la battre... Loin de l’effrayer, cette perspective provoquait en elle une singulière exception. Était-elle à ce point une traînée ? Dans ce cas, elle se débrouillait pour dissimuler ça au commun des mortels ! Publiquement, Alice restait toujours la douce Princesse de Sylvandell, l’élégant « Joyau », pétri de naïveté et d’une espèce d’innocence enfantine. Il fallait savoir dissimuler ses cartes quand on était, comme elle, appelée à un poste de responsabilité. Elle avait confiance en Tinuviel pour ne pas divulguer ce genre de choses. L’elfe elle-même vivait recluse, dans le désert, probablement pour éviter d’avoir à se confronter avec les intrigues politiques du pouvoir.
Tinuviel se mit à parler, l’insultant en la giflant, et Alice couinait tendrement, serrant les poings sur le sol, à quatre pattes devant la femme.
« Haaa... Haaaaannn... »
Les coups continuaient à pleuvoir sur son fondement, claquant dans la pièce, montrant le talent certain de la Maîtresse. Alice se mordillait les lèvres en fermant les yeux, se sentant alors pleinement dans la peau de l’esclave soumise... Il ne manquait plus que les chaînes, le fouet, et le cuir pour parfaire cette situation.
« Mais écoute-moi bien, petite Salope. Je te jure que si tu joue trop avec moi tu risques de te brûler sévèrement.
- O-Oui, Maîtresse..., murmura la Salope en se mordillant les lèvres. Pa... Pardonnez-moi... »
Elle tourna lentement la tête vers la femme. Alice savait qu’il était toujours plus excitant quand la soumise venait à implorer la pitié de son maître... Ou, en l’occurrence, de sa Maîtresse. La réalité était qu’Alice était attirée par la soumission... On lui hurlait dessus depuis qu’elle était petite, alors, forcément, quand ça venait d’une voix douce et féminine, et non de la voix rauque et bourrue de son père, elle redevenait cette petite fille élégante et timide qui se cachait derrière les jupons de sa servante quand elle avait fait des bêtises. Peut-être que tout venait de là... Elle vit alors un fouet enflammé apparaître dans le creux de la main de Tinuviel, une arme hypnotique, répandant des flammèches tout le long de son pourtour. Alice se mordilla les lèvres en sentant un frisson la traverser.
Tinuviel parla alors sur un ton sec, en lui disant qu’elle allait la fouetter dix fois, et qu’elle voulait que ce soit Alice qui compte. L’intéressée se pinça à nouveau les lèvres, fixant les flammes, ébahie. Un fouet enflammé... Elle ne risquait pas de prendre feu ? Elle se convainquit que le fouet devait être magique, et que Tinuviel ne cherchait pas à la mutiler. Elle hocha lentement la tête, les joues rouges, puis bomba alors ses fesses, en serrant les poings, et en se mordillant les lèvres.
« Voi... Voilà, Maîtresse... » dit-elle, en sentant sa Maîtresse s’impatienter.
Elle ferma les yeux, attendant le premier coup. Elle se mordilla les lèvres, serrant les poings. Tout ça, c’était dingue...Elle allait se faire fouetter par un fouet enflammé ! La Princesse devait réagir, elle devait faire quelque chose ! Sa robe était relevée découvrant ainsi l’ourlet de ses fesses, et elle avait elle-même pris soin de retirer sa culotte. Plus aucun obstacle entre elle et le fouet, et elle pouvait entendre les chuchotements des flammes dansant dans l’air...
*SCHTAAAC !!*
Alice poussa un bref cri, un glapissement, quand le fouet de feu s’abattit sur ses fesses. Elle tressauta sur place, son buste bascula vers le sol, et elle se rétablit sur ses pieds. La douleur hurla en elle, et elle se pinçait les lèvres, tout en se rappelant l’ordre de Tinuviel. Soupirant faiblement, Alice entrouvrit les lèvres, et rouvrit la tête, poussant un hurlement, alors qu’elle avait l’impression que son cul était en feu :
« U... Un ! »
Elle soupira ensuite, se mordillant les lèvres. Tout son corps tremblait, mais la punition était évidemment loin d’être fini.
*SCHTAAAAC !!!*
Nouvel hurlement, alors qu’Alice redressa sa tête cette fois-ci. Le fouet lécha son corps, mais, même en partant, il laissait une arrière-douleur, celle des flammes, dansant sur la blessure qu’elle avait à hauteur des fesses.
« De... Deux !! »
*SCHTAAAAAC !!!*
Alice cracha par terre, en sentant ses bras remuer. Elle avait les jambes écartées, et on pouvait également voir quelques gouttes filer sur le sol, à hauteur de son basin. Sa respiration était haletante, précipitée, et elle avait le sentiment que des flammes sortaient de la fesse que Tinuviel était en train de fouetter à chaque coup, le fouet crachant et sifflant comme un serpent nocif.
« Trois !! »
Elle soupira à nouveau, rouvrant les yeux. Sa vision était floue, et tout son corps vibrait lentement.
*SCHTAAAAACCC !!*
Le fouet semblait plus violent à chaque coup, plus agressif, plus avide, et continuait à faire sursauter Alice, qui peinait à avaler sa salive. Les gouttes de mouille s’accumulaient sur le sol, filant de son jardin intime. Liquide délicieux, jus de toutes les saveurs, renfermant en son sein la naissance du monde.
« Qu-Quatre !! »
Sa voix était tremblotante, tandis qu’Alice commençait également, sans pouvoir se l’expliquer, à avoir mal aux seins. Ses bras avaient de plus en plus de mal à la porter, alors qu’elle sentait tout son corps en feu. Elle remuait les fesses de gauche à droite, afind e s’accommoder aux flammes qui restaient sur elle, mais qui, curieusement, ne brûlaient pas tout son corps, ni ne faisaient fondre sa chair. Elles laissaient juste une trace noircie zébrée de rouge, là où se trouvait son sang.
*SCHTAAC !!*
« Cinq !! »
Elle le dit plus rapidement cette fois. Sa respiration était toujours lourde, forte, mais Alice commençait à s’y habituer, accompagnant lentement le mouvement, en tentant de reprendre son souffle... Ce qui était vain. Elle était en train de ventiler à fond, la douleur écrasant tout, l’empêchant de penser à rien d’autre... Et, quand elle fermait les yeux, elle voyait le fouet danser devant ses yeux, glissant sur son corps, louvoyant tendrement pour l’enlacer dans ses bras enflammés.
C’était comme si elle avait envie de pleurer. Ses yeux étaient embués, et, si elle tentait d’écarter ses paupières, tout était flou, indistinct, tandis que sa salive coulait le long de ses lèvres, salissant son menton, filant entre ses mains appuyées sur le sol.
La parfaite chienne attendait encore de se faire battre.
*SCHTAAAC !!*
Les gouttes s’épaississaient sur la moquette de la chambre.
« S-Six !! »
*SCHTAAACCC !!*
« S-Sept, haaannn !! »
Elle soupirait, maintenant, et remuait ses fesses d’avant en arrière.
*SCHTAAAAC !!*
« Huit !! Huit, huit, huit, huuuuuiiiannnnn !! »
Elle cracha à nouveau de la salive, en sueur, larmes et salives se mélangeant. Elle avait mal, oui, mal comme si on la déchirait de l’intérieur, mais, aussi... Elle n’en pouvait plus, sentant le moment approcher, le point de chute, le moment où elle allait s’abandonner...
*SCHTAAAAC !!!*
Aucune réponse, si ce n’est un long soupir langoureux.
*SCHTTAAAACC !!*
« Ne-Neuf !! »
Ses bras tremblaient, aussi solides que des feuilles.
*SCHTAAACCC !!*
Le feu dansait autour d’elle, et Alice se revoyait la scène, s’imaginait son cul meurtri, s’imaginait attachée à des chaînes, en étant fouettée au milieu du dos par cette femme.
*SCHTAAAC !! SHTAC !!*
Et le bruit du fouet... Oh, ce bruit de claquement, ce délicieux bruit... Alice en tremblait sur place.
*SCHTTAAAACCC !!*
« D-dix... » murmura la Princesse.
Il suffisait de voir sous son corps pour constater qu’elle avait joui... Ses bras finirent par se dérober sous elle, et elle s’écroula sur le sol, se couchant sur le ventre, épuisée, tout le corps en ébullition. Elle continuait encore à dandiner des fesses, car son cul lui semblait toujours être en feu.
Paradoxalement, par-delà toute la douleur qu’elle ressentait, toute cette souffrance insoutenable, Alice était aussi terriblement excitée.
En réalité, elle avait adoré ça.