Des rats et des terranides [PV avec notre Mascotte préférée]

Elle voulait qu’il danse, qu’il danse et qu’il joue ? Ainsi soit-il. Mascotte avait pris une décision et pour le coup, il s’agissait bien de Mascotte et non de White. Sans se départir de son masque de peur feinte, il prit la flûte et resta un instant hésitant. Son regard fit le tour de la masure, s’arrêtant un instant sur l’infâme rate. Seuls, ils étaient bien seuls... Parfait. Avec des gestes, d’abord maladroit, il entama un air timide et quelques pas hasardeux. Il devait alors sembler bien pathétique, réaction logique de quelqu’un miner par la terreur. Sans nul doute, s’il continuait ainsi, il allait se faire réprimander. Alors, peu à peu, il s’améliora.

Ce fut très progressif. Au début, le lapin contrôla tout mais, les minutes passant, il fut lui-même happé dans son jeu. La musique, la danse, cela faisait partie de lui, une partie sombre, cette partie qu’il ne voulait pas qu’on voit, celle qui entre autres le conduisait au masochisme. Au début, la flûte se voulait joyeuse, l’air entrainant comme celui qui avait raisonné lorsque le village était en paix. Mais les notes se firent bientôt plus longues, plus langoureuses, plus dissonantes, plus dérangeantes... et bien plus obsédantes, pénétrantes. Le rythme devint primitif, tribal, se calant sur les battements du cœur. Sorcellerie, c’était sa source... l’air des fantasmes, de l’état second, de l’inconscient, des rêves...

Et la danse faisait de même. White sembla se libérer de toutes les pressions, réalisant une chorégraphie de moins en moins innocentes, de plus en plus hypnotiques, bestiale et rythmique. Il fallait être en transe pour danser ainsi... Mascotte, l’espace de quelques minutes, vit un grand feu aux tintes curieuses. C’était la nuit, il était aux milieux de silhouettes, il était une silhouette. Toutes ensembles, elles réalisaient ce qui devait être une cérémonie. Flûtes et tamtams emplissaient l’air, le faisant vibrer. Un sentiment oppressant s’empara de Mascotte lorsqu’il remarqua une ombre plus grande que les autres. D’un effort de volonté, il s’arracha à son rêve. Le voilà de retour dans la maisonnette.

Musique et danse cessèrent. Le lapin réalisa que, sans le vouloir, il avait refermé ses blessures. Il n’avait plus mal où que ce soit. Néanmoins, avec sa fourrure et le sang qui la maculait, peut-être que la rate ne remarquerait rien. Etait-elle satisfaite ? Diabolique comme elle était, ce genre de démonstration allait sans doute beaucoup lui parler. Bien sûr, on ne s’attendait pas à ce que ce soit un mignon Terranide lapin qu’il l’exécute.

« Alors ? Heureuse ? »

Plus de peur dans la voix, juste cette douce et malsaine assurance. Lentement mais surement, Mascotte retirait son masque. Il n’avait pas terminé... loin de là...

White était en fait encore très loin de la réalité... Ankary n'était pas seulement heureuse : elle était surexcitée ! Elle avait demandée cela, à la base, en pensant que la trouille du lapin le pousserait à faire n'importe-quoi... elle se serait alors fait un plaisir de le punir en le sodomisant avec un pied de la table sur laquelle elle était assise. Les choses se passèrent ainsi, au début... mais au fil du temps où la musique montait en intensité, les yeux de la rate s'ouvrir de plus en plus grands, elle sentait la sueur goûter le long de sa fourrure crasseuse, et quelque-chose d'humide couler le long de son intimité tendis que quelque-chose s'agitait à l'intérieur... le simple son obsédant de cette flute mettait cette skaven en chaleur !

Alors que Mascotte se retrouvait au-milieu d'une sorte de rituel où on jouait de la flute et du tamtam, elle, la musique l'entraina au milieu de centaines d'ombres de skavens grands et musclés... et tous agenouillés devant-elle. Ils étaient à-genoux devant-elle et n'attendaient que son autorisation... autorisation qui vint avec un geste de la main de sa part... alors, tout le groupe se leva, elle s'allongea, et ils vinrent sur elle les uns après les autres, la prenant comme une bête sans le moindre arrêt, sans la moindre pose... de tout-façon, elle n'en demandait pas. Tous ces rats étaient bien montés, elle ressentait de la jouissance... mais pourtant, elle n'était jamais satisfaite, elle en voulait toujours plus, plus de prises... plus de sexe ! La musique continuait à résonner à ses oreilles, continuaient à l'exciter, et tous ces rats n'étaient qu'une illusion, leurs corps comme leurs sexes n'existaient pas vraiment... elle pouvait avoir l'illusion de ressentir les sensations, mais son corps ne s'y trompait pas, elle ne pouvait être satisfaite si les choses ne se passaient pas réellement.

L'illusion fondit lorsque le joueur de musique s'arrêta... et elle se retrouva à moitié allongée sur la table. La sensation d'avoir quelque-chose à l'intérieur d'elle, c'était ses doigts... elle était en-train de se masturber devant le terranide-lapin. Elle avait chaud, elle avait inondée la table de sa sueur et de tout ce qui était sorti de son entre-jambe, et elle avait toujours autant envie de s'accoupler... elle entendit à-peine ce que venait de lui dire son esclave, elle n'était même-plus capable de s'étonner qu'un tel être soit capable de telles choses... elle était trop occupée à supporter ses pulsions. Alors, qu'il soit couvert de sang ou pas, elle était bien incapable de remarquer que ses plaies s'étaient refermés temps que son esprit été focalisé sur ça. Elle le regarda d'un regard presque carnassier... il lui fallait assouvir ses désirs, et tout-de-suite, sinon elle allait exploser !

Elle joignit ses deux pieds et frappa violemment le torse du terranide, ce qui l'envoya tomber sur le dos... avant qu'il n'ait le temps de comprendre, elle lui avait sauté dessus et s'était assise sur son visage. Elle haletait en regardant ses yeux qui dépassaient de sous son entre-jambe poilu... de la buée sortait de sa bouche, ainsi qu'une salive écumeuse blanche qui goûtait sur le planché...

-Heureuse ? Demanda-t-elle d'une voie ivre... tu plaisante ?! Ta danse... c'était incroyable... tu es un bon esclave. Maintenant, il faut que tu satisfasses les fantasmes que tu as fait monter en moi. Si tu fais bien ton travail, alors... je convaincrais mon compagnon de te laisser la vie... tu deviendras mon esclave personnel. Alors lèche-moi, lèche-moi profondément et longtemps... bouffe-moi la chatte ! FAIT-MOI JOUIR !!!

Poussée par ses pulsions sexuelles, elle se retourna, laissant son vagin bien plaqué contre la bouche de son esclave en le gigotant doucement, et s'allongea sur lui. Elle attrapa le pénis de White d'une main ferme et fit des allée-retour en le léchant le bout... elle arrivait à-peine à se contrôler.

Il s’exécuta, lubrique et pervers, avec une fougue et un talent qu’aucun Terranide n’aurait pu égaler. Il s’exécuta, sombrant dans un domaine qui, jusqu’à présent, l’avait tenu à l’écart. Fait du hasard ou précaution inconsciente ? Toujours était-il que, voulant se démasquer pour un plan bien précis, l’ignoble femelle l’entrainait trop loin par sa propre chaleur, ses propres actes. Alors qu’il léchait et se faisait tripoter, ses songes revinrent, angoissants...

Il y avait toujours le grand feu, mais la cérémonie était devenue un carnage. Les ombres dansaient mais pour se donner la mort. Ici une lame perforant une poitrine, ici une matraque fracassant un crâne, là, on s’étranglait à mains nus où on s’arrachait le cœur à coups d’ongles. Au dessus de l’effroyable tourmente, une voix forte tonnait :

« Tuez-les ! Tuez-les tous ces engeances infâmes ! »

Puis un rire, de nouveau la grande ombre. Sa voix à elle était si grave, si imposante et chargé d’un petit quelque chose d’effroyable.

« Ouvrez donc les yeux. Vos pères ont échoués, vous aller échouer et vos fils échoueront. Nous sommes l’envers de la pièce, le contrepoids, c’est ainsi.
« Vous en moins, ces folies cesseront ! » reprit le premier, chargeant du haut de sa robuste monture.

La grande ombre se fendit d’un rire dément.

« Vous n’avez pas idée de qui je suis. La mort n’est qu’un nouveau départ ! Apprenez à voir au-delà du voile de la simple existence. »

Mascotte, pendant ce temps, était l’une des nombreuses silhouettes engagées dans la mêlée. Il lui sembla courir pour intercepter le cheval et son cavalier d’acier. Ce devait être un chevalier. Il revint à lui au moment où le fléau d’arme du dit chevalier fendit l’air dans sa direction.

White suait, prit d’angoisse soudaine. Il n’avait en rien cessé de satisfaire la rate, ne ménageant pas des efforts qui lui étaient tout autant profitable. Mais, d’un coup, il lâcha :

« Surprise, n’est-ce pas ? J’ai une autre surprise pour toi. Tu veux la voir ? La sentir ? »

Il se mit à sourire et, un observateur avisé aurait remarqué que ce sourire était un peu trop long, un peu difforme, comme si le lapin s’était désarticulé la mâchoire.

C'était pour Ankary un véritable plaisir... jamais elle n'avait ressentit le sexe, que ce soit avec un esclave ou avec un autre skaven, de façon aussi grandiose. Poussée par une imagination débordante pour ce genre de choses et un désir d'aller plus loin qu'elle n'était jamais allée, elle avait entourée la tête de son esclave de ses jambes, les pieds contre l'arrière de sa tête et le lui plaquait le visage avec plus de force contre son intimité. Les cris de jouissance de la femelle étaient redevenus des couinements de rat... elle ne pensait plus à rien, seulement au plaisir qu'elle ressentait, et accélérait la cadence tendis que ses mains et sa langue s'occupaient du pénis de son "jouet". Elle finit par entourer celui-ci de sa longue langue et le masturba avec.

Ankary ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait... généralement, elle était sadique et gourmande, mais pas aussi pressée et entreprenante, elle aimait prendre son temps... pourtant, là, elle n'arrivait vraiment pas à se contrôler... mais elle n'arrivait plus réfléchir correctement, non-plus. Tout-cela aurait dû l'inquiéter, mais en fait... elle en demandait plus, encore plus !

Ses couinements et ses cris ne tardèrent pas à attirer l'attention des autres skavens qui rangeaient le camp, à l'extérieur, et s'occuper d'empiler les cadavres des esclaves morts durant la nuit dans la charette-garde-manger. Ayant été trop loin pour en "ressentir" la musique, n'ayant entendu qu'une légère mélodie et ayant plaisantés entre-eux qu'Ankary était bien une femelle, ils n'avait pas été affecté par ses effets... cependant, les cris de la rate étaient en-train de les exciter. Elle semblait prendre beaucoup de plaisir... la rumeur comme-quoi elle serait en chaleur se circula rapidement dans le camp... ignorant tout de la magie de Mascotte, c'était ce qu'ils s'imaginèrent, car Ankary n'était pas aussi rapide, d'habitude. La joie parcouru les troupes... quand elle était en chaleur, la rate acceptait de s'accoupler avec n'importe qui, et on pouvait dire ce qu'on voulait, on pouvait avoir tout les esclaves qu'on voulait... rien ne valait une femelle de sa propre espèce. Ce soir, elle risquait de passer dans plus que la seule couche de Kraks.

White parla au-moment où Ankary venait d'atteindre le maximum du plaisir... elle lâcha alors une giclée de cyprine en plein sur son visage. Elle n'avait pas utilisée le sexe de son esclave jusqu'au bout, préférant le garder pour une autre utilisation. En sueur, haletante, incapable de contrôler ses tremblements et ressentant toujours un immense désir qu'elle devait absolument assouvir... ce n'était pas terminé, la magie de Mascotte l'affectait toujours. La sueur lâchait une odeur de phéromones qui l’excitait elle-même. Elle se redressa à quatre pattes et fit quelques pas vers l'avant... "La voir ? La sentir ?"... elle pensa deviner de quoi il parler et, sans le regarder, les yeux fermés, sur trois pattes, l'une de ses tripotant de façon incontrôlée son sein, elle chuchota, incapable de parler fort, trop épuisée :

-Oh oui, je veux la sentir... vas-y, prend-moi... mets-moi tout ce que tu as, tout ce que tu peux ! Je n'arrive plus à me contrôler... !

Mais rien ne toucha la rate, pas pour l’instant. White s’était juste relevé et placé dans l’angle le plus sombre de la masure. Sa voix douce, le genre de voix qui aurait rempli d’horreur une collégienne sur le chemin de l’école, alla chatouiller les oreilles de la bestiale femelle.

« Regarde, regarde aussi. C’est à voir... après, c’est à sentir... »

Sur ce, le lapin écarta les bras et des bruits assez écœurants se firent entendre. On aurait dit que le corps du Terranide était en proie à des déplacements d’organes. Sous sa blanche fourrure, des bosses, des Creus se mouvaient. Et White souriait, d’un sourire de plus en plus large, si large désormais qu’aucune mâchoire ordinaire n’aurait pu aboutir à ce résultat. Ses dents de mignon rongeur laissèrent peu à peu la place à une dentition de carnassier. Ses belles oreilles, longues et légères, allèrent en s’épaississant, devenant plus courtes mais surtout plus larges et un rien membraneuses, faisant penser à des ailes de choses-souris. Le pelage de tout le corps s’assombrit, devenant noir comme la nuit. Les grands yeux bleus se muèrent en bille d’obsidienne. Le changement fut tel que la silhouette elle-même de White changea, perdant en hauteur près de trente centimètres, dépassant donc à peine le mètre dix, tout en devenant légèrement plus massive, un rien musculeuse et quelque peu courte sur jambes. Les griffes de ses doigts devinrent démesurément longues, faisant passer celles des scavens pour des jouets.

Le masque était tombé, Mascotte avait prit place, enfin presque. Sa vraie couleur de pelage était bleue et il avait un peu forcé sur la dose effrayante de son physique pour les besoin de sa mise en scène. Profitant de la surprise créée par cette métamorphose imprévue, il se jeta sur la femelle, pas pour la brutaliser, juste pour la saisir au cou, comme s’il voulait lui faire un câlin... ou pour lui broyer la nuque, allez savoir. Pour l’instant, il se contenta de rester nez à nez avec elle au sens propre du terme.

« Je ne m’appelle pas plus White que je suis Terranide. Dans la forêt, je suis mort brûlé et j’ai beaucoup aimé. Entre les griffes de tes compagnons, ma seule peur était que vous ne vous rendiez compte que j’adorai ce mauvais traitement. Je joue des rôles, j’aime ça. J’aime regarder les autres sans que les autres puissent vraiment me voir. Tu comprends ? »

Il ricana, vraiment sadique.

« Veux-tu que je continue de jouer ? Veux-tu que White continue d’exister ? Veux-tu qu’il soit ton esclave pendant un ou deux jours ? Oui, tu le veux. Moi, je veux que tu fasses en sorte qu’un maximum d’autre esclaves puissent avoir la vie sauve, je dis bien un maximum et rapidement de préférence. Si tu ne le fais pas, rien ni personne ne pourra te protéger de moi. Apelle à l’aide, que toi ou les autres me tue une, deux ou même cent fois ! Je reviendrais toujours ! Je peux avoir mille visages ! Alors, on va être ami ou ennemi ? » 
 

Les soudains changement de son corps, et le fait qu'elle se soit fait plaquer au sol par une espèce de petite peluche noire aux mimiques sur-développés, le cou serré par ses mains griffus, refroidit légèrement les ardeurs d'Ankary... oh, elle ressentait toujours un désir fougueux de se reproduire, les chaleurs causées par la musique étaient toujours présentes, mais... peut-être à-cause du changement de forme... elle réussit à revenir à elle et à se concentrer sur ses paroles. Elle l'observa longuement et écouta, silencieuse, ce qu'il avait à dire... ses yeux noirs observaient sa jolie petite bouille de panda noir...

-Tu me plais, toi, finit-elle souffler, contre toute-attente.

Quoi, vous êtes surpris ? Vous croyez peut-être que la rate éprouvait le moindre respect, le moindre amour, ou encore la moindre fidélité envers les membres de sa meute ? Elle ne restait parmi eux que pour différentes raisons qui n'avaient rien à-voir avec un soit-disant amour qu'elle pourrait leur porter... déjà, il était dans son instinct de vivre au-milieu d'une colonie, comme les rats normaux. Ensuite, il y avait aussi le fait que, même si elle n'était pas sans-défense, un skaven seul dans un monde où on ne les aimait pas beaucoup de survivait pas longtemps, souvent tué par les chasseurs de monstres. Ce qu'elle aimait, aussi, au milieu de la meute, c'était le pouvoir qu'elle pouvait exercer, grâce à ses talents de séductrice... et pour finir, elle n'aurait pas autant d'esclaves avec qui s'amuser si elle devait les chasser toute-seule. La protection, le pouvoir et l'amusement, c'était tout ce qu'elle cherchait dans cette meute... pour le reste, elle se fichait d'eux comme de son premier couteau.

Et là, cette étrange créature lui proposait de devenir son esclave personnel en échange de les trahir... mais la trahison était un jeu, aussi, pour elle, et elle se fichait de ce qu'il pourrait arriver à ses semblables si elle venait à faire quelque-chose qu'elle ne devrait pas. Voir leur tête après ce qu'elle avait fais... ça vaudrait le détours. Elle, elle se serait bien amusée, en échange, et de toute-façon, il leur suffirait d'attaquer un nouveau village pour faire le plein d'esclaves sexuels. Alors, finalement, elle se redressa et, assise, regarda l'étrange créature dans les yeux... visiblement, ses petites menaces ne l'avaient pas impressionnés, les skavens n'étaient pas connus pour craindre la mort... mais la lueur de l'intéré brillait dans le fond de ses iris.

-Tu es un petit malin, toi, répondit-elle, réussir à tromper tout-le-monde ainsi... je suis impressionnée. On n'est pas si différent que ça, toi et moi... tu crois peut-être que cette bande de rats braillards ont le moindre intéré, à mes yeux ? Elle cracha par-terre : je ne suis avec eux que pour avoir un peu de protection, et parce que je m'amuse bien ici... il me suffit de sortir un peu charme pour obtenir ce que je veux. Tu veux que je les trahisse pour toi ? C'est d'accord. Mais tu devras suivre MES conditions : tu seras mon esclave pendant une semaine entière, et tu devras faire absolument tout ce que je désirs, et ceux, puisqu'il semblerait que tu sois doué pour te transformer, sous toutes les formes que je veux. En échange, au-bout de la septième nuit, j'ouvrirais la cage des esclaves et vous pourrez tous partir... les mâles tombent de sommeil dès trois heures du matin à-cause de l'alcool, personne ne surveille jamais le camp. Cependant, je te préviens : lorsqu'au matin, ils se rendront compte de la fuite, ils se lancerons à votre poursuite... certains pourront s'échapper, d'autres non... il faudra en sacrifier quelques-uns pour sauver les autres. Quand à tes... menaces...

D'un geste vif, elle décrocha un poignard, caché dans sa fourrure, et le planta dans la poitrine de la créature immortelle, là où se trouvait son cœur. Elle l'enfonça jusqu'à la garde, et continua :

-Je ne suis pas immortelle mais je suis vive, et j'aime autant les bons combats qu'une bonne saillie. La mort ne me fait pas peur, alors tu ne m'impressionnes pas.

Elle retira sa lame, attrapa l'oreille de la bestiole et l'attira contre-elle, collant sa langue à l'intérieur de sa bouche et jouant avec elle, sa façon à elle d'embrasser. Elle resta ainsi quelques seconde, puis se retira, un filet de salive les accrochant toujours l'un à l'autre...

-Marché conclu ?

Elle en avait du cran cette diablesse ! Lorsque, au tout début de l’attaque des rats sur le village, Mascotte avait vu l’idiot auquel il avait coupé un doigt battre en retraite, la queue entre les jambes, il s’était dit à tort que tous devaient avoir la même couardise. Il s’était trompé, elle le lui prouvait. Pas de protestation, pas de supplique, juste l’attrait d’un gain potentiel. Ces monstres n’avaient donc pas la moindre limite, pourris jusqu’aux os. Elle lui ressemblait, avait-elle dit. Il ne voulait le croire mais ne pouvait s’assurer du contraire. Il faisait cela pour sauver les esclaves, mais alors pourquoi n’entamait-il pas une élimination systématique des rats ? Cela lui prendrait du temps mais il devait en être capable. Ses décisions n’étaient jamais franches, éternels compromis entre son plaisir et son devoir.

Blessé au cœur, un coup qui aurait emporté n’importe qui de normalement constitué, il se dégagea, refusant l’ignoble baisé. Il fixa de ses yeux sombres la femelle, indécis, réalisant que même à son égard ses sentiments étaient ambivalents. Elle le répugnait, sans pour autant pouvoir nier son mérite, son talent. Son rôle au sain de la horde n’était pas simple à tenir, elle s’en sortait avec finesse. Même le grand albinos devait être sous sa coupe.

« Va pour une semaine. Mais pas de changement de forme. Tu n’auras affaire qu’à White et lui seul. Je ne veux pas que quelqu’un d’autre sache. Personne ne doit savoir, personne, ni les rats, ni les esclaves, personne ! »

Il marqua une pose, puis, avec un demi-sourire, il ajouta :

« Bon, je veux bien être sympa. Si White t’ennuie, tues-le, ou fais-le tuer par les autres. Et avant cela, dis-moi qui tu aimerais avoir. Je ferais en sorte que la horde tombe, par un curieux hasard, sur la personne de ton choix. Je ne peux pas me métamorphoser en n’IMPORTE qui. Monstres et Terranides velus sont les seuls à ma portée, les seuls assez proches de ma vraie forme. Et dans une semaine, tu libéreras tous les esclaves, même ceux que vous aller trouver d’ici là. »

Mascotte jeta un regard prudent au niveau des fenêtres de la maisonnette. Il ne devait pas rester comme ça longtemps ou on finirait par le voir. Sa blessure au cœur avait déjà disparu et pas qu’en surface. Il cracha un peu de sang, juste pour évacuer ce qui s’était égaré dans les voies non sanguines. 

Mascotte ferait cependant peut-être mieux de se poser une petite question, tendis que la femelle skaven l'écoutait, se léchant un doigt d'un air se voulant charmeur... il avait reculé, avait refusé son baisé, mais visiblement, elle voulait toujours jouer avec sa langue... Ankary était mauvaise, cruelle, traitresse, elle n'aimait personne et se jouait de tout-le-monde... était-elle au moins du genre à tenir ses promesses ? Mh... si elle y réfléchissait bien, seulement si cela lui permettait d'obtenir quelque-chose... si les skavens s’apercevaient qu'elle les avait trahis, que ferait-il ? Oh, pas grand-chose, en fait... elle se contenterait de jouer les idiotes en disant qu'elle avait trouvée amusante l'idée d'une petite chasse matinale, et elle jouerait de son postérieur pendant une nuit ou deux pour se faire pardonner de Kraks. Ce n'était pas comme-si n'importe-quel autre skaven avait agi de la sorte : elle était leur unique femelle... ils étaient au petit-soin avec elle, la plupart espérant qu'elle accepterait un accouplement avec petits... oui, elle savait que si elle la jouait finement et qu'elle trouvait une excuse, il ne lui arriverait rien... mais que ce passerait-il si elle trahissait la créature ?

Mh... Ankary n'avait pas peur de la mort... mais elle n'avait pas non-plus envie de mourir, et après avoir vu et ressenti les pouvoirs de ce soit-disant "White", elle savait qu'il n'avait pas bluffé : il la chasserait, et il la tuerait si elle venait à ne pas tenir sa promesse. Non, en fait, sa petite vie était la seule qui compter, à ses yeux... pour la première fois de sa vie, elle serait sincère, elle ne trahirait pas le lapin... mais en échange, elle comptait bien profiter de lui aussi souvent que possible.

-Bon, très bien, mon mignon, dit-elle en se rasseyant sur la table, les jambes croisées... t'es mignon de me proposer un truc pareil, mais ça nous fera perdre du temps, et vu ce que j'ai en-face de moi, je souhaite profiter le plus longtemps possible de cette semaine... donc pas de métamorphose, tu resteras mon petit lapinou adoré. Ainsi, je pourrait m'amuser à te tirer la queue et les oreilles, et dormir sur ta douce fourrure. Cependant, je me réserve le droit de choisir la taille de ton sexe.

Elle se releva et s'approcha de lui... sous sa forme normale, il lui arrivait à-peine à la taille. Elle lui gratta la tête, juste entre les deux oreilles, comme elle le ferait à un chien... c'était clairement plus un moyen de l'humilier que de lui faire du bien. Puis ses mains descendirent le long de son dos et elle gratta sa fourrure noire...

-Si tu veux vraiment passer inaperçu, mon choux, dit-elle, il faudrait que tu arrêtes de te soigner. Ce n'est pas pour mon plaisir... "menteuse", claironna une petite voie dans sa tête... mais après que nous ayons terminés, je pense qu'il me faudra te fouetter à-nouveau. Ne t'en fait pas : ça me fera autant de bien qu'à toi. Et puis, un conseil... elle avait bien remarqué qu'il était inquiet à l'idée qu'on découvre sa véritable nature : ne refuse plus jamais de m’embrasser temps que tu seras à mon service, si tu ne veux pas que j'ouvre la bouche sur ton petit secret. N'oublie pas : tu peux toujours me tuer, mais ça n'effacera pas mes paroles de la mémoire de ceux qui les aurons entendues. Bon, et maintenant...

Elle le bouscula pour qu'il se sorte de son chemin et alla s'asseoir pour la troisième fois sur la table, mais ce coup-ci, elle écarta largement les cuisses... les lèvres de son vagin étaient encore humides de tout-à-l'heure, avant que Mascotte ne lui avoue sa vraie nature. Il n'était pas bien dur de savoir ce qu'elle voulait, mais elle le lui précisa quand-même :

-Tu es a moi pendant une semaine, alors fait ton travail ! Viens me retirer la pression que tu as mise sur moi avec ta musique ! Et je veux que ce qui me pénètre soit aussi gros que celle d'un cheval...

La chaleur la mettait dans un tel état qu'elle sentait qu'il fallait que ce qui la pénétrerait soit à la limite du supportable pour pouvoir la satisfaire pleinement...

Mascotte regarda la diablesse sur sa table, jambes écartées, position sans équivoque. Il avait entendu l’ordre. L’affaire ayant été conclue, il se devait d’obéir, redevenir White et jouer son rôle d’esclave. Il sut, en cet instant, sachant que cela allait durer une semaine, qu’il n’aimait pas se rôle. Quelque chose, en lui, hurlait qu’il était le monstre, qu’il était fait pour dominer, pas pour jouer la larve. Ou alors, cela ne devait pas durer, être juste une séance, rien que ça... Mais il avait donné sa parole. Comment faire ? Négocier, encore négocier ? Elle serait intraitable, d’autant plus qu’elle avait sur lui un moyen de pression : divulguer son secret.

Lentement, il redevint lapin. Le processus était toujours aussi écœurant. Puis, il s’approcha, s’étant muni, comme demandé, d’un membre viril assez extraordinaire. Avant d’en venir à... l’accouplement, il fit mine d’hésiter.

« Vous êtes sûr de vouloir ça ? Vous savez, ma semence, jamais aucune créature vivante n’y a été exposée. C’est à vos risques et périls si d’aventure vous mettez au monde un petit qui vous dévore de l’intérieur. Quel charment bambin cela fera, mi rat, mi... mi... moi. »

Il eut un sourire entendu. Puis, montrant sa flûte restée au sol, il ajouta :

« Vous avez constaté l’effet de ma musique, de ma danse. Si, au lieu de faire de moi un esclave de plus entre vos griffes, je vous enseignais quelques tours. Votre pouvoir sur la meute n’en serait que plus grand. Ce mâle albinos, et tous les autres, ne seront que des marionnettes. Vous aimez tirer les ficelles, donnez-vous les moyens d’aller plus loin. Réfléchissez bien à la façon dont vous voulez fructifier cette semaine. »

Que disait-il ? Quelle logique dans cette demande ? Pour se sortir d’affaire, lui, il proposait des secrets occultes à une personne qui n’en ferait qu’un mauvais usage ? Il voulait sauver des esclaves et s’offrait de favoriser la meute dans le même temps ? Embi valant jusqu’à l’incohérence ! Mais qui pouvait-il bien être au juste pour se comporter ainsi ? A croire que deux forces le poussaient continuellement dans des sens opposés.  

La queue de la femelle skaven fendit d'un coup l'air avec la puissance d'un fouet lorsque la créature, redevenue White, termina son discours... elle s'entoura autour de son cou et attira le terranide-lapin contre le corps couvert de fourrure sale et brune d'Ankary. Les lèvres de son vagin tressautèrent de plaisir lorsqu'elle sentit le sexe énorme qu'elle avait réclamée se frotter dessus... durant la discussion, l’excitation de la rate était remontée, et elle n'en pouvait plus d'attendre ! Et ce n'était pas les bruits répugnants que venait de faire le corps de son jouet en se déformant et en se transformant en ce qu'il était maintenant qui avait refroidit ses ardeurs... il suffisait de la regarder pour comprendre que ce qui était dégoûtant, voir même horrifiant, ne la dérangeait pas. Elle était elle-même dégoûtante et horrifiante. Après-tout, comment il s'était transformé en ce qu'elle voulait, elle s'en fichait... l'important, c'était le résultat final.

La queue d'Ankary quitta le cou de son esclave et lui entoura la taille, ce coup-ci, serrant presque assez fort pour lui couper la respiration, et le forçant à se plaquer encore plus fort contre elle, qu'il le veuille ou non. De ses deux mains fripées, elle attrapa les oreilles du lapin et le tira en avant pour que leurs museaux soient l'un contre l'autre... ses yeux étaient injectés de sang quand elle les plongea dans les siens...

-On verra cette proposition plus tard ! S'exclama-t-elle. Pour le moment, tu m'as chauffé avec ta magie, avec ta chanson, et avec ta danse... alors il faut que tu me satisfasses, je ne peux plus tenir ! Je me fiche de tes conseils, pour le moment... de toute-façon, je manipule déjà cette bande de mâles stupide comme je le désirs rien qu'en remuant mes fesses devant-eux. Et pour ce qui est de ton soit-disant petit monstre qui pourrait me dévorer de l'intérieur... elle ricana : tu n'as pas à t'inquiéter pour moi, je connais toutes sortes de moyens d'éviter de tomber enceinte. Comment crois-tu que j'ai passée ma vie à me faire saillir par des esclaves et d'autres skavens sans jamais avoir de petits ? Hi hi hi...

En effet, Ankary avait trouvait instinctivement quel baies au goût fort et amère il lui fallait manger pour tuer les fœtus, ou alors elle avait appris à se mettre des bouchons de toutes-sorte au-fond du vagin pour qu'elle puisse ressentir le plaisir du sexe et du sperme qui coulait en elle, mais sans qu'il aille plus loin. Ce n'était pas parce qu'elle n'avait pas l'instinct de la procréation... mais elle savait que si elle se mettait à mettre bas une fois, les mâles ne la lâcheraient plus pour qu'elle continue à leur offrir des portées, et surtout, ils la verraient moins charmeuse qu'avant de devenir mère, et elle perdrait son pouvoir sur eux... elle préférait ne pas donner la vie et passer la sienne à s'amuser à contrôler la meute de Kraks. Et de tout-façon, ce n'était pas une grande perte : Kraks mettait des esclaves de côté et les engrossait lorsqu'il manquait de guerrier, ça ne le dérangeait donc pas de garder pour lui la beauté de sa skaven.

Sa queue se serra encore d'avantage autour de White et elle le plaqua plus fortement contre elle, son pénis formant un angle-droit surement assez douloureux contre le ventre de la femelle. Elle lui faisait ainsi comprendre qu'elle ne changerait pas d'avis... elle ne le laisserait pas négocier d'avantage, il pourrait lui proposer ce qu'il voulait, elle, elle ne désirait qu'une chose : qu'il la prenne. Elle ne se laisserait pas amadouer, ni effrayer par ses paroles, et si il le lui refusait, alors, elle se ferait un plaisir d'aller crier son honteux petit secret à tout-le-monde...

La réponse était sans équivoque, White s’exécuta sans tenter d’autres manœuvres de diversion. Pénétrant la bestiale femelle sans délicatesse, il opta pour une égale bestialité. Le temps n’était pas à l’élégant romantisme à l’eau de rose, c’était de la sauvagerie brute et directe, répugnante au possible.

Et le résultat ne fut, avouons-le, pas si désagréable que ça. Mettant de côté sa réflexion, s’abandonnant aux pulsions, le lapin s’en donna à cœur joie. Car, après tout, autant prendre son pied sans retenue, il aurait été stupide du contraire. Sous ses coups de boutoir, il sentit son excitation croitre, chose tout de même assez nouvelle chez lui car, encore une fois, il n’était en rien un spécialiste du sexe, même s’il savait comme personne attiser les pulsions. En vérité, chacun avait ça façon de réagir à la diabolique musique et à la danse associée. Elle faisait remonter à la surface les fantasmes, l’inavouable, elle révélait les êtres dans toute leur laideur, tirant de chacun ce qu’il y avait de plus vil et méprisable. Sombre savoir que le sien, sombre héritage. L’heure n’était plus aux questions et ce fut, il le réalisa, un autre point positif. Mettre son cerveau en veille était un luxe. Et quand vint l’orgasme, plus aucune idée autre que son sauvage plaisir ne circulait dans sa cervelle. Restait à savoir si sa prestation était convenable pour la première concernée... Il eut sans doute le tort de ne prendre aucune initiative, à moins que ce soit là sagesse de sa part. L’avenir allait le dire.

"Convenable" ? Il n'y avait aucune convenance, dans ce que faisait le terranide-lapin-magique et sa maîtresse d'une semaine... ce n'était que brutalité, sauvagerie, tendis qu'il la ramonait de l'intérieur avec son sexe si gros qu'il rentrait à-peine en elle sans la faire saigner. C'était là la version la plus sale de la pornographie que l'on puisse imaginer. Aucun amour, entre-eux, aucune douceur, pas la moindre petite preuve d'affection... seulement une saillie pure et simple comme on en voyait souvent entre deux animaux... et encore, les animaux, ils avaient un but quand ils faisaient ça. Là, le seul but, c'était de libérer la skaven de ses pulsions, et de lui faire du bien. Couchée sur le dos, sur la table, Ankary tressautait à chaque nouveau coup du puissant mâle qui était en-train de la prendre. Il lui faisait mal... et elle adorait ça !

C'était une douleur... agréable, elle avait l'impression que l'énorme pénis allait la déchirer en-deux parties, il lui grattait l'intérieur de son vagin et la faisait monter au septième ciel. En réalité, la nature de la rate ne la poussait justement pas à chercher l'amour ou la douceur, elle trouvait du plaisir dans la saleté et le mal... plus c'était sauvage, plus c'était convenable à ses yeux. Elle avait déjà couchée si souvent, dans la vie, avec toutes sortes de créatures différentes.. dominante avec les esclave, dominée avec Kraks... mais jamais elle n'avait ressentit le plaisir à un tel degré. Peut-être était-ce la magie de la musique et de la danse qui l'avaient rendue tellement sensible... en tout-cas, poussée par sa jouissance, elle se mit à couiner, le museau grand ouvert, la langue pendante et de la salive perlant autour de son cou. La transpiration se mêlait à la crasse de sa fourrure et faisait flotter un odeur acre dans la cabane... mais la puanteur ne faisait qu'exciter la libido des skavens, mâle ou femelle, peu-importe, généralement.

Elle s'accrochait à la table pour ne par être propulsé au-loin par les puissants coups de son mâle, et ses pieds entourait le corps maîgre de l'apparence qu'avait adopté White, les jambes serrées accompagnant ses mouvements contre ses hanches, et ses griffes creusant des sillons sanglants sur les fesses ou le bas du dos du terranide-lapin. Ankary prenait son temps, elle laissait White aller et venir en-elle mais ne lui donnait pas encore l'autorisation de jouir... elle voulait que ça dure... longtemps... le plus longtemps possible. Mais vint rapidement le moment où elle ne put plus attendre. Cette énorme bite qui la labouré l'avait faite monté si haut dans l'excitation qu'elle craignait de ne plus pouvoir redescendre. Elle était épuisée, et les chaleurs s'étaient calmés... alors, tout à son plaisir, elle cria :

-Vas-y... c'est bon, maintenant... décharge-toi en moi... je veux être remplie et couverte de ton sperme... JOUI AVEC MOI !!!