Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Des rats et des terranides [PV avec notre Mascotte préférée]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

La meute de Kraks

Légion

Le petit village de Pearl, perdu en plein milieu d'une petite forêt des terres sauvages, là où personne, ou presque, ne pouvait le trouver, était un petit havre de paix pour tout terranide cherchant protection, voulant échapper au monde extérieur où ils étaient continuellement rabaissés et maltraités, et également se tenir loin des chasseurs d'esclave qui réduisaient ceux de leur genre à l'état d'animaux bien obéissants. Encastré entre une forêt de sapins aux bonnes odeurs et une colline qui fleurissait de milles couleurs au printemps, le village n'avait à ses début comptait que trois familles, trois couple, dont deux avaient un enfant, qui avaient fuis le même maître cruel en même-temps et qui étaient venus se cacher dans la nature sauvage où les hommes n'aimaient pas aller. Cinquante ans plus tôt, ce village n'était qu'un camp fait de petites tentes en branches... aujourd'hui, après que les familles aient trouvés d'autres terranides en fuite et les aient accueillis, c'était une jolie petite bourgade faite de maisons en rondins de bois. Le bouche-à-oreille entre esclaves avait amenés d'autres à venir s'y réfugier, et ils avaient formés une petite colonie secrète dont les quelques personnes qui avaient entendus parler de son existence y voyaient soit un espoir, soit un mythe... en dehors des esclaves en fuite, en-tout-cas, peu osaient braver la forêt pleine de loups pour essayer de le trouver.

Apprenant à s'entre-aider, les habitants de ce village purent vivre grâce aux dons que leur faisaient la nature... ils vivaient de chasse, de pèche, de récoltes... ils n'avaient pas besoin de commercer, ils partageaient tout et vivaient ensembles. L'eau leur venait des rivières, le cidre des arbres, tout comme le bois pour se chauffer et réparer leurs maisons. Le village s'était agrandit jusqu'à accueillir une trentaine de familles de terranides aux types et aux origines différents. Aujourd'hui, le village comptait même une école, une petite église et une place centrale où les villageois se rassembler pour manger ensemble et faire la fête. Pearl était un village de paix et d’harmonie, où les habitants espéraient toujours vivre heureux, en paix, loin du monde extérieur... hélas, rien ne dure jamais éternellement, pas même la paix.

Le village recevait cette nuit la visite d'une troupe de ménestrels qui, après être passé devant l’œil vigilant des gardiens, avaient pus entrer dans le village... c'était tous des terranides, et ils ne portaient aucune arme dans leurs bagage, seulement des costumes, des décors et des instruments de musique. Ils fuyaient aussi les marchands d'esclaves, en restant itinérants, cependant. De voyage, personne ne savait vraiment pourquoi ils étaient passés par cette forêt... mais maintenant, ils étaient là. Les pearliens n'avaient pas d'or ou d'argent à offrir, mais en échange d'une nuit en sécurité dans leur village, d'un bon repas et de plusieurs kilos de poissons à emporter, ils acceptèrent de faire un petit spectacle. C'est ainsi que, la nuit venu, celle-ci étant belle et étoilée, les danseurs et la musique battirent leur plein dans le village. Un terranide avec des oreilles et une queue de lapin jouait un air de flute fort entraînant devant un groupe d'enfants qui tapaient des mains... puis, d'un coup, un craquement sinistre se fit entendre dans la nuit.

Ce n'était qu'un craquement, mais il était si puissant qu'il fut suffisent pour inquiéter les villageois et les troubadours. La musique cessa, et tous se turent... il semblait que rien ne devait arriver, le bruit ne se répétant pas... mais d'un coup, le bruit d'une chose énorme fendant l'air se fit entendre. La chose en question tomba en plein milieu de la place et rebondit sur plusieurs mètres, forçant les gents à s'écarter et écroulant trois murs de maison avant de s'arrêter. C'était un arbre... un sapin qui avait été déraciné, surement par quelque-chose de gros, et qui leur avait été jeté dessus. Les secondes de silences qui suivirent furent alors rompus par ce qui ressemblait à des rires de hyènes dans la nuit, le son de métal qui ripait... et par des hurlement, des cris de terreur mélangeait des cris de guerre et de folie. Aux alentours du village, les terranides qui n'étaient pas rester profiter de la musique, soit voulant un peu de calme, soit parce qu'ils avaient envie de passer la soirée tranquille avec un être aimé, se faisait attaquer. Pénétrant alors dans le cercle de lumière du feu de camp, un villageois, le bras en sang, et courant comme si le diable était à ses trousses, traversa la place en criant :


-Courrez ! Des skavens ! Courrez !

Il n'en fallut pas plus que tous paniquent, et que ceux qui étaient assis se levent pour suivre le fuyard en criant, se dirigeant vers la sortie du village, vers la colline. Mais ils furent stopper par trois forme énormes qui jaillirent de la nuit : trois skavens, chacun monté sur un warg, bloquèrent cette sortie du village. Ceux qui asseyaient de passer quand-même étaient balayés par de puissants coups de griffes et de crocs. Deux des hommes-rats encochèrent leurs arcs et tirèrent sur la foule... cinq villageois tombèrent ainsi, tendis que les autres faisaient demi-tour et tentaient de fuir par l'autre sortie, vers la forêt... trop-tard : un mur de skavens leur bloquait la route. L'un d'entre-eux, particulièrement grand et fort, tenait à la main une épée, et de l'autre levait par la gorge un terranide... il le regarda d'un air méprisable, et d'un geste vif, lui trancha la tête. Les rires fusaient autour du village... autour d'eux, d'autres skavens se tenaient cacher, près à attraper tout ceux chercheraient à s'enfuir par les côtés.

Une partie du village partit se réfugier dans leurs maisons, et d'autres se jetèrent à genoux pour supplier. Des enfants pleuraient, et des mères courraient, paniqués, à la recherche de leurs petits. Kraks, le chef blanc de cette meute, jeta le corps sans tête qu'il tenait à la main et s'avança. Il observa une terranide à genoux devant-lui... et un sourire sadique se dessina sur son visage.


-Défoncez ces portes ! Ordonna-t-il. Tuez ceux qui résistent, ainsi que les vieux et les moches... ramenez les autres ici. Je les veux nus et à-genoux. Ce soir, mes frères, nous ferons la fête avec ces êtres pitoyables... demain-matin, les survivants iront grossir les rangs de nos esclaves.

Avec des cris sauvages, les skavens acclamèrent leur chef, et partirent vers les maisons, leurs armes diverses et tranchantes à la main...

Mascotte

Avatar

Quand on se savait né du néant, sans famille, sans passé, comment trouver sa place en un monde étranger ? Mascotte n’était pas l’un de ces amnésiques à la vie cachée. Sa vie à lui avait débuté sur un autel de pierre, une nuit d’orage. Un vil personnage, doué sans doute d’une grande magie, avait jugé bon de l’engendrer par on ne sait quel ignoble rituel. En lui, rien n’était naturel, tout était diabolique, sauf son esprit, une partie tout du moins. Etrange contraste. Fallait-il y voir une expérience ? Un test ? Quoi qu’il en soit, après quelques pérégrinations, la créature comprit que pour se fondre parmi les autres, il fallait jouer le jeu, respecter le rôle. Aussi décida-t-il d’inventer ce qui lui manquait et d’adopter un visage au-delà des soupçons. Métamorph néanmoins incomplet, il n’eut pas le loisir d’un véritable choix sur la race qu’il allait mimer. Devenir humain, il ne le pouvait. Seuls les Terranies étaient à sa portée, et encore, ceux particulièrement proches de l’animal. Mais c’était loin d’être un problème, d’autant plus qu’il ne tarda guère à apprendre à quel point les Terranides avaient l’existence ardue. Un petit plaisir pervers l’incitait à tenir le mauvais rôle. Toutefois, cela, il devait le dissimuler, sans quoi on allait le prendre pour un fou, ce qu’il était, assurément.

Quoi qu’il en soit, à présent, il était White. C’était comme ça qu’il se faisait appeler. White le lapin. Et du lapin, il avait tout, les grandes oreilles, la courte queue, l’attendrissant visage, les incisives prédominantes, le corps velu. Son pelage était blanc neige, d’où son pseudonyme. Manque d’originalité sûrement mais quand il avait dû se nommer, lorsqu’il avait rencontré la troupe de ménestrels au hasard d’un sentier, il avait été pris au dépourvu. White, c’était la première chose qui lui était passé dans la tête et, ma foi, ça lui allait bien. Bien sûr, en sa qualité de Terranide supposé, sa silhouette demeurait celle d’un humanoïde. Elle était aussi svelte, élancée, et d’une taille modeste, à peine le mètre quarante. Pour compléter le portrait, il fallait mentionner un regard d’azur et puis, forcément, son costume. Un chapeau à plume, une ample tunique de toile, un pantalon dans le même style, une ceinture à boucle cuivrée, des souliers en cuire... Chapeau et tunique étaient d’un beau vert pomme, le pantalon, d’un vert plus sombre et la plume, jaune vif, un joyeux résultat. A ceci s’ajoutait le baluchon et la flûte dont il jouait présentement avec un talent qu’il ne s’expliquait pas.

Ce petit village était fort accueillant. Sous la lune étoilée, il se dégageait de lui une poésie émouvante, de quoi nourrir des inspirations oniriques. L’un des m’ambres du groupe qui se produisait sur la place centrale était doué pour ça. White, lui, ne pensait qu’à sa musique, faisant pour une fois abstraction de tout un tas de questions existentielles. Cependant, la quiétude prit brutalement fin, laissant la place d’abord à la stupéfaction, puis à la panique, bientôt à l’horreur. Le sapin projeté, les cris, les mouvements affolés, les ignobles rats, les premiers morts... White regardait tout ça, immobile, la flûte toujours en bouche, les doigts passifs. La peur, c’était pour lui rien qu’un mot. Capable de réincarnation, il n’avait pas à craindre la mort, il avait même tendance à la chercher, surtout si elle était lente. Cependant, il ne devait pas oublier son rôle.

« White, vite ! Qu’est-ce que tu fais ?! »

L’un de ses compagnons de voyage, le Terranide écureuil doué pour la poésie, le tira par la manche, l’entrainant vers la masure la plus proche.

« Heu, oui, oui, j’arrive ! »

Le lapin emboita le pas du rouquin, car l’autre était roux, et fut bientôt derrière la relative protection de quatre murs en rondins. Il y avait ici toute une famille, père, mère et leurs trois enfants, plus les deux invités. L’heure était à l’angoisse la plus totale. Les petits étaient en larmes, les parents n’en menaient pas large non plus et l’écureuil, émotif, était à deux doigts de s’évanouir. La pénombre ambiante n’arrangeait rien. White regarda tour à tour chacun des protagonistes, puis ses yeux glissèrent sur une hache de bûcheron rangée contre l’étagère de fortune. Il alla la prendre, après avoir abandonné sa flûte sur la table.

« On va quand même pas se laisser faire. » dit-il, hargneux.
« Mais vous êtes dingues ! Ils sont nombreux, ils sont énormes ! » protesta le père.
« M’en fiche. J’ai rien à perdre. Le premier qui entre ici, j’en fais un puzzle. »

Cette affirmation fit de l’effet sur les occupants de la maisonnette. Néanmoins, il n’y avait pas d’autres armes et personne ne bougea, sauf White qui se plaça devant la porte, prêt à accueillir dignement le premier rat, comme il l’avait dit. 

« Modifié: jeudi 06 juin 2013, 09:55:14 par Mascotte »
Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
Sa fiche

La meute de Kraks

Légion

Un groupe de trois ou quatre skavens s'attaquait, l'une après l'autre, à chaque maison... l'un d'entre-eux portait un rondin taillé spécialement pour servir de bélier, défonçait la porte après deux ou trois coups puissants, et le groupe entrait dans la maison, arme au poing. Ceux qui n'était pas dignes des ébats des rats, à leurs yeux, étaient tués, sous les hurlements de leurs proches... ensuite, les autres étaient dépouillés de leurs habits, attachés les chevilles aux poignais, et trainés à l'extérieur où ils étaient jetés sur la place du village, à-genoux devant le chef de la meute qui passait au-milieu d'eux pour les jauger du regard... parfois, il s'arrêtait pour observer un spécimen qui l'intéressait particulièrement, ou pour vérifier la fermeté d'une poitrine ou de fesses. Les hurlements de ceux qui étaient blessés, tués, de ceux à qui on arraché les vêtements, les pleurs, les suppliques, et les cris de joie des rats... tout-cela se mélangeait dans la nuit... puis vint le moment où les skavens s'attaquèrent à la maison où se trouvait Mascotte, son ami Rouquin et la petite famille qui cherchait à se cacher...

Comme la dernière fois, un rat arriva avec son rondin et défonça la porte avec deux coups bien placés... ne s'attendant pas à trouver de la résistance, le premier rat entra, et le premier coup de hache vola... le skaven ressortit en courant et en couinant, se tenant sa main ensanglantée. Broscar, qui depuis le début de la soirée jouait de ses fouets pour lacérer des chairs, s'approcha de la scène à laquelle il avait assisté... il observa un peu le doigt que Marwak venait de perdre, qui trainait dans la poussière... il regarda avec mépris la porte défoncé, serra fort ses fouets, et marmonna :


-Bien... ils ont envie de jouer, alors je vais les dompter...

Quelques minutes plus tard, la terre se mit à trembler de façon régulière... quelque-chose de gros, et de lourd, frappait des pieds sur le sol. En fait, cette chose, c'était celle qui avait déraciné et balancé le sapin, tout-à-l'heure. Au milieu des cris, les bruits de pas se ressentaient et s'entendaient pourtant très bien. Ils finirent cependant par stopper, quelques secondes de silences résonnèrent dans la pièce... et un puissant bruit de fracas retentit, tendis qu'une énorme main à trois doigts boudiné, à la peau grise et caleuse, fracassait un mur, saisissait la femme-terranide qui poussa un unique cri, avant d'être emportée à l'extérieur. Les enfants hurlèrent de plus bel, et leur père les attrapa par les épaules et les attira dans un coin. Des coups se mirent à être frappés sur le plafond, et très vite, des morceaux de bois brisés tombèrent au-milieu des réfugiés... le trou dévoila alors le visage de l'énorme troll dressé que le skaven était allé chercher. Il était en-train de démolir la cabane, saisissant l'un des rondins et s'en servant comme d'une massue.

Lorsqu'il eut dégagé un mur, il observa de ses yeux porcins et stupides les gents présents dans la maison... du sang encore chaud coulait de sa bouche. Il n'était alors pas difficile de savoir ce qu'il était advenu de la pauvre femme-terranide. Le troll finit par repérer White avec sa hache... il décida que c'était lui celui qui était le plus dangereux et leva sa massue-rondin, essayant de la lui abattre dessus...

Pendant ce temps, Kraks finissait d'observer les prisonniers, et arriva devant un bâtiment un peu plus grand que les autres... l'école. Krix, Krax et Krix, les trois monteurs de warg, tournait autour de celle-ci. Il les questionna du regard, et Krax expliqua :


-La maîtresse et quelques enfants se sont planqués là-dedans et ont barricadés la porte... on essaie de trouver un moyen de les atteindre...
-Pas la peine, répondit le chef en claquant des doigts, et à ce signal, les trois frères s'écartèrent.

Qwik se tenait derrière-lui, une lanterne à la main... il la lui arracha violemment et s'approcha de l'école en la tenant bien en l'air pour que tous puissent la voir. Les demandes de grâce fusèrent lorsque les prisonniers comprirent avec effroi ce qu'il voulait faire...


-Que cela vous serve de leçon, cria-t-il bien fort à ces êtres attachés devant-lui : on ne construit pas de maison en bois. Je voudrais vous dire que vous le saurez pour la prochaine-fois... mais pour vous, il n'y aura pas de prochaine fois...

... et il lança la lanterne contre la porte en sapin. En explosant, l'huile se dispersa sur le bois et pris feu à cause de la flamme... le feu liquide commença à embraser le bâtiment. Les cris de terreur des enfants et les hurlement d'effroi des parents ne pouvant rien pour leur progéniture, prisonniers des flammes, déchirèrent la nuit... les skavens qui ne se battaient pas, quand à eux, observer le bûché avec un sourire pervers sur le museau...

Mascotte

Avatar

Ho, un doigt ? L’ignoble rongeur s’en sortait bien. Quelques centimètres plus loin, c’était la main. Et quelques secondes plus tard, c’était un coup en pleine face, de quoi l’envoyer rejoindre ses méprisables ancêtres Mais le pleutre, visiblement aussi courageux que beau, s’était enfuit sans demander son reste. White observa, un sourire aux lèvres, le sang souillant la lame de son arme. Une petite victoire. Enfin, c’était beaucoup dire compte tenue de leur situation plus que précaire.

« Vous voyez, quand je dis, je fais. »
« Mais ils vont revenir, on est foutu, foutu et archi foutu ! » geignit l’écureuil, les mains devant le visage.
« Dis, ça t’arrive d’être positif ? »
« Mais bien sûr, je suis toujours positif. Là, c’est l’exception qui confirme la règle ! »
« Et bien qu’ils reviennent, je les attends de pied ferme ! »

Le lapin se tint prêt à réceptionner l’assaut suivant qui, forcément, serait plus dangereux. Il ne pouvait plus compter sur l’effet de surprise. Au dehors, c’était un concert de hurlements qui en disait long sur les événements. Un village pacifiste, c’était bien beau, mais sans au moins une milice pour en assurer la protection, c’était tenter le diable. Mascotte était peut-être le seul à opposer un soupçon de résistance. Et même s’il y en avait un ou deux autres qui l’imitaient, ils n’iraient pas loin. Alors qu’il réfléchissait, le sol trembla. Et, point de doute possible, ça venait par là.

« Au mon dieux ! » s’englouti l’écureuil. « Si je m’en sors, je jure de ne plus jamais voler l’or de notre public chéri ! »
« Tu es un voleur ? »
« Oui, je l’avoue ! Si fallait compter sur la générosité pour vivre, ça ferait bien longtemps qu’on aurait tous crevé ! Mais c’est fini, je le jure ! »

Il tomba à genoux, comme s’il priait un être divin. White le fixa, perplexe. Décidément, il n’avait pas encore tout compris de ces gens bizarres qu’il essayait d’imiter. L’instant d’après, ce fut le drame. Un monstre gigantesque emporta la pauvre mère de famille, plongeant ses proches dans un état de panique encore pire qu’avant, si c’était possible. Encore un peu et la maisonnette n’avait plus de toit. D’un revers de bras, le lapin chassa les débris qui étaient tombés sur lui, puis il leva la tête, découvrant l’horrible créature responsable de ce mini cataclysme. Son imposante silhouette se découpait sur le ciel nocturne, opposant aux étoiles argentées deux yeux stupides et belliqueux. Une odeur d’urine se répandit dans la ruine, titillant le nez de White. L’écureuil s’était fait dessus et pas que lui sans doute. Néanmoins, tranchant par un calme assez incroyable, le lapin se contenta de dire :

« Zut, il va me falloir une hache plus grande. »

Le troll essaya de l’écraser, il bondit de côté et s’exclama à l’intention de ses compagnons d’infortune :

« Fuyez ! Je fais diversion ! »

Pas le temps de voir s’il avait été entendu, ou obéi surtout. Il attrapa une tasse en terre cuite tombée à ses pieds et la lança sur le titan de service. Voilà qui devrait l’irriter.

« Par ici tête de con ! »

Sur ce, il récupéra sa flûte et bondit au travers de la fenêtre, espérant ainsi éviter un éventuel comité d’accueil au niveau de la porte. La réception fut approximative. Il roula et s’étala à cause d’un rondin errant. Pas de mal néanmoins. Hâtivement, il se releva, glissa son instrument dans sa ceinture et empoigna sa hache. Si son plan fonctionnait, le troll, enragé, allait le poursuivre. Et c’était justement parce qu’il aurait cette abomination derrière lui que les rats allaient peut-être hésiter à l’intercepter. Du coup, le lapin serait en mesure de mettre un sacré bordel dans les rangs ennemis, simplement en courant et attisant la fureur du monstre.

S’il se trompait, par contre, si le troll n’était pas aussi susceptible qu’il ne l’escomptait, où si ses maîtres arrivaient à le calmer, White devrait vite changer de plan. A découvert, armé d’une simple hache, on aurait tôt fait d’avoir raison de lui.
Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
Sa fiche

La meute de Kraks

Légion

Le sourire satisfait qui illuminait le museau de Kraks, tendis que celui-ci était en-train d'observer l'école se réduire en un gros tas de cendres, les derniers rondins noircis tombant au-milieu d'étincelles rouges... cela faisait environ une minute que les derniers cris de douleur s'étaient tus à l'intérieur... s'éteignit d'un coup lorsqu'il entendit les cris paniqués de ses soldats dans son dos. Ses moustaches frémirent de colère et il se retourna... les villageois avaient-ils finalement décidé de se défendre ? Non, en réalité, c'était Groldar, le troll de compagnie de la meute, qui, armé d'un rondin de bois qui faisait office de massue, suivait une chose blanche qui courait... à cet distance, il n'arrivait pas à voir ce que c'était. Mais en tout-les-cas, le fuyard courrait en plein-milieu des skavens, esquivant habilement les coups de cette stupide créature qui fauchait dans son élan les rats qui ne se poussaient pas assez vite de son passage. Les autres fuyaient et allaient se réfugier dans les rues adjacentes à la place principale. Kraks compris que cette personne le faisait exprès... gr, rusé... très rusé !

Le troll fonçait droit vers lui... il était poursuivit par un Broscar qui semblait particulièrement hors de lui et qui faisait tournoyer ses fouets en l'air sans parvenir à toucher son animal domestique, tout en criant :


-Reviens ici, stupide créature ! Reviens ici tout-de-suite !

Mais le troll, emporté par sa rage, n'entendait rien... il se demanda ce que la forme avait bien pu lui faire pour le mettre autant en rogne... quoi-que, ce n'était pas bien compliqué : il était capable de se mettre en rogne parce qu'un esclave parlait trop fort. C'était là un bien étrange défilé : d'abord un terranide blanc qui courrait, suivit d'un troll déchaîné, et d'un vieux skaven qui faisait siffler l'air avec des fouets métalliques et qui criait à s'en casser la voie comme un renard ivre. Ça aurait pu le faire rire si ce cortège n'était pas en-train de lui foncer dessus, bien près de l'écraser. Mais il resta là, calme, patient... il ne bougea que les bras pour décrocher une corde attachée à sa ceinture...

Le terranide passa près de lui, et il put voir qu'il avait les attribues d'un lapin... dommage pour lui, car les skavens aimaient les lapins. Mais pour le moment, il le laissa partir, car il avait d'autres trolls à fouetter... son animal leva sa massue, cherchant à nouveau à faucher son ennemi... Kraks l'esquiva en sautant, passa au-dessus du troll, et attrapa au passage avec un lasso le bout de son arme. Il retomba derrière-lui, si ficha bien sur ses pattes dans la terre... et il tira d'un coup sec. Le skaven était petit, comparé au troll, mais il avait malgré-tout une force des plus impressionnante. Le rondin échappa de la main de la bête et la frappa en-plein visage. Le troll se teint la mâchoire et tomba en-arrière. Avant qu'il ne puisse se relever, courant à quatre pattes tel un rat normal, Kraks avait courut autour de la bête et l'avait saucissonné avec sa corde, entourant son ventre, ses bras et ses jambes... il ne pouvait plus se relever. Le chef skaven s'immobilisa et regarda de haut, avec mépris, la tête au nez écrasé du troll...


-Chef, dit Krax en arrivant sur son warg, derrière-lui, des villageois ont profité de la panique pour fuir dans la forêt. Mes frères et moi, on va essayer de les rattraper.
-Stupide créature ! S'exclama-t-il, en lui donnant un coup de pied sur la joue... la peau épaisse du troll fit qu'il ne sentit rien, mais ça le détendit de faire ça.

Kraks se tourna vers ses soldats qui se rassemblaient à-nouveau devant-lui... la lueur dans ses yeux montrait qu'il était très en-colère.


-Qui est responsable de ce désastre ? Demanda-t-il en sifflant.
-C'est Broscar, monsieur ! Répondit Qwik, derrière-lui, en pointant le skaven désigné du doigt. Je l'ai vu libérer le troll...

L'espèce de sale petit mouchard ! Broscar le regarda d'un regard assassin... il allait le fouetter jusqu'aux os et le sodomiser avec un rondin dès qu'il en aurait l'occasion ! Mais pour le moment, il dut faire face à son imposant chef qui se planta bien face à lui, attendant des explications. Il recula, la tête baissée, en disant :

-Chef, c'est à cause de ce terranide lapin... il s'est défendu, alors j'ai pensé amusant de lâcher sur lui notre troll, pour lui apprendre à ne pas te défier... mais il a énervé la bête.

Kraks se tourna vers les terranides présents... face à lui s'étalaient une vingtaine d'être nus et ligotés, qui gémissaient devant une école en cendres... mais pas de terranide lapin. Il avait profité de la confusion pour disparaître... il grogna et se tourna vers Broscar :

-Trouve-moi ce lapin et ramène-le moi ici en le tirant par les oreilles. Je vais lui apprendre ce qu'il en coûte de fâcher Kraks...

Mascotte

Avatar

Et bien, par tous les dieux, Mascotte n’avait pas vécu course-poursuite plus excitante que celle-ci. Certes, il n’avait vécu à ce jour qu’une seule course-poursuite, c’était donc facile. Au moins mettait-il d’office la barre haute. Ce troll stupide avait rempli à merveille son rôle. Fort mais peu adroit, esquiver ses coups n’avait demandé le plus souvent qu’un peu d’anticipation. Parfois l’énorme massue avait balayé l’air latéralement alors White s’était baissé, sentant au-dessus de lui la vague d’air passer. Parfois l’énorme massue s’était abattue au sol, alors White s’était décalé, sentant la terre trembler et de la poussière le salir. L’erreur, dans les deux cas, n’aurait pas pardonné. Assommé, écrabouillé, l’affaire aurait été réglée. Mais il n’en fut rien et le lapin avait constaté, un peu à sa propre surprise, qu’il arrivait à ses fins.

A l’occasion de cette balade un peu particulière, il eut le loisir de constater l’horreur dont les rats étaient capables. L’école finissait de se consumer, jetant aux alentours de flamboyantes lueurs, faisant du même coup danser les ombres. La scène avait un côté infernal. Mascotte vit des corps mais surtout une vingtaine de malheureux liés et dépouillés, promis aux pires tourments. Des enfants, des adultes, des hommes, des femmes, pas d’exception. Pour eux, hélas, il ne pouvait rien. Enfin, il vit un rat particulièrement grand et blafard qui ne chercha point à l’arrêter. Au lieu de ça, ce fut le troll furibond qui fut stoppé. Dès lors Mascotte, privé de sa diversion, se mit en devoir de s’éclipser.

Essoufflé, il évoluait à présent entre les sapins, à quelques distances de l’infortuné village. Avec ce désordre, il espérait que d’autres avaient pu s’échapper. Combien ? Comment pouvait-il le savoir. Tout ce dont il était sûr, c’était qu’il était fatigué. Alors, il fit halte, les mains sur les genoux pour souffler. Ici, le calme était presque saisissant, surtout après avoir beignet dans la tourmente. La pâle lumière lunaire se faufilait entre les résineux, offrant de quoi voir sans trop de mal. Puis, tout d’un coup, un bruit de pas, une brindille qui craquait sous une chaussure. Le lapin empoigna sa hache, fit volte-face et se retrouva... devant l’écureuil ainsi que quelques autres personnes.

« Génial, White, tu as été génial ! » s’exclama le rouquin. « Je te dois la vie ! J’ai envie de t’embrasser ! »
« C’est pas la peine.  coupa Mascotte avec son calme invariable.
« Mais comment tu fais pour ne pas avoir peur ? C’était... c’était si... ha, j’en ai des frissons rien que d’y repenser ! »
« Ben, j’suis comme ça, c’est tout. »

Posant son arme contre un tronc, Mascotte entrepris d’épousseter ses habits. Les autres l’entourèrent. Il reconnu le père, veuf désormais, et ses trois petits. Il y avait aussi une demoiselle à l’apparence très humaine. Elle ne devait cacher que de discrets attributs animaux, le genre de Terranide pouvant sans mal se dissimuler. Elle tenait dans ses bras un gosse, un souriceau en larmes, un Terranide aussi animal que l’était White. Pas besoin d’être devin pour deviner que ce n’était pas son fils. Il y eut quelques murmures, quelques remerciements sincères, mettant mal à l’aise le lapin. Etre un héros, c’était nouveau pour lui.

Et visiblement, il devrait continuer à l’être car les rats n’avaient pas dit leur dernier mot. Il en venait par ici et aux pas de courses. Forcément, il devait y avoir dans le lot ceux sur les loups géants. Traqués aux traces et à l’odeur... les villageois n’étaient pas sortis d’affaire. Aussitôt, l’écureuil se remit à paniquer.

« Ce sont eux ! Ce sont eux ! Au mon dieu, ce son... »
« Ta gueule ! Vous allez tous partir dans une autre direction que la mienne. Je suis sûr que c’est moi qu’ils veulent en priorité. Ils ont tous pu me voir. Je vais me montrer, les attirer. Quoi qu’il arrive, vous ne vous retournerez pas, vous continuez de fuir jusqu’à être loin, très loin d’ici ! »
« Mais, toi ? »
« Ho, moi... ne t’en fais pas. Allez, du vent ! »

Peut-être qu’ils allaient avoir White, mais Mascotte, jamais. Le lapin se retrouva seul. Il resta sur place à attendre les rats. La hache sur l’épaule, il se plaça juste bien en évidence, là où tombaient des rayons de lune. Il fallait qu’on puisse le reconnaître, sans quoi les poursuivants risquaient de suivre toutes les pistes. Quand il devina des silhouettes se profiler entre les sapins, il sortit sa flûte et en joua quelques notes joyeuses avant de dire, sourire aux lèvres.

« Hé, les pas beaux, c’est moi que vous cherchez ? Laissez-moi vous dire que je n’ai jamais vu une bande de bras cassés pareille ! Y’en a pas un pour rattraper l’autre ! Votre pote le troll est sans doute le plus intelligent du groupe, c’est pas flatteur ! »

Et il éclata d’un rire léger. Il fallait le voir, avec son chapeau à plume, ses oreilles mi-pliées, sa posture goguenarde, l’instrument dans une main, la hache dans l’autre. Bon, après, il fallait quand même espérer qu’ils n’étaient pas trop nombreux en face. Si White ne gagnait pas assez de temps, la fuite des autres n’étaient pas assurée. Il partit en courant, au gré du hasard. Dès qu’il serait rattrapé, il se bâterait, avec les forces qui lui resteraient.
 
Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
Sa fiche

La meute de Kraks

Légion

Les pas-beaux ? Dommage que White ne connaisse pas autant de choses sur les skavens qu'il semblait le croire... sinon, il aurait trouvé une autre insulte à leur dire, car visiblement, il ignorait que ces deux-mots mis ensembles était un compliment, pour eux. Il ne fallait pas croire : les hommes-rats savaient qu'ils étaient répugnants, qu'ils puaient, que la simple vu de leur fourrure crasseuse soulevaient le cœur des autres créatures... mais ils aimaient ça, c'était dans leur nature. Ils passaient leur vie à cultiver cette mauvaise réputation ainsi que leur saleté. Dans la meute, il n'y avait pas un skaven qui n'avait pas sa fourrure remplie de puces, de tiques, et de tout-autres vermines. Passer du temps avec eux, comme allaient, malheureusement pour eux, bientôt pouvoir s'en apercevoir leurs prisonniers qui allaient êtres initiés à leurs "jeux" durant la nuit, c'était comme dormir au milieu d'une déchèterie qui n'aurait pas été vidée depuis dix ans, autant pour l'odeur que pour l'hygiène... d'ailleurs, la meute de Kraks était réputée pour le mauvais état de leurs esclaves. Généralement, les plus forts ne survivaient pas plus de quelques mois, car si la brutalité de leurs maîtres ne les emportait pas, c'était les maladies que les rats véhiculaient, qui avaient raison d'eux.

Une autre chose à savoir, c'était que les skavens aimaient qu'on éprouve du dégoût et de la peur pour eux... lors des nuits torrides où ils assumaient leurs ébats sur leurs esclaves, ressentir leur peur, leur dégoût, tout-cela ne faisait que les exciter d'avantage, c'était la raison pour laquelle ils n'hésitaient pas à faire les choses les plus dégoûtantes. Ils ne voulaient pas qu'on les aime, ils ne voulaient pas qu'on se soumette à eux comme de bons chiens... ils voulaient qu'on les craigne, et qu'on se soumette à eux avec le plus grand des dégoûts. Même Ankary, leur seule femelle, qui était d'ailleurs la seule à prendre la peine de lisser ses moustaches et de coiffer les poils de sa tête en arrière, chaque matin, n'était pas de mise sur la saleté... et en fait, plus elle était sale, et plus les mâles de la meute la trouvaient sexy. Donc oui, les skavens apprécièrent qu'il les insulte en les traitant de moches... en revanche, ils apprécièrent moins son insinuation sur leur intelligence.

En entendant les insultes et les quolibets de ce terranide-lapin, les skavens qui venaient de le trouver, une petit groupe de six, se mirent à siffler de colère, et lorsqu'il prit la fuit, ils le poursuivirent en courant à quatre-pattes, bien décidé à lui apprendre qu'on insultait pas des rats comme-eux impunément. Les skavens allaient beaucoup plus vite lorsqu'ils marchaient à quatre-pattes... cependant, à-cause de ses gênes de lapin, en tout-cas ce fut ce qu'ils supposèrent, White était plus rapide et plus endurant qu'eux. Au bout de quelques minutes de course, les trois warg et leur cavalier sortirent de l'ombre... ils n'arrêtèrent pas la proie de leurs camarades, mais arrêtèrent la course de ceux-ci, observant le lapin blanc disparaître dans la nuit...


-Ce misérable nous a fait perdre des esclaves potentiels ! S'exclama Krax, fâché...

En effet, les villageois connaissaient mieux la forêt que les skavens, et ceux qui avaient profité de la diversion de White et du troll, suivit par les quelques membres survivants de la troupe avec laquelle il était arrivé, avaient empruntés des chemins détournés et des cavernes cachées pour s'enfuir... et bien oui, ils étaient pacifistes, mais ils avaient quand-même prévu le coup au-cas où, un jour, ils se feraient attaquer... c'était cependant pour échapper à de cupides chasseurs d'esclaves, qu'ils avaient pris ces précautions, par pour de sanguinaires skavens qui avaient été bien plus direct. C'était la raison pour laquelle, pris au dépourvu, ils n'avaient pas fuis à-temps.


-Nous allons lui apprendre ce qu'il en coûte de nous défier, ajouta Krox en s'avançant auprès de son frère...

Krix, Krax et Krox se regardèrent, une lueur dans les yeux et un sourire en-coin... il était dit, parmi les autres membres de la meute, que leur lien était si puissant qu'ils pouvaient même communiquer mentalement, que c'était la raison pour laquelle ils se comprenaient toujours. Chacun d'entre-eux attrapa une torche accroché à sa selle, l'alluma avec un briquet à silex, et, brandissant leurs torchent, ils ordonnèrent d'une même voie :


-Retournez au village !

La hiérarchie, dans la meute, était assez simple : en première position venait le chef, Kraks, suivit de sa compagne, Ankary. En seconde venait quelques rats importants, les meilleurs guerriers, dont les trois frères. Ensuite, il y avait tout les autres skavens... et en dernière position, il y avait Qwik, le plus faible du groupe que les autres aimaient maltraiter. Donc, à leur ordre, les autres obéirent sans poser de question, et les frères talonnèrent leurs montures pour qu'ils partent à la poursuite de la proie. Ils gardaient le bras tendus et enflammaient au-passage la végétation autour d'eux. Les wargs, rapides et furtifs, rattrapèrent rapidement le terranide-lapin... mais les cavaliers les firent passer à-côté de lui sans le toucher, simplement en ricanant et en se moquant de lui... une trainée de flammes les suivait et bien vite, la traînée se transforma en incendie de forêt. Ils firent le tour, encerclant White de leur feu, et repartirent vers le village en poussant des cris féroces. Lorsqu'ils sortirent des bois en feu, Kraks s'approcha, contant :

-Bien... ce n'est pas ce que j'avais demandé, mais ce n'est pas si mal ! Si jamais il sort de la forêt, nous le cueillerons... et si il y reste, alors nous aurons du lapin grillé au feu de forêt pour le petit-déjeuné !

Il rit, et ses soldats l’imitèrent... la nuit s'emplit de fumée, de suie et de leurs rires tendis que la forêt prenait petit-à-petit entièrement feu.

Mascotte

Avatar

Mais c’étaient de vrais fous ces types ! Carboniser des milliers de sapins juste pour griller un lapin... cela en disait long sur leur absence totale de limite. En matière de folie, Mascotte était un peu mal placé pour donner des leçons, sa nature profonde l’orientant vers le masochisme le plus extrême. Tout au moins pouvait-il avancer pour sa défense qu’on l’avait créé ainsi. Qu’en était-il des rats ? Déments de nature ou d’éducation ? Quoi qu’il en soit, la créature vodou sut en cet instant qu’elle n’était pas la plus folle en ce monde et c’était un rien rassurant.

Le trio monté s’en était allé, après l’avoir piégé dans un incendie qui allait croissant de secondes en secondes. Il n’avait sans doute pas plut depuis plusieurs jours pour que le feu se répande avec tant d’ardeur. White regarda de tous les côtés, cherchant une brèche dans le crépitant rideau. Lapin d’apparence peut-être, il n’avait cependant aucune habilité spéciale pour le saut en hauteur. Dommage, cela l’aurait aidé. Il repéra, juste à côté, un terrier. Il s’en approcha, l’observa. Zut, trop petit pour lui. La chaleur augmentait, les flammes se rapprochaient, grignotant peu à peu l’espace qui lui restait. Il envisagea ensuite de couper un sapin. Après tout, il avait une hache de bûcheron. La chute du résineux allait peut-être lui offrir son échappatoire. Mais après quelques coups portés au tronc, il réalisa le stupide de son entreprise. Le sens pratique, ce n’était pas son poing fort. Il ne fallait pas s’en étonner, il n’existait que depuis quelques semaines. Mais alors, que faire ? La température était presque intenable désormais. La fumée le faisait tousser.

« Bon, bon, bon. Mascotte, tu va bronzer », marmonna-t-il pour lui-même, stoïque.

Sur ces belles paroles, il se déshabilla en quatrième vitesse. Une fois tout nu, il enfouit ses affaires dans le terrier afin de les mettre à l’abri. Il chercha ensuite à boucher le trou, ne ménageant pas ses efforts. Il était encore en train de travailler à cette tâche quand il sentit la morsure du feu sur sa fourrure. Il serra les dents et arriva encore à placer quelques dernières meutes de terre avant de se mettre à hurler et de s’effondrer en gesticulant. Les poils, puis la peau, puis la chair, tout brûla... l’extase !

Oui, l’extase, car pour Mascotte, c’en était une. Pour lui, la douleur physique, c’était du plaisir, rien que du pur plaisir et ce quelle qu’en soit l’intensité. Il ne chercha pas à régénérer son corps alors qu’il était immolé. Il avait peur, même s’il y avait peu de chance, que quelqu’un le voit et devine qu’il n’était pas Terranide. Quand il ne resta plus de lui qu’un tas d’os noircis, les environs avaient été changés en un amas de débris calcinés. Cette fois, on devait le croire mort. Alors, seulement, il fit usage de ses dons. Petit à petit, les organes se reformèrent, les tissus poussèrent, les nerfs et tendons se recréèrent. N’ayant pas décidé de revêtir une autre apparence, le voilà redevenu ce lapin blanc. Il se releva et s’étendit, éprouvant ce corps tout neuf. De quelques gestes, il chassa la cendre de son pelage puis, il déterra ses affaires, curieux de voir s’il était parvenu à les sauver. C’était le cas et il put donc se rhabiller comme si de rien n’était. Par contre, la hache, il fallait faire une croix dessus. Il l’avait laissé dehors et il n’en restait plus que la lame noircie. Tant pis, il avait sa flûte. Finissant d’ajuster son costume, il s’en alla.

Où ? A vrai dire, il n’en savait rien. Le paysage avait totalement changé et la fumée, toujours importante, créait comme un brouillard. Tout ce qu’il espérait, c’était qu’il n’allait pas revenir vers le village. Griller vif, ça lui suffisait pour aujourd’hui, il ne fallait pas abuser des bonnes choses quand même. Hélas, après quelques minutes de  marche, ce fut bien le village qu’il devina un peu plus loin...

Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
Sa fiche

La meute de Kraks

Légion

Malheureusement pour le Mascotte-White, il n'eut pas le temps, en s’apercevant de son erreur de chemin, de faire demi-tour pour s'éloigner du village... quelque-chose de brun et de poilu tomba d'un arbre noirci et sans feuillage en plein sur lui, le renversant sur le ventre. Un gros pied velu aux griffes crasseuses qui marquèrent des sillons de terre sur sa joue se plaqua violemment sur son visage tendis que quelque-chose maintenait ses deux bras en arrière afin qu'il ne puisse pas se défendre. Un skaven de taille moyenne, qui avait été envoyé dans la forêt afin de retrouver son cadavre calciné dont le chef se serait fait un plaisir de rogner les os de leurs cendre, l'avait vu arrivé et lui avait préparé ce petit piège. Deux de ses camarades l'entourèrent, lorgnant leur captif de leurs yeux noirs et cruels.

-Tien tien tien, mais qu'avons-nous là ? Demanda ironiquement celui qui retenait les bras et le visage du terranide-lapin... tout-du-moins, c'était ce qu'il était à leurs yeux. On était venu chercher un repas, et finalement, on a trouvé un futur repas... et un actuel jouet !

Il ne fallait pas que White s'y trompe : les skavens allaient le manger, après tout ce qu'il leur avait fait, c'était la moindre des choses... ils allaient le faire rôtir, ou le dévorer cru et vivant, ils n'avaient pas encore décidés... puis ils allaient briser chacun de ses os et siroter sa moelle, avant de jeter les restes dans la nature où la mousse et la moisissure se ferait une joie de le terminer. Mais avant de le dévorer, la meute allait se faite un plaisir de lui faire regretter d'être venu au monde. La veille, White se demandait d'où venait la folie et la cruauté de ces skavens... leurs ancêtres étaient des création du maître des enfers, Ades. Rats normaux, bien que nés de la magie noire, à l'époque, ils étaient là pour grignoter la chair des suppliciés de leurs petites dents agiles. Ils se nourrissaient de chair de démon, et s'abreuvaient dans l'eau du Styx... cela leur causa les mutations qui les transforma en skavens. Ce serait la réponse la plus évidente à sa question : leurs ancètre étaient nés au milieu des enfers, avaient dévorés de la chair pourris par les vices et les péchés, avaient bus de l'eau maléfique... et leur méchanceté était née de là, et continuait à couler dans les veines de leurs descendants qui à chaque nouvelle génération ne devenaient que plus cruels et plus sadiques.

Durant un instant, le skaven appuya plus fort sur la tête de sa victime, lui enfonçant le visage dans les cendres... puis...


-Allez, debout, sale chien !

Il le força à se redresser et à se mettre face à l'un de ses camarades... celui-ci le gifla violemment et l'envoya dans les bras du second skaven qui imita le premier, l'envoyant ainsi vers le troisième qui fit de-même. La violence des coups le jeta à-terre, où le trio se fit un plaisir de lui asséner de nombreux coups de pied à l'estomac. Ils le battirent ainsi durant de longues minutes... puis, lorsqu'ils commencèrent à fatiguer, ils s'arrêtèrent. L'un d'entre-eux attrapa White par les oreilles et le releva :

-Debout, j'ai dit ! On en a pas finit avec toi !

Oh, non, ce serait trop simple ! Il allait d'abord déguster. Accompagnés de leur prisonnier, les trois skavens le forcèrent à entrer dans le village... ce n'était plus que puanteur et chaos. La plupart des rats dormaient encore, ronflant à cause de tout l'alcool qu'ils avaient bus la veille. Les villageois fais prisonniers étaient là, parmi-eux, tous détachés, mais crasseux après ce qu'ils avaient dus subir toute la nuit par cette horde cruelle et perverse, et trop épuisées pour seulement penser à s'enfuir... de toute façon, tous craignaient ce que les skavens leur ferait subir si jamais ils les rattrapaient... il n'était un secret pour personne que c'était des chasseurs très doués. Sur la colline, en arrière-plan, on pouvait distinguer les corps de ceux qui avaient été tués, plantés sur des piquets, à la merci des becs crochus des corbeaux.

Avançant au-milieu de ce qu'il restait de la débauche de la nuit, White fut mené face à Kraks... l'énorme rat s'était assis sur trois de ses esclaves à quatre pattes sous lui, tendis que deux autres dormaient à ses pieds. Le coude posé sur son genoux et la tête dans la main, il regarda le prisonnier arriver et ne pris la parole que lorsque ses hommes le forcèrent à s'agenouiller devant-lui :


-Mh... tu es plus agile que je ne le pensais. Dommage pour toi que tu ais été assez stupide pour revenir, mon lapin. BROSCAR !!!

Il tourna la tête à-droite, à-gauche, à la recherche du skaven appelé... mais lorsqu'il le trouva, celui-ci se tourna dans son sommeil. Il était entouré par de nombreuses chopes de bière vides et serrait contre lui une esclave nue comme il serrerait un nounours, le museau enfoui dans sa poitrine. Le chef de la meute soupira et dit :

-Tant-pis, je vais m'en charger moi-même.

Il se leva, et les esclaves qui formaient son siège se laissèrent tomber, soulagés. Kraks alla chercher un fouet métallique dans les affaires de Broscar puis revint, se plaçant derrière la Mascotte. Deux de ses sujets, tout-sourire, le forcèrent à écarter les bras... Kraks arma son bras et envoya le premier coup de fouet... il était partit pour une séance d'environ une trentaine de coups. En fait, il ne comptait s'arrêter que lorsqu'il commencerait à avoir mal au bras...

Mascotte

Avatar

Mascotte était tout en contradictions. Assez maso pour envisager le suicide comme un superbe moyens d’atteindre le nirvana, et pourtant assez moral pour être scandalisé par la débauche et la cruauté des autres ; doué de réincarnation, potentiellement immortel, et pourtant physiquement peu robuste... En ces instants, ses paradoxes s’exprimèrent. Surpris par le premier rat, il fut tout à fait incapable de se défendre et ce n’était pas faute de le vouloir. Ces monstres avaient souillé un lieu de paix, apporté la mort et la souffrance sur ceux qui n’avaient rien demandé. Cela méritait châtiment. Néanmoins, les gifles, les coups lui firent tourner la tête. Il reçut sans donner. Dents et poings serrés, il tenta bien une ou deux fois de se ressaisir, on ne lui en laissa pas l’occasion. Passé à tabac au sol, il sentit une frustration mêlée d’excitation l’envahir. Il grimaça, se protégea comme il pouvait, voulant à la fois que ça s’arrête et que ça continue.

Il aimait avoir mal, mais presque tout le temps, c’était lui-même qui s’infligeait ce mal, toujours à l’abri des regards. Difficile d’assumer cette nature, alors il la cachait, alors il cherchait à sembler normal. C’était bien pourquoi White existait, masque de Mascotte. L’expérience était donc nouvelle. On lui faisait mal et il n’avait rien demandé. Il avait peur d’être dévoilé. Devait-il en recourir à ses dons vodou pour reprendre l’avantage ? Si oui, tous ceux qui le verraient devraient disparaitre. Or là, il y avait déjà trop de rats, surtout maintenant qu’on le conduisait de force dans le village, tout du moins ce qu’il en restait. Tout indiquait qu’ici il y avait eu une ignoble orgie. Ces pauvres Terranides réduits à l’état de jouets, d’esclaves. Le lapin fit circuler son regard sur le macabre spectacle. Il reconnu quelques membres de son groupe de ménestrels. Que faire ? Rien. White devait rester White, trop de témoins. Et White était sonné, impuissant.

A présent à genoux devant le chef de cette vile assemblée, le lapin hésita sur la conduite à tenir. Il avait une vive envie d’être d’une insupportable insolence afin de faire enrager par ses mots après avoir fait, la veille, enrager par ses actes. Cependant, il jugea la chose dangereuse pour son image. Qui pouvait tenir pareil discours dans cette situation ? Sans doute pas beaucoup. Il opta donc pour un profil bas sans tomber dans le misérable, un compromis entre deux extrêmes en somme. Conservant le silence, il comprit bien vite qu’il allait être livré au fouet. Ha, le fouet...  Ce rat géant était sûrement loin d’imaginer que Mascotte jouait souvent de cet outil sur sa propre personne. Mascotte, oui, pas White. Ne pas l’oublier, ne pas le faire comprendre, ne pas se trahir, c’était ça l’enjeu pour la créature vodou.

Les premiers coups le firent grogner, les suivants, crier. Très crédible, assurément. Mais voilà, le lapin sentait une raideur naitre à son entre-jambes. Il fit de son mieux pour penser à autre chose, se perdre en réflexion, diluer le plaisir jusqu’à l’oublier. Mais chaque claquement sur son dos devenait de plus en plus obsédant. Il se félicita d’être encore habillé. Sa tunique, à son modeste niveau, protégeait du fouet, même s’il devait déjà avoir de jolies traces. Son pantalon dissimulait quand à lui la preuve de ses pulsions. Pour l’instant, rien d’évident, mais après... Quand enfin arrêta le rat, White, en larmes, glapit :

« Ok, ok les gars ! Je suis bon joueur, j’ai perdu, vous avez gagné ! Pourquoi ne pas nous arranger ? Je suis musicien ! Vous n’avez pas envie de musique pendant vos supers fêtes ? C’est bien la musique, ça permet de danser  et chanter ! Cool pour les orgies je trouve, pas vous ? »

Bien sûr, il n’avait pas réellement l’intention de négocier, juste de gagner du temps afin de trouver un moyen de se sortir de ce mauvais pas.

Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
Sa fiche

La meute de Kraks

Légion

Re : Des rats et des terranides [PV avec notre Mascotte préférée]

Réponse 10 dimanche 09 juin 2013, 17:27:47

Après une longue séance de fouettage qui fit autant de plaisir au tortionnaire qu'au torturé... sauf que si tout-le-monde voyait que Kraks y prenait du plaisir et trouvait même de l'excitation à faire du mal, mais pour White, en bon acteur, cela passa inaperçu. D'ailleurs, excité par la séance de torture, on pouvait déjà voir une petite pointe rouge sortir entre les poiles des cuisses de la créature... le chef de la meute laissa retomber son bras le long de son corps et le fouet de métal, dont le bout était maintenant couvert de sang, de lambeaux de chair et de morceaux de tissus retomba sur le sol. Quelques membres de le meute, jusque-là endormis, furent réveillés par les cris douloureux de White, et ils s'amusèrent bien le regarder se faire fouetter de bon-matin... assister à ce spectacle ne faisait pas qu'attiser la libido de Kraks, et certains skavens se mirent à tripoter les seins et les intimités des esclaves les plus proches d'eux.

Le chef observait le dos de sa victime en se tripotant, se demandant ce qu'il allait bien pouvoir faire de lui, maintenant... il prit sa décision lorsqu'il essaya de négocier avec lui. Faisant un signe du museau aux skavens qui le retenaient, ceux-ci lâchèrent le terranide-lapin et s'éloignèrent. Kraks donne alors un violent coup-de-pied au dos de White, l'envoyant s'affaler dans sa poussière, près des esclaves qui avaient passés la nuit auprès de lui, puis posa ce même pied sur son dos, écrasant, faisant peser un maximum de son poids sur lui, en profitant de bien gratter avec ses griffes ses plaies nées à-cause du fouet pour lui faire mal un maximum...


-Tu me crois vraiment aussi stupide qu'un rat d'égouts, mon lapin ? Lui demanda-t-il en grognant. Tu ne cherches qu'à gagner du temps. Non... tu vas d'abord me libérer un peu de toute la pression que tu m'as fait monter la veille, et après, nous te mangerons. Dénudez-le !

Il retira son pieds, et aussitôt-dit, aussitôt-fait, ceux qui l'avaient capturé revinrent et saisir ses vêtements, les lui déchirant et les jetant au loin. Bientôt, le Mascotte-White se retrouva aussi nu qu'un ver... les lambeaux de son pentalon furent jetés aux pieds d'Ankary qui assistait à la scène... un objet en-bois sortait sortait de la poche. La skaven femelle particulièrement repoussante s'accroupit et sortit l'objet... c'était la flute. Elle la fit tournoyer entre ses doigts tendis que son fiancé se masturbé afin de bien faire durcir son sexe. Elle observait surtout la victime... ses oreilles blanche et sa jolie petite queue en pompon lui plaisaient bien... elle, elle aurait bien aimé avoir une petite démonstration de son talent en musique, mais aussi en danse, regarder son joli petit derrière se gigoter pour elle.

Une fois prêt, il fit un signe à deux skavens, et ceux-ci saisirent White pour le forcer à redresser le derrière, gardant sa tête plaquée au-sol. Kraks se laissa tomber sur lui... si il n'avait pas était retenu par deux skavens, il se serait surement affalé sous son poids. Le chef rat blanc s'amusa d'abord à chatouiller l'anus de sa victime avec la pointe de son sexe faisant penser à un tube de rouge-à-lèvres... puis il le pénétra violemment. Au fil des allés-retours, le museau de Kraks se mit contre le visage de White... il lui soufflait son allène putride au visage, et lui léchait la joue en continue, traçant des sillons de salive dans la crasse...

Mascotte

Avatar

Bon, White n’avait pas vraiment gagné de temps. Jeté au sol d’un coup de pied, puis écrasé sous ce même pied, il entendit ce à quoi il était promis mais eut un peu de mal à y porter beaucoup d’attention. Il eut du mal car, justement, il avait mal, délicieusement mal. Ces griffes labourant ses plaies... un vrai régal ! Non, non il ne devait pas y songer. Quelqu’un de normal devait être en cet instant terrorisé. On allait le manger en fin de compte, on allait le tuer, n’était-ce pas horrible ? Pour White, oui, pour Mascotte, limite il était curieux de découvrir l’effet que cela allait lui procurer. Jouer son rôle, quoi qu’il arrive, c’était son épreuve du moment. L’esprit contre le corps, la volonté contre l’excitation. Le lapin serra les dents, priant pour que ce soit rapide. Le grand rat laissa ses sbires le dépouiller. Usant de ce qui lui restait de force, il chercha à se débattre. Ce ne fut guère probant car il ne tarda pas à être nu, ou plutôt, à poils, cette formule étant sans doute mieux appropriée à un Terranide aussi velu. Profitant d’un court répit, pendant que son tortionnaire se préparait, Mascotte lui cria :

« Attendez ! Je ne veux pas gagner du temps ! Je veux juste rester en vie ! Pensez à tout ce qu’un ménestrel peut vous apporter ! »

Mis en place par les sbires puis maintenu ainsi, postérieur dressé, White supporta bientôt le poids du grand rat. Se faire ainsi pénétrer fut une découverte absolument jouissive. Lui-même était assez peu porté sur le sexe lors de ses inavouables séances d’auto-torture. Le premier hurlement qu’il poussa avait un petit quelque chose du gémissement d’extase. Il s’en rendit compte et rectifia, non sans difficulté, pour les coups de boutoirs suivants. L’écœurante halène du rat l’aidait à modérer son bien être, pas assez néanmoins pour que son propre pénis ne finisse de durcir. Par chance, dans sa posture, l’érection était cachée entre ses jambes et son ventre. Que se passerait-il si on la remarquait ? Il devait peut-être suivre une autre stratégie, provoquer, énerver, afin qu’on l’exécute sans trop jouer avant. Bien sûr, il se gardait bien de la moindre régénération. Il sentait son sang couler dans sa fourrure, pas assez à son goût. Il n’était pas encore blessé sérieusement. Il beugla :

« Ok, j’avoue, je veux gagner du temps mais d’après ce que je vois, c’est pas trop la peine. T’es aussi violent qu’une fillette ! Et c’est toi le chef ? Ha, quelle blague ! » 
Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
Sa fiche

La meute de Kraks

Légion

Re : Des rats et des terranides [PV avec notre Mascotte préférée]

Réponse 12 dimanche 09 juin 2013, 21:00:35

Les skavens n'apprécièrent pas du-tout la remarque que fit White sur Kraks, lui-même parce que, déjà, c'était lui qu'on insultait, ses hommes parce qu'on insultait leur chef et qu'ils avaient quand-même un minimum de respect pour lui, et enfin Ankary... non, pas parce qu'il avait insulté son fiancé. Elle n'était avec lui que pour le pouvoir qu'il procurait dans la meute, rien de plus, autrement, elle s'en foutait de lui. Cependant, une lueur s'alluma dans son œil noir lorsqu'il fit allusion aux "fillettes"... ainsi donc, il pensait, car elle supposait que ce terme voulait dire la même chose, que les femelles n'étaient pas capable d'être violentes ? Était-ce là une façon pour lui de dire que les femelles étaient des êtres faibles ? Ce n'était pas une féministe humaine qui s'outrait facilement pour un oui ou pour un non... quoi-que, si, elle pouvait s'outrer facilement, mais généralement, elle le cacher, préférant se venger plus-tard par-derrière, sournoisement, et douloureusement... mais elle détestait qu'on l'insulte. Il insultait les femelles, et qu'on la trouve belle ou non, elle était une femelle ! La flute qu'elle faisait tournoyer dans ses doigts s'immobilisa... elle allait lui apprendre à respecter les fillettes, à celui-là... elle allait le dresser elle-même, le petit lapinou.

Kraks se reçut l'insulte mais n'arrêta pas pour autant, car il savait... enfin, il croyait comprendre... que ce terranide cherchait seulement à ce qu'ils le tuent vite, afin que son supplice s'arrête maintenant. Mais il n'allait pas s'en tirer aussi facilement ! Il allait d'abord bien l'humilier devant tout-le-monde, et il en finirait seulement après... mais au fond, qu'il ne s'inquiète pas, ça n'irait pas plus loin que ce qu'il avait dans le pénis. Il le punit simplement en le frappant à plusieurs reprises avec sa queue sur les flans, puis en entourant son cou de celle-ci et en le forçant à en mettre un bon bout dans la bouche... avec lequel il fit des allés-retour comme il le ferait en se faisant faire une pipe. Il essaya de répliquer, mais personne ne comprit cependant ce qu'il disait... ses paroles se perdaient dans des grognements, alors qu'une salive blanche tombait sur le sol près du visage du terranide.

Kraks prit tout son temps... lorsqu'il sentait qu'il était sur le point de venir, il ralentissait la cadence le temps de se calmer un peu, puis il reprenait de plus belle. Mais il arriva à un moment où il ne put plus attendre, ou ses jambes lui firent mal... c'était cependant un rat musclé et endurant, et White dut se faire sodomiser durant vingt bonnes minutes avant que finalement, dans un dernier grognement de jouissance, Kraks claque ses deux fesses nues avec ses mains, se redresse et lâche tout en lui. Une belle quantité de sperme gicla dans l'anus du terranide, au point que ça déborda et tâcha la fourrure du chef skaven. Il reprit son souffle quelques secondes... puis se retira enfin de lui et se redressa. Quelque-chose de chaud et à l'odeur forte coula sur le dos du terranide-lapin... Kraks se soulagea sur lui. Puis, lorsqu'il eut fini, il ramassa un lambeau de la chemise de White, s'essuya l'entre-jambe avec, et le lui jeta sur le visage... une dernière petite humiliation avant d'en finir.

Kraks alla ramasser une hache qui ne trainait pas très loin de là, puis revint vers sa victime, posa la lame sur sa nuque, leva la hache... puis la laissa tomber derrière-lui en riant :


-Non, ce serait trop simple. Préparez-vous, mes frères, nous allons dévorer ce lapin cru et vivant, maintenant !
-Attend ! Cria une voie.

Outré, le chef de la meute poussa un sifflement et se tourna vers celui qui avait osé lui donner un ordre... non, en fait c'était celle. Ankary, la flute toujours à la main, passant un doigt sur sa langue, s'approcha vers lui en remuant doucement les hanches et la queue... elle savait comment-faire ce qu'elle voulait de lui : il suffisait qu'elle le charme, et elle était la seule de la meute à pouvoir faire ça. Les techniques de charme de la rate n'étaient pas si différentes de celles des autres espèces... une fois près de son "rat-blanc-d'amour", elle se frotta contre-lui en lui caressant doucement son torse musclé. Elle savait s'y prendre, et surtout attendre le bon moment... comme il venait déjà d'éjaculer, elle aurait son attention, mais il n'aurait pas envie de la prendre tout-de-suite, en la plaquant sur le sol, qu'elle le veuille ou non, comme il l'avait déjà fait lorsqu'il était en manque. Elle se dressa sur la pointes des pieds pour que son museau atteigne le sien, et continua :


-Attend, s'il-te-plais... j'aime bien ses oreilles et sa petite queue en pompon. J'ai envie de les lui couper et de m'en faire un pendentif. J'ai envie de m'amuser avec lui, aussi. En plus, souviens-toi qu'il a insulté les femelles, tout-à-l'heure... c'est mon tour de me venger.

Kraks la regarda intensément, lui passa une main dans le dos pour la plaquer contre lui, et répondit :

-C'est d'accord, mais en échange, tu passes toute la nuit prochaine avec moi, et on fait la totale...

Ankary gloussa dans un rire qui ressemblait à un couinement de rat, puis tout-deux s’embrassèrent... pas comme les humains, ce coup-ci : ils se contentaient tout-simplement de sortir tout-deux la langue et de les faires gigoter l'une contre l'autre. Lorsqu'ils eurent terminés, ils se séparèrent, puis la femelle s'approcha de son nouveau jouet avec un signe délicat de la main vers le skaven blanc en répondant :

-Marché conclu...

Puis elle attrapa le lapin blanc par les oreilles et l'entraîna vers l'une des cabanes en rondin qui tenait toujours debout, afin qu'ils aient un peu d'intimité...

Mascotte

Avatar

Mascotte goûtait peu à l’humiliation. Il aimait juste la douleur, c’était exclusivement physique. Et puis la saleté, la puanteur, cela le dérangeait sans doute moins que beaucoup, toutefois il n’appréciait pas spécialement non plus. L’un dans l’autre, il arriva à se maîtriser. Sans cela, la sodomie l’aurait conduit à l’orgasme, sans cela, le masque serait tombé. Il nota mentalement dans un coin de sa tête que la pratique, fort plaisante, méritait d’être réitérée lors de sa prochaine séance masochiste. Il lui suffisait de trouver n’importe quel petit objet un peu long, comme une branche. Mais pour l’instant, il se focalisa sur tout ce qui lui déplaisait. Avoir la queue du rat dans la bouche, se faire uriner dessus, être coiffé du tissus souillé... Ha, pour être crade, il l’était à présent ! Une colère sourde naissait en lui, hurlant vengeance ! Cependant, il ne devait pas y céder, il en allait de son image.

Le chef, une fois son affaire terminée, fit mine de décapiter le lapin d’un coup de hache. Voilà qui aurait été parfait, mais ce n’était là qu’une blague. Il proposa ensuite de dévorer le prisonnier sans plus attendre. Là, ce n’était pas une blague mais quelqu’un s’y opposa. En somme, White fut déçu deux fois en quelques minutes. La demoiselle rat, car il semblait bien que cela en soit une, le voulait pour elle. A cause d’elle, White devait poursuivre ses efforts alors qu’il était à deux doigts de fuir par la mort ! Rien que pour ça, il la détestait. Elle l’attrapa et l’entraina en direction d’une maisonnette relativement épargnée par la furie de la horde. Elle voulait s’isoler ?

Intéressant, très intéressant ! White avait peut-être une échappatoire. Il se laissa conduire, retombant dans le silence. Il avait mal aux fesses, mal au dos, mais encore une fois, il ne fit rien pour arranger son état... pas encore. Qui sait, peut-être que cette femelle allait avoir une surprise. Non, ce n’était pas raisonnable, et son image ? La colère réclamait son dû...   
Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
Sa fiche

La meute de Kraks

Légion

Non-pas que la présence de ses semblables lorsqu'elle recevait les ébats des autres skavens ou qu'elle s'amusait avec un esclave dérangeait Ankary... elle participait, nuit après nuit, aux ignobles orgies de la meute et se montrait bien souvent plus vicieuse et plus cruelle que n'importe quel mâle. D'ailleurs, elle aimait bien se faire prendre par l'un de leurs prisonniers devant les yeux des autres rats et se refuser à eux par la suite, la sensation de les frustrer lui plaisait beaucoup... cependant, aujourd'hui, elle n'était pas d'humeur à entendre les cris amusés et de jouissance des mâles en manques en l'observant torturer et souiller ce petit terranide-lapin. Les skavens mâles, lorsqu'ils s'amusaient, lorsqu'ils étaient excités, pouvaient être si bruyants... et elle, même si elle voulait s'amuser, elle ressentait encore les vapeurs d'alcool de tout ce qu'elle avait bu la veille. Elle ne se sentait pas de supporter leurs cris et leurs mouvements disgracieux... non, pour ses jeux, aujourd'hui, elle voulait rester tranquille... et ce n'était pas parce que cela n'allait pas se passer en publique que White ne serait pas humilié.

Elle le fit entrer dans la hutte d'un bon coup de pied au derrière, et entra à son tour en formant la porte... elle accorda cependant, avant cela, un clin d’œil aguicheur à ceux qui lui lançaient un regard des plus déçu... ils savaient cependant que si Ankary voulait rester seule, il était inutile, voir dangereux, d'insister. Trois semaines après la formation de la meute, alors qu'elle n'était pas officiellement devenue la fiancée de Kraks et que tous les skavens cherchaient à s'attirer ses faveurs, elle avait castré un mâle un peu trop envahissant, mort aujourd'hui, d'un seul coup de dents. Personne ne se souvenait de son nom, mais personne n'avait oublié ce qu'il lui était arrivé, et la leçon était dans la mémoire de tous : quand la femelle ne voulait pas, il fallait la laisser tranquille, sinon gare à votre virilité.

Lorsqu'ils furent enfin seuls, Ankary s'approcha de White en gardant cependant son côté aguicheur... elle savait qu'elle ne le charmerait pas comme n'importe quel autre skaven, mais au-moins pouvait-elle s'amuser avec lui. Elle lui posa sa main qui tenait la flute sur son dos et le força à se plaquer contre elle... le nez du terranide était collé contre les mamelles de rat de la femelle. Et, de l'autre main, elle lui attrapa les testicules et serra bien fort, cherchant sans le cacher à faire souffrir son nouveau jouet.


-Nous avons toute la journée devant-nous, lui dit-elle... étrangement, sa voie était douce, presque maternelle, mais ce n'était encore qu'une facette qu'elle se donnait. Alors nous allons prendre notre temps... tu vas voir, je vais bien m'occuper de toi, lapinou.

Elle le lâcha et se dirigea vers la table en bois se trouvait au-milieu de la pièce. Elle se débarrassa d'un revers de la main de la vaisselle et des restes de repas qui se trouvaient dessus... visiblement, la famille qui avait vécue ici n'avait pas participé à la fête et mangeait lorsqu'ils avaient été surpris par les skavens... et s'assit dessus, les jambes croisées, les mains sur les genoux. Ça aurait été une position vachement sexy pour cette femelle à-poil si ce n'était pas une rate qui l'avait prise. Elle exhiba un instant la flute devant les yeux de White... puis la jeta à ses pieds en réclament :

-Moi, j'aime bien la musique. Fait moi une petite démonstration... joue et danse pour moi, en remuant bien le popotin. Si ce que tu fais me plait, je te donnerais peut-être le droit de me pénétrer... sinon, c'est moi qui te pénétrerait.


Répondre
Tags :